Venez participer au soulèvement |
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| Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] | |
| Auteur | Message |
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Misaki Uzumaki Konoha No Juunin
Messages : 40 Date d'inscription : 21/04/2013 Age : 30 Localisation : Konohagakure no Satô | Uzushiogakure no Satô
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| Sujet: Uzumaki Misaki, ready for action! o/ [100%] Mer 24 Avr - 2:02 | |
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Dernière édition par Misaki Uzumaki le Jeu 19 Juin - 0:05, édité 39 fois |
| | | Misaki Uzumaki Konoha No Juunin
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| Sujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] Mer 24 Avr - 2:14 | |
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Bienvenue dans ma présentation! Je viens ajouter mes petites précisions personnelles ici-et-là en temps et lieu et essaierai de vous mettre au courant de toutes modifications faites sur cette présentation ci-haut. Commentaires, questions? N'hésitez-pas! Je suis toute ouïe! Bonne lecture!
- Agenda personnel pour la présentation:
Commentaires importants;
- Cette présentation n'est évidemment pas coulée dans le béton et risque de subir quelques changements de temps à autre d'ici la complétion de celle-ci. - Il s'agit aussi de mon aide-mémoire, comme un agenda personnel. Comme ça, pas de raisons d'oublier.
Critères à remplir;
→ Description physique du personnage ["Gotai" - Physique] 20% de la totalité de la présentation; → Histoire du personnage (Style à réviser) ["Rekishi" - Histoire] 35% de la totalité de la présentation ;
→ Liens éloignés à ajouter (Peut-être) 5% de la totalité de la présentation.
MISE À JOUR - 27 Avril 2013
- Ajout de liens familiaux ainsi qu'un résumé du lien entre Misaki et ces personnages secondaires.
- 10 jours avant la fin du délais accordé pour la présentation.
MISE À JOUR - 14 Juin 2013
- Rédaction de l'histoire en cours.
- Point principaux sur la descriptions physique énoncés, il reste à travailler sur ces points et les développer. *D'ici peu, les pièces manquantes de la présentation devraient apparaître!
→ Désolée du retard excessivement long. J'avais des trucs à régler avant de recommencer à vraiment écrire.
MISE À JOUR - 28 Juin 2013 | Grosse mise à jour!
→ Histoire complétée. Je la posterai à mon réveil toutefois, je veux aller dormir x_x', mais c'est confirmé, elle est terminée. Quelques retouches ici-et-là doivent être faites très probablement;
→ Description physique complétée dans la journée même.(À faire);
→ Ajout de sept (6) liens dont la description est en cours (6/6 descriptions complétées);
→ Ajout d'un nouveau surnom;
→ Ajout de l'histoire derrière les surnoms énoncés;
PRÉSENTATION TERMINÉE
Dernière édition par Uzumaki Misaki le Dim 30 Juin - 0:10, édité 18 fois |
| | | Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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| Sujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] Mer 24 Avr - 18:55 | |
| Bienvenue à toi sur Naruto Uprising RPG Tu as quatorze jours pour terminer ta présentation mais si tu as besoin de plus de temps, n'hésite pas à en faire la demande. Et pour toutes questions, nous sommes à ta disposition ^^ (Essentiellement pour la présentation, les questions se feront à la suite de ta présentation ou à Hijikata Toshizo et moi-même) Je te souhaite bonne chance pour la suite de la rédaction et au plaisir de lire cette présentation, le caractère étant déjà très riche; continue comme cela [ EDIT ASSIA - 11.05 -> Délai accordé le temps qu'il faudra - communication par mp ] Assia Toshizo |
| | | Misaki Uzumaki Konoha No Juunin
Messages : 40 Date d'inscription : 21/04/2013 Age : 30 Localisation : Konohagakure no Satô | Uzushiogakure no Satô
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| Sujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] Sam 29 Juin - 19:32 | |
| Cette histoire énonce les principaux points de la vie du personnage, en roleplay habituel, lors d'un retour de mission. Sans pour autant tous les révéler, l'histoire laisse de l'espace pour ajouter du contenu ici et là ainsi que pour laisser une certaine intrigue. Merci d'en prendre note. Bonne lecture à vous. :3
Éloignée en permanance du village depuis maintenant environ six ans, Misaki, jeune kunoichi ayant une appartenance pour le village de Konoha, a été dans l’obligation, de force, de prendre en charge la garde de la prison pour les ninjas les plus dangereux auxquels les villages respectifs n’accordent plus aucune confiance. Éloignée par le conseil du village, trois ans après sa disparition, retenue malheureusement captive chez Orochimaru à des fins expérimentales. Néanmoins, n'étant pas du genre à se laisser faire, peu de renseignements lui ont été extirpés. En ce sens, rien de bien utile pour le serpent blanc. C’est après son évasion du repère du vil serpent qu’une telle tâche lui fut attribuée, alors que le conseil jugeait qu’il était dangereux pour le village et pour elle de rester à Konoha. Mais vient un jour la fin de l’entente du village, et enfin son retour officiel chez soi. Les problèmes ne sont pas toujours terminés, cependant. Croyant pouvoir bénéficier de quelques jours de congé, il s’avère que le monde lui réserve une autre surprise, à l’encontre de ce qu’elle espérait. Des fragments de mémoire émergent tranquillement de son esprit qui, pourtant, malgré le fait que ces scènes lui semblent inconnues, elles lui sont tout aussi familières...
~°~ Un retour des plus étranges au village ~°~
Quel est mon but dans tout ce chaos qu’envahit le monde? Je ne suis qu’une simple gardienne de prison ayant une vie des plus ennuyeuses… Parmi tous les secrets de ce monde, serait-ce possible qu’il y quelque chose qui concerne ma vie qui m’empêcherait de quitter cette terre maudite qu’est l’éden? Le monde entre l’enfer et le paradis? Plus les jours passent, et plus je me meure, dans ce châtiment qu’est le silence qu’offrent les barreaux de ma propre prison.Ce fut un jour calme comme n’importe quel autre dans cet endroit où nul ne peut s’échapper. Cela fait maintenant quelques années que la jeune kunoichi de Konoha, Uzumaki Misaki, est dans l’obligation de protéger et d’entretenir la célèbre prison pour shinobi, Houzukijou. Il est de son devoir de prendre soin de cet endroit et de garder les pires criminels de chaque village sous les barreaux afin de conserver un brin de sécurité dans le monde ninja d’après-guerre. Autrefois, c’était le devoir du, désormais, défunt Mui, un Jounin de Kusagakure que la jeune femme a pu rencontrer dans la prison quelques mois avant sa mort. Ayant un moment de calme dans la prison, Misaki se permit de faire l’ascension de la plus haute tour d’Houzukijou, n’ayant rien de mieux à faire pour le moment. Avant d’entamer ladite ascension, elle saisit une pierre sculptée en forme de planche, un carré symétrique. Sur la plus haute pointe de la tour la plus élevée, elle prit la peine d’installer la planche, qu’elle avait prise avant d’escalader, sur le pic de la toiture et s’installa dessus, assise en tailleur sur celle-ci tout en conservant l’équilibre. À cet instant, aucune inquiétude ne pouvait être perçue dans le cœur de Misaki, sûre d’elle-même. Personne ne peut échapper l’enceinte de cet établissement sous son règne impérieux. Mais malgré tout, il y a des gens persistants qui ne peuvent comprendre. Des gens têtus. Mais même le plus têtu, Uzumaki Naruto, n’a pas pu s’échapper du confinement complètement. Tout récemment, le pénitencier pour shinobi a reçu un jeune criminel du village de Kiri que ne laisse pas sa