Messages : 318 Date d'inscription : 31/01/2013 Age : 38
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Sujet: Le livre tourne la page vers un avenir radieux Mar 12 Fév - 16:05
Une investiture en règle Murakami Maya & Ceux qui le désire
S
i on lui avait dit un jour qu’elle serait dans la liste des potentiels shinobis à montrer au pouvoir dans un pays où seule la puissance compte, Maya vous aurait dit que ce sont des balivernes. En effet, bien qu’elle et son clan ont toujours servi le Seigneur Féodal mais aussi Kumo, elle est bien la première personne à reconnaître qu’elle a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir l’équivalent d’un Kage. Néanmoins, elle avait déjà son propre clan à gérer, ce qui lui donnait une charge assez conséquente de travail. Par ailleurs, elle se demandait elle-même pourquoi cette nomination ? Elle qui vivait tranquillement dans le Sud du pays de la Foudre loin de l’activité sismique du village dissimulé au cœur même des Montagnes. Cependant, comme beaucoup de clans, elle est aussi marquée par la même frénésie de la puissance et par l’esprit dont tous Kumojiens digne de ce nom est un fervent adepte. Car oui, ce village est peut-être celui qui est le plus guerrier d’entre toutes les Grandes Nations qui n’a pas pu oublier qui était le Quatrième. Si vous espérez vous trouvez dans un conte de fée, détrompez-vous. Tout est surveillé ici comme les nourrissons par exemple… Une fois par an, le Raikage contrôle lui-même l’état de chaque enfant de moins d’un an afin d’en vérifier la constitution. Tradition qui a toujours existé dans ce pays reculé et qui s’isole volontairement du restant du monde. Kumo est un village indépendant qui n’a pas besoin des autres pour survivre et cela a toujours été ainsi. Celui qui est trop faible n’a pas sa place au sein du village …
Maya a vécu cette expérience et elle a eu la chance de ne pas être marqué par le sceau de la faiblesse. Tous porteur de ce sceau n’a accès à l’académie ninja de Kumo. Cette tradition est certes difficile mais jamais personne ne l’a aboli. Maya ne compte pas la retirer non plus. La crédibilité du village en prendrait un coup. Pour le moment, la responsable du clan Murakami se tient debout dans la tour du Raikage où elle attend quelque chose. Ce qu’elle attend ? A vous de le deviner puisque vous l’observez depuis tout à l’heure. Cette femme kunoichi de trente-deux ans porte fièrement à sn bras le bandeau noir caractéristique aux Junnins du village avec le symbole des Nuages dessus. C’est tout à fait normal qu’un ninja de Kumo devient le chef. Imaginez la honte si un déserteur de Kumo en arrivait à sa tête. Ce serait un grand déshonneur pour le pays comme pour le village. Mais chassons cette idée stupide car en ce jour, le seigneur féodal a pris sa décision sur la personne qui dirigea le village après la levée du peuple contre le Hachidaime Raikage. Bien que le temps se soit écoulé, le Daimyo s’est chargé de gérer son village principal en attendant de lui trouver un successeur. Et il l’a finalement trouvé.
Ouvrant le bureau à la volée, cette personne d’un âge très certainement avancé observe son invitée avant de la laisser entrer. Suivant l’invitation, la dame se demandait pourquoi elle se trouvait ici. Une mission de la plus haute importance peut-être ? Allez savoir. La porte se referme derrière elle et elle s’incline devant le seigneur Féodal. Dans la mesure où son clan le sert depuis toujours, ils se sont déjà vus et Maya lui doit un profond respect. C’est la nature des choses. Habituée à l’ombre il est temps que la lumière la bénisse. Restant dans ce bureau durant une très longue période, elle eut le droit à un interrogatoire digne de ce nom avant que le seigneur Féodal lui révèle la raison de sa présence en ce haut lieu. A la fin, il se lève et lui fait signe de venir prendre sa place. Quoi ? Elle se secoue la tête pour être sûre qu’elle ne rêve pas. Elle, Raikage ? Elle pense qu’il s’agit d’une farce mais le seigneur Féodal lui confirme que ce n’est pas le cas. Attrapant le chapeau jaune dont le symbole de la Foudre est inscrit devant, il lui pose sur la tête. Se sentant d’abord gênée, elle essayait de comprendre cette décision… Elle passe de l’ombre à la lumière. Se résignant, elle s’assoit sur le siège du leader de ce village guerrier.
