Sujet: L'Ombre d'Or Reprend les Rennes Mer 3 Avr - 0:16
Un Nouveau Départ
Le démembrer ? L'écarteler ? L'éviscérer ? L'émasculer ? Tant de possibilités s'offraient à moi, mais laquelle appliquer ? Telle était la question... Pour qui était donc ce traitement de faveur ? La réponse ne pouvait être plus simple simple, Gargonith Manjom, le ver qui il y avait quelque mois de cela se prenait encore pour mon supérieur, pourquoi donc le suivais-je ? Sans véritables raisons à dire vrai, cette position au sein de kiri était à mon avantage, je ne voyais donc que des bénéfices dans ce pacte provisoire, hormis le fait qu'il soit supposé être celui qui donne les ordres... Bha il pouvait faire ce qu'il voulait j'en avais cure, exécuter les désirs d'un simple mortel n'était plus pour moi que simple routine; je pouvais aussi bien les réaliser que décliner leurs supplications... Serte s'était beaucoup demander, mais si seulement il avait continué sur cette voie ... Non, un tel souhait après considération de son passé était une véritable utopie. Premièrement, il trahissait Kumo, en second lieux Kiri, puis Akatsuki et maintenant il était de nouveau porté disparu pour le village de la brume ?
- Qu'est cet animal ? Un oiseau migrateur ...? Après tant de désertions et de tentatives de fuite, venant de sa part j'étais préparée à tout ou presque.
Debout sur le toit du palais du Mizukage, palais que j'avais finis par faire mien quant à l'absence prolongée de notre pseudo kage, j'attendais aujourd'hui encore sans trop d'espoir l'énorme volatile qu'il chevaucherait pour ses différentes escapades. Encore dans ma nuisette nacrée et un tantinet transparente, je scrutais l'horizon qui s'éclaircissait enfin ; chassant peut à peut les ténèbres dans lesquelles baignaient mon peuple pour dans un premier temps donner aux cieux la couleur de mes yeux, le transformant en une mer de sang suspendue dans les airs. Que pouvait représenter cette couleur rouge rubis au levé du soleil ? Était-ce un message des astres qui tentaient de nous prévenir qu'en ce jour nouveau le sang ferait toujours notre partage ? Tentaient-ils de faire retomber sur nous le poids de nos péchés en nous rappelant à quel point nous, ninjas avions été cruels en vers nos semblables en les assassinant, les torturant, les violant ? Ma perception de ce message était à bien des égards différente de la plus part de celles que j'eu entendue jusqu'alors, qu'importe comment je tournais et retournait ce phénomène naturel, il m'apparaissait toujours de la même manière, tel un message s'adressant à moi, une ovation à ma personne qui a tant nourri cette terre de sang, cette atmosphère d'hurlements et ce monde de ténèbres.
Cruelle, sans merci et sans pitié, une divinité doit se montrer aussi tranchante que le fil d'un rasoir lorsqu'il s'agit d'appliquer sa divine sentence. Nombre de personnes ont cédé leur vie à ma sœur en ployant sous mes coups. Je n'en ai nulle honte, tout au contraire, chacune de ces victimes, chacun de ces holocaustes représente les marches de l'escalier que j'ai bâtis pour ma gloire, bâtis pour m'élever au rang de déesse. Tous ces corps furent mon marche pied jusqu'à cette béatitude dans laquelle je baigne présentement. La sensation de toute puissance, cette sensation d'adulation d'autrui en vers soit, cette terreur que l'on peut lire sur le visage défait de ceux qui osent défier un être divin... cette vie n'a pas de prix... Décroisant les bras, je passai les mains dans mes cheveux tandis que se levait le vent, amenant ceux-ci à l'accompagner dans sa course sans but ni fin. Je les laissai danser au vent permettant à mère Nature de contempler leur soyeux naturel alors que tintaient à mes tympans mes boucles d'oreille dorées.
- Bien... j'ai bien assez attendu comme ça ... Je le proclame dès aujourd'hui en cet instant même qu'en tant que bras droit du précédent Mizukage, actuellement porté disparut, je reprends les rênes du village en attendant qu'un nouveau Mizukage soit désigné par le conseil et le village. prononçai-je à haute et intelligible voix.
