Rencontre devant les grands [PV Aikenka=>Mariko]

Debout, boulot et bavardage à l'orée d'une nuit

Le matin n’était pas du style à être mon ami ! Qui était donc l’insolent qui avait créé la femme tels que nous soyons décoiffées et en proie aux pochettes. D’un autre côté, il fallait avouer que j’étais de nature coquette et, que se maquiller était plus un plaisir personnel qu’une manière de plaire aux hommes (comme si ces derniers regardaient nos doigts de pieds pour nous complimenter sur notre vernis… ). J’étais rigoureuse en tout cas et, ce n’est pas ce petit défaut qui m’amènerait à être en retard à mon travail. En effet cher lecteur, la jeune femme que je suis est tout de même importante. Je dirais même plus : très importante (eh oui la vie de starlette est difficile). J’étais Ken’ude ou bras-droit pour les intimes. Etre sous les ordres d’une Uzumaki ne me plaisait que moyennement. Je savais pertinemment que Misaki-sama n’était ps responsable de la destruction de mon ancienne demeure par Kyubi mais, je ne pouvais pas pardonner au « héros » d’avoir emporté ce qui nous avait autrefois appartenu. C’était mal de ne pouvoir pardonner mais, j’étais faites ainsi : faible. Je n’en n’étais pas capable mais, la supporter était tout de même faisable (largement même car, il fallait avouer à contre cœur que c’est une personne bien). Ceci dit et pensé, je m’habillais tranquillement et légèrement en cette chaleur écrasante. C’était une véritable canicule comme je les déteste : qui vous fait suer et qui colle vos vêtements à la peau. Si j’attrapais le créateur je lui en toucherais deux mots d’esthétiques et de bien-être. Pourtant, niveau management il était bien au dessus vu le nombre d’adepte qu’il avait en ce bas-monde et, je ne pouvais que m’incliner devant cette force de persuasion.

La demeure est un peu grande pour moi… Je soufflais un instant. Vous ne pouvez pas comprendre, vous ! Imaginez-vous vivre dans la maison qui appartînt auparavant à l’être aimé. J’ai surpassé tout ça et, j’y vis maintenant, tentant d’oublier le passé mais, je ne peux pas m’empêcher à chaque fois que j’entre dans une pièce de me faire cette remarque. Je suis une vieille radoteuse semblerait-il. Je trébuchais sur un ours en peluche tout défriché et tombait en avant. Je n’étais pas du genre très ordonné chez moi ce qui, pouvait servir de paradoxe avec la rigueur que j’exigeais au travail de moi-même et des autres. Le temps s’envole et, déjà je file avec le bandeau de konoha retenant mes cheveux long de tomber sur mon front, l’exhibant à tous et, fier de ma patrie. Il brûlait en moi une ardeur que la plupart connaissait. Vous voyez très bien de quoi je veux parler, cette flamme éternelle qui consume nos ennemies : on l’appelle la volonté du feu.

