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| Sujet: Anaesthra - Sam 14 Sep - 18:25 | |
| Anaesthra NAKASHIMA"Il y a des ninjas qui écrivent l'histoire avec du sang, avec de la lave, avec du feu, avec de la terre, avec de l'espoir, avec de l'amour, d'autres avec des diamants..." Personnage
|- Age : 17 ans |- Surnom : Ana, Anae. |- Sexe : Féminin |- Village : Iwa |- Rang : -- |- Liens familiaux : Mika Nakashima
Joueur|- Age : 20ans |- Localisation : Dans un petit, tout petit petit village en Alsace (France) |- Comment êtes-vous arrivé ici : Google m'a guidé |- Une note sur 10 : Me noter moi sur 10? 20! |- Vos Hobbies : L'art en général.. le dessin, la musique, le cinéma, les jeux vidéos, les films, Toad, Naruto, Nana,... . "Rekishi" - Histoire
Maman, maman ! * Les invités vont bientôt arriver. Je suis prête, Anaesthra est prête, et les décorations du jardin sont fabuleuses. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Mas bon... J'ai encore failli avoir une crise lorsque cette petite nouille s'était investie de cette quête idiote de retrouver cette marée de boue et de s'y jeter dedans, juste après lui avoir enfilé son magnifique Furisode. Les gosses, je vous jure.
Maman. Maman.. ? MAMAN ! * Ah zut, j'ai oublié le wasabi. Bon, tout est prêt, même le buffet. Je vais juste encore passer devant la glace pour voir si tout est parfaitement en place sur ma tête aussi, et... fini ! Qu'est-ce-qu'ils nous font les gens là... Il sont censés déjà s'agglutiner comme des requins sur ses petits, délicieux, poissons frais. J'ai faim... Allez, dépêchez-vous. Depuis quand les invités ne sont plus à l'heure. Mais.. qui me tire ma robe ? Ah, mais c'est infernal !
Maaaaaaa. MAAAAAAAAAAAN ! Regarde ce j'ai trouvé, regarde, regarde, regaaaaaaarde !
Ana, tu-... Les yeux posés sur l'objet, Mika stoppa net.
T'as vu, t'as vu ! Je peux le garder ?
Anaesthra était tellement captivée par la beauté de ce masque, qu'elle n'avait même pas remarqué le sang séché à l'intérieur du masque. Masque de l'escouade de ninjas. Celui de son père. Anbu.
Maman, c'est un monsieur qui me l'a donné, il souriait des dents, comme quand tu me donnes des bonbons ! Les roses là... Tu sais, qui font des piquants sur la langue ! D'ailleurs je peux en avoir ? Tout s'expliquait. Pendant qu'elle tergiversait dans son esprit, avec les détails infantiles d'une soirée tellement futile, Mika n'avait su remarquer l'intrus qui s'était glissé sur la propriété de son mari, à présent mort. Mika alors, s'agenouilla, maître de ses sentiments, posa ses mains sur les épaules de sa fille et la regarda dans les yeux longuement, sans un mot. La légère brise de fin de soirée venait caresser leurs deux visages passifs, baignés des couleurs du Soleil couchant. Les milles bruits de la nature excitaient Ana qui commençait peu à peu à gesticuler, sortant sa mère de sa stase. Cette dernière, retira ses mains des épaules de sa fille, acquiesça avec douceur et amour, et se releva gracieusement, en finissant son action par lever la tête vers ce Soleil, si chaud, si réconfortant. Les pas rapides de ses invités venaient fendre ce silence, quelques secondes plus tard, sortant la jeune femme de son rêve. Mécaniquement, elle fit son rôle d'hôtesse avec aisance, jusqu'à la fin de cette belle soirée d'automne. Anae dormait déjà, étalée à même le sol, créant une tâche majoritairement rouge grâce à son Furisode. Cette petite idiote avait bu le saké de sa mère pensant que c'était de l'eau. « Rien ne saurait me vaincre. » Le lendemain matin, dès l'aurore, Mika prit rendez-vous avec le Kage, qui ne tarda pas à l’accueillir. Longuement et calmement, ils parlèrent de l’évènement de la veille, de ses conséquences sur l'avenir de la grande guerre qui faisait rage à l'époque, du manque de surveillance de la ville ainsi que des éléments qui mettaient certaines personnes en danger. Lorsqu'une identité de l'Anbu est révélée, la logique veut que toute l'escouade pourrait être découverte. En sortant du bâtiment administratif, Mika aperçut sa jeune fille courir rapidement après ce qui paraissait être la silhouette d'un camarade apeuré. Sans rien dire, sans rien faire d'autre que regarder sa fille se comporter comme une petite gamine, les deux jeunes enfants stoppèrent net, se sentant fixés. Le regard inquisiteur de sa mère transforma le visage fière et énervée d'Ana en une flaque de remords et de honte. Quant au petit garçon, il comprit vite qu'il fallait rendre son goûter à la