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 Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗

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Kakuzo Hidemi
Kumo No Juunin
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Kakuzo Hidemi

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MessageSujet: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyMar 3 Sep - 2:27

Valet des Kiyomizu




    Sauvez-la !
    Je ne suis que misérable ...



    Faible. Ce fut le seul mot qui me vint à l'esprit afin d'exprimer ce que, au final, je suis. Quel fut l'intérêt de me couvrir d'or, de récompenses ? Pourquoi étais-je considéré comme un des shinobis ornant les plus grandes puissances de Kumo, pourquoi le peuple m'accorda tant de confiance, enchantés de me voir au poste de Raikage, si je ne peux protéger l'être qui fait chanter mon coeur ? Suis-je un homme si faible au point de lui priver de son bien être ? Ma force n'a point suffi afin de la sauver ... Il ne me reste plus qu'à ôter ce masque de fierté et m'adonner au théâtre misérable des supplications, de là où je viens. Comment serais-je accueilli ? Comment serais-je traité ? Peu m'importe, tant qu'ils peuvent la sauver, elle ... Elle qui n'a apporté de tristesse, qui fut confiée aux mains d'un être aussi incapable que ma personne.
    J'ai peur, si peur ... Comme je ne l'ai jamais vécu. Le pouls de Juka-sama chante doucement tandis que ma tête, elle, me torture, et mes larmes ne cessent de se dessiner. Qui suis-je afin de prétendre de côtoyer la perfection d'Eden si je ne peux la protéger ? Si je ne peux la sauver ?!

    Le coeur lourd par tous ces supplices, mes pieds avaient cependant toute la force du monde afin de sillonner les montagnes, du moins, je priais les cieux afin que ce soit le cas. À présent, je n'avais plus que mon sens d'orientation aiguisé pour la sauver. Quoi qu'il arrive, il faut qu'elle soit hors de danger ... C'est mon coeur et mon éducation qui me le dit. Esquivant les sentiers fréquentés, je n'avais point le choix que de cacher la lumière de mes inspirations afin de ne point être attaqués. Je pris soin de couvrir son corps dans mes modestes draps de soie et le garde avec fermeté, qui me paraît frêle comme jamais, contre mon coeur. J'avais confiance en ma patrie ... J'avais confiance en eux, ils ne la laisseront point ainsi !
    Que ... ! De justesse je réussis à esquiver un éboulement qui ne manqua point nous précipiter dans le vide, et les dents serrés j'affronte la pluie torrentielle qui se met à s'abattre sur notre sort. Diantre ! Et c'est ainsi que par mégarde je glisse misérablement. Mon premier réflexe ? Protéger Juka-sama ! Je la serra alors fort contre ma poitrine chaude de désespoir, et de ma main je couvris l'arrière de son crâne pour ne point la souiller de blessures. Les bras occupés à la serrer, je ne puis me rattraper et glisse à terre avant de rouler, en bas, toujours plus bas ... Jusqu'à ce qu'un rocher nous cesse, frappant sans pitié contre mon dos.

    '' Urgh ...!! ''

    Je sentis la salive s'échapper de mes lèvres et un goût métallique au creux de mon palais. Non ... Ma jambe ... Je ne pouvais m'arrêter ! La pluie accéléra la cadence et péniblement, je m'assis alors, serrant ce visage si innocent contre mon coeur, mes doigts frôlant la peau innocente et froide et ma bien-aimée. Le rictus dessinant mes lèvres, je lève mes yeux au ciel. Un temps ... Splendide, comme chaque temps qui puisse exister. Une pluie pure et dense, les Dieux secouent les cieux. Alors pourquoi, pourquoi aujourd'hui, ce temps me contait les grandes tristesses ? J'ouïs la mélodie de la pluie. Fraîche mais mélancolique, elle redessinait les traits de mon visage. Pourquoi mes larmes ont décidé de les suivre sans une once d'hésitation ? Mes bras serrant le fruit des Cieux, mes cordes chantantes poussent avec force un cri de désespoir, m'adressant au cruel Destin qui plongea ma bien aimée dans les abysses de l'abstrait. Je ressens les tremblements qui dictent ma culpabilité, ma peur ... Je ressens mes tympans jouer les tambours de mon désespoir ... Et par dessus tout, je ressens la douleur de la voir en danger. Je baisse brusquement la tête, quelle douleur ! Mes dents grincent brusquement et mes yeux cherchèrent l'origine. Ma jambe ... Elle me faisait si mal. Mais non ! Je ne peux m'attarder sur mon sort si insignifiant ! Je respire, il faut oublier cette douleur ... Il faut rassembler ma force, pour mon devoir, pour mon amour ! Je me relève alors, ne pouvant m'empêcher de pousser un hurlement, dans l'espoir que cela apaisera cette douleur ... On y est presque, je ne peux abandonner.

    Peiné, boiteux, enfin !! Seigneur, enfin ! Je vis les grandes portes. Plus que quelques mètres ... Et j'aperçois enfin les gardes ... L'un d'eux tourna la tête, sentant ma présence, et immédiatement se mit en garde avec son frère d'armes.

    '' Qui va là ?! ''

    '' J-je ... ''

    J'avance encore avec peine, mais mon amour dicte ma force. Regardant ces shinobis comme des salvateurs, et une nouvelle larme se forma. Une larme de joie, de soulagement. Enfin, on va pouvoir la mettre hors de danger, enfin ...
    Tandis que j'avance, je vis les deux gardes se figer, m'ayant visiblement reconnu. Ils n'osent dire quoi que ce soit ... Mais dites quelque chose, bon sang ! Il n'est temps au silence !

    '' R-Raïka ... Non, Hidemi-sama ?! ''

    Ils ne savent quoi faire, je le voyais à leurs gestes hésitants. Venir en mon aide, me menacer ? Je comprends, oui je comprends leur position ... Je partis, mais ne déserta point. Kumo a l'habitude des coutumes des Hidemi, et savent qu'il est de notre devoir de protéger les Kiyomizu. Cependant il est bien moins fréquent qu'un Hidemi devienne Raïkage, je fus le premier. Je ne veux point de problèmes ... Je veux leur montrer que je m'offre à eux, complètement. Rassemblant mes forces, je saisis Juka-sama d'un bras, tandis que ma main gauche se dirige vers mes deux fourreaux. Les gardes ne semblent point apprécier ce geste, pensant fort probablement que mes pensées deviennent hostiles. Quel dommage qu'ils perdent confiance en moi, mais c'est si compréhensible ... Je ne leur laisse point le temps de répondre ... Et tire fermement la ceinture pour écarter au plus vite mes armes de moi. Mon corps ... Je le sens. Il se faiblit. J'expire douloureusement plusieurs fois, pour tenir le coup ne serait-ce quelques mesures de plus, et d'un geste pénible, lance le fourreau vers leur direction. Ça y est. Je suis désarmé. L'objet s'entrechoque contre la roche d'un bruit si furtif que s'en fut presque mélodieux, et ... Ah ... Je n'y arrive plus ... Ma jambe cède, suivi du reste de mon corps épuisé, fort probablement car mon mental est convaincu que nous sommes arrivés à destination, il ne me suit plus, ne veut plus m'écouter ... Je m'effondre alors au sol, me tenant péniblement à genoux, comme je le le peux, mais gardant Juka-sama contre mon torse. Ca y est ... Ca y est, j'y suis parvenu ...

    '' A-Alors ... Je sers à quelque chose, au final, n'est-ce point ? '' Murmure-je, ce fut plus fort que moi. Je sens à nouveau mon corps trembler et mes mains se crispent au corps de ma bien aimée. Les larmes coulent, encore ... Oui, à présent, je ne suis qu'enfant terrorisé. '' Vous connaissez nos coutumes, chez les Hidemi ... Je conçois que mes fonctions ne me permettaient point de partir ainsi ... Vous pouvez me juger, me condamner, me chasser même, qu'importe ... '' Avec tout le courage, j'ose finalement lever mes yeux afin d'affronter le regard de ces hommes que je voyais comme mes frères auparavant. Mes paroles devinrent alors des cris, une mélodie implorante. '' Condamnez-moi, allez-y ! Mais je vous en prie, je vous en conjure ... Sauvez-la ! Sauvez Juka-sama ! Tant qu'elle est hors de danger, j'accepterais n'importe quel sort que vous songerez à mon mérite ! ''


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Murakami Maya
Jûudaime Raikage
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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyMar 3 Sep - 23:46


Murakami Maya & Hidemi Kakuzo


& & &



« Une personne qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. »



Il est souvent difficile de juger des affaires quand on a que des trucs écrits sous les yeux.  Assise à son bureau, Maya avait sa longue chevelure détachée et elle avait mis une main sous son menton le temps de lire tout ce qu’elle avait devant les yeux. Autant dire que la pile n’est pas petite mais elle n’est pas haute non plus sans compter qu’elle s’agrandit tous les jours.  Pour son plus grand malheur justement. Mais bon, elle fait son boulot et c’est l’essentiel. Peut-être va-t-elle devoir faire appel à son bras droit… Non, ce n’est pas son genre. On avait beau la critiquer, elle faisait son boulot et sans délayer à ses subordonnées et puis, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se passe dans le village. En tant que chef de celui-ci, il est important de savoir tout ce qui s’est passe.  Manifestant un sourire, elle est amusée par ce qu’elle venait de lire. Autant dire qu’elle ne lisait pas ça tous les jours.  Néanmoins, elle reconnaît que certaines situations peuvent être très drôles. S’étirant sur sa chaise de bureau, elle décide de se lever afin d’aller ouvrir la fenêtre menant sur le petit balcon de la tour. C’est bien d’être en hauteur mais qu’est-ce qu’il peut faire chaud par tous les dieux. Laissant le vent des montagnes s’infiltrer dans la pièce, elle reste à la fenêtre et elle ferme les yeux quelques secondes le temps de souffler un peu. Le boulot c’est bien mais il faut faire des pauses régulières… La nuit était vraiment très belle avec l’absence de nuages et Maya reste à observer le ciel quelques instants. Elle comptait arrêter pour cette nuit car elle avait quand même un planning chargé pour le lendemain. Rien que d’y penser, elle avait déjà un coup de pression supplémentaire.

Rapidement, la pression tombe lorsqu’elle entend frapper. Arquant un sourcil, elle se demandait qui pouvait bien venir ici à une heure pareille. Levant les yeux vers la pendule, elle ne pensait pas qu’il soit encore si tôt. Néanmoins, elle libère un soupir avant de refermer la fenêtre. Marchant vers la porte, la personne se trouvant de l’autre côté n’entendait pas ses bruits de pas. Sa petite taille et son entraînement spécifique lui permet d’être aussi discrète que le vent. Et c’est pour son avantage d’ailleurs car sa petite taille lui permet de faire beaucoup de chose qu’il est impossible de faire si elle avait une taille un peu plus normal. Mais rassurez-vous, elle est une personne en bonne santé et elle n’est jamais véritablement tombée malade. Et elle touche du bois pour que cela n’arrive jamais. Arrivant devant la porte, elle la fait glisser devant celui qui était venu l’importuner. Manifestant un air strict, celui-ci s’exprime rapidement en lui annonçant que la responsable des Gardes l’envoyait. Restant silencieuse, Maya attend les détails et elle percute lorsqu’elle entend le nom d’un de ses prédécesseurs : Kakuzo Hidemi… Pas besoin d’être née de la dernière pluie pour savoir qui il est mais surtout son clan d’appartenance. Tout le monde connaissait la réputation de ce clan. Par ailleurs, elle n’en avait plus entendu depuis un petit moment maintenant. Cependant, Maya n’a pas vraiment le temps de s’inquiéter de tout. C’est alors qu’elle le congédie et elle quitte son bureau en le fermant derrière elle.