Pile à l’heure, jamais en retard, jamais en avance, j’avançais près du bureau de Misaki-sama, la saluant et, m’installant à un bureau juste à côté. Le mien était disposé à sa droite, près du mur et, j’y côtoyais une joli plante qui grandissait en même temps que moi tandis que j’espérais bien obtenir un bureau un peu plus large au vu de la nombreuse paperasse dont je m’occupais. Je ne pouvais pas blâmer Misaki car, elle était tout aussi travailleuse et méritante à ce sujet mais, je voyais en elle un objectif à atteindre. Je m’installais et me mise au travail. Tous passaient les uns après les autres, divers requêtes en tête avec principalement à la clé des missions diverses. D’autres part, je m’occupais de trier les groupes. Ce n’est pas moi qui définissait les groupes mais, l’assignation des missions se faisait en partie via moi, d’autant plus lorsque la mission était fini. J’étais une sorte de trésorière qui donnait le du à nos cher shinobis, les récompensant de leurs efforts. Je m’efforçais de sourire afin de leur donner un peu de bonheur (et aussi parce que je prenais un malin plaisir à en voir certains rougir). Un peu fatigué vers 18 heures, alors que le travail nous écrasait, je décidais de continuer le peu qu’il me restait dehors, aux pieds des grandes figures qui nous ont précédés. Je portais une grande admiration à ces hommes et femmes qui protégèrent de leur mieux cette endroit magique où vivait la fameuse relique de nos cœurs brûlant. Il faisait un peu frais mais, j’aimais bien (quoique les feuilles volantes ne soient pas mes amis). Je rédigeais et remplissait inlassablement les feuilles aux cases vierges d’une encre noir bavant quelques peu et venant à bout de ma patience, rageant et criant sur ce putin de pinceau de ***** Excusez-moi lecteur de ce passage que j’aurais du éclipser. Sur ce, je ne fus pas seul lors de ma rédaction car, un Inuzukas me rejoignit. Je le connaissais quelques peu quoique n’ayant jamais eu de lien direct avec lui mais, il semblait être quelqu’un de prometteur au sein de son clan. Jeune juunin, il excellait dans la plupart des domaines de prédilection de son clan et, sa réputation n’était plus à faire. C’était le plus jeune juunin à avoir eu récemment une équipe. Le plus etonnent chez cet energumène assez beau était une coupe de cheveux ebouriffé et d’une couleur assez vieille qui ne manquait pas de me faire sourire. Le pauvre avait déjà des cheveux blancs. Je le saluais, lui signifiant ainsi que je l’avais bien remarqué (même très bien). D’un autre côté, mes cheveux d’un rose assez clair n’était pas non plus dans des tons très communs. C’était une sorte de kekkei qui se transmettait de mère en fille il fallait croire car, ma mamie aussi avait été affligé aussi de ce ton rosacée (mais maintenant, ils sont aussi blanc que ceux du dit juunin reconnu au nom de Aikenka). Je me rappelais que le groupe que Misaki lui avait assigné regorgeait de talent et, je me demandais personnellement si le choix était judicieux au vu de son âge et de son expérience, d’autant plus qu’avec le retour des Uchihas, bon nombre de chose ont changé. Une fois arrivé jusqu’à moi, je le saluais plus courtoisement.

Bonsoir Aikenka, comment ca va ?

Je fis tout de même l’effort de me lever pour lui faire la bise tout en ayant auparavant rangé ma paperasse dans un sceau de fuinjutsu (c’est tellement plus pratique).

