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 Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]

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Ayumi Hidemi
Suna No Juunin
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MessageSujet: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptyLun 30 Sep - 4:56





 
"La première lettre"


 

Aujourd'hui était une journée des plus banales, je me réveillais au aurores encore fraîches du pays du vent, avant que son soleil brûlant ne vienne lécher le sable et lui donner un aspect d'or en fusion. Pour l'instant il faisait encore sombre dans la petite pièce qui me servait de chambre, et je mis plusieurs minutes à me hisser hors de mes draps. En vérité, aujourd'hui était mon jour de repos, je n'avais ni mission, ni quoi que ce soit de prévu, je pouvais donc me prélasser sans peine encore quelques minutes, même si je n'aimais pas trop me lever tard, patienter encore quelques minutes ne me serrait pas fatal. Je fermai donc les yeux, encore quelques instants, écoutant le sifflement du vent entre les ruelles qui bordaient mon bâtiment, en plein cœur de Suna, et profitant des rayons de soleils qui filtraient à travers mes rideaux.

Enfin, quelques dizaines de minutes plus tard, je me hissais hors de mon autel sacré que je vénérais tout les soirs, aussi appelé lit dans le langage courant, pour le diriger vers mon autre temple, ma douche. Les deux endroits où je me sentais partiellement chez moi ici, le reste, ce n'était que des fioritures, des semblants d'appartenance, ici, j'étais une étrangère, et peu importe combien de temps je resterais ici, je le serai toujours. J'aurais tellement voulu revoir le sourire angelique de mon petit frère, avec, en amont, les regards pleins d'amour de mes parents, ou bien la carrure impérieuse de mon cousin, mais non, je devrais maintenant passer le restant de mes jours à être une inconnue auprès des gens qui, eux aussi, m’étais inconnus.

Je cessai de broyer le noir en sortant faire un jogging, après un petit déjeuner léger, j'aimais beaucoup courir le matin, pour me maintenir en forme, mes jours de repos. Et puis, lorsque l'on courrait on entrait en harmonie avec ce qui nous entourait, et le vent … c'était une partie de moi. En quelque sorte il me parlait, ici plus qu'ailleurs puisque j'étais en plein cœur du pays du vent. C'était peut être mon affinité avec le vent qui poussait les gens à ne pas m'exclure ''totalement'' de leur communauté, à Suna. En attendant, quelques minutes plus tard, le vent me porta une autre information, un jeune gennin essayait de me courir après en scandant mon nom du mieux qu'il le pouvait, et fini par hurler des « madame ! Madame ! » dans mon dos, jusqu'à ce que je me retourne pour le voir, à bout de souffle, me courir après avec un courrier dans la main, qui m’étais sûrement destiné. J'émis un rire léger en le voyant à bout de souffle, et le vannai sur ce point, ce qui le fis rougir avant de me donner le papier, il ne me dis rien de plus que « En provenance de Kazekage Sama » avant de repartir de plus belle ; un leger sourire au lèvres, j'ouvris le messages, et au fur et à mesure de ma lecture, des larmes commençaient à perler sur mes joues. Pourtant le messages ne faisait pas plus de deux ligne :

''
Nous savons où est votre cousin, et il est en vie, venez nous voir pour plus d'infos.
Bureau des admissions de Suna
''

Je me ruais donc jusqu'à la tour centrale du village, et me mis à courir encore plus vite une fois dans cette tour, jusqu'au fameux bureau, ou j'entrai en trombe, message à la main. La secrétaire fut plutôt surpris de me voir si tôt, mais m'expliqua tout en détails. De ce que l'on savait ici, Kakuzô Hidemi serait de retour à Kumo. Dans ce coin du pays, on n'en savait pas plus, mais cela me suffisait largement. Je remerciais une fois encore la secrétaire, qui devait être l'une de mes seules amies ici, elle qui m'avait juré de me tenir au courant de ce qu'il se passait hors de village et surtout à Kumo, puisque personne ici ne consentait à me tenir au courant. Elle me disait tout, et moi je lui apprenais à écouter le vent, c'était notre petit secret. Sans attendre plus longtemps, je me remis donc en route vers mon petit ''chez moi'', avec encore plus d'énergie qu'à l'aller, pour une fois, je me donnais vraiment dans ma course ! Une fois rentré, je pris une feuille de papier, un crayon, me calmai cinq minutes, et une fois mon souffle rétabli, commença à écrire une adresse que je connaissais par cœur. Cela m’étonnerais que Kakuzô ne se rende pas chez nous, même si aujourd'hui, c'est presque vide.

«
Cher cousin,

on viens de m'annoncer de ton retour à Kumo. Non, ne perd pas ton temps à me chercher, tu ne me trouverais pas, comme la plupart de la famille. Je me trouve actuellement à Suna, pour diverse raisons. Je ne sais pas si nos frères et sœurs ton mis au courant, bien que je pense que non, mais nous avons été … attaqué, après ton départ. Des ennemis politique à toi, actuellement nous ne savons pas de qui il s'agit. Mais ce n'est pas le problème aujourd'hui. Du moins pas tant que je suis loin de vous. Je n'ai jamais tenu à la vengeance, mais … ils ont tué mon frère. Alors je t'en conjure, ne tente rien sans moi, je veux être la, lorsque justice sera rendue.

Je ne peux pas te dire grand chose vis à vis de Suna, même si je ne pense pas que les lettres soient lues, bien que je connaisse quelqu'un qui me permet d'envoyer mes messages aussi rapidement et sans passer par les bureaux de censures, je préfère prendre mes précautions, du moins pour cette première lettre. Je ne tiens pas à t’attirer de nouveaux ennuis, ni de ma faire chasser du village, mais j’essaierais d'être un peu plus précis sur la situation du village un peu plus tard, tout ce que je peux te dire, c'est qu'après le calme vient la tempête.

Pour ma part, tout va bien, du moins aussi bien que je puisse aller dans un village où je suis loin de ma famille et étrangère. Si tu te demande pourquoi je suis parti, c'était pour protéger la famille, en tant que pseudo déserteur et Juunin de Kumo, j'étais une des sources de danger les plus importantes de la famille. Parce que oui, même certains ninjas avaient été corompus et nous ont attaqués, d'ou notre désarrois. J'ai passé plusieurs mois dans l’errance, à me demander que faire, j'ai même songer à venir te retrouver, mais ta mission était bien trop importante. Alors j'ai atterri ici, via l'un de mes contact.

J'espère que tout va bien pour toi, et ne t'inquiète pas trop, je survivrais le temps qu'il me faudra pour vous rejoindre, ne te presse pas et règle tes problèmes potentiels s'il y en a à Kumo. Ah et n'oublie pas de réutiliser le même corbeau avec le tampon IMPORTANT, ainsi que de sceller ta lettre, tu dois le savoir vu ton ancien poste, mais ici seuls ces lettres passent la censure, et si on pouvait éviter de révéler nos éventuelles discutions au dirigeant de Suna, nous nous porterons que mieux.

Porte toi bien.
Ta cousine, Ayumi Hidemi.
 »

Je me ruais une nouvelle fois porter cette lettre à ma camarde de l'admission, et lui demander de faire passer cette lettre outre censure si elle le pouvait, j'étais tellement heureusement de renouveler le contact avec ma famille ...

[HRP]Je poste ici parce que ... je savais pas du tout où le faire puisqu'il s'agit d'un RP épistolaire ![/HRP]

 
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Kakuzo Hidemi
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MessageSujet: Re: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptyLun 30 Sep - 18:25

