Rui Mugetsu [Fini]

Invité

Mugetsu - Rui

"Si tu ne sais pas où tu vas, n'importe quelle route peut t'y mener"

"Gotai" - Physique

Rui Mugetsu, c'est ainsi qu'il se nomme, du moins c'est ce qu'il dit. On peut le reconnaître par ses cheveux blancs, quelques peu en bataille. Mais ses yeux vous laissent une impression marquante. Un regard qui vous transperce, à moins que ce ne soit l'expression de son visage plutôt fin et jeune. Car il n'affiche qu'un masque impassible la plupart du temps. Seuls ses yeux semblent exprimer quelque chose et croyez-moi, vous n'aimerez sûrement pas ce que vous y verrez. Pour le reste, je peux vous dire qu'il est de taille assez normale pour un enfant de son âge, dans les cent soixante centimètres pour un poids de quarante kilos environ. Ce qui le définit comme quelqu'un de maigre. Pourtant, malgré son physique plutôt fin, il n'est pas dépourvu de force, mais il reste moins puissant physiquement qu'une personne bien entraînée. En revanche, il ne possède que très peu d'endurance. Son corps supporte mal les efforts trop intenses tout comme de recevoir des attaques de grandes puissances. Heureusement pour lui, tout cela est compensée par une agilité formidable et une rapidité hors du commun. Il travaille d'ailleurs à être le plus discret possible et bien souvent on ne remarque même pas sa présence lorsqu'il rentre dans une pièce ou pendant qu'il marche à vos côtés. Surtout que sa démarche est assez calme et silencieuse, prenant garde à ne pas faire le moindre bruit lorsque ses pieds touchent le sol. Mais ce n'est pas seulement sa présence qu'il dissimule, il porte aussi des vêtements aux couleurs sombres qui peuvent se fondre sans trop de difficultés dans le décor. En premier, parlons de son pull qui est d'un bleue foncé, ce dernier possède d'ailleurs une capuche pour camoufler son visage si le besoin s'en fait ressentir. Puis son pantalon qui est dans les tons marron, couleur de la terre en général.

Il lui arrive de porter d'autres vêtements, mais ceux-ci ont sa préférence, car selon lui, ils vont parfaitement avec la couleur très claire de sa peau. Sa peau qui est d'ailleurs parcourue de petites cicatrices et autres blessures qu'il a reçue au cours de sa jeunesse, certaines lui rappellent des souvenirs plus douloureux que d'autre... L'une d'entre elle se trouve dans son dos, il l'a obtenue lors de l'attaque de son village natale pendant sa fuite. C'est celle qui lui rappelle ce qu'il voudrait oublier, mais parfois une douleur dans son dos le renvoie dans son passé. Cette douleur n'est pas gênante, mais elle est présente malgré tout. Elle affecte particulièrement son moral plus que ses capacités physiques. Une autre entaille se trouve sur son poignet, mais celle-ci il se l'infligea lui-même lors d'un grand moment de tristesse, mais n'ayant pas plongée la lame suffisamment profondément, cette cicatrice n'eut pas raison de lui. Les autres marques des coups reçues dans son passé, ne sont pour la plupart que le résulta de son entraînement. Comme celle qui se trouve à son épaule droite qui est en fait un coup de Katana reçue pendant qu'il faisait un duel lors de l'examen des Chuunins. Même s'il n'en à pas particulièrement honte, il préfère malgré tout éviter de montrer ses cicatrices et heureusement, elles sont quasiment toutes caché par ses vêtements, son visage et ses mains ayant été épargné par le destin.

Ses mains d'ailleurs qu'il s'évertue à rendre plus agile, il s'entraîne tous les jours à pratiquer des signes pour les Jutsus de manière à les rendre le plus rapide possible. Il s'est même essayé à faire des signes d'une seule mains, mais ça n'a malheureusement pas eut grand succès jusque là. Mais ce n'est pas pour autant qu'il abandonne, Rui persiste à s'entraîner dans cette voie, car si jamais il parvient à pratiquer les signes d'une seule main, il aurait alors un net avantage sur la plupart des ninjas. Pour ce qui est de sa voix, elle est assez enjouée quand vous l'entendez, mais ce n'est qu'un prétexte, une tromperie. Une voix suave et calme, qui cache les pires intentions qui puissent exister. Il ne monte pas le ton, du moins que dans de très rare cas, la plupart du temps il se contente de rester silencieux. Pour lui, ce n'est pas avec la parole qu'on change le monde, les gens n'écoutent que ce qu'ils veulent entendre, aussi, peu de personnes connaissent le son de sa voix.

"Shin'ri" - Caractère

Quand la vie ou le destin, appelez ça comme vous voulez, quand on vous prend tout ce qui vous est chère et que vous vous retrouvez seul au monde. Il est bien rare de trouver des gens qui soient encore capables d'aller de l'avant. En général, cela se transforme en haine. Mais bien avant la haine, il y a la tristesse. La plus horrible, celle qui fait tout abandonner, celle qui vous prend toute envie de continuer à vivre. Puis arrive la solitude, elle renforce votre tristesse, elle vous donne l'impression de n'avoir aucune valeur, de ne plus avoir de raison de rester dans ce monde. C'est à ce moment-là que beaucoup abandonne, c'est à ce moment-là que certains se laissent aller, qu'ils se laissent glisser vers la mort. N'ayant plus la force de vivre dans ce monde en étant seul et sans rien à protéger. Quelque chose à garder précieusement contre soi pour rester sain d'esprit et ne pas se perdre dans la tristesse. C'est là que l'on trouve la haine, un sentiment fort et puissant, mais la puissance n'est pas gratuite, elle vient avec un prix et ce prix c'est toi.

Tu es changé à jamais, mais comme de toute façon tu n'as plus rien, alors pourquoi pas ? Pourquoi ne pas changer totalement, peut être qu'avec plus de force, avec plus de puissance, ce genre de choses n'arriverons plus. A ce moment, la haine fait partie de toi, elle devient toi. Aussi tu sais que si tu l'abandonnes, tu changeras comme lorsque tu l'as récupérée la première fois contre la tristesse et la solitude. Mais pour rien au monde quelqu'un qui est tombé si bas ne voudrait y retourner. La mort serait un sort plus enviable que celui de redevenir la personne que tout le monde ignore sur le bord de la route en plein hiver. De redevenir cette personne faible qui ne pouvait même pas vivre par elle-même, la personne qui n'a jamais pu défendre la seule chose qui était importante. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître. Au fond, tout au fond, dans un endroit oublié et presque inaccessible, une lueur, un espoir. L'envie de revivre ces jours heureux, un rêve illusoire et qui ne peut que faire couler des larmes dès que l'on ouvre les yeux pour se rendre compte que ce n'était qu'un songe et que cela ne sera jamais rien de plus...

Le plus douloureux lorsque l'on souffre c'est surtout de s'en souvenir, tandis que l'oublie vous libère bien plus que n'importe quel type de vengeance. Pourtant, l'oublie n'est pas la solution, car c'est bien ces souvenirs et toutes les choses que l'on a pu vivre qui fait ce que nous sommes aujourd'hui. Les enlever, les oubliés, c'est comme vouloir s'oublier soi-même. On ne peut être le même sans les souvenirs de notre vie. Mais il est bon de changer, le changement n'est ni bon ni mauvais, c'est simplement ce qui n'est plus comme avant et c'est exactement ce que Rui compte faire. Il veut se changer, devenir plus fort. Pourtant, il reste néanmoins un humain avec des sentiments tout ce qu'il y a de plus humains. Il ne peut combattre sa nature profonde, ses souvenirs lorsqu'il était heureux et riait avec ses amis. Même si aujourd'hui ce bonheur est teinté de sang et de tristesse, il reste malgré tout un souvenir heureux auquel il tient. Bien que ce dernier le fasse souffrir d'autant plus à chaque fois qu'il lui revient en mémoire. C'est comme un cercle vicieux, la souffrance lui vrillant le crane pendant qu'il sent son coeur en larme. Rapidement la colère reprend le dessus pour prendre totalement le contrôle. Seulement, même s'il n'est pas sourd, sous la colère son coeur devient tel la pierre. Brute, silencieuse et sans pensées ni remord. Du moins dans un premier temps, car bien évidemment, les remords viennent après.

La vengeance étant une arme à double tranchant, il faut être prêt à mourir à tout instant lorsque l'on veut se venger, car la haine engendre simplement plus de haine. Il faut être prêt à être la cible d'une vengeance lorsque l'ont s'engage sur ce chemin. Cela, Rui était bien évidemment prêt à le faire, car lorsqu'il sentait que sa vie était la chose la plus insignifiante qui soit sur cette terre, il su également que c'était aussi le cas de celle des autres. Le monde n'est qu'une illusion ou chacun peut faire ce qu'il souhaite, du moment qu'il prend gare aux conséquences. Car c'est bien cela la conséquence de son objectif. Sa vie n'était rien de plus qu'une mince lumière au milieu de l'obscurité, comme les étoiles dans le plus noir de la nuit. Une mince lumière qui éteint les autres, jusqu'à ce qu'il n'y est plus que les ténèbres.