place. Cela fait deux fois que la jeune femme l’arrête. En fermant doucement les yeux, elle relâcha tout d’abord un long soupir et prit par la suite une grande respiration en sentant sa chevelure valser avec la douce brise qui parcourait la surface de la Terre. Ce n’est que quelques minutes après le début de la méditation qu’elle se mit à ressentir une brise inhabituelle s’élevant et virevoltant dans l’air environnant. Une agitation soudaine grandit. Ouvrant les yeux aussi lentement qu’elle les a clos, après un long soupir, devinant ce qui se passait, il lui suffit d’un regard, du haut de la tour, pour apercevoir un regroupement important de personnes qui se déplacent de façon assez suspecte, toutes ensemble. Ils suivent quelqu’un, pensa-t-elle d’abord. Un autre sentiment envahit la conscience de Misaki, un chakra en mouvement, très proche d’elle. Une source de chakra qui ne lui veut pas du bien, apparemment. Mais ce n’est pas tout. C’est aussi une présence, une silhouette tout d’abord, puis un personnage dont elle reconnut le portrait prestement en tournant la tête. Toujours dans ce mouvement de rotation du cou, la jeune femme fut en mesure d’arrêter le coup de pied d’une main avec aise, sans pour autant gêner son équilibre sur la plaque de pierre. La cheville de son opposant toujours en main, elle se releva avec calme sur la planche, tout en s’éjectant du chakra aux pieds pour la maintenir sur la planche. L’autre, sur un pilier de terre qu’un autre avait construit au sol, se débattait pour se libérer, tout en essayant de ne pas tomber. Le prisonnier ne pouvait pas donner plus, lui étant déjà proie à un sceau prévenant l’usage de chakra. Toujours sur ma planche de pierre, toujours en position d’équilibre, elle le fixa à travers les lentilles de sa monture et distingua le bandeau. Iwa. « Vous faites un bien beau travail d’équipe. Toutefois… », déclara-t-elle en esquissant un sourire en coin, malicieux. Sans plus attendre, elle s’éjecta de la planche qui chuta plus rapidement que les deux shinobis, qui eux, entamèrent leur chute en direction du petit groupe repéré plus tôt. Une action après l’autre s’enchaînait alors qu’elle tentait de maintenir le rebelle par la cheville. Puis, Misaki décida d’éjecter le prisonnier qui prit le même chemin que la planche. Par réflexe, celle-ci envoyant aussi un kunai - dont elle imprégna d’un sceau - au sol, qui, avec un peu de manipulation du Fuuton, accéléra vivement pour s’enfoncer dans le sol en laissant une petite onde autour lors du contact du projectile avec le sol. Grâce au sceau, la kunoichi du village de la feuille put créer un clone qui apparut, comme une téléportation, juste à côté du kunai pour frapper de plein fouet, d’un coup de pied, le prisonnier qu’elle avait plus tôt laissé tomber du haut de la tour. Celui-ci se heurta contre le mur de la fondation de cette dite tour. Un coup de pied chargé en chakra duquel les dégâts sont plus importants que la normale, laissant une empreinte de pied sur la poitrine du prisonnier, ninja de Iwa. Quant au clone, celui-ci disparut dans un faible nuage de fumée blanche après l’attaque, alors que la gardienne fit son arrivée dans la cours arrière. Puis, les renforts arrivèrent. Un regroupement d’une trentaine de prisonniers qui se sentent courageux pour affronter, de face, l’impétuosité de Misaki. « Vous ne pouvez me battre avec si peu de chakra. Cette mutinerie sera punie, croyez-moi. Le sceau dont vous êtes tous imprégnés est le moins néfaste de tous ceux que j’ai dans mon répertoire. »« Et tu crois que c’est ça qui va nous arrêter? C’est moi qui a monté ce ‘’coup d’état’’ contre vous. Vôtre règne touche à sa fin, et notre liberté approche. », déclara avec confiance le nouvel arrivant du village de Kiri, qui se frayait un chemin à travers le troupeau, acclamé par les autres. « Ne jamais s’en prendre à des gens qui n’ont rien à perdre. », déclara un ninja renégat d’Iwa avec assurance. « On va vous montrer ce que vous avez à perdre! », s’exclama un ancien ninja de Konoha qui a été envoyé quelques années après ma naissance. « Ouais! », s’exclamèrent-ils tous au mots des autres à très haute voix, avec intonation. « Si vous insistez. », déclara-t-elle en brandissant une main devant, imitant presque le style Hyuga en relâchant un profond soupir de ses entrailles. Un vent envahit la cour, déclarant le calme avant la tempête. Les cheveux de Misaki, libres comme l’air, furent subitement retenus par un ruban qu’elle enroula autour, créant alors une queue-de-cheval. Et le combat s’engagea. Sans quelconque problème, la jeune femme fut dans la mesure de parer toutes les attaques au corps-à-corps que les prisonniers lançaient en sa direction. Afin de leur laisser une moindre chance de gagner, elle ne mettait pas fin à la rébellion immédiatement, puisque c’était d’une part très divertissant et puis il était possible de s’exercer à divers types de combat tels que le fameux Taijutsu. Toutefois, un des prisonniers, une femme dont le bandeau frontal indique un sablier, s’infiltra derrière elle et saisit ses deux bras, et un autre l’immobilisa en saisissant les deux jambes alors que Misaki fut prise par l’effet de surprise à cause de la femme du village caché du pays du vent. N’ayant pas de pupille comparable au Sharingan, ou un don semblable, il lui est relativement difficile de prédire les mouvements de ses attaquants. Le nouvel arrivant s’empara d’un des kunais lancés plus tôt le pointa vers la gardienne et grande maîtresse du pénitencier en accrochant un sourire moqueur à son visage, savourant sa victoire, jetant des regards hautains à l’égard de la jeune femme prisonnière des captifs d’Houzukijou. Étrange retournement de situation, bien ironique. « Quel dommage. Je me demande comment vous avez fait pour être qualifiée pour vous occuper de cette prison. Apparemment, les ninjas de Konoha sont pitoyables. Je – » eut-il le temps de dire avant d’être poignardé par une chaîne à pointe métallique s’échappant de la chevelure rouge flamboyante de la gardienne, distinction de son clan déchu. « Des grandes paroles venant d’un rebelle qui ne possède plus un seul brin d’honneur. C’est que tu me sous-estimes beaucoup, petit insolent, et je vais le prendre mal. », dit-elle en riant doucement, tout en observant le sang s’échappant de la bouche glisser sur le menton du prisonnier. Dépassée par l’avantage du nombre d’adversaires, bien qu’ils ne soient que des humains, rien de plus normaux, car ils sont dépourvus de l’usage de chakra, reste qu’ils sont un nombre considérable. Sans plus attendre, elle crispa ses sourcils tout en dégageant une énergie rouge sanguinaire. Une chaîne, et un autre, toutes enrobées d’un chakra étrange, s’échappent de son dos, généralement toujours caché par sa chevelure rouge. Sans exécuter le moindre mouvement, les chaînes avaient l’air de se mouvoir d’elles-mêmes, pourtant toutes contrôlées par Misaki, pour qu’une transperce la jeune femme lui tenant les bras à distance pour m’empêcher d’effectuer des sceaux, et deux autres vers les bras du prisonnier qui lui entravait les jambes. Alors que la jeune femme se relevait, une main sur le genou droit, d’autres chaînes firent surface et s’enroulèrent autour des quelques autres prisonniers, pour finalement tous les maintenir sur place, dans une immobilité absolue. Et enfin, ils ne causaient plus problème. Puis, un froid intense s’empare de l’air environnant. Une nouvelle brise s’installe dans l’air environnant spontanément. Une aura froide, sans pitié, s’empare d’elle, qu’on pouvait ressentir très facilement, alors qu’elle les maintenait tous prisonniers de ses chaînes de chakra. « Est-ce que vous voulez… que je vous tue maintenant? », déclara la gardienne en adoptant aucune émotion distincte, avec l’intention d’éliminer, de tuer, d’annihiler. *Là, juste là. Elle avait vraiment l’intention de nous tuer!