- Ha !!! Mizukage sama Fit alors à l'unissions des voix masculines.
Apparurent au tour de moi les différents chefs des branches de l'Anbu, légèrement incliné vers l'avant pour me présenter leurs hommages respect et fidélité ; si j'ose appeler cela de la sorte. Ceci dit leur chef n'était point présent, Hijikata Toshizo. Un Homme respectable, bien que je ne le connaisse pas plus que ça, se tenir en notre divine présence et nous parler sans trop de formalités est un honneur qui lui est accordé. Retournant dans le bureau impeccablement rangé par mes soins, je toise la petite pile de documents gardée de côté en termes d'affaires non réglées du village. Presqu'un mois, telle avait été la ligne temporelle durant laquelle je travaillai d'arrache-pied pour ne pas laisser l'économie du village s'écrouler, ayant été chef de l'Akatsuki, Kage Musha puis bras droit, ce genre d'affectations ne m'étaient point étrangères. Seulement, je ne pouvais laisser Milena prendre des décisions seule face à de tels documents, dans le cas contraire Kiri n'aurait point été le village de la brume sanglante, mais le village de la mort errante... Il n'y aurait certainement plus âme qui vive. Ou alors j'exagère un peu, rare sont les choses que nous protégeons, étant une part d'elle je pouvais le dire, la destruction est son art, la suppression sa raison d'être, procurer la douleur son hobby et faucher des âmes son devoir, mais elle n'en reste pas moins apte à s'attacher à des choses. Son cœur meurtri a encore un soupçon de compassion en vers ce qu'elle veut bien y laisser entrer ; tenir ce village n'est en rien chose aisée, mais ceci est encore plus dur pour nous qui avons perdu mère suite au " traitement de faveur " qui lui avait été infligé, ceci dit, c'était cette ignominie qui nous avait donné la vie ; apprendre cette horreur fut le premier pas vers notre naissance Lily et moi. Bien que nous vouons une haine profonde en vers les shinobis qui nous ont suicidé mère, bien que nous ne soyons plus ci loin de la puissance nécessaire pour raser ce village, nous restions des kirijin.
Fronçant les sourcils en descendant deux étages plus bas pour rejoindre ma suite, suite que j'allais bientôt déménager à l'étage supérieur, les locaux du kage. Me défaisant de mes vêtements, je me glissai dans la baignoire plaquée or où m'attendait un bain aux huiles parfumées que j'avais fait couler avant de me percher sur le toit de la bâtisse. L'eau enfermée dans un sceau ne s'était pas refroidie, me permettant de pleinement profiter de ce moment de détente. J'y restai une bonne quarantaine de minutes, les yeux fermés à me décider sur l'ordre des priorités de nos différentes affaires restées en suspend ; je ne pouvais me hasarder à toucher à ces dossiers en tant que bras droit, seul Gargoonith pouvait trancher. Ceci dit la donne venait de changer, certaines de ces affaires étaient importantes, d'autre plus intrigantes, mais le cas de Kumo restait pour le moment le plus urgent. Ouvrant lentement mes yeux écarlates, mon regard se perdit dans les nuages peints sur le plafond. Ayant lu la copie réservée aux archives de la dernière lettre qu'avait envoyé Gargonith, je ne pouvais déduire qu'une chose. Les relations entre nos villages étaient actuellement aussi tendues qu'une corde raide cependant, vu l'emplacement respectif de nos deux nations, Kumo représentait une force stratégique non négligeable dans une attaque-surprise contre l'un des trois autres villages les prendre en tenaille devenait une stratégie facilement envisageable... en terme commercial étant sur une montagne il devrait certainement y avoir des mines de fer exploitables, de quoi faire du matériel et autre surtout que nous formions des kenjutsuka, nous aurions besoin de ces ressources pour nous garantir un réapprovisionnement continu au niveau des matières premières pour notre armement ; d'autant que nos deux nations utilisent l'art de l'épée, une alliance pour un éventuel partage de connaissance ne serait qu'un plus... fronçant les sourcils, je quittai l'eau avant qu'elle ne devienne dangereuse pour ma peau, me rendis en tenue d'Eve dans mon living room où je rédigeai ce document :
Cher Raikage
Ce message porte bien le sceau de Kiri et je rédige ces quelques mots en tant que nouveau Kage du village de la brume. En effet suite à une situation encore inconnu Gargonith Manjome précédent Mizukage est porté disparu ; de ce fait, moi Saber Arthuria son bras droit le remplace en cette tache. De ce que je sais, nos villages respectifs sont dans une situation pour le moins tendue. A ce sens, ce courrier est à titre informatif. Ma personne ainsi qu'une petite escorte de deux personnes composée du chef de mes junins et mon disciple, nous rendront au village de kumo gakure no sato pour entretenir avec vous ; une réunion durant laquelle nous déciderons de la nature des relations entre nos différentes nations.