© Never-Utopia

Bienvenue à toi, ou plutôt re-bienvenue cat

Tu as 14 jours pour terminer ta présentation, mais si tu as besoin d'un délai supplémentaire, n'hésite pas à le demander ; tout comme tes questions si tu en as Smile

Bonne chance pour la suite de ta présentation et au plaisir de la lire lorsqu'elle sera terminée.

(EDIT ASSIA : Délai d'une semaine supplémentaire accordé ! cat

)

Assia Toshizo

Invité

Mugetsu - Rui

"Si tu ne sais pas où tu vas, n'importe quelle route peut t'y mener"

"Rekishi" - Histoire

Toute l'histoire du clan Mugetsu commence sur une île en forme de croisant de lune non loin de l'archipel de Kiri. Le clan était encore méconnu et n'attirait pas trop l'attention, du moins, jusqu'à ce qu'il entre en possession d'une des épées légendaires du village de la brume. Dans un premier temps cette épée fut une bénédiction, car grâce à elle, le clan commençait à se faire connaître et respecter. Seulement, avec le temps les relations avaient finie par se détériorées et il en vint à se faire attaquer de nombreuse fois par les ninjas des brumes. Ceux-ci avaient la ferme intention de récupérer l'épée pour le village et en changer le propriétaire actuel. Aussi, le clan Mugetsu tint bon pendant quelques années, mais ils étaient bien moins entrainé et moins nombreux que leurs adversaires, la défaite était inévitable. C'est pourquoi, avant l'attaque final qui visait a rayé le clan de la carte, les survivants prenaient la fuite en bateau pendant que les autres tenteraient de gagner du temps pour permettre au clan de survivre. Rui faisait partie de ces survivant.

Mais reprenons depuis le début. Le clan Mugetsu vivait paisiblement sur l'île tandis qu'ils formaient leurs héritier à entraîner leur don héréditaire. Un don particulier qui s'utilisait avec du papier, celui-ci était originaire du village de la pluie. Certains se montraient bien plus doué que d'autre à l'utilisation de ce talent, mais Rui semblait avoir une prédisposition à ce don, car malgré son jeune âge, il avait une aisance particulière à contrôler le papier. Ce temps-là était le meilleur pour le jeune garçon, il se rappelle encore de la chaleur du sourire de sa mère ou encore de la fierté de son père en parlant de son fils aux autres membres du clan. Dans ce temps-là, Rui était très joueur et adorait s'amuser avec les autres enfants, notamment en cherchant à se cacher pour une partie de cache-cache. Là encore, un détail que peu de personnes remarquait, lorsque c'était à Rui de chercher ses cousins ou cousines, il avait une certaine facilitée, les parties étaient bien plus rapide lorsqu'il devait chercher. Comme s'il savait où ils se trouvaient, plusieurs fois les autres enfants l'accusaient de tricher, mais ce n'était pas tout à fait le cas. Cela n'était qu'une conséquence de son habileté avec le don héréditaire.

Les années avaient passées depuis et Rui allait sur ses six ans maintenant. Apparemment, un membre du clan avait fini par faire une grande découverte ce qui avait amené les plus puissants à se réunir pour décider de ce qu'il allait advenir. Lui-même était trop jeune pour être mis dans la confidence, mais il apprit plus tard que c'était en rapport avec une épée très rare et puissante apparemment. Ce soir-là, Rui et ses parents avaient mangé un festin pour célébrer la prospérité du clan. Bien que la guerre faisait encore rage sur le monde ninja. Eux, sur cette île semblaient isolé et au calme. C'était comme un petit coin de paradis, un endroit pour grandir et devenir plus fort en toute quiétude. Mais le sort ne pouvaient laisser les choses ainsi. La paix ne pouvait durer éternellement dans ce monde, aussi la plus grande erreur du clan fut bien d'avoir récupéré cette épée. Elle leur avait permis de prospérer et d'avoir un peu plus de renommé dans le monde des ninjas, mais le pouvoir vient avec un prix et ce prix le voici. Lors d'un après-midi pluvieux, une escouade de ninjas de Kiri était venu sur l'île. Personne ne s'y était préparé et cette première attaque fut la plus terrible.

Rui se trouvait dans le jardin de sa maison lorsque les premiers cri se faisaient entendre, c'est naturellement poussé par la curiosité qu'il se dirigea vers l'origine de ce bruit. Mais il n'aurait jamais cru que cela deviendrait son pire souvenir. Un homme masqué avec le symbole de Kiri sur le masque et armée d'un katana venait d'égorger un de ses cousin adolescent. Celui-ci avait bien tenté quelque chose, mais visiblement, il n'avait pas été assez rapide. Sans qu'il s'en rende compte, Rui était habité par la peur, la peur de l'inconnue et de la mort, ces choses qu'il n'aurait appris que bien plus tard en étant un peu mieux armé contre ce monde cruel. Seulement il était trop tard, il se trouvait devant un ennemi qui s'approchait, son masque cachant son visage, mais il ne devait avoir aucune émotion, aucun sentiment ou remord à faire ce qu'il faisait, les ninjas de Kiri étaient connus pour ça. Les larmes perlaient à ses yeux et son corps ne voulait qu'une chose, fuir, fuir le plus loin possible de ce cauchemar, car il ne pouvait être face à la réalité. Ses jambes refusaient toujours de bouger alors que le ninja de Kiri se trouvait juste en face de lui, il pouvait sentir le regard méprisant de son opposant malgré le masque, il savait qu'il allait mourir. Le katana s'éleva dans les airs avant d'être entouré de papier, puis rapidement ce fut le ninja entier qui fut recouvert de papier.

Sortant de sa torpeur, il observa les alentours pour savoir ou était celui qui était à l'origine de ce phénomène qui était une première pour lui, mais personne, personne ne se trouvait dans les alentours. Son corps était de nouveau sous son contrôle pris de tremblement et d'incompréhension, il réalisa soudain qu'il devait partir, il devait s'enfuir se cacher. Il retourna derechef dans sa maison et se cacha sous son lit, il ferma les yeux de toutes ses forces, implorant qu'il puisse s'en sortir. Ici dans les ténèbres de sa chambre, il priait une force inconnue pour que personne ne vienne le chercher ici. Du bruit finit par se faire entendre dans l'entrée, ce qui remit immédiatement le jeune garçon sur ses gardes. Finalement personne n'avait accédé à ses prières, son coeur battait à la chamade, les bruits de pas de rapprochaient. Son coeur battait si fort qu'il était maintenant persuadé que la personne devant la porte de sa chambre pouvait l'entendre. Le grincement de la porte se fit entendre et le jeune garçon aux cheveux blanc retenait son souffle. Son corps continuait de trembler contre son gré, mais ce n'était pas ce qui le préoccupait. Lors que les deux pieds s'arrêtèrent devant son lit, il su que s'en était fini de lui. Puis un visage se détoura de la pénombre dans laquelle il s'était réfugié, il ne reconnu pas tout de suite, mais lorsque qu'il en fut certain, son corps cessa tout tremblement, il n'en croyait pas ses yeux, sa mère était en train de l'observer sous le lit.

Mettant un doigt devant sa bouche pour signifier de ne pas faire le moindre bruit, Rui hocha la tête pour marquer son approbation, puis sa mère tandis une main vers lui qu'il saisit pour sortir plus facilement du refuge que lui procurait son lit. Elle semblait assez nerveuse, mais un certain soulagement se lisait sur son visage en voyant que son fils allait bien. Elle le pris dans ses bras un instant avant de se relever et de le tenir par la main pour les diriger tous les deux vers la sortie de la maison. Le jeune Rui aurait bien aimé savoir ce qui se passe, mais il se rappelait que sa mère lui avait dit de rester silencieux. En attendant, il ne pouvait que la suivre remplis de terreur. En sortant, ils observèrent tous les deux les alentours, mais rien, personne ne semblait se présenter à eux. Ils allèrent donc vers un bâtiment qui ressemblait à une réserve et entrèrent dedans aussi rapidement que possible. L'endroit était plongé dans le noir et Rui pouvait entendre les autres personnes terrorisé dans la pièce où il se trouvait. Mais malgré ça, les bruits de combat dehors se faisaient entendre. Ça semblait même être loin d'en finir. Mais tout ce qu'il pouvait faire était d'attendre encore une fois, attendre et espérer que tout aille pour le mieux, même si jusque là ça semblait mal parti.

