Un ray de lumière dans les méandres des ténèbres [ Flash Back Mission de rang S ]
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Saber Milena Jûichidaime Mizukage
Messages : 153 Date d'inscription : 25/01/2013
Feuille Shinobi EXP: (310/2000)
Sujet: Un ray de lumière dans les méandres des ténèbres [ Flash Back Mission de rang S ] Jeu 4 Juil - 17:52
Encore ! Encore! Encore ! Je voulais l'entendre encore et encore ce son ci particulier, cette douce mélopée qu'émettaient les os lorsque l'on les concassait à l'intérieur même du corps qui les portaient. Le propriétaire de cet instrument de musique sans pareille m'avait cédé son âme il y avait de cela un bon bout de temps, tant bien même que sa voix étranglée n'accompagnait plus le bruit sinistre de ses os se transformant en fragments, le tout bercé du chant des grillons... ce son m'hypnotisait, me troublait, voir m'absorbait en mon propre for intérieur. Je trouvais grâce à lui le bon côté de ce vide sidéral en lequel baignait mon âme, cette âme brisée par le poids des pêchés que je n'avais cessé de commettre au jour le jour, m'appliquant à être toujours plus cruelle au fil du temps. Chaque nouveau coup m'éclaboussait de fluide vital, et j'avais encore en visu le visage broyé de mon "tambour", les yeux exorbités, une langue à moitié arrachée tant la douleur l'avait poussé à la mordre et cette expression... cette exquise expression qui avait à elle seule le dont d'octroyer à mon corps des frissons de plaisirs que peu de femmes expérimentaient. Son abdomen ? Non il n'en avait plus, de son appareil digestif il ne restait qu'une bouillie difforme, l'on distinguait encore ça et là des morceaux de ces longs vers qu'étaient ses intestins, mais rien de bien concret. Les têtes de lion écrasaient et déchiquetaient purement et simplement les êtres de chair entrant en contact avec elles. Il ne fallut que peu de temps encore pour que mon instrument ait épuisé ses ressources sonores, ses os n'étaient visiblement plus de l'histoire ancienne, finissant mon assaut avec un dernier coup chargé d'un sceau explosif. Je me redressai et restai sur place, attendant la faible détonation qui fit gicler ladite bouillie sur mon corps déjà couvert de sang, éparpillant les restes d'un brigand qui n'en valait pas la peine. Les yeux tournés vers le ciel un sourire sardonique sur le visage, chaque membre de mon corps était prit de frisson d'exaltation, j'en vin à une réalité dont je percevais déjà la queue :
- Ce n'est pas assez... plus... il me faut plus beaucoup plus..., Mais au plus profond de moi je le savais, très bientôt viendra le jour où je manquerais de diversité, ce jour où ceci risque de ne plus pouvoir contenir l'immonde créature qui sommeillait en moi... Il me faut plus de victimes, le plus possible... ...oujours aussi avide hein... ? cet évènement me figea sur place... c'était faible, très faible, mais je pouvais jurée avoir entendue la voix d'Arthuria... l'imaginais-je ? Mon désir du surplus me jouait-il des tours au point de créer des illusions ? Non... non j'étais bien assez lucide pour ça... Vous avez retrouvé votre chemin... enfin ! Venez-à-moi mes sœurs ! revenez moi, sauvez moi du purgatoire éternel dans laquelle je me suis jetée... je suis là !
Écrasant dans une dernière mélodie le crâne de ma victime, je fis route vers l'étang le plus proche laissant aux charognards de la forêt un homme qui plus jamais ne reverra sa famille si tant il est qu'il en ait eu une. Prenant la route du village, gardant en main mes têtes de lion d'où s'égouttait le sang de mes victimes de la soirée, je marquai une pause, levant les yeux vers la lune pour me laisser envouter par son éclat; pour certains il était enchanteur, merveilleux... pour moi il était source d'inspiration, mais depuis quelque temps celle-ci se tarissait. J'avais beau me montrer violente, je le sentais s'approcher, petit à petit, à chaque nouveau meurtre... quoi donc ? L'ennui, la peur d'une routine naissante. Combien de temps encore ses hurlements allaient-ils assouvir mes désirs sadiques ? Allais-je devoir m'affranchir d'eux pour passer à autre chose ? Était-ce pour moi la fin d'une ère pour le début d'une autre ... ? Non... je ne devais pas y penser, pas pour le moment, pas alors qu'ils arrivent encore à combler mes exigences, je continuerais donc à semer terreur et cris dans le sillon de mon passage. Je continuerai de me repaitre de leur impuissance jusqu'à ce que la faucheuse m'assigne à une autre tache, si elle daigne encore s'adresser à moi...
Après un passage à contrecœur sous une cascade qui m'épura de l'hémoglobine dont j'étais recouverte, je me rendis au QG pour prendre une énième Mission, une mission avec assez de victimes pour étancher ma soif de meurtre, une investigation suffisamment dangereuse pour exciter mon adrénaline, une mission qui avait tout d'une attaque suicide, un mission... que je trouvai malgré, mes exigences démesurées. J'arrachai du mur des missions de rang S ladite demande :
Rang
- Une organisation criminelle vie dans les océans, ils résident dans ce qui semble être un rocher ce trouvant au milieu de l'océan, ceci est une de leurs installations sous marine, essayez de savoir s’ils sont liés à une autre organisation ou autre. Une fois les informations récupérées, éliminez-les et détruisez les fondations sous marines. Le lieu du bâtiment en question est indiqué ci-dessous. Attention les criminels sont 23 rangs B experts en Katon Doton et Taijutsu et possèdent chacun deux chiens ninja qui ont chacun une ceinture de parchemin explosif autour de la taille, les ninjas pourront donc faire exploser les chiens quand ils le souhaitent, les installations sous marine sont aussi bourrées de pièges genre explosifs trappes sous terraines, lancés de Kunais à travers les murs, ect... [Solo]
Quelle belle bande d'imbéciles, aller se cacher sous l'océan alors que leur affinité principale avait pour point faible ce dans quoi ils se cachaient... c'était risible. J'eu à peine fait quelque pas qu'un des jonins venant rendre son rapport m'interpella, me stipulant qu'il était préférable d'avoir un groupe d'intervention pour une mission de cette envergure. Faut croire que le regard que je lui lançai le dissuada de poursuivre dans ses avertissements infondés. Il ne me connaissait que de visu, n'avais jamais expérimenté mon style de combat ou même assister à une de mes missions, comment pouvait-il se montrer aussi arrogant pour tenter de m'empêcher d'y aller. Ma main droite convulsait presque tant il était difficile de réprimer mes instincts meurtriers me sommant de le tailler en pièces, aussi... je ne lui répondis pas, me contentant de quitter le bureau pour faire valider mon assignation à cette mission, ne cherchant même plus à contrôler le Saki qui s'échappait de tout mon être.
- Vous allez vraiment y aller seule ? Me demanda la femme chargée de tamponner l'ordre de mission à mon nom.
Là encore point de réponse, juste un regard froid et sévère, s'il elle n'avait pas pris peur en se dépêchant de baisser le regard pour valider ce qu'elle prenait probablement pour une mission suicide, elle aurait remarqué le dédain non dissimuler que je lui vouai en l'observant trembloter assise dans sa chaise. S'inquiéter pour les autres pouvait être d'un certain point de vue louable, ceci dit c'était aussi une marque de faiblesse et de manque de confiance, voir d'insulte en vers la personne en question. C'était écœurant ... ne voulait elle pas elle-même s'entrainer et devenir non pas une personne qui s'inquiète, mais une prenant les devants pour justement ne pas se vautrer à ne rien faire de constructif de la journée ? Lui arrachant presque le document des mains, je quittai le palais pour me préparer à y aller, à plusieurs interrogations concernant cette mission, j'avais déjà des réponses, seulement il ne me manquait plus que les conditions à remplir pour mettre mes plans à exécutions.