Valet des Kiyomizu




    Les lignes
    D'une survivante



    Le repos, toujours le repos ... Depuis que mon retour fut officiellement annoncé à Kumo, ce n'est point le meilleur accueil que je pus avoir de la part des Hidemi. Qui en serait étonné ? Je suis le premier qui ne le suis point. Je suis conscient que dû à l'état de Juka-sama, à cause du fait que je ne pus empêcher cette tragédie arriver, j'ai maintenant ma famille contre moi ... On me voit irresponsable, fautif, lâche, déshonoré, alors que je fus couvert par tous les meilleurs compliments avant mon départ. J'étais admiré, envié, toujours mis en avant, toujours pris pour exemple ... C'est douloureux, je ne peux le cacher. Cependant je ne m'en plains point, car je me sais fautif. Car je sais que je mérite une telle punition.
    Lorsque je quitta l'hôpital et que je rentra enfin au quartier des Hidemi, j'ouïs des nouvelles qui n'eurent point bonne répercussion envers notre clan. En effet, on a eu beaucoup de perte ... Mes anciens ennemis politiques, paraît-il. Mais pour cela, on ne me l'a jamais reproché car je partis pour la mission pour laquelle on est formés depuis la naissance. Cependant, je m'en veux ... Et à présent j'ai bien trop de choses sur mes épaules. L'état de Juka-sama en premier dont je me sens entièrement responsable, ainsi que l'attaque qu'a subi notre clan en mon absence. Si je ne fus point Raïkage, rien ne tout ça aurait eu lieu ...
    La culpabilité me hantant chaque jour, j'essaye cependant de garder la tête droite chaque jour, et Dieu sait combien c'est devenu pénible pour ma personne ... Sortant de ma chambre, la demeure est vide de paroles, Père refuse toujours de m'adresser parole. Sortant dans notre quartier, je ressens des regards mauvais venant de ma propre famille, comme si on regardait un insecte qui gênait. En dehors du quartier, eh bien ... Les réactions diffèrent. Certains gardent le respect envers ma personne comme je l'eus auparavant, d'autres qui ne comprennent point nos coutumes ont des yeux remplis de reproche à mon égard. Pour eux, je déserta le poste, alors qu'il n'en était rien. Ma main droite, tenant la canne que Murakami-sama m'offrit afin de pouvoir marcher malgré ma fracture, se serra contre le bois, cela m'est pénible ... En plus de tout cela, à cause de ma blessure, je ne peux combattre, remplir au moins mes missions en tant que Jounin, à cause de cela je me sens d'avantage rabaissé. Alors mes journées deviennent réglées comme du papier à musique – Le matin je me lève au nom de ma protégée. J'arrive à l'hôpital et reste alors là, derrière cette fichtre vitre, à la regarder, veiller sur elle, pendant des heures ... Et elle est toujours inconsciente. Dès que possible, lorsque je croise un des responsables qui s'occupe de sa personne, je me mets à lui demander, expliquer, supplier, afin que je puisse récupérer son corps et la mettre en sécurité, c'est-à-dire dans une demeure cachée du quartier des Hidemi. Ainsi, sa sécurité ne serait que maximale. Mais ils refusent de m'écouter, ils refusent de me comprendre ... Et c'est toujours une négation confondue en toutes excuses que je reçois. Excuses car ils ressentent de la gêne de refuser les ordres d'un noble tel que ma personne. Mais je ne perds point espoir et continue à regarder ma bien-aimée. Un jour, oui, un jour je pourrais récupérer son corps ...
    Après la visite, ne pouvant faire grand chose, je traverse alors Kumo dans l'autre sens à l'aide de ma canne, évitant les regards curieux, souvent point encore habitués de revoir ma présence, et je rentre au quartier, afin d'aider les éleveurs de ma famille. Je m'occupe alors des paons, le temps de ma guérison ... Le soir j'ai le sommeil qui se met à me tourner le dos également, avec tout ceci, ce n'est point évident ... Alors mon coeur se tourne à la nature et au ciel, mon corps s’assoit dans notre jardin afin de pouvoir admirer, méditer, penser ... M'échapper de la réalité. Entre deux pensées, je me dis qu'il faudrait par ailleurs que j'aille rendre visite à Sakuya-sempaï, voilà un de mes proches que je n'ai point revu depuis mon retour.

    ***

    Le lendemain, le réveil fut difficile dû au manque de sommeil. J'ouïs au loin des coups contre du bois, et ouvrant lentement mes yeux, vis avec surprise un corbeau se tenant sur le cadre de ma fenêtre. Me relevant, je fais glisser ma jambe le long du lit, tentant de me relever avec ma canne, mais le volatile ne se fit point prier et me voyant assis, prit l'envol afin de se poser sur mon épaule. Ne me posant point d'avantage de questions, je hoche la tête et prit la lettre en question, et le corbeau de ses plumages citant la nuit revint sur le cadre de la fenêtre. Je l'analyse aux premiers abords avant que mon coeur ne bondit sans crier gare. Je reconnaissais cette écriture ... ! Je bondis du lit mais soupira en gémissant, ce qui freine aussitôt mon débordement d'énergie soudain. Ma jambe me rappela à l'ordre, me faisant mal dû aux mouvements bien trop brusques. Je l'allonge le long du lit et me calmant, je reprends mes esprit. Cette écriture n'est d'autre que celle d'Ayumi ... Je me précipite afin d'ouvrir l'enveloppe et me mis à la lecture. C'était parfait, car justement lorsque je demandais à mon clan où est-elle passée, personne n'a su quoi répondre ... Personne ne le savait.
    La première chose qui ne vient à l'esprit alors, c'est de prendre le premier cheval afin de venir la chercher, mais elle me demande dors et déjà, comme sachant à quoi j'allais penser, de ne point venir la chercher. Je me redresse dans mon lit, quelque peu stupéfait, et continue à lire. C'est dur de se dire que je ne dois rien faire, alors qu'une de mes proches n'est point dans la meilleure des situations, mais je respecte cela, comprenant son argumentation. Au moins ... Elle est sauve, à Suna, mais un de mes cousins ainsi qu'un de mes oncles et tantes périrent, encore ... Bon sang, mais qui peuvent-ils bien être, ces ennemis politiques ? Durant mon règne, je ne ressentais aucune menace, et lorsque mon départ fut annoncé, ils en profitèrent afin de s'en prendre à ma famille ... Ces ordures ... Ils paieront un jour !
    Je prends ma canne se trouvant à côté de mon lit afin de m'aider à me lever. Il fallait que je lui réponde. Le risque est que la lettre pourrait tomber entre de mauvaises mains ... Il va falloir être prudent dans les mots que j'écrirais. L'avantage est que le sceau qui scelle les lettres de notre clan, seuls les Hidemi peuvent l'ouvrir, un autre auto-détruirait immédiatement la lettre. Péniblement, je m’assois alors devant mon bureau et soulage ma jambe, l'étirant au maximum. Je mets la lettre de ma cousine à côté tandis qu'une nouvelle feuille vierge se trouve devant ma personne. Je prends alors une plume et commence à lui répondre.

    Citation :
    Ma chère Ayumi,

    Que les Dieux soient loués, tu es en sûreté. Lorsque je quémandais de tes nouvelles au sein de notre quartier, aucun de nos proches ne pouvaient me dire où tu te trouvais. Avec ta lettre, tu allèges mon coeur déjà pétrifié par la peine, mais un nouveau poignard se loge à la fois. Je suis peiné à savoir ces pertes, ce soir je prierais pour la paix de leurs âmes. Je ne te cache point mon désir de quitter Kumo dans l'immédiat afin de venir te récupérer, mais, pour le moment, je respecte tes demandes.
    Cependant, j'appris effectivement les attaques que firent mes ennemis politiques, et je jure au nom de tous les Hidemi qu'on vengera notre famille. Ta lettre ne fait qu'enflammer ma rage envers ces ordures, mais sois tranquille, justice sera rendue, comme tu le dis si bien.

    Actuellement, sois également tranquille en ce qui nous concerne. Les Hidemi ont repris la stabilité malgré les pertes. Lorsque je suis revenu, notre quartier fut réparé, il est à présent comme avant, enfin ... Presque comme avant, les pertes sont lourdes, et les regards ont changé.
    En effet, car mon retour n'est point pour aucune raison ... Il nous est arrivé grand malheur. Nous avons été attaqués en cours de route, et elle fut scellée. Elle ne se réveille point ... Et Dieu sait quelle douleur m'habite face à cette horreur. Je possède le déshonneur sur mes épaules, mais je suis conscient que je le mérite. Je n'ai pu la protéger, et elle est dans cet état par ma faute. Je le ressens chaque jour dans mon coeur, et d'avantage lorsque je vois à quel point ma famille me regarde avec dédain. Pour le moment, elle est sous surveillance médicale, et nous cherchons à la guérir. Pour le moment je porte ce poids volontairement sur mes épaules, afin de punir mes fautes, et je souhaite me racheter chaque jour.

    Je ne te laisserais point ainsi, Ayumi. Je viendrais te chercher, lorsque le bon temps viendra, et surtout lorsque ma jambe guérira. Ne t'inquiètes point, ce n'est qu'une banale fracture, rien du tout face à ce qu'elle subit actuellement ... De ton côté également, ne fais rien qui pourrait te mettre en danger. Et attends-nous. Sois patiente, ma chère cousine, tu retrouveras ce que tu as perdu. Tant que tu es en sûreté là-bas, je respecte ta demande, je te le promets. Mais ne t'attends point à y rester éternellement.

    Lorsque tu auras lu ma lettre, brûles-la, sait-on jamais. Je garde mon silence face à notre correspondance, même envers ma famille, afin de ne point les pousser de venir te chercher dans l'immédiat, mais gardons correspondance, jusqu'au jour où on se retrouvera.


    Prends soin de ta personne, Ayumi, et n'oublies point que je suis toujours là pour toi. Tiens-moi au courant de tout.

    Kakuzo Hidemi.
    Comme elle le demanda, je scelle alors la lettre avec soin, et marque l'urgence sur l'enveloppe. Me retournant je regarda la corbeau, il attend apparemment que je lui donne la lettre. Avec soin alors j'attache la lettre à une patte, prenant soin que les griffes ne tentent point par accident d'ouvrir la lettre, au risque de la faire exploser et blesser l'animal. Une fois prêt, l'oiseau se retourna et prend son envol, s'éloignant vers les montagnes. Je l'accompagne du regard, soutenu par mon bâton, et soupire de soulagement. Ma chère cousine est en vie ... Quel bonheur d'avoir enfin une bonne nouvelle, moi qui enchaînais que des malheurs depuis mon retour. Sa lettre m'a donné la force pour cette journée, et je pars alors me baigner afin d'être frais pour la suite.


