Quand une ainée s'éveille ... [Training]

Who is the craziest of them ?

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Cela faisait combien de temps ? Elle l’ignore elle-même… Impossible de savoir depuis combien de temps elle n’avait pas pris la route du terrain d’entraînement. Il faut dire que son rang lui prend énormément de temps et elle n’était pas d’humeur à s’occuper des papiers du village qu’elle voit et lit tous les jours depuis des mois. La nuit était encore bien présente mais dans quelques heures, le jour allait abattre son voile sur les Montagnes Sacrées des Dieux comme beaucoup appelait la Montagne où est incrustée l’imposante tour depuis laquelle elle dirige le village. Assise à la lumière d’une bougie, elle se fait discrète et elle sait que son ombre est là, quelque part… Elle ne joue pas au chat et à la souris avec lui et elle n’a pas vraiment le temps. Entre son clan et le village, elle arrive moyennement à jongler sur les deux appuis. Mais elle n’ignore pas ses fonctions qu’elle a pris en charge dès que le Seigneur Féodal le lui a dit. Subtilement, il y a autre chose mais elle garde ça pour elle. Cette passation de pouvoir est une décision de l’ancien Raikage et le seigneur Féodal a préféré suivre ce choix… Elle relève la tête de ses papiers et elle pose le coude sur le bureau en bois tout en se mettant à bailler comme un putois. Bah quoi ? Elle a le droit d’être lasser d’autant de travail. S’étirant en s’éloignant de son bureau, elle laisse ses fesses sur son siège et elle étire tout : les bras, les jambes en ouvrant bien grand la bouche. Elle ne risque pas grand-chose vu qu’elle est seule avec son ombre dans ce bureau situé à plusieurs centaines de mètres au-dessus du reste du niveau du village. Autant dire qu’elle voit l’intégralité du village depuis son balcon. Justement, lorsqu’on parle de balcon… La petite Dame repose ses pieds au sol et elle tourne le siège vers la gauche pour se mettre enfin debout. Levant une main, elle attrape l’horrible chapeau jaune qu’elle pose sur l’ensemble de la pile qui se trouve là. Mais dans ce geste anodin, elle savait qu’elle avait attiré le regard de son ombre dont elle sentait le regard posé sur elle mais elle en était plus qu’habituée. D’un geste ample et simple, la kunoichi ouvre la grande porte qui lui permet d’aller se poser sur le balcon. Laissant la main contre celle-ci, elle lève les yeux vers le ciel dont le vent se fait relativement sentir depuis les hauteurs. En même temps, la tour du Raikage n’a pas été construite dans le Mont Rakurai par hasard. En effet, depuis toujours, il est raconté que les chefs du village le plus haut au monde serait sans cesse en train de provoquer les Dieux en prenant demeure dans un lieu interdit aux humains et qui s’avère être une demeure sacré des dieux. Seulement, personne n’en a encore véritablement subit les foudres et cela ne viendra peut-être pas en ce jour. Maya n’est pas ce genre de personne car elle sait parfaitement où est sa place contrairement à ce que pourrait penser certaines personnes. Elle n’est pas là pour défier les Dieux, elle est ici en tant que messagère mais aussi comme volonté propre et fière. Kumo est un village libre et indépendant et ce n’est pas elle qui va le dénaturer… Hors de question. Observant l’extérieur un instant, elle ressent tout le poids qu’elle porte sur les épaules en ce jour. Encore endormi, le village va s’éveiller petit à petit mais ce ne sera pas pour de suite. Après plusieurs minutes, elle se décide enfin à lever un pied pour aller enfin sur le balcon.

