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 Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%]

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Misaki Uzumaki
Konoha No Juunin
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Misaki Uzumaki

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MessageSujet: Uzumaki Misaki, ready for action! o/ [100%]   Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] EmptyMer 24 Avr - 2:02

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Dernière édition par Misaki Uzumaki le Jeu 19 Juin - 0:05, édité 39 fois
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MessageSujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%]   Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] EmptyMer 24 Avr - 2:14


Bienvenue dans ma présentation! Je viens ajouter mes petites précisions personnelles ici-et-là en temps et lieu et essaierai de vous mettre au courant de toutes modifications faites sur cette présentation ci-haut. Commentaires, questions? N'hésitez-pas! Je suis toute ouïe! Bonne lecture!


Agenda personnel pour la présentation:

PRÉSENTATION TERMINÉE





Dernière édition par Uzumaki Misaki le Dim 30 Juin - 0:10, édité 18 fois
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Assia Toshizo
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MessageSujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%]   Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] EmptyMer 24 Avr - 18:55

Bienvenue à toi sur Naruto Uprising RPG cat

Tu as quatorze jours pour terminer ta présentation mais si tu as besoin de plus de temps, n'hésite pas à en faire la demande. Et pour toutes questions, nous sommes à ta disposition ^^ (Essentiellement pour la présentation, les questions se feront à la suite de ta présentation ou à Hijikata Toshizo et moi-même)


Je te souhaite bonne chance pour la suite de la rédaction et au plaisir de lire cette présentation, le caractère étant déjà très riche; continue comme cela Smile




[EDIT ASSIA - 11.05 -> Délai accordé le temps qu'il faudra - communication par mp cat]

Assia Toshizo
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Misaki Uzumaki
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MessageSujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%]   Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] EmptySam 29 Juin - 19:32

Cette histoire énonce les principaux points de la vie du personnage, en roleplay habituel, lors d'un retour de mission. Sans pour autant tous les révéler, l'histoire laisse de l'espace pour ajouter du contenu ici et là ainsi que pour laisser une certaine intrigue. Merci d'en prendre note. Bonne lecture à vous. :3


    Éloignée en permanance du village depuis maintenant environ six ans, Misaki, jeune kunoichi ayant une appartenance pour le village de Konoha, a été dans l’obligation, de force, de prendre en charge la garde de la prison pour les ninjas les plus dangereux auxquels les villages respectifs n’accordent plus aucune confiance. Éloignée par le conseil du village, trois ans après sa disparition, retenue malheureusement captive chez Orochimaru à des fins expérimentales. Néanmoins, n'étant pas du genre à se laisser faire, peu de renseignements lui ont été extirpés. En ce sens, rien de bien utile pour le serpent blanc. C’est après son évasion du repère du vil serpent qu’une telle tâche lui fut attribuée, alors que le conseil jugeait qu’il était dangereux pour le village et pour elle de rester à Konoha. Mais vient un jour la fin de l’entente du village, et enfin son retour officiel chez soi. Les problèmes ne sont pas toujours terminés, cependant. Croyant pouvoir bénéficier de quelques jours de congé, il s’avère que le monde lui réserve une autre surprise, à l’encontre de ce qu’elle espérait. Des fragments de mémoire émergent tranquillement de son esprit qui, pourtant, malgré le fait que ces scènes lui semblent inconnues, elles lui sont tout aussi familières...


    ~°~
    Un retour des plus étranges au village
    ~°~

    Quel est mon but dans tout ce chaos qu’envahit le monde? Je ne suis qu’une simple gardienne de prison ayant une vie des plus ennuyeuses… Parmi tous les secrets de ce monde, serait-ce possible qu’il y quelque chose qui concerne ma vie qui m’empêcherait de quitter cette terre maudite qu’est l’éden? Le monde entre l’enfer et le paradis? Plus les jours passent, et plus je me meure, dans ce châtiment qu’est le silence qu’offrent les barreaux de ma propre prison.

    Ce fut un jour calme comme n’importe quel autre dans cet endroit où nul ne peut s’échapper. Cela fait maintenant quelques années que la jeune kunoichi de Konoha, Uzumaki Misaki, est dans l’obligation de protéger et d’entretenir la célèbre prison pour shinobi, Houzukijou. Il est de son devoir de prendre soin de cet endroit et de garder les pires criminels de chaque village sous les barreaux afin de conserver un brin de sécurité dans le monde ninja d’après-guerre. Autrefois, c’était le devoir du, désormais, défunt Mui, un Jounin de Kusagakure que la jeune femme a pu rencontrer dans la prison quelques mois avant sa mort. Ayant un moment de calme dans la prison, Misaki se permit de faire l’ascension de la plus haute tour d’Houzukijou, n’ayant rien de mieux à faire pour le moment. Avant d’entamer ladite ascension, elle saisit une pierre sculptée en forme de planche, un carré symétrique. Sur la plus haute pointe de la tour la plus élevée, elle prit la peine d’installer la planche, qu’elle avait prise avant d’escalader, sur le pic de la toiture  et s’installa dessus, assise en tailleur sur celle-ci tout en conservant l’équilibre. À cet instant, aucune inquiétude ne pouvait être perçue dans le cœur de Misaki, sûre d’elle-même.  Personne ne peut échapper l’enceinte de cet établissement sous son règne impérieux. Mais malgré tout, il y a des gens persistants qui ne peuvent comprendre. Des gens têtus. Mais même le plus têtu, Uzumaki Naruto, n’a pas pu s’échapper du confinement complètement. Tout récemment, le pénitencier pour shinobi a reçu un jeune criminel du village de Kiri que ne laisse pas sa place. Cela fait deux fois que la jeune femme l’arrête. En fermant doucement les yeux, elle relâcha tout d’abord un long soupir et prit par la suite une grande respiration en sentant sa chevelure valser avec la douce brise qui parcourait la surface de la Terre.

    Ce n’est que quelques minutes après le début de la méditation qu’elle se mit à ressentir une brise inhabituelle s’élevant et virevoltant dans l’air environnant. Une agitation soudaine grandit. Ouvrant les yeux aussi lentement qu’elle les a clos, après un long soupir, devinant ce qui se passait, il lui suffit d’un regard, du haut de la tour, pour apercevoir un regroupement important de personnes qui se déplacent de façon assez suspecte, toutes ensemble. Ils suivent quelqu’un, pensa-t-elle d’abord. Un autre sentiment envahit la conscience de Misaki, un chakra en mouvement, très proche d’elle. Une source de chakra qui ne lui veut pas du bien, apparemment. Mais ce n’est pas tout. C’est aussi une présence, une silhouette tout d’abord, puis un personnage dont elle reconnut le portrait prestement en tournant la tête. Toujours dans ce mouvement de rotation du cou, la jeune femme fut en mesure d’arrêter le coup de pied d’une main avec aise, sans pour autant gêner son équilibre sur la plaque de pierre. La cheville de son opposant toujours en main, elle se releva avec calme sur la planche, tout en s’éjectant du chakra aux pieds pour la maintenir sur la planche. L’autre, sur un pilier de terre qu’un autre avait construit au sol, se débattait pour se libérer, tout en essayant de ne pas tomber. Le prisonnier ne pouvait pas donner plus, lui étant déjà proie à un sceau prévenant l’usage de chakra. Toujours sur ma planche de pierre, toujours en position d’équilibre, elle le fixa à travers les lentilles de sa monture et distingua le bandeau. Iwa.

    « Vous faites un bien beau travail d’équipe. Toutefois… », déclara-t-elle en esquissant un sourire en coin, malicieux.

    Sans plus attendre, elle s’éjecta de la planche qui chuta plus rapidement que les deux shinobis, qui eux,  entamèrent leur chute en direction du petit groupe repéré plus tôt. Une action après l’autre s’enchaînait alors qu’elle tentait de maintenir le rebelle par la cheville. Puis, Misaki décida d’éjecter le prisonnier qui prit le même chemin que la planche. Par réflexe, celle-ci envoyant aussi un kunai - dont elle imprégna d’un sceau - au sol, qui, avec un peu de manipulation du Fuuton, accéléra vivement pour s’enfoncer dans le sol en laissant une petite onde autour lors du contact du projectile avec le sol. Grâce au sceau, la kunoichi du village de la feuille  put créer un clone qui apparut, comme une téléportation, juste à côté du kunai pour frapper de plein fouet, d’un coup de pied, le prisonnier qu’elle avait plus tôt laissé tomber du haut de la tour. Celui-ci se heurta contre le mur de la fondation de cette dite tour. Un coup de pied chargé en chakra duquel les dégâts sont plus importants que la normale, laissant une empreinte de pied sur la poitrine du prisonnier, ninja de Iwa. Quant au clone, celui-ci disparut dans un faible nuage de fumée blanche après l’attaque, alors que la gardienne fit son arrivée dans la cours arrière. Puis, les renforts arrivèrent. Un regroupement d’une trentaine de prisonniers qui se sentent courageux pour affronter, de face, l’impétuosité de Misaki.

    « Vous ne pouvez me battre avec si peu de chakra. Cette mutinerie sera punie, croyez-moi. Le sceau dont vous êtes tous imprégnés est le moins néfaste de tous ceux que j’ai dans mon répertoire. »

    « Et tu crois que c’est ça qui va nous arrêter? C’est moi qui a monté ce ‘’coup d’état’’ contre vous. Vôtre règne touche à sa fin, et notre liberté approche. », déclara avec confiance le nouvel arrivant du village de Kiri, qui se frayait un chemin à travers le troupeau, acclamé par les autres.

    « Ne jamais s’en prendre à des gens qui n’ont rien à perdre. », déclara un ninja renégat d’Iwa avec assurance.

    « On va vous montrer ce que vous avez à perdre! », s’exclama un ancien ninja de Konoha qui a été envoyé quelques années après ma naissance.

    « Ouais! », s’exclamèrent-ils tous au mots des autres à très haute voix, avec intonation.

    « Si vous insistez. », déclara-t-elle en brandissant une main devant, imitant presque le style Hyuga en relâchant un profond soupir de ses entrailles.

    Un vent envahit la cour, déclarant le calme avant la tempête. Les cheveux de Misaki, libres comme l’air, furent subitement retenus par un ruban qu’elle enroula autour, créant alors une queue-de-cheval. Et le combat s’engagea. Sans quelconque problème, la jeune femme fut dans la mesure de parer toutes les attaques au corps-à-corps que les prisonniers lançaient en sa direction. Afin de leur laisser une moindre chance de gagner, elle ne mettait pas fin à la rébellion immédiatement, puisque c’était d’une part très divertissant et puis il était possible de s’exercer à divers types de combat tels que le fameux Taijutsu. Toutefois, un des prisonniers, une femme dont le bandeau frontal indique un sablier, s’infiltra derrière elle et saisit ses deux bras, et un autre l’immobilisa  en saisissant les deux jambes alors que Misaki fut prise par l’effet de surprise à cause de la femme du village caché du pays du vent. N’ayant pas de pupille comparable au Sharingan, ou un don semblable, il lui est relativement difficile de prédire les mouvements de ses attaquants. Le nouvel arrivant s’empara d’un des kunais lancés plus tôt le pointa vers la gardienne et grande maîtresse du pénitencier en accrochant un sourire moqueur à son visage, savourant sa victoire, jetant des regards hautains à l’égard de la jeune femme prisonnière des captifs d’Houzukijou. Étrange retournement de situation, bien ironique.

    « Quel dommage.  Je me demande comment vous avez fait pour être qualifiée pour vous occuper de cette prison. Apparemment, les ninjas de Konoha sont pitoyables. Je –  » eut-il le temps de dire avant d’être poignardé par une chaîne à pointe métallique s’échappant de la chevelure rouge flamboyante de la gardienne, distinction de son clan déchu.

    « Des grandes paroles venant d’un rebelle qui ne possède plus un seul brin d’honneur. C’est que tu me sous-estimes beaucoup, petit insolent, et je vais le prendre mal. », dit-elle en riant doucement, tout en observant le sang s’échappant de la bouche glisser sur le menton du prisonnier.