A un moment, quelqu'un le toucha du bout des doigts ce qui le fit sursauter et pousser un petit cri de peur. Tous le monde sursauta à ce moment-là se demandant si c'était la fin qui arrivait. Mais après quelques secondes, il reconnu un de ses cousins avec qui il jouait à cache-cache pas plus tard que ce matin. Ils discutèrent en chuchotant un moment tentant de savoir ce qui se passait, si c'était bien la réalité ou si c'était juste un cauchemar. Mais de toute évidence, c'était la première option, sinon les adultes ne seraient pas aussi effrayés qu'eux. Combien de temps était passé ? Combien de temps passé dans le noir à attendre s'était écoulé ? C'était si long et si court en même temps, ses nerfs qui commençaient à être épuisés d'être resté si longtemps sur le qui-vive. Ses yeux avaient beau tenté de se fermer par la fatigue, sa conscience persistait à vouloir rester éveillé dans le noir. Les couinements et les pleures s'étaient tue pour la plupart, mais il pouvait clairement ressentir la peur de chacun ici. Puis il réalisa qu'en étant un peu plus calme, il arrivait à percevoir vaguement ce qu'il y avait autour de la réserve ou chacun des survivants étaient cachés. Les présences les plus proches étaient tout de même assez éloignée, mais il n'en était pas certains, il ne savait pas comment faire, ni même si ce n'était pas son imagination qui lui jouait des tours, sous le coups du stress et de la fatigue mentale.

Mais quand la porte s'ouvrit dans un grand fracas, le silence fit place. Personne ne savait si c'était une bonne ou une mauvaise chose. De plus, après être resté autant de temps dans l'obscurité, un tel rayon de lumière aveuglait n'importe qui tentant d'observer celui qui se tenait dans l’embrasure de la porte. Mais quand une voix familière, celle du père de Rui résonna entre les murs, c'est comme si le monde s'était remis en marche, comme s'il respirait de nouveau après s'être retenu sans s'en rendre compte. Le jeune garçon se releva sans vraiment se rendre compte, il s'approchait de son père accompagné de sa mère. Les larmes qui perlaient au bords des yeux. Il plongea sur lui pour le serrer contre son petit, pour s'assurer qu'il n'était pas juste une illusion. Sa mère fut elle aussi très heureuse et soulagée de voir qu'il s'en était sortit. Puis finalement un léger cri d'encouragement de la part des autres membres du clan. C'était finis, l'attaque était terminé et les Mugetsu s'en étaient sortit. Du moins la majorité d'entre-eux, car un tiers du clan avait été décimé par cette attaque surprise. Le soir même une veillée funèbre eut lieux pour les membres décédés. Puis une garde fut mise en place pour prévenir de ce genre d'attaque à l'avenir. C'était une bonne chose, car à peine quelques jours après une nouvelle attaque eut lieu. Cette fois encore les ninja de Kiri étaient venu pour récupéré leur bien, mais ils n'avaient même pas pris la peine de le demander, préférant savourer le carnage d'affronter un clan encore faible.

Mais comme cette fois-ci les Mugetsu s'étaient préparés, les membres incapable de se battre s'étaient massé sur des bateaux sur une autre rive pour trouver refuge ailleurs. Rui faisait partit de ces gens-là. Il avait embarqué dans un petit bateau de pêche et se dirigeait vers le continent. Il était seul sur le bateau, car son père était rester parmi les combattants pour permettre aux autres de fuir. Quant à sa mère, elle aurait du venir l'accompagner, mais après de longue minutes elle finit par apparaître en haut d'une colline. Elle semblait avoir pleuré, car ses yeux étaient rougies et son expression mélancolique. Il y avait dans le bateau quelques provisions pour tenir le temps du voyage. Mais malgré cela, le jeune garçon n'était pas à l'aise. Il ne saisissait pas pourquoi il devait fuir sa maison. Sa mère était trop prise par le chagrin pour pouvoir discuter avec lui. Pendant la traversée, ils pouvaient voir au loins les fumées qui s'élevaient de leur île, c'est à ce moment que sa mère pris la parole.

« Nous allons à Ame, le village de la pluie. C'est la-bas que le clan est née, peut-être que certains des nôtres s'y trouvent encore... »

Il n'y avait malheureusement aucun espoir dans sa voix, ce qui laissait Rui assez inquiet. Malgré cela, ils arrivèrent sur les côtes du continent et la route était encore bien longue jusqu'à leurs destination, d'autant plus qu'ils n'avaient plus grand chose comme provisions, ni même assez d'argent pour le reste du chemin. Les choses ne s'annonçaient pas vraiment facile pour ce qui allait arriver, pourtant, sa mère et lui marchèrent vers la destination estimé de Ame. La première chose qui frappa Rui, ce fut le froid, car ils n'avaient pris que le strict nécessaire et les couvertures qu'ils avaient n'était pas vraiment adapté pour l'extérieur. Même collé contre sa mère, le jeune garçon se sentait frigorifié. A moins que cela ne soit du au fait de se sentir loin de chez soi, loin de son lit douillet. Malgré tout, il fini par céder face au sommeil. La fatigue du voyage ajouté avec celle d'avoir l'impression d'être traquée ne lui permettant pas d'avoir un repos réparateur, c'est avec une mine affreuse qu'il se leva le lendemain.

Ce matin-là, aucun des deux n'avaient faim, mais cela était peut-être le résulta d'une mauvaise nuit ou d'une déprime vis-à-vis de leurs situation. Quoi qu'il en soit, d'une démarche affaiblie, ils se remirent en route une fois de plus cueillant quelques baies pour tenir plus longtemps avec leurs provisions. Mais, ni l'un, ni l'autre n'avait de grande expérience dans le domaine de la chasse ou des dangers de la nature. Sa mère tenta bien de faire un piège, mais aucune proie n'était tombé dedans et puis ils devaient continuer à avancer. D'après la carte du monde qu'il avait en tête, Rui estimait qu'ils étaient pas très loin du pays du Feu. Seulement, après quasiment deux semaines de marche harassante et démoralisante. Ils n'avaient plus aucune provisions véritablement nourrissante. En réalité, il n'avait pas fait attention, mais sa mère avait mangé moins bien que lui, pour lui eviter de trop souffrir de la faim, mais malgré cela, ils étaient encore loin d'Ame et aucun des deux n'avaient de quoi permettre de continuer ce voyage plus longtemps. Même en restant aux frontière du pays pour éviter tout problème avec les brigands et autres, ils n'en voyaient pas le bout. Ce fut d'ailleurs lorsque les pluies virent, que le plus mauvais souvenir de Rui eut lieu.

Ce jour-là, la pluie avaient commencé à tomber et les deux Mugetsu avaient trouvé un abri dans un renfoncement rocheux. Rui était rester dans la grotte pour préparer un petit feu. Mais après de longue minutes, il commença à s'inquiéter. Le jeune Rui n'eut d'ailleurs pas à chercher bien longtemps, car sa mère gisait au pied d'un buisson ou se trouvait quelques baie noires. Ne saisissant pas la situation, il l'appelait désespérément. Ce n'est qu'après plusieurs heures devant le corps inanimé de sa mère qu'il savait que c'en était fini, qu'il était désormais seul dans ce monde. Malgré le vide présent en lui, son esprit était trop épuisé pour pleuré malgré la tristesse et le désespoir qui le hantait maintenant. Combien de temps était-il resté ici ? Il n'en savait rien, mais il repoussait chaque animal qui semblait attiré par l'odeur. Seulement, le froid eut presque raison de lui, car il s'était assoupis sans s'en rendre compte et il était désormais frigorifié, et c'est avec une certaine désillusion qu'il voyait trois loups en train de dévorer le cadavre de ce qui avait été sa mère il n'y a pas si longtemps. Il voulait crié, frapper les loups pour les faire partir, seulement, son corps était désormais trop fatigué, trop mal en point pour bouger, ou même parler.

Il retomba dans l'inconscience peu de temps après, sans être certain de ce qu'il avait vu, mais lorsqu'il rouvrit les yeux, il n'y avait plus de loup et il ne restait qu'une dépouille méconnaissable ou se trouvait quelques morceaux de viande. Sans vraiment savoir comment, son corps rampa jusqu'à cette carcasse, son esprit n'était hanté que par une seul idée, un seul objectif. Manger. Ses bras tremblant pour atteindre cet élément si essentiel à sa survie. Sa mâchoire arrachant les maigres morceaux de chair qui subsistaient sur les os apparent, pour la première fois il sentait ses forces revenir, il sentait que maintenant, il pourrait aller chercher sa mère, qu'ils pourraient atteindre le village d'Ame bientôt. Seulement, il avait besoin de repos pour l'instant, il retourna péniblement vers son refuge ou quelques bout de bois brûlé se trouvaient, signe qu'il y avait eut un feu ici auparavant. Par chance, il en avait mis de côté pour faire tenir le feu, et il n'eut pas trop de mal à en refaire un pour se tenir chaud. Cette nuit-là, il ne fit pas de rêve, ou son esprit refusa de les regarder, il n'en savait rien, mais à son réveil, Rui se sentait un peu mieux, mais quelque chose dans son esprit avait changé. Sans savoir pourquoi, les larmes avaient commencée à couler et son esprit se refusait d'admettre la vérité. Cependant, il n'osa pas aller dans la clairière ou il avait trouver la viande de peur d'être face à la réalité. Comme un enfant coupable, il s'en allait esperant qu'on ne remarque pas son forfait. Seulement, qui pouvaient bien le réprimander maintenant ? Qui pouvaient savoir ? Car il était seul maintenant, seul et incapable de savoir ce qu'il devait faire une fois à Ame.