*, pensa le renégat de Konoha, tremblant comme une feuille tombant lors de l’arrivée de l’automne, dans le passage d’une brise froide. Les chaînes s’étaient enroulées, assez rapidement, autour des cous et des autres membres de chaque prisonnier présent dans les alentours de Misaki, les immobilisant tout en ayant la possibilité de briser chaque os de leur corps, comme Sasuke l’a fait autrefois face aux premiers conflits dont il a été le spectateur entre Suigetsu et Juugo. Elle fit une nouvelle approche vers le nouveau prisonnier de Kiri qui tomba au sol et fronça soudainement les sourcils après avoir pris un moment pour observer le jeune nouveau. Misaki s’agenouilla devant lui et lui adressa un regard hautain alors qu’il tremblait comme une feuille, comme quand le vent d’hiver vient s’en prendre aux arbres forêts, faisant tomber les feuilles de ceux-ci. Un tel courant d’air circulait dans l’air. Il n’avait pas d’échappatoire, et avec une blessure aussi profonde, il ne pouvait pas aller bien loin. Une larme voulait s’échapper de son globe oculaire alors qu’il entendait le bruit des bottes de la gardienne frapper le sol, l’une après l’autre, tout en sentant l’étreinte des maillons des chaînes se refermer sur lui, forçant son ossature à presque briser, atteignant presque le seuil de douleur extrême. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. « eh bien… il semblerait que les ninjas de Kiri ne soient pas à la hauteur de ceux de Konoha, on dirait bien. Hm. », dit Habanero la sanglante avant de se relever et d’appeler les gardes pour qu’ils viennent chercher les prisonniers rebelles, d’un claquement de doigts. La nostalgie envahit la jeune femme à la chevelure flamboyante pendant un instant alors que quelques gardes arrivent et se mettent au garde-à-vous devant elle, avec un accoutrement banal de couleur verdâtre avec un mélange de bleu. Peu de temps avant que Misaki ne quitte la prison, auparavant, non pas parce qu’elle y était retenue, mais parce qu’on l’avait envoyée pour rencontrer Mui, l’homme s’était permis de l’instruire un peu. Ayant remarqué que celle-ci possédait une affinité Katon, et un don pour les barrières protectrices, offensives et le scellement en tous genres, il a décidé de lui apprendre une technique fort utile qui dérivait de son clan. Depuis le temps qu’elle attendait ça, la future gardienne ne pouvait pas refuser. Cela faisait plusieurs fois que Mui s’en servait devant ses yeux, à l’époque. Apparemment, il y a des moments précis où les prisonniers ne se laissent pas toujours faire, il faut donc recourir à la violence. À l’époque, elle se sentait timide sur le moment, surtout au début de l’entraînement, puisque cette technique n’est normalement réservée qu’au clan de ce Juunin de Kusa. « Tenrou. Mélange de changements de formes et de manipulation d’élément particulier. Sers-t-en avec prudence, d’accord?, lui avait clairement spécifié Mui après avoir maitrisé cette technique, quelques jours après le début de l’entraînement intensif et bref, ne pouvant se permettre de passer énormément de temps pour entraîner Habanero la sanglante de Konoha. Après s’être éloignée, maintenant revenue à la réalité, délaissée de ses pensées, elle décida d’approcher le shinobi de Kiri à nouveau, en éliminant Mui de ses pensées, sans pour autant oublier les instructions précises de l’ancien maître du pénitencier pour shinobis. Elle tendit une main juste devant le visage du fauteur de troubles, sans accrocher un seul sourire à son visage, aucune sympathie à son égard, rien. Le néant. « Katon, Tenrou. », dit-elle en composant simplement le mudra du tigre d’une main, et une flamme s’empara de ladite main qu’elle apposa sur le torse du fugitif de Kiri. Et celui-ci alla s’écraser contre le mur. Un sceau gris revêtit son corps alors qu’il se relève. « Qu’est-ce que… c’est… chaud. », dit-il en touchant sa peau, là où le sceau s’est imprimé qui reluisait d’un rouge flamboyant. « Ça te tiendra au chaud et calme, si tu te laisses emporter. Il est inutile d’essayer d’user de ton chakra. Tu mourras si tu dépasses les bornes. Dans cette prison, il y a deux façons de sortir. En fait. Il y en a trois. Recevoir une demande officielle du village auquel vous apparteniez, me vaincre, ou mourir. », déclara-t-elle d’un air impitoyable, en levant et abaissant trois doigts, l’un après l’autre en énonçant les façons de sortir de la prison. « Maintenant, emmenez-les. Si vous ne voulez pas terminer comme ce jeune homme, veuillez rester calme. Ou la mort vous attend. Vous êtes ici parce que vos villages ont perdu toute confiance en vous, et vous devrez faire avec. Il est trop tard pour revenir en arrière, quand vous êtes enfermés dans l’enceinte de ces murs, il n’y a plus d’espoir pour vous. Bon séjour parmi nous. », conclut-elle en se retournant, en direction de son bureau, juste sous le toit où elle méditait un moment plus tôt. [/color] Avant de pénétrer dans le bâtiment principal de la prison d’Houzukijou, un sifflement d’oiseau agite l’oreille droite de Misaki et attire son attention vers le ciel où un rayon de soleil fait une percée à travers le mur nuageux qui est suspendu au-dessus du pénitencier. *C’est un oiseau messager*, pensa-t-elle immédiatement en remarquant la petite notice enroulée autour de la patte droite de celui-ci, les paupières presque closes. Sans y prêter plus d’attention, Misaki s’introduit dans le bâtiment principal du pénitencier et escalade la haute tour d’Houzukijou et ses mille et un escaliers, où se trouve son bureau au dernier étage avec une baie vitrée qui lui donne une vue de 360° sur la prison, laissant ainsi aux prisonniers aucune échappatoire possible. Ses pas résonnaient dans les couloirs affichant un vide total. Dans le bureau, de par une fenêtre entrouverte, l’oiseau messager s’infiltra devant les yeux de la jeune femme survivante du clan Uzumaki d’Uzushio et vint s’installer sur la table de travail, où plusieurs documents étaient étalés. On pouvait lire sur le document le plus apparent les informations du nouveau venu, venant du village du pays de l’eau. Mine de rien, le volatile fit son atterrissage sur cette pile de documents, et, immobile, attendait qu’on lui retire le petit parchemin autour de sa petite patte. Malgré son œil manquant, dissimulé par un ruban, l’oiseau messager avait fière allure sur ses deux petites pattes acérées. Impatient, il bondit de ses pattes sur le bureau en direction de la gardienne. Se contentant de simplement détacher le message de la patte de l’oiseau, celui-ci se mit à virevolter un peu dans le bureau circulaire du sommet de la tour nord de la prison d’Houzukijou. Passant du bureau aux étagères contenant d’autres dossiers, autant de prisonniers étant retenus ici que d’anciens prisonniers ayant déjà eu un séjour ici, morts ou encore vivant. L’oiseau messager s’arrêta à quelques reprises devant la baie vitrée sous des angles de vue différents, sûrement pour observer les alentours. Quant au parchemin, scellé par un sceau par observation, Misaki le tint alors d’une main, et d’une autre, elle composa quelques signes de main pour déverrouiller le sceau, celui-ci étant très rudimentaire si on le compare aux autres qu’elle a pu voir au cours de son existence jusqu’à maintenant. Puis, le parchemin se déroula de lui-même sur elle, et quelques lignes se dévoilèrent, ainsi qu’une formule. Plus intéressée par la formule, la jeune femme entreprit de lire cette formule à voix haute et disparaît soudainement via un tunnel spatio-temporel. En