Une bonne semaine s'était écoulée depuis que j'avais trouvé le repère de ces brigands, à défaut d'être stupide de se cacher sous l'eau alors que le feu était leur force, il fallait reconnaitre à cette organisation un certain savoir-faire. Depuis mon arrivée au point indiqué sur ladite carte, je n'avais put discerner que deux ou trois sorties de leurs membres, une fois ce fut pour du ravitaillement, les deux autres étaient certainement des vérifications des différents pièges cernant l'entrée de leur cache et le dernier devait aussi être du ravitaillement, mais en grande proportion vue la taille des sacs qu'il trimbalait. Celle-ci était effectivement dissimulée derrière un rocher, mais il n'y avait pas d'entrée ; du moins pas d'entrée visible vu qu'à chaque fois ils sortaient ou entraient littéralement du rocher. Il n'y avait qu'une seule explication plausible à ce phénomène de translucidité, ce rocher devait être en partie une illusoire. Gardant mon calme après à peu près une semaine de planque, je m'étonnai moi même d'avoir recours aux manières d'Arthuria, réfléchir et agir en conséquence de sorte à avoir le résultat le plus bénéfique possible. Une autre semaine s'écoula, c'est presque à la même date que sorti de nouveau celui qui était chargé de les approvisionner. Accompagné ? Oui il l'était toujours de deux canidés. Je fis cette fois-ci le trajet avec lui, restant à bonne distance pour ne pas être détectée par les chiens, faisant attention à l'intensité et la direction du vent pour avoir un coup d'avance sur leur odorat. La filature fut pour le moins fructueuse, elle me conduisit jusqu'au port ou ils se servaient directement dans les nouveaux arrivages avec le soutien d'un garde visiblement impliqués dans cette affaire. De mon perchoir, sur une chaine surplombant le port je le distinguais clairement, c'était un jeune homme arborant plus ou moins fièrement l'uniforme qui faisait de lui " un agent de l'ordre " Fadaises. J'en avais vu des choses dans ma vie, mais la suite des évènements bien que déjà connue de ma personne me rebutait que d'avantage. Vous connaissez l'expression disant que le chien était l'ami de l'homme ? Lui poussait ce dicton bien trop loin, au point d'être l'amant d'une des chiennes du ravitailleur. Amant ? Oui vous m'avez bien compris, en plus de l'argent cet homme des plus répugnants se complaisait à " prendre " la chienne louve couleur nuit comme une femme à part entière... la récompensant avec un quartier de viande qui aurait nourri une famille pauvre l'espace de deux repas. Qu'en disait le maitre ? Rien du tout, il se contentait de remplir ses sacs, ne s'occupant point de l'ignominie que subissait son animal de compagnie. Après tout, une ceinture explosive les suivait constamment, il n'était donc pas étonnant que leur vie ne représente rien pour lui, s'il ne les considérait que comme des explosifs ambulants...
La cible que je filais fit le chemin inverse chargé de deux énormes sacs tandis que ses gardes du corps à quatre pattes en portaient deux d'une taille tout aussi impressionnante. Nourrir tout ces gens devaient susciter un certain budget, d'où ils le tiraient ? Fin chaque chose devait être exécutée en leur temps. Ma cible s'en était allée ? Bien, moi je n'avais pas bougé de ma nouvelle planque, fixant avec dédain celui qui se chargeait de nourrir ces mécréants. J'avais jeté mon dévolu sur lui ? Oui on pouvait le voir comme ça ; cependant, c'était tout sauf de l'amour... 21h30, il quittait enfin son service, et retournait sur Kiri, le douanier bifurqua en chemin vers une maison de passe connue pour son " ouverture d'esprit " quant aux demandes des clients qui pouvaient être aussi exigeantes que saugrenues. Là bas l'homme en question continua ses ébats surclassant toute logique en utilisant une véritable femme cette fois-ci, déguisés en chienne noire. Je ne savais pas vraiment comment accepter ce goût prononcé pour la Zoophilie... finalement, cette succession d'aberrations avait fini par me rendre curieuse. Qu'allais-je voir lorsqu'il rentrerait chez lui ? vous ne pouvez en aucun cas imaginer ma surprise lorsqu'il passa le pas de sa porte, réceptionnant sa petite fille de six ans tout au plus qui lui sauta dessus. Une rouquine qui devait certainement être sa femme s'affairant à la cuisine ; cuisine ou il la rejoignit pour la rassurer de sa présence avec une bise dans la nuque... il abandonnait une famille aimante pour s'adonner à des " plaisirs " dépravés avec des animaux ; s'adonnant à des relations qui devaient certainement être les objets de ses phantasmes... Dans ce cas, je me devais de lui montrer ce à quoi aboutissait ce phantasme dans le sens opposé, comment réagirait-il si nous inversions les rôles... Amusée et, mais résolue, je montai mon nouveau plan d'action.
La semaine qui suivie, la veille du ravitaillement, notre ami douanier qui d'après mes nouvelles informations se dénommait Tenji entra chez lui, non pas pour y retrouver une famille l'y attendant sourire aux lèvres, mais pour y trouver un foyer occupé par une personne supplémentaire...
- Tu as mis le temps Tenji kun... quoi tu n'voulais pas lâcher Sophie chan de ci tôt ? Fis-je dès l'instant où il passât la porte.
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: Un ray de lumière dans les méandres des ténèbres [ Flash Back Mission de rang S ] Jeu 4 Juil - 18:11
Le lourd silence qui s'abattit lorsqu'il me vit en dit long, ce devait surtout être l'évocation du nom de sa seconde " compagne " qui devait l'avoir chamboulé à ce point. Un sourire nerveux sur le visage, ses yeux se fixèrent indéniablement sur le molosse qui m'accompagnait, un croisement de doberman et bulldog qui devait m'arriver au moins à l'abdomen une fois à quatre pattes. La main sur la tête de l'animal couleur de néant, je caressais nonchalamment la bête qui elle avait toute son attention portée vers la porte menant à la cuisine. Sa femme couverte de sang assise dans un de leurs fauteuils avait un air interdit. Lorsque son " époux " rentra enfin, soulagée, mais à la fois perturbée, elle se leva, mais ne fit pas un pas de plus.
- Chéri.... dit moi... dit moi que ce n'est pas vrai ! Dit moi que tu ne me trompe pas avec un animal, je t'en sup...
- Avec une chienne... dans tous les sens du terme... lançais-je pour envenimer la situation. Ce qui eu évidement l'effet recherché, la femme se fit plus insistante et le zoophile tentait de se défendre en niant tout en bloc, seulement les tremblements dans sa voix n'étaient que des signes évocateurs d'une culpabilité profonde. Assise jambe croisées, faisant usage de la force pour retenir mon compagnon canin, j'assistai à leur scène de ménage, lançant de temps autre quelque petites piques jusqu'à ce que j'aborde le plat principal :
- Je me demande ce que cette chienne peut bien ressentir...? Je suppose qu'il se passerait approximativement la même chose en sens inverse non ? Ce serait bien d'avoir l'avis objectif d'une personne l'ayant expérimenté ... Hum ? Fis-je le sourire aux lèvres tandis que se décomposait davantage le visage en larme de gouvernante des lieux. Il fallut un petit bout de temps à mon douanier pour laisser de coter son infidélité et découvrir la pièce de puzzle manquante.
- Espèce de... qu'avez-vous fait à Rina !? S'écria-t-il soudain en s'approchant de moi l'air décidé. Et d'ailleurs qui êtes-vous pour débarquer ainsi dans ma maison et menacer ma famille ? JE SUIS UN AGENT DES FORCES DE L'ORDRE VOUS ME DEVEZ LE RESP...
- arrête ça Tenji... cette femme détient littéralement la vie de Rina entre ses mains.... elle m'a forcée à faire des choses horribles... Se remit-elle à sangloter avant de reculer de plusieurs pas jusqu'à s'assoir dans les fauteuils.
- Hoooo... tu peux remercier ta femme... le sceau explosif sur votre mioche aurait expulsé tous ses viscères sur le carreau de votre cuisine...
- Qu'avez-vous fait de ma fille ? Demanda-t-il avec une rage contrôlée.
- moi ? Rien du tout ... mais votre femme peut être ... fin pour le moment je crois que l'on peut dire qu'elle est dans la peau de son personnage. Tien en effet il se pourrait qu'éventuellement ... je lui ai cassé un bras... peut être quelques cotes aussi... Murmurais-je tachant de me rappeler des quelque esquisses de douleurs que j'avais du faire endurer à l'enfant pour que la mère devienne plus coopérante. Je n'avais pas vraiment besoin d'elle, mais il fallait bien se distraire de temps à autre. La voix de notre très cher agent des forces de l'ordre s'étrangla en entrant dans la cuisine, de ma place j'avais une vie imprenable sur ladite pièce. Elle était maculée de sang et la créature qui en était la précédente détentrice gisait inerte sur le sol de cette dernière, à première vu c'était un quadrupède de la race des canidés, oui à première vu... l'animal ayant été entièrement dépecé à l'exception de la tête, il devenait plus difficile à identifié. L'abdomen de la créature avait quant à lui littéralement explosé. Il m'avait fallu un cobaye pour que notre chère mère ici présente comprenne la situation de sa gamine qui avait sur son ventre la marque qui avait provoqué cette implosion.
La berner avait été ci facile que l'on se demandait quel type d'éducation elle recevait, avec un père pareil il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle soit un exemple, mais de là à croire que j'étais une tatoueuse qui faisait apparaitre " magiquement " des dessins sur des objets... Bha, lui dire que j'allais lui tatoué un joli petit chat sur le ventre avait été mon excuse pour placer mon sceau... le reste s'enclenchât plus tard, alors qu'elle montrait à sa mère le drôle de signe qui était apparu sur son ventre.
Alors Tenji kun... ? Comment trouves-tu le costume de notre actrice du jour ? Plutôt bien réussi non ? C'est sa mère qui a bien voulu le lui coudre... à même la peau...