Cordialement
Saber Milena Lily Arthuria
Je me vêtis d'une robe noire pour mieux mettre en valeur mes cheveux couleur solaire et mes yeux n'ayant rien à enviée à la couleur d'un couché de soleil. Puis me rendit dans mon bureau où je fis convoquer Hijikata qui après moi était la personnalité la plus importante de ce village, parler de cette situation avec lui et finir par prendre une décision fonction de notre discussion à ce sujet ; à la suite du ninja qui parti à la recherche de mon conseillé, j'envoyai un second ninja aller quérir mon Ibu... mon disciple. Il devait lui aussi faire partie de ma garde rapprochée, c'était plus une question de préférence qu'autre chose. Assise dans mon fauteuil, je relus rapidement ma lettre puis la posai sur la table avant de lire les dossiers des autres sujets sensibles ; le document que je tenais traitait justement d'une drôle de situation à kumo.
Dernière édition par Saber Milena le Lun 13 Mai - 15:47, édité 1 fois
Hijikata Toshizo Hachidaime Mizukage
Messages : 459 Date d'inscription : 24/01/2013 Age : 36
Une semaine , une semaine que la douceur de mon foyer me fait défaut, j'en deviendrais presque nostalgique avec le temps ? Cette perspective me laisse souriant, assis sur un lit de fortune sous une tente au confort plus que spartiate. A quoi s'attendre de mieux étant en campagne pour réprimer une révolte de bandits ? Rien j'imagine, enfin comme toujours je laissais la cigarette réconforter mon manque familiale, observant de mon regard violacé le campement part la porte en toile je ne pouvais que constater que les récentes intempéries avaient transformés le terrain en bourbier infernal . Je pouvais voir rien qu'avec cela que le moral des troupes n'était pas au beau fixe, chose compréhensible après tout. Éloigné de leurs familles, dans un environnement hostile, un confort sommaire, risquer leurs vies chaque jours.
Tout cela ramène vite à une réalité d'un métier de toute une vie, l'entraînement ne fait pas tout dans l'existence parfois courte d'un Shinobi, l'aptitude mental, la détermination et la conviction sont des traits à ne pas négliger sous peine d'écourter futilement son espérance vitale. Enfin, je vois que la jeune génération avance, progresse péniblement certes mais elle trace son sillon vers l'avenir. Finalement je décidais de me lever, repoussant d'un léger coup d'avant bras la toile qui faisait office de porte, je m'embourbais à mon tour jusqu'au cheville laissant un soupire se dégagé de cette situation. Marchant comme je le pouvais vers une zone plus propice à une randonné pédestre fiable, l'un de mes subordonnés accompagné par deux autres shinobis s'approchèrent avec en leurs compagnie deux prisonniers.
Laissant la paume de ma main droite effleurer le pommeau de mon katana, certainement par habitude à force, je me rapprochais, laissant une bise légère retirer les quelques mèches de ma chevelure ébènes, je n'éprouvais pas la moindre pitié ou même compassion pour les gredins, coup-jarrets et autres bandits de faible constitution intellectuel quelle que ce soit. Ces renégats sont une plais béante et purulente que nous devons cautériser, traumatisant par leurs lâcheté sans égale des honnêtes travailleurs ou citoyen de notre pays. Soupirant par la suite je repris rapidement mon calme, et pris attention des informations portées à ma connaissance concernant ces deux individus peu recommandable.