quelques millisecondes, Misaki passa de la prison perdue d’Houzukijou au village caché de la feuille du pays du feu. En un claquement de doigt, et le transfert était terminé. N’ayant pas lu le message avant, cette téléportation fit grandir un sentiment d’inquiétude en elle. Pourquoi une telle téléportation aussi spontanée? Pourquoi me téléporter moi? Qu’est-ce qui se passe? Est-il arrivé quelque chose au village? Toutes ces questions tourmentaient son esprit pendant plusieurs minutes. « On dirait une invocation inversée… », dit-elle à voix basse à son arrivée. « et je suis dans la salle principale du bâtiment où les sceaux sont pratiqués. », dit-elle en observant ses alentours, les sourcils froncés. Des silhouettes se dessinèrent alors autour d’elle. Quatre personnes ayant la carrure d’un homme. Puis, une autre dont son visage se révéla de plus en plus avec les secondes. C’est un ancien du village. Les quatre hommes autour du sceau qui entourait la jeune femme, dessiné sur le plancher, faisaient partie de l’équipe de sceaux et barrières de Konoha, autrefois des partenaires, avant ce moment où on confia la garde du pénitencier, éloigné du village de Konoha, Houzukijou. « Bienvenue dans ton village à nouveau, Misaki. », lui déclara tout d’abord l’ancien. La jeune femme scrutait les environs alors que l’ancien s’adressait à elle. Cette téléportation momentanée hantait toujours son esprit. La pièce semblait intacte. Elle pouvait même reconnaître les quelques fissures qu’elle avait pu percevoir il y a trois ans, avant son contrat avec la prison pour shinobi. Vive la mémoire photographique pour donner de telles capacités à l’être humain. Quelques chandelles brûlaient aux quatre coins de la salle, donnant une lueur douce à la pièce, mais encore, cela donnait un air lugubre et inquiétant à la pièce principale. Ayant finalement fait le tour de la pièce de son regard, la gardienne avança vers l’ancien, et l’équipe qui s’était occupée d’invoquer Misaki firent de même. Aucun tremblement de terre suspect, aucune odeur de fumée ou de poussière, aucun chakra étranger suspect. *Pourquoi?*, pensa-t-elle. « Nous t’avons invoquée ici pour te ramener au village, comme nous avions conclu avant ton départ de Konoha, il y a de cela déjà trois longues années. Nous avions un accord avec le village caché de l’herbe et il s’est avéré que nos prévisions étaient exactes et l’accord a été tenu. Un remplaçant va prendre ta place dans les plus brefs délais au pénitencier. Pendant ces trois années, un gardien a été formé pour te remplacer. », dit-il avec assurance, sérieux et avec un sourire dessiné sur son visage. « C’est vrai… J’avais complètement oublié. Dommage… je commençais à m’habituer à cette forteresse. », déclara-t-elle en esquissant un sourire en coin tout en adoptant un ton sarcastique, faisant sourire l’ancien. « Nous avons du travail à faire dans le village et nous avons besoin du plus d’effectif possible dans l’immédiat. Tu seras attribuée à une équipe sous peu, à moins bien sûr que tu veuilles décider de tes coéquipiers. Tu es libre de choisir, comme avant. Nous n’avons pas d’Hokage depuis le dernier successeur de ce rôle. De ce fait, il faut garder le village actif pour ne pas démontrer de faiblesse, pour ne pas laisser croire que Konoha est une cible facile en ce moment crucial, malgré l’alliance créée six ans plus tôt pour la guerre. », énonça-t-il simplement. Un pas après l’autre, l’ancien, Misaki et l’équipe de scellement qui ont contribué à téléporter Misaki à Konoha se rendirent jusqu’à la porte menant à l’extérieur, vers le village, qu’ils traversèrent sans plus attendre. Contrairement au climat qu’offrait le pénitencier pour shinobi d’Houzukijou, le village était plongé dans une certaine noirceur, étant donné que les nuages agissaient comme un mur devant les rayons du soleil. La pluie était imminente. Le vent était froid, glacial. Se rappelant avoir attaché ses cheveux plus tôt, avant de combattre à la prison, Misaki les libéra dans l’air. D’un bref regard devant elle, la jeune femme avait une vue sur le village. Celui-ci semblait très tranquille en cet après-midi de weekend. « Le conseil a conclu qu’on te laisserait une semaine pour te remettre en selle. T’entraîner, te familiariser à nouveau avec le village, revoir tes camarades. Ce genre de truc, tu vois. Peut-être même reprendre contact avec tes parents, si tel est ton choix. Je suis sûr que ton frère meurt d’envie de te revoir après tout ce temps. Je sais que ce n’est pas beaucoup, mais tu comprends que nous avons besoin du plus d’effectif le plus vite possible. », lui expliqua le vieil homme en se retournant vers elle. Ne sachant pas quoi répondre au vieil ancien, Misaki se contentait de hocher la tête, perdue dans ses pensées. Des souvenirs s’emparaient d’elle. Elle visualisait tout d’abord son frère qui, autrefois, était toujours présent pour elle quand elle avait des problèmes. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire en pensant à lui. Cela fait maintenant six ans qu’elle ne l’avait pas vu. Rien que d’y penser, et elle en tremblait d’excitation, de fébrilité. En prenant le dessus sur ce sentiment, la jeune femme, maintenant ex-gardienne de la prison, se retourna vers l’ancien, maintenant libre dans ses pensées et lui adressa un sourire en hochant une dernière fois la tête, gardant celle-ci inclinée. « Entendu. Nous nous reverrons dans une semaine, alors. », conclut-elle finalement en relevant la tête. Les hommes et femmes et l’ancien se contentèrent d’incliner la tête devant une des rares membres du clan Uzumaki alors qu’elle s’apprêtait à trouver un appartement, ou simplement un endroit où vivre, dans le village qui, depuis les dernières catastrophes, avait pris un peu d’expansion. Se laissant glisser sur la falaise créée autrefois par la technique d’une marionnette du porteur du Rinnegan, la jeune femme porta un regard à l’horizon pour une vue d’ensemble du village. Manifestement, les bâtiments n’étant pas les mêmes, après avoir rôdé dans le village pendant une bonne heure, elle ne trouva rien. L’argent qu’elle portait sur elle fut toutefois suffisant pour se permettre un nouvel appartement. Après avoir réglé des papiers ici-et-là avec la propriétaire, Misaki put enfin s’approprier la clef de celui-ci. L’ex-gardienne d’Houzukijou avait eu l’intelligence de penser au sceau du parchemin qui a dû s’étendre un peu partout le bureau de la prison. Pas plus d’une heure et quarante-cinq minutes s’étaient écoulées depuis la téléportation, alors manifestement, le nouveau n’était pas encore arrivé. Cela lui laissait du temps pour ramener ses effets personnels. D’un pied rapide, elle accourut pour retrouver l’équipe qui l’avait invoquée plus tôt pour leur demander un petit service. D’accord, l’équipe de l’invocation se réunit, tous dans la même chambre que plus tôt. Et puis, d’une série de signes de main, la jeune femme, du surnom d’Habanero la sanglante, disparut en un éclair et réapparut d’un tunnel spatio-temporel à la prison. Faisant l’aller-retour plusieurs fois, tout en écoulant évidemment une bonne quantité de chakra de la part de l’équipe, la jeune femme pu faire le vide du bureau au sommet de la tour en vidant tous les étagères contenant les objets personnels de la kunoichi. Avant de quitter les lieux, elle prit le soin de rédiger une petite note de bienvenue pour le nouveau gardien et quitta les lieux sur-le-champ. À son retour, elle s’assura de payer avec générosité l’escouade avant de se rendre à son appartement en quelques allers et retours. En revenant à l’appartement, elle prit une bonne heure pour ranger le tout et remettre tout en ordre afin que l’endroit soit fréquentable. Les vêtements dans la garde-robe, les livres dans une bibliothèque, les instruments de ninja dans une armoire, il ne manquait que la nourriture dans la cuisine. Elle prit un livre qu’elle écarta des autres, et décida finalement de le jeter sur le lit pour l’instant. C’est un journal qu’avait écrit Midori, à l’époque, quand Misaki venait de naître. Il y est écrit le développement de la jeune femme jusqu’à son entrée à l’académie du village. L’ex-gardienne pensait qu’il serait intéressant de relire cela. Mais avant tout, la nourriture. Un détail attira son attention. Plusieurs pages semblent avoir été déchirées, chose qu’elle n’avait pas aperçue plus tôt. Elle jeta tout d’abord un œil dehors afin de voir s’il pleuvait, étant donné que le ciel tendait vers une telle température. Aucune goutte, mais toujours ce ciel ténébreux. *Tant mieux. Je vais pouvoir aller faire les courses.