Fière mais surprise, elle reste silencieuse et immobile pendant un certain temps. Mais pendant qu’elle essayait de réaliser les conséquences de cette décision, les ninjas de Kumo surent rapidement qu’un nouveau Raikage a été nommé ainsi que son identité. En moins d’une heure, la nouvelle était sur toutes les bouches et il s’agissait du grand sujet du jour. Mais elle ne devait pas se leurrer. Même si elle est le shinobi le plus puissant, elle n’est pas à l’abri de toutes tentatives de la détrôner. Cependant, sa journée allait être très longue et elle ouvre la fenêtre pour apparaitre sur le balcon. Baissant les yeux, elle sourit en voyant le symbole de la Foudre accroché là et elle se met à regarder l’horizon couvert de nuage. Rapidement rejoint par un de ses fidèles hommes du clan, elle le regarde simplement. L’avantage qu’elle a avec lui, c’est qu’un simple regard suffit à lui faire comprendre ce qu’elle veut. Posant les mains sur le balcon, elle le voit s’incliner avant de partir. Maintenant, c’était au clan Murakami de régner sur le village. Il était temps … En moins de dix minutes, elle se retrouve entourée de personnes qu’elle côtoie régulièrement et tous plièrent le genou devant elle. Non pas pour signaler qu’elle est le chef du clan mais plutôt pour montrer qu’elle est le nouveau Raikage. C’est devant la seule personne que le clan Murakami se met à genou. Même le Seigneur Féodal a le droit à la courbette classique mais récurant chez les assassins. Leur faisant signe d se relever, elle revient dans le bureau en fermant derrière elle. Les choses sérieuses allaient commencer et elle savait ce qu’elle allait faire en premier.
Distribuant les rôles, elle se met assise sur le bureau et elle prend dans ses mains un texte qui n’a pas été accordé par l’ensemble du village : le traité avec le village de la Brume Sanglante. Le lisant tout de même, elle finit par se lever avant de le déchirer et de le faire brûler. A ses yeux, il est illégal car un traité ne se signe pas sous la pression. Et Kumo n’acceptera jamais de plier genou devant un déserteur tel que le Mizukage actuel. Elle se demande d’ailleurs, comment il est parvenu à devenir la tête pensante de ce village … Kiri est tombé bien bas pour se laisser entraîner par un tel homme. Il a trahi Kumo puis Kiri alors il n’est pas digne de confiance… Quelqu’un de confiance est quelqu’un qui est avant tout loyal. Ce n’est pas son cas alors c’est une cible à abattre. Observant le traité brûlé, elle reprend ensuite sa place à son bureau où elle attrape un parchemin et une plume. Une écriture incurvée et légère est alors lisible.
Une fois terminé d’écrire, elle attrape le parchemin et le relie plusieurs fois avant de se lever et d’ouvrir une porte. Observant partout, elle se et à chercher un ninja quelconque. Par ailleurs, plusieurs d’entre eux passèrent et elle fait signe à l’un d’entre eux d’entrer dans le bureau pour la suivre. Obéissant sans mesure, le ninja passe la porte et Maya retourne à son bureau où elle relie une dernière fois avant de le sceller de manière officielle. Puis, elle se tourne vers le ninja en prenant la parole avec des consignes bien précises
« A envoyer à Kiri Gakure No Sato ! »
C’était un parchemin des plus basique avec juste le sceau officiel de Kumo en plus dessus. Mais la simple présence de ce sceau indique qu’il s’agit d’un document confidentiel à manier avec précaution et à ne pas ouvrir. Par ailleurs, si celui-ci venait à être ouvert avant son arrivée à Kiri, il est clair que les représailles peuvent être assez horribles. Cependant, elle ne craint pas les coups de pression et même si le Mizukage actuel est parvenu à faire craquer son prédécesseur, il n’y parviendra pas avec elle. Elle vit en permanence sous la pression alors un de plus ou une de moins, cela ne changera absolument rien au poids qu’elle a déjà sur les épaules. Laissant le ninja partir, elle se remet assise sur le bureau avant qu’on ne vienne la chercher pour le discours d’investiture. Déjà ? Eh bien soit. Se levant, elle s’habille avec l’espèce de longue robe blanche avant de mettre correctement le chapeau sur sa tête. Elle avait fait sa première action de son règne. Fermant le bureau derrière elle, elle suit les autres en silence tandis qu’elle réfléchit à des tas d’idées et de plans pour améliorer la vie à Kumo. Mais elle sait que Kumo n’est pas un village pauvre et il vit même très bien.
