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Sujet: Re: Passé, Présent et Futur [PV Inaku] Ven 31 Jan - 19:56
Tu mets ton titre Ici !
Tu le sauras bien assez tôt, suis moi.
Intriguée, je la regarde, espérant bêtement qu'elle mette rapidement fin au suspens. Ma faculté de réflexion se met en marche. Qu'est-ce qui pourrait bien intéressé un bras-droit chez un guenin au point de vouloir le guider dans l'apprentissage du métier de ninja ? Je me gratte le crâne, me demandant où cette proposition allait me mener. Après tout, je ne connaissais ce bras-droit que par le titre qu'il porte. Je ne l'avais jamais vu en vrai auparavant et je ne sais rien de sa manière de faire. Quel est son objectif à la fin ? A-t-elle de me donner un véritable enseignement ou a-t-elle une tout autre idée en tête ?
Je la suis du regard lorsqu'elle commence à marcher hors du parc, avant de la suivre, silencieuse et bien songeuse. Le vent fait voltiger mes cheveux et caresse mes joues. J'avance les mains derrière le dos, tentant de m'imprégner du bon air ambiant qui me détend et me fait toujours penser que Konoha est décidément un très bel endroit. En plus d'avoir de très accueillants villageois, ce village possède un décor magnifique et apaisant où il fait bon vivre.
[en cours]
"Ta citation là !"
Flandre Ayakashi Konoha No Ken'ude
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Sujet: Re: Passé, Présent et Futur [PV Inaku] Jeu 9 Jan - 13:19
Que vaut le futur?
Je ne peux pas m’empêcher de regarder cette jeune fille d’un œil curieux et intéressé. Bien entendu je ne m’attendais pas à ce qu’elle réponde oui directement au vu de ma manière à foncer tête baissée et sa question méritait amplement une réponse. Me relevant je lui faisait face souriante.
Tu le sauras bien assez tôt, suis moi.
Nous marchions assez longtemps pour arriver sur le mont des Kages, surplombant ainsi le village et côtoyant les grands espaces. J’avais la chance de pouvoir apposer ma marque, certes dans l’ombre mais, j’en avais la chance. Je pensais avant tout à la génération future en cet instant. Qui serait là après que nous ayons tenté tout notre possible. Je sais que je n’étais pas bien vieille mais vu mes ambitions je me devais de parer toute éventualité. Après tout IL était mort si jeune lui… Je parlais alors tranquillement.
Tu vois ce village. Je ne sais pas ce qu’il représente pour toi mais pour moi ce sont tous des gens qui mérite qu’on s’attarde à chacun d’eux mais quitte à paraître insensé je penses qu’il en ait de même sur toute la terre et que chaque être vivant à le droit et le devoir de vivre en paix. Tu comprends mieux que ta manière de faire aux échecs ne m’a pas déplut.
Puis me retournant vers elle mon regard devînt plus sérieux. J’étais prête à sortir un kunaï et à bondir sur ma proie. Déjà lâchais-je un fumigène pour me réfugier à travers celui-ci et operé les divers manipulations nécessaires.
[Action Cachée 1]
Le souffle d’une explosion se fit retentir à travers la fumée créée et un nouveau nuage fit son apparition, plus grand et plus sombre, mélée du noir meurtrier de la poudre.
[Action Cachée 2]
Le nuage noirâtre avait disparus sous le coup du vents et je tenais toujours mon kunaï dans les mains tandis qu’un large amas de feuilles étaient disposés devant moi et sur une largeur assez conséquente. Je jetais le kunaï sur la kunoichi avec une précision mortelle comme font preuves ceux qui excelle en bukijutsu comme moi (je dévoilais ainsi l’une de mes spécialités) mais je m’étais contenté de viser l’épaule. La blessure serait tout de même assez profonde si elle n’esquivait pas et la douleur palpable mais je ne doutais pas que ce petite contretemps n’arriverait pas jusqu’à la jeune kunoichi sachant que j’avais envoyé le projectile de face (même si mon niveau d’expérience était supérieur au sien).
Si tu arrives à me toucher ne serait-ce qu’une fois je te révélerais quelque chose ?