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Ayumi Hidemi
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MessageSujet: Re: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptyMar 1 Oct - 11:50





 
"La suite"


 

La seconde nuit fut difficilement supportable, je ne parvenais pas à dormir et chaque petit bruit qui provenait de l’extérieur me faisait faire un bond sous mes draps. Il y avait un chat, dehors, qui passait son temps à miauler plus de cinquante fois par minutes, je finissais par m'y accommoder et me rendre compte qu'il ne représentais aucun danger au moment de me lever, pour partir travailler. Il y avait aussi le bruit du vent, mais celui ci m’apaisait plus qu'autre chose, de par ma fenêtre entre ouverte j'entendais le petit bruissement de l'air qui s'infiltrait dans ma piaule par ce petit interstice. Au moins, je le savais être mon ami. Jamais le vent ne m'avais trahis lui, mais même si je me trouvais dans un pays que l'on nommais le pays du Vent, je ne parvenais tout de même pas à m'entendre avec les gens. Tous étaient … trop différent avec les personnes que je connaissais de Kumo. Ma famille notamment. Peut être était-ce nous, qui étions bien trop étrange et différent. D'ailleurs, là était la raison de mon insomnie, bien que le fait d'avoir pu reprendre contact avec mon cousin me réjouissais au plus haut point, j'avais désormais une peur bleue du bureau qui filtrait les lettres. Je savais le sceau familial inviolable sous peine de détruire le document, mais sait on jamais, peut être y avait il des gens capables de l'ouvrir, d'une manière ou d'une autre. Et si jamais ils découvraient ce que je m’apprêtais à révéler à mon cousin, c'était la mort pour moi, et de grave tension entre ici et Kumo.

Enfin, après avoir atteint un point de non retour vis à vis de mon sommeil, je me levai, à une heure approchant les quatre heure du matin. Je pouvais bien être fatigué, ma vie de ninja m'y avait habitué, et puis je pourrai dormir demain soir, ce n'était pas un grave problème. Cependant, bien que j'avais une petite idée en tête vis à vis de que faire à une heure si matinale, j'avais toujours de grave hésitation. Si hier personne n'était venu me déranger, cela voulait il dire que la lettre était passé ? De toute facon peut importait de se poser la question, mon stress permanent ne disparaîtrait pas avant que je sois fixée, c'est à dire, jusqu'à ce que je reçoive le réponse de Kakuzo, ou que quelqu'un m’emmène en détention. Mais j'envisageais plutôt la première possibilité, et aujourd'hui je tenterais de récolter un maximum d'information sur le village, qui pourrait aider mon cousin. Je ne tenais pas vraiment à une nouvelle guerre si tôt après la précédente, mais si guerre il devait y avoir, je préférais, même en temps que nouvelle ''Sunajin'', la victoire de Kumo, ma terre natale. Malheureusement, je n'avais aucune idée vis à vis de ce que je pouvais bien chercher, et encore moins ce que je pouvais y trouver. Même en temps que Juunin, je n'étais pas intégrée ici, et je n'avais donc aucun contact avec la Kazekage actuelle.

Cependant, actuellement, il régnait une ambiance festive au village, au nom de la nouvelle Kage, c'était d'ailleurs graçe à cela que j'avais pu atterrir ici. Je ne savais pas réellement quand cela allait se terminer, mais les fêtes seront finie bien avant mon départ, cela était sur et certain. Néanmoins je pouvais essayer de glaner quelques infos par ci par là dans la foule, la plupart des gens en disait souvent trop. Je commençai donc à rôder non loin des étalages en train d'être rempli. Les marchands devaient se lever au moins aussi tôt que ce que je venais de faire pour préparer leur stand. Ils ne seraient peut être pas très bavard avec moi, mais peut être qu'entre eux ….
Non. Rien de très intéressant, après deux heures de recherche rien de très concluant. Juste un inventaire léger sur l'équipement médical et militaire du village, rien de plus. Ou peut être que si, la plupart des marchands prévoyaient leur départ dans la semaine, sept jours au plus tard. A vrai dire, c'était déjà cela d'obtenu, je rentrais donc me changer chez moi aux alentours de huit heure et notai le peu d'informations que j'avais obtenu sur une feuille. Peut être les prochains jours seraient plus apte à me donner des informations.

Les trois jours suivant ne me donnèrent qu'une fine bribe d'informations supplémentaire vis à vis des précédents. Je connaissais à peut près l'effectif valide en ninja du village, ainsi qu'une carte précise de la zone intérieure du village. Mais au moins, mon stress se dissipait, personne n'était venu me déranger vis à vis de la lettre, et le soir du troisième jours, un corbeau au pelage noir comme de la suie m'attendais, une lettre attachée sur la patte, sur le perron de mon appartement. C'était en sautillant de joie et d'impatience que j’introduisis l'animal dans ma maigre demeure. D'un geste prompt ,je détachai la lettre et l'ouvrit à la volé, d'un geste sensiblement délicat. Je ne parvint pas à refouler des larmes de joie en lisant l'écriture de mon cousin, bon dieu, ça avait fonctionné ! Personne n'était venu lire notre conversation, pour le moment, alors j'en déduisais que tout serai bon par la suite, enfin, enfin j'allais pouvoir revenir chez moi … J'appris aussi de lui qu'il partageait le même désir de vengeance que moi, ce n'était pas spécialement bon, mais totalement compréhensif, et si je pouvais, je jurerais devant dieu de tuer tout homme, femme ou enfant impliqués dans cette histoire. Enfin, je m'emportais, il était donc blessé, et la fameuse Juka dans un état de léthargie profond. J'avais déjà lu quelque chose de similaire dans un livre, peu être devrais je l'en informer. Je pris donc de suite une nouvelle feuille, trempa ma plume, et commença ma rédaction.

Citation :
« 

Cher Kakuzo,

Je suis on ne peu plus soulagé de voir que notre système de communication fonctionne, et que je peux donc te parler presque sans crainte. Je sais que tu partage mon désir de vengeance, que tu dois aussi porter un lourd fardeau sur tes épaules, comme toujours, mais essaie de faire abstraction de cela. Je sais que les regards pèsent lourd sur toi, mais une fois rentrée, je te jure que tout va changer. Je ne les laisserais pas dénigrer le magnifique travail que tu as accomplis durant ta mission, et j'ai la conviction que ce qui est arrivé à la Kyomizu n'est point de ta faute.

D'ailleurs, il me semble avoir déjà entendu parler de cas similaires dans l'un des livres de la grande bibliothèque de Suna, peut être pourrais-je y trouver quelconque informations pour toi ? Bien que je doutes que mes talents en Irou Jutsu puissent t'être d'une quelconque utilité, si je peux faire quoi que ce soit pour alléger ta peine, tu n'as qu'à me le demander.

Sinon, j'ai aussi fait quelques recherche sur le village, actuellement, un esprit festif règne dans le village,  mais cela ne saurait tarder à s'estomper. Du moins j'ai pu faire un compte des effectifs ninjas de Suna ainsi qu'une sorte d'inventaire. Leur matériels médical ne semble pas aller du mieux en ce moment, les médicaments se font rare et sont chers. Cependant les armes circulent bien plus volontiers dans le village. Actuellement, j'ai pu croiser dans le village deux gennin et trois chuunin,  à vrai dire je sors rarement, alors ces chiffres sont très peu indicatif, les juunins sont beaucoup plus nombreux, mais ne sont pas au village, en mission où autre. D'ailleurs je m'étonne du fait que l'on ne quémande pas ma présence durant l'une d'elle. Voilà tout ce que j'ai pu trouver pour l'instant, je te joins ci contre une carte du village, en point de vue interne, que j'ai pris le temps de cartographier.
En espérant alleger ton cœur »
Ta cousine, Ayumi.

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Kakuzo Hidemi
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MessageSujet: Re: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptyJeu 3 Oct - 14:20

Valet des Kiyomizu




    Les lignes
    D'une survivante



    Les jours s'enchaînent et se ressemblent. Au final, mon esprit commence à prendre l'habitude, avec ces regards dédaigneux de mon clan. Cependant, en dehors, les habitants de Kumo semblent s'habituer petit à petit à mon retour. Ne sachant point le déshonneur qui me pèse, ils redeviennent comme avant et se mettent à me saluer respectueusement à chacune de mes sorties, me souhaitant un bon rétablissement. Ils me présentent leurs hommages comme le noble que je suis et que j'étais auparavant. C'est au moins une chose qui m'aide grandement, de ne plus supporter ces regards plein de reproches. Ils n'avaient point oublié mon règne précédent où je mis à pieds la pauvreté et transforma Kumo en une cité d'or. Mais malgré ces progrès, mon coeur souffre toujours. L'état de Juka-sama ne s'est point amélioré ... Et mon rituel persévère alors, passant mes heures à l'hôpital afin de veiller sur elle.

    '' Hidemi-sama ... Vous devriez passer moins de temps ici. Cette jeune femme est en sécurité ici, vous savez ... '' Me dit ce jour-là un einsein-nin. Me tournant vers lui je lui offre un sourire tendre mais exprimant toute tristesse.

    '' Avec tout mon respect que je vous dois, afin de nous afin sauvé, je n'écouterais point vos conseils. '' Que je lui réponds alors, gardant toutefois un ton doux et respectueux comme à mon habitude. '' Vous refusez que je prenne le corps afin de pouvoir veiller sur elle comme mon devoir se doit de le faire, alors je resterais ici le temps qu'il faudra, jusqu'à ce que j'obtiendrais le droit. ''

    Le médecin ne sut quoi répondre, et s'incline simplement avant de partir, me disant tout de même de prendre soin de moi et faire attention à ma jambe. Qu'importe ... C'est sa santé à elle qui m'inquiète.