    Dépassée par l’avantage du nombre d’adversaires, bien qu’ils ne soient que des humains, rien de plus normaux, car ils sont dépourvus de l’usage de chakra, reste qu’ils sont un nombre considérable. Sans plus attendre, elle crispa ses sourcils tout en dégageant une énergie rouge sanguinaire. Une chaîne, et un autre, toutes enrobées d’un chakra étrange, s’échappent de son dos, généralement toujours caché par sa chevelure rouge.  Sans exécuter le moindre mouvement, les chaînes avaient l’air de se mouvoir d’elles-mêmes, pourtant toutes contrôlées par Misaki, pour qu’une transperce la jeune femme lui tenant les bras à distance pour m’empêcher d’effectuer des sceaux, et deux autres vers les bras du prisonnier qui lui entravait les jambes. Alors que la jeune femme se relevait, une main sur le genou droit, d’autres chaînes firent surface et s’enroulèrent autour des quelques autres prisonniers, pour finalement tous les maintenir sur place, dans une immobilité absolue. Et enfin, ils ne causaient plus problème. Puis, un froid intense s’empare de l’air environnant. Une nouvelle brise s’installe dans l’air environnant spontanément. Une aura froide, sans pitié, s’empare d’elle, qu’on pouvait ressentir très facilement, alors qu’elle les maintenait tous prisonniers de ses chaînes de chakra.

    « Est-ce que vous voulez… que je vous tue maintenant? », déclara la gardienne en adoptant aucune émotion distincte, avec l’intention d’éliminer, de tuer, d’annihiler.

    *Là, juste là. Elle avait vraiment l’intention de nous tuer!*, pensa le renégat de Konoha, tremblant comme une feuille tombant lors de l’arrivée de l’automne, dans le passage d’une brise froide.

    Les chaînes s’étaient enroulées, assez rapidement, autour des cous et des autres membres de chaque prisonnier présent dans les alentours de Misaki, les immobilisant tout en ayant la possibilité de briser chaque os de leur corps, comme Sasuke l’a fait autrefois face aux premiers conflits dont il a été le spectateur entre Suigetsu et Juugo. Elle fit une nouvelle approche vers le nouveau prisonnier de Kiri qui tomba au sol et fronça soudainement les sourcils après avoir pris un moment pour observer le jeune nouveau. Misaki s’agenouilla devant lui et lui adressa un regard hautain alors qu’il tremblait comme une feuille, comme quand le vent d’hiver vient s’en prendre aux arbres forêts, faisant tomber les feuilles de ceux-ci. Un tel courant d’air circulait dans l’air. Il n’avait pas d’échappatoire, et avec une blessure aussi profonde, il ne pouvait pas aller bien loin. Une larme voulait s’échapper de son globe oculaire alors qu’il entendait le bruit des bottes de la gardienne frapper le sol, l’une après l’autre, tout en sentant l’étreinte des maillons des chaînes se refermer sur lui, forçant son ossature à presque briser, atteignant presque le seuil de douleur extrême. Des gouttes de sueur perlaient sur son front.

    « eh bien… il semblerait que les ninjas de Kiri ne soient pas à la hauteur de ceux de Konoha, on dirait bien. Hm. », dit Habanero la sanglante avant de se relever et d’appeler les gardes pour qu’ils viennent chercher les prisonniers rebelles, d’un claquement de doigts.

    La nostalgie envahit la jeune femme à la chevelure flamboyante pendant un instant alors que quelques gardes arrivent et se mettent au garde-à-vous devant elle, avec un accoutrement banal de couleur verdâtre avec un mélange de bleu. Peu de temps avant que Misaki ne  quitte la prison, auparavant, non pas parce qu’elle y était retenue, mais parce qu’on l’avait envoyée pour rencontrer Mui, l’homme s’était permis de l’instruire un peu. Ayant remarqué que celle-ci possédait une affinité Katon, et un don pour les barrières protectrices, offensives et le scellement en tous genres, il a décidé de lui apprendre une technique fort utile qui dérivait de son clan. Depuis le temps qu’elle attendait ça, la future gardienne ne pouvait pas refuser. Cela faisait plusieurs fois que Mui s’en servait devant ses yeux, à l’époque. Apparemment, il y a des moments précis où les prisonniers ne se laissent pas toujours faire, il faut donc recourir à la violence.  À l’époque, elle se sentait timide sur le moment, surtout au début de l’entraînement, puisque cette technique n’est normalement réservée qu’au clan de ce Juunin de Kusa. « Tenrou. Mélange de changements de formes et de manipulation d’élément particulier.  Sers-t-en avec prudence, d’accord?, lui avait clairement spécifié Mui après avoir maitrisé cette technique, quelques jours après le début de l’entraînement intensif et bref, ne pouvant se permettre de passer énormément de temps pour entraîner Habanero la sanglante de Konoha.

    Après s’être éloignée, maintenant revenue à la réalité, délaissée de ses pensées, elle décida d’approcher le shinobi de Kiri à nouveau, en éliminant Mui de ses pensées, sans pour autant oublier les instructions précises de l’ancien maître du pénitencier pour shinobis. Elle tendit une main juste devant le visage du fauteur de troubles, sans accrocher un seul sourire à son visage, aucune sympathie à son égard, rien. Le néant.

    « Katon, Tenrou. », dit-elle en composant simplement le mudra du tigre d’une main, et une flamme s’empara de ladite main qu’elle apposa sur le torse du fugitif de Kiri. Et celui-ci alla s’écraser contre le mur. Un sceau gris revêtit son corps alors qu’il se relève.

    « Qu’est-ce que… c’est… chaud. », dit-il en touchant sa peau, là où le sceau s’est imprimé qui reluisait d’un rouge flamboyant.

    « Ça te tiendra au chaud et calme, si tu te laisses emporter. Il est inutile d’essayer d’user de ton chakra. Tu mourras si tu dépasses les bornes. Dans cette prison, il y a deux façons de sortir. En fait. Il y en a trois. Recevoir une demande officielle du village auquel vous apparteniez, me vaincre, ou mourir. », déclara-t-elle d’un air impitoyable, en levant et abaissant trois doigts, l’un après l’autre en énonçant les façons de sortir de la prison. « Maintenant, emmenez-les. Si vous ne voulez pas terminer comme ce jeune homme, veuillez rester calme. Ou la mort vous attend. Vous êtes ici parce que vos villages ont perdu toute confiance en vous, et vous devrez faire avec. Il est trop tard pour revenir en arrière, quand vous êtes enfermés dans l’enceinte de ces murs, il n’y a plus d’espoir pour vous. Bon séjour parmi nous. », conclut-elle en se retournant, en direction de son bureau, juste sous le toit où elle méditait un moment plus tôt.
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    Avant de pénétrer dans le bâtiment principal de la prison d’Houzukijou, un sifflement d’oiseau agite l’oreille droite de Misaki et attire son attention vers le ciel où un rayon de soleil fait une percée à travers le mur nuageux qui est suspendu au-dessus du pénitencier. *C’est un oiseau messager*, pensa-t-elle immédiatement en remarquant la petite notice enroulée autour de la patte droite de celui-ci, les paupières presque closes. Sans y prêter plus d’attention, Misaki s’introduit dans le bâtiment principal du pénitencier et escalade la haute tour d’Houzukijou et ses mille et un escaliers, où se trouve son bureau au dernier étage avec une baie vitrée qui lui donne une vue de 360° sur la prison, laissant ainsi aux prisonniers aucune échappatoire possible. Ses pas résonnaient dans les couloirs affichant un vide total. Dans le bureau, de par une fenêtre entrouverte, l’oiseau messager s’infiltra devant les yeux de la jeune femme survivante du clan Uzumaki d’Uzushio et vint s’installer sur la table de travail, où plusieurs documents étaient étalés. On pouvait lire sur le document le plus apparent les informations du nouveau venu, venant du village du pays de l’eau. Mine de rien, le volatile fit son atterrissage sur cette pile de documents, et, immobile, attendait qu’on lui retire le petit parchemin autour de sa petite patte. Malgré son œil manquant, dissimulé par un ruban, l’oiseau messager avait fière allure sur ses deux petites pattes acérées. Impatient, il bondit de ses pattes sur le bureau en direction de la gardienne.

    Se contentant de simplement détacher le message de la patte de l’oiseau, celui-ci se mit à virevolter un peu dans le bureau circulaire du sommet de la tour nord de la prison d’Houzukijou. Passant du bureau aux étagères contenant d’autres dossiers, autant de prisonniers étant retenus ici que d’anciens prisonniers ayant déjà eu un séjour ici, morts ou encore vivant. L’oiseau messager s’arrêta à quelques reprises devant la baie vitrée sous des angles de vue différents, sûrement pour observer les alentours. Quant au parchemin, scellé par un sceau par observation, Misaki le tint alors d’une main, et d’une autre, elle composa quelques signes de main pour déverrouiller le sceau, celui-ci étant très rudimentaire si on le compare aux autres qu’elle a pu voir au cours de son existence jusqu’à maintenant. Puis, le parchemin se déroula de lui-même sur elle, et quelques lignes se dévoilèrent, ainsi qu’une formule. Plus intéressée par la formule, la jeune femme entreprit de lire cette formule à voix haute et disparaît soudainement via un tunnel spatio-temporel.

    En quelques millisecondes, Misaki passa de la prison perdue d’Houzukijou au village caché de la feuille du pays du feu. En un claquement de doigt, et le transfert était terminé. N’ayant pas lu le message avant, cette téléportation fit grandir un sentiment d’inquiétude en elle. Pourquoi une telle téléportation aussi spontanée? Pourquoi me téléporter moi? Qu’est-ce qui se passe? Est-il arrivé quelque chose au village? Toutes ces questions tourmentaient son esprit pendant plusieurs minutes. « On dirait une invocation inversée… », dit-elle à voix basse à son arrivée. « et je suis dans la salle principale du bâtiment où les sceaux sont pratiqués. », dit-elle en observant ses alentours, les sourcils froncés. Des silhouettes se dessinèrent alors autour d’elle. Quatre personnes ayant la carrure d’un homme. Puis, une autre dont son visage se révéla de plus en plus avec les secondes. C’est un ancien du village. Les quatre hommes autour du sceau qui entourait la jeune femme, dessiné sur le plancher, faisaient partie de l’équipe de sceaux et barrières de Konoha, autrefois des partenaires, avant ce moment où on confia la garde du pénitencier, éloigné du village de Konoha, Houzukijou.

    « Bienvenue dans ton village à nouveau, Misaki. », lui déclara tout d’abord l’ancien.

    La jeune femme scrutait les environs alors que l’ancien s’adressait à elle. Cette téléportation momentanée hantait toujours son esprit. La pièce semblait intacte. Elle pouvait même reconnaître les quelques fissures qu’elle avait pu percevoir il y a trois ans, avant son contrat avec la prison pour shinobi. Vive la mémoire photographique pour donner de telles capacités à l’être humain. Quelques chandelles brûlaient aux quatre coins de la salle, donnant une lueur douce à la pièce, mais encore, cela donnait un air lugubre et inquiétant à la pièce principale. Ayant finalement fait le tour de la pièce de son regard, la gardienne avança vers l’ancien, et l’équipe qui s’était occupée d’invoquer Misaki firent de même. Aucun tremblement de terre suspect, aucune odeur de fumée ou de poussière, aucun chakra étranger suspect. *Pourquoi?*, pensa-t-elle.

    « Nous t’avons invoquée ici pour te ramener au village, comme nous avions conclu avant ton départ de Konoha, il y a de cela déjà trois longues années. Nous avions un accord avec le village caché de l’herbe et il s’est avéré que nos prévisions étaient exactes et l’accord a été tenu. Un remplaçant va prendre ta place dans les plus brefs délais au pénitencier. Pendant ces trois années, un gardien a été formé pour te remplacer. », dit-il avec assurance, sérieux et avec un sourire dessiné sur son visage.

    « C’est vrai… J’avais complètement oublié. Dommage… je commençais à m’habituer à cette forteresse. », déclara-t-elle en esquissant un sourire en coin tout en adoptant un ton sarcastique, faisant sourire l’ancien.

    « Nous avons du travail à faire dans le village et nous avons besoin du plus d’effectif possible dans l’immédiat. Tu seras attribuée à une équipe sous peu, à moins bien sûr que tu veuilles décider de tes coéquipiers. Tu es libre de choisir, comme avant. Nous n’avons pas d’Hokage depuis le dernier successeur de ce rôle. De ce fait, il faut garder le village actif pour ne pas démontrer de faiblesse, pour ne pas laisser croire que Konoha est une cible facile en ce moment crucial, malgré l’alliance créée six ans plus tôt pour la guerre. », énonça-t-il simplement.