Quittant la tour, elle devait se rendre aux portes du village et en vitesse. Elle connaissant les lois de Kumo et elle était la seule à pouvoir intervenir dans ce genre de cas. Il fait nuit et elle se débrouille pour arriver à la porte rapidement. Lorsqu’elle arrive sur place, elle tombe nez-à-nez avec la responsable des gardes, Shinjuka Yuki. Cette blonde de nature joyeuse avait beaucoup de respect pour la responsable du village. S’inclinant légèrement, elle discute avec le Raikage pour lui faire part de la situation. Apparemment, cet homme portait un corps non identifié et il a déposé immédiatement les armes. La remerciant, elle se tourne vers le groupe de gardes qui semblait se concentrer sur le corps inconscient et le corps blessé de l’ancien Raikage. Habillée avec une tenue des plus simples sans prétention, la petite tête s’avance et les gardes la laissèrent passer. Elle stoppe sa marche et elle regarde tout le monde d’un ton strict. Il est vrai qu’il a quitté son poste mais est-ce  une raison pour le tuer maintenant. Voyant plusieurs gardes armés, elle vient se mettre immédiatement entre eux et le corps grièvement blessé en prenant la parole.


« - Est-ce donc cela l’accueil du village caché des Nuages envers ses anciens supérieurs ? Est-ce donc cette éducation-là que vous avez reçue ? Mais pour qui vous prenez-vous ? Qui êtes-vous pour juger cet homme blessé ? Avez-vous oublié qui dispose des rennes ? »
« - Je … Recevrez toutes mes excuses, Maya-Sama ! »
« - Je m’occuperais de votre cas plus tard. En attendant, amenez des brancards et vite … »


La petite dame s’approche du corps blessé avant de s’agenouiller à ses côtés. Passant une main sur la peau froide de la personne que le revenant tenait fermement entre ses mains, elle pose celle-ci sur la gorge en appuyant à un endroit bien précis : c’est ici qu’elle sent le pouls faible qui semble vaciller et lourdement. Cette femme a besoin de soins d’urgence. Tournant la tête, elle fait signe à un des brancards de s’approcher tandis qu’elle touche quelques endroits de son corps afin de faire un bref diagnostic de l’état de celle-ci. Aucune réaction… Lâchant un soupir, elle relève la tête vers le visage de l’ancien responsable de ce village. Avec des gestes lents et délicats, elle trouve le moyen sans pression ni agressivité d’écarter les bras de Kakuzo afin de libérer le corps de son étreinte. Montrant un petit sourire à celui-ci, elle place un bras à l’épaule derrière la nuque et sous les genoux avant de se relever et de la porter pour la poser comme elle peut sur le brancard. Une fois placée, elle se redresse en disant aux deux ninjas quelque chose.

« - Emmenez-là immédiatement en Soins intensifs. Elle a besoin de soins urgents. »

Les deux ninjas acquiescent et Maya les regarde s’éloigner avant de revenir près de Kakuzo. Elle n’est pas médecin mais ses compétences en assassinat peuvent aider à savoir si la personne est en détresse ou non. Restant silencieuse, elle observe la jambe de son prédécesseur avec neutralité mais aussi avec douceur et prévoyance. Oui, elle est Kage, oui, elle dirige un village et oui, elle a des lois à faire appliquer mais on ne juge pas un homme blessé. Pour le moment, elle vérifie rapidement son état de santé et rien d’autre. En tant qu’ex-kage, il a le droit à un certain respect. Kumo est un village guerrier mais c’est aussi un village qui a des valeurs. Et c’est là-dessus qu’elle joue son jeu. Bien loin du mode Berseker de la plupart de ses prédécesseurs, elle use intelligemment de ses capacités dans le but d’atteindre son objectif. Après avoir passé la main sur la gorge de celui-ci ainsi que sur certains points, elle constate que sa plaie est bien ouverte mais qu’il n’est pas en danger immédiat. Se concentrant sur sa jambe, elle approche une lampe pour observer de plus près rapidement et elle fait signe aux seconds brancards de s’approcher. Se relevant, elle frotte ses mains en observant Kakuzo de manière neutre. Tournant la tête vers les gardes, elle prend la parole.

« - Fracture ouverte de la jambe gauche. A l’hôpital lui aussi. Sous bonne garde, je m’occuperais de lui lorsqu’il se sera reposé… »

Les ordres sont clairs et Kakuzo est transféré à l’hôpital pour y être soigné. Le cas du corps qu’il a rapporté avec lui était plus grave mais les médecins seront s’occuper de sa fracture qui ne doit rester ainsi sous peine d’infection.  Sous le regard avisé de la petite femme, qui s’avère être le chef du village, l’ancien Raikage est transporté à l’hôpital où il pourra se reposer tranquillement. De toute façon, les lois disaient que tant que le chef n’était pas passé par là, personne ne pouvait le voir et il devait le savoir en tant qu’ancien responsable de Kumo.

BY .TITANIUMWAY/BAZZART



Dernière édition par Murakami Maya le Ven 6 Sep - 19:52, édité 1 fois
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Kakuzo Hidemi
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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyVen 6 Sep - 0:51

Valet des Kiyomizu




    Sauvez-la !
    Je ne suis que misérable ...



    Un souffle de silence. Pourquoi donc ne perlent-ils point mot ? Je leur soutiens du regard, et malgré mes gestes prônant pacifisme et supplications, les deux shinobis semblent peser notre destin. Il aurait été si simple, par ce genre de situations, de posséder le pouvoir entre ses mains afin de faire avancer le courant de la destinée, mais fort regrettablement, ce n'est plus le cas de ma personne. Je n'ose deviner par quels aspects je puisse me refléter à travers ces regards ... Le sang du clan le plus noble de Kumo, et l'homme qui fut un des plus respectés du pays se trouve actuellement à genoux devant deux êtres occupés par la surveillance, trempé par la fraîcheur du ciel, le blanc des yeux teintés par mes larmes, désarmé ... Quelle situation humiliante ! Et c'est uniquement pour notre raison de vivre que l'on pourrait se permettre, nous, être si distingués que les Hidemi, de se mettre à supplier. Voir leur précédent Raikage ainsi leur pourrait probablement être incompréhensible, s'ils ne connaissent point notre raison de vivre.

    Leur regard change. Leur échange également. Ils ne parlent point mais par leurs manières, je compris ce dont ils ont conclu – Je suis un traître, je dois être exécuté. Je soupira de désespoir et baissa alors les yeux, regardant le doux visage de ma bien-aimée, ce sera la dernière chose que je verrais alors. Alors, Kumo revint comme avant ... L'éducation que j'imposa fut oubliée dès que mes pas s'éloignèrent de ce village. Ils semblent avoir omis nos coutumes, chez les Hidemi. Mais soit ... Je suis prêt à rendre mon âme en échange du bien-être de Juka-sama. Je fus éduqué ainsi. Et non seulement mon sang me le dit, mais mon coeur rejoint ces idéaux. Après tout, suis-je en position d'argumenter ? Si j'ose m'opposer, je risque de mettre en danger la raison de mon coeur, et je ne pourrais alors mourir en paix. Je me remémore alors jusqu'au bout d'un autre ailleurs, songeant si mon départ en sera digne en tant que Hidemi. Je quitta Kumo, comme il se doit de faire, pour être auprès d'elle à son départ. Juka-sama menait une vie heureuse en ma présence, malgré que son coeur chantait les plus belles louanges à un autre que ma personne. Malgré mon impardonnable erreur de ne point avoir réussi à la protéger jusqu'au bout, je la ramena à Kumo. Ensuite, lorsque Kodo-san trouvera solution à ce jutsu et que les yeux de ma belle s'ouvriront à nouveau à ce monde, eh bien, un de mes cousins prendra ma relève. Mon devoir est alors accompli.
    Les voyant s'approcher de moi, prêts à m'attaquer, je frôle une dernière fois la joue de Juka-sama, et ferme les yeux pour garder son visage en tête, tandis que je redresse ma nuque, prêt à recevoir mon châtiment. Soyez heureuse, ma doucereuse amie, comme je le fus en étant à vos côtés ...

    '' Est-ce donc cela l’accueil du village caché des Nuages envers ses anciens supérieurs ? ''
    Au lieu d'une lame au cou, j'ouïs avec surprise une voix féminine et ferme. Hésitant, j'ouvre alors mes yeux, et vois une personne s'opposant aux gardes. Avec stupéfaction je la regarde, mais ne voyant point son visage, je ne peux savoir qui est cette femme. '' Est-ce donc cette éducation-là que vous avez reçue ? Mais pour qui vous prenez-vous ? Qui êtes-vous pour juger cet homme blessé ? Avez-vous oublié qui dispose des rennes ? ''

    Les concernés se redressent, se confondant en excuses, tandis que je reste interdit devant cette scène. Cette femme, aurait-elle empêché mon exécution ? Au vu de l'obéissance immédiate des concernés, je devine qu'elle doit posséder un statut important, Bras Droit ou peut-être est-ce même la nouvelle Raïkage en personne ? Par précaution je serra Juka-sama d'avantage, après tout, les femmes réagissent mal à ses phéromones, mais au vu du temps actuel, de ce vent, ils seront sûrement moins efficaces. La jeune femme qui fut appelée '' Maya-sama '' ordonne d'amener au plus vite des brancards avant de se tourner vers nous. D'un air quelque peu perdu, je l'observe sans bien me gêner alors, tandis que ses mains se mirent à analyser l'état de ma bien-aimée. Je la laisse faire donc, regardant avec attention chaque geste effectué, mesurant le pouls de Juka-sama. Les secouristes s'approchant, je la vis finalement soupirer, chose qui ne me rassure point, cela veut dire que l'état de Juka-sama est bien piètre. Je sens une pression bien douce, ce qui me fait écarter les bras, et c'est là que je me rends compte à quel point je serrais ce corps frêle, bien trop fort contre moi. Notre salvatrice récupère alors le corps, ordonnant d'emmener Juka-sama en soins intensifs. Malgré que l'état ne dit rien de bon sur sa santé, je sens mon corps se relâcher d'un coup, libéré au moins d'une partie de mon poids qui me tiraillait le coeur. Je me sentais vaciller mais me repris au dernier moment, sentant à nouveau un toucher bienveillant mais cette fois sur ma jambe. Mes soins ne sont que secondaires ... Et, au final, point aussi importants. Je me relâche tout de même, refuser de l'aide offerte avec tant de bon coeur serait insultant pour la concernée. Malgré la douceur, mes muscles souhaitent grimacer par cette douleur, je prends tout de même patience en guise de remerciement. Plus vite l'analyse sera terminée, plus vite je rejoindrais Juka-sama.