    Les autres lendemains étaient exactement pareil, et ne parlons point de mes insomnies qui me torturent d'avantage. Je suis angoissé malgré le calme que je montre, je suis frustré car je ne peux m'entraîner avec cette jambe. Mais ce jour-là, une bonne visite m'attendait, illuminant un tant soit peu ma journée. En effet, en entrant dans ma chambre, j'aperçois un corbeau bien familier. Je lui souris comme saluant n'importe quelle personne, et l'animal se perche alors sur mon épaule comme la dernière fois. Je saisis délicatement la lettre accrochée à sa patte, et mes doigts passent le long du superbe plumage que possède cet animal. Ces oiseaux me fascinaient ... Et possèdent une intelligence surprenante pour un volatile. Ce dernier quitte mon épaule afin de se poser sur le cadre de ma fenêtre, attendant déjà des ordres. A l'aide de ma canne, je me dirige alors vers mon bureau, et m'assis tout en allumant ma longue pipe, impatient de lire ces lignes. Et malgré le temps qui m'est infortuné, je sens un sourire naître. Je me demande si je la mérite, la gentillesse d'Ayumi ... Elle ne me blâme point pour l'accident, et c'est bien la seule Hidemi à le faire. Son information m'intéresse évidemment, et je ne demanderais que des informations à ce propos. Soulevant la lettre, un papier en tombe. Je la saisis alors tout en lisant les dernières lignes et la coïncidence fit que son écriture expliqua la pièce jointe. La carte de Suna ... J'observe un instant cet objet, et des souvenirs reviennent. Suna n'a point changé, esthétiquement parlant ... Je me souviens lors de mon règne, je devais m'y rendre en tant que représentant de mon pays, de cette réunion entre Kages, de mon impatience à chaque seconde de revoir le visage de Juka-sama qui fut une des examinatrices ... Je soupire alors. Cependant, cette carte me sera bien utile.
    Trempant avec allégresse ma plume dans l'encrier, j'entame alors ma réponse.

    Citation :
    Ma chère Ayumi,

    Tu es bien la première Hidemi à ne point me blâmer, ce qui me surprend mais me soulage le coeur, Dieu sait combien. Je suis touché par tes mots, mais mon coeur continuera à me torturer et mettre la faute sur ma personne jusqu'au jour où elle ouvrira les yeux. Ne t'en fais point pour ces foudres qui s'abattent sur ma personne, je ne fais que de les demander afin de pouvoir me racheter. Inquiètes-toi plutôt de ta santé.

    Le cas dont tu me parles m'intéresse au plus haut point. Celui qui fut avec nous partit parcourir le monde afin de trouver le remède, mais si tu penses trouver n'importe quelle information à ce sujet, elle ne sera que précieuse afin de pouvoir la sauver.
    Je te remercie pour la pièce jointe, qui ne sera qu'utile pour moi. L'effectif est fort intéressant ... A vrai dire, pour une telle puissance passée je m'attendais à ce que la force du Rocher serait non loin d'égaler la nôtre. Je me trompe probablement. En ce qui concerne l'autre sujet, eh bien l'herbe est bien verte ailleurs, là où le désert le détruit point la nature.

    Pour ta personne, Ayumi, même s'ils ne quémandent point ta présence, n'hésites point à t'intégrer tout de même, au moins pour ton moral. De mes souvenirs, Suna est un village accueillant, alors ne te ternes point dans ta demeure provisoire.
    Merci pour ta pièce jointe, qui me permettra d'analyser d'avantage la terre, je t'en remercie. Pour ma personne, je me porte mieux tous les jours, et tes lettres m'aident grandement dans ma guérison. Ne sois point surprise de voir un noble arriver à cheval à Suna un jour ... Afin de te présenter mes respects. Tu n'es point seule, Ayumi, ne l'oublies point. Ta famille est toujours présente et t'aime. Ton cousin ne t'abandonnera jamais.

    Ci-joint un objet que tu ne pourras que reconnaître. Ce porte-bonheur t'aidera lorsque tu en auras besoin.


    Prends soin de toi, Ayumi.
    Kakuzo Hidemi.
    L'objet en question n'est d'autre que le sceau de notre clan, afin qu'elle puisse sceller nos lettres correctement et posséder encore moins de risques que ma personne afin de correspondre. Je scelle à mon tour la lettre et écris le nécessaire avant de l'attacher à la patte du corbeau qui s'envole aussitôt. D'un air rêveur, je l'accompagne alors du regard. Ayumi nous sera d'une grande aide pour la suite. Je range avec précaution la carte de Suna faite par les soins de ma cousine au fond d'un tiroir, et soupire. Je reviens à la réalité, qui est bel et bien pénible ...


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Ayumi Hidemi
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MessageSujet: Re: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptyJeu 10 Oct - 14:21





 
"Le danger retombe toujours ..."


 

Lorsque je regardais le corbeau s'envoler par delà les monts surplombant Suna, j’éprouvais un étrange sentiment de sécurité, vis à vis de l'animal. J'étais certaine que cette seconde lettre arriverait à destination. Mes ''collègues'' ne pouvaient me trahir, ils connaissaient presque la vérité quand à ma vie ici. Ils savaient pourquoi j'étais là pour la plupart et savaient aussi que je n'avais aucune raison de trahir qui que ce soit. Alors je n'en attendais pas moins d'eux, de plus eux même m'avaient confiés certaines choses qui les empêchaient de parler contre moi, ou de me vendre. Car oui, les oiseaux qui faisait le trajet entre Suna et Kumo ne partaient pas de moi, je confiais ma lettre à mon amie des admissions qui s'occupait à faire en sorte que la lettre parte le plus tôt possible. A vrai dire c'était l'une des rares personnes en qui j'avais confiance ici, et je savais pertinemment qu'elle ne me vendrait pas sauf si elle se faisait attraper … cette éventualité était ma seule crainte, car elle nous mettrais toutes les deux dans une situation très délicate. Et je ne souhaitais vraiment pas cela. Une fois le plumage noirâtre de l'animal disparu, je partais me coucher presque sereinement, et ce fut une bonne nuit réparatrice qui me fut accordée.

Le lendemain, je me levai en pleine forme, totalement prête à travailler et ayant presque retrouvé ma joie de vivre d’antan, me dirigeais vers le travail qui m'avait été assigné en ce jour. Il ne s'agissait pas d'une mission ultra délicate comme celle que j'avais l'habitude d’exécuter à Kumo, mais de simples tâches d'aide aux civils. Même si dans ce village j'avais pu garder mon rang de Juunin, je ne m'attendais pas à ce que l'on m'accorde des misons de hautes importances, j'étais une étrangère après tout, et puis le village semblait requérir plus de soutien en son cœur même que de ninjas éparpillés dans tout les pays. Je m'occupais donc d'ordonner le départ des marchands qui décidaient de lever le camp, ne songeant plus à la fête accordée en l'honneur de notre Kazekage. Chaque jours ils en arrivaient de nouveaux, mais en partaient d'autre, nous devions donc nous assurer que tout cela ce faisait dans le calme et le respect des règles. Bien que faire la ''circulation'' ne m'enchantais guère, je me contentais de le faire, avec un maigre, mais sincère, sourire au coin des lèvres.

Une après midi, je repensais à ce que j'avais dis à mon cousin et je dirigeais mes pas vers cette grande bibliothèque, Suna pouvait être fier d'avoir un bâtiment de cette allure, les médecins comme moi éprouvaient une passion sans retenue envers ce genre d'endroit ! Mais j'étais là pour un but précis et pas pour de la fanfaronnade. Je me rendis donc silencieusement vers l'endroit où je me souvenais avoir trouver un livre qui parlait de comas … non désiré et à durée prolongée. Je n'y trouvais rien d'autre que ce que je ne savais déjà, un trauma à la tête pouvait bel et bien entraîner quelque chose de ce genre, une rupture de la colonne à certain niveau … Des jutsus perdus et interdis … Rien de concluant, je savais pertinemment que mon cousin savait cela aussi, mais je tacherais de l'en informer, savoir qu'il n'y à rien à trouver ici pouvait l'orienter sur d'autre piste, peut être que la solution à son probleme était sous son nez, qui sait ! Mais le fait est que si Juka Sama n'allait pas mieux d'ici mon retour à Kumo, j'y jetterais un œil, en tant que ninja médecin et que membre des Hidemis, et si celle ci se réveillais d'ici là, tant mieux, mais je ne cacherais point mon désir de la rencontrer, histoire de voir à quoi une femme parfaite pouvait bien ressembler, on m'avait conter tellement de louage vis à vis d'elle ...