Détachant sa chevelure, elle laisse le vent lui rappeler qui commande les lieux et elle ferme les yeux pour le laisser caresser son visage mais aussi le détendre. Ses derniers temps, tout semblait s’être enchainés assez rapidement. Depuis son retour de la réunion, elle avait dû se résigner à nommer Jin comme déserteur tandis qu’elle avait eu la preuve de Suna qu’il s’était bien rendu là-bas. Mais soit… Mais elle ne compte pas lui faire de cadeaux. Il a déserté, il finira par payer sa dette par le retrait de son dernier souffle de vie. Il est temps qu’il assume les conséquences de ses actes. Cela fait trop longtemps qu’il nargue le village et elle-même au passage. Pourtant, on ne peut pas dire qu’elle n’a pas été à sa disposition. Il est venu lui demander une formation qu’il n’a jamais terminé tout ça parce que son égo a été frappé par les paroles de la petite Dame qui observait le village silencieuse. Le pauvre petit chien galeux… Il ignore encore tout de la véritable vie d’un shinobi et il se laisse emporter par son caractère. Et dire qu’il venait d’être nommé Juunnin… Cela n’est pas possible… Pour elle, elle ne comprend pas comment un mec aussi impulsif que lui a pu parvenir à devenir un élite de son village ? Mais qu’importe, aujourd’hui, il n’est plus rien que du purin de cheval qui travaille dans les champs qui forme l’une des richesses de ce pays et encore, elle estime être gentille en pensant ça de lui. La seule chose dont elle s’occupe venant de lui c’est l’envoi des unités spéciales et elle avait donné ses ordres : le tuer à vue… Le mal est déjà trop ancré en lui pour qu’il soit soignable. C’est la politique de la maison et elle ne compte pas le laisser en vie. Faut pas exagérer quand même, elle n’a pas envoyé tout le monde car elle estime qu’il n’en vaut pas la peine, mais quatre unités ont quittés le village il y a des semaines et semble le suivre à la trace. Si tout va bien, il n’est pas impossible qu’il meurt rapidement. Cela rappellera au monde que Kumo n’est pas un village faible et que son village sait s’y prendre avec ses déserteurs. Laissant ses pensées filer avec le vent, elle reste silencieuse et elle laisse sa tête lever vers le ciel pour écouter les voix divines transmises par le vent et le temps. Parfois, elle pourrait avoir l’impression d’entendre des voix. Pour beaucoup, ce ne serait pas improbable que ce soit les Dieux cherchant à communiquer. Mais qu’importe, Maya n’est pas une messagère des Dieux et elle ne représente même pas leur volonté.

Mais elle en avait plus qu’assez de ce qui se déroulait dans ce village alors qu’elle se bat pour ce qu’elle pense bon pour le village. Elle était quelqu’un d’honnête et de droit malgré le fait qu’elle soit la dirigeante d’un clan assassin mais c’est aussi une fierté que de le diriger. Malgré ses origines plus que douteuses, elle a su imposer ses talents et ses mérites à celui-ci alors que beaucoup d’entre eux espèrent encore qu’elle se fera assassiner. Cela ne manque pas et elle le sait très bien. Mais elle n’a jamais baissé la tête et encore moins les bras. Elle tire un fort caractère grâce à tout ça et sa mère lui a toujours appris l’humilité surtout dans sa position plus que délicate en ce jour. Sa mère est morte avant de la voir à la tête de tout un village dont les traditions sont ancrées depuis toujours et se transmettent de générations en générations. Aujourd’hui, elle est la gardienne de ses traditions et elle a l’obligation de le transmettre aux plus jeunes afin que jamais cela ne soit oublié. Pas d’archives ou très peu, pas de livres… Kumo n’a que pour seul rappel les histoires qui sont transmis de père en fils et de mère en fille. Déterminée comme jamais, elle aimerait voir son pays reprendre la voie guerrière qu’il avait déjà prise et qui lui allait si bien. Ses ambitions pour son le village se font de plus en plus présents tandis qu’elle rallie de plus en plus de clan de son côté. Elle ne leur demande de se soumettre à l’ensemble de ses ordres mais plutôt de répondre le jour où elle devra faire l’appel des armes, appel unique qui entraînerait le village et le pays dans une guerre dont la seule optique ne peut être que la victoire. Elle a pleinement conscience que beaucoup de membres n’approuvent pas sa venue au pouvoir mais qu’a-t-elle faite de mal ? Pour le moment, elle n’a pas fait le moindre écart mais le premier faux pas lui sera fatal… Restant dans ses pensées, elle ressent alors une main posée sur son épaule et elle montre un demi-sourire avant de baisser la tête pour observer son ombre du moment. Celui-ci est plus grand qu’elle et il est aussi un membre de son clan. Pour être honnête, il est le seul qui a prouver qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Les autres, cela reste de l’éphémère et elle le sait que trop bien malheureusement. L’avantage qu’elle a avec celui qui assure sa protection, c’est qu’elle n’a pas besoin de parler pour qu’il l’a comprenne. Une chose unique dans ce monde dévasté par la guerre. Et encore, Kumo s’en sort plutôt bien en raison de leur forte économie mais aussi de leur indépendance. Mais c’est encore à prouver au reste du monde apparemment. Mais qu’importe, elle n’a pas peur d’aller prouver que Kumo est le village par excellence. Mais tout prend du temps… Et autant dire qu’elle en a à foison. Mais attention, n’allez pas croire qu’elle ne s’occupe pas de son village car vous vous tromperiez de personne. Levant la main vers celle de son ombre, elle finit par tourner le visage vers celui-ci avant qu’elle hoche la tête.