    '' Fracture ouverte de la jambe gauche. A l’hôpital lui aussi. Sous bonne garde, je m’occuperais de lui lorsqu’il se sera reposé… ''

    Deux médecins arrivent alors, s'excusant avec discrétion de devoir me saisir ainsi. Avec leur aide je donne mon effort afin de me relever, et tandis que l'un soutient mon corps, l'autre prit le soin de récupérer mon fourreau. Je grimace à nouveau, mais point longtemps, et passant à côté de notre salvatrice, je lui adressa un regard gratifiant, la remerciant de tout mon coeur. Les remerciements de vive voix, je les ferais lorsque je la reverrais, afin de pouvoir les lui offrir plus dignement que dans un tel état.
    Transporté à travers le village, je sens tout de même des regards curieux sur nous. Il fait nuit, moins de personnes sont à l'extérieur, mais malgré leur faible nombre je pouvais ouïr certains chuchotements. Arrivés enfin à l'hôpital, on m'emmène donc pour me soigner. Sur mon lit roulant, je me redresse sur mes coudes, balayant mon regard là où on m'emmène.

    '' Juka-sama ... Où est-elle ? ''

    '' Allongez-vous s'il vous plaît, Hidemi-sama ! Il serait irresponsable de votre part de bouger maintenant. ''

    On m'emmène alors dans une salle isolée, où un autre eiseinin rejoint la pièce, prêt à me soigner dans l'immédiat. Voyant qui se trouve devant sa personne, il se figea un moment, mais d'un air tout aussi serein se reprend aussitôt et s'inclina légèrement.

    '' Hidemi-sama. ''

    '' Juka-sama est-elle en train de se faire soigner ? Rassurez-moi ... Ah ... ''

    Je ne pus ouïr la réponse que je sens soudainement mes yeux s'éteindre, et sans crier gare m'endormis alors. Je n'ai même point eu temps de constater que étonnamment, on a fini par m'accueillir avec respect.
    Mon réveil fut long et pénible, et mes yeux encore bien lourds sont bien trop sensibles à la lumière du jour. D'une main je couvris alors mes pupilles, et de mon regard flou j'essaye de saisir ce qui m'arrive. Et d'un coup, cela me revient. Je suis à Kumo à présent ! Alors ma Reine ... Oui ! Comme frappé par un électrochoc je me redresse d'un coup imprévu, prêt à aller la rejoindre, mais ma jambe m'en empêche. Ah, je l'ai bien oublié, ce misérable ! N'étant point dans mes habitudes, je fis sortir un juron de mes lèvres, honteux de me retrouver dans cet état. Il fallait que je la retrouve ... La porte était fermée, probablement à clé, et je n'ouïs personne. Avec de l'espoir dans mon coeur, j'ose tout de même élever ma voix, appelant quelqu'un de venir m'aider, mais personne répondit à mes demandes. Que faire ... Je soupire alors, me laissant tomber dans le lit. Je suppose que même en rampant, on ne me laissera sortir ... Et pourtant il me doit d'être à ses côtés.
    Me rongeant d'inquiétude, j'entends à peine la porte se déverrouiller, et tourne mes yeux à cet endroit, dans l'espoir de voir quelqu'un m'offrir de bonnes nouvelles à propos de ma doucereuse amie.


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Murakami Maya
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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptySam 7 Sep - 13:17


Murakami Maya & Hidemi Kakuzo


& & &



« Une personne qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. »



Elle n’était pas médecin mais son entraînement spécifique lui permet de connaître l’état de santé sur les grandes lignes. Sa formation et son éducation lui permet de savoir si la personne qu’elle analyse est en danger imminent ou pas. C’est amplement suffisant. De toute façon, elle avait donné ses ordres et elle ne pouvait pas être plus claire que ça.  Néanmoins, elle surveille le départ de son prédécesseur et elle va même jusqu’à suivre le cortège afin de se montrer prudente. Observant l’ancien Raikage, elle remarque son sourire et elle incline sa tête respectueusement. Le simple fait de savoir qu’il s’agit d’un de ses prédécesseurs l’oblige à le respecter d’une façon ou d’une autre. Elle a été éduquée dans l’art de tuer mais aussi de respecter ses cibles. C’était comme ça et pas autrement. Avant de partir des portes, elle fait comprendre au garde qu’elle voudra le voir ce soir-même dans son bureau et qu’il devait s’y rendre immédiatement. Sans un mot de plus, elle suit le déroulement du transfert en silence. Contrairement aux autres, Maya était plus douce et plus réfléchie que ses confrères Kages. Pour la plupart du moins. Après avoir vérifié que tout se passait bien, elle fit demi-tour afin de retourner au bureau. En fait, elle pensait aller se coucher mais elle avait oublié qu’elle avait convoquée un des gardes qui voulaient se débarrasser du son prédécesseur. En y repensant, elle trouvait ça complètement déplacé de leur part et elle ne va pas se priver de leur faire comprendre d’une manière ou d’une autre. Marchant dans la nuit, elle finit par soupirer et se dire qu’elle ne pourra jamais véritablement se reposer. Cela fait à peine quelques jours qu’elle avait retrouvé son bras en meilleure forme mais elle n’avait pas encore eu le temps de s’entrainer. Les affaires du village n’attendent pas un miracle pour se faire mais bel et bien qu’un chef s’en occupe. Et elle est justement ce chef et c’est son boulot. Cependant, elle aimait par moment délayer à quelqu’un mais son bras droit est assez occupé avec Jin. Cela ne sera pas toujours le cas mais elle devait faire ce qu’il avait à faire. Et ce n’est pas elle qui va aller à l’encontre de tout ça. Parvenant à diriger son clan mais aussi son village, rares sont les moments où l’actuelle guerrière la plus cotée de Kumo met son nez dehors. Il faut vraiment qu’il se passe quelque chose pour qu’elle sorte.

Marchant dans la nuit presque orageuse qui règne sur Kumo, elle soupirait et regrette presque d’avoir accepté ce poste. En effet, les Murakami sont un clan de l’ombre et elle a choisi de sortir des ténèbres pour devenir la lumière. Pour la toute première fois, le clan sort de sa pénombre pour se manifester au monde entier. L’ombre est une chose mais il faut parfois savoir s’imposer en laissant quelqu’un à la lumière qui puisse assuré la promotion du clan. Le fait d’être devenue Raikage aspire en ce sens. Personne n’entre dans le clan de force. C’est pour ça que peu sont les personnes qui veulent y rentrer. C’est un choix difficile car chaque personne qui y entre perd leurs souvenirs, leur famille et ce qu’elles furent autrefois. Mais en contrepartie, elles deviennent ce qu’ils ont toujours voulu pour la plupart, elles considèrent les camarades de promotion comme leur seule famille et la totalité du clan devient des amis proches et des confidents. Mais cela n’est pas imposé et cela est même expliqué avant même que ses personnes ne deviennent ce qu’ils seront : des assassins. Une fois cette décision prise, il n’est plus possible de retourner en arrière car les secrets du clan doivent le rester. Ce sont les règles et même elle n’y déroge pas.  En tant que Raikage, elle pourrait mais elle ne préfère pas car cela pourrait entraîner des conséquences irrémédiables. Et puis, son clan ne sera pas toujours à la tête du village et c’est uniquement grâce à elle que le clan est à l’heure actuelle le clan régnant. Mais cela ne veut pas dire que l’ensemble des membres qui sont affiliés à son clan ont tous les droits. Elle s’est fait un honneur là-dessus. Elle, elle a tous les droits mais les membres de son clan n’ont pas à agir comme des salauds. Et elle a été claire là-dessus dès le début. C’est aujourd’hui que le clan à l’occasion de montrer tout le respect et l’éducation reçue au cœur même du domaine qui se trouve assez éloigné du village de Kumo.

Arrivant à la tour, elle replace une de ses mèches de cheveux avant de prendre la route vers son bureau. Soupirant, elle savait que quelqu’un l’attendait et elle va se débrouiller pour ne pas le faire attendre plus longtemps. Arrivant au bureau, elle l’ouvre et elle laisse entrer le garde avant de suivre la cadence et de refermer derrière elle. Après presque quinze minutes, le garde finit par ressortir et Maya se décide à quitter son bureau pour enfin aller se reposer. Prenant la route de ses appartements, elle verrouille tout derrière elle. Il était temps. Jetant un regard plus loin, elle se dit qu’encore une fois, elle ne va pas beaucoup dormir. Mais elle commence à en avoir l’habitude. S’enfermant dans ses quartiers, elle finit par aller se reposer. La journée allait être longue le lendemain avec tout ce qui se passe. Après s’être changé, elle finit par se glisser dans son lit et elle se laisse emporter par les bras de Morphée. Son ombre surveillant toujours qu’elle est à sa place. Avec une ombre, elle n’a rien à craindre de ses nuits et elle peut donc se poser et se laisser s’envoler sans avoir besoin de laisser ses sens en alerte en permanence. La nuit porte conseil… Il parait du moins…

Le lendemain, elle avait raté son réveil et malgré les multiples tentatives pour qu’elle se lève, rien n’y avait fait. La pile sur son bureau s’était agrandit depuis le lever du soleil mais elle n’avait pas encore vu celle-ci. Elle ira peut-être se pendre, qui sait ? Plusieurs rayons viennent illuminer la chambre de Maya tandis qu’elle est encore allongée dans son lit. Mais quelle flemmarde… En fait non, elle avait juste besoin de repos supplémentaire. Eh oui, à force de ne pas beaucoup dormir, il y a souvent des périodes où l’organisme vous envoie bouler. C’était exactement ce qui s’était passé en ce jour. Mais pourtant, malgré les échecs, ils n’ont pas insisté sur recommandation de son ombre. C’était une bonne idée après tout. Le soleil vient lui chauffer le visage et elle se met à réagir. Après plusieurs dizaines de minutes, elle se décide enfin à se lever. Comme tout le monde, elle a vraiment une tête de déterrée mais elle file immédiatement à la douche. En moins de dix minutes, elle était propre mais aussi bien réveillée. C’est une très bonne chose. En peu de temps, elle était déjà habillée et elle quitte ses quartiers. Bien entendu, elle avait vu l’heure et elle se surprend à dire que cela lui avait fait du bien. Il faut dire qu’elle n’était plus une enfant. En cours de route, elle croise un ninja de Kumo qui lui dit que les médecins avaient du nouveau.  