Tout ceci dura deux jours, deux jours pendants lesquels j'eus été amenée à travailler avec divers ninjas, de rang plus ou moins élevés, mais aucun de daigna m'accorder une attention particulière. Les caravaniers cependant semblaient bien plus attirés par mon corps que par l'ordre que j'avais à faire régner, et quelques uns eurent à se frotter à une correction en bonne et due forme. Après tout je n'étais pas venu pour me faire reluquer non plus ! Mais les choses se corsèrent un peu plus dans l'après midi de la troisième journée, j'avais totalement oublié les lettres … ou du moins le petit risques qu'elles représentaient. Et durant mon service, deux ninjas vinrent quérir mon attention et me mener vers ce fameux bureau, mon amie était présente également, et me regardait d'un air plutôt triste. J'avais tout de suite compris ce qu'il se tramait, mais je ne pouvais évaluer la gravité de la situation. Ils n'avaient pu lire nos lettres, les deux miennes étaient parties et celle de Kakuzo étaient scellée d'une manière que seule moi ici pouvait ouvrir. Et c'est bien ce qui me fut mis devant les yeux. La lettre que Kakuzo venait de me renvoyer. On me questionna à son sujet, et je n'eus aucune difficulté à arranger les choses à ma sauce. Les gens ici savaient, vis à vis de moi, et était avant tout humain. Je leur montrai une copie de ma première lettre et leur expliquai que je m'entretenais juste avec mon cousin, par plaisir d'avoir du contact avec ma famille et qu'en aucun cas je ne prévoyais de trahir le village de Suna. Ce n'était qu'une demie vérité, mais une demie vérité qui resterais vraie durant un bon bout de temps, je ne pouvais pas partir maintenant, ni même dans plusieurs mois, mon départ … Je n'y avais même pas encore totalement songé, preuve pour moi même que je n'avais pas décidé d'en finir maintenant avec le village du Sable !

On me laissa partir, sous le coup d'un avertissement, et je devais maintenant montrer le contenu de mes lettres si je ne voulais pas que l'on m'interdise leur envois. Bah ce n'était pas un réel problème, je devais juste faire très attention à ce que j'écrivais. Je devais aussi leur montrer le contenu de la lettre de mon cousin que je découvris en même temps qu'eux, et je remerciais tout les dieux d'avoir donné la ruse à Kakuzo, qui n'avait dans sa lettre, rien dit de trop explicite vis à vis de mon message précèdent. Une fois chez moi, je m'appeçu que mon coquin de cousin m'avait joint le sceau de notre famille ! Je pouvais donc me mettre à lui répondre.

Citation :
Mon cher cousin,
Ne t'inquiètes pas pour moi, ma vie ici est de plus en plus agréable, je ne me sens pas encore comme chez nous, mais tout va bien, quand à toi, prend du temps pour réparer ta jambe, et ne fait pas l'inconscient tant que celle ci te fera souffrir ! Je sais que ton rôle de protecteur de prend beaucoup de ton temps et de ton énergie, mais s'il te plaît, ne fait pas de bêtises vis à vis de cela, je sais que nous sommes tout deux ninjas et qu'une blessure comme celle ci ne devrait pas m’en faire, mais je viens à peine de te retrouver, alors comprend mon inquiétude ..

En ce qui me concerne, la roche me surplombe, et même si le vent me parle, je ne songe que très peu à mon entraînement ici. Bien que peu à peu je me sente un peu plus ''chez moi'', je ne m'y sentirais jamais comme tel. De plus le plumage de notre paon attire plus d'un regard et je dois faire attention à lui, qu'il ne se fasse pas trop remarquer.

Et ne songe pas à faire sortir cette jeune fille de la roche, elle est destinée à y rester pour un moment encore, mais tu le saura, lorsque le moment sera venu d'aller étudier ses caractères antiques et a la reproduire sur papier, je sais que l'archéologie te passionne mon cher cousin, mais pour le moment, nous ne devons pas y toucher, le lieu mérite encore d'être explorer et la caverne pourrait s’effondrer sur nous si nous y touchons !

Sur la maladie de Juka Sama … je n'ai rien trouver ici que tu ne dois déjà savoir. A t-elle reçu un coup sur la tête ou dans le dos ? Sinon, on ne parle que de jutsus interdit que plus personne ne devrait maîtriser maintenant, et je suis certain que tu sais de quoi je parle, tu as dus faire ta recherche toi aussi … Désolé de ne pas pouvoir t'éclairer Kakuzo. Sur ce, je vais continuer à me consacrer à ma vie ici, continue de te rétablir en paix, de ton côté !
Ta cousine
Ayumi Hidemi
Après avoir révélée le contenu de ma lettre a la censure, je scellais la lettre avec mon sceau familial, en leur faisant croire que sans cela, mes lettres ne pouvait l'atteindre chez nous, et laissa le tout a celle qui s'occupait toujours des corbeaux. Au final, je me sentais rassurer de ne plus agir dans l’illégalité et de juste avoir à faire attention à mes mots, pitié que Kakuzo en fasse de même et comprenne mon message ….

 
© Eryu/Leony

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MessageSujet: Re: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptySam 19 Oct - 14:58

Valet des Kiyomizu




    Les lignes
    D'une survivante



    Les jours se succédèrent quelque peu plus paisiblement qu'à mon retour. Quoique je les voyais filer dans le vent à folle allure, car les éleveurs eurent une semaine bien chargée. Tant que ma jambe est en convalescence, je me dois alors de les aider. Le tout en quelques jours, nous avons eu à faire à de naissances nouvelles, à un client fort exigeant mais venant d'une famille fréquentant nos élevages depuis tant de générations, et le jour d'après comme par magie une foulée de nouveaux clients arrivèrent. Le bouche-à-oreille fut efficace ces temps-ci, et j'ai mon idée du responsable, qui fut présent la veille ... On ne s'en plaindra point, bien au contraire, la joie n'était point cachée. Depuis que le Seigneur Féodal, il y a plusieurs siècles, nous a offert des terres et a convié notre clan à ses invitations de grande valeur, notre nom en tant qu'éleveurs résonna jusqu'à l'autre bout du pays et depuis plus jamais les clients n'ont régressé. C'est ainsi que nous sommes devenus nobles, notre ancêtre fut d'une grande aide à ce grand homme. Mais rien de tout cela ne serait arrivé si sa route n'aurait croisé la perfection frappante de Narcisse.

    Suite à tant d'affaires, nous étions dans l'obligation de faire des achats importants, que ce soit pour le stock de nourriture et le reste. On me chargea à cette tâche, et je dus voyager alors. Point à pieds bien sûr, j'ai beau pouvoir marcher à l'aide d'une canne, mais le transport est bien long qu'on me chargea sur une charrue tirée par nos chevaux. C'est ainsi que je débuta des vas-et-vient incessants entre nos fournisseurs et Kumo. Nous avons nos adresses, et comme toujours, choisissons ce qu'il y a de plus cher et luxueux, et ce n'est point ici que l'on trouve ce genre de fournisseurs, mais dans des villages voisins, peu connus de la classe moyenne. J'arrivais alors au village où l'on m’accueillait tel un héros, un ex Raïkage, tout de même, mais également encore aujourd'hui un noble venant d'un clan des plus influents de Kumo. Les vendeurs furent honorés de ma présence et leur accueil chaleureux ne pouvait que m'enchanter. On me demandait de rester, m'offrait des présents à donner à Père, m'offrait des mets des plus délicieux de cette région, et exprimèrent leur peine voyant l'état de ma jambe, voulant savoir ce qui a bien pu m'arriver. Des informations bien trop confidentielles, c'est alors avec un sourire que je leur répondais qu'il ne s'agissait qu'un bien banal accident lorsque j'accomplissais mon devoir.
    Touché par leur accueil, lors du paiement je rajouta discrètement un pourboire quelque peu important en guise de remerciement, mais lors du recompte le visage du fournisseur pâlit et refusa le surplus d'argent. J'insistais, grand sourire, leur rappelant qu'il est bien rabaissant pour le donneur de refuser les présents, et c'est dans la confusion qu'il s'inclina au plus bas devant ma personne, exclamant des remerciements ça et là. Je repartis alors avec un sourire dessinant avec finesse mes lèvres, voyant tant de bonté ne peut qu'éclairer mon coeur meurtri par tant de peine.

    ***

    Haaa ... Gisant sur mon lit, je remémore cette journée qui fut longue, fatigante, mais ô combien chaleureuse. Je sais que le lendemain sera tout aussi chargée qu'aujourd'hui, mais cela ne fait que de m'encourager. Je comprends pourquoi nos éleveurs aiment tant ce métier, lorsque l'on est aussi aimés. Cela se manifeste peu importe notre place hiérarchique, on m'en a chanté des louanges en tant que shinobi, mais c'est fort plaisant de voir que même en tant que éleveurs, nous sommes respectés. Alors que je fermais les yeux, il se faisait bien tard, j'ouïs un bruit rappelant des ailes. Ouvrant l'oeil, je vois alors un volatile qui m'est devenu bien familier depuis. Ayumi ... Elle m'a enfin répondu. Faisant abstraction à ma jambe je m'assois, mais le noble animal prend le soin de se percher à mon épaule, comme comprenant que je ne suis en état. Souriant, je saisis la lettre, passant délicatement mes doigts entre le plumage de l'animal, tandis que mon autre main déscelle le papier afin de lire les lignes que j'attendais tant. Tiens ? C'est fort curieux ... Ma cousine s'exprime bien différemment qu'au début. Ses mots étaient bien plus abstraits, ruisselant parmi une mer de métaphores. Je vois ... Notre correspondance fut repérée. J'espère que cet incident ne lui a point causé de problèmes, néanmoins je me mets à m'inquiéter pour elle. Il serait bien sot de lui causer problèmes dans le village où elle est accueillie, étrangère malgré elle. Cette situation me préoccupe un peu. De plus, j'avais un service à lui quémander. Serrant mes lèvres, confus pour elle, je continue ma lecture mais dans ses lignes je compris qu'elle ne s'est point mise en danger par ma faute. Dieu merci, il ne manquerait plus que ça ... Mais cela accentue ma volonté de venir la chercher avant qu'elle ne soit en danger. Mais que faire ... ? Je ne peux me déplacer aussi loin dans mon état, quelques semaines ... Est-ce trop long pour sa sécurité ? Et comment pourrais-je lui écrire librement sans la faire passer pour une traîtresse ? Troublé que je suis, je prends tout de même ma canne afin de m'avancer vers mon bureau et m'assois, prêt à lui répondre. Et de là me vient une idée ... Et quelle idée ! Elle porte son poids de risque certes, mais il serait faible. Je me rappèle de quelques missions d'espionnage, où nous avions mis en place une petite ruse afin de pouvoir envoyer des messages librement. Je vais tenter la tenter, cette ruse ! Pour ce soir, je lui écris alors une simple lettre, n'ayant aucun sous entendu. Avec cela, si elle est présentée comme suspecte, mes lignes résonneront d'avantage innocents. Trempant ma plume, je me mis à lui répondre, comme un cousin correspondrait avec sa cousine qu'il n'a guère vu depuis fort longtemps.

