Il était une fois un jeune homme qui parcourait le monde pour sa patrie. Il vaquait par-delà les contrée tels un fier chevalier et, brandissait ses mots comme une épée, tentant vainement de convaincre chaque chose de cette terre pour sa cause. Il espérait que tous, à l’instar d’un instant passé, pourraient à nouveaux accepté une alliance réciproque sous l’égide d’un chef, un unique chef. Sa quête de pouvoir était grande et, il en voulait toujours plus. Cet homme : ce n’est pas moi. Moi, je voulais juste en savoir plus alors, changeons l’histoire…Pop.. Rem-bobinage.


Il était une fois une sale ordure nait des entrailles de l’amour. Il voulait réussir. Il voulait toucher le ciel. Il voulait connaître toutes les étoiles, savoir compter jusqu’à l’infini, parer toutes les attaques, connaitre le cœur humain par cœur, sentir les fleurs du mondes, voir toutes les cultures humaines, comprendre la société et savoir régler ses travers. Il voulait être un grand parmi les grands. Il voulait être reconnu pour avoir des amis, être un grand artiste, un grand politicien, chirurgien, dentiste, avocat, marchands… Il aurait voulu toutes les vies du monde et, c’est pour cela qu’il porte son intérêt sur toutes choses de ce monde. Il ne désire que ça et, cet homme : c’est moi.

Bonjour cher lecteur, je suis Mitsumeru Shigeoki. Un fier ninja du village d’Iwa. Cela ne fait pas longtemps que je suis Godaime mais, j’ai été honoré par cette possibilité bien qu’elle me restreigne. Un éternel paradoxe qui afflige à la fois mon âme et mon corps. Ce tourment maudit m’a été infligé par une vielle qui fut la veuve du célèbre Oonoki.  Ce piège alléchant et fourvoyant me complait dans ma situation et m’oblige à aller toujours plus haut et plus loin dans cette quête de reconnaissance et savoir humain. Néanmoins, elle m’oblige aussi à m’intéresser à des tracas quotidiens et des jérémiades exaspérantes de personnes qui n’en valent parfois pas la peine tandis que je dois remplir de la paperasse. Pourtant, aujourd’hui j’étais arrivé et avait conclu bien des choses ici-bas à Suna. Ma petite altercation avec le Mizukage n’avait surement pas rendu la confiance facile, au contraire, le simple fait que je feintais me battre à fond fit mouche sur les villageois de Suna. Ces derniers n’avaient pas beaucoup apprécié le manque de tact de la part du Godaime. Malheureusement pour ces derniers, je m’en fichais éperdument et, une minorité élitiste avait surement pu comprendre mes réactions. Une fois ce fait divers passé et, la transaction mis en marche, le plan roulait bon train et, je commençais à m’attarder au village, à ce village. C’est toujours un plaisir de voir une nouvelle culture et, c’était très certainement ma première motivation bien que je n’en sois pas si sûr. J’avais du mal à me connaître aussi parfaitement que je le voudrais et, à anticiper mes propres actions. Qui sait comment il réagira à telle action ? Et s’il se passait cela ? En tous les cas, je n’abandonnais pas l’idée de visiter et, je pus voir maintes choses. Tout d’abord l’hospitalité de ces gens est sans bornes et, bien que tous ne possèdent pas grand-chose, ils le partagent sans grande peine. La solidarité et, gentillesse de ces gens aurait pu induire une certaine naïveté dans la majorité mais, bien au contraire, ils savaient rester immuable et, il était très certainement difficile de les faire changer d’avis bien que d’eux même cela leur arrivait souvent. Pour exemple, je vis un marchand de pommes qui m’en offrit une. Je lui proposais dès lors un marché avantageux mais, il ne put s’empêcher d’avoir une pointe de suspicion, tout d’abord parce que le marché était trop à son avantage, deuxièmement, parce qu’auparavant j’avais commis l’acte de me foutre éperdument de la gueule de la demande de la Kazekage. A mon passage, les bruits se faisaient plus chuchoteurs et, le vent trépassaient autours de moi, c’était un véritable cyclone dont j’en étais l’œil, les mots fusant de toutes part et, les débats continuelles. Je n’y pris plus garde et, continuait ma route m’arrêtant dès lors pour apercevoir les murailles de Suna qui enserrait le village. Ce dernier était en fait dans une sorte de cuve, abris naturel contre les tempêtes de sable et, difficile à apercevoir au loin. Néanmoins, une attaque aérienne serait plus facile. Il serait bon de noter cela à l’avenir bien qu’ils aient très surement des dispositifs contre un ennemi aérien. J’avais beau marcher, je ne perdais pas de vu mes fonctions et, instinctivement j’étais toujours en alerte. Posant ma main sur ces pierres d’une qualité inégalable, je ne pus m’empêcher de remarquer que ces pierres provenaient très certainement du pays de la terre et, qu’elles avaient permis l’édifice de cette muraille. Il serait donc difficile de briser le mur. En plus, à terre, il n’y avait que 4 crevasses qui menaient au village, protégé par des portes blindés, rendant une attaque quasi-nulle.