*, pensa-t-elle. Sans plus attendre, elle mit les pieds hors de l’appartement, verrouilla la porte à clef en prenant le strict nécessaire – c’est-à-dire la petite sacoche qu’elle attacha immédiatement à son dos et son porte-monnaie. Le soleil se couchait, c’était l’heure du crépuscule. L’étoile offrait une lueur orangée splendide qui réchauffait un peu le village pendant que les nuages sont repoussés par les derniers rayonnements du soleil. Une silhouette méconnaissable se tenait en bas des escaliers, un peu plus loin, en cape, avec le regard fixé sur Misaki alors qu’elle entama la descente de ceux-ci. Troublée par ce regard, la jeune femme fronça les sourcils, les yeux en sa direction alors que celui-ci se retournait pour s’éloigner. Curieuse de nature, Misaki ne put s’empêcher de le suivre. D’une certaine distance, elle suivait la silhouette inconnue en cape noire charbon qui quitta alors le village avec un pas lent. Aucun questionnement de la part des gardes de la porte du village, et personne pour témoigner dans les rues de Konoha. Plus le temps filait, plus le soleil disparaissait du ciel, pour finir par laisser l’obscurité totale. C’est au pas de course que Misaki poursuivait la silhouette dans le boisé environnant, autour du village caché de la feuille. Puis, d’arbre en arbre, l’ex-gardienne arpentait le pays du feu, et la silhouette disparue dans un souffle de vent, juste devant ses yeux. Alors que le vent l’emportait, un rire retentit. Un rire sinistre, terrifiant, à glacer les os. Perdue dans les ténèbres de la nuit, Misaki scruta les alentours de son regard rouge rubis dans l’attente d’un résultat. Malheureusement, aucun mouvement à l’horizon, rien. Une forêt à perte de vue. *Katon, Oni Dourou.*, pensa-t-elle en composant une série simple de mudras avec le plus de furtivité possible, toujours en scrutant les alentours avec inquiétude. Une sphère de feu apparut du sol et volait autour de Misaki, pour enfin s’immobiliser devant elle, telle une lanterne. La petite flamme lui permettait d’avoir un champ de vision plus élevé dans la nuit, étant très restreinte en matière de perception visuelle en cette nuit lugubre. Pendant la promenade, plusieurs fragments de mémoire semblaient vouloir surgir dans son esprit. La fréquence d’apparition des fragments augmentait de plus en plus alors qu’elle approchait des ruines au loin à l’horizon. Des failles se dessinaient sur les côtés où les torches se trouvaient alors qu’elle marchait et on pouvait y percevoir des scènes, très brèves, d’évènements qui lui sont inconnus. Des gens mouraient, autant jeunes que vieux, plus âgés et plus jeunes. Des couloirs interminables, un homme a la peau blanche comme la neige d’un hiver bien frisquet. Une femme aux cheveux rouges revenait souvent dans lesdites failles. L’air ambiant devenait lourd, autant que ses paupières mais l’ex-gardienne du pénitencier ne s’arrêta pas. Prenant de grandes respirations face à cette situation, Misaki faisait un pas après l’autre, sans hésitation. Après cinq minutes de marche en ligne droite, en suivant la trajectoire de l’hallucination que Misaki poursuivait plus tôt, elle put enfin percevoir une lueur au loin, ainsi qu’une silhouette masculine au bout, d’après le physique. En armure rouge de samouraï, avec une cape voilant ses épaules et son dos. Une chevelure modérément longue, hérissée et un katana attaché à la ceinture de l’homme, dans son dos, à la taille. La présence impétueuse de cet homme effrayait Misaki à un tel point qu’elle en tremblait. Rien que la posture de celui-ci suffisait à l’effrayer. L’homme lui rappelait vaguement quelqu’un, comme si les souvenirs de la kunoichi du village de la feuille avaient été effacés. Un fragment de mémoire oublié semblait émerger. « Ça faisait longtemps, Misaki. Ne me reconnais-tu pas? », déclara l’homme d’une voix rauque. Et un frisson de plus! La jeune femme écarquilla les yeux lorsqu’elle put entendre le premier extrait de la voix de l’homme voilé d’une cape. De cette distance, Misaki ne pouvait percevoir que le menton de l’homme, le reste du visage était voilé par l’obscurité de la nuit. Quant au reste du corps, elle ne pouvait percevoir que la silhouette formée par les courbures aux épaules de la cape. D’une part, l’homme faisait naître un sentiment de peur en elle, mais aussi un sentiment de bien-être. Sans rien glisser d’autre à la conversation autre qu’un rire familier, l’ombre voilée devant elle se retourna systématiquement, voyant que la jeune femme était sous le choc. Analysant tous ses mouvements, toute sa démarche, sa façon de se déplacer, et le peu qu’elle pouvait retirer du comportement de l’étranger, elle put remarquer un claquement de doigt venant de la main droite alors qu’il commença à s’éloigner. Des flammes illuminèrent le chemin dans la forêt de par les branches, telles des torches de lumière. Sous le choc de ce que l’ex-gardienne de la prison venait de voir, elle s’arrêta net en fronçant les sourcils. « Qu-… Qu’est-ce que vous faites avec cette cape? », dit-elle avec hésitation. La cape était ornée de l’emblème des armoiries du clan, désormais inexistant, de l’ancien village caché du remous. Le clan. Son clan. Le clan Uzumaki, déchu, démolit par les guerres par crainte des autres villages. On pouvait aisément distinguer sur la cape, avec les torches de lumière, l’emblème en forme de spirale, de maelström, ou même de Rasengan. Misaki possède deux capes similaires dans sa garde-robe à l’appartement. Elle tendit simplement son bras droit sur le côté en chargeant Tenrou dans celui-ci. Puis, de par son entraînement intensif de manipulation de chakra, elle transforma immédiatement, sans grande difficulté, la forme de Tenrou en une lame bien aiguisée, un peu recourbée, et la pointa vers l’homme portant la cape de son clan tout en s’en approchant, jusqu’à ce qu’elle soit à la portée de sa lame enflammée de vengeance. Le vieil homme relâcha un court soupire, une pause, puis s’exclama de rire de façon assez soudaine après un long silence. Subitement, il se retourna vers la jeune femme du village de la feuille, comme d’habitude sans bandeau apparent sur elle, et s’avança dans la lame enflammée. À son aise, il se laissa pénétrer par l’épée courbée, comme si de rien n’était, sans prendre de dommage apparent. Quant à elle, Misaki regardait fixement la poitrine de l’inconnu se faire transpercer, mais sans pour autant laisser écouler de sang, comme s’il passait à travers. Nerveusement, elle échangeait des regards avec l’homme dont elle pouvait maintenant identifier le bas du visage. Les yeux écarquillés, elle revenait à la poitrine de l’homme, puis à son visage toujours partiellement caché par la capuche de la cape, de façon répétitive, jusqu’à ce qu’il s’arrête. *Peu importe qui est cet homme, c’est pas n’importe qui.