// Ordre de mission rang B : Dans la province du pays de la rivière de nombreuses disparition sont survenus ces dernier mois. Cette province neutre, entre le pays de la terre et du feu, vient de financer une enquête shinobi pour résoudre le problème. Vous y êtes envoyé en tant qu'éclaireur, pour une mission de reconnaissance. Rassembler suffisamment d'informations pour qu'une équipe puisse résoudre la situation à posteriori dans les plus brefs délais.

Nb : Toutefois si il vous semble possible et dans vos compétences de régler la situation de par vos seuls forces, faites ! //

La nuit est fraîche, en amont du brin de rivière que je longe, la verdure et la brume des nuits font planer sur les lieux un enchantement. Comme un autre monde, ou la mélodie de l'eau ruisselante est en phase avec la féerie des étoiles scintillantes. J'approche doucement du village de Kusa que déjà au loin je distingue une foule en procession. Par une telle heure, tant de monde ? Ce n'est que plus en aval, quand la distance qui me sépare du village s'est réduite que je peux saisir la nature d'un tel rassemblement. Les villageois psalmodient des prières et allument des lanternes flottantes à l’effigie calligraphié de leurs disparus. Un triste et mélancolique scénario qui sera dans l'instant me plonger dans la tristesse de ces simples gens.

Mon arrivé soulève une agitation débordante. Pour cause, le sabre à la ceinture et le bandeau de Kumo serré sur mon bras leurs auront suffit pour faire de moi le sauveur désigné. Un vent d'espoir qui secoue les familles déjà en larmes, tous et toutes me demandent de retrouver leurs disparus, tous m'inondent de prénoms et de descriptions... L'une me dit que sa fille est blonde, adorable et s'appelle Saki, l'autre que son petit frère est brun avec une cicatrice au menton et qu'il s'appelle Shinji. Je n'ai jamais sentis tant de responsabilités dans l’exercice de mes fonctions qu'a cette heure ci !

Le doyen du village est venu à ma rescousse dans cette enfers de doléances, m'arrachant avec bienfaisance à toutes ces mains suppliantes qui m'enserrent sans vergogne. Sexagénaire souriant, l'homme me sert un thé dans le confinement reposant de sa demeure. A l'abris des limbes brumeuses et mélancolique du dehors, j'eûmes les fumeuses senteurs qui émanes du verre bouillant. Rien que du jasmin, pas d'odeurs suspectes qui titillent mon odorat, je bois donc le breuvage tandis que l'homme me conte les événements qui troublent sa communauté !

       

"Dans tous le pays, près de 70 disparitions recensés et cela en six mois seulement. Tous très jeunes, jamais plus de 16 ans. Le pays de la rivière est sous le choc ! Et mon village est le plus touché, ici c'est 15 jeunes qui du jours au lendemain, un à un, ont tous disparus."

Le lendemain, dès l'aube, j'inspecte, j'interpelle, j'enquête et je rôde dans les rues du villages. J'ai questionné beaucoup de passants... L'un me dit n'avoir vue "aucun étranger depuis plus d'un an" pour cause c'est en retrait que ces gens vivent. La rivière, la foret voisine et les cultures de riz suffisent amplement pour subvenir à tout leur besoin. Le village revend d'ailleurs son riz à un bon prix au pays de la terre et du feu tout deux voisins. Une recette plus qu'honorable pour cette petite bourgade isoler. En visitant les rizières j'apprends de la bouche d'un cultivateur de plus ample détails au sujet de l’économie du pays de la rivière, mais aussi sur son importance stratégique et politique. Autant d'informations qui alimentent plus que je l'aurai imaginé mon enquête.  