Une fois la visite des murailles faites, je pris congé bien que me doutant que des services spéciaux de Suna devaient très certainement garder un œil sur moi, autant contre un attentat contre moi qu’un éventuel acte de ma part. Ils étaient très bon car, je ne les remarquais pas, hormis un qui s’était pris ma poussière par inadvertance et, je ne doutais pas qu’il n’était pas seul. En tous les cas, en tant que Kage, je n’aurais pas permis qu’un autre Kage puisse se balader librement sans un minimum de précaution contrairement à ces naïfs de Konoha dit-on. Je m’aventurais dans une zone beaucoup moins touristes que les divers temples et maisons troglodytes pour arriver dans les quartiers d’habitation les plus pauvres et, les taudis. Comme dans tout village, il y avait quelques travers et, les ninjas étant resté des genins le long de leur vie et, n’ayant pas su se reconvertir ont pour la plupart ce genre d’habitation. C’est là la limite du système des missions et, des grades. A Iwa, j’ai rendu la pratique de la médecine plus accessible pour ces reconversions mais, cela n’aura pas baissé pour autant grandement le nombre de ces pauvres gens. Néanmoins, le nombre de morts accidentelles a rudement chuté à Iwa. A l’heure actuelle, l’ère de Konoha et de la grande Tsunade n’est plus. Je porte un profond respect aux trois sannins légendaire bien que de pays différents et d’autant plus à cette femme qui a profondément changer les mentalités. Dorénavant, ce sera au tour d’Iwa et du génie d’Ikebukuro de prendre le relais.

Un petit homme vînt déranger mes pensées. Arrivé à un terrain vague je pus apercevoir un jeune homme aux cheveux blanc (pauvre vieux) s’entraîner à une technique qui est loin d’être anodine aux yeux des Iwajins. Et quel ironie quand on le sait que moi-même je ne la connaissais pas. Toutefois, cela me rassurait en un certain sens de voir un tels brassage entre les nations et, à noter que chacun apporte sa contribution. C’est le monde que je désirais : empli de diversité mais, uni. La première pensée serait de prendre un chef qui apporterait paix et rassemblerait les troupes mais l’individualisme des hommes empêcheraient ce système Utopique de marcher. Il en serait de même avec un groupe élitiste. Et puis dans ce monde parfait, les choses ne bougeraient jamais. Tout serait trop parfait et immobiles, une ambiance statique qui ne me conviendrait pas et, qui ne permettrait pas à ce genre de jeune homme de voir le jour. J’aime être libre, j’aime savoir que tout est possible et, que chaque personne a son propre caractère. Visiblement le jeune homme avait remarqué que je l’épiais et, je pris la peine d’avancer. Du au récent événements, je ne doutais pas qu’il saurait que je suis le Kage d’Iwa mais, je pris la peine de me présenter.


Avec un large sourire et, m’inclinant légèrement, agrémenté d’une courbette et, toujours d’un large sourire.


Puis, me relevant et, touchant légèrement mon menton, je repris.