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Jin Kaza Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: Le livre tourne la page vers un avenir radieux Ven 22 Fév - 18:24
L'investiture
~ « Futilitée, qu'est l'ivresse des foules » ~
La foule amassée là me répugne de par sa bêtise. La rumeur et joyeuse, les acclamations fougueuses et chaleureuses. Mais les maîtres du pays, non pas mérités tant d'éloges depuis bon nombres de générations. Elle est finis l'époque du Sandaime, éclatant et foudroyant. En voilà un homme qui m'inspire, un de ceux dans l'histoire shinobi qui en imposait ! A mon sens tous les Raikages de mon temps, et j'en ai vue passer, s’enchaînent et ce désavouent ! Aucun n'a su apporter la force dont nous avons tant besoin ! Un post devenu futile, éphémère, dorénavant mère du rien et du statu-quo. Un titre ronflant, qui rassure la plèbe plus que ne la protège. Kumo, attend l’avènement d'un jour nouveau ! Noyer dans la masse j'observe de loin, au balcon, la femme du Clan Murakami qui portera maintenant l'uniforme prestigieux des kages. J’adresse maintenant mon attention en direction du bras droit et bras fort de notre village, à ses coté... Mademoiselle Kogomi est surement bien la dernière kunoishi en qui je donne confiance et respect à ce jour ! Elle n'a pas abandonné la patrie. Et je lui en suis reconnaissant !
Le regard blême, je croise maintenant au loin celui de ma supérieur, à laquelle je ne répond que par l'arrogance. Une arrogance signature que j'ai donné à tout ses prédécesseurs sans vergogne ni remord. Je m'en retourne alors sans dire un mot, mon indifférence comme ultime insulte, engageant par la même une marche à contre courant, dans cette foule en liesse qui voit en elle l'espoir là ou il ni y'a que la désillusion. Je ne suis qu'une ombre fidèle, l'ombre de kumo, et je défend le village sans jamais faillir à ma place ! Je ne suis rien, rien de plus qu'un pion sur l’échiquier. Un échiquier qu'elle mène à sa guise maintenant. Mais comme les autres avant elle, illustre lâche, sera t'elle nous rester fidèle ?
Jin Kaza
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Sujet: Re: Le livre tourne la page vers un avenir radieux Mar 5 Mar - 19:41
reeeee
A nouveau
Dans la folie de la journée, une foule se forma au-dehors et tout ne parut que cohue et désordre. Petites fourmilles qui s'affairaient sur la place, dans l'infirme espoir de confirmer la rumeur qui courait à travers les diverses rues du village. Un nouveau Raikage avait remplacé le précédent et son nom s'avérait être celui d'une femme, connue du grand public, inconnue encore de la nouvelle venue, ancienne déserteuse, et qui à ce jour exposait l'insigne du village de Kumo sans en connaitre les exactes raisons. Excès de folie, excès de désordre, Mana méconnaissait ses propres ambitions et intentions.
Que d'inconnus autour d'elle, que de dérision. Les shinobis s'agglutinaient sur le lieu, se tassaient, comme de peur de manquer sa venue, alors que de sa position la chuunin percevait parfaitement les deux ombres qui se plaçaient au-devant des yeux ravis. Un nouveau règne, un nouvel espoir ? Un autre échec, un autre espoir de passage, il s'estomperait aussi rapidement que le précédent, que les précédents. Tant de Kage en seulement quelques semaines, et aucun n'avait satisfait ce peuple toujours muni d'une ultime ambition d'un jour trouver un chef à la hauteur. Le tour était venu pour cette trentenaire de faire ses preuves, et la nouvelle venue peinait à croire, malgré tout l'engagement que paraissait retranscrire son regard au lointain, que celle-ci conviendrait au poste, qu'elle l'occuperait longtemps, avant de délaisser sa place au suivant. Un mois tout au plus. D'ici-là, les Kumojins auraient un autre nom en tête.