    Citation :
    Ma chère Ayumi,

    Ton coeur bien pur te force à t'inquiéter bien trop pour ma personne. Allons, sois tranquille, je suis un homme responsable, et je te promets que tu n'entendras point de bêtises de ma part. J'attends patiemment la guérison de ma jambe avant de pouvoir reprendre mes activités habituelles. En attendant, je prône le statut d'éleveur, aidant notre famille. Le savais-tu, combien nos éleveurs sont respectés et adorés dans notre pays ? J'en avais entendu parler certes mais c'est le pied dans cet univers que je m'en rendis d'avantage compte. Nos clients sont exigeants mais nous en apporte de nouveaux bien plus riches, nos fournisseur nous fait part d'un grand respect comme si nous étions leurs héros. Malgré mon état, j'ai la chance de voyager -Tirant une charrue par des chevaux, évidemment, je ne peux me déplacer à pieds à de si grandes distances- et avoir pu approcher cette facette de notre clan qui est pourtant notre plus ancienne activité. C'est un travail épuisant mais ô combien formidable, je regrette de n'y avoir point d'avantage essayé auparavant.

    Enfin ! Cessons parler de ma personne, car tu sauras toucher les plumages de nos paons à nouveau un jour non lointain. Je suis fort soulagé que ta vie est agréable là où tu es. Oublies en ce temps ton nom afin de ne point inquiéter les villageois pour rien, adaptes-toi à leur rythme et intègres-toi au maximum pour ton épanouissement. L'expérience que tu en tireras n'en sera que bénéfique pour ta propre vie, tu en ressortiras plus forte et fière. Je compte sur ta personne !
    La roche s'effritera au fil du temps, la plus grande des montagnes peut être pourfendue par les fentes, et je connais tes capacités. Gardes la plume, bien trop colorée, à l'abri du regard, et n'en ressors que le bec pour calmer le paon.

    Maintenant que tu parles d'archéologie, quelle idée ! Oui, une bien extravagante me passe par la tête. Ne pouvant fouiller les vestiges par moi-même dû à mon état, je voulais te transmettre mes trouvailles futures. La fleur de Narcisse, aussi ancienne que la légende nous est contée, ne se serait point éteinte, et je recherche les vestiges de la légende qui résonnerait, à ce qui paraît, encore de nos jours. Quelle joie d'apprendre une telle chose, si tu savais ! Malgré mes recherches, je ne pus trouver grand nombre d'indices sur la place de ces vestiges ancestrales, mais tu sais combien elles sont un trésor à nos coeurs.

    Parlant de Juka-sama ... Son état ne change point. Elle est en parfaite santé, les médecins me l'assurent, mais personne ne sait comment la réveiller, même ceux qui pratique le fuuinjutsu. Je désespère ... Elle n'a point reçu de coups, mais bel et bien un jutsu de cet homme que je n'ai planté le sabre correctement dans son coeur à temps. Mais ce jutsu-là ... Il est bien rare. Notre ami qui fut présent est spécialisé dans cet art, et pourtant lui-même ne sut quoi faire, c'est pour cette raison qu'il est parti à la recherche d'une solution ... Je sais que on la trouvera, mais quand ? Je ne le sais guère. Le jutsu ne semble point affecter la santé, mais qui sait si elle n'aura des effets secondaires par la suite ? J'ai tant peur de ce danger, et je suis encore moins tranquille car les médecins refusent que je prenne le corps afin de la protéger de près. Je garde patience, ma chère Ayumi, ne t'en fais point. Je crois au retour de Juka-sama, il faut simplement que je la maîtrise, cette patience, et c'est ainsi que l'expression qui dit '' C'est plus simple à dire qu'à faire '' prend tout son sens.

    Je te laisse à ces dernières lignes, Ayumi. Cependant, n'oublies point une chose, c'est de faire attention à ta personne. Car certaines traces de blessures peuvent s'exposer à grande chaleur, je sais que tu comprendras mes inquiétudes et seras prudente. Sois courageuse.

    Bien à toi,
    Kakuzo Hidemi.
    Bien ... Essayer cette petite ruse est une bonne chose, mais j'espère qu'elle comprendra mes dernières lignes cependant. Je n'en doute point, Ayumi est intelligente, mais aurais-je été peut-être trop évasif ? Je ne peux faire plus ... Je termine la lettre mais ne la donne point au corbeau. Ce dernier le regarde par ailleurs d'un air intrigué. Quel animal ... Il possède un regard si intelligent, et semble se demander pourquoi je ne lui donne point le papier. Au lieu de cela, je lui tends une coupelle de graines qu'il s'en délecte avec plaisir, tandis que je cache la lettre et me dirige là où le sommeil me le dicte. Les dernières finitions se feront demain.

    ***

    Alors que les rayons chatoyants me chantait de me réveiller, la première chose qui me vient à l'esprit est la lettre. Je ne me fais guère prier que je me lève au plus vite qu'il m'est possible. C'est parfait, je suis debout avant tout le monde ... Sans faire de bruit, ce qui n'est point facile avec une canne et une jambe fracturée, je descends alors jusqu'à la cuisine, et trouve rapidement ce que je cherche – Du citron. Je prends un couteau avec moi avant de remonter dans ma chambre. C'est parfait. Car en effet, lors de mes anciennes missions d'infiltrations, on remplaçait l'encre par du citron, et la feuille exposée à la chaleur, les mots cachés apparaissent. Pourquoi ne point lui avoir envoyé une lettre claire toute écrite avec ? Voyons, il aurait été suspect de recevoir une feuille blanche ... Je m'assois au bureau avant de couper le citron en deux, et prends une nouvelle plume jamais utilisée. Je presse alors l'aliment dans une coupelle et trempe le bout de la plume dans le liquide, avant de continuer ma lettre, en dessous de mon écriture à l'encre.

    Citation :
    Ayumi,

    Après avoir rejoint Juka-sama, j'appris qu'elle est partie pour maintes raisons, dont une qui nous concerne grandement, également. Ceci est très important ! Elle ne serait point la dernière survivante des Kiyomizu, ils seraient partis du village il y a deux siècles, jugeant Konoha indigne d'eux. Tu as étudié le clan tout comme moi, et tu sais combien ils n'aiment personne à part leur propre reflet, et portent une grande fierté envers leur nom. La logique est claire alors – Ils seraient partis, mais très probablement restés en groupe, sûrement loin des regards indiscrets. Nous cherchons toujours leur piste, voulant les faire revenir à Konoha, mais imagines combien cette nouvelle m'enchanta, sachant que le clan que nous protègeons est toujours en vie ! Il faut absolument les chercher, et bien malheureusement je ne suis pas en état, et je ne peux partir de Kumo en laissant Juka-sama ainsi. J'aimerais alors te demander une faveur – Pourrais-tu, lors de ton temps libre, prendre le relais de mon activité et te consacrer à ces recherches ? Nous avons beaucoup voyagé, mais le temps nous était compté et nous n'avons point eu le temps de venir au pays du Vent. Qui sait, peut-être que des indices se trouvent là où tu es actuellement ? Je sais que à la bibliothèque de Suna, plusieurs livres concernant ce clan y sont, ce n'est peut-être qu'un détail mais chaque élément est important à présent. En serais-tu capable de t'occuper de cette tâche ?

    PS – Lorsque tu auras lu ce messages, brûles la lettre. Je ne veux point que tu sois en danger, encore moins par ma faute. Fais attention à toi Ayumi, tu n'es guère seule et on se retrouvera bien plus tôt que tu ne peux l'imaginer.
    C'est parfait. J'attends quelques minutes le temps que cette lettre sèche, et que ces lignes deviennent parfaitement invisibles. Prions pour que cette tactique marche ... Je me dirige vers le corbeau, déjà prêt pour sa mission, et c'est là que je me rappelle d'une chose ... Ah, ahahah, quel sot. J'ai donné le sceau à Ayumi. Je dois alors attendre un moment pour prendre discrètement celui de Père. Je cache de nouveau la lettre alors et m'assois sur le lit, prêtant oreille à tout bruit qui me fera signe que mon paternel s'est réveillé. Un grand moment de patience passe ainsi alors, jusqu'à ce que j'ouïs quelqu'un frapper délicatement contre ma porte.