Mon hôte ne disait plus mot, se contentant d'observer silencieusement ma martyre qui n'est autre que le fruit de sa chaire. Elle-même avait tant pleuré que plus aucun son ne sortait de sa bouche, ses yeux restaient rivés sur l'animal dépecé, mais j'étais prête à parier qu'elle ne le voyait même pas. Le terrible souvenir de sa propre mère transperçant sa peau avec une aiguille à coudre pour la lier avec la fourrure d'un animal mort et dépecé sous ses yeux devait la hanter, pire pour son âge cette image devait simplement l'avoir détruite. Son père étant généralement absent sa mère devenait sans doute aucuns les personnes en qui elle avait le plus confiance ; ceci dit, c’était maintenant cette même personne qui était devenue son bourreau. Ce bourreau la même qui ignorait ses cris, celui-là même qui n'avait que faire de ses pleurs se contentant d'exécuter impitoyablement une sentence en rien mérité.
À combien de reprises s'était-elle ratée en la cousant ? Déchirant la chair au lieu de la transpercer dû au fait que ses doigts étaient trop poisseux du sang de sa fille pour faire des prises correctes ? Sans compter la gamine nageant dans l'incompréhension la plus totale, se débattant du mieux qu'elle le pouvait ? Jusqu'où allait aller cette mère pour que sa fille puisse vivre ? C'était un beau pari un pari qui qu'importât la solution me sortait comme grande gagnante. J'avais eu mon lot de cris, de larmes et de gémissements de peine et de haine... comment ne point être comblée ? Cette petite voix innocente ne cessant de demander pourquoi sa génitrice lui infligeait ça, la génitrice ne pouvant répondre sous menace de la voir exploser ! Ma petite actrice finit par haïr sa mère, la maudissant, l'insultant, la calomniant lorsque celle-ci se mit à coudre son autre bras. Lorsqu'elle lui cousait les flancs, la gamine se débattait encore, mais semblait avoir compris que plus elle bougeait plus elle avait de change de se faire d'autres plaies... Ou alors était-ce simplement la douleur atroce que lui infligeaient ses coutures précédentes ? Lorsque vint enfin le tour de ses jambes, elle ne bougeait plus, son corps était par moments secoué de spasmes, la lumière d'espoir dans ses yeux s'était simplement éteinte, enfouie et assassinée dans la douleur et les larmes. Elle devait certainement avoir atteint le point de non-retour, celui auquel toute douleur ne signifiait plus rien, le moment où le cerveau abandonne tout espoir de prévenir le reste du corps qu'il est en danger, se contentant de plonger sa conscience dans un état quasi catatonique... Ces cris ... suivis maintenant de cet abandon total à toute lutte ... quoi de plus excitant ? Un frisson courru sur toute mon échine, m'arrachant un sourire et un gémissement suffisamment faible pour n'être perçut de personne d'autre que mon compagnon canin, celui-là même qui ne pouvait plus détacher son regard de ... disons une probable compagne de "jeu". Il était pervers et vicieux, ses jeux restaient à mes yeux des plus dégoutants ; ceci dit une chose était à admettre, je restais la pire des deux. Je jetai un coup d'œil à la gamine attachée sur un tabouret, à quatre pattes attendant juste que tout passe, un bref sourire se dessina sur mes lèvres avant que je ne reprenne la parole :
Bien, je vais être claire et directe... demain lorsque viendra cet homme aux deux chiens à qui tu livres des victuailles, cette chienne que tu envois dans un coin loin des regards indiscrets... Une grimace dégoutée me froissa le visage, mais je poursuivit tu l'emmèneras me retrouver, bien sûr, pas un mot de tout ceci n’à celui que tu livres... Sinon ... et bien mon ami ici présent ira dans un coin loin des regards avec ta fille, puis vous aurez droit à un beau feu d'artifice rien qu'en rouge rien que pour vous. Finis-je en lui présentant mon pouce et mon majeur sur le point de claquer. Si tout se passe bien, je ferais jouer de mes relations pour que les services médicaux prennent soin d'elle et il ne restera pas une cicatrice, puis je lui ferais oublier cette magni... cette horrible soirée. Si par contre vous vous hasardez à en mon absence l'emmener ou que ce soit pour la soigner ou autre, je m'assurais de vous faire descendre en enfer... vous accusant de ce que vous êtes... les complices d'une organisation criminelle essayant de renverser Kiri gakure. La surprise qui s'affichât sur le visage de mon hôte était bien réelle... ce crétin ne savait même pas avec qui il faisait de là contre bande. Hochant la tête de gauche à droite en comprenant ceci, j'attendis sa réponse qui bien entendue fut positive.
Le lendemain matin il faut croire que j'avais été persuasive, attendant dans la pièce loin des regards où il emmenait généralement ce cabot, mon impatience fut comblée lorsque je le vis traverser l'encadrement de la porte. Un air un peu dépité sur le visage, son invité tout de même en laisse. Un air se confondant entre neutralité et dégout s'inscrit sur mon visage en voyant la chienne, son existence fut silencieusement et rapidement écourtée. Avant même qu'un aboiement sorte de sa gueule, sa tête roula par terre sous les yeux de son ... maitre ? Au sens second du terme... un mouvement sec débarrassa excalibure du sang de cette infâme créature, analyser le cadavre dans ses plus petits détails, reproduire les sceaux explosifs qu'ils utilisaient qui finalement s'avérait des plus classique et prendre l'apparence de l'animal via Henge. Ceci ne me prit que peu de temps, bien que glauque et répugnant, je me devais d'en arriver à de telles extrémités pour être sure de mener cette mission à bien, sans faire la moindre bavure ; la plus grosse étant de laisser un survivant parmi cette vingtaine de shinobis. Quelque temps après avoir été remise au propriétaire de l'animal dont j'occupais présentement la place, je ne pouvais qu'haïr cette couverture... Elle me rappelait un passé dont je ne voulais plus rien savoir. Être un animal et appartenir à un maitre était une bonne chose e soit, être une arme et appartenir à un manieur allait dans l'ordre des choses... être une arme transformée en animal pour le plaisir d'autrui était une tout autre chose. Voir sa liberté piétinée sa valeur détruite et son honneur noyé dans la boue... ses préceptes annihiler et tout espoir de sortir d'un enfer de servitudes minutieusement éliminées... avançant dans la peau d'une chienne, ces souvenirs ne pouvaient que refaire surface. Levant le regard vers l'homme à qui " j'appartenais " pour cette mission, j'en vins à me demander quel type de personne c'était... comment devais je le tuer ? Rapidement ? Ou de la pire des manières possibles ? Fronçant les sourcils, je jetai un coup d'œil à l'autre chien qu'il avait. Comme celui dont j'avais pris l'apparence il était assez maigre un air maladif et un air totalement résigné... Plus aucune volonté de combattre son état de captivité, ou même aucune joie quelconque de vivre en étant le partenaire de cet homme ; la monotonie de son existence avait fini par en faire un légume... ceci dit, si tous étaient comme ça, ils n'en étaient alors que plus dangereux... car toute cette frustration s'extérioriserait dans leurs assauts contre leurs opposants. C’était au sein d'une pareille meute que je devais vivre ? Le temps de connaître les pièges de leur repère... appréhendant ma situation, je me retrouvais de nouveau à juger le pour et le contre. Tuer cet homme aurait été une solution envisageable si je le connaissais mieux, ceci dit il aurait fallu que ses chiens aussi m'acceptent, sans compter que je ne connaissais rien de ses différentes relations au sein de l'organisation.
Après une petite heure de marche, nous parvînmes finalement à l'entrée de leur repère. Dès l'instant où nous passâmes le rocher illusoire, je perçus une pierre sur laquelle était gravé un sceau, visiblement c'était par son canal qu'était maintenu ce genjutsu qui semblait sans fin... il devait être régénéré au moins une fois chaque deux jours d'après mes estimations. Après avoir cheminé sur l'eau, nous nous retrouvions à présent sur la terre ferme, terre où je ne pus m'empêcher de remarquer le chemin sinueux que prit le jeune homme presque machinalement. Au lieu de partir en ligne droite directement vers l'entrée de cette grotte en face de nous, il décrivit plusieurs arcs de cercle différents avant d'y parvenir. Lorsqu'en fin nous fumes suffisamment proche de ladite grotte, il dévia sur la droite pour se retrouver à nouveau sur l'eau... eau dans laquelle il descendit des marches que je ne vis qu'une fois les ayant descendue à mon tour. Elle aussi n'était que mensonge... cette fausse entré de grotte devait donc être lourdement piégée et le chemin en question miné... au vu de la demande de mission ces truands avaient un expert pour les pièges, il n'était donc pas étonnant que ce soit un fin tacticien. Sur le coup, je devais lui tirer mon chapeau, je serais certainement tombée dans le panneau si j'avais voulu m'en prendre à leur repère sans le moindre subterfuge. Nous descendîmes quelques minutes durant avant de parvenir devant un imposant portail d'acier, il y frappât trois coups secs et une petite fenêtre fit son apparition dans la porte avant qu'une voix ne résonne.
- Mot de passe ? Encore des sécurités ... ? Décidément, prendre cet endroit de force n'était pas la meilleure idée...
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: Un ray de lumière dans les méandres des ténèbres [ Flash Back Mission de rang S ] Jeu 4 Juil - 18:37
- Zettai Fukushu [ La vengeance à tout prix ] Prononçât leur ravitailleur.
- Putain, mais qu'est-ce qui t'a pris tant de temps ? Demanda la voix derrière la porte alors qu'elle pivotait sur ses gonds, me révélant une surprenante épaisseur.