-Hijikata-sama, voici les deux chefs rebelles qui ont fomentés cette incursion, ils ce sont rendus en échange d'une peine réduite et d'une éventuelle grâce. Prononçait mon aide de camp.
Sur le moment j'avoue que j'ai cru rêver, cette situation était tellement risible, je devais presque me contenir d'éclater dans un fou rire euphorique, mais je me repris rapidement ne laissant pour marque de cet instant comique qu'un sourire en coin peu rassurant. J'ignorais pendant un instant les dires de mon camarade pour saisir dans ma sacoche un parchemin que je déroulais sans tarder, ce document contenait les noms de la plus pars des criminels recensés dans le pays de l'eau. Après un bref et rapide coup d’œil je fixais froidement le regard des deux hommes qui semblaient confiant dans la légitimité de leurs redditions.
-Takeo Kaba ?, Gïnjo Serizawa ? .
Mon regard alternait entre phase d'analyse de leurs réactions et observation du document, pour moi leurs sorts était déjà scellé depuis un moment, et j'allais appliquer les préceptes de mon clan à la lettre. Chuugi.... Eiyo..... Kousei ...... ces termes résonnent en moi comme une vibration, un chemin balisé depuis mon plus jeune âge d'héritier d'un clan noble. Certaines choses néanmoins ne peuvent être tolérées ni même pardonnées,c'est pourquoi dans des situations particulières, ces préceptes peuvent et doivent être adaptés.
Un des bougres ne c'est pas retenue pour lancer un - Qu'est-ce cela peut te faire ? avant qu'un violent coup dans le dos viens le ramener à la réalité dans la quelle il se trouvait. Les deux individus bouillonnaient intérieurement, il ne fallait pas être devin pour le ressentir, mais je réitérais ma question sur un ton toujours aussi dénué d'un quelconque ressentiment.
-Oui.... c'est bien nous alors tu vas accéder à notre requête ou rester planté là avec ton aire supérieur à nous toiser de la sorte ?
Sourire en coin, comme à mon habitude, je referme mon parchemin avant de le ranger à son emplacement initial, puis, ferment lentement les yeux, de mes mains gantées de mitaines noires je viens relever soigneusement les amples manches du Haori que je portait.
-Takeo Kaba, Gïnjo Serizawa, vos chefs d' accusations sont, «Vol, trouble à l'ordre publique, brigandages, agressions, rapts,suspicions de violes en réunion, meurtre, création d'un mouvement de rébellion au sein du pays de l'eau, et haute trahison. Avez-vous quelque chose à dire pour plaider votre cause ?
Au fond ils pouvaient bien me citer n'importe quelle plaidoirie que cela ne changerait rien à leurs sorts, feindre un sentiment possible de clémence n'était point dans mes habitudes.
-Tsssss non coupables bien évidement.
Observant mon regard, mes hommes ont compris bien vite qu'un pas en arrière était la meilleure chose qui leurs restaient à faire et tout ça dans un silence morbide ou le sifflement du vent ricochant entre les différents arbres et feuillages venait troubler cet instant. La pression sur le pommeau de mon katana ce faisait plus forte de minutes en minutes, la tentions qui régnait en cet instant était si palpable quelle serait coupable au couteau. Le pied sur le quel je prenais appuie s'enfonçait un peu plus dans cette fange, alors que mon autre jambe s'arquait. La main sur la poignée de mon sabre je m'élance telle la brise fulgurante venant se fracasser contre les rocher d'une île perdue au milieu de l'océan. L'espace d'un instant, les gerbes de sang s’entremêlèrent dans une valse écarlate, l'éclair argenté zébrant l'air de son tranchant.
Les corps profondément entaillés par deux mouvements distinct mais si rapide que l'impression que rien ne c'est produit est fortement encré dans la mémoire des spectateurs. Les sillons tracés à même la chair, au travers des fripes, laissant s'écouler l'hémoglobine abondement du torse des deux hommes qui mirent quelques secondes avant de s'écrouler. Le sabre levé, marqué par le fluide rougeâtre encore frais, gardant les yeux fermés, d'un geste ample en fendant l'air, je retirais ces résidus de ma lame avant de rengainer mon sabre.