En effet je tenais à la prendre comme élèves pour ses convictions mais je ne désirais pas qu’elle ait un manque cruel de capacité ou de volonté. Je ne jugeais pas le talent inné mais je tenais aussi à connaître ses capacités en combat afin de jauger au mieux de la personne que j’avais en face de moi. Avait-elle les moyens de faire trembler le monde de son regard ou n’était-elle qu’une pauvre sotte naïve qui n’avait encore rien aperçu de la vie (ce que je doutais tout de même fort peu vu qu’elle avait perdu ses parents et dieu sait que c’est dramatique !). Tout du moins j’étais consciente qu’elle était libre de refuser ma requête mais cela empêcherait pas de la jauger car je voyais en elle un fort potentiel. De plus rien ne l’empêchait d’avoir plusieurs sensei, je ne l’arrachais donc pas à son tuteur mais me contentait de lui proposer d’évoluer aussi et en partie grâce à mon savoir. D’un autre côté je n’avais jamais eu d’élèves au vu de mon parcours initiatique au-delà du monde mais je croyais en les capacités de la jeune fille qui me faisait face. C’était une belle graine qui deviendrait une femme de son temps et fier de ses convictions avançant selon son nindo. C’est tout ce que je lui espérais et j’étais bien déterminer à mesurer l’étendue de mon analyse personnelle.
Inaku Hitsunaya Konoha No Gennin
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Sujet: Re: Passé, Présent et Futur [PV Inaku] Dim 15 Déc - 19:50
Une porte s'ouvre
Se sentir fier, content de sa prestation, cette cherche d'estime de la part de son entourage pour pouvoir soi-même avoir une bonne image de sa personne, qui n'a jamais essayé de l'atteindre, d'arriver à cette satisfaction d'avoir enfin fait juste, fait bien ? Eh bien aujourd'hui, je sens que j'y suis arrivé. À noter que je n'ai pas gagné l'objectif principale qui était de remporter la partie d'échec, mais je suis parvenu à remplir le deuxième, celui qui était sous-entendu, caché dans l'ombre du premier: résonner juste à partir de tes erreurs.
Le bras-droit m'en fait part puis enchaîne directement en me demandant si...
Mes yeux s'agrandissent. Ma première réaction est de croire à un mal-entendu. Mon cerveau m'affirme que ce n'est pas possible, que c'est irréaliste. C'est vrai, une personne si importante au village se soucierai personnellement de l'entraînement d'un simple guenin fraîchement nommé ? ça paraît insensé ! Et pourtant ma matière grise le sait: elle a très bien compris les mots qui sont sortis de la bouche de la femme qui me fait face. Elle a compris chaque son et en comprend très bien la signification: elle me veut comme élève.
Le vent qui s'est levé fait voltiger mes deux petites tresses et tente de me faire bouger. Mais en vain; mon corps se fige, ma bouche s'ouvre grande et quelques gouttes d'eau trouvent la sortie en mes yeux pour s'enfuir de mon corps. Je n'ai pas que rempli correctement le test qu'on me proposait, je suis allé plus loin. J'ai conquis le cœur du bras droit de Konoha, la deuxième personne la plus importante après le hokage, l'individu que tous le monde respecte et admire, celle qui a déjà des années d'expérience. Sous l'effet de l'émotion, mon coeur s'emballe. Je ne peux toujours pas parler, trop de sentiments forts se bousculent et cela me laisse sans voix.
Il me faut quelques minutes pour réaliser ce qui m'arrive et pouvoir enfin réfléchir convenablement à sa proposition. Voyant que le jeune femme attendant depuis un moment une réponse, j'en bredouille un début, sûrement incompréhensible, mais qui me suffit pour l'instant pour signifier que j'ai compris sa question et y réfléchit activement.
Ben euh... comment dire... c'est si soudain... euh... je sais pas quoi dire...
Pendant ma petite réplique, je ne cesse de me tortiller les doigts et de me gratter l'arrière de la tête. Je pense à setsu et Aikenka sensei. Que vont-ils pensé de tout cela ?J'ai déjà vécu tellement de chose avec eux, accepteront-ils que je me tourne vers un autre professeur ? Puis je me questionne sur mon envie à moi de prendre cette femme comme maître. J'aurai sûrement beaucoup de chose à apprendre, mais je ne connais rien de son caractère ni de sa manière d'enseigner. Bien que cela soit très tentant d'être sous l'aile d'une personne si importante, je ne peux être assurée que son enseignement me conviendra.