- Va dire ça à mon imbécile de contact, il n'en finissait pas avec cette chienne ! Fit-il suivit d'un mouvement des plus inattendu.
Le souffle coupé, je fus projeté sur le mur d'en face, ou je m'y écrasai brutalement avant de retomber au sol. Un coup de pied m'avait écrasé l'abdomen et c'était visiblement mon pseudo maître qui me l'avait assené, vu que sa jambe était encore plus ou moins sur élevée. En d'autres circonstances, il serait mort, mais je devais jouer le jeu... du moins jusqu'à la fin de cette mission, aussi me mis-je à couiner comme un animal blessé.
- Alors Saitama à envoyé les nouvelles marchandises ? Feintant un état plus avancé de par ce coup de pied je restai allongée histoire de grappiller quelques informations.
- Évidement, toute la bande le tuerait s'il ne remplissait pas sa part tu le sais bien ...
- Alors comment sont-elles ? J'espère qu'il ne nous a pas ramené de la merde
- presque parfaites, ça me fera mal de les laisser aux chiens quand on en aura finit, mais bon ... il faut bien les nourrir et ce n'est pas comme si il était ci difficile d'en trouver De quoi parlait-il ? Quelque chose à laisser aux chiens quand ils en auront fini ... de la nourriture ? Dans ce cas pourquoi ces chiens sont-ils ci maigres ? À mi-chemin entre anxiété et curiosité, je suivis mon " pseudo compagnon canin dans ce qui semblait être un chenil où je fis enfin défaite de ma laisse, me mettant à explorer les environs dès l'instant où ces deux hommes nous quittèrent, c'est un grand nombre de chiens que j'y trouvai. Nul besoin de les compter, la demande citait quarante-six canidés, soustrayant celui dont j'avais pris la place, ils devaient être quarante-cinq. À voir leur ceinture, je confirmais la présence de notes explosives... au vu de leur nombre, si ceux-ci venaient à être correctement disposés au sein de Kiri gakure, il ne faisait nul doute qu'ils pourraient causer d'incommensurables dommages au village. Vu le point auquel ce " chenil " semblait être éloigné des autres galeries, les ninjas vivants ici se doutaient bien qu'il était possible que se d'éclanches accidentellement les explosions.
Après un tour rapide de la pièce, je crus comprendre la majorité des choses ne tournant pas rond avec ces animaux. Premièrement le fait qu'ils attaquent sans restriction aucun des êtres humains, mais aussi qu'ils soient ci mince ne résultait que d'une chose ; leur alimentation. Faisant face à leurs restes je me demandai si j'étais encore humaine, pour que pareil spectacle ne m'afflige point davantage. Un tas d'ossements humain gisait là à mes pattes, il ne restait presque plus rien sur ces Os, du moins pour certains. D'autres avaient à peine été entamés, mais le fait qu'ils ai été laissé pour compte n'était nullement surprenant. La chaire était en putréfaction, les vers y festoyaient littéralement, les voir entrer en sortir dévorant petit à petit ces cadavres, dévorer jusqu'aux yeux énuclées pendant au bout de quelque lambeaux de muscles les rattachant encore au cerveau lui aussi devant grouiller de ces saletés ; j'avais presque pitié du sort qui leur avait été réservé. Le sexe de ces cadavres avait répondu à mes précédentes questions sur ce que pouvait bien signifier le : " comment sont-elles ? " Entendu il y avait quelque minutes, mais résolvait aussi une affaire de disparition dans les environs. Toutes ces filles se faisaient kidnapper et servaient les noirs desseins de renégats avant de finir dans le ventre de chiens affamés... cruel destin que voilà. Ces cadavres, ossement et corps en putréfactions répondait à une autre de mes préoccupations, pourquoi ces chiens ne m'avaient pas reconnue à l'odeur comme étant un imposteur ? C'était simple comme bonjour, leur odorat ne devait plus avoir une quelconque performance ; la raison ? L'immonde puanteur régnant en cette pièce close, vivre au jour le jour dans les effluves puissantes et nauséabondes que dégageait les corps de ces jeunes femmes devait avoir littéralement détruit leur sens de reconnaissance des odeurs, mais à sa il fallait ajouter leurs propres déjections... les pauvres bêtes devaient surement reconnaitre leur maitre au regard et non plus à l'odeur. En colère ? Oui je l'étais, et ce, plus tôt deux fois qu'une. À mon sens les animaux devaient êtres bien mieux traité que les humains qui ne serait-ce que de par leur nature encline à faire prospérer le mal était rejeté par mère Nature. C'est avec harmonie que devait vivre tous les êtres de la création, mais l'être humain était une exception de taille... cette race n'était définitivement pas faite pour vivre sur terre, du moins ce qui de par leur simple existence la polluait.
Ayant perdu la notion du temps de puis un certain moment, je ne pouvais précisément affirmer quel jour étions-nous, mais plus de 72h devaient s'être écoulées, alors que s'ouvrit la porte menant à notre caverne, laissant apparaitre dans son encadrement un homme accompagné de trois filles à moitié vêtues ; voir pas du tout pour l'une d'entre elles. À leur vue, les chiens laissés à la diète durant tout ce temps répondirent presque instantanément par une animosité que je ne leur connaissais pas après avoir passé trois jours entiers à lambiner avec eux. La meilleure manière de se débarrasser des victimes et d'économie des fonds précieux au lieu de les dépenser en nourriture pour chien, ce qui serait suspect sur le marché pour autant de bêtes non répertoriées...
Il se contenta de les pousser à l'intérieur et de fermer la porte derrière lui, l'une d'entre elles s'écroula instantanément, vu l'angle de son cou, la lueur dans ses yeux et la rigidité de son corps dans la chute... ce n'était plus qu'un cadavre. Les deux autres présentant de nombreuses marques et blessures reculèrent un peu avant de se retrouver au mur, elles semblaient à bout de force, mais visiblement encore aptes à réagir physiquement. Ce que je pouvais les détester ... non pire que ça, les haïr ; leur simple vue m'horripilait. Cet abandon de toute forme de résistance, pour ce regard perdu entre esprit brisé et désespoir, tant bien même leur supplice n'avait duré que ci peu de temps, elle me rappelais quelqu'un, quelqu'un que je ne voulais plus jamais voir une personne que je ne pouvais supprimer, un être abject qui s'était transformé en un bourreau sans pitié... moi-même.
Quittant mon petit coin tranquille pour comme les autres chiens me rapprocher de notre repas, j'annulai la transformation juste le temps qu'elles voient qui je suis avant de prendre l'apparence du maître de l'animal dont j'avais usurpé l'identité. Les chiens se rapprochant marquèrent instantanément une pause avant de reculer lentement se terrer dans les profondeurs de leur antre putride. Dans un premier temps, les otages parurent surpris, puis une lueur d'espoir refis surface dans leurs yeux éteints, je leur fis un rapide topo de la situation, ne pouvant me permettre de les laisser déranger mes opérations, il me fallait les faire sortir de là ; dans le cas contraire, elles me ralentiraient plus qu'autre chose. Utilisant le henge sur elle aussi pour en faire à leur tour des canidés, je repris l'apparence de la chienne noire et me mit à aboyer bruyamment. Dans un élément de panique, les autres chiens reculèrent davantage, visiblement aboyer était tabou pour ces animaux, évidemment sinon ils se lamenteraient jours et nuit, troublant probablement la vie de ceux qui logeaient ici. Il ne fallut d'ailleurs que peu de temps avant que s'ouvre la porte dans un grand fracas, avec dans son encadrement un nouvel homme qui m'hurla de la fermer, mais je ne fis que reculer, lui aboyant dessus davantage. Visiblement prompt à la colère, il me suivit dans mon jeu et entra dans la pièce en relevant ses manches. J'annulai dès lors la transformation et fit voler la tête de mon opposant, trop surpris pour réagir avant mon coup d'Iaido. Quelque Minutes plus tard j'étais dehors, accompagnée de deux chiennes avec l'apparence de celui qui était venu me sommer de faire silence, prétextant qu'elles devaient être correctement dressée s pour ne plus jamais aboyer prenant garde aux différents pièges, je dirigeai les jeunes filles dans une zone démilitarisée et leur indiquai le chemin pour kiri gakure, leur laissant quelque vêtements sortis d'un autre de mes sceaux Sceau préalablement chargés avec le minimum nécessaire avant de débuter la mission. Je fis exploser deux parchemins explosifs non loin du repaire et revinrent avec l'excuse d'avoir abattu ces chiennes pour insubordination.
- Fin, vu qu'ils semblent être moins fiables, je pense qu'ils seraient une bonne idée de vérifier si ces satanés cleps ne vont pas nous déclencher les pièges un de ces quatre. Peut-être faudrait-il les désactiver le temps que je vérifie comment ils réagissent vis-à-vis des différents couloirs. proposai-je sans grande estime, mais la réaction du portier resta toute fois surprenante.
Il était pensif, visiblement de tels accidents étaient déjà arrivés, acquiesçant d'un signe de tête, je l'accompagnai alors dans un réseau de galeries où nous finîmes par déboucher sur une pièce contenant un seul occupant, chose étrange il avait une chaine au pied.