« - Merci !  »

Se séparant du messager, elle se dit qu’elle ferait mieux d’aller prendre des nouvelles à l’hôpital. Mais rien de mieux qu’une bonne nuit pour se reposer et se requinquer. N’attendant pas une minute de plus, elle se dirige vers l’extérieur afin de se rendre au centre de soins où Kakuzo et ce corps inconnu se trouvait dans les bras de son ancien supérieur. Comment ne pas connaître son identité alors que son clan a toujours servit les Raikages et les seigneurs féodaux ? Ce serait purement un sacrilège. Arrivant à l’hôpital, elle n’a même pas le temps d’attendre qu’elle est rapidement rejointe par un des médecins du complexe à qui elle demande des nouvelles des deux arrivants de la nuit dernière.  Restant quelques minutes avec lui, elle reste attentive à ce qu’on lui annonce. Bon, ce n’est pas sa vie mais cela est aussi important. Après ses nouvelles, elle demande où se trouve la chambre de l’ex-raikage. Sans attendre, elle se rend sur place. Pas question d’attendre plus longtemps, il y avait certaines questions qu’elle devait lui poser. Faisant glisser la porte, la petite dame pénètre la pièce avant de refermer derrière elle. Elle avait un léger sourire en raison du fait que ses ordres ont été respectés à la lettre. Il n’y a quand même pas à dire, c’est une certaine fierté qui se manifeste lorsqu’on se fait obéir. Mais pour le moment, elle devait s’occuper du cas de Kakuzo. Se secouant un peu la tête, elle chasse tout ça de sa tête avant de s’approcher simplement.

« - Bonjour Kakuzo Hidemi-sama ! Je suis Murakami Maya, responsable actuel du village caché des Nuages »

Elle n’avait pas dit Raikage, pourquoi ? Oui, c’est son titre mais elle préfère dans ce sens car après tout, elle est plus qu’une simple tête emblématique d’un village, elle gère aussi tout ce qui s’en approcher et ce ne sont pas des trucs à prendre à la légère.  Voulant jouer sur la franchise. Maya a toujours été ainsi et ce n’est pas maintenant que cela va changer. Ses problèmes actuels avec un Chuunin du village le prouvent mais voilà bien longtemps qu’elle ne l’avait vu. Très crue et honnête, elle ne fait jamais dans la demi-mesure. Posant ses yeux bleus sur l’ancien Raikage, elle s’en approche gentiment sans prétention ou agressivité.

« - J’espère que vous ne m’en voudrez pas de venir prendre de vos nouvelles…  »

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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptySam 7 Sep - 15:44

Valet des Kiyomizu




    Sauvez-la !
    Je ne suis que misérable ...



    Tandis que le grincement de la porte résonne dans mes oreilles étonnamment sensibles -probablement à cause de ce sommeil si lourd-, toutes questions ainsi que suppositions se confondent alors dans mon esprit. Toutes sont destinées à Juka-sama, cela va de soi. Est-elle hors de danger ? Dans le pire des cas, toute la dignité que je forgeais au nom des Hidemi serait réduite à néant, et mon coeur la rejoindra dans le même pas de danse. Contrairement à mes attentes, ce n'est point un médecin que je vois entrer mais une femme. Notre salvatrice de la veille par cette nuit tant pénible. Par respect et gratitude je me redresse alors dans mon lit à l'aide de mes mains, et je m'étonne alors que mon corps semble être aussi lourd. Avec honte, je me demande si dans cet état je pourrais manier mes katanas.
    La jeune femme, prénommée si je ne m'égare '' Maya-sama '', dont son appartenance m'échappe, s'approche alors de ma personne.

    « - Bonjour Kakuzo Hidemi-sama ! Je suis Murakami Maya, responsable actuel du village caché des Nuages » 

    Avec hésitation, j'ouvre avant de fermer aussitôt ma bouche. J'en oublie les bonnes manières, alors qu'elle s'adresse à ma personne avec tant de respect. '' Comment va-t-elle ? Où est-elle donc ? '' furent les premiers mots qui allaient sortir. Je retiens ma langue au dernier moment, raclant ma gorge de force. Alors, c'est l'actuelle Raïkage donc ... Son nom ne m'est point inconnu. Celle qui épargna ma vie la veille est la dirigeante elle-même. Je suis surpris comme honoré, me demandant tout de même si je possède ce mérite. Je relâche mes muscles alors et mon expression se fit plus sage, tandis que mon interlocutrice s'approche encore.

    « - J’espère que vous ne m’en voudrez pas de venir prendre de vos nouvelles…  »

    Comme je le peux, préservant mon élégance naturelle, j'incline avec lenteur ma tête devant sa personne, bien plus bas que pour une simple salutation. Les paupières closes, je garde cette position quelques instants, tout en prenant une voix doucereuse de gratitude.

    '' C'est un honneur de recevoir votre visite, Murakami-sama. Aucun remerciement ne sera suffisant envers votre grandeur ainsi que la bonté de votre coeur, pour avoir accepté de prendre soin de ma protégée. Vous avez notre reconnaissance, au nom de tous les Hidemi. '' Je relève mes yeux alors, s'adressant directement à ceux de notre salvatrice d'un air bien plus serein dont on peut voir habituellement, contrairement à la veille. '' Actuellement, je ne possède que ma parole à offrir, alors ... Merci. Merci pour elle, merci de m'avoir sauvé. ''

    J'hésite un instant. Il serait encore bien trop incorrect de ma part de changer aussitôt de selle et lui demander l'état de ma douce amie. Je me reprends. Elle a bien plus important, à ses yeux, en tête, je le suppose. En tant que dirigeante de Kumo, elle aimerait probablement connaître les raisons de mon départ si précipité.

    '' Merci de prendre soin de ce village, alors que j'ai dû le quitter sans crier gare. Autant de fois qu'il le faudra, je le dirais – Je m'excuse profondément pour ce départ. Je suppose ... Que vous désirez avoir des explications. Je le conçois, point toute personne ne comprend vraiment les coutumes de notre clan, peut-être est-ce votre cas. '' Mes joues prennent une teinte légèrement rosâtre à la pensée que mon coeur y est pour quelque chose, également. Chassant les songes malsains, je me remémore rapidement ce dont j'ai fait avant de partir. Ah oui, je n'eus que le temps de prévenir Sakuya-sempaï, qui fut alors mon Bras Droit ... Je lui demanda de prendre ma place le temps de trouver un successeur digne. Je souris alors. L'aura de cette femme semble posséder la nécessité plus que suffisante pour cette place. Je suis heureux pour cela, sincèrement. Je sens mon coeur s'alléger alors quelque part. Alors que mes yeux s'évadent quelque peu, je me reprends, regardant la Raïkage. '' Je vous dirais tout ce dont vous désirez savoir, Murakami-sama. Je n'ai rien à vous cacher. Malgré la situation qui porte à confusion, je suis resté un homme droit et honnête, c'est ce qui soutient encore la fierté qui me reste. ''

    Je baisse mes yeux, regardant ... Je ne le sais point en vérité, mais les mêmes questions me tiraillent, et c'est bien trop dur de les préserver dans un coeur noble et pur. Ma voix changeant de sonate, mon regard devient soumis, je deviens tant vulnérable lorsqu'il s'agit d'elle. Et timidement, j'ose alors enfin perler avec discrétion ces quelques mots qui veulent tant s'exprimer depuis le début.

    '' ... Comment va-t-elle ? ''


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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyDim 8 Sep - 9:34


Murakami Maya & Hidemi Kakuzo


& & &



« Une personne qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. »



Maya était peut-être de petite taille mais elle ne trouvait pas du tout cela handicapant. Au contraire, elle en tirait toujours un avantage énorme. Du haut de ses un mètre soixante-deux, la femme largement adulte était debout avec un visage très calme et neutre. Pour le moment du moins. Elle était simplement en retard sur son planning initial mais là, elle s’en fout complètement. Pour une fois qu’elle a plutôt bien dormie, elle ne va s’en plaindre. Habillée comme n’importe quel ninja de Kumo, elle pourrait se dissimuler dans la foule sans crainte, elle avait juste un bandeau de couleur bleu. Mais pas le même bleu que les Gennins doivent porter qui est plutôt bleu très foncé. Le sien est plutôt clair et semble aller avec sa tenue de ninja qui est relativement discrète.  Eh oui, elle doit savoir être discrète en raison de son rôle primaire. Mais cela fait un très long moment qu’elle n’a plus chasser et cela commence à lui manquer. Cependant, ce n’est pas le moment. Elle se tenait au centre de soins de son propre village afin de discuter avec un de ses prédécesseurs. Rien de plus, rien de moins. Portant les brassards de son clan, elle ne les lâchait rarement car elle est vraiment à l’aise avec. Et puis d’ailleurs, cela lui a sauvé la mise la dernière fois lorsqu’elle a affronté un de ses Chuunins qui lui a cassé le bras avec une technique de Kenjutsu. Il fallait reconnaître qu’il en avait mis dans la force mais son bras était soigné et elle pouvait de nouveau s’en servir. Marchant vers Kakuzo, elle est arrêtée par le lit qui se trouvait là. Posant les mains sur les bords de celui-ci, elle n’a pas lâché son interlocuteur du regard. L’élégant jeune homme incline sa tête et je le gratifie d’un sourire. Ecoutant les paroles de son prédécesseur, elle reste silencieuse et elle penche la tête sur le côté. Faisant un plus grand sourire, elle hoche la tête.  

« - Vous n’avez pas à me remercier. Je connais la réputation de votre clan et je n’ai fait que vous protéger des lois qui régit sur Kumo que vous devez connaitre, je pense.  »

Elle était honnête et elle ne voulait pas mettre son clan à dos. Déjà qu’elle ne serait pas étonné de voir débarquer le père et chef du clan Hidemi dans son bureau lorsqu’il sera que son fils est actuellement hospitalisé.  Et puis, le clan Murakami est présent depuis la création même de ce village alors comment ne pas connaître un clan aussi ancien que les Hidemi. Mais beaucoup de ses membres oublient qu’ils sont aussi des êtres humains. Comme tout le monde, ils ont des limites qu’ils ne peuvent pas dépasser. Puis il la remercie de s’occuper de ce village. Mais le seigneur féodal ne lui a pas tout à fait laissé le choix. Mais elle n’a pas déserté son poste. Forte heureusement d’ailleurs car elle se serait faire chasser de son clan alors elle a les deux poids sur les épaules en sachant que celui du village est bien plus important que celui du clan. Mais elle est habituée à les avoir sur les épaules et pour beaucoup, malgré sa petite taille, elle est courageuse.  Mais dans ses paroles, Maya ne décèle aucun mensonge et cela semble prouver le cas des membres de ce clan.

« - Nous verrons cela quand votre jambe ira mieux. Ne vous torturez pas avec ça, Kakuzo-sama. Le plus important est que vous soyez de retour mais aussi en vie ! »

Elle a toujours eu beaucoup de respect pour ses prédécesseurs quel qu’il soit. Pendant de très nombreuses années, c’était le clan Yotsuki qui dirigeait le village mais aujourd’hui, la donne a changé et Maya sait que malgré la neutralité envers les deux clans, les membres qui les composent ne peuvent pas se sentir et il n’est pas rare d’entendre parler d’un duel entre un Yotsuki et un Murakami. Elle va devoir régler rapidement cette animosité entre ses deux clans majeurs. C’est un peu compliqué entre les deux et elle le sait mais ils vont devoir trouver un arrangement pour que cela cesse pour le bien et la sécurité de Kumo. Gardant son sourire chaleureux, il est clair qu’elle n’accueille pas tout le monde ainsi. Me le lâchant pas des yeux, elle reprend alors la parole.