J'apprend en effet que l'économie florissante de ce petit pays est dépendante d'un seul édifice. Un édifice qui n'a de cesse d'être détruit en temps de guerre du fait de son rôle stratégique et sociaux-économique. C'est le viaduc du Mizkudogen, un immense ouvrage qui relit deux flancs de falaise au dessus d'un fleuve immense et impraticable tant par son débit que par sa localisation géographique. Un raccourci qui permet de relier l'ouest et l'est du pays. D'acheminer cinq fois plus vite les marchandises vers les pays voisin, mais qui à fortiori sert aussi les troupes militaires étrangères qui veulent traverser la nation de la rivière. C'est en ce sens que l'ouvrage constitue par force de conclusion la cible parfaite pour ralentir les troupes d'Iwa descendants vers Konoha. Détruire le viaduc isole et affaiblit la nation de la rivière mais surtout force les ninjas de la terre à contournés le pays de la rivière. Konoha n'a donc de cesse de détruire le viaduc, reconstruire un tel ouvrage ruinerait dix petites nations, est c'est là tout le problème pour le pays de la rivière.


Reconstruit trois fois dans l'histoire de cette nation, le viaduc Mizkudogen est la clé de voûte qui tient cette nation, lorsque celui-ci est détruit, c'est la nation entière qui en souffre. Par le passé de nombreuses factions autonomes mal entraîner du pays de la rivière ont tentées de défendre ce bâtiment d'exception. Mais que peuvent des hommes mal armés et dépourvu de compétences ninja contre des shinobis de métiers.  
C'est une alliance économique entre Kumo et Iwa qui a financé la dernière reconstruction du pont. On comprend aisément les tractations stratégiques que cela dissimule. Quand le Viaduc Mizkudogen est debout, c'est tous le pays du feu qui s'en retrouve affaiblie. Iwa n'est alors qu'a deux pas de Konoha ! Le feu est alors prit en étau entre la foudre et la terre, le marteau et l'enclume... Voilà qui arrange fort nos deux nations.

Le lendemain je passe donc ma journée en guet. Surveillant les vas et vients incessants sur cette ouvrage immense. J'ai un pressentiment, ce pont et le cœur de cette nation, tous y est liés de près ou de loin, j'en suis certain. Trente minutes depuis l'aube et déjà je mesure l'importance de cette route, pour cause plus de quatre-cent caravanes de marchandises l'ont déjà empruntées, et la journée ne fait que commencer ! Tapis dans l'ombre, j'observe de loin, très vite je remarque que je ne suis pas le seul à surveiller le pont. Ici et là de petits groupuscules surveillent et veillent sur l'ouvrage. Une milice qui le protège c'est une évidence... je ne m'en serai pas mêlé si dans ce groupe je n'avais pas reconnu un jeune disparu. Ce brun avec une cicatrice sur le menton, Shinji donesudo ! Tout devient clair et limpide alors dans mon esprit, ce ne sont pas des disparitions dont la nation de la rivière a à faire, mais bel et bien à un enrôlement de masse...  

Une filature commence, lorsque la garde est relevé par la suivante, je suis la faction du jeune disparu. Ou celle-ci me mènera t'elle, perdu dans le petit bois, non loin du pont au abord d'un bras de rivière adjacent...

               

// Ordre de mission rang B : Dans la province du pays de la rivière de nombreuses disparition sont survenus ces dernier mois. Cette province neutre, entre le pays de la terre et du feu, vient de financer une enquête shinobi pour résoudre le problème. Vous y êtes envoyé en tant qu'éclaireur, pour une mission de reconnaissance. Rassembler suffisamment d'informations pour qu'une équipe puisse résoudre la situation à posteriori dans les plus brefs délais.