« - Vous êtes préoccupez, n’est-ce pas ? »
« - Je ne peux décidément rien te cacher, Hisagi-kun hein ? »
« - Depuis toutes ses années, Maya, douteriez-vous de mes compétences ? »
« - Jamais, mon ami. Jamais. »
« - Faites tomber le masque et dites-moi tout… Peut-être que cela vous aidera à y voir plus clair. »
« - Tes conseils sont toujours très avisés, Hisagi. »
« - Ne recommencez pas avec vos excuses, je vous mets en garde de suite ! »
« - Comme si c’était mon genre… »
« - C’est le cas, Maya-dono… »

Autant dire qu’elle ne s’attendait pas à une telle réaction de sa propre ombre. Mais dans le fond, il est dans le vrai. Maya est peut-être un assassin mais elle a toujours ce masque invisible sur le visage qui la rend si imprévisible. Au moins, on sait qu’elle réfléchit avant de prendre des décisions mais surtout qu’elle ne montre absolument rien à ses ennemis. Ce ne serait pas une Murakami si elle n’avait pas reçu toute l’éducation propre à son clan. Héritière de la branche principale, peut-être allait devoir se décider un jour à rendre l’héritage plus important que ses rôles. Mais ce n’est pas à son ombre de lui dire ce qu’elle doit faire. Elle a déjà beaucoup de chose à penser dans l’état actuel des choses. Sa mère n’était plus là, elle devait y réfléchir par elle-même. Peut-être qu’un jour, elle finira par devenir mère à son tour et à enseigner les arts à ses enfants. C’est tout ce qui pourrait sauver la branche principale de son clan. Cependant, il ne faut pas aller trop vite car elle n’est pas morte et elle ne compte pas prendre sa retraite dans l’immédiat.

« - Tu ne cesseras de m’étonner… »
« - Yaré, yaré, je pensais que vous me connaissiez depuis le temps. »
« - Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non… »
« - Mais vous êtes… »

Des éclats de rire se font entendre tandis que la Raikage retire sa main de celle de son ombre. Pour le moment, tout allait très bien entre eux et un respect plus que mutuel s’était fabriqué entre eux. Ils sont unis par leur fonction et ils se faisaient confiance. C’était la chose la plus importante. Baissant les yeux, elle garde le sourire sur le visage et elle le regarde tout en gardant cet air amusé et présent. Mais l’ombre n’en avait pas encore véritablement terminé avec elle. Retirant sa main à son tour, il se mit à ses côtés pour l’observer avant de demander simplement. Voilà longtemps qu’il avait arrêté de se parler avec gène et hésitation.