    '' Hidemi-sama, êtes vous réveillé ? '' Que j'entends alors. C'est la voix d'un de nos serviteurs. Je réponds positivement à sa question alors, et il continue. '' Voulez-vous que je vous apporte quelque chose ? ''

    Tiens, en voilà une bonne idée. Au cas où si on retrouve des citrons dans ma chambre, on ne se douterait de rien ...

    '' Volontiers. Faites-moi du bon thé, je vous prie. Je n'ai guère faim et j'aimerais me mettre au travail au plus vite. ''

    '' Entendu, Hidemi-sama. Je vous l'apporte tout de suite. ''

    Je le remercie et les pas s'éloignent de ma porte. C'est après un court instant que la maison commence à élever les bruits habituels, et Père descend alors dans la salle à manger. C'est parfait, il ne me reste plus qu'à attendre le retour du serviteur avant de me diriger vers la chambre de mon paternel. Ma patience fut récompensée, j'ouïs à nouveau quelqu'un frapper à ma porte.

    '' Votre thé, Hidemi-sama. ''

    Je fais glisser la porte coulissante et fais entrer naturellement le serviteur, qui s'incline en s'excusant de son intrusion et pose le thé sur mon bureau, jusqu'à ce que son regard se tourne vers le citron tranché en deux. Ah, quelle maladresse ...

    '' Hidemi-sama, si vous vouliez du citron dans votre thé, il suffisait de me le demander. ''

    Je lui souris d'un air naturel, cachant bien ce dont j'ai derrière la tête.

    '' J'aime doser différemment lorsque je bois. J'ai cette sensation de boire divers thés, ainsi. Le saviez-vous combien d'arômes se forment rien qu'à la quantité d'un citron ? Egalement, quelle énergie nous gagnons en buvant son jus sans aucun ajout ! '' Que je continue, montrant la coupelle, afin qu'il ne soupçonne point ceci non plus. '' A vrai dire, j'ai des difficultés à dormir ces temps-ci. Peut-être que je pense trop ... ? Alors je prends plaisir le matin lorsque je me réveille à boire un zeste au naturel, afin de stimuler mon corps. ''

    '' E-euh ... Je vois. Mais la prochaine fois ne vous fatiguez pas autant, votre jambe ne doit pas bouger pour rien ! Demain je vous apporterais le thé avec du citron pré-découpé. '' Il s'incline et se retourne afin de quitter la chambre. '' Faites attention à vous, Hidemi-sama. Votre sommeil est important. ''

    Je lui souris aimablement, glissant soigneusement la porte afin de m'enfermer, et encore une fois, une nouvelle attente. Une fois que le jeune homme quitte l'étage, je glisse à nouveau la porte coulissante afin de me diriger discrètement à la chambre de Père. Je prends rapidement son sceau avant de revenir à ma chambre et scelle en vitesse ma lettre avant de l'attacher à la patte du corbeau et le laisser s'envoler. Ca y est, voilà une bonne chose de faite ... Je remis discrètement le sceau dans la chambre de mon paternel et reviens à nouveau à la mienne, me détendant enfin. Je prends le thé en main, prêt à me détendre avant de commencer ma journée.


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Ayumi Hidemi
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MessageSujet: Re: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptyDim 20 Oct - 11:59





"La réponse à nos questions."



Je traînais lourdement mes pas hors de ce bâtiment qui commençait à me devenir familier, l'endroit où je venais prendre, mais aussi faire le compte rendu de mes missions désormais, le premier lieu ou l'on m'avait introduit lorsque je quémandais un Asile politique. Et maintenant il s'agit aussi du lieu ou je dois faire venir vérifier mes lettres lorsque je veux contacter mon cousin, décidément, ma nouvelle vie tournais encore plus que d'habitude autour d'un seul et même lieu. Mais cela ne me dérangeais pas, avec le temps, les gens semblaient oublier mon histoire, et seuls quelques uns persistaient à me regarder d'un air accusateur. Après tout c'était compréhensible, et tout le monde recommenceraient à me regarder ainsi s'ils savaient ma correspondance avec mon cousin. Enfin, cela soulageait mon cœur que de ne plus être regardée dans la rue comme un danger potentiel envers le village. De touta manière je n'avais aucune raison de trahir ce village, celui m'avait accueilli lorsque j'étais vraiment mal en point et que les ennuis me poursuivaient comme le vent poursuit les nuages. Seulement si mon corps résidait à Suna, mon cœur lui, était toujours à Kumo, et plus encore dans ma demeure, près de ma famille, cela tout le monde pouvait le comprendre, même les gens qui habitait ici, mais étaient ils prêt à me laisser partir ? Quel était le montant de la dette que je m’étais créée en venant implorer un asile ? Si ce n'était qu'une question de dette, évidement qu'il n'y aurait aucun problème, seulement aucun des cinq villages ne pouvait penser à laisser partir un ninja, encore moins si celui est compétent, au vue des temps qui se préparaient à venir.

Peut être devrais-je en parler à quelqu'un ici, peut être la Kazekage, qui semble plutôt compréhensive, saurait m'écouter sans me juger tel une traître. Mais pour le moment, tout ceci devait rester secret, mes projets comme mes sentiments. Tout était encore malléable, et dépendait bien trop du futur proche pour que je puisse décider maintenant de ce que j'allais faire. Mais mieux valait ne pas s'y prendre au dernier moment. Je risquerais de ne pas obtenir ce que je souhaitais dans la paix. Cependant, pour l’instant, cela ne servait à rien que d'y penser, j'avais d'autres choses à faire, et me remplir le cerveau de pensées comme celle ci me rendrait incompétente. De plus aujourd'hui une tache plutôt amusante m'avait été confié, certes cela était loin d'être de mon niveau, mais j'appréciais toujours ce genre de choses. Cet après midi, je devais juger les retardataire de l'examen gennin précèdent et déclarer, avec deux autre ninja, s'ils étaient apte ou pas. Cela serait peut être le temps pour moi de rencontrer d'autre ninjas du village du même niveau que moi et surtout de mon âge. C'est vrai que je n'avais presque jamais rencontré de Juunin depuis le début de mon séjour ici, était ce parce qu'on tentais de m'isoler ? Ou plutôt parce que je m'isolais moi même ? Il était bien dur de définir quel était la véritable raison, mais les deux semblaient valables. Rooh mais j'avais dis stop, plus d’allusion au passé ni au futur, juste le présent, pour l'instant.

Nous étions là bien avant les enfants retardataires, et ceci fut l'occasion pour moi de discuter avec les deux autres Juunin responsables de l'examen de rattrapage, en vérité, les gens ne me détestait pas autant que ce que je m'étais figurée, tout deux avaient été très sympathique avec moi, et presque content d'enfin savoir qui j'étais, puisqu'on leur avaient parlé de mes talents, en irou notamment. Ceci me permis de passer ma journée dans le sourire et la bonne humeur, et aucun des futur ninjas ne fut recalé. J'avais vraiment passé une bonne journée, et je me rendais compte que j'avais été complètement débile de m'enfermer dans mon petit monde, pensant que l'univers qui m'entourait ne voulait pas de moi. En vérité si les regards qui pesaient sur moi avaient changé avec le temps, ce n'était pas parce que les gens s'étaient habitués à ma présence, mais bel et bien parce que je ne refusais plus de m'intégrer ici. Si j'avais souhaité le faire dès le début … Enfin, mieux vaut tard que jamais diriez vous. De ce fait, après mon service, je me dirigeais vers l'un des bars où les ninjas venaient faire leur pause après une journée de travail parfois difficile. Au début les gens furent surpris de m'y voir débarquer, mais les regards se transformèrent vite, pour la plupart, en de chaleureux regard de bienvenu, et rapidement je réussi à m’intégrer dans une discutions. La plupart buvaient cependant de l'alcool tandis que moi je me contentais de boire du thé, ceci les fit rire dans un premier temps et cela me plaisait, je riais moi aussi, depuis si longtemps … Une seconde journée se passa de la même manière, à la seule différence que mon travail durant la journée ne fut pas le même. J'escortais les allez et venues des marchands festifs encore présents. Ceux ci par contre, ne se montrais guère amicaux et ne pensaient qu'au profit qu'ils pouvaient faire. Bah ce n'était pas étonnant. Cette sorte de routine s'établit pendant encore deux jours, jusqu'à ce que l'un des secrétaires de la censure ne vienne me quérir pour me prévenir que j'avais reçu une nouvelle lettre, de mon cousin je le savais déjà. L'homme m'accompagna donc jusqu'à cette fameuse tour, puis dans le bureau concerné. Dans celui ci, je dus ouvrir la lettre et la présenter au hommes présents, avant que ceux ci ne me la rendent, jugeant son contenu sans danger. Parfait, au final, ce passage ici ne changeait rien, mis à par que j'agissais maintenant dans la légalité. Mais cela ne m’empêchai pas de me ruer à toute vitesse dans mes quartiers pour la lire et le contenu était plutôt troublant. Ah non, pa le contenu que les hommes de la censure avaient pu lire, le véritable contenu. Ce qui se cachait entre les lignes, littéralement. Une rapide lecture en diagonale m'ayant orienté vers la toute fin de la lettre m'avait indiqué la démarche à suivre pour accéder au véritable message, cette vieille technique … toujours aussi efficace ma foi ! Cependant je ne comprenais pas que les censures n'aient rien remarqué. Bah, tant pis pour eux. Mais les deux lettres avaient leurs doses d'importance, l'une m'informais sur la santé de mon cousin et sur sa vie actuelle. L'autre … j'avais l'impression de recevoir un ordre de mission de quand j'étais encore ninja à Kumo, en moins officiel, en vérité il s'agissait plutôt d'un service. Bien, si les Kyomizu étaient passé par là, je ne tarderais pas à le découvrir.