Bien des semaines que la nouvelle venue n'en était plus une, Mana s'était accommodée à la présence du nouveau bandeau frontal, à ces obligations qu'elle devait tenir envers le village, à son manque de liberté comparé à autrefois, à cette époque qui ne lui apparaissait pas pourtant comme lointaine. Cependant, l'adaptation au pays ne s'était pas effectué en un jour et elle se poursuivait encore, la jeune fille toujours enfermée dans sa coquille, peu encline à s'approcher des autres, à les aborder de son propre chef, craintive. Les Sunajins n'avaient jamais toléré son absence d'émois, alors pourquoi la situation serait-elle différente en ces enceintes ? Certes, elle y avait rencontré des personnes plutôt tolérantes, compatissantes, à l'exemple de cet individu qui lui avait ouvert sa porte avant même qu'elle n'ait pu se plaindre de quoi que ce soit. D'ailleurs, lui aussi devait se trouver quelque part sur cette place, peut-être à l'écart, peut-être confondu à tous ces gens. Mana l'ignorait et possédait toutes les réponses en même temps, bien que cela soit sans le savoir.
Adossée à l'une des diverses façades qui meublaient le cadre, les bras croisés sous sa poitrine, la chuunin décrivait avec attention les différentes esquisses du visage de celle qui portait l'habit de rigueur et qui accompagnait l'ancien bras-droit du précédent Raikage. La dénommée Kogomi, cette rousse toujours fidèle au poste, tiendrait encore longtemps ce rôle, à son plus grand malheur ou bonheur, l'adolescente n'en savait rien, à faute de ne comprendre les expressions qui s'esquissaient sur le visage d'autrui. Cependant, à travers le visage de la Murakami - ainsi se nommait-elle d'après les rumeurs -, l'adolescente percevait sans effort tous les grands espoirs que celle-ci portait envers son village. Elle paraissait une femme accomplie, dévouée, alors pourvu que cette intuition s'avère réelle et que son "règne" perdure dans le temps et qu'ils ne soient plus plongés dans l'incertitude. Mana ferma les yeux, le soleil rasait le sol à ses pieds, effleurait l'ombre qui la cachait, derrière laquelle elle se cachait, sans jamais chercher à la toucher. Une vaine croyance, mais l'homme se doit-il de se rattacher au peu d'illusion que lui offre le monde pour survivre à ses embûches et à ses coups bas.
Sûr que la désillusion serait violente quand l'euphorie serait redescendue. Sûr que la déception frapperait à nouveau. Sûrement l'histoire était-elle déjà écrite d'avance et qu'ils n'y pourraient rien, quelle que soit leur force, à eux tous qui clamaient son nom en ce jour couvé par les rayons bienveillants du soleil. Bienveillants mais aussi vils que la pire race de serpent, songea l'adolescente épargné par cette bonté trompeuse. Bonté aveuglante, qui rayonnait et maquillait le prochain retour de situation qui s'annonçait pour le mois prochain, Mana persistait sur ses idées et ne comptait pas de sitôt en changer. Et ce, au dépit du sourire confiant de la nouvelle détentrice du chapeau jaune.
"Kumo… trop d'erreurs pour si peu de victoires…"
Était-ce là l'oracle de son inconscient qui parlait ? La kunoichi n'en avait que faire dans le fond. Son appartenance à ce village ne dépendait pas de l'identité de son dirigeant, ni de son avenir proprement parlé. Non. Tout ce que je recherchais la Kumojin à cette époque de sa vie était une paix intérieure, peu importe de qui elle la tenait.
~ Mana Geisha ~
Invité Invité
Sujet: Re: Le livre tourne la page vers un avenir radieux Dim 10 Mar - 18:05
~La venue d'un nouveau Raikage!~
Un autre jour se leva à Kumo, un autre de ces jours de " Renouveau'', comme l'avait si bien dit les anciens Kages maintenant morts ou disparus. Ils voulaient tous bien faire, en vain. Ils voulaient donner, à tous, Kumojins, une lueur d'espoir durant une période difficile... Ma lueur d'espoir, à moi, ne se reposait guère sur un chef pouvant nous quitter à tout moment, sacrifiant leur vie pour sauver celles des autres. Certes, ils en faisaient partie, mais une tout autre lueur est apparue, et ce, il y a environ neuf mois. Neuf mois qui, dès le début me faisaient rester au lit, qui me firent prendre congé de missions afin d'éviter qu'il ne lui arrive quelque chose... C'est l'arrivée de Saya, née il y a une semaine à peine. Une si petite chose pouvait faire autant souffrir une femme... C'est en le vivant que l'on reconnaît le courage de la femme, pour donner naissance à un enfant, s'en occupant, et ce, jusqu'à son dernier souffle...