Observant par dessus mon épaule, les cadavres de ses hommes qui avaient expiés leurs fautes en donnant leurs vies comme preuve de leurs rédemptions. Depuis un moment déjà, la politique du village concernant les crimes avait radicalement changé, Le Mizukage avait certainement de bonnes raisons et honnêtement je n'ai pas à remettre ce genre de décisions en cause. Par la suite, une main rassurante sur l'épaule de mon jeune aide de campant qui semblait troublé par la scène qui venait accompagné une dernière recommandation.
-Offre leurs une sépulture décente, cela à beau avoir été des criminels ils restent humains.
Assez pour une journée, je m'en retournais en direction de ma tente alors qu'une nouvelle précipitation venait semer le trouble. « Le repos n'est qu’éphémère » me disais-je quand aperçu la silhouette masquée d'un Anbu, soupirant d'un geste de la main presque résigné je le saluais en passant devant lui sans demander mon reste pour aller m’asseoir sur ce lit de camp que j'avais précédemment quitté.
Il ne me fallu pas beaucoup de temps pour reconnaître le chakra d'un de mes camarades, sur ce point on ne peut pas me leurrer et j'avoue que pour la protection de ma famille cela m'est rassurant de savoir que je peux encore plus les protéger. Saisissant une vasque emplie d'eau, se servant de ma main comme un réceptacle je noyais abondement mon visage par quelques ablutions avant de saisir un linge tout proche.
-Et bien si tu es là je suppose que des ordres du Kage sont à prendre en compte je me trompe ?
-Non effectivement je suis bien la pour ça Hijikata-sama, sauf que ......
-Sauf que..... ? Parle donc voyons !?
-C'est que, Mizukage-sama est introuvable depuis quelques jours après votre départ et nous pensons qu'il a quitté le pays pour une raison inconnue.
Pendant un instant j'ai eu l'impression que le temps c'était figé, comme l'implosion d'un cycle qui se perpétuait depuis longtemps et que brutalement on stoppait créant ainsi une onde de choc.
-Quoi ?!! et je n'ai été informé que maintenant ?
Je sautais de ma couche pour récupérer mon matériel ou en tous cas le plus important, cette situation est alarmante et je devais retourner au village sans plus tarder.
-En ce qui concerne Saber Millena, elle a pris les dispositions nécessaire ?
Étant Bras-droit du village après il était normale qu'elle prenne les choses en main rapidement même si je ne pouvais que m'inquiéter d'un pareil revirement.
-Justement, en attendant l'avis du conseil, elle c'est auto.proclamée Mizukage et à pris la tête du village et requiert votre présence incessamment sous peu.
Par la suite, après avoir avertit le reste de ma compagnie je regagnais rapidement le village caché de la brume, ce qui me prit que quelques heurs vu que le hasard faisant bien les choses je ne me trouvais pas à une distance faramineuse de Kiri. Le temps de déposer la majeur partie de mon équipement et de sembler un minimum présentable pour cet entretien, j'en profitais également pour embrasser les deux femmes de ma vie avant de disparaître comme j'étais venu pour me rendre au plais impérial. Marchant d'un pas rapide je ne me retournais même pas sur le salut des nombreux gardes pour frapper à la porte du bureau du dirigeant du village avant de pénétrer dans ce dernier, tout en m'inclinant légèrement par signe de respect.
-Navré pour ce léger contre-temps, mais comme vous vous en doutiez j'étais en mission à l'ouest du pays et j'ai été mis au courant de la situation que tout dernièrement Mizukage-sama.
Étrange sensation que de devoir donner ce titre à une autre personne mais enfin je m'y ferais à la longue.