Nb : Toutefois si il vous semble possible et dans vos compétences de régler la situation de par vos seuls forces, faites ! //


Bon nombre de fois je me suis retrouvé prisonnier de faction ennemie... J'ai il y'a quelque années rouverts les yeux sur le monde qui m'entoure enchaînais au fond d'une profonde cuve d'eau emmurer d'acier. J'avais beau faire le tour des questions, les questions me tournaient autour. Où suis-je, comment me suis-je retrouvé ici, qui m'a capturé... Autant d'interrogations, auxquelles je ne trouvais pas réponse. Un masque sur le visage et des sondes enfoncés dans mes veines pour me fournir nourriture et oxygène, surement même quelques drogues perfides et paralysantes, je n'étais alors libre de rien. Ma force brute, celle du démon qui réside en moi, je ne pouvais même pas l’extériorisé pour briser l'acier qui m'enserre. Même mon esprit est pigé, embourbé dans des limbes fumeuses et obscures. J'avais beau forcer, réfléchir et lutter... Je ne pouvais ni bouger ni cogiter. Mes souvenirs flous, j'avais perdu même la mémoire. Ma situation était inquiétante ! De par mon corps claustré aussi bien que par mon esprit embrumé, je ne me laissait dès lors pas l'ombre d'un espoir.


Les heures ou les jours passent et pour tout dire la notion du temps me dépasse. C'est dire, drogué et claustré au fond de l'eau, dans cette prison lugubre aux lumières tamisées, celle du moniteur qui surveille mes fonctions vital plus bas... Je planais dans une semi-conscience mystique ou le sommeille vient, vous prend et vous rend comme on arrache un souffle au vent. Inspirer pour expirer, dormir et se réveiller. Le vrais réveil, celui loin des embruns sinistre de ma prison, celui avec lequel j'ai retrouvé force et conscience... Je l'ai enfin goûté quand on est venu me sortir de cette cuve d'eau et d'acier. La torpeur doucement s'éloigne laissant place à la lumière de la conscience et des souvenirs retrouvés. De ce mauvais pas, je m'en suis sortie. Une histoire sinistre, celle de mon clan !

"Bienvenue l'intrus. Tu souhaitais nous trouver te voila servit. Tu as à présent cinq minutes pour te présenter et satisfaire ma curiosité a ton égard. Sinon..."

La voix d'une hyène, presque cinglante tant l'aigu et le rêche du verbe se mêlent avec disgrâce. Dans cette pièce fermé, au mur d'acier il n'y aucune issu. J'aurai voulu profité de l'instant pour tuer mon interlocutrice. Mais les forces me manque, autant mon esprit à récupéré toute sa clarté, autant mon corps lui ne me répond pas aussi ardemment que je l'aurai espéré. Amoindri, il me faut patienter, gagner du temps pour en réchapper !


Une fine lame en mains, elle joue du fer avec un sadisme exagérer. Rien qui ne s'aurai m'inquiété. M’apeurer n'est pas à la porté du premier venu. Mon aura meurtrière, même amoindri comme je le suis, plane et pèse sur le lieu avec force d'oppression ! Plus que ne saurai le faire son petit simulacre de menace. Quand bien même elle me torturerai, il faudra plus qu'une simple lame pour briser l’échine et la rudesse de mes chaires. Inflexible, j'ai subit des mois de torture au sein même de mon clan. Personne dans tout Kumo ne serai résister aux interrogatoires plus que moi. Je ne sais pas qu'elle renseignement elle attend de moi, je ne sais pas qui elle est, ni où et comment je suis arrivé ici... Mais dans son regard rubis je lis tous le vice et l'opprobre du serpent. Trahir Kumo, quel qu'en soit le prix, est proscrit. Non pas que je porte pour la nation de la foudre un quelconque attachement, mais il est en va de mon honneur de bretteur de ne pas céder à la garce qui me toise là, dans l'attente d'une réponse doucereuse et conciliante.  
 
Le verbe dure, le regard noir et mon aura sombre qui s'élève déjà, je lui crache à la gueule les mots d'un provocateur inconscient ! Ceux de celui qui n'attend que la mort, comme un libérateur salvateur que l'on accueil bras ouvert à son heure. Je ne suis pas de ces hommes, le moment venu je libérerai la force du démon pour la briser, pour obtenir d'elle que l'on m'ouvre cette porte d'acier, porte que mes poings ne peuvent faire tomber...