*, pensa-t-elle avec inquiétude. « Ce soir, je te ferai voir ce qui s’est vraiment passé. Ce soir, je te révèlerai ce que Konoha t’a caché pendant toutes ces années. En cette nuit ténébreuse, la vérité éclatera! », déclara-t-il d’un air hautain. « Q-q-qu’est-ce que cela signifie?! », balbutia-t-elle avec exclamation, avec toute la misère du monde. « Les anciens ont effacé ta mémoire pour que tu ne te rappelles pas de certains évènements qui pourraient leur occasionner des problèmes. Tu revivras les évènements tels qu’ils sont venus à toi. », dit-il en tendant un globe transparent devant les yeux de la jeune kunoichi. *Cet homme est dangereux. Mais qui est ce type bon sang?*, pensa-t-elle alors en regardant une lumière violacée tourbillonnante grandir dans l’orbe transparent. Les yeux écarquillés, Misaki ne pouvait regarder que la sphère d’énergie tourbillonnante, sans pouvoir s’en détacher. Comme si elle était prise d’un genjutsu dont elle ne pouvait se défaire, complètement prisonnière. Elle voulut d’abord crier à l’aide, mais ne pouvait pas. Elle voulut ensuite se défaire de l’emprise de cette fourbe énergie, mais des chaînes illusoires maintenaient Misaki immobile. À la merci de l’étranger sous une capuche noire charbon, elle se laissa aller, s’abandonnant dans la technique de l’inconnu voilé par les ténèbres de sa cape. ~°~ Un rêve plus qu’étrange ~°~ Où suis-je… Qu-… Qu’est-ce qui s’est passé. J’entends un laideron pleurer à chaudes larmes. Il m’énerve. J’ai l’impression de… m’être fait piétiner par une armée montée, par des chevaux sauvages. Je- qu’est-ce que… Je ne suis pas seule. Je ne sens même plus mon corps. Cet endroit est si pur, si chaleureux… Où suis-je? Suis-je morte? Et les cris du fœtus qui semble être né à l’instant, c’est vraiment énervant.Étendue sur le sol, Misaki semblait se trouver dans les limbes, un monde étrange. Étendue sur le plancher, elle n’exécuta aucun mouvement pendant plusieurs minutes. Ce n’est que quelques minutes après son éveil que Misaki se releva en sursaut en voyant quelqu’un marcher en sa direction. S’arrêtant en mi-chemin, la jeune femme regarda la sage-femme passer au travers une partie de sa chevelure et de sa main, comme si elle n’était qu’un simple fantôme. La sage-femme portait un panier rempli de couvertures diverses dont l’ex-gardienne d’Houzukijou ignorait la signification. Outre cela, de temps à autre, un hurlement retentit, une femme relâchant des cris d’agonie, de souffrance extrême. « Hizashi, je n’y arriverai pas… je- », arriva-t-elle à prononcer, avant d’être interrompue par une autre et dernière contraction. Et tout à coup, un long cri de pleurnichement retentit dans la maison dans laquelle se trouvait Misaki, une des rares membres du clan Uzumaki. Toujours accroupie, elle suivit l’infirmière du regard qui sortit de la salle d’un pas rapide et y revint avec un autre panier remplit de plusieurs effets divers. La jeune femme se tenait à quelques pas de la salle où tout cela se passait. Par déduction, elle devina qu’il s’agissait d’un accouchement, qui venait tout juste de s'achever. Un rideau constituait la seule porte qui séparait la salle d’accouchement de l’hôpital et la pièce adjacente où se trouvait Misaki. Finissant finalement par se relever complètement, l’ancienne gardienne du pénitencier s’approcha lentement de la salle d’accouchement d’où on pouvait entendre retentir les pleures du nouvel enfant et les paroles à voix basse des occupants de la pièce. Des murmures incompréhensibles d’une voix masculine retentirent dont Misaki ne pouvait entendre complètement. « Coucou Misaki. C’est ta maman. », murmura la femme dans la salle d’accouchement, l’enfant dans les mains, en adoptant un visage des plus doux et en accrochant un sourire, même en ce temps de faiblesse. « Elle est adorable. Je vais vous laisser vous reposer un peu, je reviens dans un moment. », déclara l’infirmière en déposant le dernier panier sur la table de chevet à côté du lit d’hôpital. Ce visage, une chevelure rouge, et cet enfant portant le même nom qu’elle. Quoi de plus étrange que de voir sa propre naissance? La mère de Misaki, Midori, était étendue là, dans le lit, sous les couvertures, avec Misaki dans ses bras, dans une couverture enroulée autour du bébé. C’était à la naissance de la femme qu’elle est devenue un peu plus d’une vingtaine d’années plus tard. Et son père se tenait là, assis sur une chaise juste à côté du lit à observer toutes les petites facettes de sa fille, en pleine admiration. Puis, une voix retentit qui ne semblait pourtant pas déranger les deux parents en train de savourer le moment le plus important de leur vie de couple. L’attention était toutefois braquée sur la petite fille chétive, les yeux fermés, lui donnant un air mignon, le bébé baignait dans les bras de sa mère comme s’il était dans un océan d’amour. Tous les deux sont des ninjas de Konoha, étrangers évidemment, comme Misaki l’a toujours été pour les autres habitants du village caché de la feuille. Le patriarche était à cette époque un Juunin, tout comme la marâtre, Midori étant la seconde femme de cet homme, la première ayant décédé quelques années auparavant. La démarcation du clan Uzumaki commençait déjà à apparaître sur la tête du fœtus alors qu’il venait tout juste de naître, calme, dans un sommeil profond contrairement à la majorité des enfants de cet âge. Cela ne l’empêchait pas d’être agité, toutefois. Rotation sur le côté gauche, sur le flanc droit, la tête a fait le tour des bras de la matriarche. Nous nous trouvons un peu moins de vingt-trois ans plus tôt, un 14 mai. C’est le jour de ta naissance… j’étais là, à rôder ici et là dans les alentours de la pièce, attendant le bon moment. Quel bon moment passé en famille, non? Et pourtant, il en faut si peu pour… déclencher la tempête.Misaki scruta la pièce de fond en comble pour trouver d’où venait la voix, malheureusement sans succès apparent. Elle en déduit donc que la voix venait d’une source extérieure, mais il s’agissait encore là de la voix de l’homme qui, il y a pourtant quelques minutes dans sa tête, se trouvait devant elle, transpercé par une lame enflammée. La voix était toutefois la même, rauque, mais était du même ton d’un bout à l’autre de la phrase. Un autre homme attira l’attention de Misaki, lui prenant place sur une chaise dans un coin de la pièce, dos à elle, malheureusement, ne lui permettant pas de l’identifier. Néanmoins, le bas du visage ressemblait drôlement au bas du visage de l’étranger rencontré plus tôt dans la forêt environnante de Konoha. Ne pouvant pas accumuler plus de preuves à propos de l’homme dans le coin de la chambre d’hôpital, l’ex-gardienne détourna son attention vers elle-même, quand elle venait de naître, en fronçant les sourcils, hantée par des questionnements incertains. Puis, enfin, l’infirmière, qui lui a plus tôt marché au travers la main, attire son regard à nouveau alors que celle-ci quitte la salle d’attente reliée à la salle d’accouchement où se trouvaient les parents de Misaki. Bien que la zone soit restreinte à des évènements bien précis, l’œil de la kunoichi distingua les quelques gardes masqués, signe d’appartenance à la fraternité des forces spéciales du village du pays du feu, près de la porte. « Pourquoi tant de gardes à la porte? Qu’est-ce que cet accouchement a de SI important? », s’exclama Misaki avec curiosité, ne pouvant être entendue dans la forme actuelle. Ta naissance n’est pas sans importance. Les membres de ton clan sont réputés pour posséder une énergie vitale spéciale, en très grande quantité. Qui plus est, le chakra n’est pas le même que les shinobis ordinaires. Or, vous, les membres du clan Uzumaki, possédez