- Demande lui toi même, c'est toi qui l'a capturé après tout... moi j retourne à mon poste fronçant les sourcils et attendant que mon accompagnateur ferme derrière moi, je jetai un regard sur l'homme me faisant face avec un faux semblant de fierté et repris ma tête de tous les jours dans un petit " pof ".
- Donc... qui êtes-vous ? Demandais-je nonchalamment à notre otage surpris.
- l'a...l'adjoint du responsable de recherches et armement de kiri Dit-il avec un air soulagé.
Visiblement ce dernier espérait que ma mission consistait à venir le récupérer des griffes de ses agresseurs, gardant tout simplement le silence sur mes véritables objectifs, je décidai de me renseigner vis à vis de sa situation actuelle. Après quelques minutes de chuchotement, je ne pus déduire qu'une chose, ces brigands savaient plus ou moins bien faire les choses. Les pièges au sein et à l'extérieur de leur repère étaient gérés par lui et lui seul, mais pourquoi confier leurs vies en un otage ? Rien de plus simple, il n'était pas seul, sa famille aussi était gardée vivante dans ce trou à rat, quelque par non loin des quartiers de leurs ravisseurs. Il avait autorisation de voir son fils et sa femme une fois par semaine pour s'assurer qu'ils sont encore en vie ; il devait donc juste s'assurer de la protection de leur repère le temps qu'ils déménagent dans une semaine... déménagent... quel beau mensonge que vois-ci ! ces derniers devaient tout simplement attendre la semaine prochaine qui était le jour de l'excursion de recherche pour gargonith, plusieurs ninjas seraient absent du village ; frapper alors que les défenses étaient au plus bas, tel était le véritable plan. Tenir le siège avec tout le village en otage était une véritable aubaine pour eux. Fronçant les sourcils, je croisai les bras, cherchant une solution rapide à cette situation. Avec la famille de cet homme là-dedans, faire sauter les points fragiles de la grotte pour que tout s'effondre venait d'être rayé de ma liste. Techniquement quelques sacrifices ne me dérangeaient point, mais pleinement gagner la confiance du village pour ensuite le modeler à ma manière devait passer par ce genre d'opérations inutilement risquées. Restant silencieux quelques instants, l'homme prit les devants et s'expliqua sur les différents protections et pièges installés dans l'ensemble du repère ; quelque mécanisme, des fuuin jutsu ça et là, deux trois illusion maintenue actives via leur essence contenue dans un sceau les alimentant en quasi-permanence, cette grotte était une véritable mine d'or au niveau de ses défenses et autres. Quelque peut retissant, l'homme finit par me donner un plan détaillé de l'infra structure et de ses pièges, du moins concernant ce qu'il avait vu à l'installation de ces derniers. L'étudier et l'enregistrer ne fut pas très long, mais cette rencontre avait été grandement enrichissante. Dans le but de donner du crédit à ma couverture, je cherchai à en apprendre plus sur le ravisseur du scientifique, ravisseur dont j'avais copié l'apparence. C'était un homme arrogant, sur de lui et sensiblement écœurant, cruel et diabolique faire souffrir autrui était pour lui un véritable plaisir... à quel point le sort allait-il se foutre de moi ? Me faire incarner une version masculine de moi même quelque années au par avant. La tête chargée des différentes informations qu'il me fallait, je quittais la pièce, lui assurant qu'il ne mourrait pas ici ; ainsi commençait ma contre-attaque...
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: Un ray de lumière dans les méandres des ténèbres [ Flash Back Mission de rang S ] Jeu 4 Juil - 18:49
Un chien au bout d'une laisse, plusieurs heures étaient passées alors que je déambulais dans les couloirs, m'assurant d'être seule avant de modifier les différents pièges de ces derniers. J'avais en chemin croisé plusieurs membres de ladite organisation, à première vue elle ne semblait être constituée que d'hommes, aucune marque particulière ni signe distinctifs n'avait été relevable jusqu'alors, qui plus ais cela semblait être un groupe constitué de plusieurs entités dispatchées, ou plus précisément venant de divers pays. Ayant eu l'occasion de discuter avec certains d'entre eux, de l'opération à venir, je trouvai dans leurs dires de la haine, mais aussi de l'animosité. Chez certains il s'agissait plus d'un simple test pour voir de quoi ils étaient capables. Cela devait être des mercenaires... ça ne me pris pas moins des trois quarts de la journée pour revoir la plus par des mécanismes du repaire. J'avais en partie réécrit les fuuins pour modifier leur condition d'activation, et modifié les différents mécanismes pour qu'il s'enclenche selon mon bon vouloir, grâce à des sceaux devant les libérer lorsque je leurs enverrais le signal. Le chien me montrait comment fallait-il passé pour éviter les pièges, et moi les modifiait pour qu'ils s'activent d'eux-mêmes sur ce chemin sensé être sure. Ma besogne terminée, après avoir ramené l'animal dans sa " cellule " je me dirigeai vers le réfectoire. Cette la zone la plus apte à recevoir au moins plus de la moitié du groupe, sinon la moitié de ce dernier en un coup. Si je voulais qu'un piège ait le maximum d'effet, c'était là-bas que je devais le déclencher. Arrivé sur les lieux je pu mieux contempler le secteur, c'était une grande pièce soutenue par plusieurs piliers plus ou moins épais, visiblement c'étaient qui supportaient la voute de la pièce, mais aussi, et certainement une bonne partie de l'infrastructure même de leur cache. C'était leur du soupé, le meilleur moment pour en apprendre plus sur eux et chercher la famille du scientifique. La vingtaine de ninjas était là, presque complète, un de ces derniers était venu quérir ma présence pour visiblement continuer une discussion que lui et l'homme que je remplaçais avaient commencée. Mer servent simplement de ce que j'avais appris sur lui, j'envoyai balader le petit brun et continuai mon investigation.
C'était animé, très animé, chacun mangeais, discutait, riait à gorge déployée... Les discussions étaient diverses, ça partait du jambon de ce soir, à leurs " jeux " avec leurs précédentes victimes présumées mortes. Jouant le jeu, je me restaurai enfin après 4 jours de jeûne depuis mon arrivée en ces lieux, manger salement, en restant répugnant à souhait comme 'exigeait le rôle que je jouais, tout en restant à l'affut des différents déplacements de mes cibles. Quelque temps plus tard, arriva ce que j'attendais, un homme se démarqua du groupe avec deux plateaux-repas à peine garni de la moitié de ce qu'il avait ingurgité. C'était un homme gras, boutonneux, suant et dégageant une forte odeur de transpiration. Le stéréotype même du glouton vicelard... Marquant un stop dans ma pause dîné, je quittai la table et le suivi, bien entendu il ne manqua pas de me remarquer.
- Qu... Qu'est ce que tu veux ...? Demanda t-il avec un air incertain, voir apeuré. Cleui que je remplaçais devait être une véritable ordure...
- Je ne te l'ai pas déjà dit ? Cette meuf m'appartient ! je suis le seul à faire mumuse avec, du coup je te suis pour que tu ne poses pas tes gros doigts là-dessus... Lançai-je avec dédain.
Et avec une certaine satisfaction, je constatai avoir vu juste. Un individu avec un ci mauvais caractère ne pouvait être qu'un être égoïste, inapte à partager le fruit de son labeur. De plus lorsque celui-ci était une femme... la description que m'avait faite le père de cette famille semblait être presque parfaite. Celui que j'accompagnai s'arrêta devant une porte, pris la clé de cette dernière à quelques mètres sur son côté accroché au mur et l'ouvrit. La pièce était sale, pire, crasseuse, ne serait ce que l'odeur était une véritable punition pour mes narines ; étaient-ils seulement autorisés à prendre un bain après tout ce qu'ils subissaient ? J'y découvris la famille en question, le fils semblait dormir profondément, il avait un teint cireux et semblait avoir perdu trop de poids en une assez courte période. La mère n'était pas mieux, si ce n'était elle la plus atteinte. De longs cheveux mauves, des mensurations pour le moins enviable, et un joli minois, le tout emballé dans ce qui semblait être les restes d'une robe, son corps découvert à plusieurs endroits présentait des ecchymoses diverses, aussi et surtout elle tremblait comme une feuille. Ses mauvais traitements semblaient l'avoir suffisamment traumatisé pour plusieurs années, à peine eu-je passé le pas de la porte que celle-ci me remarqua, reculant jusqu'au fond de la pièce ou elle s'y recroquevillait, posant sur moi un regard de chien battu. Dans le but de rendre mon rôle plus convaincant, j'eus un sourire mauvais et m'approchai à petits pas alors que mon accompagnateur posait les plateaux-repas sur la table.
- Bon j'y v...
- Reste, et ferme la porte... tu voulais t'amuser na ? Ça tombe bien pour aujourd'hui j'avais besoin d'un compagnon. Ne serait-ce que pour l'entendre hurler de toute son âme... Il ne semblait pas en croire ses oreilles.