Un jeune homme empli d’une droiture et d’une rigueur ne peut que réussir. L’insalubre et les bas-étages ne sont que factices et salissures  sur l’escalier que nous pouvons emprunter. Il suffit d’aller à son rythme. Ces salissures sur l’escalier ne feront que le ralentir car, j’étais certain que ce jeune homme pourrait atteindre des sommets. Parmi toutes les personnes de Suna que j’avais rencontré, ce n’était pas la Kazekage qui m’avait interpellé, ce n’était pas les ANBUs qui me pistaient et encore moins le Mizukage qui était venu me donner une leçon, c’était cette âme qui ne demandait qu’à être forgé. Le diamant brut qui me faisait face était cruellement bon et, ne manquait pas d’ingéniosité. Il maîtrisait des techniques puissantes pour son jeune âge et j’étais étonné. Il était clair qu’avec sa technique de genjutsu, il put ralentir mes mouvements un instant, surpris de voir le tranchant de ma propre lame s’enfoncer dans ma chair. Je n’aimais pas la douleur. J’évitais ce sentiment exécrable qui vous plonge dans l’agonie et, vous rappelle votre condition misérable de poussière. Je ne pouvais m’empêcher de faire une légère grimace en voyant l’ironie du sort empoigner mon cœur sans aucune miséricorde. Je tentais un Kai pour sortir de l’illusion en vain. Il était trop tard et déjà je sentis mon sang chaud couler. Je regardais Rui m’enfoncer un kunaï dans le torse. Ma protection d’Iwajin, bonne protection de shinobis sut résister au mieux aux maux que pourrait infliger l’arme mais, de par la vélocité de l’action et la charge effectué, la pointe avait atteint ce corps que j’aimais. Mes yeux prirent un reflet rougeoyant à la vue des gouttes de sang qui se propageaient le long du tissu rembourré censé me protéger. Je relevais la tête et, comprit dès lors qu’il ne s’agissait que d’un clone qui m’avait touché. C’était déjà une très belle performance et un combo dévastateur qu’il avait utilisé. La quantité de chakkra était tout de même conséquente pour un simple genin mais, il avait fait mouche et, elle ne fut pas vaine. Il pouvait être fier de lui. Mon intérêt pour ce jeune garçon grandissait dès lors et, je ne pus m’empêcher de m’en lécher les babines. D’un coup de poing j’éjectais le clone auprès de moi mais le clone explosa ! L’instant fut court entre le contact de ma main et le parchemin explosif et cette dernière fut prise dans l’explosion bien que mes reflexes de Kage permirent à cette dernière d’être retiré en partie. Prit dans le souffle de l’explosion, j’étais toujours plus ébahis sur les compétences de l’adolescent. Je toussais dans la fumée noirâtre soulevée par l’explosion du parchemin. Son clone était en papier. J’avais à faire à un porteur de kekkai, c’était très intéressant. Reprenant ma respiration tout en sortant de la fumée, témoignant de mon corps des blessures qu’il m’avait infligé (j’étais tout sale, ma main avait quelques brûlures et mon torse saignait quelque peu tout de même. Ce gamin avait de la ressource.).

Comment vous appelez-vous jeune homme ? J’espère bien me rappeler d’une personne aussi talentueuse.

Le jeune homme n’avait plus beaucoup de papier et, seule une infime partie recouvrait encore son corps. Très certainement devrait-il maintenant mettre en place une technique lui permettant de créer du papier. J’hésitais entre lui laisser le temps de la mettre en place et me permettre de juger de l’étendue de sa maîtrise sur cet art bien spécial mais, ne juger que du ninjutsu et du genjutsu, ne suffisait pas. Il fallait aussi voir son taijutsu après tout. Etait-il aussi fort dans ce domaine ? Simple questionnement personnel qui survînt dans mon esprit curieux. Si j’étais sorti du nuage de fumée et m’était arrêté pile à cet endroit-là, à quelques pas de mon adversaire, reconnaissant ses qualités, c’est qu’il méritait que je lui montre mes possibilités. Tombant en avant, me rattrapant au dernier moment et profitant de mon centre de gravité plus bas, j’appuyais de toutes mes forces pour accroître ma vitesse mais, c’est à mi-parcours que ma technique était la plus impressionnante. Alors que j’avais fait un pas de plus pour arriver jusqu’à lui avant qu’il eut pu réagir, je trébuchais sur le côté. J’allais tomber, il n’y avait pas de doutes là-dessus pour un être humain normal mais, l’art de la prestidigitation était bien au-dessus des sens humains et, je disparus de la vision de Rui dès lors. En un instant je m’étais retrouvé derrière lui.