une longévité hors du commun. Comme Uzumaki Kushina, la femme du quatrième Hokage, qui était Jinchuuriki de Kyuubi à l’époque. Uchiha Madara a retiré Kyuubi du corps de cette femme et elle n’en est pas morte. Ils survivent à une extraction de Bijuu. Le village voulu te garder en sécurité pour un futur scellement de Bijuu, et les membres du clan sont extrêmement rares de nos jours. Et beaucoup de gens voudraient s'approprier de telles choses pour combler leurs buts. Allez, il est temps de bouger un peu les choses. Misaki trouvait que l'homme possédait une connaissance très approfondie sur le clan Uzumaki, à un tel point que des soupçons commencèrent à germer dans son esprit. Serait-il un membre du clan? L’ex-gardienne du pénitencier regardait autour d’elle tandis que le décor commençait à se défragmenter sous ses yeux, à se volatiliser. Avant tout changement, elle eut le temps de vérifier si son chakra était toujours normal. Son chakra confirma alors qu’elle ne se trouvait pas dans un genjutsu quelconque. C’est alors là qu’elle constata que son corps était d’une certaine transparence, comme si elle n’était qu’un esprit dans cette dimension. Cela expliqua alors pourquoi l’infirmière a mis le pied dessus plus tôt, dans la salle adjacente à la pièce où l’accouchement a eu lieu. Et puis, quelques secondes passèrent et tout le décor s’avéra être disparu. Le néant occupait l’espace environnant, d’un teint noir obsidienne. D’un réveil brutal de lendemain de veille, Misaki rouvrit ses yeux après quelques minutes alors que le décor se dessinait sous ses yeux. À peine fut-elle remise de ce transfert dans le temps qu’elle entendit un hurlement violent ainsi qu’une énergie extrêmement sombre dans l’air environnant. Par le décor, elle en déduit qu’elle se trouvait à Konoha. Et un tremblement de terre surgit alors qu’une patte se déposa à quelques décimètres de sa tête. Une patte gigantesque, enrobée d’un pelage rouge-orangé et d’une aura sombre. C’est au moment où la vue de Misaki se rétablit qu’elle aperçut Kyuubi au-dessus d’elle, sur ses quatre pattes monstrueusement gigantesques. Un autre rugissement retentit, atteignant directement les tympans de la jeune femme, fantôme dans ce monde, qui se boucha les oreilles comme elle le pouvait. Et pourquoi ne pas vivre le cataclysme! Misaki reconnut Midori et son père qu’elle venait tout juste de voir à l’hôpital. Tous deux prirent la poudre d’escampette, leur fille dans les mains de la mère. Aux pas de courses, les deux évitèrent comme ils le pouvaient les coups des queues du démon à neuf queues des légendes urbaines alors que le reste du village se battait pour le vaincre. À son tour, l’ancienne gardienne de la prison d’Houzukijou ne put se permettre d’attendre, friande de connaître la vérité sur son passé voilé. Des cadavres virevoltaient, venaient s’écraser ici et là comme des projectiles de canons. La plupart étaient des ninjas qu’elle reconnut car elle les avait vus en photo dans le présent, bien que les visages soient flous dans sa tête, n’ayant pas une mémoire absolue. En parcourant les forêts du Pays du feu, on pouvait repérer d’autres cadavres qui ont été soit projetés par les attaques de Kyuubi, le démon à queues, ou bien tués avant le début de l’assaut sur le village de la feuille. Tout à coup, une autre présence s’ajouta à la course, se tenant derrière Midori, Misaki et Hizashi. Un homme voilé d’une cape noire imprégnée d’une couture différente, un maelström. Un homme avec une certaine carrure imposante. Son visage était toutefois imperceptible. Un doute s’empara de Misaki. Et des éléments du puzzle se mirent à s’assembler dans sa tête. L’attaque du village, l’homme mystérieux qui s’implique dans l’histoire, la fuite des survivants du clan Uzumaki du village, tous ces éléments semblaient être coordonnés d’une façon assez irrégulière mais pourtant, bien que cela ne puisse être un travail d’équipe, la série d’évènements donnaient cette impression. Les parents de Misaki étaient vêtus d’une cape blanche avec le même insigne que l’homme mystérieux dans le dos. Elle pouvait remarquer un air indiquant une certaine nervosité dans leurs visages alors qu’ils fuyaient le village pour une raison ou une autre. Les suivant d’une certaine distance, la jeune femme était en mesure de garder le mystérieux poursuivant dans sa ligne de mire, ainsi que ses propres parents qui, décidément, étaient en fugue. Ils n’avaient pas l’air d’être au courant qu’un homme les poursuivait. Après quelques minutes à parcourir les branches des arbres de la grande forêt du pays du feu, le couple s’arrêta sur un chemin étrangement familier, orné de torches éteintes, avec des ruines au bout du chemin. Elle put les percevoir puisqu’il ne faisait pas totalement noir comme plus tôt. *C’est… C’est le chemin où je l’ai rencontré tout à l’heure!* Une petite maison encore intacte se distinguait des ruines éloignée, construite récemment par l’apparence de celle-ci. Prestement, afin de ne pas perdre ses parents de vue, Misaki lâcha le poursuivant des yeux et se dirigea vers la petite maison où Midori et Hizashi se réfugièrent aussitôt. Sans quelconque problème, elle put passer au travers de la porte telle une âme errante. En entrant dans la demeure, Misaki analysa toutes les petites facettes de la maison, les meubles, la décoration. Tous ces éléments donnaient un air chaleureux à cet endroit reculé dans le pays du feu. La jeune femme approcha son corps d’enfant qui était étendu sur le lit dans la chambre principale, alors que les deux parents d’occupaient de barricader la porte d’entrée, étant poursuivis. Midori et Hizashi se réfugièrent par la suite avec leur petite fille qui semblait fixée sur quelque chose d’invisible à leurs yeux. *On dirait… qu’elle peut me voir. Étrange…*, pensa-t-elle en regardant la petite fille à la chevelure rouge tendre les mains vers Misaki. Une drôle d’interférence semble se produire entre l’enfant et Misaki elle-même. En plein questionnement, de façon soudaine, une explosion rompit le silence qui s’était installé dans la maison alors que le cataclysme s’abattait sur le village de Konoha, à quelques kilomètres plus loin. La porte et les barricades n’étaient désormais plus qu’un tas de débris après l’explosion occasionnée à la porte pour la briser. D’un pas lent et lourd, l’homme à la cape se permit de pénétrer dans la demeure, la tête baissée pour ne pas révéler son identité une fois de plus. Aucune voix, aucun son ne voulut sortir des cordes vocales des parents. Les seuls pleures de l’enfant résonnaient dans la demeure alors que l’homme venait de s’arrêter. « La maison est entourée de parchemins explosifs. Il n’y a pas d’échappatoire. Pour le bien du futur, cette fillette ne doit pas vivre. », dit-il en pointant l’enfant. « Donnez-moi l’enfant et j’épargnerai peut-être vos vies. », conclut-il d’une voix froide. *C’est sa voix…*Misaki voulait tout régler maintenant , à ce moment précis, après avoir entendu ces mots. Serrant le poing droit, elle restait sur place en observant la scène, contrainte de faire cela, dans ce monde illusoire. Des secousses retentirent soudainement dont on pouvait identifier la source au loin. Une bombe Bijuu venait de frapper non loin. De la fenêtre, la jeune femme put percevoir un sceau dans le ciel où la bombe venait de frapper. Une barrière espace-temps. Minato? Beaucoup de choses semblaient se passer au village alors que la petite famille était séquestrée dans cette maison éloignée. Le plancher craqua soudainement sous le poids de l’homme qui se releva, Hizashi, qui se rua alors sur l’homme enveloppé de la cape noire. Et la maison vola en éclat. Éjectée elle aussi, elle passa à travers tous les débris pour s’écraser finalement au sol à quelques mètres plus loin. Une silhouette avec une autre dans les bras se dessina dans les ténèbres de la nuit. Une silhouette féminine qui s’éloigna dans la nuit. Sonnée, Misaki jeta des regards autour d’elle, puis, après un moment, distingua deux autres silhouettes, deux formes dans le nuage de fumée causé par l’explosion de la maison. Les deux semblaient se transpercer l’une et l’autre, et un calme mortel s’installa sur la région de façon assez soudaine. Seule la respiration lente et lourde d’un des deux hommes pouvait être entendue. Et une larme s’écoula le long de la joue droite de Misaki. « Et dire que c’est moi qui t’aurai donné le coup de grâce, Hizashi. J’aurais bien éliminé ton fils aussi, s’il était là. Malheureusement, je n’ai pas cette chance. C’est dommage, j’aurais vraiment aimé que notre histoire se termine autrement que de cette manière, mon vieil ami. Mais il s’avère que je n’ai pas le choix que d’agir ainsi en son nom. », put entendre Misaki d’une certaine distance. « Pourquoi? Pourquoi toi, mon ami, mon camarade, mon frère d’armes? Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Qu’est-ce que tu veux à ma famille pour t’en prendre à nous autant?! », dit Hizashi, après une lourde toux et d’une respiration lente en se laissant tomber sur les genoux, transpercé d’une lame. Le nuage de fumée se dispersa après un moment et Misaki put enfin apercevoir le katana qui transperçait son défunt père, et la petite égratignure sur l’armure rouge de l’homme causée par une lame de chakra. Les sourcils froncés de haine, elle observa avec attention la scène, serrant les mains sur le rocher devant elle. D’autres tremblements surgirent du village, sûrement des coups causés par les queues du démon renard à quelques kilomètres de la petite maisonnette. Un bruit non loin attira l’attention du fantôme de Misaki, derrière elle. Un jeune. Sans hésitation, la jeune femme reconnut tout de suite la coupe de cheveux qui n’avait pas changé avec les années. C’était Kitaru, quand il était tout jeune. Et la voix attira à nouveau l’attention de la jeune femme. D’un geste bref, sans quitter du regard Hizashi, l’homme voilé rangea son sabre dans l’étui dans son dos, à la taille, les yeux rivés sur le presque-cadavre de l’homme en face de lui, à genoux, qui semblait vouloir implorer un pardon certain mais futile car la mort cognait à la porte. « En réalité, ta fille représente un enjeu important pour de nombreux villages. Mais nous serons les premiers à se l’approprier, à prendre contrôle de son pouvoir. Tu sais comment les gens de notre clan sont. Et tu mourras au même endroit où ils ont tous péri il y a quelques années, dans ton village natal, Uzushio! », déclara l’homme, l’ami de toujours du père de Misaki, en lui adressant un regard hautain. « Eh… », eut-il le temps de dire avant de relâcher une grosse toux. « Il est déjà trop tard. Midori est partie avec l’enfant. », dit-il en riant, interrompu de temps à autre par un tousse ou deux. « Tu peux toujours courir, mon ami. », conclut-il avant de rendre le dernier souffle et de s’effondrer sur le sol. « Hm. Tu as toujours été inférieur à moi, mon vieil ami. Et comme autrefois, tu auras protégé une cause en vain, et tu seras mort comme un sacrifice inutile. Que c’est pathétique. », conclut-il brièvement à son tour, avant de tourner la tête. Misaki put voir l’homme chercher nerveusement du regard, sous sa capuche, la femme et l’enfant. Tous deux étaient déjà loin. Il serra le poing avant d’ensevelir rapidement le corps d’Hizashi sous la terre et de s’éloigner de la scène de crime qui restera un secret pour tous. Et l’homme à la cape apparut aux côtés de Misaki alors que le véritable homme voilé du passé s’éloignait aux pas de course. L’homme transparent claqua des doigts et le décor changea brusquement, comme plus tôt.
Dernière édition par Uzumaki Misaki le Sam 29 Juin - 20:27, édité 1 fois |
| | | Misaki Uzumaki Konoha No Juunin
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| Sujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] Sam 29 Juin - 19:36 | |
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| | | Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
Messages : 464 Date d'inscription : 24/01/2013 Age : 32 Localisation : Ici ou ailleurs...
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| Sujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] Mar 2 Juil - 20:02 | |
| Alors, En ce qui concerne les descriptions physiques et psychologiques : - Tout d'abord : Wahou <3, les descriptions physiques sont d'une originalité et d'une qualité que je n'ai peu vu en tant qu'évaluatrice.
- Tes descriptions allient qualité et quantité à la fois.
- Elles sont précises et détaillées, en général très complètes.
- La lecture est fluide et très prenante durant toutes les descriptions, quelques moments un peu moins "prenants" mais en général, tes descriptions sont intéressantes ce qui donne envie de lire la suite.
- L'orthographe est très bien, très peu voir pas de fautes.
En résumé, je n'ai pas ou très peu de commentaires négatifs sur ces descriptions. Pour l'histoire : - L'histoire allie qualité et quantité à tous points de vue. Parfois, la longueur peut "essouffler" la lecture, mais tu as su gérer cela et la rendre intéressante avec beaucoup de rebondissements.
- Tu as su placer des dialogues pour également rendre la lecture fluide, pas trop de dialogue mais ce qu'il faut et bien espacer de passages de narration. (Dialogue tout de même beaucoup présent à la fin de la présentation, mais la narration du début compense)
- Ton histoire est très bien développée sans entrer dans des détails pouvant être inutiles, mais elle est très précise et permet de bien cerner l'histoire de ta perso.
- Le vocabulaire est simple à certains passages, mais bien choisi et pas répétitif.
- L'orthographe est plus ou moins okay
Voilé en résumé, donc comme très peu de points négatifs, et une histoire assez originale, je dirais que tu peux avoir le grade de Kage, selon cette présentation tu le mérites à mon avis. Donc, comme une autre personne est dans l'attente de l'évaluation pour ce post (Flandre), je ne peux pas te garantir encore le post et il faudrait un deuxième avis. Alors, tu as les capacités d'avoir ce grade selon moi (Kage, S, 25), mais dans l'attente d'un autre avis et également de l'évaluation de Flandre. Nous te mettrons au courant très rapidement. Bravo à toi et bonne continuation ! Assia Toshizo |
| | | Hijikata Toshizo Hachidaime Mizukage
Messages : 459 Date d'inscription : 24/01/2013 Age : 36
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| Sujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] Mer 3 Juil - 20:55 | |
| Dans les grandes lignes, les descriptions sont à mon sens relativement complètes et bien détaillées. L'histoire est intéressante, originale quelques point auraient pu être un peu plus détaillés mais bon nous n'allons pas jouer la fine bouche.
Les fautes ne sont pas légion pour un texte aussi important ce qui est une très bonne chose. Il y a une bonne fluidité tout au long de la lecture et ton texte ne s’essouffle pas au moment clef.
Donc pour la généralité j'estime que tu es apte à être Kage rang S 25
La condition pour rester à ce poste est bien entendue une bonne activité, l'inventivité pour le village que tu vas intégrer.
Félicitations pour ta présentation.
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| Sujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] | |
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| | | | Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] | |
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