    Un pas après l’autre, l’ancien, Misaki et l’équipe de scellement qui ont contribué à téléporter Misaki à Konoha se rendirent jusqu’à la porte menant à l’extérieur, vers le village, qu’ils traversèrent sans plus attendre. Contrairement au climat qu’offrait le pénitencier pour shinobi d’Houzukijou, le village était plongé dans une certaine noirceur, étant donné que les nuages agissaient comme un mur devant les rayons du soleil. La pluie était imminente. Le vent était froid, glacial. Se rappelant avoir attaché ses cheveux plus tôt, avant de combattre à la prison, Misaki les libéra dans l’air. D’un bref regard devant elle, la jeune femme avait une vue sur le village. Celui-ci semblait très tranquille en cet après-midi de weekend.

    « Le conseil a conclu qu’on te laisserait une semaine pour te remettre en selle. T’entraîner, te familiariser à nouveau avec le village, revoir tes camarades. Ce genre de truc, tu vois. Peut-être même reprendre contact avec tes parents, si tel est ton choix. Je suis sûr que ton frère meurt d’envie de te revoir après tout ce temps. Je sais que ce n’est pas beaucoup, mais tu comprends que nous avons besoin du plus d’effectif le plus vite possible. », lui expliqua le vieil homme en se retournant vers elle.

    Ne sachant pas quoi répondre au vieil ancien, Misaki se contentait de hocher la tête, perdue dans ses pensées. Des souvenirs s’emparaient d’elle. Elle visualisait tout d’abord son frère qui, autrefois, était toujours présent pour elle quand elle avait des problèmes. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire en pensant à lui. Cela fait maintenant six ans qu’elle ne l’avait pas vu. Rien que d’y penser, et elle en tremblait d’excitation, de fébrilité. En prenant le dessus sur ce sentiment, la jeune femme, maintenant ex-gardienne de la prison, se retourna vers l’ancien, maintenant libre dans ses pensées et lui adressa un sourire en hochant une dernière fois la tête, gardant celle-ci inclinée.

    « Entendu. Nous nous reverrons dans une semaine, alors. », conclut-elle finalement en relevant la tête.

    Les hommes et femmes et l’ancien se contentèrent d’incliner la tête devant une des rares membres du clan Uzumaki alors qu’elle s’apprêtait à trouver un appartement, ou simplement un endroit où vivre, dans le village qui, depuis les dernières catastrophes, avait pris un peu d’expansion. Se laissant glisser sur la falaise créée autrefois par la technique d’une marionnette du porteur du Rinnegan, la jeune femme porta un regard à l’horizon pour une vue d’ensemble du village. Manifestement, les bâtiments n’étant pas les mêmes, après avoir rôdé dans le village pendant une bonne heure, elle ne trouva rien. L’argent qu’elle portait sur elle fut toutefois suffisant pour se permettre un nouvel appartement. Après avoir réglé des papiers ici-et-là avec la propriétaire, Misaki put enfin s’approprier la clef de celui-ci.

    L’ex-gardienne d’Houzukijou avait eu l’intelligence de penser au sceau du parchemin qui a dû s’étendre un peu partout le bureau de la prison. Pas plus d’une heure et quarante-cinq minutes s’étaient écoulées depuis la téléportation, alors manifestement, le nouveau n’était pas encore arrivé. Cela lui laissait du temps pour ramener ses effets personnels. D’un pied rapide, elle accourut pour retrouver l’équipe qui l’avait invoquée plus tôt pour leur demander un petit service. D’accord, l’équipe de l’invocation se réunit, tous dans la même chambre que plus tôt. Et puis, d’une série de signes de main, la jeune femme, du surnom d’Habanero la sanglante, disparut en un éclair et réapparut d’un tunnel spatio-temporel à la prison. Faisant l’aller-retour plusieurs fois, tout en écoulant évidemment une bonne quantité de chakra de la part de l’équipe, la jeune femme pu faire le vide du bureau au sommet de la tour en vidant tous les étagères contenant les objets personnels de la kunoichi. Avant de quitter les lieux, elle prit le soin de rédiger une petite note de bienvenue pour le nouveau gardien et quitta les lieux sur-le-champ. À son retour, elle s’assura de payer avec générosité l’escouade avant de se rendre à son appartement en quelques allers et retours.

    En revenant à l’appartement, elle prit une bonne heure pour ranger le tout et remettre tout en ordre afin que l’endroit soit fréquentable. Les vêtements dans la garde-robe, les livres dans une bibliothèque, les instruments de ninja dans une armoire, il ne manquait que la nourriture dans la cuisine. Elle prit un livre qu’elle écarta des autres, et décida finalement de le jeter sur le lit pour l’instant. C’est un journal qu’avait écrit Midori, à l’époque, quand Misaki venait de naître. Il y est écrit le développement de la jeune femme jusqu’à son entrée à l’académie du village. L’ex-gardienne pensait qu’il serait intéressant de relire cela. Mais avant tout, la nourriture. Un détail attira son attention. Plusieurs pages semblent avoir été déchirées, chose qu’elle n’avait pas aperçue plus tôt.  Elle jeta tout d’abord un œil dehors afin de voir s’il pleuvait, étant donné que le ciel tendait vers une telle température. Aucune goutte, mais toujours ce ciel ténébreux. *Tant mieux. Je vais pouvoir aller faire les courses.*, pensa-t-elle. Sans plus attendre, elle mit les pieds hors de l’appartement, verrouilla la porte à clef en prenant le strict nécessaire – c’est-à-dire la petite sacoche qu’elle attacha immédiatement à son dos et son porte-monnaie.

    Le soleil se couchait, c’était l’heure du crépuscule. L’étoile offrait une lueur orangée splendide qui réchauffait un peu le village pendant que les nuages sont repoussés par les derniers rayonnements du soleil. Une silhouette méconnaissable se tenait en bas des escaliers, un peu plus loin, en cape, avec le regard fixé sur Misaki alors qu’elle entama la descente de ceux-ci. Troublée par ce regard, la jeune femme fronça les sourcils, les yeux en sa direction alors que celui-ci se retournait pour s’éloigner. Curieuse de nature, Misaki ne put s’empêcher de le suivre. D’une certaine distance, elle suivait la silhouette inconnue en cape noire charbon qui quitta alors le village avec un pas lent. Aucun questionnement de la part des gardes de la porte du village, et personne pour témoigner dans les rues de Konoha. Plus le temps filait, plus le soleil disparaissait du ciel, pour finir par laisser l’obscurité totale.

    C’est au pas de course que Misaki poursuivait la silhouette dans le boisé environnant, autour du village caché de la feuille. Puis, d’arbre en arbre, l’ex-gardienne arpentait le pays du feu, et la silhouette disparue dans un souffle de vent, juste devant ses yeux. Alors que le vent l’emportait, un rire retentit. Un rire sinistre, terrifiant, à glacer les os. Perdue dans les ténèbres de la nuit, Misaki scruta les alentours de son regard rouge rubis dans l’attente d’un résultat. Malheureusement, aucun mouvement à l’horizon, rien. Une forêt à perte de vue. *Katon, Oni Dourou.*, pensa-t-elle en composant une série simple de mudras avec le plus de furtivité possible, toujours en scrutant les alentours avec inquiétude. Une sphère de feu apparut du sol et volait autour de Misaki, pour enfin s’immobiliser devant elle, telle une lanterne. La petite flamme lui permettait d’avoir un champ de vision plus élevé dans la nuit, étant très restreinte en matière de perception visuelle en cette nuit lugubre.

    Pendant la promenade, plusieurs fragments de mémoire semblaient vouloir surgir dans son esprit. La fréquence d’apparition des fragments augmentait de plus en plus alors qu’elle approchait des ruines au loin à l’horizon. Des failles se dessinaient sur les côtés où les torches se trouvaient alors qu’elle marchait et on pouvait y percevoir des scènes, très brèves, d’évènements qui lui sont inconnus. Des gens mouraient, autant jeunes que vieux, plus âgés et plus jeunes. Des couloirs interminables, un homme a la peau blanche comme la neige d’un hiver bien frisquet. Une femme aux cheveux rouges revenait souvent dans lesdites failles. L’air ambiant devenait lourd, autant que ses paupières mais l’ex-gardienne du pénitencier ne s’arrêta pas. Prenant de grandes respirations face à cette situation, Misaki faisait un pas après l’autre, sans hésitation.

    Après cinq minutes de marche en ligne droite, en suivant la trajectoire de l’hallucination que Misaki poursuivait plus tôt, elle put enfin percevoir une lueur au loin, ainsi qu’une silhouette masculine au bout, d’après le physique. En armure rouge de samouraï, avec une cape voilant ses épaules et son dos. Une chevelure modérément longue, hérissée et un katana attaché à la ceinture de l’homme, dans son dos, à la taille. La présence impétueuse de cet homme effrayait Misaki à un tel point qu’elle en tremblait. Rien que la posture de celui-ci suffisait à l’effrayer. L’homme lui rappelait vaguement quelqu’un, comme si les souvenirs de la kunoichi du village de la feuille avaient été effacés. Un fragment de mémoire oublié semblait émerger.

    « Ça faisait longtemps, Misaki. Ne me reconnais-tu pas? », déclara l’homme d’une voix rauque.

    Et un frisson de plus! La jeune femme écarquilla les yeux lorsqu’elle put entendre le premier extrait de la voix de l’homme voilé d’une cape. De cette distance, Misaki ne pouvait percevoir que le menton de l’homme, le reste du visage était voilé par l’obscurité de la nuit. Quant au reste du corps, elle ne pouvait percevoir que la silhouette formée par les courbures aux épaules de la cape. D’une part, l’homme faisait naître un sentiment de peur en elle, mais aussi un sentiment de bien-être. Sans rien glisser d’autre à la conversation autre qu’un rire familier, l’ombre voilée devant elle se retourna systématiquement, voyant que la jeune femme était sous le choc. Analysant tous ses mouvements, toute sa démarche, sa façon de se déplacer, et le peu qu’elle pouvait retirer du comportement de l’étranger, elle put remarquer un claquement de doigt venant de la main droite alors qu’il commença à s’éloigner. Des flammes illuminèrent le chemin dans la forêt de par les branches, telles des torches de lumière.  Sous le choc de ce que l’ex-gardienne de la prison venait de voir, elle s’arrêta net en fronçant les sourcils.

    « Qu-… Qu’est-ce que vous faites avec cette cape? », dit-elle avec hésitation.

    La cape était ornée de l’emblème des armoiries du clan, désormais inexistant, de l’ancien village caché du remous. Le clan. Son clan. Le clan Uzumaki, déchu, démolit par les guerres par crainte des autres villages. On pouvait aisément distinguer sur la cape, avec les torches de lumière, l’emblème en forme de spirale, de maelström, ou même de Rasengan. Misaki possède deux capes similaires dans sa garde-robe à l’appartement. Elle tendit simplement son bras droit sur le côté en chargeant Tenrou dans celui-ci. Puis, de par son entraînement intensif de manipulation de chakra, elle transforma immédiatement, sans grande difficulté, la forme de Tenrou en une lame bien aiguisée, un peu recourbée, et la pointa vers l’homme portant la cape de son clan tout en s’en approchant, jusqu’à ce qu’elle soit à la portée de sa lame enflammée de vengeance.

    Le vieil homme relâcha un court soupire, une pause, puis s’exclama de rire de façon assez soudaine après un long silence. Subitement, il se retourna vers la jeune femme du village de la feuille, comme d’habitude sans bandeau apparent sur elle, et s’avança dans la lame enflammée. À son aise, il se laissa pénétrer par l’épée courbée, comme si de rien n’était, sans prendre de dommage apparent. Quant à elle, Misaki regardait fixement la poitrine de l’inconnu se faire transpercer, mais sans pour autant laisser écouler de sang, comme s’il passait à travers. Nerveusement, elle échangeait des regards avec l’homme dont elle pouvait maintenant identifier le bas du visage. Les yeux écarquillés, elle revenait à la poitrine de l’homme, puis à son visage toujours partiellement caché par la capuche de la cape, de façon répétitive, jusqu’à ce qu’il s’arrête.*Peu importe qui est cet homme, c’est pas n’importe qui.*, pensa-t-elle avec inquiétude.