Cette fois, il marchait, mais sans vraiment savoir pourquoi, il avançait sans objectif en vue qu'un vague reste d'espoir qu'il avait gardé en lui depuis trop longtemps pour pouvoir être abandonné. Il ne faisait même plus attention à ce qu'il entourait, seul la pluie qui continuaient à tomber sans cesse attirait son attention. C'était un signe qu'il approchait d'Ame. Mais c'est seulement à cet instant qu'il réalisa, où aller ? Que faire maintenant ? Il n'en savait rien, et pendant qu'il avançait il semblait perdu dans ses pensées, tel un être sans âme déambulant sans objectif. Il finit par arriver sur une route, mais il n'y faisait pas attention. En fait, il marchait le long de la route sans savoir pourquoi jusqu'à ce que ses forces l'abandonne. C'est une fois face contre terre, que son esprit s'éveilla pour ce qu'il pensait être comme ses dernier instants. A quand remontait son dernier repas ? Ou était sa mère ? Qu'allait-il advenir du clan ? Allait-il mourir ici ? Alors qu'il n'avait même pas dépassé les sept ans ? Il n'en savait rien et tout s'assombrissait autour de lui. L'obscurité, mais ce n'était pas la même que la fois ou il était dans la réserve, celle-ci était froide, froide et triste. Pourtant, contre toute attente, il rouvrit les yeux. Il avait mal, il se sentait faible et sa vue était brouillée. Mais il perçu une voix qu'il ne connaissait pas, elle affichait la surprise et peut-être de la déception, mais son esprit n'était pas capable d'analyser quoi que ce soit à cet instant.

« Tu es en vie ? Hum... »

Quand le corps de Rui eut assez récupéré, il réussi à reprendre conscience. Sa vue était encore floue et la douleur persistait, mais il se sentait mieux que lors de sa première perte de conscience. Il tenta de se relever, mais son corps n'arriva pas à suivre et l'obligea à se rallonger. La même voix se fit entendre au loin, mais il n'arrivait pas à distinguer ce qu'il se disait. Ce n'est qu'à ce moment qu'il pris conscience qu'il se trouvait chez quelqu'un, dans un lit, avec un couverture et de la chaleur. C'était une sensation qu'il lui semblait avoir oublié, pourtant, il ne se sentait pas heureux, il en venait même à se demander pourquoi était-il encore en vie ? Il réalisa un peu mieux ce qui lui était arrivé au cours de ce dernier mois, qu'il était seul désormais qu'il avait probablement mangé sa mère et qu'il n'avait nul part où aller. Il vit un objet tranchant qu'il ne connaissait pas non loin de lui. Même s'il avait l'impression que toute cette histoire concernait quelqu'un d'autre, il voulait en finir, partir lui aussi, il n'était pas naturel qu'il arrive à survivre aussi longtemps. C'en était assez, c'était trop de toute façon, à quoi bon survivre si l'ont ne peut trouver le bonheur ? Pourtant, comme si le destin tenait à s'en mêler. Avant de la lame n'ai pu toucher sa peau, la porte de la pièce ou il se trouvait s'ouvrit avec un certain fracas.

Un homme apparut dans l'embrasure de la porte et vit rapidement ce que le jeune Rui s’apprêtait à faire. Dans un premier temps il ne dit rien. Néanmoins, Rui ne bougea pas et continua d'observer cet personne. Ce dernier s’empara d'une chaise et l'installa devant le lit dans lequel le Mugetsu se trouvait. Il avait des cheveux long et aussi rouge que le sang et une partie de son visage était cachée par un masque également. Il n'arrivait pas à cerner ce personnage, mais il était sûrement celui qui l'avait sauvé. Pendant quelques minutes, il n'y avait que le silence, le silence et deux humains qui s'observaient mutuellement. L'un avec un regard interrogatif mais désintéressé et l'autre avec des yeux méprisant et amusé. Finalement, l'homme masqué pris la parole pour lui expliquer la situation dans laquelle il se trouvait. Au final, il avait une voix plutôt grave, il était clairement plus vieux que lui, mais il sentait l'assurance et le sérieux dans ses propos. Il expliqua même les raisons qui l'avait poussé à le sauver. Ce n'était guerre surprenant, et au final Rui l'acceptait.

« Petit, t'as failli mourir, mais dans ma grande bonté, je t'ai ramassé et j'ai découvert qui tu es vraiment, sans ça, je t'aurais sûrement mis dans un sac comme tous les autres... Mais passons, ce n'est pas le sujet. Maintenant que tu es en vie grâce à mes soins, tu ne peux nier que tu as une dette envers moi et c'est la-dessus que je compte. Comprends-moi bien, je n'aime pas faire les choses si je n'ai rien à y gagner, alors je te déconseille de continuer à jouer avec ce Kunai, car il peut facilement ôter la vie de quelqu'un. »

Donc tout ceci n'était qu'un prétexte, il n'avait pas survécu par chance, mais plutôt parce que quelqu'un avait des plan pour lui. En fait, il s'en fichait pas mal, il ne sentait plus aucune volontés en lui, comme s'il était vide, c'est sûrement ce qui attira l’œil de cet homme dont il ne connaissait pas le nom. Une arme parfaite qui obéit sans réfléchir. Après tout, pourquoi pas ? Relachant sa prise sur l'arme appelée Kunai, il baissa la tête et attendis patiemment. L'homme aux cheveux roux finit par reprendre l'arme et la déposer ou elle se trouvait. Puis se tournant vers lui, il continua son monologue pour lui apprendre quel serait son rôle et ce qu'il allait devoir faire bientôt. Bien qu'il semblait ailleurs, il écoutait malgré tout. Quelques réminiscences de son passé vagabondaient dans son esprit, il gémit et se pris la tête dans les mains pour tenter de chasser ses démons intérieurs, mais rien n'y faisait.

« On dirais que t'as encore besoin de repos, on reprendra notre discussion à ce moment-là, j'imagine que tu as beaucoup de choses à raconter, mais je m'en fiche. Pour l'instant je n'ai besoin que d'une chose. Que tu soit en forme pour ce qui va suivre. »

Il se dirigeait vers la porte de sortie et l'ouvrit avant de s’arrêter pour lui dire une dernière chose.

« La guerre ne peux se faire sans victimes. Retient-le. »

Puis la porte se ferma pour plonger la pièce dans le silence. Rui était bien épuisé et ne savait pas trop quoi penser, en fait, il ne voulait même plus penser. Il se rallongea et ferma les yeux en espérant ne pas avoir à se réveiller. Mais une fois de plus il fut déçu. Son regard azuré toisa le plafond de la chambre ou il se trouvait. Il se sentait un peu mieux, mais il y avait toujours ce vide, cette sensation horrible qui se trouvait en lui. Il n'arrivait pas à définir ce que c'était et cela le contrariait. Il releva la couverture pour poser ses pieds nue sur le sol et il sentit le froid, une fois de plus, mais celui-ci était supportable, c'était même ridicule d'appeler cela froid étant donner ce qu'il avait du supporter pour venir jusqu'ici. Mais en se mettant debout, il pris conscience d'une chose, c'est qu'il avait atrocement maigri. Déjà qu'il n'était pas bien gros à l'origine, cette fois il se demandait comment il était possible d'être aussi maigre. Pourtant, il n'était pas inquiet, il ne faisait qu'observer ce qui lui arrivait. C'est alors qu'une odeur finit par atteindre ses narines et mit automatiquement sont corps en marche vers cette senteur appétissante. Il n'était plus vraiment lui-même, mais ca n'avait aucune importance, son organisme réclamait à corps et à cri qu'on lui donne à manger, aussi en ouvrant la porte il put voir une assiette préparée posée sur une table avec une chaise devant. Il ne réfléchit pas plus et se jeta sur la nourriture tel un animal affamé. Il ne s'était pas aperçue immédiatement de cet instinct de survie qui le transformait littéralement en quelqu'un d'autre. Dévorant le steak puis le riz qui allait avec, il ne vit pas l'homme masqué dont il ne connaissait pas le nom dans un coin en train de l'observer avant de partir. Mais une fois terminé, il ne savait pas ce qu'il devait faire, mais en voyant ses vêtements, il supposa qu'une douche serait bien appropriée.

Rui chercha un moment avant de tomber dessus, il se déshabilla de ses vêtements en loque et entra dans la douche allumant le robinet d'eau chaude. La sensation qu'il ressentit lui rappela encore des souvenirs, de ce temps qui lui paraissait si lointain. La chaleur était aussi douce et agréable qu'une caresse. Il resongea alors à tout ce qui s'était passé, à tout ce qui l'avait amené à survivre aussi longtemps, il ne pouvait pas être allé aussi loin sans avoir un objectif. Maintenant qu'il était à Ame, il devait faire son possible pour sauver ce qu'il restait de son clan, il devait devenir plus fort et venger ces ninja de Kiri qui avaient dévastés sont île natale. La crasse qu'il avait accumulé s'évaporait pour laisser place à un nouveau Rui, un nouveau but l'amenait à s'éveiller de son cauchemars. Il savait ce qui lui restait à faire. Une fois la douche terminée, il vit que des vêtements avaient été disposés non loin à son intention sans-doute. C'était un tee-shirt beige pâle avec un pull à capuche bleu ainsi qu'un pantalon marron. Avec des sandales étranges que portaient les ninjas. De toute façon c'était mieux que d'être pied nue. Sortant de la salle de bain, il vit que l'homme masqué était assis devant la table, en face de l'endroit ou Rui avait mangé. Ce dernier l'invita d'un geste à s'asseoir. Le jeune garçon accepta silencieusement et s’installa face à son « sauveur ».