Dure journée aujourd'hui ! Comme d'habitude j'ai envie de dire.. En ce moment c'était dur de tenir le rythme entre les missions confiées par les hauts-gradés toujours plus dures les unes des autres, les entraînements avec les gamines qui me demandaient de la réflexion et de l'originalité, s'occuper des chiens de la ferme, car Hana est malade, je n'avais plus le temps pour souffler moi ! Mon esprit était troublé et je ne savais même pas quel jour nous étions, l'impression de faire sans arrêt la même chose me hantait, j'en perdais mes repères, tellement que je me souviens à peine de ce que j'ai fais aujourd'hui.. Un entraînement ? Non, c'était plus important, mais quoi alors ? Ranger de la paperasse ? Je ne savais plus. J'arrêtais de réfléchir rapidement, pour éviter de faire fumer mon cerveau. Tout ce que je savais, c'est que j'avais passé la journée dans la prison de Konoha. Qu'est-ce que j'y faisais déjà ? Oh, non, ne recommençons pas. Je sortais de cet endroit morbide en agressant mes vêtements à coups de paumes pour déloger la poussière qui venait des solides barreaux de métal. Chuujitsu aussi était salit, il le savait d'ailleurs ; si bien qu'il s'arrangeait pour se nettoyer à sa façon, pas très efficace je le conçoit. Je fuyais lentement le lieu pour me diriger chez moi. Il était tard, presque six heures, je n'avais pas le temps de faire de détour. Je fixais le sol, marchant tranquillement, sans me presser. La position de la prison dans le village offrait à nos esprits une question, pourquoi était-elle si isolée ? Un placement assez gênant pour moi aujourd'hui, si bien que la manière la plus courte pour rentrer chez moi est de couper par la falaise au Kage et de descendre la colline, temps pis, ça sera un peu long... J'entamais ma longue marche, j'exagère surement sur mes mots, mais avec la fatigue sachez que trente minutes peuvent durer une éternité. Voilà maintenant bientôt dix minutes que j'arpente le terrain, observant à chaque pas un peu plus les traits des visages des Kage présents sur la falaise. J'admirais ces Hommes, ils avaient tous servis le village d'une façon ou d'une autre, et ça me suffisait pour leurs donner toute ma confiance. Les histoires de ces légendes étaient comptées par les anciens qui les avaient côtoyés, ces derniers ne manquaient pas de vanter tous leurs actes. De valeureux combattants, des sacrifiés, et j'en passe ! Je me demandais toujours lorsque que je regardais cette colline : Qui sculpte les visages ? Voilà une question sans réponses, même si je ne l'avais jamais vraiment cherchée. Il était six heures, et j'étais arrivé là, devant la fameuse montagne aux visages. Le terrain était le même que d'habitude, assez simple, sans rien de particulier. Aucunes tables, aucuns bancs, aucuns arbres, le vide. L'herbe bougeait seulement au contact du vent, et quelques rochers se trouvaient à la base même de la montagne ; rien de spécial, sauf peut-être cette jeune fille, assise sur le sol. Je la voyais, gravant sur des parchemins différentes choses. Des écrits ? Des chansons ? Des poèmes ? Des dessins pourquoi pas ? J'étais trop loin pour savoir, et de toutes manières, ça ne me regardait pas. Ses longs cheveux d'une couleur assez inhabituelle qu'est le rose s'écoulait le long de son corps assez fin, pour terminer leur course au bas du dos de la kunoichi. Un beau visage, des yeux bleus plutôt doux, cette femme était plutôt charmante. Que dis-je, ce n'était pas n'importe quelle femme, d'ailleurs j'avais eu l'occasion de la rencontrer de nombreuses fois, et pour causes, c'était la Ken'ude de Konoha, l’assistante de l'Hokage actuel, le bras-droit, la conseillère... Presque la plus gradée du village ; le genre de femme avec qui il ne faut pas être irrespectueux si on ne veut pas se faire taper sur les doigts. De toutes manières, il n'y avait pas de quoi lui en vouloir, un petit bout de femme sympathique ne cherchant des ennuis à personne.. Je m'approchais pour aller la voir, je n'allais pas l'ignorer étant donné que l'on s'était vu un bon nombre de fois. Chuujitsu était un peu retissant : non pas qu'il ne l'aimait pas, mais il faisait encore et toujours son timide avec les femmes. " Aller gars bouges-toi ! " Voilà ce que je lui chuchotais d'un ton assez autoritaire en me rapprochant de la jeune fille.

Elle qui avait perçu ma présence, et se leva en dégageant toujours le même parfum, odeur qui me gênait un peu : Plutôt agréable, mais trop forte pour mon odorat, c'est peu supportable. Je faisais mine de rien, et lui fis la bise d'un air souriant. Chuujitsu restait bien derrière moi en se cachant, pauvre de lui, il avait tellement peur des femmes.. Du moins celles qui tournaient dans les environs de vingt ans. Allez savoir pourquoi.. Je caressais mon chien pour tenter de le rassurer, espérons que ça fasse quelque chose... " Bonsoir Aikenka, comment ça va ? " Je levais la tête pour la regarder à la suite de ces mots, souriant. Elle était toujours aussi amicale à ce que je vois, les hauts-gradés ne sont pas tous les même.. La plupart rabaissent les gamins, mais pas elle ; ou alors était-ce parce qu'elle n'était pas dans ses heures de travaille ? Peu importe, au moins j'étais à l'aise. D'un ton reposé et serein, je répondais " Oui oui, un peu fatigué, mais ça va, mes épaules tiennent le coup ! " J'étais tellement fier de cette blague, j'en aurai bien ris, mais ça aurait tout gâché. Je me retenais de rire en me mordant les gencives, puis je la regardais à nouveau. " Et vous ? Le boulot, que faites-vous ici ? " Je m'asseyais en tailleur en face d'elle en laissant mon ami canin s'installer sur moi, il n'avait pas l'air de s'être remit de ses émotions..