« - Depuis combien de temps n’avez-vous pas mis les pieds sur un terrain d’entraînement ? »
« - Quoi ? Mais de quoi tu me parle ? »
« - Je vous parle d’un entraînement amical… Alors ? »
« - Je ne sais pas… des jours, des semaines ou des mois peut-être… Une idée ? »
« - Vous n’y avez plus remis les pieds depuis votre accession au poste de leader du village … »
« - Tu es sérieux, Hisagi-kun ? »
« - Pourquoi vous mentirais-je, Maya-sama ? »
« - Tu marques des points… Mais la partie n’est pas encore gagnée… »
« - Qui a dit que je jouais ? »

Et c'est un second rire qui traverse les deux êtres. En cette heure plus que matinale, Maya savait que personne ne serait là pour les écouter et puis, ils n’ont absolument rien révéler de secrets. Ils ne font que discuter purement et simplement sans prétention afin de se parler mais aussi d’occuper un peu le temps. De l’autre côté, Hisagi essaye de détendre sa protégée. Ceci est vraiment sur les nerfs avec tout ce qui se passe et comme il est le seul à la voir en permanence, il est le seul à s’en rendre compte. Et puis, elle ne tolère que lui à ses côtés. Maya garde son sourire et elle observe le village depuis les hauteurs du balcon de la tour où se trouve son bureau et c’est en balayant le village endormi qu’elle reprend la parole.

« - Non, mais sérieux, je ne me suis pas entraînée depuis que je suis Raikage. »
« - Puisque je vous le dis. Je vous signale quand même que je suis toujours derrière vous et que je veille en permanence sur vous. »
« - C’est vrai mais j’étais pourtant persuadée de m’être entraînée régulièrement… »
« - Et bien, c’est raté me semble-t-il… »
« - Qu’Izanami m’en pardonne dans ce cas ! »
« - Vous venez de jurer ! »
« - Hein ? »
« - Vous aviez promis de ne plus jurer les divinités… »
« - J’ai dit ça moi ? »
« - … … … … Je plaisantais, Maya-sama. Quoi qu’il en soit, accepteriez-vous de vous entraîner en ma compagnie ? »

Elle arque un sourcil avant de le regarde d’un air étrangement accusateur. Mais elle devait y réfléchir. Si ce qu’il venait de lui dire était vrai, cela voudrait dire qu’elle aurait rouillée… Oh non, cela n’est pas digne d’un Raikage… Cela fait vraiment tâche et elle ne devait pas oublier qu’elle était à la tête de la plus grande puissance Militaire de l’ensemble des nations de cette région du monde Shinobi. Comment prouver que son village est le meilleur si elle ne s’entraîne pas. Voilà qui est bien étrange. Regardant en biais son ombre, elle finit par sauter sur la rampe du balcon et elle laisse tomber le long tissu blanc sur le sol. Elle en avait marre de le porter, cela fait plus bonhomme de neige que dirigeant. Mais les traditions sont les traditions et elle se devait de les protéger et de les conserver pour le bien de tous et des futures générations. C’est ainsi que font les choses. Accroupie sur la rampe, elle murmure quelque chose à son ombre avant de se laisser volontairement tomber. Autant dire qu’elle n’a pas froid aux yeux et à cette hauteur, elle ne risque pas de se casser quelque chose. Le défi était lancé et elle avait un entraînement à faire avec celui qui l’accompagne jour et nuit jusqu’à ce que la mort les sépare. Heu… Non, non, et non, elle n’est pas mariée et cela n’est probablement pas prêt de changer. C’est dans l’obscurité de la nuit que le Raikage venait de disparaitre des hauteurs pour rejoindre au plus vite les terrains d’entraînements. C’est aussi dans la nuit noire qu’elle va s’entrainer en espérant ne pas réveiller le village qui dort paisiblement comme jamais.