« Bien, maintenant que tu es nourri et blanchis, ta dette vient d'augmenter, mais passons. Pour rembourser ce que tu me doit, tu va devoir travailler pour moi, vois-tu je suis un homme occupé et j'ai certaines obligation qui m'empêche de travailler, alors tu t'occupera de ces choses-là pour moi. »

Rui resta silencieux en l'observant, son regard était glacial malgré la « dette » qu'il avait envers lui.

« Bon, commençon par les présentations, Je suis Cross Marian, je suis désormais ton maître et tu devra m'appeler ainsi quand tu t'adressera à moi, sinon je te ferais subir des tourments bien pire que ce que tu as pu vivre. »

Le jeune garçon aux cheveux blancs plissa les yeux de mécontentement puis lui adressa la parole d'une voix rauque.

« Rui...Mugetsu... »

Marian eut un sourire mauvais mais poursuivit.

« Bien, Rui, actuellement tu ne m'es d'aucune utilité car tu ne sais ni te battre, ni même vivre par tes propres moyens, alors je vais investir du peu de temps libre que je dispose pour t'apprendre à m'être utile. Durant cet entraînement tu aura interdiction de te plaindre et je te déconseille de vouloir t’enfuir une fois que je t'aurais appris ce que je sais, car je saurais te retrouver, je suis assez bon pour ça. Maintenant que tout est dit, suis-moi, nous allons commencer par les bases. »

Emmenant le jeune garçon dans une salle un peu plus large, il s’arrêta au milieu de la pièce et permis à Rui d'observer les alentours. Il y avait ici quelques mannequins avec des cibles dessus et un peu de matériel qu'il ne connaissait pas. Son « maître » semblait en train de réfléchir à une manière d'aborder un sujet complexe mais important. Puis, brisant le silence de sa voix grave, il commença son explication, c'était un sujet que Rui avait déjà entendu, mais ça remontait à loin et il en avait oublier la majeur partie. Ça concernait le « chakra » un genre d'énergie nécessaire pour accomplir des exploit qu'un humain normal ne pouvait faire. Même si d'après ce que Cross lui disait, chacun possède du chakra, mais seul quelques-uns sont capable de s'en servir. De plus d'après les explications de l'homme masqué, il semblait avoir une particularités génétique qui lui permettrait de faire ce que d'autres ninja seraient incapable, cela porterait le nom de « don héréditaire ». De plus les personnes capables des mêmes choses se réuniraient en clan pour parfaire leurs maîtrises, c'est bien ce qui était arrivé à Rui, mais maintenant, il ne savait pas combien de personne avaient pu survivre à l'attaque, ni même s'ils n'étaient pas mort de faim comme lui. Quoi qu'il en soit, les explications se poursuivaient.

« … Donc nous allons maintenant passé à la phase théorique avant de la mettre en pratique. Je me répéterait pas alors retient bien gamin. Le chakra est un flux énergétique parcourant tout être vivant via les méridiens, c'est un réseau de minuscules canaux tels les vaisseaux sanguins. Le système circulatoire du chakra est présent non seulement au niveau macroscopique, entourant les organes internes, mais également au niveau cellulaire, reliant les noyaux les uns aux autres. Le chakra est généré par la combinaison de l’énergie corporelle créée par la condition physique et l’entraînement du ninja, et par l’énergie spirituelle créée par la volonté. Des signes incantatoires appelé « Mudra » peuvent aider à son malaxage et sa manipulation pour utiliser des techniques. Dans un premier tant, tu va commencer à malaxer ton chakra pour te familiariser avec la sensation. Il faut que ca devienne naturel. »

Avec son point fermé, l'index et le majeur relevé, il ferma son œil visible et lorsqu'il eut fini, une réplique parfaite de lui-même se trouvait juste à côté de lui.

« C'est un clone de chakra, il ne demande presque rien et c'est une technique basique que chacun ninja connais. A toi de faire la même chose. »

Rui était étonné et doutait de pouvoir arriver au même résulta, mais il tenta tout de même. Il ferma les yeux et se concentra un moment, essayant de « ressentir » ce chakra, ce flux qu'il possédait en lui. Mais après quelques minutes, il fit le même signe, sauf que rien ne s'était produit. Cross l'observa d'un air méprisant et se retourna vers la sortit.

« Tu es vraiment trop mauvais, finalement, je vais te laisser mourir de faim. Tu me sera plus utile comme ça. »

Rui eut une grimace d'agacement, cet idiot devait savoir que ce n'était pas quelque chose d'aussi simple, sinon tous le monde saurait le faire. Il allait lui montrer qu'il pouvait faire mieux que les autres, qu'il n'était pas un simple tas de chair pour ses expériences. Ce n'est que tard dans la soirée, qu'il finit par réussir à faire son premier clone. Il était rabougri et pas très ressemblant, mais il avait fait un grand pas, il avait réussi à manipuler son chakra, à lui faire prendre forme pour s'en servir. C'est alors qu'il se rendit compte de toute l'énergie qu'il avait dépensé pour en arriver là, et les vertiges commencèrent à se faire sentir. Mais malgré ça, il se dirigea vers le salon ou Marian se trouvait, ce dernier lui jeta un regard désintéressé, mais lorsque Rui concentra son chakra, il l'observa avec un peu plus de sérieux. Seulement lorsque le clone qui parut fut un peu déformé et complètement affaiblit, il retourna à sa lecture. Sa voix lui fit entendre que le résulta de ses efforts étaient totalement insuffisant.

« Tu ne mérite même pas une bouchée de pain avec ça... Mon clone avait l'air aussi moche et inutile que le tient ? Non, alors ne revient pas tant que tu n'aura pas un résulta correcte. »

C'est avec une colère non dissimulé que Rui retourna dans la salle d’entraînement pour perfectionner sa technique. Puis il songea à son île, il se rappelait que certains se servaient du papier pour parvenir à un résulta similaire. Il chercha alors quelques papiers pour mettre en pratique cette technique. Après quelques minutes, il pensait en avoir suffisamment pour essayer. Concentrant son chakra comme précédemment, mais cette fois, il se saisit du papier pour former le corps du clone et quelle surprise de voir que cette fois cela avait fonctionner du premier coup, il était très ressemblant et il était même solide. Retournant une fois de plus vers Cross, il présenta son clone de la même manière mais son « maître » ne semblait pas satisfait.

« Ce n'est pas ce que je t'ai demandé, est-ce que j'ai utilisé du papier moi ? Bien-sur que non, alors prouve moi que t'es pas un bon à rien qui cherche une ruse pour arriver à ses fins. »

Rui aurait bien répliqué, mais cela n'aurait servit à rien, il avait raison, ce n'était qu'une ruse, ce n'était pas suffisant pour parfaire le contrôle de son chakra. Une fois de plus il pris le chemin de la salle d’entraînement fermant la porte avec force pour marquer sa colère. Seulement Cross avait été surpris de voir que ce jeune garçon soit capable de mieux contrôler son Kekkai Genkai que les techniques basique. C'était intéressant, mais il ne fallait pas brûler les étapes. Finalement, à bout de force, Rui partit se coucher le ventre vide, il n'avait pas réussi à invoquer un clone suffisamment bien, ni même à le faire bouger correctement. Mais demain, il prouverait qu'il en serait capable. Il n'allait pas se laisser faire par un homme imbu de sa personne sans rien faire. Cette nuit, il fit des cauchemars, se remémorant ce qu'il avait vécu et vu durant ce dernier mois. Il se leva en sursaut à bout de souffle et transpirant de sueur. Malgré la fatigue, il n'avait pas envie de se recoucher. Rui se leva alors complètement et se dirigea vers la salle d’entraînement, ça lui permettrait d'oublier ce qu'il avait vu. Pendant plusieurs heures, il concentra son chakra et le déploya à maintes reprises pour crée des clones, avec le temps la qualité s'améliorait, en fait, il avait l'impression que moins il mettait de chakra, et plus le clone semblait identique. Alors il essaya de fabriquer un clone avec le moins de chakra possible. Et visiblement ça s'améliorait avec le temps, il s'était simplement trompé sur la manière d'utiliser son chakra, si c'était des techniques de base, il était logique que ce soit celle qui demande le moins de chakra pour être utilisé. Cette fois Rui ne s’arrêta que lorsqu'il s'estima satisfait du résulta. D'ailleurs il avait même finit par réussir à invoquer deux clones au lieu d'un, nul doute que ça impressionnerait l'homme masqué.