Cela faisait déjà quelques jours que j'avais été intégrée dans une équipe de genin et je trouvais cela franchement génial. Bon, je devais avouer que mes journées étaient bien remplies, car papa n'avait pas cessé de me prodiguer son enseignement. J'avais droit à un entrainement chaque soir juste avant le repas. Je ne comprenais pas pourquoi il était aussi exigeant envers moi plutôt qu'envers ma soeur. Pourtant, elle était plus âgée que moi même si elle aussi n'était que genin. Aujourd'hui Aikenka sensei nous avez donné notre journée. Je trouvais cela vraiment chouette et j'espérai en profiter un maximum. Mais papa n'avait pas voulu que je reste oisive à ne rien faire. Il avait donc préparé un petit entrainement spécial.

Comme d'habitude, ce dernier était très exigeant et il m'avait poussé dans mes limites. J'avais regretté l'absence de Tomoko. L'entraînement avait duré toute la matinée ainsi qu'une partie de l'après-midi. Puis j'avais eu ma fin d'après-midi de libre. J'allais pouvoir faire ce que je voulais. Mais je n'avais pas vraiment envie de ne rien faire dans ma chambre. Malgré l'entrainement que j'avais eu, j'étais encore remplit d'énergie. Cela exaspérait même parfois mes parents. Je fis un tour dans le village avant d'aller me balader dans les bois. J'aimais bien aller là-bas. L'endroit était calme et je pouvais m'y dépenser tout mon saoul.

Mais ce jour-là je me promenai seulement, profitant du calme pour me ressourcer un peu. Je repensai à notre arrivée ici. Le clan avait été bien accueillit et on avait plutôt vite réintégré la vie du village. Mais seuls les plus jeunes avaient eu accès à la fonction de ninja. Je ne comprenais pas pourquoi. Peut-être était-ce dû au sombre passé du clan. En tout cas, je comptai bien effacer des mémoires cette sombre époque et défendre Konoha au péril de ma vie. Cela était rare de me voir si calme, mais papa avait mis la sauce sur l'entrainement de ce matin. Finalement, je décidai d'aller voir à quoi ressemblait le village depuis la Falaise des Hokages. Mon sensei de l'académie m'avait beaucoup parlé d'eux durant le peu de mois que j'y étais restée.

Ils avaient tous sacrifiés leur vie pour défendre le village caché de la feuille et je trouvais ça particulièrement courageux. Je partis donc en direction du village en sautant d'arbre en arbre. Lorsque j'arrivai au lieu voulu, quelques minutes plus tard, je vis qu'il y avait déjà deux personnes. Je reconnu très rapidement la première. Il s'agissait de mon sensei, Aikenka Inuzuka. Ola seconde personne était une jeune femme aux cheveux roses que je n'avais encore jamais rencontré. Ou alors, si je l'avais déjà rencontré, je n'avais pas fait très attention. Cela m'arrivait très souvent.Je m'approchai des deux adultes discrètement et une fois derrière eux je leur fis une petite farce :

"BOUH!"

Lorsqu'ils se retournèrent, je les regardai avec un grand sourire et pris la parole :

"Bonjour Aikenka Sensei. Bonjour madame. Vous faites quoi ici ?"

J'avais parlé rapidement et mon ton de voix était plutôt joyeux. J'arborais fièrement le symbole de mon clan sur ma verste. Un vent léger se leva, faisant voler mes cheveux ébènes. Mon regard sombre regardait avec intensité les deux adultes face à moi. Je me demandai vraiment ce qu'il faisait ici. Curiosité quand tu nous tiens. Mais je repris la parole assez vite, m'adressant à l'Inuzuka en particulier :

"Aikenka sensei, on s'entraînera demain ? C'est pas que l'entrainement avec papa m'ennuie, mais je préfère quand on est plusieurs. "

Je restai debout face aux deux adultes à attendre les réponses à mes questions, tout en bougeant sur place. Telle la pile électrique que j'étais, je n'arrivai pas à rester immobile plus de quelques secondes.

Le Bazar !