Je secoue plusieurs fois la tête de gauche à droite, comme pour remettre de l'ordre dans le chantier qu'est devenue ma tête en raisonnant de la sorte. Je me souviens que quand j'étais à l'académie, je ne supportait pas de voir les haut gradé brandissant fièrement leur bandeau de Konoha alors que je n'avais rien. J'avais l'illusion de manquer de reconnaissance de la part des villageois. Mais grâce à Aikenka tout d'abord, qui lors de notre première rencontre ne m'a pas pris comme l'apprenti naïve, mais en tant que personne, et puis à Setsu avec qui j'ai beaucoup appris lors de l'épreuve dans la forêt de la mort, grâce à ses deux personnes, j'ai enfin trouvé ce qui me manquait: de la valeur. Je sens enfin qui je peux être utile.
Aujourd'hui encore, ma valeur vient d'être reconnue. Et pas par n'importe qui, et je passerais à côté juste à cause d'un petit caprice nostalgique ? De plus, cela ne m'empêchera pas de revoir mes deux partenaires, je pourrai au contraire montrer mes progrès lors d'une prochaine mission. Je regarde à nouveau le bras droit de Konoha, avec un petit sourire timide.
Euhm... ben je dois dire que ça me dirais bien ouais, mais... je me demande quand même pourquoi moi particulièrement... je veux dire... je ne suis qu'une guenin parmi d'autres, ça vaut la peine de consacrer de votre précieux temps rien que pour moi ?
D'un côté, je trouve cette question un peu mal-venue, mais je sens au fond de moi que je dois la poser, je ne pourrais pas dire pourquoi, cela fait partie des petites choses qu'on ne peut expliquer. Espérons que ça ne fâche pas mon potentiel nouveau sensei...
" Un instant de patience est déjà une victoire. "
Flandre Ayakashi Konoha No Ken'ude
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J'avais déjà fait passer un nombre importe de genins devant moi mais Inaku Itsunaya pour laquelle je m'étais déplacé en personne pour l'avertir fut la plus incroyable. J'avais apprise malencontreusement que ses parents étaient morts. Je ne m'étais donc pas assez attardé sur chacun et enrageait quant à ma faiblesse d'esprit mais je ne pouvais qu'avancer sur de moi. Je jouais maintenant aux échecs face à elle et chaque coup était décisif. Je n'hésitais pas à faire bouger mon roi et sous son effarement à dire:
Si le roi ne bouge pas les autres pièces ne suivront pas.
J'avais appris ça à mes dépends lors de la grande guerre. Il faut un symbole pour unifier les pays et les faire avancer dans une ère de paix. Cette paix instaurée par ce démon (paradoxale non?) aura été l'une des meilleures choses qui puissent arriver à ce monde mais une nouvelle menace pourrait surgir à tout instant et les fondations sont fragiles maintenant que les principaux antagonistes ne sont plus. Nous devons composer avec ce qui existe actuellement. C'est avec peine que je n'hésitais pas à envoyer à la guerre mes pions, fou, cavalier et tour pour enfin mettre sur la mains les pièces de Inaku. La victoire fut aisée mais la manière de jouer si faiblement était intéressante. C'est là que je trouvais la serpillière qui m'aiderait et qui pourrait être les prémices d'un nouveau futur toujours plus radieux.
Je m'excuse, j'ai perdu bêtement en voulant tout protéger. Je crois que le sacrifice est une chose dont on ne peut se passer apparemment dans ce jeux... Même si ça m'embête d'envoyer ces pauvres soldats à la mort... Vous en pensez quoi ?
Ces paroles avaient un sens pour moi. Peut-être que c'était une Utopie et que je n'en avais pas le pouvoir mais il fallait accepter le fait que les gens aient reçu le pouvoir de Juubi. Nous étions porteur d'un pouvoir immense qu'était le chakkra et cela me dégouttait. Ayant appris cette vérité j'étais ébranlé dans mes convictions. Néanmoins j'avais compris que je ne pouvais pas détruire le passé pour reconstruire le présent. Je devais me tourner vers le futur. Ce qui a été perdu le restera. Quelque soit les échecs dont nous avons fait face il faut que nous nous relevions. Regardant la jeune fille je rigolais d'un air franc et apparemment contente.
Exactement ça ! Tu es la première à me répondre cela.
La regardant étonné, je ne pus qu'essuyer mes larmes de joie en lui expliquant.
Je cherches des gens ayant un mode de pensée similaire au mien.
Me relevant et lui faisant face je ne lui laissais plus le choix. Assurée et peut-être un peu arrogante (j'ai des défauts aussi ^^') je lui demandais:
Veux-tu être mon élève ?
Inaku Itsunaya avait répondu parfaitement à mes attentes. Attendant sa réponse fébrilement devant mon sourire arrogant et à moitié factice (un vent dans ma face ça fait mal quand même).
Inaku Hitsunaya Konoha No Gennin
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Sujet: Re: Passé, Présent et Futur [PV Inaku] Mar 3 Déc - 19:29
Devenir grande
Encore une fois, encore ! Je ne dois pas la rater cette fois ! Par où va-t-elle sortir cette fois ? Mon regard s'agite, court d'un côté à l'autre, pressé d'enfin détecter ce qu'il cherche depuis un moment. Mon attaque est prête à surgir, il ne manque plus qu'une cible. Mais c'est rageant cette cible met du temps à venir.
Commençant à laisser mon esprit cesser de se focaliser sur quelque chose qui se fait attendre, je commence inconsciemment à baisser ma garde, d'autres pensées me viennent et sans m'en rendre compte, je les considère, je leur prête attention. Petite négligence qui me vaut la surprise de voir enfin un bloc de terre sortir précipitamment pour venir me serrer dans ses bras. Manque de bol pour lui, je chasse mes pensée assez vite de mon esprit pour esquiver de jutesse la boule. Sous l'effet de la surprise je trébuche.
L'expéditeur de ce jolie cadeau ne tarde pas à sortir de sa cachette et à foncer sur moi avec un kunaï. Voyant que je n'aurais pas le temps de me relever et de répliquer, je m'empresse de cracher sur le sol, tout près des pieds de mon adversaire, une aiguille, qui précède les mots de ma technique, murmurés
Bukijutsu, l'épine cachée
Le ninja en face de moi saute et me lance son arme avant d'atterrir. Je sors moi-même une arme et part celle qui me fonce dessus. Je me rend compte qu'à force de s'entraîner sans relâche, l'effet des efforts accomplis se ressent. Bientôt, je sens ma respiration accélérer un peu. Nous nous faisons face, immobile. Puis Nayuko, ma partenaire d'exercice de combat quand je ne suis pas en équipe sourit
Bon, je propose qu'on arrête, je vois que tu n'en peux plus. Moi, je dois dire qu'une petite pause ne me ferait pas de mal non plus.
Souriant à mon tour, j'approuve la pause, et toute les deux, nous marchons jusque chez Ichiraku, le meilleur coin pour récompenser l'effort de la matinée. Une fois assise et servie par le très sympathique pro des nouilles, et après avoir parlé de banalité qu'il est inutile d'expliciter, notre disscusion vire sur la petite subtilité de la journée: rencontrer en personne le bras droit de Konoha, une des personnes les plus importantes du village, seule à seule, pour évaluer les nouveaux guenin. C'est pour moi un honneur, une occasion en or d'enfin voir le visage d'un très haut gradé. Il ne faudra pas le décevoir! Je vais mettre toutes mes ressources en avant pour ne pas le décevoir, déployer toute ma force pour surmonter les exercices qu'il me demandera.
J'ai reçu la lettre de convoquation ce matin, adressée à mes parents. Contrairement à ce que je m'attendais cette petite erreur m'a fait sourire plutôt que pleurer. Je crois que je commence à me remettre de la mort de maman et de la disparition de Papa. Cela me réconforte. Je garde toujours ce petit pincement quand j'y repense mais j'ai eu la force que ça ne me hante pas comme ça le faisait il y a peu de temps de cela. Que devient Toshike ? Pense-t-il à moi ou à Noru de temps en temps ? J'en sais rien, et j'espère que cet événement n'était qu'une folie passagère...
Cette lettre, donc, mentionnait que chacun devait passer un à un, à une heure précise devant le bras-droit et simplement suivre les instructions. Nayuko était déjà passée et je n'ai rien pu sous-tirer comme information. Elle avait l'obligation de se taire pour conserver la surprise. C'est normal, bien sûr, mais savoir que Nayuko avait déjà tout faire et ne rien pouvoir anticiper en sachant à l'avance est une petite frustration. Je serais donc obligée d'être patiente...
Le repas m'a bien remplie et redonné des forces. Il est temps de dire adieu à Nayuko et de se diriger enfin vers le parc, lieu de rendez-vous de ce petit test. Constatant que j'ai le temps d'arrivé à l'heure en marchant tranquillement, je met mes mains derrière la nuque et avance lentement, laissant mon esprit vagabonder vers d'autres pensées. La balade se passe paisiblement, et j'atteint petit à petit ma destination.
Devant moi se tient une très jolie femme avec une couleur de cheveux originale et des yeux d'un bleu magnifique. Alors voilà à quoi ressemblait la fameuse bras droit.
Bonjour. Comme tu dois le savoir je suis la Ken’Ude du village et, je m’intéresse à la progression de nos genins. Vous êtes l’avenir radieux qui vivra peut-être un monde nouveau.
Un peu génée, je répond en torillant un peu mes doigts.
Bonjour, moi c'est Inaku Hitsunaya
Puis s'ensuit des questions sur moi, mes ambitions, ma famille,etc... Autant aux deux premières je n'ai aucune peine à répondre: je veux devenir un ninja capable de protéger les gens de ce village qui m'ont accueillis lorsque j'était dans la détresse, mais aussi tous ceux qui me sont chers pour ne plus avoir à revivre la mort de l'un deux sans rien avoir pu faire que trembler et vomir... Pour la dernière question, je réponds mais tente de ne pas trop m'étendre sur le sujet. Pas que je ne veuille pas partager avec le bras droit ma vie, mais bien que j'ais accepté ce qui m'est arrivé, il arrive que je montre des signes de peine à parler de ma famille...
Heureusement, la femme en face de moi n'insiste pas. De toute façon, elle a déjà dû être mis un peu au courant de mon cas et il n'est sûrement pas utile en ce moment qu'elle en sache plus. Elle farfouille dans sa sacoche et sort... un jeux d'échec ?? J'avoue ma surprise, je m'attendais à un combat, un jeux de piste, ou encore un teste de réaction ou il faut être concentrée à tout moment, un peu comme ce matin avec Nayuko. Mais j'avais complètement oublié de considérer tout l'aspect stratégie et réflexion. Et quoi de mieux pour entraîner la stratégie que ce célèbre jeux !
Grâce à Yukiko, ma deuxième amies qui partageait mon banc à l'académie, ce jeux ne m'est plus si étranger. Je me souviens des longues parties qu'on faisait chez elle le soir après les cours, où je devais faire face à la très grande intelligence de mon adversaire qui me battait toujours à plat de couture, qui me bouffait mon roi sans que je comprenne ce qui m'arrive. Il faut donc maintenant remettre ça avec une autre personne, jouant d'une autre manière, adoptant d'autre formation sur l'échiquier. Bref ça promet d'être intéressant !
Je confirme que je connais le jeux et la partie démarre. Je remarque la différence de stratégie entre Yukiko et mon adversaire du jour, mais encore une fois, je laisse mon roi à la portée de trop de pions adverses, ce qui me donne une défaite en plus à mon actif. Bah, je m'habitue à la longue, mais il faudrait vraiment que je pense à protéger la pièce la plus précieuse, comme dans un vrai combat, lorsqu'il s'agit de protéger une vie.
Je lève la tête et soupire.
Je m'excuse, j'ai perdu bêtement en voulant tout protéger. Je crois que le sacrifice est une chose dont on ne peut se passer apparemment dans ce jeux... Même si ça m'embête d'envoyer ces pauvres soldats à la mort... Vous en pensez quoi ?
"Devenir toujours plus fort et plus puissance, voilà les exigences de la vie d'un ninja"
Dernière édition par Inaku Hitsunaya le Ven 31 Jan - 19:25, édité 1 fois
Flandre Ayakashi Konoha No Ken'ude
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On écrit pour vivre et survivre au-delà des lignes et des mots. Sur un océan incongru, douloureux et emplie de peine je porte à mes lèvres la douceur de la vie et son exquis parfum. J’hume de ma langue la souffrance qui s’en échappe et les maux d’une société pervertie. Le monde shinobis en est ainsi. Nous y baignions et ce monde maudit fut sauvé par un être porteur du mal. Rire. C’est un peu paradoxal vu comme cela, d’être sauvé par ce qui produit le mal. La puissance est un douloureux fardeau que seuls les plus prompts peuvent porter. Pourquoi eut-il fallu que dans ce monde ci nous ayant accès à tant de puissance ? Pourquoi sommes-nous obligé de perdre un être cher ? Qui soignera ce monde sorti des prémices ? Je ne le savais pas et mes cheveux roses frôlaient la table bien réelle qui me faisait face. Je repensais à toi mon tendre. Tu m’abandonnes là. Je ne suis qu’une serpillière sur le sol. Rejeté et sale, j’attends mon tour pour me laver de mes péchés car même-moi dans tous mon égocentrisme j’en avais. Pour aider le pays du son j’avais blessé et même tué. Et que me valut d’avoir tué ? Une médaille ! Ce monde tordu me dégoute. Je cherche les autres serpillières qui pourront nous aider. Le 1er Hokage n’est plus. Le 4ème non plus et Naruto Uzumaki est mort. Je relevais ma tête doucement de cette table. Une feuille blanche était devant moi. Elle était vierge. Je m’étais endormie sur le bureau et les rayons du soleil m’avaient réveillé. Une douce mélodie se fredonna à mes lèvres avant que je n’étire mes bras.
Je me levais et allais chercher une tasse de café. Ce breuvage amer avait les effets escomptés sur moi puisqu’immédiatement je me remis au travail. Il me restait un petit bout de boulot à finir avant de commencer ce que je désirais faire. Je regardais la photo à côté. Elle était liée à un dossier. La jeune fille représentée avait les cheveux noirs de jais et un regard profond. Son teint blanc était parfait et ses formes naissantes. Un jour la fleur éclorait et atteindrait le stade de femme. A quoi sert d’être une femme ? S’affirmer soi-même ? Accepter ce que l’on est ? La survie de l’espèce ? « Etre une femme » était un bien grand mot qui englobait tout ce à quoi nous aspirions de liberté et d’autosatisfaction comme manger jusqu’à plus soif et ne pas en pâtir, ne pas se laisser marcher les pieds par des mâles excités, etc Je prenais le dossier entre mes mains et souriait. J’étais contente. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris contact avec des genins. J’en avais été une avant tout. Peut-être qu’elle aussi voudra soigner ce monde ? Je continuais de siffloter tandis que déjà je courais en même temps. Sautant de toit en toit je cherchais l’heureux élu. Arrivé devant son domicile j’y déposais un mot à ses parents.
Je l’attendais au point convenu cité dans le mot laissé à ses parents. Je m’y entraînais en attendant. Il fallait l’accepter: ce monde avait trop de puissance entre les mains de malignité et d’avarice, luxure et gourmandise, colère et haine ! Quand je repensais à mon voyage et à la guerre, hantant mon passé de mort jonchés le long de mon sillon. Quand je repensais à ce que je n’avais pu faire. Cela me mettait hors de moi. Pour être capable de faire taire ce son disharmonieux il n’y avait pas quatre milles chemin, il fallait devenir assez forte pour nettoyer la table de toutes ces saletés et arrêter la guerre. Les villages ninjas ne devraient plus exister et la guerre non plus. Il fallait me résoudre que pour soigner au mieux le monde il fallait en avoir la force. Je ne l’avais pas mais le village de Konoha et bien plus encore le pouvait. Nous le pouvions tous à notre échelle. Nous avons la volonté de le faire. C’est une flamme qui brûle dans notre poitrine comme un millier d’étoile solaire. Je tortillais mes doigts dans tous les sens en appréhendant le vernis violet que j’avais mise. C’est là que j’aperçu la demoiselle arriver.
Bonjour. Comme tu dois le savoir je suis la Ken’Ude du village et, je m’intéresse à la progression de nos genins. Vous êtes l’avenir radieux qui vivra peut-être un monde nouveau.
Une fois les présentations faites, je ne pus m’empêcher de lui poser des questions sur sa famille, sur elle, ce qu’elle aimait, ce qu’elle aspirait être. Quelle était ses points forts et faibles, ses qualités et autres prémices à la tempête qui allait s’abattre. De ce que j’avais pu voir auparavant, elle avait fait l’expérience de perdre un être cher et je voulais savoir par ses réponses comment cet événement avait-il changé sa vie. Une fois la discussion terminé je reprendrais les rennes. De ma petite sacoche je sortis un échiquier et le disposait par terre. Est-ce que tu sais jouer aux échecs ?
Spoiler:
j'ai ellipsé la discussion parce que je ne suis pas toi et que je ne savais pas ce que tu serais capable de répondre mais n'hésites pas à parler de notre discussion si tu le souhaites. Tu peux aussi décider de l'issue de la partie d'échec, il m'importe peu que je gagnes ou perdes.