« - Je vous crois. La réputation de votre clan vous précède et je ne peux aller contre celle-ci.  Je tiens juste à vérifier que vous vous reposiez.  »

Elle est Raikage et elle fait toujours attention à l’état de ses hommes quel qu’il soit. Clan ou pas, gennins ou grade supérieur. Pour elle, chacun de ses hommes mérite son attention et ce n’est pas avec des ninjas malades ou blessés qu’elle pourra résister en cas de guerre ou d’attaque. Par ailleurs, l’animosité entre Kiri et Kumo est de plus en plus pesante en raison de la politique inamicale entre les deux.  Cependant, elle est en train de voir ça avec le nouveau Mizukage vu que le traitre a encore une fois déserté son poste. Cela ne l’a même pas étonné lorsqu’elle l’a su et à l’heure actuelle, la délégation doit être en route pour le village. Se secouant la tête, elle chasse tout ça de sa tête pour se concentrer une nouvelle fois sur Kakuzo. Par ailleurs, il demande comment elle va. Montrant un demi-sourire, elle sait très bien de qui il parle et elle estime qu’il est en droit de savoir.

« - Elle est hors de danger et son pronostic vitale n’est plus engagé. Cependant, elle ne se réveillera pas dans l’immédiat, je le crains… »

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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyMer 11 Sep - 22:54

Valet des Kiyomizu




    Sauvez-la !
    Je ne suis que misérable ...



    Que cherchais-je ? De la rédemption ? Un pardon ? Que sais-je ... Le pardon ne sera prononcé par ma personne uniquement si lors de mon départ, je mis Kumo en danger. Cependant, je possédais, et je le possède toujours, la confiance envers Sakuya-sempaï. Malgré son absence de volonté afin de devenir Kage, volage qu'il est, cet homme reste cependant fidèle au village. Je connais son caractère, jamais il ne me trahira. Le seul pardon que je souhaiterais adresser serait envers Juka-sama, pour ne point avoir pu la protéger, ainsi qu'à mon clan. Oh ... Bon sang, Père ... Je n'imagine point sa déception lorsqu'il saura la raison de mon retour. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est point ce qui me préoccupe actuellement, hanté par la santé de ma bien-aimée.
    Les yeux de Murakami-sama ne semblent point chanter la colère, ni de rancoeur. Est-ce juste envers mon sort ? Elle me répond avec modestie alors que je n'ai point à la remercier, et, Dieu merci, possède la connaissance de mes coutumes. Par sa suite, je songea alors aux changement qui purent s'opérer dans ce village, que j'avais tant changé jadis. Est-ce cela diffère autant, ont-ils préservé certaines des lois que je mis en place, ou ont-ils tout balayé pour laisser posséder un souffle nouveau ?

    La dirigeante de Kumo ne semble point pressée, contrairement à ce que je pouvais le croire, de savoir les raisons de mon départ et privilégie ma guérison. La suite de sa sentence réchauffa mon coeur, m'annonçant alors que je suis toujours accueilli dans ma patrie comme avant, et que je sois en vie soit un soulagement. Soulagement pour eux, oui, mais quel soulagement pour ma personne de se savoir toujours le bienvenu ici !
    C'est tout de même avec stupeur que je continue à remarquer que sa présence n'est point pour interroger, mais bien afin d'assurer que je sois en bonne santé. Quelle est donc cette bonté que possède cette femme ? Je ne suis point le plus méritant pour un tel traitement à l'heure actuelle, mais je ne peux que saluer ce geste si noble de sa personne.
    Lorsque ma question concernant ma douce amie résonna dans l'esprit de Murakami-sama, je pus voir alors une naissance. Un sourire discret, précisément. Mon coeur frappe alors un grand coup, serait-ce une merveilleuse nouvelle ? Est-elle saine et sauve ? Peut-être, aussi minime que cela puisse être possible, est-elle ... ?

    « - Elle est hors de danger et son pronostic vitale n’est plus engagé. Cependant, elle ne se réveillera pas dans l’immédiat, je le crains… »

    Je laisse un soupir des plus bruyants sortir de mes poumons, tandis que mon dos s'entrechoque contre le coussin se trouvant derrière. Oh, Dieu merci, au moins elle est hors de danger ... Voyez, Kodo-sama, que ce fut la meilleure des illuminations de ma personne que d'exiger d'emmener Juka-sama à Kumo ! Je le savais, je le savais que ce fut la chose la plus sage à faire ! Un sourire naît, mon bras couvre mes yeux tandis qu'un rire doux et discret sort. Mes nerfs se relâchent, je suis soulagé ... Il ne fut point long et mon sourire qui aurait pu être rayonnant s'éteint aussitôt. Se réveillera-t-elle ... Un jour ? Et cette question me prend peur soudainement. Je me redresse immédiatement mais mes gestes sont ralentis par la douleur à la jambe que j'oublia. Certes, elle se porte d'avantage mieux que la veille, mais je sens que bien qu'elle a besoin de repos. Qu'importe ! Je me reprends et m'incline bien bas, à nouveau. On ne sait quels mots formuler lorsque tant de songes glissent le long du fleuve.

    '' Je vous suis reconnaissant, pour tout ce que vous nous avez apporté, et je suis enchanté que mon retour soit accepté. Murakami-sama ... '' Je prends mon courage tout en m'inclinant encore plus bas. '' J'ai une, non, deux demandes à vous faire ... Pourrez-vous contacter mon paternel, afin de lui annoncer mon retour ? Ou alors, si je peux me déplacer, qu'importe, avec une canne, je le ferais par moi-même afin de ne point vous importuner. Mais avant tout, Murakami-sama, permettez-moi de vous demander bien trop que je ne le mérite ... S'il vous plaît, pourrais-je la voir ... ? Mon état, au final, m'importe peu, vous n'avez point à vous inquiéter, je vous l'assure. Le sien est ce qui me relie à la vie. Voir son visage, qu'il soit conscient ou non ... C'est ce dont j'ai le plus besoin. ''



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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptySam 28 Sep - 13:56


Murakami Maya & Hidemi Kakuzo


& & &



« Une personne qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. »



La petite Dame se tenait toujours aux côtés de son prédécesseur et elle reste attentive à chacune de ses paroles. Il est vrai qu’il lui doit des explications mais ce n’est pas vraiment le lieu ni le moment. Chaque chose en son temps. De cette façon, elle finira par savoir ce qu’il est mais pas pour le moment. Sa seule vraie priorité est de surveiller l’état de son prédécesseur mais aussi de la personne qu’il a apporté avec lui. Car hormis son visage, elle ne connait pas du tout son identité. Elle ne sait pas si elle portait quelconque symbole permettant de savoir d’où elle vient. Cependant, Maya n’a pas encore eu le temps de demander plus de détails sur le moment. Elle observe Kakuzo simplement avec ses yeux bleus. Raikage ou pas, elle avait des dispositions qu’elle devait remplir mais ce n’est pas encore l’heure. Elle se fiche d’être en retard en ce jour… Petite par la taille mais grande par l’esprit et le cœur, sa présence à la tête de Kumo pourrait être un paradoxe par rapport à la réputation du village mais ce n’est pas parce qu’on réfléchit qu’on ne sait pas user de la force. Bien au contraire. Un ninja de ce village en a déjà fait les frais et d’autres encore qui préfèrent tester les capacités de leur chef plutôt que se concentrer sur le village. Maya est peut-être ce qu’elle est mais elle est loin d’être négligente et encore à flemmarder. Cela est tout de même très rare venant d’elle. Bienveillante avec ses hommes, elle lui montre un petit sourire et elle hoche la tête. Lâchant quelque peu le bord du lit, elle se retourne pour laisser la porte glisser. Se penchant sur le côté, elle fait signe de lui donner ce qu’elle avait apporté avec elle. Revenant près de lui, elle pose l’ensemble non loin de lui. Il s’agissait de ses armes ainsi qu’un long bâton. En général, les villageois s’en servent comme bâton de randonnée. Celui-ci est suffisamment solide pour pouvoir l’aider. Elle l’avait entendu soupirer avec la trachée grande ouverte. Ce n’est qu’une expression et elle conserve son regard bienveillant. Pourquoi un de ses prédécesseurs n’aurait pas le droit de revenir alors qu’il n’a fait qu’accomplir son devoir ? Bien sûr qu’elle avait entendu sa demande et comme tous bon kage qui se respecte, elle avait prévu la chose avant même la demande. Si ce n’est pas prévoyance, allez savoir ce que c’est. Joignant ses mains devant elle, elle pose ses yeux clairs sur le blessé du moment.

« - Je me doutais que vous alliez me demander tout ça. J’ai pensé donc à vous ramener ce qui vous appartient ainsi qu’un grand bâton de randonnée. »

Elle connait bien les bâtons de randonnée car quel que soit le chemin emprunté, les bâtons ne tiennent pas le coup. Comme n’importe quel matériaux, le bois a aussi ses limites et le poussé au-delà… Il finit par casser. Ce qui est en somme tout à fait logique. Chaque place à chaque chose et chaque chose à sa place. Et ça, c’est mère nature qui le décide. Concernant le paternel de Kakuzo, elle s’était chargé de le prévenir allant même jusqu’à lui envoyer une missive scellée à son titre. Pourquoi n’aurait-il pas le droit de savoir que son fils était de retour au pays. S’approchant de lui, elle montre simplement le sourire et elle prend le bâton en main qu’elle lui tend. L’aidant néanmoins à se lever, elle n’a pas peur de sa « faiblesse » du à sa taille. Cependant, elle n’est pas si faiblarde que ça.

« - Votre père est déjà au courant. Je lui ai fait parvenir une missive avant de venir vous rendre visite. Je veux bien vous accorder le droit de la voir mais elle est en soins intensifs et pénétrer sa chambre est interdit pour le moment. Ce sera à travers une vitre qu’elle vous sera visible. »

En général, lorsqu’on parle de soins intensifs, il s’agit de gens qui sont dans un état qui peuvent entraîner rapidement des infections et dont l’état est assez sérieux. Le cas de la jeune femme est un peu différent. Elle a été soignée mais vu son état de sommeil, son corps sera beaucoup plus long à récupérer. Et tant qu’elle ne serait pas entièrement guérie, la Raikage a préféré la maintenir dans ce service pour la sécurité de celle-ci. Une fois qu’il est prêt, elle montre un immense sourire.

« - Marchez lentement et ne forcez pas trop sur votre jambe, d’accord ?»

Elle savait se montrer bienveillante comme impitoyable avec ses hommes mais elle connait les limites humaines. Beaucoup oublient qu’elle est tout aussi humaine qu’eux et ils pensent que son entraînement d’assassin lui a ôté sa part d’humanité. Ce qui est entièrement fou. Dans son clan, on enseigne à faire la distinction entre la mission et ses sentiments. Au passage, c’est aussi un enseignement que tous les ninjas reçoivent. L’aidant à se lever, elle reste auprès de lui à la fois pour l’aider. Par ailleurs, elle attrape un de ses bras qu’elle place autour de son cou à elle. Avec une jambe comme ça, ce n’est pas une très bonne idée. Cela risquerait d’aggraver sa blessure… Levant la tête vers l’ex-Raikage, elle le sentait bien partir en mille excuses etc… Mais cela ne dérange pas la petite demoiselle et elle prend un ton amusé mais très posé et délicat.