Je scrutais le mâle en présence qui me répondit d’une blague faussement drôle dont je m’efforçais de rire par politesse. Le pauvre ne semblait pas très doué en humour mais, j’étais bon public. J’étouffais mon faux rire de ma main droite tandis que je lui retournais un beau sourire. Je ne pus m’empêcher de remarquer son chien mais, ce dernier, ne semblait pas vouloir de caresse de ma part. Il fallait croire que je n’avais pas beaucoup de feeling avec les animaux. Pourtant j’aime bien ces créatures poilues à quatre pattes et j’avoue avoir déjà pensé à en adopter une. J’hésitais encore entre un chat et un chien mais, j’avais peur de faire vieille célibataire. Je me demandais si je n’allais pas finir seule avec les souvenirs de mon fiancé. Il fallait que j’avance de l’avant et pour cela, rien de mieux qu’un prince charmant. Le dernier terme était très certainement le plus gros de mes soucis. Un prince, c’est quelqu’un d’attentionné, à votre écoute et qui peut vous protéger. Or réunir les trois qualités en un homme ne semblait pas être possible en ce bas-monde et, bien que j’étais prêtes à faire des concessions, j’étais plus intransigeante sur le dernier point : un homme fort (et un minimum de jugeote de préférence). Le physique était important, c’est sur mais, un bon ninjas meilleur que moi qui nous protègeraient lui et nos futurs enfants, ne serait pas de refus. Non pas que je souhaitais être une épouse fidèle et soumise (il faut pas rêver) mais, je trouvais que c’était une bien belle tâche que l’on pouvait assigner à ces créatures sans fonctions. Cette réflexion fait instantanément dans ma caboche, je ne pus répondre à son interrogation que déjà une gamine venait nous interrompre d’un BOUH qui me fit sursauter. D’une humeur changeante, après avoir été effrayé un instant, c’est avec mépris et colère que je rétorqua à cette dernière les bonnes manières.

Eh oh ! Faudrait se calmer !

Ceci dit et fait, ma colère exprimé, je restais maintenant debout. C’est avec une pointe de surprise que je reconnus l’une des Uchihas en charge d’Aikenka. Je ne connaissais rien de cette Mariko dont j’avais lu le surnom mais, j’avais un peu d’empathie pour son destin que le troisième Hokage avait scellé. J’ai beau respecter les figures de l’ancien temps, j’étais une personne avec une extrême droiture capable non seulement de remettre en cause les autres, mais aussi moi-même. Comprenant que ma réaction légèrement trop forte pour la situation avait ennuyé la genin, je rougis un instant de m’être mis dans l’embarras aussi et, toussant un instant, je repris plus indulgente :

Oui..bon. Ce n’est pas grave non plus.

Ceci dit la genin s’asseillait près de son sensei pour le questionner quant aux entraînements. Il avait un certain air de professeur maintenant que j’y réfléchissais, très certainement meilleur pédagogue que moi. Je n’avais jamais eu d’équipe auparavant. Il fallait dire qu’une fois promu juunin, j’étais partis assez longtemps. J’avais été surpris de voir Misaki et le retour des Uchihas mais je commençais à m’y faire progressivement. Les temps changent et, les gens aussi, seul les souvenirs perdurent dans nos mémoires sélectives. Trop humaine, j’avais tendance à garder le négatif en moi mais, toujours positives j’épargnais les gens autour de moi. Cette légère pensée nostalgique ne dura pas longtemps car la dites enfant se releva. Elle ne semblait pas être du style concentré (quelqu’un qui ne tient pas assis plus de 2 minutes aussi…). Je commençais à sérieusement douter des compétences des Uchihas. Aikenka répondit aux interrogations de son disciple et la discussion continua sans accro. Ceci dit l’heure tourne et mon ventre gargouillait, je me relevais donc et leur proposer de venir chez moi manger quelque chose. Inquiète pour les parents de Mariko, je lui fis quand même la remarque de savoir si oui ou non, ils étaient au courant qu’elle était ici ? Sinon nous passerions chez eux pour les prévenir voir les inviter si elles le souhaitaient. En tous les cas, je leur donnais l’adresse de la rue et leur fournit quelques informations. Je partais devant pour faire à manger et, surtout ranger le bazar organisé de ma maison. De toute manière, pour Aikenka, l’endroit n’était pas bien loin car ma demeure n’était pas loin de celles du clan Inuzuka. Une fois arrivé, c’est avec effroi que je constatais que c’était plus qu’un petit ménage qu’il fallait que je fasse, les diverses piles de vêtements que j’avais tenté de faire tenir dans des coins stratégique de la maison étant tous tombé par terre. Je me dépêchais au plus vite avant d’entendre la fatidique sonnerie. En plus, je n’avais même pas encore commencé à préparer à manger !