Invité Invité
Sujet: Re: L'Ombre d'Or Reprend les Rennes Mer 10 Avr - 13:17
"Ritoru-ryu"
La simplicité et l'authenticité, tel devrait être les mots d'ordres de chaque pratiquant de Taijutsu. Puissance rapidité et précision, les trois forment une fusion parfaite qui donne naissance au parfait pratiquant de Taijutsu. Je ne crois pas au mot style. Pas tant qu'il n'y a pas d'êtres humains dotés de trois bras ou de quatre jambes; il n'y aura point de différents styles de combat que quand il existera une catégorie d'humains dont le corps sera différent du nôtre... Le malheur, c'est qu'il existe le Taijutsu du Nord, qui utilise les mains et se concentre sur la puissance de frappe. Le tout afin d'imploser l'adversaire de l'intérieur, le juken lui, vise plutôt à développer une finesse inouïe basé non pas sur la puissance de frappe, mais sur la précision. Je n'exclue rien de tout cela. Tout ce que j'essaie de prouver, c'est que ce sont les styles qui séparent les gens. Quand vous pratiquez avec robustesse le taijutsu du nord ou bien avec délicatesse le juken, vous exprimez un de ces styles, pas vous-mêmes. Il faut vous poser la question: comment m'exprimer ? Quand vous lancez un coup de poing, vous devez être tout entier dans ce coup « l'esprit et l'âme ». Votre adversaire doit sentir le coup avant d'être vue.
Mon style que je pratique maintenant depuis quelques mois, le « Gōrudendoragon no ashi », vise à atteindre le maximale de la puissance dans sa maxime la plus élevée, d'où sont entrainement robuste sur l'ensemble des muscles de la partie inférieure du corps. Mais durant mes combats, il s'avérait être moins efficace que prévu, ma technique de recul est inutile contre un pratiquant de la technique du poing, je ne peux pas reculer plus vite que son point m'approche. Mais surtout face à cette classe d'adversaire, je n'ai presque aucune défense si ce n'est l'espace de vie entre nos bustes. Jin Kaza, bretteur des terres du nord, kenjuka confirmé, mais aussi un expert de la technique au poing, vélocité et résistance sont ses qualités premières. Une technique de poing ajouté à un booste de puissance incroyable, il serrât le premier que je prendrais pour modèle. Sa technique amalgamée au « Gōrudendoragon no ashi » donnerait naissance à un tout autre niveau de combat au corps à corps, plus de malus pendant un combat ou les poings sont requis. Allié à mon kinjutsu, son taijutsu serait mortel, un seul coup suffirait à briser la carapace osseuse. Aujourd'hui. Mon but premier est d'enlever toute complexité, tous les détours. C'est la simplicité qui ouvre la porte de l'art ultime, un art comme l'eau. Peut-on frapper l'eau ? Peut-on la saisir ? Il faut absorber ce qui est utile, et négligez ce qui ne l'est pas, le tout ajouté a une économie du mouvement, ne pas se donner à des mouvements ou des attaques qui n'aboutiront point. En réponse à une attaque entrante, l'attaque adverse doit être parée et offre une ouverture de contre attaque dans le même laps de temps, pas aussi avancé qu'un blocage et une frappe, mais plus efficace que bloquer et contre attaquer l'un après l'autre.
Le « Ritoru-ryu » lui, ne tient pas de formes propres, ou des poses spéciales, il est fluide comme l'eau et s'adapte au coup de l'adversaire. L'attaque vient de l'instinct et l'instant, un mélange parfait pour permettre au « Ritoru-ryu » de s'adapter à la force et capacité de mouvement de son praticien, poser sa main la plus forte en avant, et une solution pour fournir à celui qui pratique le « Ritoru-ryu » la meilleure mobilité globale. L'instinct est ce qui permet aux praticiens du « Ritoru-ryu » de s'adapter aux changements et aux fluctuations constantes du combat. Ces décisions devraient être prises dans le contexte du "vrai combat". Je pense formellement que c'est seulement dans cet environnement qu'une personne pourrait réellement considérer d'adopter une technique. En plus de sa capacité d'adaptation au moment, le « Ritoru-ryu » ne détient aucune règle, le combattant doit faire ce qu'il lui est nécessaire pour vaincre son adversaire. Les techniques de cet art doivent contenir trois critères importants. L'efficacité, le coup doit absolument atteindre l'endroit voulu, afin d'éviter de gaspiller son énergie inutilement une facette importante pour ceux qui n'ont pas un haut niveau question cardiovasculaire, entre autres les personnes qui ne peuvent pas tenir une grande limite de temps devant leurs adversaires. Franchise, il faut faire ce qui nous vient instinctivement, mais de manière la plus intelligente possible, un réflexe inutile est un combat perdu. Mais plus que toute la simplicité, ne pas se donner en spectacle, il ne faut pas étonner l'adversaire, mais le vaincre. Les feintes sont autorisées, cependant on doit savoir feinter et attaquer dans le même instant.