Ce coup-ci, le jeune ninja retourna à son lit plus par épuisement que par envie. Son sommeil se fit sans rêve et à son réveil, il constata que l'homme masqué était assis en train de lire, ne lui prêtant aucune intention. Néanmoins, Rui malaxa un peu de son chakra et sans prévenir fit apparaître deux clones à ses côtés, ils étaient parfaitement identique et bougeaient selon l'envie de Rui. Cross daigna lever les yeux de son journal pour observer ce qu'il venait de faire ce bruit dérangeant, il constata avec ennuie que ce n'était que son esclave qui s'amusait à faire des clones, il n'était pas du tout impressionné et replongea son regard dans les lignes de son livre.

« C'est minable, je sais parfaitement ou tu te trouve, mais au moins t'as fait le minimum, j'imagine que tu peux prendre un déjeuner. »

Armé d'un sourire triomphant, il se dirigea vers les placards pour se trouver de quoi manger. Mais à peine eut-il commencer à se nourrir que l'homme masqué s'en alla sans dire quoi que ce soit. Rui ne lui posa pas de question, après tout il pouvait bien faire ce qu'il veut, ça n'avait aucune importance pour lui. Ce n'est qu'une fois son repas terminé qu'il se dirigea naturellement vers la salle d'entraînement, il y avait au milieu une petite fiche explicative des exercices qui lui étaient attribué, il y avait les entraînements ninja, mais également, le ménage et la cuisine qui lui était désormais attribué. Ne se laissant pas abattre, durant la semaine qui suivit, Rui s'entraîna à maîtriser la substitution de son corps avec un élément du décors pour tromper une attaque ennemie, ainsi que la technique pour dénouer les liens. Ensuite ce fut le tour de la technique de transformation suivit de celle permettant de rompre une technique ou une illusion et pour terminer celle impliquant de marcher sur les murs et sur l'eau. Pourtant, au retour de Cross, il n'avait vraiment maîtrisé que la substitution et la rupture de technique. Comme à son habitude, son « maître » n'était pas satisfait du résulta et se désintéressa du jeune Genin qu'était Rui. S'il avait réussi à s'approprier toutes les techniques de base ça aurait été une autre affaire, mais il en était bien loin. Passant le reste de ses journées à améliorer sa maîtrise, la semaine suivante, il avait finit par acquérir toutes les bases sur le bout des doigts. Mais malgré cela, selon Cross, c'était encore loin d'être suffisant, il n'était qu'un vulgaire apprentis ninja parmi tant d'autre.

Pourtant, malgré ce commentaire plutôt négatif, il demanda au gamin de le suivre, il avait besoin d'un petit inconnu que personne ne remarquerait pour récolter des informations, par chance Rui était le candidat idéal, et si les choses se passaient mal il n'aurait qu'à mettre en pratique toute les techniques qu'il avait apprise jusqu'ici. Ils avaient voyagé pendant une semaine environ, il n'aurait su dire vers quel direction étant donné qu'il ne savait pas ou il se trouvait. D'ailleurs, lorsqu'il demanda plus d'information à Cross, ce dernier se contentait de l'ignorer. Mais une fois à destination, il ne remarqua pas la disparition de son « maître ». Cela voulait sans doute dire « débrouille-toi pour remplir ta mission maintenant ». Aussi Rui s’attelait à déambuler dans les rues et à écouter chaque conversation. Il faisait de son mieux pour avoir l'air de chercher quelque chose au hasard, ainsi ne pas se faire remarquer à épier les conversations. Quelques fois les gens se retournaient vers lui, mais ils ne lui accordaient pas plus d'attention que ça, après tout ce n'était qu'un gamin. Mais tandis que le soir s'approchait, la pluie commença à tomber. Ce qui poussa la population à se mettre à l'abri et à compliquer la tâche de Rui, mais cela permettait aussi de concentrer les informations au même endroit, l'auberge.

En rentrant, il pu sentir la chaleur dégagée par l'ambiance et le feu au milieu. Les conversations allaient bon train, certains parlaient très fort sans se priver, tandis que d'autre chuchotaient. Cela serait plus difficile pour lui de les écouter dans ces conditions. Mais au moins, il était au chaud et pouvais faire le travail qui lui avait été demandé en même temps. D'ailleurs, maintenant qu'il y pensait, il n'avait aucune idée des informations qu'il devait récupérée. Sans doute que Cross n'en savait rien non plus, ou qu'il voulait voir s'il était capable de différencier les informations utiles du reste. Pour l'instant, il n'avait rien entendu de vraiment intéressant, parfois c'était pour des rumeurs sur un voisin qui agissait bizarrement, d'autre fois pour dire que les enfants de la famille en face étaient pas très sage, parfois pour dire que le magasin faisait des prix trop haut. Quand il finit par se choisir une chambre avec les maigres pièces qu'il avait reçu de Cross pour tenir le coup le temps de la mission, il ne fut pas surpris de le voir dans cette chambre-ci. Il semblait en train d'observer par la fenêtre, faisant mine de ne pas avoir remarqué Rui. Il finit par s'asseoir sur le rebord du lit, en fixant Cross de ses yeux azurés.

« Alors gamin, qu'est-ce que tu as appris aujourd'hui ? »

Rui s'y attendait à moitié, Cross voulait des résulta rapidement, il n'était pas très patient. Mais en réalité, il n'avait rien appris et nul doute qu'il le réprimanderait pour lui donner des informations inutiles. Néanmoins, il ne pouvait rester silencieux, Cross le prendrait aussi mal qu'une mauvaise réponse.

« Rien qui vaille la peine d'être abordé... »

Il regardait toujours par la fenêtre, pourtant, il pouvait sentir qu'il était agacé.

« Tu as donc mal fait le travail pour lequel je t'ai laissé en vie... Tu ne m'es plus d'aucune utilité. »

Il soupira avant de s'en aller dans un froissement de tissu et d'ombre. Comme toujours ses paroles étaient dur et sûrement excessives, mais Rui en avait l'habitude maintenant, il laissa couler comme à chaque fois et parti se coucher. Encore une fois il rêva de son passé, cela arrivait de moins en moins, mais lorsqu'il se réveillait en sueur, il pouvait sentir toute la peur et la douleur qu'il avait enduré, comme si elles étaient encore là. Cependant, il avait tellement de mal à se rendormir juste après, qu'il passait son temps à réfléchir, ici en l’occurrence, il repensait à sa journée, aux informations inutiles qu'il avait, peut-être qu'un lien s'y cachait, ou qu'une information essentiel était passée inaperçue. C'est après une demi-heure environs qu'il réalisa soudain ce qu'il avait manqué, en réalité, il avait déjà l'information qu'il cherchait, mais comme c'était une conversation de voisinage, il pensait que ce n'était rien. Lorsqu'un homme faisait des choses étranges chez lui, peut-être qu'il était la personne que Cross recherchait. Il retournerait chercher les informations demain, pour l'instant, il avait quelques heures devant lui avant le levé du soleil, alors autant s'entraîner un peu. Il avait maîtrisé les bases des techniques ninjas, mais maintenant, il voulait développer son potentiel propre. Cross lui avait expliqué que le reste ne dépendait que de lui, les bases sont les mêmes pour chaque ninja, en revanche leurs points fort sont des choses qu'ils développent seul. Il lui avait d'ailleurs dit qu'il n'avait aucun conseil à lui donner pour la suite, car sa spécialité serait trop difficile pour un gamin comme lui, d'autant qu'il avait déjà un talent particulier, il ne tenait qu'à Rui de le maîtriser.

Sa technique spécial, son atout pour se différencier des autres ninjas était le papier. Ce que son clan essayait de rendre plus fort, il avait fait quelques essaie, mais rien de forcément très concluant. Son clone de papier était ce qu'il savait faire de mieux, la substitution aussi, en revanche, le papier ne l'aidait pas pour marcher sur l'eau, où même pour grimper aux arbres. Quand au Kai, il n'avait aucune affinité possible pour lui. Il songea alors à ce qu'il pouvait faire avec le papier, car c'est un matériel assez fragile en soit, il ne voyait pas le pouvoir offensif que ce dernier pouvait avoir. Même si parfois quelqu'un se coupe avec un papier, la coupure n'est pas très profonde. Il devait trouver un moyen de renforcer le papier, le rendre plus résistant, plus « tranchant ». Dans les affinités connu, il y avait le Raiton et le Futon qui répondait à la demande du jeune Rui, mais comment savoir s'il maîtrisait l'une ou l'autre ? Dans un premier temps, Rui tenta d’insérer du chakra dans les papiers qu'il portait sur lui, cela n'avait aucun effet visible à première vue, mais après quelques manipulation, il constata que le papier agissait selon sa volontés, il s'envolait dans la direction qu'il visait, il arrivait même à le plier. Il y avait certainement quelque chose à exploiter la-dedans, mais les lueurs du soleil lui rappela qu'il avait quelque chose à faire.