« - Je ne veux qu’un simple merci ! »

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Kakuzo Hidemi
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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyDim 29 Sep - 20:40

Valet des Kiyomizu




    Sauvez-la !
    Je ne suis que misérable ...



    Qu'elle est généreuse, Murakami-sama ... Elle prit les précautions nécessaires afin de faciliter ma situation qui n'est guère des plus avantageuses. Elle m'informe qu'elle se doutait que ces questions finiraient par perler, et eut la gentillesse de m'offrir le confort maximal. En effet, s'approchant de la porte d'entrée, elle prit alors un bâton de randonnée. Je ne pouvais demander mieux. Je lui souris alors, reconnaissant. Elle s'approche alors de ma personne afin de me tendre l'objet que je saisis délicatement. Je m'incline à nouveau et je suis déjà prêt à me lever, peu importe mon état. La Raïkage prit soin de m'aider sans aucune plainte, je grimace légèrement, je pousse un soupir dû à mon état, et profite de sa main généreuse afin de pouvoir m'asseoir, prêt à me lever. De nouveau elle m'offre son aide, et me relevant, lentement mais avec certitude, ce n'est qu'à cet instant que je me rends compte à quel point sa taille était bien plus inférieure à la mienne, du haut de mon mètre quatre vingt. Je suis tout de même gêné de lui faire subir une tâche aussi ingrate et me confonds en excuses murmurées entre deux souffles. Cependant, malgré son corps, elle ne semble point être encombrée et possède certainement une force qui prouve qu'on ne doit point sous-estimer l'apparence.
    M'aidant à me lever, Murakami-sama m'informe alors qu'elle a dors et déjà pris les précautions nécessaires afin de prévenir Père. C'est parfait ... Je ne doute point que, lorsqu'il saura l'état de Juka-sama, il me blâmera de tout son être, mais ce n'est point la pire chose que je redoute actuellement. A propos de ma tendre amie, ma salvatrice me dit alors qu'elle m'offre le droit de la voir, mais que je ne peux l'approcher pour le moment, une vitre nous séparera. Cette information me serre le coeur, je ne peux le nier ... J'aurais tant voulu être près de sa personne et lui parler, lui tenir la main, malgré son inconscience. Je ne sais si elle m'entendra dans un tel état, mais lui offrir toute ma tendresse et mon amour aurait été apaisant. Mais soit, j'acceptais sans contester, je n'ai point mon mot à dire. Mes songes sont interrompus par la voix de Murakami-sama, qui prend ma santé d'une trop grande importance à mon goût, me dit de marcher lentement et de ne point forcer sur ma jambe. Je baisse ma tête afin de lui sourire et hoche, touché tout de même par tant d'attentions. Elle reste à mes côtés et prend même d'avantage de poids sur ses épaules forts en générosité et de bonté, en saisissant mon bras afin de me faciliter la marche. Une fois de plus, je m'excuse, encore et encore, pour tant de gêne que je lui occasionne. Cependant, mon interlocutrice ne semble point être agacée par ma faiblesse, et bien au contraire m'offre un air amusé, ce qui a le don de m'apaiser.

    « - Je ne veux qu’un simple merci ! »

    Un simple merci ? Je la regarde, bien étonné. Quelle est cette modestie surprenante qui l'habite ? Après tout ce dont elle a fait pour nous, je lui dois la vie, et point un simple mot de remerciement. Un instant passe jusqu'à ce que j'en ris moi-même. Face à une telle aura bienveillante, je ne peux qu'être apaisé, au maximum que mon moral puisse m'offrir.

    '' Eh bien, merci, Murakami-sama. Merci. '' Que je souffle alors avec toute la reconnaissance qu'habite mon coeur.

    Je suis ses conseils afin de favoriser la guérison de ma jambe, mets du poids dans la canne et comme je le peux, essaye de réduire les efforts de Murakami-sama, qui m'en offre bien plus que je ne le mérite. Et ainsi, je la laisse me guider le long du couloir. Lors de cette courte ballade, j'observe les environs, et ne peux m'empêcher de faire certains commentaires. En effet, lors de mon règne, j'offris une grande somme à tant de bâtiments, dont cet hôpital, afin de le rénover et l'améliorer au maximum. Je me demande alors si la science a pu tirer bon parti de mes dons afin d'évoluer. Je constate à voix haute ce qui a pu changer, et avec nostalgie remarque certains endroits qui n'ont point été modifiés depuis mon intervention. Cela me fait chaud au coeur que, quelque part, même un simple mètre carré, il reste une empreinte de mon passage. Cet endroit a changé, c'est certain, de manière étonnamment rapide. Je souris voyant ces pièces, malgré ma mission, cela me fait plaisir de revoir ces endroits.
    Mon sourire s'évapore cependant bien vite, lorsque nous arrivons devant une vitre où, au fond de la pièce, je reconnais immédiatement ma bien-aimée. Je me fige un instant, la fixant, et de la manière la plus douce, m'excusant au passage, je me sépare de l'aide de Murakami-sama afin de m'approcher de la vitre, me tenant debout avec la canne. Ma main se pose contre la vitre, et je la contemple alors. C'est dur, si dur de la voir dans un tel état, sans rien pouvoir faire ... Ne suis-je point celui qui doit trouver la solution ? Et pourtant, ici, elle est inconnue ... Mon sang se glace face à cette vision, c'était comme si elle est ... Non, je ne peux prononcer ce mot. Mon Dieu que j'ai honte, terriblement honte ... Mon coeur se remplit de tristesse tandis que j'appréhende n'importe quel geste de sa part, mais rien, toujours rien ...

    '' Kakuzo. ''

    J'ouïs une voix ferme, imposante, résonnant dans toute la pièce. Bien sûr que je l'ai reconnu, c'est celle de mon père. Alors, il n'a point attendu que j'arrive au quartier. Toujours à l'aide de ma canne, je me tourne alors, faisant face à mon paternel, et m'incline le plus bas possible, du moins, de ce que mon corps peut me permettre d'habitude. En me redressant, il s'approche alors de moi ainsi que de Murakami-sama, devant qui il s'incline alors bien bas.

    '' Merci infiniment pour ce que vous avez fait, Raikage-sama, vous avez toute ma reconnaissance. Je m'excuse pour les problèmes que mon fils put vous engendrer. ''

    Se redressant, je ne saurais dire quelle expression il arbore à cet instant. Je ne sais s'il est heureux de me voir, s'il est triste ou en colère. Je ne sais même point s'il est au courant de l'état de Juka-sama. Je me tiens droit sans perler n'importe quel mot, je n'ai point la position pour de toutes manières. Il semble analyser la situation tout en me fixant, se demandant probablement s'il oserait me demander où est ma protégée. Eh bien ... Sa réponse ne se fait point prier, car en tournant la tête, regardant à travers la vitre, je vis son expression se figer et son teint pâlir. Oui, ce genre de scène, pour un Hidemi tels que nous, est une scène la plus horrible qui peut se produire. Une Kiyomizu dans une mauvaise posture ... Il ne quitte point son corps des yeux, mais péniblement, ses lèvres s'ouvrent alors afin de parler enfin.

    '' Elle est endormie ? Pourquoi est-elle ici ? ''

    Sa voix est tant dénuée d'expression à cet instant que cela me donne froid dans le dos. Mon regard passe entre lui et glisse vers Murakami-sama, confus et m'excusant de mon air pour cette situation. Je baisse honteusement mes yeux alors, et soupire, prenant tout le courage que je possède afin de lui répondre.

    '' Nous avons été attaqués en cours de route. Kodo-san ainsi que moi-même avons protégé Juka-sama, lui interdisant de se battre à nos côtés. Des hommes désiraient l'enlever. On les a tué, mais l'un d'eux, alors que l'avons cru mort, a utilisé un fuinjutsu, et scellé Juka-sama dans cet état. Nous l'avons définitivement tué, mais ... Son état ne s'est point amélioré. '' Me remémorant cette scène pénible, je sens mes larmes monter que je retiens du mieux que je peux, baissant d'avantage ma tête. '' C'est un jutsu rare, qu'on ne connaissait point, et difficile à contrer ... Kodo-san est parti afin de trouver une solution pour briser ce sceau, j'ai donc ramené le corps de Juka-sama à Kumo afin de l'écarter de tout danger. J'accepte toute sanction pour avoir failli ainsi à mon devoir. ''

    Je sens alors un choc violent contre ma mâchoire droite, qui me propulse sur le côté et, ne m'y attendant point, je tombe à terre, le bâton s'entrechoquant contre le mur. Les yeux baissés, la garde absente face à mon paternel, je n'avais rien vu venir. Mes longs cheveux brouillaient ma vue, tandis que je me sentais littéralement sonné. La douleur à la jambe revient brutalement et je serre les dents, me faisant dors et déjà oublier le coup de poing violent que je viens de recevoir. Je me redresse comme je le peux afin de ne plus écraser mon membre fracturé, et d'une main écarte ma crinière pour voir mon père me regarder d'un air des plus méprisables.

    '' Une sanction ? Te moques-tu de moi ?! Tu as puni tout le clan, en mettant Juka-sama dans cet état ! Tu dois ton éducation et ton talent à elle, mais à quoi ça sert si tu es incapable de la protéger ?! Comment OSES-tu négliger la protection d'une descendante de Narcisse ?! ''

    Que pouvais-je répondre face à cela ... ? Il a raison ... Comme toujours. La sanction est là, et je ne suis point le seul à en souffrir. La seule sanction qui me revient c'est que j'ai perdu tout mon honneur. Je glisse mon corps doucement vers le mur, appuyant mon dos contre. Une telle scène devant Murakami-sama est honteux, mais avoir mis Juka-sama dans cet état est bien pire. Malgré tout, j'en suis le seul responsable, car c'est mon devoir de la protéger. Je veux pleurer, j'en ai terriblement envie ... Mais le peu de fierté qui me reste m'en interdit et je les retiens, encore et toujours. Je baisse ma tête, je possède cette sensation d'avoir perdu toute beauté de cette vie.

    '' Pardonnez-moi, Père ... ''

    '' Ce n'est point ton pardon qui guérira Juka-sama. Tu me déçois tant, Kakuzo. Tu as mis notre raison de vivre en péril. Dieu merci que Murakami-sama l'a pris sous son aile. ''

    Je n'ai plus rien à dire. Car je sais que quelle que soit ma parole, elle sera contre ma personne. Je l'ai mérité, et j'en suis pleinement conscient. J'assume ma défaite, mais je n'accepte point le danger qui menace la santé de Juka-sama. Je suis incapable ... Incapable de faire quoi que ce soit. Je me tais alors, tandis que mon père ajuste son kimono luxueux, gardant sa prestance, et son regard se fixe à nouveau vers notre raison de vivre, ne pouvant s'en séparer.