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La nuit donnait encore de sa prestance et de sa lumière. Il faut dire qu’en journée, elle n’est que rarement tranquille alors il est vrai que la nuit est vraiment propice à un entraînement. Seulement, elle est censée se reposer quand ? Les vents montagnards lui frappèrent le visage mais elle n’en avait que faire. Le plus important était qu’elle contrôle sa chute dans l’air. Son armure de Raiton pouvait l’aider à ne pas se blesser mais pour quelqu’un comme elle, habituée à grimper partout, ce n’est pas un souci. C’est d’ailleurs le cadet de ses soucis. Son ombre lui avait lancé un défi et elle comptait bien le relever et haut la main. Ce serait tout de même indigne de son poste d’échouer alors qu’elle doit assurer la protection et la défense de ce village. C’est le sien depuis qu’elle a y a appris à se battre comme dans les vieilles traditions. D’ailleurs, une des conditions pour être membre de son clan c’est justement d’appartenir au village caché des Nuages et d’être au moins Chuunin. C’est ce qui lui est arrivé à l’époque de son pseudo pèlerinage. Et elle ne le regrette pas du tout. La preuve, aujourd’hui, sans l’accord de personne, elle est devenue la personne la plus importante pour ce village et en qui tout le monde confie sa propre vie. Du haut de ses trente-trois années, elle paraissant encore jeune mais elle était loin d’être une idiote de première catégorie. Loin de là… Elle ne serait pas à son poste sinon et elle aurait été destitué de son poste de Raikage depuis bien longtemps. Or, elle ne le permettra pas. Ce genre de poste c’est à vie qu’on l’a ou presque. Plus tard, rien ne l’oblige à le rester mais ce n’était pas encore à l’ordre du jour. Pour le moment, elle s’y sent bien malgré l’immense pression et elle se dit qu’elle ne semble pas si mal se démerder. On ne naît pas Raikage, on le devient par la force des choses et des évènements… En y repensant, c’est peut-être le parfait des hasards qui ont fait qu’elle se retrouve là mais peu importe, maintenant qu’elle se trouve là, elle n’en bougera pas peut-être pas de sitôt. Car contrairement aux autres villages, les ordres du chef sont absolus et personne ne peut la contredire. Pas de conseillers pour casser les pieds ou mettre des bâtons dans les roues de l’unique représentant de tout un village, toute une nation. Car en plus d’être le leader de ce village, elle est aussi la voix du Seigneur Féodal et elle sait toujours ce qui se passe lorsque les réunions politiques se font sentir. Elle déteste ça d’ailleurs. Demander à un politicar de gérer une guerre et vous verrez que ce n’est pas une bonne idée.