    « Ce soir, je te ferai voir ce qui s’est vraiment passé. Ce soir, je te révèlerai ce que Konoha t’a caché pendant toutes ces années. En cette nuit ténébreuse, la vérité éclatera! », déclara-t-il d’un air hautain.

    « Q-q-qu’est-ce que cela signifie?! », balbutia-t-elle avec exclamation, avec toute la misère du monde.

    « Les anciens ont effacé ta mémoire pour que tu ne te rappelles pas de certains évènements qui pourraient leur occasionner des problèmes. Tu revivras  les évènements tels qu’ils sont venus à toi. », dit-il en tendant un globe transparent devant les yeux de la jeune kunoichi.

    *Cet homme est dangereux. Mais qui est ce type bon sang?*, pensa-t-elle alors en regardant une lumière violacée tourbillonnante grandir dans l’orbe transparent. Les yeux écarquillés, Misaki ne pouvait regarder que la sphère d’énergie tourbillonnante, sans pouvoir s’en détacher. Comme si elle était prise d’un genjutsu dont elle ne pouvait se défaire, complètement prisonnière. Elle voulut d’abord crier à l’aide, mais ne pouvait pas. Elle voulut ensuite se défaire de l’emprise de cette fourbe énergie, mais des chaînes illusoires maintenaient Misaki immobile. À la merci de l’étranger sous une capuche noire charbon, elle se laissa aller, s’abandonnant dans la technique de l’inconnu voilé par les ténèbres de sa cape.

    ~°~
    Un rêve plus qu’étrange
    ~°~

    Où suis-je… Qu-… Qu’est-ce qui s’est passé. J’entends un laideron pleurer à chaudes larmes. Il m’énerve. J’ai l’impression de… m’être fait piétiner par une armée montée, par des chevaux sauvages. Je- qu’est-ce que… Je ne suis pas seule. Je ne sens même plus mon corps. Cet endroit est si pur, si chaleureux… Où suis-je? Suis-je morte? Et les cris du fœtus qui semble être né à l’instant, c’est vraiment énervant.

    Étendue sur le sol, Misaki semblait se trouver dans les limbes, un monde étrange. Étendue sur le plancher, elle n’exécuta aucun mouvement pendant plusieurs minutes. Ce n’est que quelques minutes après son éveil que Misaki se releva en sursaut en voyant quelqu’un marcher en sa direction. S’arrêtant en mi-chemin, la jeune femme regarda la sage-femme passer au travers une partie de sa chevelure et de sa main, comme si elle n’était qu’un simple fantôme. La sage-femme portait un panier rempli de couvertures diverses dont l’ex-gardienne d’Houzukijou ignorait la signification. Outre cela, de temps à autre, un hurlement retentit, une femme relâchant des cris d’agonie, de souffrance extrême.

    « Hizashi, je n’y arriverai pas… je- », arriva-t-elle à prononcer, avant d’être interrompue par une autre et dernière contraction.

    Et tout à coup, un long cri de pleurnichement retentit dans la maison dans laquelle se trouvait Misaki, une des rares membres du clan Uzumaki. Toujours accroupie, elle suivit l’infirmière du regard qui sortit de la salle d’un pas rapide et y revint avec un autre panier remplit de plusieurs effets divers. La jeune femme se tenait à quelques pas de la salle où tout cela se passait. Par déduction, elle devina qu’il s’agissait d’un accouchement, qui venait tout juste de s'achever. Un rideau constituait la seule porte qui séparait la salle d’accouchement de l’hôpital et la pièce adjacente où se trouvait Misaki. Finissant finalement par se relever complètement, l’ancienne gardienne du pénitencier s’approcha lentement de la salle d’accouchement d’où on pouvait entendre retentir les pleures du nouvel enfant et les paroles à voix basse des occupants de la pièce. Des murmures incompréhensibles d’une voix masculine retentirent dont Misaki ne pouvait entendre complètement.

    « Coucou Misaki. C’est ta maman. », murmura la femme dans la salle d’accouchement, l’enfant dans les mains, en adoptant un visage des plus doux et en accrochant un sourire, même en ce temps de faiblesse.

    « Elle est adorable. Je vais vous laisser vous reposer un peu, je reviens dans un moment. », déclara l’infirmière en déposant le dernier panier sur la table de chevet à côté du lit d’hôpital.

    Ce visage, une chevelure rouge, et cet enfant portant le même nom qu’elle. Quoi de plus étrange que de voir sa propre naissance? La mère de Misaki, Midori, était étendue là, dans le lit, sous les couvertures, avec Misaki dans ses bras, dans une couverture enroulée autour du bébé. C’était à la naissance de la femme qu’elle est devenue un peu plus d’une vingtaine d’années plus tard. Et son père se tenait là, assis sur une chaise juste à côté du lit à observer toutes les petites facettes de sa fille, en pleine admiration. Puis, une voix retentit qui ne semblait pourtant pas déranger les deux parents en train de savourer le moment le plus important de leur vie de couple. L’attention était toutefois braquée sur la petite fille chétive, les yeux fermés, lui donnant un air mignon, le bébé baignait dans les bras de sa mère comme s’il était dans un océan d’amour. Tous les deux sont des ninjas de Konoha, étrangers évidemment, comme Misaki l’a toujours été pour les autres habitants du village caché de la feuille. Le patriarche était à cette époque un Juunin, tout comme la marâtre, Midori étant la seconde femme de cet homme, la première ayant décédé quelques années auparavant. La démarcation du clan Uzumaki commençait déjà à apparaître sur la tête du fœtus alors qu’il venait tout juste de naître, calme, dans un sommeil profond contrairement à la majorité des enfants de cet âge. Cela ne l’empêchait pas d’être agité, toutefois. Rotation sur le côté gauche, sur le flanc droit, la tête a fait le tour des bras de la matriarche.

    Nous nous trouvons un peu moins de vingt-trois ans plus tôt, un 14 mai. C’est le jour de ta naissance… j’étais là, à rôder ici et là dans les alentours de la pièce, attendant le bon moment. Quel bon moment passé en famille, non? Et pourtant, il en faut si peu pour… déclencher la tempête.

    Misaki scruta la pièce de fond en comble pour trouver d’où venait la voix, malheureusement sans succès apparent. Elle en déduit donc que la voix venait d’une source extérieure, mais il s’agissait encore là de la voix de l’homme qui, il y a pourtant quelques minutes dans sa tête, se trouvait devant elle, transpercé par une lame enflammée. La voix était toutefois la même, rauque, mais était du même ton d’un bout à l’autre de la phrase. Un autre homme attira l’attention de Misaki, lui prenant place sur une chaise dans un coin de la pièce, dos à elle, malheureusement, ne lui permettant pas de l’identifier. Néanmoins, le bas du visage ressemblait drôlement au bas du visage de l’étranger rencontré plus tôt dans la forêt environnante de Konoha. Ne pouvant pas accumuler plus de preuves à propos de l’homme dans le coin de la chambre d’hôpital, l’ex-gardienne détourna son attention vers elle-même, quand elle venait de naître, en fronçant les sourcils, hantée par des questionnements incertains.

    Puis, enfin, l’infirmière, qui lui a plus tôt marché au travers la main, attire son regard à nouveau alors que celle-ci quitte la salle d’attente reliée à la salle d’accouchement où se trouvaient les parents de Misaki. Bien que la zone soit restreinte à des évènements bien précis, l’œil de la kunoichi distingua les quelques gardes masqués, signe d’appartenance à la fraternité des forces spéciales du village du pays du feu, près de la porte.

    « Pourquoi tant de gardes à la porte? Qu’est-ce que cet accouchement a de SI important? », s’exclama Misaki avec curiosité, ne pouvant être entendue dans la forme actuelle.

    Ta naissance n’est pas sans importance. Les membres de ton clan sont réputés pour posséder une énergie vitale spéciale, en très grande quantité. Qui plus est, le chakra n’est pas le même que les shinobis ordinaires. Or, vous, les membres du clan Uzumaki, possédez une longévité hors du commun. Comme Uzumaki Kushina, la femme du quatrième Hokage, qui était Jinchuuriki de Kyuubi à l’époque. Uchiha Madara a retiré Kyuubi du corps de cette femme et elle n’en est pas morte. Ils survivent à une extraction de Bijuu. Le village voulu te garder en sécurité pour un futur scellement de Bijuu, et les membres du clan sont extrêmement rares de nos jours. Et beaucoup de gens voudraient s'approprier de telles choses pour combler leurs buts. Allez, il est temps de bouger un peu les choses.

    Misaki trouvait que l'homme possédait une connaissance très approfondie sur le clan Uzumaki, à un tel point que des soupçons commencèrent à germer dans son esprit. Serait-il un membre du clan? L’ex-gardienne du pénitencier regardait autour d’elle tandis que le décor commençait à se défragmenter sous ses yeux, à se volatiliser. Avant tout changement, elle eut le temps de vérifier si son chakra était toujours normal. Son chakra confirma alors qu’elle ne se trouvait pas dans un genjutsu quelconque. C’est alors là qu’elle constata que son corps était d’une certaine transparence, comme si elle n’était qu’un esprit dans cette dimension. Cela expliqua alors pourquoi l’infirmière a mis le pied dessus plus tôt, dans la salle adjacente à la pièce où l’accouchement a eu lieu. Et puis, quelques secondes passèrent et tout le décor s’avéra être disparu. Le néant occupait l’espace environnant, d’un teint noir obsidienne.


    D’un réveil brutal de lendemain de veille, Misaki rouvrit ses yeux après quelques minutes alors que le décor se dessinait sous ses yeux. À peine fut-elle remise de ce transfert dans le temps qu’elle entendit un hurlement violent ainsi qu’une énergie extrêmement sombre dans l’air environnant. Par le décor, elle en déduit qu’elle se trouvait à Konoha. Et un tremblement de terre surgit alors qu’une patte se déposa à quelques décimètres de sa tête. Une patte gigantesque, enrobée d’un pelage rouge-orangé et d’une aura sombre. C’est au moment où la vue de Misaki se rétablit qu’elle aperçut Kyuubi au-dessus d’elle, sur ses quatre pattes monstrueusement gigantesques. Un autre rugissement retentit, atteignant directement les tympans de la jeune femme, fantôme dans ce monde, qui se boucha les oreilles comme elle le pouvait.

    Et pourquoi ne pas vivre le cataclysme!

    Misaki reconnut Midori et son père qu’elle venait tout juste de voir à l’hôpital. Tous deux prirent la poudre d’escampette, leur fille dans les mains de la mère. Aux pas de courses, les deux évitèrent comme ils le pouvaient les coups des queues du démon à neuf queues des légendes urbaines alors que le reste du village se battait pour le vaincre. À son tour, l’ancienne gardienne de la prison d’Houzukijou ne put se permettre d’attendre, friande de connaître la vérité sur son passé voilé. Des cadavres virevoltaient, venaient s’écraser ici et là comme des projectiles de canons. La plupart étaient des ninjas qu’elle reconnut car elle les avait vus en photo dans le présent, bien que les visages soient flous dans sa tête, n’ayant pas une mémoire absolue.

    En parcourant les forêts du Pays du feu, on pouvait repérer d’autres cadavres qui ont été soit projetés par les attaques de Kyuubi, le démon à queues, ou bien tués avant le début de l’assaut sur le village de la feuille. Tout à coup, une autre présence s’ajouta à la course, se tenant derrière Midori, Misaki et Hizashi. Un homme voilé d’une cape noire imprégnée d’une couture différente, un maelström. Un homme avec une certaine carrure imposante. Son visage était toutefois imperceptible. Un doute s’empara de Misaki. Et des éléments du puzzle se mirent à s’assembler dans sa tête. L’attaque du village, l’homme mystérieux qui s’implique dans l’histoire, la fuite des survivants du clan Uzumaki du village, tous ces éléments semblaient être coordonnés d’une façon assez irrégulière mais pourtant, bien que cela ne puisse être un travail d’équipe, la série d’évènements donnaient cette impression.