L’art de la disparition est complexe à mettre en marche mais, une fois les conditions remplie, c’était un sentiment des plus jouissifs lorsque je susurrais à son oreille.


Au même moment j’étais déjà en train d’incanter et allait apposer ses mains sur son dos.


En augmentant son poids, j’espérais bien qu’il serait pris dans la dites technique, l’enfonçant dans la terre et l’immobilisant. En outre je lui montrais ainsi une technique du répertoire Doton de la Balance et, c’était un grand honneur que de lui montrer ce genre de technique. Le vieil homme avait été l’un des piliers des Kages et avait prouvé sa puissance lors de la grande guerre. Sa veuve Raoku était tout autant admirable et, je respectais la puissance de mes ainés. J’aspirais à briller autant qu’eux et, ne pas tomber dans l’oubli. Je voulais marquer les esprits et connaître les fondements de ces choses étriquées. Pauvre homme que j’étais, mis dans un tel état par un genin, tellement heureux en même temps de voir un si jeune prodige que, je ne pouvais m’empêcher de sourire lors de ma frappe. Si ce dernier s’était entraîné au taijutsu, nul doute qu’il pourrait tenter de retenir le coup d’un Kage (surtout au vu des espoirs que je plaçais en lui). Je ne connaissais en regardant la graine le fruit qui en ressortirait mais, je l’arrosais abondamment plein d’espoir, regardant peut-être une rareté s’épanouir devant mes yeux. Ne me déçois-pas jeune adolescent !

Le combat avait fait rage dans un éclat de poussière, emporté par les élans de jeunesse et les valeurs progressistes du jeune Kage. Il voyait en la personne présente une petite fleur germant au matin, à l’aube même d’une vie plein d’avenir. Mitsumeru s’émerveillait de la nature humaine et, d’autant plus de personnage comme Rui Mugetsu. Alors qu’il se prit de plein fouet le kunai et que sa chair tressaillie devant le peu de sang qui coulait, ce n’était plus seulement une blessure ni même un douleur, c’était un plaisir exquis d’envie et, alors qu’il repoussait les clones, c’était avec une agréable surprise que sa main fut de peu happé dans le cœur d’une explosion intense qu’il regardait déjà funestement comme une explosion terrifiante mais, paradoxalement, emplie d’un génie car, oui c’est un génie qu’il avait en face de lui. Le nom du jeune garçon résonna et, alors qu’il pensait avoir affaire à un genin, il apprit que le jeune homme était déjà chuunin ! La fumée se dissipe et, déjà le Tsuchikage se retrouve derrière Rui. Il ne lui avait fallu qu’un instant pour se retrouver derrière mais, Rui avait déjà anticipé tout mouvement offensif et, la substitution opera, délaissant une enveloppe de papier s’enfoncer drastiquement dans le sol tandis qu’encore quelques feuilles se soulèvent et file, une aura bleuté autours d’elles, fusant le Tsuchikage et accaparant son corps, aggravant son état. Alors même qu’auparavant il avait été bien sonné par le Mizukage, le voilà maltraité par un chuunin de Suna. Heureusement, ses compétences de taijutsu lui permirent de se prémunir du plus gros des dégâts et, si l’on y réfléchissait bien, hormis sa main qui ne s’attendait guère à l’explosion, son torse ne saigne que peu (bizarrement c’est le torse avec le gilet qui fut touché) et seulement de légères coupures naissent tout le long de son corps. C’est irritant et très ennuyant mais, Mitsumeru s’en est sorti tout de même. Le jeune garçon n’a plus beaucoup de réserves maintenant. Rui s’était servi du papier restant sur ses clones et de ceux de son enveloppe. Le génie d’Ikebukuro sourit car c’était tout de même une très belle prouesse qu’il avait vu. Il s’attèle alors à bien vouloir montrer de nouvelles techniques dotons au jeune chuunin dont il sait pertinemment que ce dernier hérite aussi du même élément (après tout c’est ce qui a interpellé le Tsuchikage).


