Ce jour-là, je n'avais pas la tête à me lever. La petite brise de lumière caressa mon visage. Avec cette lumière insupportable, je me mis en dessous de la couette. La fainéantise a pris le dessus sur moi. Je regardai, en ouvrant un peu la couverture, l'heure sur mon réveil. Six-heures pile... Je ne voulais pas me lever mais, j'étais tous de même obliger ! Je soupirais lentement.
« Encore une journée mouvementée qui commence » pensais-je
Je me redressai les yeux à moitié fermés l'air somnolent. Je m'étirais en poussant un lège gémissement. Je regardai autour de moi avec une tête fatiguée. Vivre seule à seize ans sans la moindre trace de vie... Quelle existence inutile. Je me levai puis avançais vers mon bureau. J'ouvris mes volets puis ma fenêtre. Les oiseaux chantaient en cœur, leurs chants résonnaient dans les ruelles endormies du village. Un vent frais entra en contact avec ma peau ce qui me fis frissonner. Je reculai, serrais mes bras autour de moi en claquant des dents. Ce n'était pas le moment de tomber malade hein. J'entrebâillai ma fenêtre avant de descendre.
Je me dirigeai vers le placard puis sortis mon ballet ainsi que d'autres objets pour nettoyer. Je commençais par ouvrir tous mes rideaux et les dépoussiérais pas la suite. Une fois finis de dépoussiérer ceux-ci ainsi qu'avoir laissée entrer la lumière dans ma maison, je nettoyais mes meubles un par un. Il fallait que ça brille comme si je venais de les acheter. Heureusement que j'avais déjà tous réparée peu de temps mon arrivée au village. Il ne manquait plus qu'à décorer parce que malgré tous, ma maison reste néanmoins simple. Et ma chambre... N'en parlons pas, ça n'avait pas du tous l'air d'une chambre de fille de seize ans, mais une chambre d'adulte.
Je continuais à dépoussiérer, lustrer tous mes meubles. Après cela, je me mis à nettoyer les vitres et miroirs. Je passais le chiffons d'un geste rude, je voulais que sa brille et franchement nettoyer les vitres c'est du sport ! Essayer de faire sortir les traces et de voir qu'à chaque geste cette trace reste... Vraiment dure. Le nettoyage de vitre, c'est à perdre votre sang-froid. Après ce calvaire, je vérifiai si je n'avais rien à jeter.
« à croire que non ...» pensais-je
Je pris mon ballet, puis le passais dans toute la pièce délicatement sans me presser. Après avoir fini de passer le ballet et d'avoir soigneusement jetée la poussière dans la poubelle, je m'attaquais à la cuisine. Je commençais par ouvrir les volets ainsi que la fenêtre puis, je me mis à frotter les meubles comme dans le salon.
« Je sens que mes ongles ne vont pas tarder à se casser...» Pensais-je
« Mais bon ils repousseront ! »Après avoir fini de bien lustrer mes meubles, je passais le ballet calmement. Je ballais doucement. Le cumule du travail me faisait effet. Mais bon, je devais me débrouiller toute seule, je n'avais pas le choix. Une fois finis avec la cuisine, je m'attaquais au reste de l'intérieur de la maison en terminant par ma chambre. Deux heures et demie se sont écoulés, j'avais passée un coup de serpillère dans toutes les pièces qui, celle-ci, brillaient et respiraient la fraîcheur. Une maison bien propre c'est parfait non ? J'étais assise, dehors sur les marches, regardant le ciel l'air de rien. Dehors, il faisait ni froid ni chaud comparé à il y à deux heures. J'avais les bras enroulés autour de moi. Il n'y avait pas un bruit sourd qui venait perturber le chant des oiseaux. Je me redressai doucement puis jetai un œil dans ma ruelle.