    Les parents de Misaki étaient vêtus d’une cape blanche avec le même insigne que l’homme mystérieux dans le dos. Elle pouvait remarquer un air indiquant une certaine nervosité dans leurs visages alors qu’ils fuyaient le village pour une raison ou une autre. Les suivant d’une certaine distance, la jeune femme était en mesure de garder le mystérieux poursuivant dans sa ligne de mire, ainsi que ses propres parents qui, décidément, étaient en fugue. Ils n’avaient pas l’air d’être au courant qu’un homme les poursuivait. Après quelques minutes à parcourir les branches des arbres de la grande forêt du pays du feu, le couple s’arrêta sur un chemin étrangement familier, orné de torches éteintes, avec des ruines au bout du chemin. Elle put les percevoir puisqu’il ne faisait pas totalement noir comme plus tôt.

    *C’est… C’est le chemin où je l’ai rencontré tout à l’heure!*

    Une petite maison encore intacte se distinguait des ruines éloignée, construite récemment par l’apparence de celle-ci. Prestement, afin de ne pas perdre ses parents de vue, Misaki lâcha le poursuivant des yeux et se dirigea vers la petite maison où Midori et Hizashi se réfugièrent aussitôt. Sans quelconque problème, elle put passer au travers de la porte telle une âme errante. En entrant dans la demeure, Misaki analysa toutes les petites facettes de la maison, les meubles, la décoration. Tous ces éléments donnaient un air chaleureux à cet endroit reculé dans le pays du feu. La jeune femme approcha son corps d’enfant qui était étendu sur le lit dans la chambre principale, alors que les deux parents d’occupaient de barricader la porte d’entrée, étant poursuivis. Midori et Hizashi se réfugièrent par la suite avec leur petite fille qui semblait fixée sur quelque chose d’invisible à leurs yeux.

    *On dirait… qu’elle peut me voir. Étrange…*, pensa-t-elle en regardant la petite fille à la chevelure rouge tendre les mains vers Misaki.

    Une drôle d’interférence semble se produire entre l’enfant et Misaki elle-même. En plein questionnement, de façon soudaine, une explosion rompit le silence qui s’était installé dans la maison alors que le cataclysme s’abattait sur le village de Konoha, à quelques kilomètres plus loin. La porte et les barricades n’étaient désormais plus qu’un tas de débris après l’explosion occasionnée à la porte pour la briser. D’un pas lent et lourd, l’homme à la cape se permit de pénétrer dans la demeure, la tête baissée pour ne pas révéler son identité une fois de plus. Aucune voix, aucun son ne voulut sortir des cordes vocales des parents. Les seuls pleures de l’enfant résonnaient dans la demeure alors que l’homme venait de s’arrêter.

    « La maison est entourée de parchemins explosifs. Il n’y a pas d’échappatoire. Pour le bien du futur, cette fillette ne doit pas vivre. », dit-il en pointant l’enfant. « Donnez-moi l’enfant et j’épargnerai peut-être vos vies. », conclut-il d’une voix froide.

    *C’est sa voix…*

    Misaki voulait tout régler  maintenant , à ce moment précis, après avoir entendu ces mots. Serrant le poing droit, elle restait sur place en observant la scène, contrainte de faire cela, dans ce monde illusoire. Des secousses retentirent soudainement dont on pouvait identifier la source au loin. Une bombe Bijuu venait de frapper non loin. De la fenêtre, la jeune femme put percevoir un sceau dans le ciel où la bombe venait de frapper. Une barrière espace-temps. Minato? Beaucoup de choses semblaient se passer au village alors que la petite famille était séquestrée dans cette maison éloignée. Le plancher craqua soudainement sous le poids de l’homme qui se releva, Hizashi, qui se rua alors sur l’homme enveloppé de la cape noire.

    Et la maison vola en éclat.

    Éjectée elle aussi, elle passa à travers tous les débris pour s’écraser finalement au sol à quelques mètres plus loin. Une silhouette avec une autre dans les bras se dessina dans les ténèbres de la nuit. Une silhouette féminine qui s’éloigna dans la nuit. Sonnée, Misaki jeta des regards autour d’elle, puis, après un moment, distingua deux autres silhouettes, deux formes dans le nuage de fumée causé par l’explosion de la maison. Les deux semblaient se transpercer l’une et l’autre, et un calme mortel s’installa sur la région de façon assez soudaine. Seule la respiration lente et lourde d’un des deux hommes pouvait être entendue. Et une larme s’écoula le long de la joue droite de Misaki.

    « Et dire que c’est moi qui t’aurai donné le coup de grâce, Hizashi. J’aurais bien éliminé ton fils aussi, s’il était là. Malheureusement, je n’ai pas cette chance. C’est dommage, j’aurais vraiment aimé que notre histoire se termine autrement que de cette manière, mon vieil ami. Mais il s’avère que je n’ai pas le choix que d’agir ainsi en son nom. », put entendre Misaki d’une certaine distance.

    « Pourquoi? Pourquoi toi, mon ami, mon camarade, mon frère d’armes? Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Qu’est-ce que tu veux à ma famille pour t’en prendre à nous autant?! », dit Hizashi, après une lourde toux et d’une respiration lente en se laissant tomber sur les genoux, transpercé d’une lame.

    Le nuage de fumée se dispersa après un moment et Misaki put enfin apercevoir le katana qui transperçait son défunt père, et la petite égratignure sur l’armure rouge de l’homme causée par une lame de chakra. Les sourcils froncés de haine, elle observa avec attention la scène, serrant les mains sur le rocher devant elle. D’autres tremblements surgirent du village, sûrement des coups causés par les queues du démon renard à quelques kilomètres de la petite maisonnette. Un bruit non loin attira l’attention du fantôme de Misaki, derrière elle. Un jeune. Sans hésitation, la jeune femme reconnut tout de suite la coupe de cheveux qui n’avait pas changé avec les années. C’était Kitaru, quand il était tout jeune. Et la voix attira à nouveau l’attention de la jeune femme. D’un geste bref, sans quitter du regard Hizashi, l’homme voilé rangea son sabre dans l’étui dans son dos, à la taille, les yeux rivés sur le presque-cadavre de l’homme en face de lui, à genoux, qui semblait vouloir implorer un pardon certain mais futile car la mort cognait à la porte.

    « En réalité, ta fille représente un enjeu important pour de nombreux villages. Mais nous serons les premiers à se l’approprier, à prendre contrôle de son pouvoir. Tu sais comment les gens de notre clan sont. Et tu mourras au même endroit où ils ont tous péri il y a quelques années, dans ton village natal, Uzushio! », déclara l’homme, l’ami de toujours du père de Misaki, en lui adressant un regard hautain.

    « Eh… », eut-il le temps de dire avant de relâcher une grosse toux. « Il est déjà trop tard. Midori est partie avec l’enfant. », dit-il en riant, interrompu de temps à autre par un tousse ou deux. « Tu peux toujours courir, mon ami. », conclut-il avant de rendre le dernier souffle et de s’effondrer sur le sol.

    « Hm. Tu as toujours été inférieur à moi, mon vieil ami. Et comme autrefois, tu auras protégé une cause en vain, et tu seras mort comme un sacrifice inutile. Que c’est pathétique. », conclut-il brièvement à son tour, avant de tourner la tête.

    Misaki put voir l’homme chercher nerveusement du regard, sous sa capuche, la femme et l’enfant. Tous deux étaient déjà loin. Il serra le poing avant d’ensevelir rapidement le corps d’Hizashi sous la terre et de s’éloigner de la scène de crime qui restera un secret pour tous. Et l’homme à la cape apparut aux côtés de Misaki alors que le véritable homme voilé du passé s’éloignait aux pas de course. L’homme transparent claqua des doigts et le décor changea brusquement, comme plus tôt.




Dernière édition par Uzumaki Misaki le Sam 29 Juin - 20:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%]   Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] EmptySam 29 Juin - 19:36


    ~°~
    La vérité éclate!
    ~°~




    Un soleil fort tapait sur la forêt interdite de Konoha ce jour-là. Devant les portes de la clôture qui retenait les gens d’y pénétrer d’habitude, toutes les équipes, de chaque village respectif, se tenaient autour de ladite clôture, attendant le signal de départ. Toutes les équipes étaient constituées de gens qui s’étaient qualifiés pour la seconde épreuve de l’examen de sélection des Chuunins qui se passait à Konoha cette année. Cela faisait maintenant deux jours que la première épreuve avait eu lieu et tous les participants ne cessaient d’en discuter avec excitation. Les concurrents ayant réussi à se qualifier pour la seconde épreuve en passant la première épreuve avec succès étaient à la fois excités, motivés et terrifiés. La première épreuve était facile, il suffisait de savoir tricher sans se faire remarquer.

    Cette fois-ci, ce sera beaucoup plus différent des dernières visions que tu as eues auparavant.

    « Hé, Misaki! », s’écria une de ses amies d’une autre équipe.

    Malgré tout, Misaki était perdue dans ses pensées, dans les nuages, à regarder le ciel d’un air triste. Rien que la pensée de son père qui a été poignardé, transpercé par le katana de cet homme à l’armure rouge et à la cape noire ébène hantait son esprit à un tel point qu’elle ne faisait plus attention à la réalité, ni même à ce qu’il se passait et à la technique dans laquelle elle était renfermée. Un nouvel objectif occupait ses pensées. Tuer le mystérieux ninja à l’armure rouge. Pour son propre bien et le bien du village ainsi que du monde Shinobi, il fallait que cet homme soit rayé de la carte une fois pour toutes, même s’il est un membre du clan dont elle fait aussi partie.


    Spoiler:

    À l’époque, Misaki était vêtue d’un simple kimono orné du symbole adopté par le village de Konoha sur les vestes de Juunin, la torsade. Le maelström, symbole du village caché du remous, était orné sur les vêtements, caractérisant les armoiries du clan Uzumaki… du moins, ce qui en reste. Une ceinture large couvre la majorité de son ventre, serrée, de couleur noire alors que le kimono est de couleur beige. Le bandeau frontal, ayant une feuille gravée sur la plaque de métal, couvrait son front, une partie étant cachée par ses cheveux. Une paire de shorts couvrait à peine la moitié de ses cuisses, et de longs bas couvraient la majorité de ses petites jambes d’enfant, ainsi que de petites bottines sans talon. À l’époque, sa chevelure était déjà très longue, descendant jusqu’au coccyx.

    C’est alors qu’une main s’apposa sur son bras, soudainement. Le geste l’expulsa de ses pensées et Misaki dirigea son regard rouge rubis vers la jeune Genin, affichant un air surpris, les yeux écarquillés comme si elle venait d’avoir une vision révélatrice.

    « Dis… ça va? T’es nerveuse? », dit-elle

    « Je… euh… Non, ça va. Je pensais, c’est tout. », répondit-elle subitement, avec un teint de rougeur sur son visage, tout en tremblotant un peu.

    *Mais qu’est-ce qui se passe? Comment se fait-il que je puisse être en contact avec les gens dans le passé?*

    L’ex-gardienne écarquilla soudainement les yeux en retrouvant vaguement la mémoire des évènements. Et un autre fragment de mémoire! Du sang, de la peur, du froid et la mort. Voilà ce à quoi lui faisait penser l’examen de sélection des Chuunins, surtout en ce qui concerne la deuxième épreuve qui consiste à survivre. À l’époque, Misaki n’avait que dix ans. D’un regard bref, elle jeta un regard vers le bas pour voir son corps d’enfant et remarqua une entaille sur son bras, récente, qu’elle put distinguer entre deux rubans enroulés autour de son avant-bras. L’entaille venait d’un kunai lancé par un ninja lors de la dernière mission, mission risquée que l’équipe de Misaki a tenté d’accomplir juste avant l’examen.

    « T’inquiète pas, tout va bien aller. Tu es forte, nous le sommes tous. Je convaincrai mon équipe de t’aider si nous vous trouvons dans une position délicate. C’est promis! On ne laissera pas ces effrontés des autres villages nous barrer la route pour devenir Chuunin, pas question! »,dit-elle en accrochant un sourire.

    « Merci. Sincèrement. », dit-elle simplement, en esquissant un sourire à son tour.