Retombant sur ses pieds, elle ne portait même pas sa cape et le froid se fait sentir. Cependant, elle n’accorde que peu d’importance à ce détail. Elle n’est pas du genre à trembler de froid. Mettant tout de même sa capuche sur la tête, elle laisse l’obscurité couvrir ses pas et ses déplacements comme à l’accoutumée. Cela faisait si longtemps. Ce plaisir de redécouvrir les ombres et leur attrait. Maya est avant tout un assassin et cela fait tellement qu’elle vit dans la lumière qu’elle en avait oublié l’odeur, le goût et l’enveloppe de sa plus fidèle alliée. Mais ce n’est qu’une erreur qu’elle ne fera plus du tout. Cela ne doit plus arriver et elle se dit qu’heureusement que son ombre est là pour lui rappeler qu’elle devait se tenir en forme. Si elle se sent en forme, il n’est pas improbable que cela prenne la journée mais qu’importe… De cette manière, les fiers habitants de Kumo comprendront qu’elle n’oublie pas d’évoluer et de grandir niveau puissance. Depuis qu’elle est Juunin, elle n’a plus vraiment besoin d’entraîneur mais l’apprentissage d’une technique prend toujours des années et des semaines pour en avoir le plein contrôle. Par ailleurs, elle avait déjà commencé à en développer une depuis quelques temps même si elle n’avait pas sincèrement eu le temps de s’y pencher sérieusement. Sa course continuant son petit bonhomme de chemin, elle sent toujours le vent qui vient la rappeler à l’ordre, lui souffler qu’elle est l’intrus dans cette montagne tandis qu’elle se dirige vers le camp d’entraînement. Stoppant sa course, elle reste au bord et elle observe ce qui se passe plus bas. Elle n’attendait qu’une seule personne et elle s’arrange pour être toujours la première. Sauf que cette fois-ci, elle est la dernière. Manifestant un sourire, elle avait laissé son chakra en mode repos car éveiller son chakra risquerait de réveiller beaucoup de monde et elle dispose d’une immense puissance. Etant maîtresse de l’élément Raiton, par défaut, elle est forcément beaucoup plus rapide que ses confrères des autres villages. Mais il ne faut pas croire que les spécialistes Raiton comme elle n’ont pas de points faibles car ce serait entièrement faux. Le souci des utilisateurs de cet élément c’est que l’usage de telles techniques demande une très grande ressource en chakra et cela ne se développe pas comme ça. Il faut des années et des années d’entraînement pour parvenir à ne pas s’épuiser rapidement ou de vider son chakra à savoir que le rechargement est long. Il est donc très important pour un utilisateur de cet élément de doser son utilisation afin de ne pas être surpris par un combat qui peut s’arrêter qu’à la mort de l’un des deux combattants. Ce serait tout de même dommage pour la chef qu’elle disparaisse subitement en entraînement.

Quittant son rebord, elle finit par sauter du haut de sa hauteur pour malaxer ensuite son chakra. C’est l’heure de l’entraînement et son ombre la connait mieux que qui conque que cela soit d’un point de vue technique ou stratégique. Il est donc celui qui a le plus de chance de la mettre à mal lors des entraînements. Cela ne lui fera pas de mal. Durant sa chute, elle compose quatre mudras d’une seule et unique main en raison de ses capacités de maître dans l’art du Raiton. Une fois qu’elle pose ses pieds sur le sol et que sa longue chevelure retombe sur ses épaules et son dos, elle murmure le nom de sa technique afin de déclencher l’entraînement. Ce n’était qu’un jeu et peut-être qu’elle essayera ce qu’elle avait déjà commencé bien avant de se lancer là-dedans avec son ombre. Sachant pertinemment où il se trouve, il possède le désavantage du repérage. Elle est tellement habituée à le sentir à ses côtés qu’elle sait au centimètre près où il se trouve même s’il joue avec l’obscurité. D’ailleurs, il sait aussi où elle se trouve aussi. C’est à double tranchant.

« - Raiton, Jisei Dama ! »

Elle ne s’attend pas à ce qu’il soit frappé par cette technique mais beaucoup semble oublier qu’elle est un stratège et qu’elle ne fait pas n’importe quoi non plus. Pour elle, c’est une technique ridicule qui consomme une sacrée dose comme la plupart des techniques de Raiton en prime. Face à son ombre, elle va devoir contrôler l’ensemble. Cela ne fait jamais de mal de faire comme si on allait mourir le jour-même. Après tout, elle n’est pas à l’abri d’une tentative d’assassinat même s’il est là. Ne dit-on pas que les meilleurs assassins agissent toujours dans les moments où leur cible est la plus vulnérable ? Elle est spécialisée dans l’assassinat donc elle en connait toutes les combines. Vraiment toutes les combines. Restant en alerte, elle se devait de rester prudente. Bon, sa vie n’en dépend pas mais elle devait faire tout comme. D’une main, elle tient son chakra en mode malaxage prête à en découdre. Fermant les yeux, elle cherchait son ombre qui devait être en perpétuel mouvement, ce qui devait expliquer pourquoi elle ne parvient pas à le détecter de manière fixe. Manifestant un demi-sourire, il avait compris comment la tromper dans sa situation et autant dire que peu ont ce petit mérite. Cependant, elle peut encore savoir quand il vient vers elle et quand il s’arrête.

En cours de rédaction

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