Et bien tout de même, elle avait rigolait à ma petite plaisanterie ! Moi qui pensait que ce genre d'humour n'allait pas lui plaire.. Il faudrait que j'apprenne à faire plus confiance en moi même tiens ! Son sourire étincelant me captivait, je n'arrivais pas à en décrocher et pourtant les occasions ne manquaient pas. Chuujitsu lui était toujours allongé sur mes jambes en évitant au maximum le regard de la Ken'ude, à ce stade la ce n'est plus de la timidité mais de la folie ! Pourquoi avait-il cette " maladie " ? Je n'en sais rien autant que vous, mais j'espère juste qu'elle se guérira très vite.. En tous cas, c'est en posant mes bras au sol derrière moi et en scrutant les cieux la tête levée, que je compris à quel point le monde était beau le soir. Je me rendais compte qu'à force de vouloir rentrer le plus tôt possible pour m'installer confortablement dans mon lit, j'en oublies que le monde extérieur a aussi plusieurs faces, et qu'il n'est pas uniquement englouti par l'univers shinobi. Je fermais les yeux et commençais à m'évader.. Mon imagination dessinait des rêves et voilà que l'odeur les coloriait. C'est fou de penser que les parfums une fois bien ressentis peuvent être une source de repérage et de description. D'ailleurs.. Je sais que j'aime beaucoup le sexe opposé mais.. Argh.. Pourquoi est-ce qu'une jeune fille vient se dessiner sur mon paysage imaginaire aux côtés de quelques moutons roses ? Pourquoi est-ce qu'elle apparaît si soudainement.. Tant de questions qui se posaient dans mon esprit, et pourtant la réponse devenait de plus en plus claire au fil des secondes qui passaient. Plus le temps s'écoulait, plus le physique de cette dernière s'affichait et ne me trompait pas. Oui, j'ai une mémoire visuelle qui ne vaut pas une cacahuète, mais entre nous je sais reconnaître une de mes élèves quand il le faut, d'autant plus que son odeur.. Son chakra.. En tant que ninja senseur ça ne me trompe pas. Je la sentais se rapprocher et je me retenais d'ouvrir la bouche, préférant largement rester silencieux et perfectionner mes talents de détecteur. Honnêtement je ne sais en aucuns cas ce qu'elle comptait faire en se positionnant si proche de nous et surtout sans donner le moindre acte de présence, mais peu importe ça n'allait surement pas tarder.

" BOUH ! "

Un sourire fier prit place sur mon visage, au coin de la lèvre.. Il disait " Oh, j'avais raison vous voyez, ça prouve que je suis doué. ". Mais même si j'apprécie me positionner en haut du podium, je reste assez humble avec les autres. Jamais je ne leur dirai explicitement que je me sens supérieur, ce qui n'est d'ailleurs pas le cas. Argh.. C'est compliqué hein ?! Les paroles de Mariko me firent ouvrir les yeux soudainement c'est vrai, mais je n'en restais pas moins impassible. Il faut dire qu'il faut plus qu'une petite exclamation pour me surprendre, ou alors étais-ce parce que j'avais triché ? Peu importe. En tous cas, quant à Flandre, elle ne s'était pas retenue pour sursauter ce qui me fit sourire de nouveau. Ah les filles les filles.. J'en connais certaines par cœur, et d'autres sont imprévisibles. Tiens d'ailleurs, pourquoi la bras-droit s'était-elle énervée ? Ma pauvre petite Mariko voulait juste rire quelques instants..

" Eh oh ! Faudrait se calmer ! "