    '' Raïkage-sama ... Elle se réveillera un jour, n'est-ce pas ? '' Que j'ouïs soudainement, une voix désespérée et triste, traduisant tant de douleur comme je l'ai jamais entendu chez Père. Une voix implorante, cherchant n'importe quel prétexte positif afin de s'y accrocher. '' Je vous en prie, dites-moi qu'elle va survivre ... ''


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Jûudaime Raikage
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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyLun 7 Oct - 13:20


Murakami Maya & Hidemi Kakuzo


& & &



« Une personne qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. »



Quand on veut avoir des coups d’avance sur un adversaire, il faut toujours savoir ce qu’il va faire, demander ou dire. Et c’est une chose qu’elle a appris à faire avec les années mais aussi avec l’expérience. Il est clair qu’elle a pas mal d’expérience en matière d’assassinat vu que son clan agit toujours dans l’ombre. Mais elle n’oublie pas qu’elle peut être trahit par son propre clan n’importe quand. C’est pour ça qu’elle s’est rapidement mise en tête qu’elle était en sécurité nulle part. Surtout quand on dirige le village de Kumo, les coups d’état sont rares mais les tentatives sont régulières même si elles sont souvent réprimées dans le sang. Ce sont des détails qui ne sont jamais montré où même avouer. Mais comme tout village et grande nation, il y a des secrets qui ne doivent jamais être connus… jamais … C’est ainsi et pas autrement. De plus, cela permet de maintenir la force des choses au cœur même du village le plus brutal qui soit. Mais dans ce cas, on se demande ce que fait la petite dame à la tête d’un village guerrier. Et bien malheureusement, c’est une question que tout le monde s’est posé mais qui ne semble plus affoler la population. Depuis le temps qu’elle dirige le village, celui-ci remonte petit à petit la pente vers la gloire que Kumo avait autrefois. Et elle compte bien en arriver là. Elle est peut-être petite mais elle a une volonté toujours présente et bienveillante avec ses hommes. Montrant un simple sourire en entendant Kakuzo murmuré ses remerciements, elle semble plutôt bien le prendre pour le moment. C’est alors qu’elle libère un petit rire discret lorsqu’elle remarque la tête de Kakuzo avec son air surpris qui se prolonge avec le rire de la personne qu’elle aide simplement. Plaçant sa seconde main devant sa bouche, elle garde un immense sourire avant de l’aider à avancer. Ce n’est pas grand-chose. Entre Kage, il faut bien s’entraider. Attentive aux remarques que Kakuzo, elle ne s’empêche pas de compléter certaines choses. Oui, elle est reconnaissante envers ses prédécesseurs. Le village les ont peut-être oublié mais elle non car elle porte actuellement le poids de leur souvenirs et de leur philosophie sur le dos. Arrivant sur place, elle finit par le lâcher lorsqu’il semble stable dans sa position et elle observe la jeune femme avec la chevelure blanche simplement. Elle ne connait pas son identité mais elle finira par le savoir lorsque le moment sera venu. Elle s’apprêtait à quitter la pièce lorsqu’elle entend une voix plutôt grave. Se retournant vivement, elle vit un homme assez âgé qui s’inclinait devant elle. Lui faisant signe de se redresser, elle s’incline légèrement devant l’aîné du clan Hidemi. Le respect va dans les deux sens. L’observant avec ses yeux bleus ciel, elle reste silencieuse mais elle arque un sourcil lorsqu’il parle de problème qu’aurait causé Kakuzo.

« - Hidemi-Dono, ne vous méprenez pas. Votre fils n’a causé aucun trouble en ce jour.  »

Elle a du respect pour ceux qui en montre à son égard mais même si elle dispose du rang le plus élevé, elle ne se considère pas comme ça. Elle ne regarde pas les gens de haut parce qu’elle dirige le village le plus dangereux qui soit. Et c’est là-dessus que son regard change. Même sa politique change de ses prédécesseurs. Un peu de recul est de sagesse ne peut pas faire de mal à ce village. Du moins, c’est qu’elle en pense. Après tout le monde n’approuve pas ce qu’elle fait. C’est par exemple le cas du clan régnant des anciens Raikages. Mais pour être honnête, elle ne leur demande pas leur avis. Elle le pourrait c’est vrai mais elle sait très bien que cela risquerait de finir en règlement de compte. C’était sûr mais elle ne compte pas les laisser faire. Revenant à la situation, elle observe absolument tout.  Puis elle se tourne vers Kakuzo pour écouter son récit. Neutre, elle reste attentive car ce petit discours lui fournit des informations sur l’identité de la personne… C’est pour le moins intéressant en tout cas mais elle ne s’attendait pas à une telle réaction. Kakuzo se retrouve sur le sol. Tellement prise par surprise qu’elle n’a même pas eu le temps d’agir en conséquence. Si cela continue, cela va virer en règlement de compte. Bon sang, on est en soins intensifs de l’hôpital. Néanmoins, elle s'approche de Kakuzo afin d'aller vérifier si tout va bien. Elle prend le temps de se tourner vers le père avec un air de reproche assez conséquent.

« - Relevez la main une seule fois sur quelqu’un en ces lieux et je vous mets dehors. On est en soins intensifs de l’hôpital pas chez vous, Hidemi-Dono ! »

Elle était très sérieuse. Ce n’est pas parce qu’il s’agit de son fils. Elle aurait réagi de la même manière. L’hôpital n’est pas un lieu de bataille ou de règlement de compte.  Néanmoins, elle peut comprendre que le père soit en colère contre son fils mais il devait respecter les lieux où il se trouvait. C’est alors qu’elle reste silencieuse ne sachant pas quoi dire. Néanmoins, elle ne peut pas se permettre d’intervenir dans une telle discussion surtout que tout n’est pas clair pour elle. Mais soit, elle est donc contrainte d’écouter en silence la discussion qui ridiculise l’un de mes prédécesseurs. Et pour être honnête, elle ne sait pas trop quoi penser de ce qui s’est déroulé devant ses yeux face à un tel règlement de compte. Fermant les yeux, elle libère un soupir désespéré et surtout d’incompréhension. C’est alors que le chef du clan Hidemi s’adresse à elle et elle relève la tête pour écouter ce qu’il a à dire.  S’avançant pour se mettre entre le père et le fils, elle pose ses yeux sur la dénommée Juka avant de devoir dire la réalité.

« - Le Fuinjutsu n’est pas ma spécialité … Elle est en parfaite santé mais ce sceau l’empêche de se réveiller… Je suis contrainte d’avouer que je l’ignore, Hidemi-Dono…  »

Juka était plus ou moins à l’abri mais elle ne peut absolument rien diagnostiquer sur la survie de cette personne. Selon elle, c’est déjà un miracle qu’elle soit juste endormie, elle aurait pu y laisser la vie après tout. Elle n’est pas sûre de comprendre exactement ce qu’il en est et elle ne posera pas la question dans l’immédiat.  Elle sait que cette personne se prénomme Juka et qu’il s’agit de la descendante de Narcisse mais en dehors de ça, elle ignore de qui il s’agit. De toute façon, elle aura la réponse à ses questions plus tard. Posant la main sur l’épaule du chef du clan Hidemi, elle tourne la tête vers lui en lui disant une phrase qui se veut rassurante.

« - Elle a survécu. Ce sceau l’empêche non seulement de se réveiller mais il l’empêche aussi de succomber. Elle est en vie mais nous ignorons comment la réveiller…  »

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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyVen 18 Oct - 16:05

Valet des Kiyomizu




    Sauvez-la !
    Je ne suis que misérable ...



    Humilié, c'est le seul mot à prononcer. Je ne m'en plaignais point, et je suis consentant sur le fait que je l'ai mérité. Je ne réponds point à son coup. Comment pourrais-je répondre à mon père de toutes manières ? Malgré tout, j'aurais tout de même préféré que cet acte se déroulerait loin des regards étrangers, et surtout loin de Murakami-sama. Cette femme qui par ailleurs se précipite aussitôt envers ma personne, apparemment inquiète. Je n'en voulais point ... Elle n'avait à s'inquiéter envers un homme tel que moi, je recevais le châtiment que je méritais, qui était encore bien clément. Me mettant dans une position afin de ne point écraser ma jambe dors et déjà endolorie, je sens tout de même mes joues rougir honteusement, de mettre Raïkage-sama dans une telle situation. D'un geste de main voulant être rassurant et tendre, je lui fais signe qu'elle n'a point à s'inquiéter, tandis qu'elle se retourne alors afin de menacer Père de le mettre dehors s'il lève sa main à nouveau sur ma personne en ces lieux. Je vois le malaise que Père éprouve. C'est un homme pourtant avec tant de manières, en temps normal il aurait attendu qu'on soit à domicile. Apparemment la peur avait pris le dessus. Son amour sans limites envers notre clan et notre devoir également. Malgré cet air impassible qu'il désire faire paraître, l'angoisse véritable se lit dans ses yeux.

    Murakami-sama s'avance alors, se mettant entre nous, et le verdict final tombe de ses lèvres. Le sceau empêche Juka-sama de se réveiller ... Mais une chose qui soulagea mon coeur, c'est lorsque notre supérieure nous annonce qu'elle est en parfaite santé. Oh, Dieu merci ... Au moins une bonne nouvelle. Je suis heureux, c'est la meilleure chose qui peut arriver dans une telle situation, je suis si heureux que les larmes me montent aux yeux. Alors ... Il ne reste plus qu'à briser ce sceau ... Ceci n'est qu'une question de temps. Mais au moins j'apprends une chose qui brise alors mes craintes. Je ne connais point ce sceau, et j'eus tant peur qu'il serait nuisible à la santé de Juka-sama. Ne n'est point le cas. Je remplis ma poitrine d'air avant de laisser sortir un long souffle néanmoins tremblotant, retenant mes larmes comme je le peux.
    De par sa bonté, Murakami-sama désirait rassurer Père. Je la vois poser sa main sur l'épaule de ce dernier, l'assurant que notre protégée a survécu, que ce sceau l'empêche de succomber. Père quitte péniblement du regard ma bien-aimée pour percevoir la Raïkage. La regardant un court instant, il relâche soudainement ses épaules et soupire longuement. Son air impassible se brise petit à petit devant elle, jusqu'à laisser paraître le vrai désespoir qui le rongeait. Et d'un coup, ses jambes cèdent alors pour se mettre en position jamais vue tant elle est humiliante – A terre, les mains au sol, le front le frôlant également. Je le regarde alors, stupéfait. Les seules fois où je le vis oublier ses manières d'homme noble c'est envers Juka-sama, prêt à se réduire à rien pour elle.