Depuis sa naissance, elle ne cessa de pleurer, me réveillant chaque nuit à intervalles irréguliers, car elle avait faim, car je devais lui changer sa couche, ou même parce qu'elle cherchait juste l'attention de sa mère. Si seulement la mienne, ma mère, pouvait être là, maintenant, pour me soutenir, pour m'aider. Mais toutes choses à une fin, rien n'est éternel, malheureusement. Ce qui devait arriver arriva. Je ne pleure plus pour ces médiocres souvenirs, car maintenant, j'ai une famille, une fille en parfaite santé, apte à devenir un superbe ninja plus tard, et un homme que j'aime (oui c'est vrais, cela fait un moment que je l'ai pas vu, étant donné la différence de village!) J'ai tout ce dont ce que j'ai des besoins, que vouloir de plus?
J'avais hâte de pouvoir recommencer les missions après une si longue attente, hâte de pouvoir enfin sortir du village afin de protéger ce dernier, au péril de ma propre vie. Je n'ai jamais aimé rester là à poireauter, en attendant de me faire servir une tasse de thé. Je veux me battre, voilà tout, et ce n'est pas la naissance de Saya qui va m'en empêcher.
Je fis réveillée par les cris de la petite affamée, dans son berceau juste à côté de mon lit. Je la nourris donc, la pris dans mes bras, puis la berça afin de l'endormir. Je ne réalise toujours pas que cet être que je tiens dans mes bras, qui respire, qui vit, était dans mon ventre voilà pas si longtemps que ça... Ma fille... Une fois endormie, je la reposais dans son lit puis pris une douche pour enfin m'habiller. Cheveux attachés, cache-oeil mis, il ne me manquait plus qu'une chose; mon bandeau de Kumo. Il se trouvait exactement au même endroit qu'habituellement, mais je n'y prêtais guère attention depuis l'évènement. Je le mis sur mon bras gauche, comme j'avais l'habitude de le faire auparavant. Il ne me manquait plus rien. Je pris donc la petite, l'entoura d'une couverture, puis partit de chez moi, Katana accroché à ma hanche, l'enfant dans les bras avec un sac rempli de couches et de biberons, tout ce dont a besoin un enfant à cet âge.
En ce jour, une fois de plus, on accueillait un nouveau Kage. Étonnant? Pas du tout. Nous avons connu beaucoup de changements de règne, en parti ces temps-ci, plusieurs Kages se sont précédé les uns après les autres. Les cérémonies se suivirent à chaque changement, s'en était énervant à la longue. Cette fois, c'est une femme qui prendra les commandes. La dernière femme ayant pris les commandes fut Kaleis, et elle n'a pas fait long feu... Bref, nous espérions tous que la nouvelle soit la dernière à ce poste, ou enfin, qu'elle y restera pendant une assez longue période...
Durant toute la cérémonie, Saya ira chez la vieille Yamazaki. Il faut dire que cette idée ne me plaisait pas grandement, disons, vu les folies de la vieille, mais je n'ai d'autres choix que de lui faire confiance... Je cognai donc à sa porte, qui s'ouvrit presque immédiatement, elle attendait sûrement ma venue.
-OOOOOKAAAAAMIIIII!!!!! Cria t'elle
Saya se réveille et pleure... Putain... Pourquoi je sens que je ne devrais pas la laisser là? Sous demande de la vieille, j'entrais dans la maison, puis berçai à nouveau la petite jusqu'à ce qu'elle se rendorme.
- Bon, Madame Yamazaki, c'est un enfant, pas un jouet, et je dis bien, pas un jouet! alors faite y attention, je vous en prie, ne la réveillez sous aucuns prétexte!
-Mais je le sais Okami!!!!
-J'espère...
Je laissai le sac par terre, ainsi que la petite dans les bras de la vieille, puis partis à la cérémonie, espérant que la vieille ne fasse des siennes, comme à son habitude...
La foule était immense et bruyante. Ninjas et villageois se réunissaient afin de connaître celle qui nous sortira peut-être de ce moment de crise. Selon les murmures répandus dans la place, elle s'appelait Maya Murakami. À la voir sur le balcon, accompagnée de son bras droit, elle semblait plutôt stricte, comme la plupart des Kage à ce jour. Je ne savais quoi penser des deux femmes. Seul l'avenir nous le dira...
Spoiler:
désoler pour le temps, et pour la qualitée du RP, c'est mon come back! si vous voulez que je change quelque chose, no problemo!
Kogomi Saku Kumo No Juunin
Messages : 101 Date d'inscription : 30/01/2013 Age : 29 Localisation : En route pour la guerre
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Sujet: Re: Le livre tourne la page vers un avenir radieux Dim 17 Mar - 8:39
Un changement certain ?
En ce jour, Kogomi prenait ses fonctions de bras droit, tout comme les mois précédents, mais avec un changement majeur : celui d'un nouveau supérieur, et en l’occurrence, d'une nouvelle supérieure. Pour la seconde fois, une femme prenait la tête du village de Kumo. Son nom ? Murakami Maya.
Issue d'une lignée très puissante, la nouvelle Raikage devait se présenter aujourd'hui à son village. Une suite de démissions précédaient la mise en poste de Maya : avant elle, il y avait eu Kaleïs Maboroshi, et Grimmjow Jaggerjack, son supérieur précédent, pour qui Kogo avait eu une réelle affection. Cependant, aucun changement notoire n'avait été appliqué à Kumo, et cela avait beaucoup affaiblit la communauté. Il était grand temps de redonner un nouveau souffle au plus puissant des villages shinobis. Malgré que la jeune femme ne soit pas originaire du pays, elle aimait cet endroit, et avait finie par s'attacher à cette contrée. Sa terre natale, Suna, ne lui manquait absolument pas. L'immensité des montagnes, la puissance que l'on soupçonnait en arrivant ici... Autant d'éléments qui faisaient que désormais, elle se sentait bien ici. Restait à prouver qu'elle avait sa place, ce qui serait sans doute la tâche la moins évidente. Sans compter que personne ne la connaissait, hormis quelques rares ninjas, dont faisait parti Jin Kaza, un chunin en devenir.
La rousse avait une multitude de choses à faire : son rôle de bras droit lui incombait des responsabilités non négligeables. Premièrement, faire connaissance avec la nouvelle kage, qui se trouvait dans l'endroit lui étant réservé, ou autrement dit son bureau dans la tour du Raïkage. Malgré l'importance de l'évènement, elle restait confiante : être une femme et avoir une position aussi haute dans la hiérarchie d'un village ne pourrait que les rapprocher. Lorsqu'elle arriva devant la tour, elle se dépêcha de gravir les marches qui menaient à la pièce où se prenait les décisions les plus importantes ; arrivée en haut, elle frappa deux coups sur la porte et attendit une réponse. Une voix féminine lança : "Entrez", elle tourna la poignée et pénétra dans la salle. Assise derrière son bureau, la nouvelle promue était occupée à remplir des papiers et autres documents importants pour l'administration du village, ou sans doute pour des missions. Gérer un village shinobi ne devait pas être de tout repos, cela représentait énormément de travail, et surtout un sens aigu de l'organisation. Maya avait pourtant l'air en pleine forme, et très concentrée sur son travail. Kogomi savait que l'affaire du traité avec Kiri devait être une des premières choses que la Raïkage avait du régler, vu que son importance était capitale pour Kumo. Mais ce n'était pas la seule, il y avait beaucoup à faire à présent, et cela commençait forcément par de la paperasse.
Les deux jeunes femmes se saluèrent, mais n'eurent pas le temps de traiter de quoi que ce soit : c'était l'heure du discours d'investiture. Sur le chemin, elles n'échangèrent aucun mot, ce qui laissa libre cours aux pensées de Kogo : comment aller réagir le peuple à ce changement éclair de Kage ? Est-ce que les décisions prises allaient être les bonnes ? Questions stupides, se disait Kogomi au fond d'elle, sûrement causées par l'anxiété. Après une période difficile, l'arrivée d'une personne comme Maya à la tête de Kumo ne pouvait qu'être bénéfique. A deux, elles allaient devoir prendre des décisions pour faire resplendir le village comme jamais auparavant ; Kogo devrait épauler Maya dans son rôle non pas seulement de dirigeante de Kumo, mais aussi dans celui de guide des générations futures, ce qui n'était pas une mince affaire. De nombreuses aventures les attendaient, elles comme les kumojins. En grimpant vers le sommet, du bâtiment, elle se projeta rapidement dans l'avenir : ça ne serait pas facile tous les jours, mais à présent, il fallait donner le meilleur de soi même pour satisfaire le peuple qui attendait une dizaines de mètres plus bas. De voir tous ces gens réunis ici coupa le souffle à Kogomi ; elle n'avait pas vraiment pour habitude de se retrouver devant des milliers de personnes. Mais en sentant la présence de la nouvelle Raikage à ses côtés, et lorsqu'elle croisa son regard azur, elle s'assagit : tout irai pour le mieux.