petite puce et se rendre à l'école immédiatement. Alors qu'un aigle royal passait au-dessus de leurs têtes, que le vendeur de râmen moustachu ouvrait son échoppe, alors qu'une dame d'un certain âge trottait difficilement après son petit-fils, avec un panier pleins de légumes et de pains ; Ana, penaude, penchait sa tête en avant, essayant de se concentrer sur autre chose que la colonie de fourmis à ses pieds, afin de ne pas subir la colère de sa mère, qui était déjà entrain de lui faire comprendre l'immaturité de son action à coups de verbes et de dictons. « Brille, brille de milles feux, et plus encore. » Après la découverte de la mort de son père durant la Grande Guerre, elle ne joua plus beaucoup avec le masque trouvé ce jour-là. Son enfance passa allègrement mais rapidement, balayé par les attentes de sa mère et ses sermons incessants. Elle venait d'avoir onze ans lorsque, accompagnée de sa mère, elle prit part aux funérailles des centaines de ninjas morts au combat, attendant avec impatience la fin, quand le nom de son père fut prononcé. Tenant la main de sa mère avec force, et s'accrochant à son kimono noir de l'autre, elle tentait de ne pas croiser le regard des habitants, ni de Mika qui, pour la première fois depuis, pleurait. C'était une chose de haïr sa mère à cause de l'interdiction donnée de sortir, pour faire les devoirs ; c'en était une toute autre de découvrir que sous un masque de force et de discipline se cachait un cœur brisé par la guerre. D'un coup, l'amour et le respect qu'avait Anaesthra envers Mika prit toute son ampleur et sa profondeur. Les tâches ménagères, les devoirs, les interdictions et les sermons n'étaient plus des raisons de disputes ; Ana apprit le respect, la patience et l'obéissance à la place de la haine, de la colère et du mépris. Son cœur se forgea pour devenir une personne droite et responsable, pour qui le respect devint une devise autant qu'un présent qui se mérite. Dès ce moment, Mika comprit qu'Ana était prête pour l'apprentissage de l'art du Kongoutôn. La manipulation du diamant, don du clan, était un art difficile à l'apprentissage. Il fallait de nombreuses heures d'entraînement pour seulement être capable de le former sans défauts. Grâce à sa mère, Anaesthra prit peu de temps pour comprendre et maîtriser la création du diamant. Ensuite, elles passèrent de nombreuses heures à discuter de manipulation du chakra, de Dotôn, de Kâton, d'armes ninjas et de stratégies d'attaque et de défense. Chacune commençait à respecter l'autre, et ensemble, créèrent des liens plus puissants. Le jour, elles travaillaient ensemble dans la maison lorsque Mika n'était pas en mission. La nuit, elles s'entraînaient jusqu'à l'épuisement. La jeune femme savait qu'il fallait mettre Ana à rude épreuve afin de sculpter son potentiel afin de la rendre apte à la vie ninja qui l'attendait. « Maman, apprends moi la signification de ses tatouages. » Une nuit, alors que l'éclat de la lune parvenait difficilement à percer les arbres de la forêt où les deux jeunes femmes s'entraînaient, Anae, épuisée, s'écroula sur le ventre, puis se retourna pour reprendre de l'air, et s'étendit face aux étoiles lumineuses qui les surplombaient avec grâce et force. Mika, à peine essoufflée, s'assit tranquillement à côté d'elle, souriante. Elle leva sa tête, suivant la direction du ciel, pour contempler cette beauté naturelle. Le souffle d'Ana se calma peu à peu, laissant place au silence. Aucun son ne fusait, tout était paisible, apaisant, rassurant. Mika finit par se coucher elle aussi dans l'herbe humide, se mettant à la hauteur de sa jeune fille. Elle ferma les yeux, et apprécia ce moment, si magique. Elles restèrent ainsi de longues minutes qui ne paraissaient être que quelques secondes. La brise venaient caresser leurs visages, appréciant quelques gouttes de sueur et estompant la rougeur des joues d'Ana, tandis que Mika, à nouveau assise, s'enroulait sous une couverture polaire rougeâtre. La jeune fille tourna à peine la tête en direction de cette source de chaleur, que sa mère l'invita avec son bras gauche ouvert à venir la rejoindre. Sans une once d'hésitation, Ana se colla contre sa mère, qui referma la couverture sur elles. Ce moment était si beau qu'aucune n'osait parler. Une sensation de sécurité s'emparait du lieu, tenant les ombres en arrière et les dangers en attente. Les genoux repliés, leurs têtes appuyés l'une contre l'autre, elles formaient une unique entité d'amour et de tendresse.