    '' Merci Murakami-sama ... Merci de sauver notre raison de vivre. Et pardonnez-moi pour mon geste manquant de délicatesse ... Ce n'était point voulu. '' Sa voix tremble, lui aussi retient ses larmes, il a peur mais si soulagé ... Il reste un moment ainsi, provoquant un silence gêné pour ceux qui possèdent le même sang que sa personne, jusqu'à ce qu'il redresse son dos, levant ses yeux vers la jeune femme. '' Je vous offre notre confiance. Je crois en votre bonté, je sais que la santé de Juka-sama n'en sera que favorable entre vos mains. '' A ces mots, je vois ses yeux me regarder un instant envers ma direction. Je ne suis point assez sot afin de comprendre ce regard ... La santé de notre protégée sera bien plus favorable avec Murakami-sama qu'à mes côtés. Je baisse ma tête de honte, ne contestant point son point de vue cependant. Il avait raison, je ne suis qu'incapable. Père se relève doucement et une fois redressé, s'incline à nouveau bien bas avant de reprendre sa droiture, et son regard se tourne alors vers ma personne. Sa voix redevient alors ferme et stricte. '' Kakuzo. Est-ce que tu es en droit de sortir de l'hôpital maintenant ? ''

    '' ... Je ne le sais point, Père. ''  Dis-je d'une voix qui se veut discrète, n'osant révéler quelconque sentiment envers lui.

    '' Soit. Eh bien dès que tu seras autorisé à quitter ces lieux, je t'invite à revenir à notre quartier. Sois tranquille, je ne te bannis point, je n'ai guère le coeur à faire une telle chose à un Hidemi, encore moins à mon fils unique. Ne t'égares point dans de mauvaises conclusions, je reste ton père quoi qu'il arrive. '' Il se retourne, faisant virevolter avec finesse et élégance le tissu luxueux de son kimono. Sans se retourner, il ajoute alors avant de partir : '' Jusqu'à ce que ta jambe soit rétablie, tu seras au même statut que les éleveurs. Ensuite, tu reprendras l'entraînement, afin de rétablir ton mérite de posséder le titre d'élu. ''

    '' ... Merci, Père. Merci. '' Que je dis d'un ton des plus sincères et reconnaissants, m'inclinant en avant comme je le peux. Il ne répond point et après avoir présenté ses respects envers Murakami-sama, quitte les lieux.

    Je pourrais me définir en tant que grand chanceux ... Chanceux que Père ait un coeur bien trop aimant malgré les apparences afin de me sévir comme je le mérite. Il ne me bannit point ... Cette peur atroce m'avait effectivement traversé, mais mon inquiétude envers Juka-sama dominait avant tout. Au final, je m'en sors infiniment mieux que je ne pouvais croire ... S'en est presque frustrant. J'espérais une punition bien plus cruelle venant de Père afin de nettoyer mes fautes. Certes, ne plus pouvoir tenir mes katanas entre mes mains un certain temps et devenir éleveur est une chose humiliante. Certes, je n'ai sûrement encore rien vu ... Lorsque le clan tout entier saura ce qu'il en est, je me ferais mépriser. Mais ce n'est toujours point assez pour mon coeur endolori. Je soupire à ces idées bien sombres, avant de saisir le bâton que Murakami-sama m'a offert. Avec cette aide, je me relève, bien péniblement mais avec la canne et l'aide du mur, ce ne fut point aussi compliqué. J'adresse alors un regard désolé en confus envers ma supérieure une fois debout aidé par ma canne, en m'incline bien bas.

    '' Je m'excuse pour la scène dont vous étiez contrainte de voir. Père est dur et strict, mais en temps normal, ne fait point de telles choses, encore moins en public. Nous avons nos codes de conduite bien stricts. Je crois que c'est la panique qui l'a rendu imprévisible. '' En effet, de toute ma vie, Père ne m'a frappé qu'une fois, et comme aujourd'hui, ce fut mérité. Je m'en souviens encore, ce fut à mon seizième printemps, lors de ma période bien sotte de rébellion où je refusais de me soumettre aux Kiyomizu. Il l'a supporté bien trop longtemps, préférant côtoyer la douceur dans l'espoir de me faire prendre conscience un jour. Et un jour, une mot de trop, bien cruel venant de moi, et le coup partit alors pour une douleur méritée. Mon regard file après ces mots directement vers la sortie, m'assurant que mon paternel est loin, avant de me tourner vers Murakami-sama, baissant d'un ton. '' Ne lui dites point que je vous ai confié ceci, je vous prie. Il possède une bien trop grande fierté. ''

    Je me sens à nouveau quelque peu honteux, et mes joues rosissent légèrement. Je cache alors ma gêne derrière un rire bien faible.


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Murakami Maya
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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyVen 1 Nov - 18:31


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« Une personne qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. »



D’un coup d’œil, elle remarque le geste rassurant de son confrère qui fut autrefois Kage avant moi. Mérite-il vraiment une certaine violence ? A ses yeux, la Raikage pense que la vie de cette personne est plus importante même si elle dort. La question était pour combien de temps encore ? C’est une chose dont elle n’avait pas de réponse. Elle aimerait sincèrement avoir une réponse à donner au clan Hidemi, seulement, elle savait que ses lacunes en fuinjutsu n’allaient pas l’aider dans son avancée. Elle n’a pas d’autre choix que de confier Juka à ses meilleurs spécialistes en fuinjutsu… Elle n’a pas vraiment d’autre choix pour le moment. C’est devant la vitre qu’elle ferme les yeux en libérant un soupir. Il est vrai qu’elle est Kage mais cela ne fait pas d’elle une femme hors du commun doté de don extraordinaire. Il est vrai que son apprentissage dans le domaine de l’assassinat l’a beaucoup aidé mais cela ne veut pas dire qu’elle connait tout. Et elle est un être humain comme les deux membres présents mais elle n’a pas la science infuse. Parfois, elle se dit qu’elle devrait le savoir mais c’est aussi la particularité humaine. Mais tandis qu’elle croisait le regard sur le dirigeant du clan Hidemi, elle le vit s’effondrer et elle ne s’y attendait pas. Voilà qu’un chef de clan se tient agenouillé devant elle. Elle ne sait pas quoi dire et elle n’en demande pas autant à tous les clans qui composent ce village fier et guerrier. Surtout que les Hidemi ne sont pas avec qui elle a le plus de mal… Loin de là… Mais ce n’est vraiment pas le moment de parler de politique intérieur tandis qu’elle se trouve à l’hôpital. Puis l’homme abandonne sa fierté pour la remercier. Restant comme silencieuse, elle l’observe sans prétention ni fierté de l’avoir fait tomber. Dans son optique, ce n’était pas quelque chose de prévu. Elle ne cherchait pas à gagner la confiance du clan. Mais elle a toujours été quelqu’un qui sait ce qu’est la valeur de la vie. Elle a tuée toute sa vie et même si elle a toujours respecté ses victimes, elle est peut-être la seule à véritablement savoir le prix d’une vie. Par ailleurs, elle lève la tête vers la personne allongée à travers la vitre. Sur le coup, elle était impuissante et elle ne savait pas quoi faire. Rapidement, elle entend les paroles du chef de clan et elle ne leur demande pas autant. Elle ne leur demande qu’une seule chose : qu’on la soutienne le jour où elle aura besoin d’eux. Et c’est ce qu’elle demande à l’ensemble des ninjas qui composent le village sur lequel elle dirige avec ce qu’elle peut. Tout le monde croit que c’est simple mais ce n’est pas vrai. Elle est petite et le poids est très lourd pour elle mais elle l’assume et elle essaye de se montrer à la hauteur de la tâche qu’on lui a confiée. Rien de plus… Elle n’est pas là pour créer un bordel sans nom dans son village et diviser celui-ci. Elle savait que cela ne serait pas bon pour Kumo alors elle devait faire l’inverse afin d’essayer d’unir tout le monde. Mais autant le dire que cela n’a rien d’évident.

« - Hidemi-Dono, je ne vous en demande pas autant… Je ne désire que la sécurité et rendre la gloire d’antan de notre grand village. Je ne veux qu’une seule chose : celui de pouvoir unir tout le monde le jour où l’appel aux armes sera nécessaire… Concernant cette jeune personne, je tâcherais de faire ce qu’il faut pour que cela reste entre nous et la préserver de toute attaque. Cependant, j’estime que c’est à vous de veiller sur elle. Dès que son état sera plus stable et qu’elle ne risque plus rien, je la ferais transférer vers votre demeure et les soins seront maintenus. »

C’est donc avec un sourire qu’elle tend sa main afin d’aider le paternel à se relever. Elle est honnête mais dans le fond, cela lui fait plaisir de savoir qu’un autre clan se lie à elle d’une façon ou d’une autre. Il est vrai qu’elle n’a pas fait grand-chose mais le peu semble suffisant mais attention, elle n’est pas le genre de personne qui abuse d’une telle situation. Elle espère d’ailleurs pouvoir protéger cette personne considérer comme fragile. En effet, son état actuel ne lui permet pas de se défendre si elle venait à être attaquer. La Raikage va donc devoir prendre les décisions qui s’imposent afin de protéger au maximum le secret qui appartient au clan Hidemi. Elle n’est pas membre de ce clan mais elle doit assurer les arrières du village. Finalement, cela vaut mieux qu’elle soit bien traitée dans un milieu adapté plutôt que dehors. Mais elle va devoir ordonner le soin de blessures mineures se trouvant sur le corps de la jeune femme se trouvant dans la chambre. Et là-dessus, le clan Hidemi sait que Maya n’est pas du genre à frapper les faibles sans raison. Si cette femme l’est vraiment. Ce qui est encore à prouver. Maya ne l’a connait pas et ne se permet pas de la juger mais elle sait que si son prédécesseur l’a amené ici, c’est qu’il y a une raison. La discussion entre le père et le fils se déroule sans anicroche par la suite. Heureusement d’ailleurs car, elle ne tient pas à le mettre à la porte alors qu’il est venu rendre visite à son fils. Ce n’était vraiment pas son but. Lorsque la conversation fut terminée, elle s’incline aussi à son tour. Le respect va dans les deux sens. Lâchant un soupir discret, elle finit par se retourner vers Kakuzo avec un léger sourire.

« - Vous n’avez pas à vous excuser, Kakuzo-sama. Nous sommes tous des êtres humains et nous ne pouvons pas être performants tout le temps. Je ne lui dirais rien mais entre nous, quel père n’est pas fier surtout en chef de clan ? »

Elle avait un sourire en coin et elle n’a jamais eu la chance de connaître son père. En effet, cela lui rappelle qu’elle fut la fille d’un violeur dont elle ignore tout. Mais elle n’éprouve pas le besoin de le connaître. Néanmoins, elle avait les poings serrés car si elle avait eu son père en face d’elle, elle lui aurait mis un point dans la gueule. Elle a grandi sans lui et sa mère était faible à cette époque. Et pourtant, elle avait assumé Maya toute seule sans jamais se plaindre. Elle ne sait pas ce qui s’est passé mais elle avait fait comme son camarade à ses côtés. Elle a aveuglement appris les règles de son clan et elle les a appliqués. Relâchant ses poings, elle lâche un soupir et le fait de penser à son père absent attirait une colère qu’elle devait dissiper. Elle a bien vécu sans lui jusqu’à maintenant et ce n’est pas maintenant qu’elle va avoir besoin de lui.

BY .TITANIUMWAY/BAZZART


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Kakuzo Hidemi
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MessageSujet: Re: Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗   Mérites-tu de purifier les moeurs qui te punissent ? 〖PV Maya〗 EmptyJeu 20 Mar - 12:09

RP fini pour ma part, je n'ai plus rien à rajouter. Merci.
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