Mitsumeru tombe en avant à nouveau mais, se rattrape au dernier moment et, de son pieds droit il appui de toute ses forces. Il fonce dès lors vélocement vers son adversaire. La rapidité d’un Kage maître du kenjutsu n’est plus à démontrer à Rui car, déjà le fougueux génie se retrouve devant lui. C’est un éclair qui s’abat sur le jeune homme.

~2ème mode-Shidensen~

Ne dégainant pas, trop fasciné pour abimer le chuunin, il se contente d’essayer d’attraper ses genoux et, se relevant avec force de le faire vaciller en arrière pour ainsi le faire tomber sur les fesses. Il attendrait alors que Rui se remette de ses émotions pour lui tendre la main et, le féliciter de tant d’ingéniosité en lui tendant la main. Oui, il savait ce qu’il dirait à Rui car, il avait déjà prévu un prochain round. Il avait un peu de temps à perdre de toute façon avant de revoir la belle personne qu’était la Kazekage. Mitsumeru restait un homme et, bien qu’objectif sur les pensées humains et, s’extrayant de son propre corps pour s’analyser lui-même, il ne faisait qu’affirmer ses démentis personnel comme si il se faisait un monologue intérieur. Son soi corporel et mortel cherchant veines excuses pour cet intérêt sexuel tandis que le soi extériorisé évaluait et jugeait avec une ferme poigne l’homme. Ainsi Mitsumeru Shigeoki se bridait-il mais, c’était aussi le meilleur moyen de réfléchir car, en s’extrayant du monde pouvait-il se concentrer et, donner le meilleur de lui-même dans des analyses métaphysique et complexe qui lui avait permis maintes fois de s’en sortir. C’est ainsi qu’il savait qu’il tendrait la main à Ryu et dirait :


Ceci dit, il prendrait une inspiration puis soufflerait assez fort avant de s’ébouriffer les cheveux et de demander un peu d’eau au jeune homme, épuisé par les récents évènements. Peu après, il serait clair qu’il lui proposerait un 2ème round si ce dernier s’en sentait capable (et si il avait la possibilité de reproduire du papier). Pour l’aider à récupérer quelques peu le Tsuchikage ferait don du Shousen à l’enfant et, lui permettrait de récupérer assez vite pour le second tour proposé qu'il esperait tout autant prometteur.

Son entrain m’avait atteint et, je regardais maintenant le jeune Rui Mugetsu pousser. Je n’avais mis qu’une goutte d’eau sur la fleur que déjà s’épanouissait-elle. Suna regorge de talent à ce que j’avais pu y voir de mon passage et, l’une des majeurs raisons résidait en ce garçon vif qui maniait et associait ses techniques aussi bien que n’importe quel juunin. Il n’avait pas besoin de l’expérience de combat car, c’était inné chez lui. Ce qui lui manquait juste ne désignait qu’un terme, « entraînement ». Mon shousen était de bonne qualité. J’étais le meilleur médecin d’Iwa fallait-il dire aussi et, sans aucune prétention, bien qu’une jeune femme de Kiri soit reconnu mondialement dans ce domaine. J’eu une légère pensée pour cette dame qu’il fallait que je rencontre. Comme quoi, le monde ne réside pas en un village pour moi. Il fallait que je m’évade tout de même. Des fleurs comme Rui, il en existait des milliers sur terre et, j’aurais aimé pouvoir toutes les contempler. Néanmoins, cela n’était pas possible car mon omnipotence n’était que rêve mais, brasser les connaissances pour un avenir commun était possible. J’aspirais en plus à de la reconnaissance car, je ne le niais pas même si je ne le criais pas non plus : avant toute chose qui m’intrigue en ce monde, c’est ma personne qui souhaite s’élever. C’est une cause juste au service d’un esprit égocentrique et, il en résultait que l’acte en lui-même était alors dégradé. En effet, je n’aidais pas Rui Mugetsu pour qu’il puisse progresser mais, pour satisfaire mon envie personnelle de voir ses progrès. La nuance si subtile n’était que l’exemple de ma pensée. C’est ma peau d’abord que je protège, abreuvant mes adversaires de boucliers humains, n’hésitant pas à mentir à mes alliés pour me sauvegarder ou à voler les biens d’autrui pour m’enrichir et, tout cela sous un couvert à semi-factice de l’intérêt scientifique pour la nature humaine. Au final, j’étais un piètre chercheur, plutôt ignorant des circonstances et interaction humaine. Mes recherches n’avaient aboutis qu’à des types fixes de personnes. Pourtant, la logique n’était pas implacable et la multiplicité des facettes de l’humanité parcourait les milles et une couleur d’un arc-en-ciel. Pour l’heure, je ne pouvais faire qu’une chose : regarder Rui.