Néanmoins, au bout d'un certain temps, l'esprit d'Ana bourdonnait de questions. Ce fut la première à briser le silence de cette nuit. Ne sachant pas par où commencer, elle lâcha la première question qui lui brûlait les lèvres depuis tellement longtemps.
Qui a tué papa ?
Déroutant et hors contexte s'il en est, Mika n'en fut pas plus surprise que cela. En effet, sa respiration s'accéléra un court instant, mais elle savait que cette question viendrait en temps voulu, elle était juste surprise par la rapidité de la question qui brisait leur cocon improvisé. Mika se tournant vers sa fille, sourit, transmettant son amour par ce geste innocent à sa fille. Elle ne savait pas quoi répondre, même après y avoir réfléchi pendant si longtemps. Ana s'empressa alors de répéter la question, pensant idiotement que sa mère n'avait pas entendu la question.
Maman.. ? Tu as entendu ? Qui était papa ? Mika n'en croyait pas ses oreilles.
Qui était papa ?
Oui. Je ne me souviens plus exactement de lui, tu sais. La seule chose que mes souvenirs ne me cachent pas étaient ses fossettes qui apparaissaient lorsqu'il avait rigolé quand j'avais dessiné sur les murs de ma chambre. Je sais que ça paraît idiot... Mais, tu sais, je me demandais si il était heureux et si il était parti en paix. Je crois.. je crois qu'il me manque, maman.
Les pommettes d'Ana devenaient de plus en plus rouge au fil des mots qu'elle prononçait ; elle s'engouffrait de plus en plus sous la couverture, les yeux rivés sur les étoiles, s'enfouissant sous le bras de sa mère, collée à son flanc. Mika engloba sa fille dans ses bras, rouge d'avoir pu penser que sa fille n'était rongée que par la vengeance.
Il me manque aussi. Mais.. Une chose me le rend chaque jour un peu... Tu sais que tu as ses yeux ? Ana fondit en larmes. Chaudes et silencieuses. La nuit venait de rendre à Anaesthra l'innocence de son enfance.
"Gotai" - Physique
Ana est une jeune femme de 17 ans qui a grandit avec le physique de sa mère. D’intrigants yeux d'ébène soulignés par des sourcils fins et de longs cils pour relever la féminité de son regard d'acier. De même que ces yeux, ses cheveux sont noirs. Longs, lisses et doux, qui soulignent et encadrent son visage pâle, presque blanc. Contraste très prononcé s'il en est, une frange droite, en dégradée prononcée coupe radicalement le peu de rondeur de ses joues à peine rosées. Son teint clair permet à ses lèvres de ressortir extrêmement bien, d'une couleur rouge sang. Ses gencives supportent des dents acérées et blanches. Afin de ne pas paraître trop cadavérique, elle se peint les paupières d'une couleur pâle, très tamisé, également afin de mettre son regard en avant, de l'agrandir, ou au moins d'en donner l'impression. Anaesthra possède l'expression des yeux de son père, mystérieux et évasif, mi-clos. Anae adore les bijoux, elle aime se parer de bagues, de colliers, de bracelets, de piercings, de diadèmes, de broches et tellement d'autres joyaux, qu'il est absolument impossible de tous les énumérer. Elle en change tout le temps, parce qu'elle aime la diversité et prête beaucoup d'attention aux détails. Ainsi, elle dispose d'innombrable kimonos dans sa garde robe. Les kimonos, elle les collectionne. Elle n'en a pas autant que des bijoux, mais en possède de nombreux, dont plusieurs Furisode. Les coutumes et rites anciens sont chers à son cœur et c'est pour cela qu'elle perpétue la mémoire de ses aïeux. Son attention aux détails va jusqu'à ces ongles, qu'elle peint en noir le plus souvent, ou en violet foncé lorsqu'elle décide de changer d'air.