"Avec joie, trifouillez avec attention et précision en moi, pour trouver réponse à vos basses questions !"

// Ordre de mission rang B : Dans la province du pays de la rivière de nombreuses disparition sont survenus ces dernier mois. Cette province neutre, entre le pays de la terre et du feu, vient de financer une enquête shinobi pour résoudre le problème. Vous y êtes envoyé en tant qu'éclaireur, pour une mission de reconnaissance. Rassembler suffisamment d'informations pour qu'une équipe puisse résoudre la situation à posteriori dans les plus brefs délais.

Nb : Toutefois si il vous semble possible et dans vos compétences de régler la situation de par vos seuls forces, faites ! //


Le calme est ma meilleur arme en ces lieux. J'ai scandé, toujours avec fierté, que rien ne vaut l’honnêteté d'un affrontement direct. Mais pour l'heure, mon corps est groggy et cette vile façon de me tenir en joug ne m'inspire aucun respect. Attaqué en traître, enfermé et désarmé il n'y a là aucun honneur. Encore une fois, c'est la manière qu'ont les ninjas pour besogner. Il ne faut pas attendre de moi la droiture des samurais quand on me traite sans la réciproque qu'il convient de donné à un homme de mon acabit. Alors voilà, je la laisse jacté... d'ici peu elle va mourir ! Pour autant, inconsciente elle s’approche de moi, pour venir baver à mon oreille des menaces sadiques qui me ferait presque rire tant elles sont ridicules. Haineux, mon sang et brûlant tout autant que vénéneux, je n'ai pas de temps à perdre avec elle ! Je dois sortir et remplir ma mission, à savoir remettre mon rapport sur la situation de ce pays. Une armée s'organise dans l'ombre et je pense que cela intéressera les hautes instances de Kumo.

Alors qu'elle referme la petite entrée par laquelle on lui apporta une solution d'acide, rabattant par la même un pan d'acier massif, je concentre déjà mon aura. Elle me fait face, continuant à jouer avec de sa lame tandis que j'essai d'établir un lien entre Mugen et moi. Perdu dans les limbes de la concentration que connaissent les bretteurs du nord, mon chakra gronde comme un feu nourrit naissant qui grandit et danse au rythme de mes émotions... Le râle rauque sonne comme le souffle d'un monstre haletante, à la respiration bestial. Mugen semble trop loin pour que je puisse lui donner un ordre, il me faut intensifier mon Aura...  

 

Mon visage entre ses mains, j'exhale à présent un ordre puissant, au travers d'un souffle de chakra massif qui ferra même danser la chevelure de la rousse ! Ses joues se seront empourpré l'espace d'un instant quand dans sont dos elle aura entendu la déchirure sonore de la geôle d'acier. Sabre en main, je me redresse maintenant de toute ma prestance, mon long katana rougeoie tant il est chaud... Pour autant entre mes mains, il ne me brûle pas ! C'est là toute l'allégeance et l'obédience du sabre pour son maître ! Entre le chien et le maître, il c'est égaré une brebis inconsciente, qui comme le mur d'acier, se sera surement fait déchiré et carbonisé par la morsure impitoyable du loup !

J'accoure dans les couloirs, dans les dédales de la bâtisses je cherche une sortie. Quelques jeunes gens dont je reconnais aisément le faciès, tentent de m’arrêter. Ce sont là les disparus recrutés par cette armé, une armé dont je ne connais pas encore les objectifs. Beaucoup de question sans réponses auxquelles il me faudra répondre plus tard... Tant que possible, j'évite pour l'heure l'affrontement avec cette jeunesse, peut-être innocente et manipulé. Mugen est encore trop brûlant pour que je puisse, du talon ou du Kashira, assommer sans mal mes opposants. C'est donc du fourreau que j'écrase les ambitions guerrières des plus téméraires, tout en faisant hâte vers la sortie, une sortie qui se fait vite connaitre.               

Spoiler: