|- Age : 19 ans |- Localisation : Tu vois la montagne là-bas, eh ben tu tourne à gauche et c'est pas là |- Comment êtes-vous arrivé ici : Une envie comme ça |- Une note sur 10 : Allez ne soyons pas chiche, mettons dix |- Vos Hobbies : emmerder Yine sur la cb, rp et faire de la musique
"Rekishi" - Histoire
1) Mission
La pièce est sombre, seulement éclairée par quelques bougies disséminées un peu partout. La lumière danse et fait bouger les ombres comme si elles étaient vivantes et tentaient de se détacher de l’objet dont elles dépendent. Je suis assise sur un coussin, en tailleur, mes yeux parcourant un parchemin précieux. Signe après signe, je découvre ce dont seuls les membres de mon clan peuvent prendre connaissances. Cet écrit me parle de mon histoire, ou plutôt de celle de mes ancêtres.
Pourquoi je lis ça vous vous demanderez ? Pour la culture générale ? Pour pouvoir la raconter à ma descendance les soirs d’hiver près de la cheminée ? Pourquoi pas, mais ce n’est pas la raison principale. Je lis ce parchemin pour une raison bien plus noire, bien moins enjolivée qu’une simple anticipation de ma vie de famille future, mais ça je l’ignorais encore à cette époque…
Sentant venir la fatigue de lire dans un endroit aussi sombre, je décide de m’arrêter là pour aujourd’hui et range le parchemin où je l’ai trouvé. Puis je reste un instant à fixer le petit slogan du clan Oshigato, écrit sur la petite armoire qui renferme tous les documents secrets. Il signifie « alliés dans la difficulté » en référence à notre invocation qu’est le lynx. Je me souviens de la joie de mes parents lors qu’à 12 ans, je scellai enfin le pacte avec Saikosaï, mon partenaire lors des combats. Les larmes de ma mère, le grand sourire de mon père, tout était présent pour que cet instant se soit gravé en moi.
Je souris en repensant à cette journée, me lève et repart en direction de la sortie de la salle, qui débouche dans une maison sacrée des Oshigato, inaccessible aux personnes extérieures. Je me dirige dehors et marche lentement le long de la rue. Ce que je viens de lire tourne dans ma tête et me fait partir dans toute sorte de réflexions. Pourquoi mon papa a tenu absolument à me faire lire ceci ? Je me souviens de sa phrase comme s’il elle venait d’être prononcée. C’était la veille, lors du repas de famille, il m’a soudainement fixé et parler très sérieusement.
« Rumaki, tu as maintenant 16 ans. Il est temps pour toi de savoir l’histoire du clan Oshigato. Dès demain, tu iras à la maison sacrée et tu emprunteras la petite porte sur la droite. Vas jusqu’au bout du couloir et prend le parchemin qui est enfermé dans une petite armoire »
Ce fut surprenant de voir ce changement de posture de la part de mon père. Lui si jovial et bon-vivant d’habitude, a soudainement cessé de sourire pour me parler franchement. Au début je croyais qu’il plaisantait, mais le temps que je réalise que ça n’avait rien d’une plaisanterie, il est resté à me regarder sans rien dire. Puis j’ai compris et je lui ai répondu que j’allais le faire.
La partie du parchemin qui m’est connue depuis ce matin ne parle pas de chose qui me concerne directement. Il est question du premier poste de chef pour le clan. Plusieurs hommes se disputaient la place, et après de long débats, et de longues tensions, ce fut Mitsunori Itaru qui prit la place. Il gouverna durant deux ans, mais ce ne fut pas de tout repos. Plusieurs rassemblements eurent lieu, complotant contre lui. D’après le parchemin, c’est une histoire de jalousie de ne pas avoir été élu.
Je soupire. Encore la jalousie… c’est impressionnant ce que ce sentiment peut faire faire à celui qu’il possède. C’est un envahisseur puissant, il faut le dire, et il nous aveugle complètement dans nos actes. Il nous brouille la raison, nous empêchant une méditation avant l’action, et cela peut conduire jusqu’à l’irréparable. C’est comme une manipulation d’esprit ou l’intrus serait entré gentiment en la personne, se nourrissant de son sentiment d’injustice et aurait progressivement pris le pouvoir sur le discernement . Je me demande comment tout ça s’est terminé, comment cette jalousie a agit et quelles en ont été les conséquences. Il ne faudra pas tarder pour continuer la lecture…
Mes pas s’arrêtent et j’observe un instant l’entrée de ma maison, l’air un peu absente. Je fixe la construction sans vraiment y prêter une grande attention, plus pour m’occuper l’esprit avec autre chose que mes pensées actuelles. Soudain, j’entends mon nom qui résonne un peu plus loin. Je détourne les yeux pour repérer d’où vient le son avant d' apercevoir mon père courir vers moi. Il n’y a pas à dire, malgré son âge avancé, il a gardé toute sa forme et son agilité. Il se déplace comme un jeune homme de 20 ans. Encore quelques sauts et le voilà devant moi, avec son éternel sourire au lèvre et sa bonne humeur qui mettent du baume au coeur au quotidien. On entend clairement qu’il est un peu essoufflé, mais ça ne l’empêche pas de se tenir droit, les mains sur les hanches le buste en évidence, faisant ressortir ses abdominaux, bien sculptés avec le temps. Et rien ne pouvait mieux compléter le tableau qu’une grosse voix bien retentissante.
Salut Rumaki ! Justement j’te cherchais !
Je rigole doucement devant le léger ridicule de la situation, mais je prend la peine de répondre, avec la voix douce qui, il paraît, me caractérise beaucoup.
Tient donc, je ne l’aurais pas cru. Alors, quel bon vent t’amène ?
Ben figure-toi que la Raikage nous attend, elle a une mission pour nous !
Je dépose à nouveau mon regard sur l’entrée avant de murmurer.
Je vois… alors j’arrive.
Le bureau de la Raikage est assez grand et spacieux. Lorsque j’ouvre la porte, cela me surprend toujours de voir autant d’espace et me demande souvent à quoi peut servir autant de place. D’ailleurs, le seul endroit bien utilisé est le bureau, décoré d'une multitude de missives, de parchemins et autres paperasses qu’elle vient de recevoir et attendent d’être traitées.
Ah vous voilà Mlle Oshigato, nous sommes enfin au complet.
Je manifeste mon incompréhension quand j'entends "au complet" une seconde avant d’apercevoir Fuyu, ma tante et Kyo, mon frère, se lever de petits fauteuils où ils étaient installés en m’attendant. Le nouveau quatuor forme une ligne qui fait face au Raikage. Nous observant quelques secondes, la tête appuyée sur ses deux mains, le visage calme mais très sérieux, elle commence son discours.
Bien, j’ai une mission pour vous quatre. J’ai reçu une lettre d’un petit village non loin de Kumo qui nous demande notre aide pour mettre fin aux actions de brigands qui pillent le bien des habitants, et ont instauré une telle crainte qu’aucun villageois n’ose se rebeller. Cette bande se compose de trois personnes. Voici leur visage.
Mon père s’avance pour prendre connaissance des photos que tend la cheffe de Kumo. Il les fixe un instant avant de les passer aux autres. Lorsque la première me parvient je découvre un visage plutôt allongé, des yeux bruns dont un est caché par une longue mèche blonde. Le deuxième est très corpulent, des cheveux courts et noirs, une cigarette à la bouche. Une femme à l’allure svelte, de long cheveux verts attachés en queue de cheval, le visage un peu caché par un éventail est imprimée sur la troisième photo. Aucune de ses trois photos ne me dit quelque chose. Ces personnes me sont inconnues. Je lance un regard à mes compagnons, mais eux non plus ne semblent pas savoir quoi que ce soi. J’en conclu, peut-être rapidement, qu’ils ne sont pas extrêmement dangereux, car ils n’ont pas de renommées particulières. Peut-être s’agit-il que de simples personnes qui ont besoins d’argent ? Je redonne les photos et me remet en ligne pour écouter la suite, non sans y réfléchir un peu.
La Raikage nous informe encore de quelques détails sur la situation du village, puis nous nous retirons. Chacun se prépare et se réunit aux portes de Kumo. Voilà une mission de plus que je devrai affichée à mon actif. Elle me paraît simple, bien que je sache qu’il ne faut jamais sous-estimer les capacités de l’ennemi. Ce qui est sûr, c’est que ces personnes doivent être arrêtées. Ce comportement est juste intolérable, et il est temps de le leur en faire prendre conscience. Si elles continuent ainsi, dieu sait ce qui leur sera réservé après leur mort. Espérons qu’elles ne soient pas déjà trop en possession du roi des ténèbres pour que l’on puisse les y retirer sans avoir à trop utiliser la violence. Le diable peut être si cruel...
2) Sur les lieux.
Notre quatuor observe le village du haut d’une petite colline non-loin. Bizarrement, tout à l’air paisible depuis notre point de vue, comme pour cacher ce qui s’y passait vraiment . De la fumée sort tranquillement des cheminées et presque rien ne semblait détruit. Seuls quelques arbres sont calcinés un peu autour du village, dû certainement à quelques tentatives de résistance de la part des villageois. Je soupire. Ces gens n’ont aucun scrupule à tuer pour imposer leur loi. Comment peuvent-ils ne rien ressentir après de tels actes ? Comment peuvent-ils continuer à vivre alors qu’ils ont volontairement fait du tort ? Cela fait partie des choses que j’ai de la peine à comprendre. Suis-je trop douce d’esprit ? C’est possible….
Bon, on fait comme on a dit ? lâche mon père, me tirant de mes pensées
C’est toi le chef, Kisuke, ironise Fuyu.
Kyo se contente de sourire pendant que le dénommé Kisuke fais le malin, le pouce levé.
Aha et c’est mieux comme ça, car sinon, de jeunes femmes comme vous n’auraient aucune chance ! Grâce à moi, vos vie sont déjà assurées !!
Comme je m'y attendais, un poing-surprise envoie valser notre beau-parleur un peu plus loin. Il ne fallait pas beaucoup réfléchir pour savoir d'où venait ce petit geste.
J’te signale que je suis ton aîné, espèce de crétin ! s’énerve ma tante.
Cela m’arrache un bon fou rire et Kyo se tape le front. Décidément, nos parents ont vraiment un fort caractère qui n’est pas souvent compatible ensemble. Ce genre de petits choses est monnaie courante quand une mission leur est confié en duo. Alors à force, Kyo et moi savons nous y habituer et prendre le bon côté des choses. Après tout qui aime bien, châtie bien non ?
Une fois la sérénité retrouvée, notre équipe décide de mettre son plan en pratique. Nous testons si nos oreillettes fonctionnent, puis nous descendons prudemment la pente pour arriver tout près de l’entrée du village. Comme tout début de mission, une pointe d'anxiété naît en moi. Nous arrivons enfin sur les lieux de la mission, et c'est maintenant qu'il faut être très vigilant et se méfier de tout. C'est peu être un peu caricatural, mais ça à quand même sa part de vérité. Le ninja en mission n'est jamais tranquille. La menace est partout. Heureusement, je sais que lui, le très-haut, nous enveloppe de sa protection. Que ferait-on sans lui ?
Comme prévu, l'entrée est gardé par un des trois ninja vu sur la photo. Il s’agit de l’homme au corps musclé et aux cheveux noirs. Fuyu se défait de toutes ses affaires ninja que nous nous répartissons entre Kisuke, Kyo et moi et elle s’avance vers l’entrée. Très vite, l’homme crie
Qui va là ?
Ma tante s’incline en formulant des phrases de politesse.
Je te salue mon brave. Je suis une connaissance d’un des habitants du village que j’aimerais bien revoir. Me laisserais-tu aller la rejoindre ?
Pas question, passe ton chemin ! réagit instantanément le garde, mais sur un ton calme, sans émotion, comme s'il avait l'habitude de repousser des personnes qui aurait désiré entrer
Ma tante fais semblant de ne pas comprendre. Mettant une main sur sa hanche et deux doigts sur le menton, elle demande.
Pourtant je ne souviens pas qu’il y eu des gardes la dernière fois que je suis venue. Ce serait-il passé quelque chose de grave ?
Cela m’amuse de voir Fuyu jouer ainsi la comédie. Depuis le buisson où je suis cachée, je ne peux m’empêcher d’arborer un sourire. Elle si peu délicate d’habitude, comme elle a pu vous le prouver tout à l’heure, la voilà à incarner une dame toute gentille, toute douce et innocente. Quel changement ! Si on m’avait dit qu’une somme d’argent lui a été versée pour ça, je ne serais pas étonnée.
Le garde soulève sa lance et la pointe sur elle, toujours en usant d'un ton durs mais maîtrisé
Ça te regarde pas, allez va-t-en si tu tiens à la vie. Ici soit on entre et on paye, soit on dégage !
Fuyu commence à sourire malicieusement en baissant la tête. Je détecte alors qu'elle va passer à l'action. Elle rigole doucement avant de murmurer.
Ben dis donc quel accueil. C’est fâcheux il faut vraiment que je vois quelqu’un au village.
Elle ne laisse pas le temps à son interlocuteur de répliquer et compose des signes à une vitesse incroyable et frappe de sa main le sol.
Dommage pour toi, dôton, Ishi Kousoko !
Je vois l'homme se mettre sur ses gardes, avertie qu'une technique va surgir. Malheureusement, le temps qu'il comprenne que l'attaque vient de derrière et non de devant comme il semblait s'y être préparé, de gros fils, semblable à des lianes se jettent sur lui, lui font lâcher sa lance et le force à s'agenouiller. On aurait dit de grandes mains vertes qui t'attrapent et te font prisonnier à jamais. Le pauvre garde est enfermé dans une multitude de liane d’où ne dépasse que la tête, dont le visage trahit son sentiment de colère pour avoir été maîtrisé si facilement. Fuyu s’avance vers lui, fière de sa petite mise en scène, le visage montrant une sorte de domination de sa proie. Je me dis que j'aurais pas eu de chance si je l'avais eu comme ennemie. Cette femme dégage une sorte d'assurance et de force qui me surprend à chaque mission avec elle. Elle est impressionnante.
Nous la rejoignons et lui rendons ses affaires.
Beau travail Fuyu, on te laisse la suite pour cet endroit lâche Kisuke en passant
Compte sur moi, vieille branche ! répond ma tante.
Nous la laissons à l’entrée et nous nous infiltrons en nous séparant dans le village. Cachée dans l’ombre d’un mur, je me remémore rapidement les consignes que mon père a formulées avant d’arriver au village : une fois que Fuyu aura sécurisé l’entrée, on va en profiter pour s’infiltrer et chercher les brigands. Ensuite, quand l’un d’entre nous aura localisé une des trois cible, il n’engagera pas le combat tant qu’un deuxième équipiers ne l’aura pas rejoint. Servez-vous de vos oreillettes pour prévenir un des deux autres.
Je scrute les environs, surtout ce que je peux voir depuis ma cachette, mais pas l’ombre des deux derniers personnages. Mon cerveau entame la traditionnelle réflexion du ninja. Savent-ils que l’on est ici ? Après tout, une lettre a pu nous parvenir malgré l'apparent solide filtre que la Raikage nous à décrit. Était-ce une fausse ou l’ont-ils délibérément laissée passer ? Mais dans ce cas, dans quel but ? Tout ça me préoccupe, quelque chose cloche…
3) Le piège
Alors que j’examine le champ visuel à ma disposition sous toutes ses coutures, je sens quelques chose foncer sur moi. Il me faut une bonne seconde pour déterminer approximativement sa position avant de l’éviter par une roulade sur le côté. Un genoux à terre et un kunaï à la main, je fixe l’endroit où j’étais à l’instant et mes sourcils se froncent. Devant moi se relève la femme à la longue chevelure verte de la photo, un sourire mesquin au lèvre, bientôt caché par un éventail. Dans un ricanement, elle murmure :
Eh bien, je n’ai décidément pas de chance. Voilà que je tombe sur le menu fretin du groupe.
Je ne réponds pas. Le fait qu’elle parle de groupe signifie que nous nous sommes faits repérés. Kisuke ou Kyo ont-ils déjà engagé le combat ? Pourquoi ne m’ont-ils donc pas avertie ? N’ont-ils pas pu le faire ?
Je tente de joindre mon frère, mais je n’entends que du grésillement comme réponse dans mon oreillette, accompagné de petit bout de mots incompréhensibles. Malgré mes quelques essais, je n’arrive pas à saisir ne serait-ce qu’une phrase. Ma respiration s’accélère. Mais déjà, la femme met un terme à mon répit et cours vers moi. M’armant de mon kunaï, je pars ses coups et tente de profiter d’une ouverture pour la faire reculer. Malheureusement, elle est rapide et ne me laisse aucune occasion de frapper.
N’arrivant plus à suivre le rythme de ses coups, sa jambe vient frapper mon ventre et me propulse quelques mètres en arrière. Mon dos heurte violemment le mur d’une maison, m’arrachant un gémissement. La forte douleur m’empêche momentanément de bouger. Je regarde péniblement mon adversaire qui s’approche à petit pas, faisant sonner son ricanement. Je le reçoit comme un son qui m’emprisonnerais et me ferais comprendre que je n’ai aucune issue. La peur s’empare de moi à fur et à mesure qu’elle réduit la distance entre nous.
Il faut que je réagisse. Je n'ai pas envie de lui faire mal, mais je dois agir.
Je me relève du mieux que je peux. J’ai encore du mal à respirer mais je tente de ne pas y penser pour me concentrer sur ma prochaine attaque.
Oh tu en veux encore ? Mais je t’en pris, viens, je vais te combler provoque mon ennemie.
Concentrant du chakra dans mes mains, je prépare la technique d’Iroujutsu que ma mère m’a apprise il y a quelques mois. Rassemblant tout le courage à ma disposition, je cours vers la femme en face de moi pour la toucher ne serait-ce qu’une fois pour lui sectionner un tendon et lui réduire ses possibilités de déplacement. Mais lorsque je lève le bras et le rabat sur elle, celui-ci est soudainement retenu par un fil blanc, qui fait dans le même temps, disparaître la technique. J’en ai à peine pris conscience que le décor autour de moi change. Mes yeux s'agrandissent. Qu'est-ce qui m'arrive ? Les maisons du village gondolent et se transforment petit à petit en un décor bleu ciel, parsemé de rose et de vert pastel. Je fixe cette transformation me sentant comme happée dans un autre monde que je ne désire pas. Un deuxième fil m’attrape l'autre main et ensemble, mes liens me forcent à me mettre à genoux en me tirant violemment mes membres supérieurs en bas. Ma douleur au dos se ravive et mon visage grimace. Je suis retenue au milieu de nulle part, sur un terrain inconnu, prisonnière du maître de ces lieux. Celui-ci est en face de moi, jubilant, réfléchissant à la meilleure façon de me prendre la vie. Je comprends enfin ce qu’il m’arrive : cette femme m’a piégée dans son genjutsu. Cette constatation fait grandir ma peur, qui se transforme petit à petit en terreur. J’arrive à articuler, une boule se formant dans ma gorge.
Mais … quand… quand as-tu…
Dans son énième et sinistre ricanement, le femme répond.
Dès notre premier contacte, ma chère. Tu as été ma prisonnière depuis le début, ce qui a premièrement ralenti tes mouvements. Ce fut facile de t’immobiliser après ça. Un jeu d’enfant.
La panique commençant à m’envahir, je tire sur les fils, dans l’espoir qu’ils se rompent et que je puisse m'échapper de ce monde, même si aucune issue n'est là, mais rien ne se passe.
C’est inutile, je contrôle tout ici. Tu es ma proie... Et maintenant, je vais pouvoir terminer ma mission.
Malgré ses mots, je tente de me libérer. J’agis dans le désespoir, je ne réfléchi plus. Je suis comme la mouche prise dans une toile d’araignée, essayant de se défaire de la toile, alors que le prédateur s’approche pour lui prendre la vie, nécessaire pour garder la sienne. Sa mission est sûrement de me tuer et je sens qu’elle va réussir. ça me terrorise.
Dis-moi Rumaki, connais-tu l’histoire du clan Fukushi ?
Je la regarde, cessant de bouger sous l’effet de la surprise. Comment connais-t-elle mon nom ? J’affiche de l’incompréhension mêlé de peur sur mon visage, ce qui ne lui échappe pas. Son sourire s’agrandit encore.
Je vois que ce clan semble te parler.
Effectivement, je me souviens avoir lu ce nom dans le parchemin de ce matin. Mes yeux s'écarquillent. Serais-je en face de…
Alors je suppose que tu viens de comprendre qui je suis n’est-ce pas ?
Sur ces mots elle disparaît sous une nappe de fumée pour laisser apparaître une autre femme. Celle-ci a une apparence plus âgée, un chignon blanc comme coiffure, retenu par un ruban blanc qui descend jusqu’au milieu du dos. Un kimono blanc attaché à la taille par une ceinture violette, de larges manches, voilà l’apparence réelle de mon adversaire, une fois sa technique de métamorphose désactivée. Je murmure, encore plus apeurée.
Tu… tu es… Aïko, une des membres du clan de l’opposition…le clan Fukushi…
Je ressens ces derniers mots comme un pognard dans le ventre. Mon cœur bat la chamade et mes membres commencent à trembler. Je me rappelle du dessin inscrit dans le parchemin. Il s’agissait de cette femme, et son descriptif suivait son portrait. En plus d’être habile au genjutsu, Aïko maîtrise aussi… le fuinjutsu.
4) Histoire de pouvoir
Je pense immédiatement à Saikosaï. Notre pacte est apposé sur un parchemin qui, dès le lendemain de notre accord… a été scellé en moi. La raison à cela, je l’ignore, elle doit sûrement se trouver dans la partie du parchemin que je n’ai pas lue. Mais si Aïko a pris une apparence différente, c’est sûrement parce-que le village n’était qu’un prétexte à un autre but. Comme il était situé à quelques pas de Kumo, ce dernier était le plus apte à réagir. La lettre qu’on a reçu à été délibérément autorisée à passer, et c’est même peut-être le groupe qu’on prenait pour des brigands qui l’a écrite. Et maintenant qu’un des membres du clan qui les ont rejeté est entre leur mains. Ils pourront leur voler leur atoût qui n’est autre que… leur invocation.
Aïko s’avance vers moi.
Enfin, nous touchons au but. Grâce à toi, nous nous battrons avec les mêmes armes que ce sale clan dont tu fais partie. Enfin, nous lui feront payer son insolence. Allez laisse-toi faire et ce ne sera pas douloureux.
Son ton a changé. Elle semble moins calme, mais plus impatiente, enthousiaste. Et moi, mes membres tremblent de plus belles. Complètement à sa merci, je commence à avoir de la peine à respirer. La peur me paralyse et mes yeux croient voir la mort à travers la femme qui se dresse devant moi. Mon cerveau refuse de réfléchir. Elle arrive à ma hauteur et je la fixe, impuissante, comme une proie qui n’a aucune issue. Je me sens faible... Pardon Kyo, pardon Fuyu... pardon à tous...
Mais soudain, la femme fronce les sourcils et est propulsée par une force invisible de côté. Encore sous le choc, je distingue que le décor devient flou puis disparaît gentiment. Les maisons refont leur apparition et mes mains se libèrent. Je cherche des yeux l’auteur de cette attaque surprise avant de voir, dressée devant moi, le visage plein de mépris à l’égard de mon ancienne geôlière, Fuyu, fièrement debout. Sans quitter son nouvel ennemi, elle me demande d’une voix puissante.
Ça va Rumaki, tu n’as rien ?
Le cerveau encore un peu embrouillé, je murmure
Oui ça va, je vais bien, merci.
Aïko se relève et nous fixent, un sourire à nouveau malicieux aux lèvres.
Je vois. Alors voilà la célèbre Fuyu, la sœur de l’actuel chef du clan Oshigatô. C’est intéressant.
Rumaki, dépêche-toi de rejoindre ton frère, il a besoin de toi. lâche Fuyu
Mais… et toi ?
Je vais m’occuper d’elle. J’ai déjà réglé son compte au garçon d’avant qui m’a aimablement tout raconter. C’est pour ça que je me suis empressée de rentrer dans le village. On dirait que je suis arrivée à temps.
Malgré mon mal de dos, je me lève et cours à la recherche de mon frère. Je ne me ménage pas, jetant mon regard partout afin de retrouver Kyo. Un sentiment d'inquiétude naît en moi. Si Fuyu m'a demandé de rejoindre mon frère, c'est qu'il est dans une mauvaise situation, voire qu'il est gravement blessé, attendant mes soins. Je l'imagine à terre, décoré de sang, et son ennemi triomphant, l'épée à la main, le visage satisfait de son oeuvre, qui n'a qu'à abaisser sa lame sur son adversaire pour lui prendre la vie et mener son âme au ciel, vers le tout-puissant. Il faut que j'arrive à temps pour lui apporter mon soutient et qu'il reste en vie.
J'accélère le pas à ces considérations. Ma douleur dorsale me tiraille me fait grimacer, mais la possibilité que Kyo soit blessée me pousse à négliger ce mal pour lui venir en aide. Je repense à Etsuko, qui m'a permis aujourd'hui d'avoir mon utilité au combat, moi qui suit réticente à la violence au combat. Grâce à elle, j'aide à ma manière mes coéquipiers à atteindre la victoire. Quelle chance de l'avoir pour mère ! Je ne remercierai jamais assez le très-haut de me l'avoir mis sur mon chemin.
Je commence à prier, à Lui demander de m'accorder sa clémence encore aujourd'hui et de laisser Kyo vivre encore à mes côtés. Je le supplie, répète une nombre incalculable de fois la même phrase : sauve Kyo.
Enfin mes yeux aperçoivent le corps de Kyo. Comme mon imagination ne l'a laissé voir, il est par terre, dans un sale état. Cela provoque un choc en moi et je ne réfléchis plus à un éventuel ennemi encore tapis dans l'ombre. Je me précipite à ses côtés.
5: L'appel
1...2...3
Non... non... non !! je refuse. Je recommence, encore et encore. Mes membres se remettent à trembler. Mes yeux se remplissent d'eau salées. Il ne peut pas... pas maintenant !! Je m'acharne à sortir toute mon énergie pour éviter le pire, je crie pour lui ordonner de revenir en arrière. J'extériorise tout ce que je ressens de l'intérieur. Je l'appelle, j'hurle son nom. Les larmes forment une véritable chute libre le long de mes joues.
1...2...3
Pourtant la dure réalité me frappe en plein coeur. Je n'y crois pas... c'est impossible. Une foule de souvenir me submerge. Plus ça avance et plus je me rend compte que tout est fini. Je gémis, je suis blessée et meurtrie en moi. Je m'en veux soudainement. Je me trouve pathétique et nulle. Je n'ai pas su le sauver. À quoi j'ai servie ? Toute cette mission à été un échec pour moi. Tou ce que j'ai pu faire, c'est me laisser piéger et de laisser mourir Kyo. En résumé: j'ai servi à rien, et encore moins que ça...
1...2...3
Le nombres d'organes détruits. Le nombre de chose que je n'ai pu que constater le décès. Mes mains arrêtent de répandre le chakra vert de l'iroujutsu. Je ne me retiens plus et m'accroche au cou de mon frère. Je crie à nouveau pour libérer toute cette tristesse, ce désespoir même qui s'est installé en moi. Je le serre contre moi, comme un dernier adieux, comme pour lui témoigner toute l'affection que je n'ai pas eu l'occasion de lui transmettre du temps où il souriait encore.
Dans ma détresse, j'entends tout de même le craquement d'une branche. Apeurée, je fixe brusquement la provenance du bruit avant d'apercevoir Kisuke s'avancer vers moi, le bras et la jambe droite ensanglantés. Je le regarde, encore affaibli par l'émotion et d'une voix tremblante et gémissante, je murmure
Papa... Kyo, il est...
Je n'arrive pas à finir ma phrase tant le mot me fait mal. Ce mot si court et pourtant si plein de sens, qui emporte avec lui la richesse des vivants sans leur demander leur avis. Kisuke me remarque, puis observe son fils, la mine sombre. Il ne dit rien, s'agenouille vers moi et fixe un moment le corps de celui qui vient de monter au ciel. J'entreprend immédiatement de lui donner les premiers soins. Cela me permettra d'avoir pu au moins le soigner lui, mon père. Heureusement, il est hors de danger. Très mal à l'aise, il me répond.
Oui je sais... c'est de ma faute. Quand je suis arrivé, il n'était déjà plus des nôtres. J'ai arrêté l'ennemi juste avant qu'il ne l'emporte pour lui prendre son invocation. Quand Fuyu nous a rejoint, je me suis immédiatement inquiété pour toi, alors je l'ai envoyé vers toi.
Il me regarde les yeux fatigués et tente un sourire timide, comme pour apaiser l'immense souffrance qui se dégage de nos deux corps. Je sens ses yeux posés sur moi mais évite le contacte visuel, de peur de reprendre mes pleurs. Je me force à rester concentré sur son bras dont j'ai déjà arrêté l'écoulement sanguin.
Je suis contente que tu sois en vie, tu sais. Désolé d'être ton père, je n'ai pas pu vous protéger tous les deux, je ne sais que fanfaronner... pardonne-moi
Toujours avec une énorme boule à la gorge, je l'écoute sans rien dire. Mon esprit est embrouillé. Je finis de soigner le bras et plonge finalement mon regard dans celui qu'il m'offre. La boule s'agrandit et je me laisse tomber dans ses bras. Il m'accepte tout de suite et me serre contre lui. Je m'y sens bien, je m'y sens comme dans un lit, comme une pause après l'éprouvante épreuve. Je prend toute la douceur qu'il me met à disposition pour apaiser mon tourment, et pour que l'on puisse accepter ensemble ce funeste événement.
Je m'y blottis et laisse couler mes larmes, évacuant ainsi une autre partie de ma douleur. Cela se fait en silence, dans le calme. Je ferme les yeux pour essayer de me détendre, de pouvoir, dans les bras de Kisuke, faire descendre toute cette tension accumulée en moi. Après quelques minutes sans parole, j'ouvre à nouveau les yeux et répond doucement.
Tu n'as pas à t'en vouloir. L'ennemi nous a piégé... Dieu en a décidé ainsi, je ne crois pas qu'il voulait nous faire du tort, la raison doit être ailleurs. Qui sait... les voix du seigneur sont impénétrables
Je prends une longue inspiration avant de continuer
Je suppose que c'était à cause de ça que tu voulais me faire lire l'histoire de notre clan. Je comprends à présent...
Désolé que tu l'apprennes de cette manière Rumaki
Je me relève et regarde Fuyu s'approcher de nous. Elle affiche une expression triste à la vue de son neveu. Elle s'assied à côté de lui et lui caresse les cheveux baignés dans le sang en se mordillant une lèvre. Je l'observe en silence. Puis, sans détourner les yeux de Kyo, elle déclare
Tu vois Rumaki, ce clan ne cessera jamais d'être une menace pour nous. C'est un élément qu'on ne pourra jamais faire disparaître. les trois personnes que tu as vu aujourd'hui ne sont qu'un avant goût de ce que tu vas vivre.
Mes globes visuels encore rouges naviguent entre elle et Kyo. Je réalise alors quel sera mon avenir. Je devrai me battre contre des gens pervertis par les ténèbres pour que ce qui est arrivé aujourd'hui ne soit qu'un souvenir. C'est navrant d'en arriver là, de se dire que Dieu nous a crée et que pourtant, l'homme ne lui ressemble pas. Au cours de son règne, l'être humain a changé, bien trop changé. Qu'est-ce qui a bien pu avoir une telle influence sur lui ? Je soupire. Je crois que c'est bien trop complexe pour y apporter une réponse claire. Mais je reste persuadée que quelques chose de bon est resté en chaque être humain, si mauvais qu'il soit. Car si aïko ne l'avait pas, elle m'aurait tué sans hésitation.
6) l'enterrement
L'ambiance est morose tandis que le cercueil rejoins lentement sa dernière destination. Habillée de noir, je regarde silencieusement la boîte descendre. Je n'écoute pas le prêtre lui donner un dernier instant de gloire. Je sais très bien qui était Kyo. Un frère aimant, avec qui j'ai passé des heures à m'entraîner. C'était un des seuls à accepter ma faiblesse face à la violence. Pour lui, ce n'étais pas une faiblesse, c'était peut-être même un qualité, et il essayait de développer avec moi une stratégie de combat qui me permette de donner le meilleur de moi-même. Il ne s'énervait jamais contre moi et était d'une extrême patience. Son sourire m'encourageait au quotidien.
Je lève les yeux au ciel, contemplant les nuages qui glissent lentement dans le ciel. La douce brise me réconforte. Je me dis que là-haut, il doit sûrement se sentir bien. Il pourra m'observer avec la bienveillance qui le caractérise. Je ne devrai pas le décevoir. Ma main plonge d'elle-même dans ma poche et en ressort l'objet qui me permet de supporter cet atroce événement. C'est une simple croix, mais c'est tout pour moi. Je l'appuie contre ma poitrine et esquisse un petit sourire. Dieu saura l'accueillir chez lui comme il se doit. J'ai confiance en lui.
Le sermon est terminé et les proches de mon frère commence à s'en aller, non sans verser une dernière larme à son attention. Je fixe la tombe encore quelques minutes avant de sentir la main bienveillante de Fuyu se poser sur mon épaule. Toujours en gardant blottie contre moi mon objet fétiche, j'écoute d'une oreille son discours.
Je suis fière de toi ma petite. J'admire ton courage face à la mort de Kyo. Et malgré tous les reproches que tu peux te faire en cet instant, je peux t'assurer qu'un tel courage est une très bonne qualité. Garde là finit-elle avec un petit clin d'oeil.
Je la regarde et lui souris. Je laisse pendre ma croix par la boucle qui y est accroché à mon doigts et répond doucement.
Cette qualité ne serait rien sans lui.
Ma tante rigole.
ça je le sais.
Etsuko et Kisuke nous rejoignent. Je me retrouve entourée de ceux que j'aime et je m'y sens bien. À cet instant, j'entrevois l'avenir avec sérénité. Je sais que ce ne sera pas facile, mais je ne serai pas seul, et ça, ça n'a pas de prix. Ensemble, on pourra faire face au clan Fukushi, je le sais. Je vais redoubler d'effort à l'entraînement d'Iroujutsu pour pouvoir sauver ceux que j'aime et les emmener à la victoire.
Je donne un petit baiser à ma croix, et suis ma famille, le coeur enfin apaisé.
"Gotai" - Physique
Mon physique a quelques chose de doux, reflétant quelques part mon caractère. De fins de cheveux bruns laissés pour la plupart à la portée du vent, de petits yeux verts et un corps élancé et frêle. J'avoue adorer les deux couleurs de mes cheveux et de mes yeux, je trouve qu'elles vont bien ensemble. De plus, elle ne sont pas intenses, mais discrètes, un peu pastelles, ce qui leur donne un côté très léger que j'apprécie beaucoup.
J'ai la chance d'avoir un beau visage, sans bouton ou cicatrice, juste un peu pâle parfois, mais ça n'a pas d'importance tant que la santé y est. Mon habillement se compose d'un t-shirt noir surmonté d'une petite armure grise et des bandages aux bras. Non que je sois blessée mais Etsuko aime bien me voir avec, et comme ça ne me dérange pas, je les laisse.
Je porte un trois-quart blanc assez large pour pouvoir bien bouger sur les champs de bataille. Au-dessus de mes hanches, vous trouverez un sac d'armure, remplie d'arme utile. J'essaye de m'en servir le moins possible, pour éviter de trop blesser mon adversaire. Oui je suis trop gentille, Tante Fuyu me l'a déjà souvent dit, mais que voulez-vous, quand je sors un kunaï de là-dedans, je ne peux m'empêcher d'avoir envie de tout de suite le ranger, de peur d'entailler l'homme devant moi. Vous dites ? ça va me jouer des tours ? Vous avez parfaitement raison. Je tiens à préciser que je ne suis pas démunie pour autant. Quand je vois que la bontée que je mentionnais tout à l'heure, est trop inaccessible, j'attaque tout de même, même si cela consiste plus à tenter d'affaiblir mon ennemi pour le rendre innofensif, plutôt qu'avoir le désir de le tuer, état d'esprit qui il paraît donne l'avantage au combat. Je n'y crois pas.
Un objet qui me tient à coeur et que j'ai toujours en ma possession... oui c'est une croix, c'est le petit bien matériel qui me rattache à la spiritualité. Impossible de l'oublier ou pire, de m'en séparer. Elle a une valeur presque sentimentale. Toujours dans ma poche, elle m'accompagne où que j'aille et me protège.
Je dois encore mentionner que je n'accorde que très peu d'importance à mon physique. Avoir de gros muscle ou une grosse poitrine ne m'intéresse pas du tout. Ce que je veux, c'est être bien dans ma peau, me sentir à l'aise lorsque je marche dans les rues de Kumo. Un coup de peigne et de dentifrice le matin, un coup sous les bras, je m'habille et c'est parti. Que rajouter ? Pour se transformer, cacher notre vraie nature ?
Cela ne m'empêche pas de régulièrement m'entraîner à combattre. Jusqu'à ce tragique jour, je m'entraînais deux à trois par semaine avec Kyo, mais le tout-puissant l'a rappelé près de lui, alors maintenant je travaille avec Kisuke. La fréquence des entraînements est descendue mais ils ont quand même leur effets. Mon papa me demande souvent d'être plus féroce avec lui, de "vouloir virtuellement me tuer" comme il dit, mais cet exercice est très difficile pour moi. Peut-être que ça viendra un jour.
Bref voilà, je sais que je ne suis pas très forte pour décrire mon apparence, mais j'espère que ça vous aura permis d'avoir une petite idée de ma personne
"Shin'ri" - Caractère
Comme je l'ai laissé sous-entendre, je n'aime pas combattre, j'évite la violence au maximum. Etsuko l'a bien compris et, dans sa douceur extrême, elle m'a proposé de devenir ninja médecin, comme elle. Pour moi, c'était la porte ouverte, c'était la clé de ma réussite. Enfin j'avais l'occasion de me rendre utile sans forcément passé par les armes. Je sais néanmoins que celles-ci ne seront pas totalement exclue de ma vie de ninja, mais cette proposition me permettais d'agir autrement.
J'ai évidemment tout de suite accepté. Ma mère m'a appris beaucoup de technique. Je m'appliquais vraiment. Je voulais tellement m'améliorer en la matière, devenir forte comme elle. Tous les soirs au début de mon entraînement, couchée dans mon lit, je me repassais dans la tête toute les recommandations que ma mère me donnait la journée. Puis contente de mes progrès, aussi infimes soit-ils, je m'agenouillais à la fenêtre et entrais en communication avec le très-haut. Cette dernière étape est toujours d'actualité. Cela m'apaise et me permet de remercier l'être en qui je crois de m'avoir donné Etsuko comme mère.
Oui j'aime bien cette personne, cet être si mystérieux et pourtant si présent. Pendant ce petit moment seul à seul, je lui dit ce que j'ai sur le coeur et cela me fait du bien. Et surtout, je le remercie de m'avoir accordé un jour de plus en ce bas monde. C'est vrai, quand on y pense, que dans notre dure vie de ninja, la mort rode à chaque instant, comme avec mon défunt frère, et pour moi, c'est grâce à lui si elle n'est pas parvenue à m'attraper dans ses filets jusqu'ici. Alors, je lui suis très reconnaissant.
Voilà un peu mon état d'esprit. Mais une question doit vous taraudez depuis un moment, non ? Vous ne vous demandez pas pourquoi j'ai choisi la voie ninja qui suppose transgresser certains commandement du très-haut comme aimer son prochain ou encore pire ne pas tuer ? Si oui, sachez que je ne pense pas lui désobéir. Même si l'homme peut être mauvais, c'est Lui qui l'a crée, alors je sais qu'au fond de chacun, il y a cette bonté enfouie. Alors quand je dois me battre, je tente souvent de la faire resurgir pour guider à nouveau cet âme sur le droit chemin. Vous trouverez ça sûrement un peu idéaliste mais ça m'est égale. Je fonctionne ainsi c'est tout.
Bon, pour plus d'information sur mon caractère, pourquoi ne pas lire mes prochaines aventures ? ;)allez à bientôt
Dernière édition par Rumaki Oshigato le Lun 14 Avr - 13:49, édité 39 fois
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Mar 14 Jan - 18:55
Bienvenue à toi même si j'opterais plus pour un DC
Comme tu le sais ou tu as pu le lire, tu as 14 jours pour terminer ta présentation, sache que tu peux demander un délai supplémentaire, alors n'hésite pas.
Pour toutes questions n'hésite pas.
Bonne chance & au plaisir de te lire
Rumaki Oshigato
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Dim 26 Jan - 9:49
Bonjour, j'aimerais demandé un délai pour ma présentation. L'histoire est fini, les deux autres sont en bonne voie, mais je crois pas pouvoir finir avant mardi.
Voilà merci
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Dim 26 Jan - 9:51
Délai accordé
Bonne chance à toi
Gama Ogame Kyūdaime Kazekage
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Dim 2 Mar - 9:40
So so ?
Rumaki Oshigato
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Dim 2 Mar - 15:20
euh... ah je sais ! SOrcière ! /SBAM/
Bref j'ai terminée ma présentation. Encore désolé d'avoir traînée, L'IRL m'a pas mal sollicité ces derniers mois.
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Sam 8 Mar - 22:34
Délai repoussé pour adaptation de l'histoire en étant logique avec ce qui est accepté sur le forum.
Rumaki Oshigato
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Lun 14 Avr - 13:50
voili voilou, mon imagination vous présente son dernier chef-d'oeuvre. Bonne lectures les loulous
Rumaki Oshigato
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible Mar 29 Avr - 17:38
je me permet un petit up. Je sais que le seul village sera bientôt Konoha, mais je me dis que mon histoire va parfaitement avec Konoha, il suffira juste de remplacer kumo par Konoha et raikage par hokage
Je me le permet aussi pour faire revivre le fofo qui subit un gros temps mort ces temps
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Sujet: Re: Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible
Rumaki Oshigato et la puissance de l'invisible
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