Mais enfin, je me permettais de ne pas broncher à propos de ce petit incident de tons, et j'ai bien fais car c'est après s'être levée que la jeune Ken'ude s'était plus ou moins excusée. Les salutations de mon élève étaient rendus par Chuuji' et moi même par quelques mouvements de tête. D'après ses mots, elle ne devait pas connaître Flandre.. Il faut croire que les genins ou chuunin n'ont pas les mêmes relations que les types de mon grade avec les personnes importantes ici. Compréhensible ou pas ? Ou alors était-ce juste une histoire d'occasions ? Aucunes idées. Ça me faisait vraiment plaisir de la voir en dehors des missions et des entraînements, au moins je peux avoir une autre vision de sa personne. Une vision qui est plus.. Personnelle ? Tout ce que je peux remarquer pour l'instant, c'est que son côté éclair et vif n'était pas qu’éphémère et que, j'allais devoir le supporter jusqu'à la fin. " Supporter ".. C'est peu être un gros mot je l'avoues. D'ailleurs cette esprit ne me dérangeait pas à vrai dire, j'étais moi même un peu comme ça avant que Chuujitsu grandisse. C'est sa sérénité et sa tranquillité qui m'ont calmé. Mais j'appréciais, la plénitude me permettait, plus qu'avant en tous cas, de m'évader comme je l'avais fais quelques instants auparavant. La jeune fille resta debout face à moi qui m'étais retourné, et me questionna à la fois rapidement mais précisément. Yeah ! La voir dans ces états là et si motivée, ça m'inspirait presque ! Je me levais et lui ébouriffais les cheveux doucement avant de sourire d'une mimique assez, encourageante.

" Toujours aussi enthousiaste à ce que je vois.. Continues comme ça s'il te plait, sans toi ce n'est pas avec une dormeuse comme Setsu qu'il y aura de l'action ! Inaku est aussi un peu vive.. Mais pas autant que toi et ta parole éclaire ! Ah oui, et tu sais bien que je suis toujours partant pour vous entraîner. D'ailleurs, si tu veux un petit moment que pour te perfectionner toi, n'hésites pas à demander. "

Je parlais beaucoup je trouve.. Pas vous ? Mais je ne doutais pas de l'importance de mes mots, des paroles encourageantes et amicales sont toujours bonnes à prendre, d'autant plus si c'est pour améliorer la relation que j'ai avec elle. Entre nous, je ne pense pas que j'ai une mauvaise entente avec la jeune Uchiha, avec aucunes des gamines d'ailleurs. Mais pourquoi pas améliorer cette dernière encore et toujours quand on le peut ? Les bras croisés, je restais debout tout proche des deux autres kunoichi. Chuujitsu lui restait allongé sur le sol, les pattes en croix et la tête posée dessus, baillant et ne pensant qu'à rentrer dormir.. Pauvre garçon ! Je ne compte pas aller pioncer maintenant, il y avait bien mieux à faire ici. C'est en restant comme invisible que je regardais les deux femmes discuter à propos de.. De quoi déjà ? Oh, peu importe. Ce ne m'était point destiné après tout. Qu..Qu.. Quoi ?! Voilà de quoi me surprendre.. Je cligne des yeux et voilà Flandre disparue ? De quoi nous faire frissonner la peau ! Je regardais dans tous les coins, observant chaque buisson et mur tel un superstitieux ridicule. C'est après un bâillement découragé que mon ami m'arrêta..

" T'es con ou quoi ? T'es vraiment pas sortable.. Flandre est allée chez elle pour préparer la bouffe et j'espère un bon lit douillé pour moi. Vous devez la rejoindre, Mariko et toi. "

Je ne bougeais pas. Les pattes en l'air, le regard grand et incompris. Je gardais ma bouche grande ouverte avant de tourner le dos au canidé, armé des mêmes yeux.. J'avançais en direction de la demeure de la Ken'ude, le torse bombé et le regard fier ! Juste après avoir signalé mon départ à la dame aux yeux ébènes. Chuujitsu se posa devant moi, le sourire niais et les yeux fermés. Que me voulait-il encore ?! Niveau honte je pense qu'il a déjà mit le paquet, qu'est-ce qu'il va faire maintenant ? C'est son manque de sommeil qui le fait agir ainsi ?! En tous cas, je suis content qu'il ne sait pas parler le langage Humain.. Discuter avec lui en langue canine m'embête déjà bien assez parfois.

" Tu ne veux pas l'adresse peut-être ? "

Je m'arrêtais soudainement et après nombre de discussions, me dirigeais enfin au bon endroit et de la bonne façon chez la jeune femme, jusqu'à sonner à sa porte. Je marchais la tête levée à l'opposé de mon canidé, je lui faisais la boude ! Woaw.. C'est chaud de se faire humilier à deux reprises par un chien..

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Rencontre devant les grands [PV Aikenka=>Mariko]

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