Sortant de l'auberge, la majorité des résidents étaient encore endormi à cette heure-ci. Mais Rui savait se déplacer silencieusement maintenant, ses pas ne produisant pas le moindre son, il regardait les première lueurs de l'aube éclairée le village. Quelques passants étaient dehors, certains en train d'ouvrir leurs boutiques, d'autres se préparant pour aller dans un autre village pour faire du commerce. Quoi qu'il en soit, le jeune garçon aux cheveux blancs cherchait l'homme qui avait parlé de son voisin étrange. Il l'avait entendu non loin de l'entrée du village, il devait donc ne pas être bien loin. Mais avant même de trouver cet homme, il en vit un autre avec une allure très différente et il était visiblement pressé, il ne jeta pas un seul coup d’œil à Rui, même lorsqu'il le bouscula pour passer. Regardant rapidement autour de lui lorsqu'il se releva, il constata qu'il n'y avait encore que peu de personne, il se mit donc à suivre discrètement cet homme. Ce n'était pas facile, car c'était la première fois qu'il le faisait en conditions réelles, il manqua même de le perdre plusieurs fois de suite. Sa cible devait se sentir traquée, il ne cessait de scruter son entourage depuis quelques minutes. Heureusement pour lui, avec l'heure qui avançait, la foule commençait à s'amasser, aussi il devint plus facile pour lui de le suivre. Lorsqu'il arriva enfin à proximité d'une ruelle à l'écart, il su qu'il avait touché au but, il n'alla pas plus loin et retourna à l'auberge. Il pris tous de même soin d'écouter ce qui se disait, pour être sur de ne pas s'être trompé, mais il ne décela rien d'utile. Quand il monta dans sa chambre vers midi, il constat que Cross se trouvait là encore une fois, au même emplacement, comme s'il n'avait pas bougé.

« Je crois que tu as quelque chose à me dire ? »

Rui resta sérieux et calme, parlant d'une voix sure.

« Je sais ou se trouve l'homme étrange de ce village, il semble pratiquer des activités qui dérange ses voisins et actuellement, il se trouve à l'arrière d'une boutique de plante. C'est tout ce que j'ai pour l'instant. »

« Hum, j'aurais pu le faire moi-même, mais au moins tu m'aura fait économiser de l'énergie à le chercher. »

Il se releva et sembla prêt à se mettre en route.

« Maintenant tu peux rentrer, ta mission est terminée. Une fois que je serais revenu, nous parlerons. »

Puis il sorti de la même manière que la dernière fois. Le jeune garçon pris finalement ses affaires et pris le chemin de la sortie du village. Il n'était pas sur de la route à suivre puisqu'il ne l'avait fait qu'une fois, mais en revenant sur ses pas, il se retrouverait sans doute. En avançant tranquillement, il songea à la mission qu'il venait d'accomplir. Pourquoi Cross chercherait-il quelqu'un comme ça ? Pourquoi cet homme aurait-il besoin de plante médicinale pour … Il compris une partie de ce qu'il se passait. Cross était un ninja avec des techniques médicale, sans-doute que cet homme pouvait lui fournir un matériel ou une chose de ce genre-là ? Il avait déjà vu son « maître » s'exercer dans son laboratoire, il pratiquait d'étrange expérience sur des cadavres. Il ne saisissait pas vraiment l'utilité, mais sûrement que cela avait une importance quelconque pour lui. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il n'était pas seul, des bruits de pas étouffé dans les alentours l'avaient fait sortir de ses pensées. Il tenta de faire comme s'il n'avait rien remarqué, mais il réfléchissait à un moyen de les affronter, il n'avait pas d'arme à proprement parlé. Juste quelques papier, c'était frustrant d'avoir uniquement des techniques de défense. Il n'était pas bon pour faire du corps à corps, surtout si ces opposants étaient supérieur en nombres.

C'est ce moment qu'ils choisirent pour lui sauter dessus, il y en avait deux, deux hommes habillé en noir avec des armes, l'un avec un katana dans chaque mains, alors que l'autre avait une chaîne. Il n'avait qu'une fraction de seconde pour réagir, il repensa à son clone de papier, cela serait plus simple, plus rapide. Dans l'instant les papiers qu'il portait sur lui s'agitèrent et prirent la forme de Rui, Tandis que l'un tranchait le premier clone, le deuxième lança sa chaîne sur le deuxième et l'original en même temps. Se servant du papier dissipé du premier clone découpé comme d'un bouclier, celui-ci l'entoura, pour amortir les dégâts de l'attaque. Son cœur battait si vite et pourtant il n'y faisait pas attention, il était si concentré sur ses ennemi qu'il ne vit pas que les papiers autour de lui s'agitaient de plus en plus. Le deuxième clone se dissipa également sous le coup de la chaîne et cette fois Rui se concentra pour lancer les papiers du clone sur leurs visages. Il voulait leurs bloquer la vue, les empêcher de le voir, cela semblait fonctionner car ils avaient les mains portées à leur visage pour retirer le papier. Mais c'était loin d'en être fini, il réunis le papier de son bouclier de fortune et le changea en de multiple shuriken. Il les lança aussi fort et avec autant de force dont il en était capable. Cela fonctionna bien plus qu'il ne l'aurait imaginé, mais il n'avait rien d'autre actuellement et ce n'était pas ce genre de chose qui aurait raison d'eux. Il devait maintenir les papiers contre leur visage pour les étouffer. Mais en plus de ça, il emprisonna leurs corps avec ce qui lui restait de papier. Ils ressemblaient maintenant à deux cocons d'insecte en train de s'agiter. Après quelques minutes, ils finirent par cesser de bouger. Rui poussa alors un soupire de soulagement, il réalisa soudain la quantité de chakra qu'il avait utilisé et la fatigue qu'il avait accumulée. Un vertige le fit tomber sur les fesses, il resta ainsi pendant plusieurs minutes à côté du corps recouvert de papier des deux hommes.

Il finit par retirer le papier et commença à les fouiller pour trouver des indices sur leurs objectifs, mais également pour récupérer de l'argent. Ils n'avaient pas grand chose sur eux et rien n'indiquait qu'ils étaient leurs origine ou ce qui les avaient poussé à s'en prendre à lui. Après un moment, il se remit en route ne se souciant pas des corps. Il aurait pu les ramener à Cross, mais il n'avait pas la force physique pour le faire. Puis il réalisa soudain qu'il pouvait les transporter avec le papier, cela lui ferait un bon entraînement, il fallait simplement qu'il reste loin de la route pour ne pas se faire remarquer. Seulement, il risquerait de se perdre en restant en dehors de la route, il ne connaissait pas la région. Il opta pour rester suffisamment prêt de la route pour la suivre sans être dessus. C'était risqué mais c'était le mieux pour lui. Il repassa par les mêmes auberges que pour l'allée, prenant soin de cacher les corps en les gardant enveloppé dans le papier. C'était épuisant de maintenir sa technique, mais plus le temps passait, plus il réalisait que c'était simple. Quand enfin il rentra dans le laboratoire ou Cross travaillait, il déposa les corps dans la salle prévue à cet effet et alla s’allonger sur son lit. Même si son ventre criait famine, il avait besoin de repos, il espérait qu'avoir traîné ces corps était une bonne chose, car il sentait qu'il n'avait plus la force d'utiliser son chakra.

Puis après quelques heures de repos, il se releva pour manger quelque chose, après tout sa mission était remplie, il pouvait donc se permettre de manger. Dans les jours qui suivirent, il passa son temps à s'entraîner, à rendre ses shurikens en papier plus tranchant, il voulait aussi rendre son papier plus résistant, qu'il soit plus solide avec l'aide de son chakra. Ce n'était pas une franche réussite, mais il sentait qu'il était sur la bonne voie. Soudain la porte d'entrée claqua, sûrement Cross qui était revenu. Il soupira et s'allongea sur le canapé avant de soupirer. Il était visiblement exaspéré. Rui ne dit rien mais il l'observait et attendait. Il n'avait pas oublié que celui-ci désirait lui parler, mais ce dernier s'occupa de la question rapidement.

« On verra plus tard, pour l'instant j'ai besoin de me reposer. »

Puis fermant les yeux, il semblait déjà en train de dormir paisiblement. Le jeune garçon décida alors de se remettre à son entraînement pour le reste de la journée. Puis quand l'heure du dîner arriva, il vit que Cross était encore en train de dormir. Il verrait demain, de toute façon ce n'était sans-doute pas important. Mais au final, les mois passèrent et les missions se répétèrent dans différentes circonstances. Pourtant Rui s'en sortait mieux et il comprenait de mieux en mieux le monde qui l'entourait et les enjeux. Ses techniques s'amélioraient au fur et à mesure, surtout ses techniques personnelles. C'est d'ailleurs lorsqu'il comptait mettre au point une nouvelle technique que Cross se décida à lui parler enfin. Visiblement c'était important, mais l'ordre de priorité chez cet homme était bien loin de la normale. Il mena Rui à l'extérieur, en réalité il avait prévu de tout lui dire une fois sur place. Ils n'avaient pas besoin de voyager longtemps pour être a destination. Pour en finir, les deux ninja laissèrent la pluie derrière eux pour s’offrir au vent chaud et au sable. Ils n'allèrent pas plus loin pour l'instant, Marian voulait maintenant lui révéler son plan.