    Et les hurlements des cloches près du lieu de rassemblement retentirent dans l’atmosphère, signalant le début de la seconde épreuve dans quelques instants. Les deux autres jeunes garçons accompagnant Misaki, lui servant d’équipe, rejoignirent celle-ci au tintement des instruments sonores. Quant à elle, elle observait les autres candidats dont la fébrilité et la nervosité les envahissaient. Toutefois, rien ne pouvait l’empêcher de repenser aux derniers évènements qui se sont passés récemment, dans la vie présente, concernant le vieil homme inconnu, vêtu d’une cape à capuche noire ébène, qui semblait être lié à elle. Sans prêter attention à ses coéquipiers, la jeune Genin se dirigea vers l’emplacement où elle avait commencé l’épreuve de sélection des Chuunins, deuxième partie, dans ses souvenirs, la mémoire commençant à lui revenir, le sceau commençant à se briser sur son cerveau, spécialement sur le système mémoriel. Quand tout à coup on lui saisit le bras, maintenant arrivée à la porte d’entrée destinée à leur équipe. C’était Amon.

    « Ça va aller. », se contenta-t-il de lui dire pour la rassurer.
    Ne sachant pas quoi répondre, Misaki se contenta de hocher la tête, en foudroyant les gens derrière Amon du regard qui occasionnaient un grand questionnement dans son esprit. Les deux types fixaient en sa direction. Misaki ou Amon? Difficile à dire. Intimidée, elle baissa systématiquement la tête, la bande étant beaucoup plus âgée d’apparence qu’eux. Mais plus le temps passait, plus les secondes s’écoulaient, plus les regards de ces hommes pesaient lourd sur la conscience de la jeune fille qui s’apprêtait à passer la seconde épreuve de l’examen. Le dernier qui faisait partie de l’équipe de ces étrangers passa derrière elle en lui jetant un regard hautain en sa direction. Il portait un chapeau de paille cachant une bonne partie de son visage, mais, de sa petite taille, la jeune fille put identifier la mine de l’homme. Il n’était pas question d’Amon, mais d’elle, au final. Après avoir relevé la tête pour l’espace de quelques secondes seulement, elle n’hésita pas à l’abaisser de nouveau, terrifiée. Et les scénarios se succédèrent l’un après l’autre dans son imagination. Une capture? La torture? La mort? Des informations sur le village? Pourquoi? Et pourquoi elle? Tous sont des questionnements plausibles qui occupaient maintenant ses pensées. Elle tendit son avant-bras droit en composant le signe du tigre d’une main. Une douleur soudaine envahit son bras droit, celui qui était couvert de bandages.

    Je crois que tu dois savoir que tu ne peux pas avoir accès à la panoplie de techniques que la Misaki du présent possède, puisque c’est un retour dans le temps via une faille espace-temps créée dans ma dimension.

    La jeune fillette du village de Konoha regardait Amon par la suite. Amon était le genre de petit garçon attentionné et très déterminé, très courageux. Le type parfait pour devenir Hokage, si on prend un peu de recul pour juger les actes des prédécesseurs. Le Shodaïme  et le Nidaïme tenaient tête à Madara, spécialement Hashirama, le premier Hokage, qui l’a humilié et éliminé par la même occasion. Éliminer un homme tel que Madara, l’homme que tous les ninjas craignent autant que les bêtes à queues. Uchiha Madara était le ninja à craindre de tous. Imprévisible, puissant, manipulateur et aussi chef du clan Uchiha jusqu’à sa désertion du village en tant que fondateur. Amoureux d’elle, Amon ne pouvait la lâcher du regard, aussi énervant que cela pouvait être de  temps à autre. Mais rares sont les personnes qui l’appréciaient à cette époque – l’époque d’Habanero la sanglante était loin d’être révolue. D’une part, cela lui faisait du bien de se savoir aimée, mais d’une autre, s’en était agaçant bien que satisfaisant. Autrement, qu’adviendrait-il d’elle dans une telle solitude?

    Elle laissa lâchement tomber son bras, source de douleur, et comme par magie, les portes-clôtures s’ouvrirent devant toutes les équipes qui, sans plus attendre, se mirent à courir à toute vitesse pour s’enfoncer le plus profondément possible dans la forêt, à l’aventure, et qui sait, la mort peut-être? L’équipe, dirigée par Misaki, s’enfonça dans les ténèbres de la forêt où étaient renfermés pièges et bêtes monstrueuses à la base. Mais un autre type de prédateur s’ajouta à la liste du bingo book de la forêt interdite, les shinobis.


    Deux jours plus tard



    Deux jours passèrent dans la forêt sans qu’il y ait quelconque affrontement qui en vaille la peine. L’équipe possédait le parchemin du ciel, et pour réussir l’épreuve, il fallait trouver une équipe possédant un parchemin de la terre. Après deux jours de chasse dans la forêt, l’équipe de la jeune fille à la chevelure rouge flamboyante d’une longueur raisonnable épia deux ou trois équipes d’autres villages qui possédaient, en ce qui concerne les deux premières équipes, un parchemin du ciel, comme le leur, et la troisième a perdu son parchemin dans un combat contre une autre équipe d’après les dires des ninjas de cette équipe. Misaki dormait d’un sommeil profond, elle venait de terminer son tour de garde quelques minutes plus tôt, il était temps pour elle de dormir, n’ayant pas fermé l’œil une seule fois depuis le début de l’épreuve de la forêt interdite. En se tortillant de gauche à droite sous la seule couverture qu’elle possédait, une cape, elle rêvait. Une femme à la chevelure rouge similaire à la sienne envahissait ses rêves depuis quelques jours. Quand deux kunais s’entrechoquèrent juste devant ses yeux pour la réveiller de manière assez brusque et directe. Misaki écarquilla les yeux en prenant une grande respiration et, par réflexe, retira la cape pour lancer un kunai au loin, relié à une note explosive, qui se dirigeait vers un homme d’une bonne carrure. Voyant que le kunai allait manquer sa cible, la jeune fille bondit pour en jeter un autre qui dévia la trajectoire du kunai explosif. D’un signe incantatoire du tigre, le parchemin se déclencha et explosa sur un des ninjas. Elle reconnut les trois ninjas d’il y a deux jours.

    « Vous! Je savais qu’il y avait quelque chose de louche à propos de vous! », s’écria-t-elle, en brandissant un autre kunai, fermement.

    « Uzumaki Misaki. Ça faisait longtemps. Tu as beaucoup grandi. La dernière fois que je t’ai vue, tu n’avais que deux ans. Le temps passe vite. Mais tout cela tire à sa fin. », déclara-t-il de sa voix rauque et d’un ton neutre. « Capturez-la! Le maître nous attend. », ordonna-t-il à ses deux coéquipiers sur son flanc droit et son flanc gauche, celui-ci ayant la peau et les vêtements un peu endommagés par l’explosion.

    « Misaki! Il a déjà tué Kisuke! », cria Amon de toutes ses forces, à quatre pattes au sol.

    Et elle foudroya l’homme sur la plus haute branche de l’arbre en face d’elle du regard alors qu’il tenait Kisuke d’une main par le chandail, le cadavre de Kisuke, sans mouvement ni réponse à ses cris de désespoir. Lui, l’homme qui portait un chapeau cachant son visage, plus tôt! Serrant les poings, serrant les dents, fronçant les sourcils, elle n’hésita pas à bondir en direction des deux hommes de l’équipe ennemie pour activer la substitution au dernier moment possible. Alors que les deux l’entaillent aux bras, une bûche de bois la remplace, recouverte de parchemins explosifs. D’un nouveau bond, tout en composant une série de signes incantatoires pour une technique de feu, la jeune fillette à la chevelure rouge jeta un regard en direction d’Amon tout en hochant la tête. Il composa alors à son tour une série de mudras pour effectuer une technique de type vent pour amplifier le pouvoir du Katon et l’explosion de ce fait. Avant de déclencher la combinaison Katon-Fuuton, Misaki jeta un regard agressif à l’homme, toujours immobile sur la même branche. Quelque chose était étrange. Un drôle de courant dans l’air.

    « Katon, Goukakyuu no jutsu! », s’écria-t-elle en effectuant une forme circulaire avec sa main droite devant sa bouche tout en évacuant un long soufflé de feu formant une boule d’une symétrie parfaite.

    « Fuuton, Kami no Iki! », s’écria Amon à son tour.

    « Ce n’est pas terminé, dattebane! », dit Habanero la sanglante en composant le signe du tigre de la main droite tout en fixant la bûche recouverte de parchemins explosifs.

    Et aussitôt que la boule de feu toucha la bûche, Misaki la fit voler en éclats en même temps que la boule de feu et la technique d’élément vent pour créer une explosion très importante sur leur région de la forêt qui, assurément, attirera l’attention des autres équipes. Et un énorme nuage de fumée se dégagea de cette explosion. Misaki et Amon s’assurèrent de bien s’éloigner de la zone et, de leurs branches respectives dans la forêt, observèrent la fumée se dissiper. Et des applaudissements surgirent d’un peu plus haut. L’homme. Encore lui. Il est toujours là. Sans plus attendre, la jeune Kunoichi étrangère au village de Konoha bondit en la direction de l’homme à l’armure rouge sous la cape noire ébène et tenta une approche directe qu’il para avec aise d’une main. N’ayant aucun point fixe, Misaki entama une chute de plusieurs mètres dont elle arrêta immédiatement avec la branche où est perché l’inconnu. Telle une liane, elle se balança pour attaquer de dos d’un coup de pied que l’étranger esquiva systématiquement, même de l’angle mort. Tandis qu’il bondit vers une autre branche, la Genin du clan Uzumaki emprunta celle-ci. Le brouillard de fumée s’était dissipé, un homme était allongé au sol, l’autre déjà aux côtés de l’armure rouge.

    « Retournes au maître. Dis-lui que nous attendrons un moment. Je te retrouverai au repaire dans quelques jours. Allez! Va! », murmura-t-il d’abord à son acolyte, pour lui ordonner de quitter les lieux impérativement.

    Et l’homme hocha la tête avant de quitter les lieux d’une téléportation rapide, impossible à suivre des yeux. Et l’étranger vêtu d’une armure rouge-sang tendit les deux bras de chaque côté de son corps. Misaki serra les poings à la vue de ce geste, tout en le foudroyant violemment du regard avec haine et frustration. Il retira sa capuche. Quelques secondes et le mystère serait enfin résolu! Qui est-il? Qu’est-ce qu’il veut? Et la capuche vola derrière lui, puis il se débarrassa de sa cape, laissant reluire son armure rouge et sa chevelure brune. D’un geste leste, il dégaina son katana de l’étui dans son dos et le planta dans l’écorce de l’imposante branche de l’arbre sur laquelle il se tenait. La jeune fille dévia son regard vers son coéquipier qui voulait intervenir et lui fit signe, de la main, de se retirer, de s’éloigner immédiatement, les sourcils froncés. Elle hocha la tête pour lui faire signe que tout allait bien se passer et redirigea son regard vers l’étranger qui se révélait enfin.

    « Un homme n’a pas le droit de se présenter à sa nièce, Misaki? », déclara-t-il en écartant les bras.

    Sur le moment, la jeune orpheline écarquilla les yeux. Puis, après réflexion, le regardant de haut, Misaki ne glissa aucun mot sur le moment. Elle fit mine de croiser les bras, ne le quittant toujours pas des yeux, affichant un air froid autant que calme alors qu’une brise traverse la forêt interdite. La chevelure rouge, distinction du clan Uzumaki, de Misaki commençait à s’agiter avec le vent. Mélangeant un peu de chakra à l’agitation, celle-ci amplifia le métabolisme relié à la croissance de la chevelure et les allongea d’abord et les fit flotter autour d’elle. Plusieurs minutes s’écoulaient dans ce duel de regard. Après un moment, la chevelure s’allongea de plus en plus et se rua vers l’homme, qui ne bougea même pas d’un cil, à une vitesse hallucinante. Durcis, la chevelure devint aussi résistante qu’un fil d’acier, créant de ce fait une cage formidable pour le niveau de la technique*.
    (*Ranjishigami no Jutsu)

    « Qu’est-ce que quelqu’un comme toi veut de moi? Je sais que tu n’es pas ici pour une réunion de famille. T’attaquer à moi de cette façon, c’est illogique que ce soit que pour me tester et discuter. Allez, parle! Ou tu mourras de ton corps entièrement fracturé. », déclara la jeune Kunoichi d’un air impitoyable, implacable.

    « Tu sauras tout cela en temps et lieu. Pour le moment, laisse tomber. Tu n’as absolument aucune chance. », dit-il d’un air neutre.