Une fois face à face, une bonne distance nous séparait, assez pour qu’il puisse engager le combat. Il le comprit assez vite et, au son d’un simple « cui cui » distant, déjà le jeune chuunin engageait le combat, malaxant et incantant à une vitesse supérieure à la moyenne des chuunins. Il s’était bien entraîné au ninjutsu. C’est avec un certain intérêt que je regardais le mur de papier s’élevait et me séparer de mon intérêt. Heureusement, très vite il réapparu en l’air, sur un fidèle oiseau. L’oiseau de papier ne résistait guère au poids du jeune homme mais tenait fébrilement en l’air, d’une envergure assez grande tout de même. J’exécutais à mon tour des signes. Le niveau de rapidité n’était pas le même que le jeune chuunin. J’étais Kage mais, aussi l’un des plus grands utilisateurs de ninjutsu parmi les 5 villages. Je ne doutais pas qu’il existait nombre de gens rivalisant avec moi mais, dans le cas de Rui, l’écart entre nous était important. Déjà j’avais fini que sortait de ma bouche des projectiles de boues. Ce n’était pas Rui que je visais mais, bel et bien son oiseau de papier qui touché, fut embourbé dans la boue.


L’oiseau s’écroula en piquée. La chute serait sévère de la hauteur d’une bonne dizaine, voir une quinzaine de mètre mais je ne doutais pas que le jeune Rui s’en sortirait. Les ninjas savent retomber sur leur patte, tombant du haut des arbres. Peut-être un léger spasme dans les jambes mais, il s’aurait s’en sortir. Pour l’heure, alors qu’un petit nuage de fumée s’envolait sans pour autant cacher le gredin et son oiseau, j’incantais à nouveau et deux fier disques de feu apparurent dans mes mains. Le papier n’était pas du genre à aimer le feu ou l’eau et, j’étais un utilisateur de Katon. Je voulais voir ses compétences face à ses faiblesses avant tout pour voir comment il réagirait et lui permettre de rebondir par la suite sur ses failles. Déjà je lançais le premier disque puis le second plus décalé sur l’un de ses flanc pour l’obliger à aller sur l’opposé s’il réussissait à esquiver car, déjà j’incantais un autre sort à deux mains, montrant ainsi ma force dans ce domaine. Une sphère de feu apparut dans ma main et se propulsait maintenant sur l’autre flanc tandis qu’une nouvelle sphère apparaissait dans ma main. C’est une explosion infernale et brûlante qui se mettait en place. L’oiseau ne pouvait parler mais, à travers cet être de papier l’on ressentait le désespoir qu’apporte cet élément destructeur et équitable, touchant allié comme ennemi et, ne faisant pas acte du passé des gens car, le feu consume tout. Devant ce spectacle de pyromane, j’attendais de voir si il en ressortirait vivant. De toute façon, si ma poupée est cassée, il me suffirait de la réparer. L’iroujutsu me permettrait de continuer mes expériences sur l’homme autant que je le souhaitais. Je n’avais pas appris l’art médical par altruisme. Je l’avais appris pour pouvoir continuer à tester l’humanité, encore et encore. Je soignerai Rui Mugetsu encore si il le fallait et, autant de fois qu’il le faudrait jusqu’à ce que ma soif soit étanché.