Sans plus tarder, il ferma derrière nous et se rapprocha de la victime le souffle lourd, large sourire déchirant son immonde visage. De plus en plus dégoutée, la victime tachait encore de reculer, malgré le fait qu'elle était dos au mur, poussant des gémissements apeurés et secouant la tête, elle en avait la larme aux yeux... Fronçant les sourcils, je suivis silencieusement mon " invité " vers l'objet de ses convoitises jusqu'à ce qu'il y pose les mains. Le temps qu'il s'en rendre compte, un Kunai lui traversait la gorge. Ayant pris le soin de viser à l'endroit supposé d'une des jonctions de ses vertèbres, la lame lui avait traversé la gorge de part en part, rompant sa colonne vertébrale pour ressortir de sa pomme d'Adam. Encore dans le but de rassurer ceux dont j'étais venue sauver la vie, j'annulai le henge et lui présentai le bandeau de kiri que je gardais sur moi au sein de mon armure.
- J'avais besoin de vous comme appât pour qu'il baisse sa garde, merci de votre coopération... Dpassée, elle me fixa avec un air interdit avant de s'accrocher à moi et de fondre en larme.
Le sentiment de réconfort, l'espoir de sortir de l'enfer, percevoir enfin de la lumière après une traversée interminable dans les ténèbres. C'était ce qu'elle ressentait, il m'était facile de le deviner, ayant déjà été à sa place, c'était ce que j'espérais le plus au monde. Une main secourable pour me sortir de cet enfer... Quelqu'un se souciant suffisamment de moi pour venir me tirer de là. Me concernant, ça n'est jamais arrivé... Je suis restée prisonnière des ténèbres, jusqu'à ce que celles-ci m'engloutissent et me modifie à leur effigie. Habitante du monde de la nuit, je me suis transformée en la créature qui porte le nom de Saber Milena... Je croyais, non savais ! avoir perdu toute forme de sentiment chaleureux, mais quand bien même toute cette haine pourrait m'habiter, je ne pus m'empêcher de sourire en voyant quelqu'une à qui avait été réservé le même sort que le mien s'en sortir sans avoir perdu l'esprit, s'en s'être noyé dans sa douleur... Me ressaisissant, je restai avec elle pour la rassurer sur l'état de son mari, mais aussi pour lui expliquer comment elle et son fils allaient sortir d'ici. La première condition était remplie, le de celui dont j'allais lui donner l'apparence, mais il en restait encore un bon nombre. Dans un premier temps, nous cachâmes le corps sous le lit, où dormait son fils et je les quittai à la recherche de deux autres victimes. La question se posant maintenant était l'ordre dans lequel je devais faire ces victimes. Adossée à la porte de la cellule, je restai un moment silencieuse avant de prendre ma décision.
Un temps fou s'était écoulé alors que je discutais avec cette femme, plusieurs heures avaient passé pour ainsi dire, tout pour m'arranger en sommes, dans le sens ou le réfectoire était maintenant désertique. Quelques lumières étaient allumées çà et là pour agir telles des veilleuses. N'avaient-ils pas remarqué notre absence ? Ou l'avaient-ils justement fais et préférer nous laisser nous " amuser " en paix ? Suspicieuse je soulevai un sourcil, jusqu'à quel point ces gars se comprenaient ? Ou s'entendait l'un l'autre. Seraient-ils prêts à se sacrifier pour le bien d'un des leurs ... ? Non j'avais un peu de mal à croire à cette utopie; ce devait juste être une belle bande de vicieux s'attendant à ce que le personnage que je jouais remarque leur attention et leur laisse une part du gâteau... Profitant donc de cette opportunité, je me lançai dans l'opération ensevelissement du repère. Malaxant mon chakra pour qu'au sein de ma main naissent des sceaux explosifs, j'en posai deux par piliers soutenant la voute principale. Aussi bien sur ceux en bois, que ceux fais de rock. Fronçant les yeux après placement des charges, je me rappelai de l'ordre de mission disant qu'il était aussi des utilisateurs de doton ...tenter de sauver la voute avant que tout s'effondre leur serait possible, profitant donc de mon environnement, je plaçai d'autres charges sur le mur d'enceinte, plusieurs au même endroit pour maximiser le pouvoir destructeur de ces dernières et combiner à cela la fragilisation de la structure tout entière suite à la destruction des piliers. Si l'eau s'engouffrait à toute allure dans cette cavité, ils pouvaient oublier toute chance d'exécuter le moindre mudra, la pression les écraserait certainement contre les parois ou autres gravats. Camouflant ces derniers dans la pénombre et en les plaçant sur les endroits difficiles d'accès du secteur, j'hochai la tête assurée de la réussite de cette opération. Me fiant au plan que j'avais en tête, c'est vers le dortoir que ma route se poursuivit. Presque tout le monde était là. Presque ! le portier ne répondait pas à l'appel. Il devait avoir de quoi piquer un somme à son poste, ils dormaient tous, ou presque ; certain ouvrirent les yeux sur mon passage, d'autres se redressaient carrément kunai à la main avant de se rallonger en pensant le danger inexistant. De bons shinobis serte, ayant viré de bords, mais restant visiblement des combattants d'exception. Intérieurement j'étais contente de ne pas avoir essayée de placer les charges ici, j'aurais sans aucun doute été découverte et dans un endroit aussi exigu entouré de tout ce monde, même pur moi ce combat aurait put être le dernier, seulement il n'eut pas lieux. Choisissant alors le plus petit gars du groupe, gars qui visiblement était le maitre de la chienne que j'avais remplacée à mon arrivée dans cette caverne... je le réveillai d'un coup de pied puis m'approchai de lui :
- Au petit matin, viens me voir, ça devient un peu ennuyant de s'amuser seul avec la donzelle... devant son visage enchanté, tout mon for intérieur hurlait sa répugnance face à cet être tandis qu'extérieurement je lui tapotai l'épaule comme pour dire " c'est bien ".
L'on ne pouvait pas partir maintenant, ça éveillerait les soupçons, surtout que l'n des leurs n'était pas encore revenu, certain devaient-il avoir l'habitude de s'absenter, auquel cas cette disparition n'était point inquiétante, seulement dans ce cas, j'avais une chance inouïe... qui ne se répèterait probablement pas. Fixant le plafond, j'attendis en silence que s'égrènent les minutes, ne pouvant me résoudre à dormir sous le risque d'annuler le henge et griller ma couverture. Un réveille sonna le levé du jour, voir le soleil depuis les entrailles de cette caverne était impossible, c'était donc un système judicieux, mais ma cible ne semblait point s'être levée à temps. Bha là n'était pas le problème, la véritable question était :
* le jeu d'acteur de mes hôtes serait-il convaincant ? * celui que j'avais mandaté vint me voir juste après que la pièce se soit vidée et fondit en excuses, un air entre déception et colère sur le visage, je produisis un simple " tch..." avant de lui faire signe de me suivre. Ce devait être une jeune recrue, cela expliquait certainement le pourquoi il était ci prompt à montrer que l'on pouvait compter sur lui... je ne put rendre le temps de déjeuner comme le reste, ce moment de la journée était le meilleur pour le plan que j'avais mis en place. Il n'y avait pas de temps à perdre, l'amenant jusqu'à la cellule dont je conservais la clé, je l'ouvris et laisser entrai ce qui semblait être un loup dans la bergerie tant il était excité. À peine ouvris-je la porte que sursauta la jeune femme qui m'y attendait et son fils accrocher à elle comme une chauve sourie sur une branche d'arbre. Répétant la même opération que pour le précédent cadavre, je le laissai entrer et le somma de lui arracher les aillons qu'elle portait. S’exécutant presqu'aussi tôt, il lui bondit dessus, suscita un cri de la part de la jeune femme qui ,e sut que donner plus de courage à notre proie. C'est alors qu'il s'afférait à arracher les morceaux de lins dont elle était couverte, que je m'approchai lentement par derrière avant de l'immobiliser d'un grand coup de pied dans les roubignoles puis le saisis à la gorge, exerçant une pression conséquente sur ses cordes vocales, qu'elles ne soient point à même de vibrer pour effectuer le moindre son, lui tenant un bras dans une position telle qu'exercer des mudras serait impossible je le susurrai :
- si tu étais juste un peu plus proche de tes animaux, tu serais pas mort à l'heure qu'il ai... il sembla comprendre et voulut réagir, mais un son sinistre nous indiqua la rupture de ses vertèbres.
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: Un ray de lumière dans les méandres des ténèbres [ Flash Back Mission de rang S ] Jeu 4 Juil - 19:18
Les couchant sur le lit, j'utilisai une nouvelle fois le Henge, pour cette fis ci les transformer en la mère t le fils, allonger l'un à coté de l'autre semblant endormi. Plus tard, c'est vers mes spectateurs ébahi que j'utilisasse une énième fois la technique de transformation pour leur offrir l'apparence des deux malfrats assassinés. Le changement d'apparence était un succès, mais les expressions restaient plus ou moins passables. Nous restâmes quelque minute à perfectionner notre jeu dans la pièce plongée dans la pénombre avant de quitter les lieux lorsque je jugeai le résultat plus ou moins probant. Je me plantai avec eux au beau milieu du réfectoire alors que les autres se restauraient et annonçai :
- Bien, je vais chercher des filles moi, c'est un peu tôt sur le programme, mais l'autre commence à me dégouter et son môme qu'arrête pas de me geindre dans les oreilles... j'ai trop de mal à pas les butter... sur le coup quelque rumeurs de discutions s'élevèrent, certains se mirent à rire d'autre murmurait des trucs ressemblants à : " fidèle à lui même..." ou encore " un obsédé comme d'habitude ".