    Sans hésiter plus longtemps, Misaki bondit en la direction de son oncle en saisissant deux kunais de sa sacoche dorsale qu’elle projeta en sa direction. Lestement, il les évita d’un mouvement de tête de gauche à droite, mais, ne lui laissant pas le temps d’agir, décida de frapper son adversaire d’un coup de pied avant d’atterrir sur la branche. Le coup de pied ayant été paré à son tour, la jeune battante effectua un bond en arrière pour se ruer sur son parrain à nouveau, passer par-dessus et frapper à nouveau. Plus rien ne pouvait distraire les deux combattants, pas même les bêtes rôdant au sol, à plusieurs mètres plus bas, très éloignés de leur position actuelle. Vint le temps où l’homme frappa à son tour, des coups simples qu’elle put parer avec aisance naturelle. Rapidement, en voyant la chevelure rouge s’évader sur un côté, l’homme la saisit et tira. Assemblant ses deux mains ensemble par réflexe, effectuant le signe incantatoire du serpent, les cheveux devinrent comparables à un pelage de porc-épic* qui transperça la main de l’adversaire de la fillette qui le projeta par la suite d’un puissant coup de pied.
    (*Ranjishigami no Jutsu)

    La main gauche tenant avec attention l’autre main qui fut précédemment transpercée de plusieurs endroits en même temps, l’homme fronça les sourcils. En une téléportation, l’homme se retrouva de nouveau près de Misaki qui bondit pour éviter le taijutsu. Après l’enchaînement, l’homme se mit à se déplacer à de très grandes vitesses, presque imperceptibles même avec un entraînement acharné à la prédiction de mouvements. Malheureusement, n’étant pas membre du clan Uchiha, aucun pouvoir ne pouvait lui permettre de voir les mouvements avant qu’ils ne se produisent vraiment, donc, pour le commun des mortels ne faisant pas partie de ce clan, il est difficile de réussir un tel exercice. Les mains encore collées ensemble, elle fixait les déplacements presque imperceptibles de l’homme avec la plus grande attention jusqu’au moment où elle put enfin voir la gesticulation de celui-ci. Jusqu’à ce que celui-ci soit à proximité, elle analysa tous les mouvements, puis, lorsqu’il fut à portée, la jeune Genin bondit d’abord sur les mains puis sur les pieds, enchaînant ces mouvements à quelques reprises.

    « Je peux voir… », murmura-t-elle d’abord. « JE TE VOIS! », s’écria-t-elle d’une voix puissante dans les bruits environnants en composant une série de signes incantatoires pour laisser sortir rapidement une boule de feu en direction de son oncle.

    « Pas mal… pas mal… », eut-il le temps de dire avant d’écarquiller les yeux en regardant Misaki composer une nouvelle technique.

    « Katon, Hosenka Tsumabeni! », cria-t-elle en crachant des boules de feu se mêlant avec un assemblage de shurikens volant dans la direction de l’homme.

    Alors que l’oncle de Misaki était bien distrait par la seconde technique Katon effectuée précédemment, mêlée à quelques shurikens volant en la direction de l’homme, elle prit le temps de créer un clone de base qu’elle laissa sur place alors que la véritable s’infiltra derrière l’homme pour saisir ce qu’elle pouvait dans la cape qu’il fit tomber plus tôt. Rapidement, elle mit la main sur le parchemin que l’équipe possédait, heureusement, un parchemin de la terre. Juste à côté gisait le cadavre de Kisuke qui, avant la mort, constituait un attrait important à l’équipe, étant du type féroce. Originalement, Kisuke était du genre à être indépendant, préférant la solitude par-dessus la compagnie de n’importe quel ami. Cela s’avérait exact pour la majorité des gens, sauf quelques exceptions, dont Misaki faisait partie. Parce que la jeune fille était dans l’état de comprendre ce qu’est d’être seul, étant donné que la mère, Midori, a pris la poudre d’escampette plusieurs années auparavant. D’un geste bref de la main, elle prit la peine de fermer doucement les yeux de son défunt coéquipier en lui promettant d’aller le visiter à tous les moments qu’elle pourrait faire de la sorte, puis entreprit l’escalade d’un arbre à nouveau, l’homme étant à genoux sur une branche, blessé au bras.

    « Nous nous reverrons, ne t’inquiète pas. Un jour viendra… où je mettrai ma main sur toi. Où nous mettrons la main sur toi. D’ici-là, fais attention à toi. », fit-il mine de dire en esquissant un sourire en coin, tout en disparaissant lentement telle une illusion.

    « Amon! C’est bon, tu peux sortir. Il est parti. J’ai récupéré le parchemin qu’ils possédaient. », dit-elle en tendant le parchemin à son arrivée.

    « Parfait! Un parchemin de la terre! Sinon, ça va toi? », se contenta-t-il de dire, enthousiaste.

    Misaki se contenta de hocher systématiquement la tête aux dires de son dernier coéquipier. Sans s’attarder plus longtemps, de peur d’avoir attiré l’attention, ils s’occupèrent de transporter le corps de Kisuke et d’évacuer rapidement l’endroit vers un endroit plus sûr pour la nuit. Le lendemain, il serait alors temps de se diriger vers la tour centrale pour mettre fin à cette seconde épreuve plus que terrifiante.

    Et voilà enfin le moment où tout cela se réalise! Je t’ai enfin retrouvée, après tout ce temps, toi, le joyau, l’élue qui mènera la résurgence! Mais pour cela, je dois prendre le contrôle de ton corps, de ton mental, et ton physique!



    Revenue dans la dimension temporelle aux milliers de failles temporelle constituant divers souvenirs. D’autres divers souvenirs s’affichaient, que l’homme prit la peine d’expliquer un par un, mais tous des fragments de mémoire que Misaki reconstitua un après l’autre en voyant les scènes. Le reste de l’examen de sélection des Chuunins, la victoire de celle-ci à la dernière épreuve, se démarquant dans tous les combats dans lesquels elle prit part, la défense du village pendant le second examen de sélection des Chuunins contre l’invasion d’Orochimaru allié aux forces de Suna. Les plusieurs missions effectuées par elle-même, ses expériences à la prison, la grande-guerre, tout! Il y avait donc des espions tout ce temps-là! Toute l’ascension dans l’échelle hiérarchique des grades du village caché de la feuille, même si ces souvenirs n’ont jamais vraiment été effacés par les anciens du village. Puis, au fond d’un couloir éloigné dans cette dimension se trouvait une nouvelle fenêtre.

    Tu t’en souviens, maintenant. Pas vrai? À tes dix-huit ans… Tu as été enlevée au village et as été emmenée directement au principal repaire d’un ancien Sannin du village. Tu le connais sûrement… Orochimaru. C’est –

    « … C’est toi qui m’as capturée à cette époque. J’ai dû endurer la torture du serpent blanc pendant trois années à cause de ta folie? Qu’espérais-tu gagner en me conduisant à lui? », dit-elle d’un ton grave, presque agressif, en regardant vers le haut.

    Agrandir ton pouvoir et reconquérir le monde shinobi. Achever mon objectif et faire la résurgence du clan. Nôtre clan. Il fallait un hôte respectable pour le corps de maître Orochimaru. Un corps qui possédait beaucoup de potentiel de puissance. Je lui ai suggéré ma propre nièce, sans regret.

    « J’ai haï cet homme… pendant mon séjour dans son repaire, mais au final, c’était toi. Je te le jure, sur la tête de tout ce qui m’est le plus cher dans ce monde ou dans l’autre que tu vas le payer. Tu vas morfler! Amènes-toi!, dit-elle, tout d’abord calmement, puis, en intensifiant le ton tout en serrant les poings.

    Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais?! Ne fais pas ça! Ma dimension! C’est moi qui possède le contrôle de cet endroit, tu ne peux pas… Non!

    Par la volonté même de Misaki, la dimension commença à subir des chocs semblables à des tremblements de terre de plus en plus importants. La zone, enveloppée d’un dôme dont celui-ci commençait à se fragmenter, commençait à s’éclaircir. Collant une main contre l’autre, paume contre paume, la jeune femme de vingt-quatre ans expulsa une quantité importante de son énergie, rendant le monde parallèle de plus en plus instable, où les failles commençaient à se fermer l’une après l’autre. Les sourcils froncés, les mains toujours collées ensemble, les jambes écartées, la chevelure virevoltant ici et là de façon aléatoire, l’énergie dégagée commençait à fracturer à même le sol. Son hurlement retentit dans la zone temporelle avec résonance, pour finalement, après quelques instants, briser la dimension en mille-et-un morceaux, tel un verre en vitre qu’on échappe  et qui se fracasse par la suite sur le sol en plusieurs morceaux de vitre après un coup de pied chargé en chakra. Une lumière aveuglante surgit, et le monde, dans lequel était prisonnière la jeune membre du clan Uzumaki, disparut sous ses yeux rouges-rubis.

    ~°~
    Retour à la réalité! La vengeance frappe!
    ~°~

    À sa grande surprise, pas même une seconde ne s’était écoulée dans la réalité alors qu’elle-même a voyagé dans le temps. Avec intuition, elle compara cette technique spatio-temporelle, hypothétiquement, avec le célèbre Genjutsu dont les membres du clan Uchiha usent en développant ardemment le niveau supérieur au Sharingan ordinaire, c’est-à-dire le Mangekyou Sharingan. Par technique, on entend par là les arcanes lunaires, soit, Tsukiyomi qui plonge la cible dans un monde où l’utilisateur contrôle le temps et l’espace. Par temps, on entend surtout par-là la durée de la technique selon un temps précis. L’orbe, qui au tout début tourbillonnait comme un maelström, une tornade, un tourbillon, se brisa sous les yeux de Misaki et en vint à la conclusion que la dimension où elle se trouvait plus tôt n’était en fait que cette simple petite sphère lumineuse étrange.

    Quant à l’homme, il se trouvait là où tout s’était arrêté plus tôt, la lame enflammée toujours active sur l’avant-bras de la jeune femme, transperçant la poitrine de l’homme juste devant ses yeux. Toujours empalé, sans pour autant sentir quelconque douleur, il recula, stupéfait. Surpris mais à la fois impressionné. Comme quoi il n’en attendait pas moins de la part d’un membre successeur du clan. Alors que la lame perdit finalement le contact avec le corps du parrain de Misaki, celle-ci disparut à vue d’œil dans un courant d’air, dissipée. Nonchalante, l’ex-gardienne fait mine de craquer son cou en tendant le cou de gauche à droite, puis dégage les mèches de cheveux encombrant son visage en les renvoyant derrière elle, toujours avec une certaine nonchalance.

    « J’ai du mal à y croire. Ma dimension. Mon monde. Réduit à néant. Comment se fait-il, c’est moi qui contrôle ce monde, j’en suis le fondateur! C’est impossible! C’est carrément – ! », eut-il le temps de dire avant d’être interrompu par son interlocutrice, plié en deux, la tête baissée, épuisé.


    « Impossible. Comme c’était impossible de supprimer Orochimaru. Hélas, Sasuke Uchiha nous a tous démontré le contraire, apparemment. Toutes les techniques ont une faiblesse, il suffit de découvrir laquelle. », dit-elle avec un calme mortel, analysant l’homme qu’était devenu son oncle, alors qu’il haletait bruyamment. « On dirait que cette technique a siphonné beaucoup d’énergie, surtout du fait que tu ne t’attendais pas à ce que j’en sorte par moi-même. », ajouta-t-elle en arquant un sourcil.

    « Petite insolente! Je vais t’apprendre à – », eut-il le temps de dire avant d’être à nouveau interrompu.

    « C’est terminé. Je vais t’évincer de ce monde. », dit-elle, la tête baissée, déjà derrière le membre de sa famille, corrompu malheureusement, alors que le clone fit mine de disparaître juste devant lui.

    « ! » *Elle a créé un clone pour se permettre de glisser derrière moi! Quand… quand j’avais la tête baissée!* , pensa-t-il alors.

    Le vieillard, les yeux écarquillés, tournait la tête alors qu’un sceau avait déjà été apposé dans le dos de celui-ci et qu’il s’apprêtait à être propulsé d’un coup de pied. L’homme retint son souffle jusqu’à ce que le pied entre en collision. Propulsé, n’ayant jamais eu le temps de réagir, ni même d’espérer pouvoir parer l’attaque directe car l’effet de surprise ne s’était toujours pas évaporé, le membre de la famille de Misaki prit le coup de plein fouet. D’une certaine distance, la jeune femme pouvait distinguer un signe de fatigue chez le vieil homme ainsi que du sang voulant sortir de la bouche de celui-ci, retenu par les lèvres. Ne voulant pas qu’il ait le temps de réagir, ayant déjà vécu un combat contre cet homme, des chaînes firent irruption de plusieurs cavités de la peau de l’ex-gardienne du pénitencier. Des chaînes qui, plus tôt dans la journée, ont retenues une grande quantité de prisonniers sans problème. Enchaînant le vieillard par tous les membres de son corps avec les chaînes, elle composa ensuite une série compliquée de plusieurs signes incantatoires pour combiner deux techniques Katon d’un certain niveau.