Le vrai Taijutsu, permet pendant l'attaque de concentrer toute sa puissance dans une attaque sur un seul poing, et attaquer à la vitesse de l'éclair. Pour déstabiliser l'adversaire, il faut passer du mode défensive au mode offensive en une fraction de seconde, cela demande le contrôle total de l'énergie du pratiquant. Mais c'est le niveau à atteindre dans la pratique du « Ritoru-ryu », il n'y a pas d'autre voix, en d'autres termes notre attaque contient notre défense, et au coeur de notre défense se cache notre attaque. C'est la mobilité et rapidité à jongler entre les deux qui forment les plus grands maîtres de Taijutsu. La fluidité du mouvement parfait, ne peut être atteinte qu'en effacent les complexités. Le vrai but du « Ritoru-ryu » est de maintenir le déroulement du combat dans une rapidité maximum, combiné à une force explosive maximal. Le « Ritoru-ryu » par contre, n'appartient à aucune école, chaque technique est utilisé à un but précis, une défense instinctive et une attaque organisée, est la meilleure définition qu'on puisse donner au « Ritoru-ryu ».
LL'art ultime, le niveau que je veux atteindre parait impossible. Je pense que chaque art à ses défauts et ses qualités qu'il faut apprendre à maitriser. J'étais dans une salle immense éclairée seulement de quelques bougies. J'étais entouré de quatre pantins de fer complètement explosé, je m'entraînais chaque jour rigoureusement à mon nouveau style, il n'est pas facile d'apprendre une chose qu'on ne concevait même pas qu'elle puisse être efficace. Torse nu, j'exhibais ma parfaite musculature acquise durant ces mois de tortures à l'entrainement. Quelquefois, j'ai le privilège d'utiliser le « Ritoru-ryu », et je peux garantir maintenant son efficacité pour chaque classe et sexe, homme et/ou femme. J'ai quelque peu délaissé le kenjutsu, sans pour autant m'en désintéresser totalement, je porte toujours fièrement mon titre d'instructeur de techniques de combat au corps à corps au sein du clan Toshizo. Les mannequins d'acier exterminés, j'en mis en place de nouveau pour passer à une autre facette de mon entrainement que personne ne connait à ce jour. Ma maitrise de mon kinjutsu à mon stade, est quasi parfaite, je peux changer de porte en un cour laps de temps, m'offrant des capacités que seuls les cadavres tombés sous mes coups connaissent. Je me mis en position, prêt à débloquer le premier verrou.
« Kai m… »
« Ibuki-sama, un homme veut vois voir, il dit que l’ordre vient du Mizukage »
« Merci Izumi, fais le entrer ! » La demande faite à la servante, elle partit le recueillir, un homme couvert d'une cape blanche, visage caché, il entra silencieusement puis plaça quelques mots « La mizukage vous demande » la ? Surement une erreur de sa part, avant même d'avoir le temps de lui demande explication, il partit me laissant à mes questions. D'une douche froide, je me vêtus de mon uniforme tout neuf, je me le fis fabriqué pour les grands déplacements et missions. De couleur noire, il dégage une grande noblesse, son tissu est très souple et très résistant en même temps, j'attache mes deux katana à mon tissu blanc pour ensuite enfiler mes botes, attacher à mon dos Hiramekarei et courir vers le bureau du Mizukage...
« Mizukage-sama, je suis venu immédiatement après l’arrivée de votre messager à mon domicile. »Mais c’est…..