- j'accompagne saitama san, vais e profiter pour passer la commande de vivre chez mon fournisseur, si vous voulez des nouveautés c'est maintenant qu'il faut le dire les gars. Fit la jeune femme transformée en l'homme dont j'avais brisé la nuque. Elle jouait son rôle à la perfection un peu de fatigue dans la voix, mais n'eut été cela c'était presque parfait
- je vais porter les bagages aujourd'hui avec eux ... fit le fils déguisé en celui qui semblait être le moins malin de la clique.
- Waoooo futoyoshi va faire de l'exercice aujourd'hui ! c'est le monde à l'envers ! lança l'un des shinobis, provoquant des moqueries générales.
L'enfant entama un pas pour se cacher derrière sa mère, mais un simple coup d'oeil sévère suffit à le maintenir à sa place. Je continuai donc sur la plaisanterie qu'avait lancé l'autre abruti, enchérissant en disant que notre cher ami avait besoin de ses dégraisser un peu, chose qui eut pour effet de nourrir les rires et fous rires. Nous profitâmes de l'euphorie et du fait que les non-intéressés aient repris leur conversation pour quitter les lieux. Nous cheminâmes quelque temps dans les galeries, la tension était palpable dans le groupuscule, aucun des deux e voulais parler de peur que quelqu'un les surprenne, qui plus ai le jeune homme semblait faire d'énormes efforts pour ne pas sauter sur sa mère et certainement pleurer toutes les larmes de son corps, ou tout simplement pour quérir du réconfort. Rapidement, nous arrivâmes à la cellule de leur père que je libérai rapidement et transformai en l'un des gars encore en plein repas dans el réfectoire. Je ne pouvais laisser leurs retrouvailles perdurai, aussi nous quittâmes les lieux au plus vite. À coup de grandes enjambées, nous arrivâmes à la porte principale où nous trouvâmes l'homme chargé de la gestion des entrées et sortie du bâtiment. Il nous observa avec un air suspicieux jusqu'à ce qu'arrivai à distance raisonnable j'annulai nos quatre transformations, dégainai le katana que j'avais à la hanche et séparai sans sommations sa tête de son corps grâce à la célérité que me conférait l'Iaido.
Dès lors retenti alors une sirène assourdissante, fronçant le regard, j'en déduis rapidement que sa mort ou un quelconque arrêt d'une de ses fonctions vitales devait être le déclencheur de cette cet énième système de sécurité ; sans plus tarder, j'activai donc tous les pièges modifiés disséminés au sein du repère et commandai l'explosion des sceaux du réfectoire. J'ouvris la porte principale à la volée extirpant de leur prison ceux qui m'accompagnaient alors que retentissaient d'innombrables séries d'explosions. Des cris remontèrent jusqu'à nous tandis que je percevais encore la voix de certains survivants, voix qui dans un premier temps essayait de prendre conscience de la position d'autrui, puis qui s'estompait en des cris horrifiés, certainement interceptés par mes pièges ; ce devait être l'incompréhension la plus totale. Les mines de l'entrée étant désactivées, je chassai littéralement le scientifique et sa famille, ça aurait été stupide de mourir après s'être échappé d'une réminiscence des limbes. Sortant une paire de kunai réuni par un fil d'acier, je tandis un dernier piège aux survivants, plantant les kunai de part et d'autre de la porte à hauteur du cou en tendant au maximum le fil d'Ariane, je m'éloignai d'une quinzaine de pas pour voir quels seront les survivants de mon petit jeu. De là où j'étais présentement, en plus d'avoir une vue imprenable sur la porte, je pouvais aussi voir sur le lac de grosses bulles remonter signe que l'eau s'était comme prévu engouffrée dans le réfectoire. La première personne qui s'extirpas de cet enfer, ou plutôt le premier être vivant était un chien... ingénieux de leur part, les forbans avaient sans aucun doute les avoir utilisés pour déclencher les pièges à leur place. Toute foi cette nouvelle confiance aveugle créée par la survie de leur leurre allait directement les jeter dans le dernier piège improvisé ; effectivement, le premier ne pris point gare, sortant à toute vitesse, ne laissant pas le temps ases yeux de s'habituer à la lumière du soleil, il passât l'encadrement comme si de rien était, un air joyeux avant de quelque mètre plus loin ralentir et s'arrêter lentement. Cherchant probablement à comprendre, à quel moment la vie lui avait été arrachée. Puis, comme coupée nette, sa tête tombât et roula sur le sol, tandis que le reste de son corps se retrouvait à genoux avant de s'effondrer dans un bruit mât. Un autre fit la même erreur, seulement les kunais ayant étant lourdement sollicités pour leur première victime finir par perdre leur adhérence au mur et lâchèrent. Il n'empêchait que pour ce second pigeon avait lui aussi sensiblement tiré sur le câble, les kunais devaient certainement avoir lâché lorsque celui-ci s'en est pris à ses cervicales, toute la chaire, les nerfs et autres avaient été simplement sectionnés. Se rendant bien plus vite que son acolyte de la supercherie, ce dernier attrapa sa gorge d'où le sang coulait à flots, le regard perdu entre terreur et affolement. Cherchant la cause de son malheur, ses yeux finirent par se poser sur ma personne, debout un peu plus loin, ma faux courbée à la main, observant avec délice le fruit de mes efforts. Mon spectateur à l'article de la mort finit par s'effondrer, pâlissant à vue d'œil au fur et à mesure que son fluide vital s'échappait de son corps.
Les derniers survivants étaient finalement au nombre de sept shinobis et quatre chiens. Observant dépiter les cadavres de leurs amis sur le pas de ce qu'ils appelaient jadis " chez eux " les hommes me jetèrent un regard noir. Nul besoin de faire des présentations, ma simple présence était bien suffisante à expliquer tout ce qu'i venait de se passer, tant bien même ne savaient-ils pas comment leur antre s'était transformé en un mortel parcourt du combattant, une chose restait certaine. La seule inconnue les attendant à l'extérieur avec un air serein, armée du symbole de la mort ne pouvait qu'être en rapport avec leur malheur. L'un d'entre eux se décida à prendre les choses en main et donna les différentes directives vis-à-vis du combat à venir. Mes cibles étaient en plein mouvement lorsque l'ne d'entre elles prit la parole :
-... j'ai une question, pourquoi ne pas avoir mis d'explosifs à la sortie de la grotte ? Tu aurais pu nous ensevelir et sceller notre repère par la même occasion... alors pourquoi ?
Gardant mon visage de marbre je ne daignai point répondre, me contentant de me mettre en garde ; cette réponse serait surtout compromettante pour ma personne dans le sens où rien n'avait été fait au hasard. Leur laisser une voie de sortie alors instinctivement les conduire vers cette dernière, la voie de la facilité pour quitter au plus vite un enfer de flammes et de lames. S'il en avait été autrement, les chances qu'ils me glissent entre les doigts étaient trop élevées. Utiliser une technique de type doton pour se frayer un chemin à travers le mur les parois rocheuses aurait certainement été la première réaction des survivants s'ils s'étaient trouvés face un à une entrée obstruée ; dans ce cas-là, les chercher aurait été une peine gratuite, sans compter les fortes possibilités qu'ils s'éloignent trop pour que je puisse les retrouver. Créer un ray de lumière vers la liberté, une porte de secoure inopinée encore ouverte pour leur salut, rien que cette pensée les empêcherait de penser à un quelconque autre moyen de sortir de ces galeries piégées.
Encore plus irrité par le fait que je l'ai ignoré, l'homme en question prit place dans la formation qui avait été crée à mon encontre, eux sept formaient un demi-cercle en face de moi. Aux extrémités de ce croissant se trouvaient un ninja avec deux chiens les encadrant, de sorte à être sûr d'avoir un avantage sur les côtés, ou alors les envoyer faire un cercle complet pour me piéger ; seulement... Levant l'index et le majeur de ma main droite avec un sourire carnassier, d'un geste sec comme si je tranchais avec mes doigts vers le bas, j'utilisai leur propre arme contre eux, sans crier gare, les parchemins explosifs sur les chiens se déclenchèrent aussitôt transformant en cendres deux des survivants de mon petit jeu macabre. N'était-ce point logique à leurs yeux ? Que j'ai retourné à mon avantage leurs armes imparfaites ? Dans ce qu'il restait de grottes, survinrent de nouvelles détonations, attestant du fait que tous les sceaux explosifs ainsi modifiés s'étaient bels et bien déclenché à mon signal, envoyant enfin dans un monde plus paisible ces pauvres créatures.