« Alors voilà gamin, maintenant que tu as les bases que tu sais te défendre, il te faut travailler en équipe pour devenir meilleur. Je sais que tu tuerai pour que je sois ton coéquipier, mais t'es vraiment trop mauvais, à part me ralentir tu ne me serait d'aucune utilité. Donc tu va aller à Suna, tu va apprendre à être un vrai ninja, un shinobi qui défend un village et qui se bat pour ceux qu'il aime. Je sais que ça veut rien dire pour toi, mais les ninja doivent mentir, donc tu dois le faire avec ta propre vie, tu dois leurs mentir à tous, il en va de ta survie la-bas. Je sais pas quel histoire tu inventera pour les rejoindre, mais je te fais confiance. Fait ce que bon te semble, mais n'oublie pas que tu n'as pas payé ta dette envers moi et quand le temps sera venu, je reviendrais la récupéré. Ne l'oublie pas... »

Sur ces mots, il se retourna et parti dans la direction opposée de celle ou Rui devait se rendre maintenant. Il avait maintenant un long chemin à faire pour atteindre le village du sable, mais au moins ce temps lui serait utile pour avoir un alibi, une histoire de toute pièce pour pénétrer le village. Il pouvait reprendre son histoire originel et la modifier. Il s'était enfui de son île natale pour rejoindre un parent vivant ici, à Suna, seulement ce dernier aurait été tué par des bandits et le pauvre Rui aurait chercher le village pour devenir plus fort et se venger. C'était un demi-mensonge, une fausse vérité qui passerait bien mieux qu'un mensonge monté de toute pièce. Après tous, chaque mensonge recèle une part de vérité. Enfin, dans la plus part des cas. A force de marcher, Rui se rendait compte que le sable chauffé par le soleil était quelque chose de très difficile à supporter à long terme. Il n'avait pas vraiment fait attention à ses réserve d'eau et il n'avait finalement pas d'autre choix que de se servir de son papier comme d'un parasol le temps du voyage. Mais il n'avait aucune idée de la distance exact qui lui restait à parcourir. Ce qui fait qu'il n'était pas sur d'avoir assez d'eau pour le reste du chemin.

Une légère angoisse pris part en lui, à moins que ce ne soit ce sentiment familier de solitude ? Ou de peur peut être, alors qu'il pouvait sentir que sa vie était aussi fragile qu'un brin d'herbe. Même le ninja le plus puissant peut-être terrassé par les épreuves de la nature. Après un long moment, que Rui ne pouvait calculer, la chaleur lui faisant perdre son sens logique, il cru voir au loin des bâtiments, mais il ne savait pas si c'était un mirage, où bien le village caché du sable, ou même un village tout simplement. Son corps devenait de plus en plus lourd à chaque pas, il avait l'impression que chaque grain de sable sur lequel il avait marché se trouvait maintenant sur ses épaules. Le souffle court, la gorge sèche, les yeux à demi-fermé sa vue se brouillait, son esprit était embrumé, il semblait pris dans une vapeur brûlante qui l'empêchait de réfléchir. Comment pouvait-il échouer si prêt du but ? Puis ce fut le noir total, il ignorait ce qu'il se passa ensuite, c'était comme s'il mourrait. Pourtant, encore une fois, il perçut la lumière. Quelque part dans son esprit, il eut peur que tout ceci n'était qu'un rêve, qu'il se retrouvait encore une fois sur la table d'opération de Cross, ce dernier lui avait raconté ce qu'il s'était passé à ce moment-là.

Heureusement, le plafond qu'il vit ne lui rappelait rien, de plus la chaleur ambiante, bien que moins forte que dehors, lui confirmait qu'il se trouvait toujours dans le pays du Vent. Une infirmière le salua et lui précisa qu'il devait se reposer, car son corps était épuisé et complètement déshydraté. Il tenta d’acquiescer, mais elle ne due pas le remarquer car la porte se referma rapidement. Rui ignorait s'il était vraiment à Suna ou dans un autre village, mais il aurait bien tout le temps pour se renseigner après, refermant les yeux une fois de plus pour prendre du repos. Ce n'est qu'après quelques jours qu'il fut enfin sur pied et c'est également à ce moment-là que des ninjas firent leurs apparition pour lui poser des questions. Il avait toujours son plan en tête aussi leurs expliqua-t-il sont histoire. Heureusement pour lui, certains ninja avaient entendu parlé du massacre de son clan et son histoire ne fut pas remise en cause. Mais ils n'étaient pas encore tranquille et décidèrent de le faire surveiller. Cependant, il fut autoriser à intégré l'académie des ninjas, contre toute attente, il était vraiment au-dessus du lot, c'est pourquoi il devait faire son maximum pour faire croire qu'il n'était pas aussi fort que ça, sinon cela pourrait paraître suspect. C'est donc ainsi que Rui passat quelques années dans le village caché du sable.

Bien que le temps avait passé, la majorité des ninjas n'avaient pas encore confiance en lui, chacun pensaient qu'il était un espion et le jeune Mugetsu se savait surveiller. Pourtant, il n'avait aucune animosité contre eux. Et puis, un jour, Marian viendrait lui réclamer sa dette, une fois qu'il l'aurait remboursé, il serait libre. C'était ce qu'il désirait maintenant, il voulait être libre de venger son clan, de faire payer à Kiri son massacre.

"Kekkai Genkai" - Kamiton

Le pouvoir de contrôler le papier, le Kamiton, c'est un Talent héréditaire qui es né dans le pays de la pluie, un clan s'est formé autour de ce pouvoir et s'est réfugié sur une île près de Kiri.
Les membres du clan sont capable de faire de nombreuses choses avec le papier, comme le plier, ou le faire bouger à volonté. Plus le nombre de papier est grand et plus l'utilisateur sera capable de faire de chose, seulement un trop grand nombres demandera également une concentration accrue et il est facile de déconcentrer l'utilisateur dans ce cas. Jusqu'ici les utilisations les plus connues sont, les shurikens de papier, les clones de papier, et les transformation de papier. Bien d'autres techniques ont été crée depuis, mais Rui ne les connais pas, il les découvrira en temps voulu. Le Kamiton possède une certaine force, mais également de nombreuses faiblesses. Par exemple, même si le papier est renforcé avec du Doton, il restera faible face au feu et à l'eau, de même la quantité de papier n'est pas inépuisable, malgré que l'utilisateur puisse réutiliser son papier, si l'adversaire venait à les bruler

Dernière édition par Rui Mugetsu le Sam 11 Mai - 12:36, édité 1 fois

Invité

Voilà, j'ai terminé ma fiche o/

(J'ai l'approbation de Cross Marian pour son implication)

N'hésitez pas à me dire si y a besoin de modifier certains passages ^^

Alors,

Tout d'abord en ce qui concerne les descriptions physiques et psychologiques :
Elles allient toutes les deux qualité et quantité. Tu décris parfaitement ton personnage avec une certaine originalité tu as su créer des phrases qui évitent la monotonie des descriptions qu'il y a parfois (sous forme de liste). L'orthographe est correcte et presque pas ou aucune faute durant les descriptions.

Pour l'histoire
Elle est également très complète et originale. Une histoire intéressante avec certains rebondissement pour éviter de s'"essouffler". Des dialogues sont présents en quantité raisonnable et permettent également de faire des pauses avec les narrations. Pour les phrases en général, la tournure est assez bonne, le vocabulaire est choisit parfois légèrement répétitif, mais le seul petit reproche -> parfois des phrases un peu courtes et donc empêche une lecture fluide (mes mots sont peut-être forts, car ça ne se produit car certains passages, le reste est tout ok ^^). Peu de fautes d'orthographe, simplement des concernant certains accords (je/tu - conjugaison ou pluriel)

Sinon, pourquoi en veux-tu comme ça à Kiri? Oo -> méchant va, attention à toi si tu viens venger ton clan ^^
Mais franchement belle histoire, agréable à lire.

Alors pour ton grade, je dirais : Chuunin, Rang C, Level 11

[EDIT : Après discussion avec les grades encore autorisés avant l'ouverture du forum, tu mérites largement le grade de Chuunin, Rang B, Level 15 !!!]

Attente d'un autre avis pour te confirmer ou non ce grade et ensuite tu pourras réaliser ta fiche technique et ton carnet de bord.

En ce qui concerne ton KG :
Je viens de lancer le sondage dans le SW, nous te tiendrons au courant.

Je te souhaite dores et déjà de bons rp's parmi nous cat

Assia Toshizo

Bon et bien malgré cette attente je l'accorde un peu longue, je viens simplement confirmer les dires de ma collègue et tendre moitié ( pratique d'avoir le même avis Razz

).

Donc tu es validé chuunin rang B level 15 et tu rejoins les troupes du bac à sable de Akira notre maîtresse et experte plagiste.

Ton KG est accepté mais nous en parlerons plus en détail dans ta fiche technique.

Cordialement Hijikata Toshizo.

» Les retrouvailles d'un maître et de son élève. [Pv: Rui Mugetsu]

Rui Mugetsu [Fini]

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