« Aucun chat dehors... Je me demande comment ils peuvent avoir un sommeil tranquille... Moi je n'arrive pas à dormir... J'aimerais être à leur place, dormir paisiblement, seulement pour une seule nuit... Au moins... Et ne plus avoir à supporter ce rêve étrange. » pensais-je
Je soupirais lentement puis, je vérifiais si le sol était encore mouillé ou non. Et bien non ! C'était sûr qu'avec ce vent frais le sol allait sécher vite, très vite.
J'allais prendre mes outils puis ressortis de la maison. Je coupais les mauvaises herbes de mon jardin puis taillais ma hue. J'arrosais mes fleures avec douceur. Je prenais soit de mon jardin et oui l'extérieur d'une maison compte aussi. Une fois finis, j'admirais mon jardin vêtu de ses magnifiques couleurs. J'entrai à l'intérieur de ma maison puis arrangeais deux, trois bricoles.
Je montais les escaliers puis me dirigeai vers ma chambre. J'enlevai mon haut puis mon bas et les balancèrent sur mon lit avant d'entré dans ma salle de bain. Je pris une bonne douche rafraichissante. J'étais assise dans ma douche en serrant mes jambes la tête sur mes genoux.
« Mon passé... Si seulement je pouvais m'en rappeler, d'un petit détail s'il le faut... L'eau est froide... Tant pis cela me rafraîchira les idées.» pensais-je
Je me relevai puis passai délicatement mes mains dans mes cheveux en savourant cette tendresse. Quelques minutes plus tard, je sortis de ma salle de bain munis d'une serviette. Je me dirigeai vers mon armoire puis l'ouvrir. J'adoptai pour une tenu simple c'est-à-dire : Robe. Tiens, j'en avais jamais mis...
Une fois habillée, je m'admirais devant le miroir avec un lège sourire. Me voir habiller en 'vrai' fille était tous nouveau. Je tournais sur moi-même puis mis un chapeau par la suite. Je m'arrêtais puis m'admirais de nouveau. (voir photo tous en haut)
«Bon... Quoi déjà midi ?! Que le temps passe vite ! »Je descendis puis pris un sac au hasard et y ajouta quelques accessoires : Kunai, Shuriken (ça peut être utile !) porte monnaie, lime a ongle (se casser un ongle fait très mal). J'étais prête, une promenade ne me fera pas de mal. Je sortis de ma maison en prenant le temps de bien fermer celle-ci à clef.
J'arrangeai une dernière fois mes longs cheveux noire ébène puis me mis à marcher. Comme par magie, les rues, du village, étaient bondés. Le marché était ouvert et les habitants village faisait leurs achats annuels. Tous ce bon monde respirant la joie de vivre m'entourais de tous côté. Pas un seul endroit était vide, les rues étaient bien remplies ce jour-là.
Cela me rendais nostalgique de voir tous ses sourires sur les lèvres des habitants. Même un peu trop, cependant... Mon passé, dois-je vraiment l'oublie ? Bien sûr, à trop penser au passé nous fait perdre la tête, mais, souvent, ce qui casse tous est de ne pas savoir le sien. Sens celui-ci nous avons l'impression de ne pas vivre réellement d'être seulement un objet. Mais au lieu de se morfondre il suffit de profiter de chaque moment et de vivre tel que l'on souhaite certes on cherchera à découvrir où effacer notre passé, mais le présent, le futur sont juste devant nous et le passé est derrière le plus important est de vivre et d'en profiter tant que nos cœurs bat encore en nous tous.
Je continuais ma route en rêvassant. Bon, après tout je ne pouvais m’empêcher de penser et je n’avais pas d’occupations permettant de me changer les idées. J'étais alors dans mes souvenirs passés, tout défila dans mon esprit... Je fis sourire de coin, mon apparition au village, mes premières missions et ma première rencontre avec Assia-sama et surtout mon activité en tant que ninja.