Elle possède la silhouette d'une femme vraiment fine, qui pour certains, pourrait se briser en une seconde si l'on serrait ce corps dans ses bras. Sa poitrine est, elle aussi, très peu fournie, tout comme sa mère. Ce n'est pas cela cependant qui attire les hommes, mais réellement sa longue ligne féminine. Elle mesure plus d'un mètre soixante dix, alors qu'elle n'a seulement dix-sept ans. Et elle n'a pas fini de grandir. Ses kimonos lui permettent de rendre cet effet de longueur plus présent. Elle aurait pu utiliser son physique pour aguicher ceux qu'elle rencontre, mais elle n'en fait rien, jugeant cela indécent et sans intérêt. A vrai dire, les kimonos sont pour elle une grande aide, étant donné qu'ils permettent à Ana de couvrir ses tatouages, dessinés le long de son corps. Ces tatouages représentent sa dette envers sa famille et la marque donnée à ceux qui possèdent le pouvoir du diamant. Il est possible pour les plus chanceux de voir ses tatouages, mais n'en comprendront jamais la signification. Seuls ses mains, ses pieds, son buste et son visage n'en sont pas recouverts. "Shin'ri" - Caractère
Son regard trahit une personnalité sauvage, prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire, sans aucune chance de mauvaise conscience. Ce qu'elle veut, elle fera absolument tout pour le posséder. Par sauvage, je souligne son caractère impulsif, sans préavis, sans compromis. Le sang ne l'effraie pas, il serait même possible que la vue du sang lui plaise. Ana n'eut pas l'occasion de voir beaucoup de cadavres, mais la vue de deux cadavres étalés dans une marre de sang lors de ses quinze ans, ne l'affecta pas plus que ça, si l'on peut dire. Ce qui signifie que c'est une combattante sur laquelle on peut compter pour faire le sale boulot. Elle est méticuleuse, ordonnée et obéissante, un très bon élément dans le monde ninja. Elle n'est pas faite pour diriger, c'est une suivante, même si, lorsqu'il le faut, elle peut très bien donner ses ordres. Peut-être changera-t-elle au fur et à mesure des années, cependant pour le moment elle reste discrète et méfiante, impatiente et dure. Il lui est très difficile de nouer des liens avec d'autres personnes de son entourage à cause de son air lointain constant, et de son regard dur et froid qu'elle projette involontairement. Il faut ajouter qu'elle n'est pas très bavarde, et ceci refroidi plus d'une personne tentée d'engager la conversation. Au fil des années, les gens apprirent à vivre avec ses expression, à l'ignorer et à la laisser vivre, seule et sans soucis.
Anae ne se confie que très rarement ; très peu à ses amis, plus à ces senseis. Il est important d'ajouter qu'elle ne se confie seulement aux personnes qu'elle respecte et juge digne de confiance, statut difficile d'accès, mais pas impossible. Ce n'est pas qu'elle ne désire pas avoir de liens avec d'autres personnes, au contraire, c'est juste qu'elle fait peur, son allure, son regard, sa bouche, tout fait d'elle une personne à craindre, alors qu'au fond, rien n'est plus chaleureux qu'Ana. N'ayant pas eu trop d'interactions avec la population extérieure, faire sa description sociale sera limitée, néanmoins, ce qui est sûr, c'est qu'Ana aime profiter de la vue de jolis hommes, et oui...
Malgré son apparence froide et cadavérique, elle se révèle être une âme bienveillante et respectueuse envers ce qui n'est pas son ennemi. En parlant d'ennemis, personne ne voudrait l'être. A partir du moment où le Kage affirme le statut d'adversaire sur la vie d'un humain, Anae fait des recherches méticuleuses sur cette personne. Elle exploite du mieux qu'elle peut les informations qu'elle peut récolter. Chaque détail, signe de faiblesse et force, est examiné. Cette obsession lui vient de ses parents, qui eux-mêmes prenaient leurs dispositions pour tout savoir sur leurs objectifs. Lorsque le statut d'ennemi est donné, Ana ne peut revenir sur ce statut. Un ennemi est un ennemi, il est donc un danger pour le paix, une proie pour ses traques...
Anaesthra est une personne extrêmement silencieuse, observant les alentours, l'on sait très peu de chose sur elle, notamment sur son histoire et cela lui va bien. Les informations sont de rares trésors qu'il est très utile de cacher pour rester en vie le plus longtemps possible. Never-Utopia
Dernière édition par Anaesthra le Ven 20 Sep - 20:55, édité 23 fois |
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