Profitant de la confusion créée dans le groupe, je lâchai quelque bombes aveuglantes ( rappelez vous du combat de Shikamaru vs Tayuya des quatre du son )derrière moi et chargeai sans plus attendre ver le celui qui se trouvait en face moi, l'arme sur l'épaule, je bondis pour avoir plus de puissance à l'atterrissage et abattit la faux devant moi la tenant fermement, attendant qu'il réagisse pour laisser un peu plus glisser la faux de, mais mains de sorte à gagner en allonge. Je ratai de peu d'enfoncer mon arme dans sa clavicule, mais lui fis quand même une belle entaille tout le long du corps, de l'épaule droite à la cuisse de cette dernière. Profitant que la tête de mon arme est pointée vers le bas je m'en servis comme appui pour tenter de lui encastrer mon pied dans la figure, alors que je laissais courir tout le long de l'arme mon chakra pour activer le shinigami no tsume. La bottine de mon armure entra bien en contact avec quelque chose, seulement, c'était bien plus solide que devait l'être un corps humain normal. Oui je l'avais remarqué, cette série de signes qu'il avait entamé alors que je me rapprochais, de lui, ce devait certainement être une technique défensive de type doton. Me servant une dernière fois de l'appui gagné, je fis un tour rapide sur moi même en descendant, récupérant mon arme à deux mains pour cette fois-ci non pas trancher, mais cogner avec force sa tête avec le dos de la faux en profitant mon mouvement rotatif. Enchaînant avec un autre tour sur moi même, un semblant de choc sembla se faire sentir dans mon dos, il avait visiblement essayé de me frapper, pensant que cette armure de terre lui pourvoirait aussi la force nécessaire pour faire le plus de dégâts possible à une colonne vertébrale, c'était sans compter sur mes propres défenses, elles ne se faisaient pas voir, mais étaient bel et bien présentes, en outre mon Kekkai Tekkai avait amorti le choc sans problème, lorsque je finit mon mouvement me retrouvant de nouveau face à face avec mon adversaire, faux pointant vers le haut couverte de sceaux, une vive lumière blanche se déclara subitement derrière moi, les grenades aveuglantes s'étaient enfin déclenchées, par la même occasion, alors que surpris par le flash ils clignaient instinctivement des yeux, la lame de ma faux se recouvrait alors du chakra offensif de mon attaque, l'abattant de nouveau sur cet hurluberlu se croyant en sécurité avec son armure doton, c'est avec une grande satisfaction que je vis la lame uniquement soutenue par ma main gauche pénétrer la technique et son corps comme du beurre, pour finir par les diviser en une coupe oblique, la droite quant à elle donna un violent coup dans le haut du corps et se plongea dans les boyaux de ce dernier pour en ressortir les intestins.
Entre temps, ses amis n'étaient pas restés inactifs, mon butin en main je perçus des coins des yeux deux énormes boules de feu me foncer dessus, des goukakyu ou shin goukakyuuno jutsu... que m'importait, cela ne changeait rien au faite que ces techniques seraient aussi efficace envers ma personne que de l'air sur un mur de béton, lâchant ma faux l'espace passe d'un instant alors que s'approchait les flammes, je lançais un fumigène sur l'eau qui explosa instantanément, correspondantes au moment ou devaient me percuter les boules de feu qui ne firent qu'être ingérer par mon shinigami no chikara. Récupérant mon arme dans l'apanache de fumée, je pouvais presque ressentir l'attention dans leur comportement, jusqu'à ce que l'un d'entre eux prenne la parole, demandant bêtement si j'étais morte. Réagissant au quart de tour après avoirs entendus sa voix et localisé sa position, je lui balançai les tripes de son ami, plongea ma main dans l'eau pour la défaire de la viscosité de ces organes avant de reprendre mon arme à deux mains et charger hors de l'écran de fumigène. Dès lors apparut dans mon champ de vision celui que j'avais empêtré dans les tripes de son compagnon, horrifié par cette vision et l'autre trop dégouté pour s'en approcher. D'un mouvement sec je tentai de la couper en deux, tentative qui se solda par un échec, ils avaient quand même le levl de junin, ce n'était plus des enfants... les avoir avec ces petits tours n'étaient donc point une option ... une réflexion qui ne sut toute fois entravée ma lame, poursuivant ce début d'attaque avec un kata, je retournai ma lame pris un appui plus sur et me propulsai vers eux, prenant le plus d'allonge possible avec mon arme pour trancher à nouveau. La sensation de faible ralentissement que j'eut ne me fut pas étrangère, j'avais fait moche cette fois. Serte ils n'étaient maintenant pas en pièces détachées, mais au moins l'un d'entre eux était bien amoché, regardant d'où giclais le sang, je constatai avec amusement qu'il s'agissait de celui qui ne voulait point porter assistance à son ami dans les viscères. Au moins, l'un des deux était hors combat, quant à l'autre... faisant un tour rapide sur moi même alors qu'il essayait désespérément de se concentrer sur une série de mudras en ayant les doigts englués de fluide corporel en tout genre, je modifiai mon kata qui devait se terminer par une nouvelle tranche vers l'avant en un mouvement de jet. En effet, j'arrêtai brusquement mon mouvement en lui balançant ma faux à la tronche, dans sa situation, le mouvement fut sans appel, les quatre lames de l'outil de mort se plantèrent l'une dans son crâne l'autre dans le creux entre les jointures de ses clavicules, l'autre transperça son sternum et la dernière devait certainement avoir fait un trou dans son diaphragme.
Une intense lumière orangée me prévint de l'arrivée d'une seconde technique de type katon, me retournant pour la voir venir, je libérai sur le champ une des têtes de lion de mon armada pour dégager les quelques rochers balancés dans la foulée avec la boule de feu. Les plus petit étaient dévié, les plus gros réduis en poussière par les sceaux explosifs sur la tête de lion que j'activais quand la situation le réclamait, tandis que je laissais juste mon armure de fuuin gérer les flammes. J'avançais tandis que je savais mes adversaires en train de reculer pour essayer de m'acculer au possible, ayant bien vite marre de ce petit jeu, je fit apparaitre la seconde tête de Lion et recouvrit ces dernières du Shinigami no chikara enso, qu'elles profitent à leur tour de mon armure fuin, dès l'instant ou se déclara une nouvelle sphère de flammes, je balançai la tête de la main droite dans le centre de cette dernière pour atteindre directement l'auteur de celle-ci. Surchauffant immédiatement la tête de lion grâce aux techniques précédemment absorbées, un faible sourire naqui sur mon visage lorsque j'entendis une longue et stridente plainte, signifiant qu'il avait reçu mon présent ; encore reliée à moi par la chaine qui nous unissait, j'activai le second effet de ma masse d'acier en forme du roi de la jungle, le seau explosif gravé sur son museau ; provoquant irrémédiablement l'éparpillement aux milles et un coins secteur de notre cher ami. Le dernier, celui charger de lancer des techniques doton semblait avoir abandonner toute forme de lutte. Plus aucune roche quel qu'elles soient ne me parvenait. Sortant du nuage de poussière engendré par les rochers précédent, je m'approchai vers lui. C'était celui là même qui m'avait questionné quelque instant au paravent, lui semblait plus soucieux de son futur que... le reste de ses amis.
- je... je me rends, je ne pourrais pas gagner de toute façon... fit-il à genoux les bras levés vers le ciel... n'était-ce là point magnifique ? Que de voir un insecte prendre enfin conscience de sa position vis à vis de la faucheuse... ? Refréner mes pulsions fut un exercice considérable, dire non à cette chaleur s'emparant de mon corps fut des plus complexe, mais je m'y attelai et rangeai mes armes.
- Tu veux vivre ? demandai-je alors qu'il me répondait de la tête dans ce cas élimine ton ami agonisant là bas ... ce sera le prix de ta survie. fis-je avec un air mauvais.
Ravalant difficilement sa salive, il sortit un kunai et s'approcha du dernier survivant qui avait du mal à retenir ses boyaux tentant de se carapater. Celui-ci lui fit oui de la tête comme s'il préférait mourir d'une main connue plutôt que de celle qui avait les meurtres de ses amis sur la conscience... une réaction tellement pitoyable et dénuer de sens, la mort en elle-même n'avait point de visage ni de main, elle était simplement l'outil, la main ou l technique enlevant la vie... que se soit donc un ami, un frère ou une connaissance qui ôtait le souffle de vie, le résultat restait le même... c'était à la grande faucheuse qu'était fait ce sacrifice. En tout point de vue, j'étais la seule bénéficiaire du fauchage de cette âme en peine... sa besogne accomplie, je le fis signe de marcher devant moi, nous nous dirigions maintenant vers kiri où il allait subir un interrogatoire dans les règles. Cette mission n'avait pas été aussi amusante que je le désirais, mais je l'avais au moins menée à bout... jetant un kunai dans la gorge d'un cadavre de ces renégats flottant dans le lac, renégat ayant réussi à s'échapper, mais qui jouait le mort, ou l'était peut être vraiment ... c'es satisfait que je quittasse les lieux en compagnie de mon otage, enchaîner non pas part des liens matériels, mais par la peur d'une mort certaine en cas de faux pas.
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Un ray de lumière dans les méandres des ténèbres [ Flash Back Mission de rang S ]