Ah, j'avais, tous de même, passer de beaux moment... Temps de technique apprise et de cours d'apprentissages. L'examen Genin, un très bon souvenir un sens fautes exquis si je peux me permettre ha ha, suivi de mes missions que je trouvais très ennuyante...mais bon c'était ainsi et pas autrement. Me voilà déjà âgée de seize ans la vieillesse commençait déjà...
Tous en saluant chaleureusement les habitants du village, je repensais à mes souvenirs et aventure depuis que j'étais à Kiri... A commencer par… Mon arrivée au village ha ha celui là je ne l'oublierais jamais ! Ensuite, mon examen de Genin ! Ma première mission et les autres et enfin, ma rencontre avec Assia-sama.
Déjà commençons pas mon arrivé à Kiri.
Je me souvins que ce jour-là, il faisait sombre et j'étais là. Mon regard était neutre et je marchais en boitant dans la forêt tout droit vers Kiri. J'avais beaucoup de marque de lutte (et oui je chassais pour me rassasier quoi de plus normal ?). A cette époque, j'étais l'esclave enfin la marionnette d'Orochimaru, a force de trop me souiller les mains avec le sang de ses innocents, je m'étais échappée et bien décidé à ne plus revenir. Cette pitoyable existence à ses côtés, restera en moi à tous jamais. De plus, ne connaissant pas mon passé, ce n'était pas gagné. Il s'était mis à pleuvoir... signe que j'étais proche du village et c'était le cas. J'étais arrivé à atteindre ma destination. Je me promenais, avec difficulté, dans les ruelles de Kiri jusqu'à ce je me retrouve devant l'académie. A force de regarder l'académie, une idée m'était venue en tête " Pourquoi ne pas s'y inscrire comme tous les enfants le font ? Et puis... Cela me permettra d'y apprendre plus..." Je levai la tête et laissai coulez les larmes de la pluie sur mon visage en fermant les yeux. Je repris route puis, je m'étais arrêtée devant une maison qui était devenue la mienne à partir de ce jour. Il y avait un tel bazars, des vitres cassées, des photos par terre...
Enfin... Deux semaines plus tard, j'avais appris à contrôler ses crises (envie meurtrière) bah oui je devais me faire discrète, mais maintenant je me contrôle super bien hé hé. J'avais finalement trouvée un mini travaille dans un restaurant où je gagnais suffisamment pour "rétablir" la maison, mais maintenant fini les minis restaurant. Je travaillais dans le plus grand le plus majestueux restaurant de tout le village ! Hum hum reprenons... Cependant, la vu des gens me donnaient des nausées, mais je devais m'y faire. J'avais aussi commencée à acheter des fournitures pour l'académie.
Plus tard, lorsque j'avais finis les travaux, je m'étais enfin inscrite à l'académie. Le jour de mon arrivée, l'accueille c'était bien passé, mais pour pas que les élèves se pose d'étrange questions, je mettais des lunettes de soleil pour cacher la couleur de mes yeux.
Mais bon maintenant je n'en avais plus besoin, je fessais pleins de farce rigolote, mais en restant toujours sérieuse pour les cours... Quoique... Bref ! Les élève me trouvèrent marante et cela ne me fessait rien. Au contraire valait mieux qu'il me trouve marante que 'bizarre' ce qui est toujours le cas ! Bon sang concentre-toi Ayuka !. J'avais pris place au fond de la classe, à la vue de toutes ces personnes, mon coeur battait de plus en plus vite. Heureusement que je contrôlais la situation. L'ambiance ne manquais pas, mais je ne parlais pas à par lorsque le Sensei posait des questions. Même lors des pauses je restais dans mon coin. Les élèves ne disaient rien, mais il venait me parler de temps à autre. Bien sûr, c'était rare que je leurs répondaient. Bah ouais quoi je détestais papoter avec des mioches...
Pas mal pour un souvenir ! Je m'en rappelais des détails comme si je le vivais maintenant. Les rues étaient incroyablement bondés, je me redis dans le parc juste à côté et m'assis sur un banc.