    « C’est la fin. Katon, Ao Honoo Fukyuu! Katon, Karyuu Endan! », pensa-t-elle en faisant surgir une sphère de flammes bleues qui, combinée au second Katon, forma une véritable hallebarde enflammée d’une flamme violacée plutôt imposante qui suivait la trajectoire des chaînes.

    « Tu sais que je peux passer au travers les attaques, comme plus tôt, pas vrai? », déclara-t-il en riant légèrement de sa voix rauque.

    « Je sais aussi que ça ne dure pas éternellement, et que le sceau que j’ai apposé sur ton dos plus tôt me permet de t’attaquer quand même. », dit-elle éjectant plusieurs autres chaînes du sol pour le maintenir sur place. « Il n’y a pas d’échappatoire pour les hommes comme toi qui ne méritent que de mourir de la plus cruelle des manières, l’incinération. Chaque parcelle de ta peau brûlera et tant que tu n’es pas un tas de cendre, la douleur ne cessera pas. Tu vas rejoindre ton ami, mon père, que tu as si gentiment assassiné dans les ruines de la maison derrière moi, à quelques mètres. Toi et lui avez une longue discussion à entretenir. », conclut-elle simplement en regardant les flammes s’agiter, brûlant vivement le prisonnier des chaînes, tranquillement mais sûrement.

    « Je savais que ce bon à rien de Kiri n’arriverait pas au terme de sa mission, ce minable que nous avons envoyé dans ta prison pour organiser cette émeute. Nous aurions dû t’éliminer quand nous en avions la chance, dans la forêt interdite! Mais nous avons été naïfs, et t’avons pris sous notre aile, toi, l’oiseau sortant du nid qui est devenu le prédateur. », dit-il en prononçant avec difficulté, la mine affreuse, la douleur le déconcentrait au plus haut point.

    « C’était toi… Eh bien, il semblerait que tu ne pourras pas faire connaître ta vision d’un nouveau monde sur cette Terre. », dit-elle en esquissant un sourire en coin. « J’aspire à devenir Hokage un jour, dans l’espoir de pouvoir changer le monde, mais pas à ta façon. Ta méthode est primaire et archaïque. Elle ne vaut rien. Je n’aime pas ta façon de voir les choses. », ajouta-t-elle en levant la tête vers les sombres nuages, illuminés par la lumière de la lune.

    « Mon plan…  Je – »,  eut-il le temps de dire avant que sa voix fût par la suite complètement consumée par les hurlements d’agonie qu’il dégageait peu de temps avant  d’être complètement consumé par les flammes ardentes l’entourant, créant une véritable cage enflammée. Quant à Misaki, elle observait la scène d’un air indifférent, prenant presque plaisir à entendre les hurlements de souffrance de son parrain que la mort accueillait.

    « …Est un échec, vieil homme. Puisses-tu reposer en paix dans les enfers, pauvre fou. », conclut-elle finalement en relâchant l’étreinte des chaînes enlacées autour du squelette de son oncle, totalement consumé.

    Elle prit tout de même le soin d’enterrer le squelette de son oncle près de la tombe de son père, en guise d’honneur, puisque semble-t-il qu’ils étaient tous deux amis dans le passé, avant l’assassinat. Puis, maintenant reposaient en paix les ruines du village caché du remous, là où Hizashi est mort, et son ami quelques années plus tard. Dans l’harmonie, l’eau du rivage chérissait la plage dans ses allers et retours avec les vagues de l’océan à perte de vue. En levant la tête, lentement, calmement, Misaki inhala une longue bouffée d’air frais qu’elle expulsa avec sérénité, comme un corbeau qui fut dès lors libéré de sa cage dont il mourrait d’envie de sortir depuis les premiers instants où il fut alors mis en cage.

    « Merci. De m’avoir montré la vérité. Bien que tu mérites la mort pour toutes les raisons du monde, je te remercie de m’avoir montré les véritables choses, alors que le village aurait fait le contraire durant toute ma vie. Sache que ce ne sera pas oublié. Mais je ne pouvais pas te pardonner pour ce que tu as fait. », murmura-t-elle en inclinant la tête vers le bas, donnant tout de même une minute de silence pour son oncle au nom inconnu.

    Soudainement, des bruits de pas retentirent non loin qui attirèrent systématiquement l’attention de Misaki. Via les torches qui créaient une faible lueur, elle put distinguer les vestes de combat optées par la majorité des Chuunins et Juunins du village de Konoha. Les renforts, encore trop tard. Avant de se diriger vers eux, elle jeta un dernier regard derrière elle, d’abord là où son parrain corrompu est maintenant enterré, où il ne causera plus de problèmes, puis enfin elle jeta un regard en direction de la pierre tombale d’Hizashi qui fut le père, autrefois vivant, maintenant mort, assassiné par son propre ami. Un dernier regard derrière l’épaule et elle s’engagea vers l’équipe tactique de Konoha qui fut envoyée, sûrement après avoir vu les flammes au loin, très probablement. Les nuages se dégagèrent du ciel, laissant place au clair de lune.

    « Est-ce que ça va? Nous avons été convoqués par les haut-gradés pour effectuer une reconnaissance dans le coin après avoir vu les flammes au loin. », expliqua le chef de l’équipe, masqué, comme les membres de ladite équipe.

    « Ouais… Pour faire bref, je viens de me débarrasser d’un fauteur de troubles. Mais ça va, allez. Retournons au village, j’en ai assez. », déclara brièvement Misaki après avoir premièrement doucement hoché la tête.

    Tous les membres de l’équipe hochèrent la tête après s’être jeté un regard. Et les cinq shinobis empruntèrent la route couverte de torches qui, lorsque Misaki quitta les lieux, s’éteignirent l’une après l’autre, comme si seule la présence d’une personne servait à faire illuminer les flammes des torches. Le chemin du retour fut bref et silencieux. Aucun ninja de Konoha ne voulut déclarer quoi que ce soit, ni discuter de quoi que ce soit. Malgré le fait que les récents évènements prenaient une place importante dans les pensées d’Habanero la sanglante, elle luttait pour faire évacuer ces souvenirs dont elle ne voulait plus jamais se souvenir. L’arrivée devant les portes du village fut réconfortante. Son chez-soi. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas vu la montagne où les visages des anciens Hokages étaient sculptés. La nostalgie s’empara d’elle pendant un moment.

    « Tu as éliminé ton parrain, n’est-ce pas? », questionna l’ancien, qu’elle reconnut immédiatement.

    « Comment…? Peu importe. », dit-elle d’un air indifférent, en raccrochant la monture de ses lunettes.

    « Je savais que cela arriverait un jour. Je ne savais pas quand, toutefois. Hiraku était à la base quelqu’un de bien, jusqu’à ce que le sentiment de vengeance et la haine prennent le dessus sur lui. Il avait de grands idéaux, au départ. C’est dommage. Nous savions qu’il était au courant de la vérité, et c’est pour cela que nous avons pris des précautions pour t’éloigner du village pendant un temps, secrètement. Nous avons essayé d’effacer tes souvenirs de sorte que tu ne quittes pas le village pour aller rejoindre cette bande de malfrats. Mais il semblerait que ta volonté est beaucoup plus grande que ce que nous pensions. », ajouta l’ancien d’un ton neutre, côte à côte avec Misaki.

    « Il voulait créer un monde en suivant ses idéaux. Mais on ne peut pas convertir tout le monde à un idéal précis. Pour cette seule et unique pensée, je lui ferai honneur en parachevant son œuvre à ma manière. Je trouverai un moyen de changer le monde, sans amener l’annihilation et la vengeance ainsi que la haine en gros plan. Je ne mettrai pas le monde à mes pieds. », déclara-t-elle d’un ton sérieux, serrant le poing droit qu’elle apposa sur sa poitrine, l’autre main à la taille, courbant le dos vers l’arrière.

    « Et comment feras-tu cela, si je puis me le permettre? », lui demanda-t-il avec un brin de curiosité.

    « Je penserai à ma stratégie plus tard. Il se fait tard, nous sommes au beau milieu de la nuit. Le sommeil porte conseil. Les Hokages ont façonné le monde dans lequel nous vivons à leur manière. Tous ont apporté quelque chose à ce village ainsi qu’aux détails adjacents. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire honneur aux prédécesseurs. Je travaillerai dur et je deviendrai Hokage et j’accomplirai le rêve de mes prédécesseurs! Tel est mon devoir! Je joindrai les plus grands. », s’exclama-t-elle finalement avec puissance et tonalité, tout en frappant du poing droit dans la main gauche, un sourire dessiné sur son visage déterminé.

    L’ancien ne sut qu’accrocher un sourire à son visage en entendant un tel discours de la part d’une personne telle qu’elle. L’admirant de profil d’abord, il dirigea son regard à l’horizon, les bras croisés, en direction des sculptures dans la montagne, imitant Misaki de ce fait.


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Assia Toshizo
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MessageSujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%]   Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] EmptyMar 2 Juil - 20:02

Alors,

En ce qui concerne les descriptions physiques et psychologiques :
  • Tout d'abord : Wahou <3, les descriptions physiques sont d'une originalité et d'une qualité que je n'ai peu vu en tant qu'évaluatrice.
  • Tes descriptions allient qualité et quantité à la fois.
  • Elles sont précises et détaillées, en général très complètes.
  • La lecture est fluide et très prenante durant toutes les descriptions, quelques moments un peu moins "prenants" mais en général, tes descriptions sont intéressantes ce qui donne envie de lire la suite.
  • L'orthographe est très bien, très peu voir pas de fautes.

En résumé, je n'ai pas ou très peu de commentaires négatifs sur ces descriptions.

Pour l'histoire :
  • L'histoire allie qualité et quantité à tous points de vue. Parfois, la longueur peut "essouffler" la lecture, mais tu as su gérer cela et la rendre intéressante avec beaucoup de rebondissements.
  • Tu as su placer des dialogues pour également rendre la lecture fluide, pas trop de dialogue mais ce qu'il faut et bien espacer de passages de narration. (Dialogue tout de même beaucoup présent à la fin de la présentation, mais la narration du début compense)
  • Ton histoire est très bien développée sans entrer dans des détails pouvant être inutiles, mais elle est très précise et permet de bien cerner l'histoire de ta perso.
  • Le vocabulaire est simple à certains passages, mais bien choisi et pas répétitif.
  • L'orthographe est plus ou moins okay Smile


Voilé en résumé, donc comme très peu de points négatifs, et une histoire assez originale, je dirais que tu peux avoir le grade de Kage, selon cette présentation tu le mérites à mon avis. Donc, comme une autre personne est dans l'attente de l'évaluation pour ce post (Flandre), je ne peux pas te garantir encore le post et il faudrait un deuxième avis.
Alors, tu as les capacités d'avoir ce grade selon moi (Kage, S, 25), mais dans l'attente d'un autre avis et également de l'évaluation de Flandre.
Nous te mettrons au courant très rapidement. cat 

Bravo à toi et bonne continuation !

Assia Toshizo
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MessageSujet: Re: Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%]   Uzumaki Misaki, ready for action! \o/ [100%] EmptyMer 3 Juil - 20:55

Dans les grandes lignes, les descriptions sont à mon sens relativement complètes et bien détaillées. L'histoire est intéressante, originale quelques point auraient pu être un peu plus détaillés mais bon nous n'allons pas jouer la fine bouche.

Les fautes ne sont pas légion pour un texte aussi important ce qui est une très bonne chose.
Il y a une bonne fluidité tout au long de la lecture et ton texte ne s’essouffle pas au moment clef.

Donc pour la généralité j'estime que tu es apte à être Kage rang S 25

La condition pour rester à ce poste est bien entendue une bonne activité, l'inventivité pour le village que tu vas intégrer.

Félicitations pour ta présentation.



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