Ce garçon ne cessait de m’étonner. Le rendement n’était pas parfait et il avait dû user légèrement plus de chakkra que moi pour contenir mon assaut. D’autant plus qu’il restait encore deux boules de flammes, gravitant tels des astres autours de ma main vengeresse. Heureusement pour lui, je ne les abattrais pas ainsi. Regardant étonné la scène et ayant vu auparavant la fameuse technique qui fit que je l’avais remarqué, je ne pus m’empêcher de penser qu’il avait disparu sous terre. Après tout, c’était avec cette technique qu’il s’était entraîné. Je souriais à l’ingéniosité. Indéniablement entre le tour 1 et le tour 2, il y avait déjà des progrès constants comme on en voyait que sur 10 personnes dans toute une population donnée. L’ivresse m’avait gagné et je sautais en l’air, adhérant à un muret assez tangible et épiant la moindre de ses sorties. Finalement, il fut bien obligé un moment ne plus faire le rat et, déjà une boule de feu tomba sur la sol. Roulant sur le côté, il put l’éviter mais, ses vêtements avaient pris feu. La chance ne fut pas de son côté et, autant dire que l’utilisation de son papier brûlé n’aidait pas. Tandis qu’il retirait ses vêtements j’arrivais jusqu’à lui et lui souriait. La dernière boule de flamme dans ma main s’éteignait tandis que je tournais le pas au jeune chuunin. J’avais vu ce que j’avais à voir. Levant ma main en sa direction afin de le saluer. Je ne pris pas la peine de me retourner. D’un autre côté, il méritait un au revoir digne d’un véritable camarade. Ce n’est pas un adieu, loin de là. C’est une perspective d’avenir. C’est avec plaisir que lorsque la fleur aura épanouit, je l’écraserais de mon pieds, regardant alors les divers réactions possibles sur le visage de cet enfant assidu. Et quand bien même mon pied ne l’écraserait pas, je serai tout aussi enchanté de le voir me surpasser. J’étais curieux de tout et aucune situation ne m’apparaissait tragique. Même la pire des tragédies peut avoir un sens. La folie n’est qu’un mot qui a aussi son sens. Tous les hommes sont emplis de cette chose ingrate et infâme.

Les ANBUs autour de moi avaient dû apprécier la scène. J’avais révélé que je maîtrisais le Katon et que le corps à corps ne semblait pas m’effrayer. Un petit rictus de mécontentement se fit savoir sur mon visage. Trop d’information révélée en si peu de temps. Je m’étais emporté mais, le jeu en valait la chandelle tout de même. C’était un investissement sur l’avenir et j’espérais qu’il fut concluant. Restait maintenant que je m’étais défoulé à aller à la rencontrer de la Kazekage ce soir. Arrivant au manoir, je pris place dans mes appartements. Kurotsuchi n’était pas là mais peu m’importait. Je fis une sieste assez longue, repensant à cette journée. Je rigolais d’un rire fort et audible dans le manoir. Je m’étais terriblement amusé aujourd’hui. Que cela soit le mizukage Gargonith, Akira Saïto ou Rui Mugetsu, j’avais appris tant de choses. En plus, j’avais pu visiter le pays et les coutumes durant mon voyage. En mon for intérieur, il me restait encore beaucoup de contrée à parcourir mais, cela ne me décourageait pas, bien au contraire, c’était génial !

Emplie de cette fougue et d’un espoir puissant et ardent, je me relevais, rassurant Kurotsuchi maintenant de retour et inquiète à mon sujet. Rougissant un instant à ma remarque « C’est pas ton genre de t’inquiéter », elle fit la moue mais, grâce à elle je pris conscience de l’importance de ma venue ici et de mes actes. La face du monde sera changée à partir de ce soir, par un simple échange verbal entre deux souverains. Prenant une polaire (les soirées sont rudes ici !), je marchais dans les rues noirâtres et arborant dorénavant une inquiétante prestance sur moi. Inquiet et frileux, c’est aussi une excitation et une certaine adrénaline qui m’envenimait à l’attente de la Kazekage.