De plus, aujourd'hui était un jour de congé pour moi, je pouvais donc me consacrer totalement à des recherches dans la bibliothèque. Une fois midi passé, je me dirigeai vers ce bâtiment et y entrai paisiblement. Ce silence était … bonifiant. Je prenais un malin plaisir à arpenter les différents rayons dans un silence total. Mais cela ne m’empêchais pas d'accomplir le devoir que m'avais donné mon cousin. Un à un, je feuilletais les bouquins qui relataient les événements divers du clan Kyomizu. La plupart ne m'apprenais strictement rien, après tout que pouvait apprendre une Hidemi sur l'histoire des … Hein ? Quelque chose que je ne sais pas ? Que … comment ? Peut être la réponse que recherchais mon cousin se trouvais entre ces lignes ! En effet, ce livre datant d'environs un siècle disait que le clan était passé par ici par lassitude de leur village natal, et s'était arrêté pendant une année complète près d'un oasis du pays du vent. Un Oasis certes bien dissimulé, Cependant, aucune information quand à sa localisation … Hm … Je pouvais toujours essayer de croiser mes informations avec une carte de cette époque. Un Oasis du pays du vent, assez magnifique pour que les Kyomizu se sente chez eux, mais aussi assez en retrait … Apparemment, selon les définitions que l'on me donnais, trois de ces Oasis correspondait à ce que je recherchais. Ile ne restait plus qu'à savoir combien de ces trois subsistaient aujourd'hui. Un d'entre eux avait disparu il y a une vingtaines d'années. Donc plus que deux Oasis à aller explorer … Si le livre disait vrai … En tout cas, vrai ou pas, je devais informer mon cousin, et j'irais ensuite moi même, si le village me le permettais, vérifier la véracité de ces dires.

Une fois chez moi, j'attrape une feuille, ainsi qu'un couteau et un citron au passage, merci cousin pour cette idée … fabuleuse ! Quelle idiote de ne pas y avoir pensé avant ! Une fois assise devant mon bureau, j’entame donc la rédaction de ma lettre.

Citation :
Mon cher Kakuzo,

Je suis bien heureuse que tu te plaise avec nos magnifiques Paons et avec nos éleveurs, il est vrai que de par notre vie plutôt mouvementé de Shinobi, nous n'avions jamais eu le temps de vraiment prêter attention à leurs activités, et je suis ravie que tu t'y plaise, que le temps te soit plus chaleureux ainsi. D'ailleurs, comment guéri donc ta jambe ? Sait tu quand tu pourra te remettre à marcher normalement ? Bien que j'ai la certitude que tu te précipitera un peu trop et que tu n'attendra pas ton rétablissement complet pour te remettre sur tes deux pattes, ne le cache pas, j'ai été comme toi il n'y a pas si longtemps !
De mon côté, tout ce passe pour le mieux, j'ai appris à connaître les gens d'ici et je commence à me faire quelques connaissances, les gens sont plutôt amical et je comprend désormais le pourquoi de leurs regards d’antan … c'était de ma faute, je ne souhaitais pas m’intégrer parmi eux, ainsi, maintenant que je le fais, tout le monde me regarde comme si j'étais née ici.
Oh ! Je ne m'attendais pas à entendre parler de ce trésor avant bien longtemps ? Tu doutes de l'emplacement de celui ci dis tu ? Ah quel dommage que je ne puisse moi même venir t'aider dans ses recherches que notre famille convoite tant …

Je comprend ton inquiétude et ton désarroi puisque tu ne peux récupérer son corps, mais sache que rien ne pourra lui arriver après son réveil, mis à par quelques pertes de mémoires, si les docteurs disent que son état de santé reste hors de danger. N'oublie pas que chaque genjutsu, ou jutsu permettant la paralysie possède une faille, je suis sure qu'il existe un moyen qui est en ta possession qui permettrais de la réveiller, un code ou je ne sais quoi … Sache que parfois, la réponse est bien plus proche de nous que ce que l'on peu l'imaginer, et j'espère fort pour toi que tu saura trouver le remède adéquat !
Je te retourne tes mots cousin, tu va devoir faire face à la lumière pour trouver tes réponses, mais je sais que tu en sera capable, je connais ton courage sans faille !
Ta cousine qui pense à toi,
Ayumi Hidemi
Sans précipitation, je saisi une nouvelle plume, et une fois le citron pressé de la bonne manière, je remplis un verre de jus de celui ci, et entama une nouvelle rédaction entre les lignes précédentes.

Citation :
Apparement, le clan Kyomizu serait passé par ici et se serait arrêté près d'un Oasis, quelques peu dissimulé et ''luxueux'', pendant un an, il y a de cela un siècle. Aujourd'hui, deux Oasis seulement corresponde à cette description, je pourrais, si tu le souhaites, aller voir par moi même ? Je te gribouille cependant ci dessous un semblant de carte du pays du vent avec la position approximatives de ces deux Oasis, dis moi ce que tu en penses.

Mais moi aussi j'aurais une requête vis à vis de toi, j'aimerais ci possible, que tu ne viennes pas me chercher avant un certain moment. Je ne dis pas cela parce que je ne souhaite pas rentrer à la maison, mais les gens ici m'ont accueilli et je fais désormais parti de leur communauté, j'ai une dette envers eux, alors j'en parlerais au kage présent, et lui expliquerais que tant que ma dette ne sera pas payée, je ne rentrerais pas à Kumo, ce sera elle qui établira les conditions, mais de ce fait, tout ce passera bien mieux. Cependant, j'aimerais aussi attendre que tu te rétablisse pour aller vérifier la véracité de ce que je t'ai dis à propos des Oasis, ainsi je te reverrais et nous serrons beaucoup plus efficace à deux, qu'en pense tu ?
Voilà, tout était dit, je n'avais plus qu'à attendre la réponse de mon cousin avant de décider du futur. Encore une fois, je reprenais cette route vers la grande tour, et une fois le message envolé, je regardais le corbeau couleur de nuit s'envoler vers ma terre natale.



© Eryu/Leony

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MessageSujet: Re: Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö]   Le retour des liens familiaux ! [PV Kakuzö] EmptyMer 30 Oct - 19:14

Valet des Kiyomizu




    Les lignes
    D'une survivante



    Le temps passait paisiblement, et mon travail en tant que éleveur temporaire persévérait. Malgré ma fatigue, chaque soir je me couchais de plus en plus léger, car en effectuant ces tâches j'avais ce sentiment de me racheter ne serait-ce qu'un tant soit peu de mes fautes envers les Hidemi. Je ne sais guère si la rancoeur envers ma personne les habite toujours et il serait que déplacé de leur demander directement leurs sentiments. Par volonté de garder le moral et de ne point sombrer, je me mis à ne point les regarder dans les yeux de peur de revoir cette froideur qui fut inexistante auparavant ... Aux temps où je me soumis à nos coutumes, jusqu'à mon ascension en tant que Kage. Je ne cherche point la reconnaissance qu'ils possédaient à ces temps lointains, je souhaitais simplement regagner la sympathie de ma propre famille ... Je me souviens le coeur serré, des sourires de mes jeunes cousins qui étaient pleins de vie, le regard adouci de mon paternel, gardant cependant encore des traits durs afin de préserver son statut de chef et ne point perdre crédibilité, il s'épaulait tout de même petit à petit contre moi, me voyant responsable et imaginant lorsqu'il sera temps de me céder la place en tant que chef de notre clan. Aujourd'hui, probablement dû aux mises en garde des parents, mes cousins ne me regardaient plus du même oeil, mais avec rancoeur. Quand à Père ... Il finit par m'éviter tout simplement, même lors des repas. Lorsque j'entends sa voix ce ne sont que pour me donner des ordres, comme si je ne suis qu'inconnu à ses yeux. C'est douloureux, mais si je suis dans l'obligation de passer par ces silences remplis de reproches afin de reprendre des relations normales, si je dois me racheter de cette manière, je serais prêt à endurer cette douleur pendant encore longtemps, tant qu'au bout du chemin je retrouverais une quelconque rédemption.
    Au final, le seul membre de notre vaste famille qui n'a point changé ses paroles affectueuses envers ma personne est bien trop lointaine afin de pouvoir l'étreindre pour exprimer ma reconnaissance, et c'est bien Ayumi, elle qui possède un coeur si pur qu'elle est capable de penser que je ne suis guère fautif sur l'état de Juka-sama. Ayumi ... Ma chère cousine, elle qui possède bien trop de bonté pour un homme tel que moi, elle qui possède tant d'affection envers son entourage. Eh ... De quoi est-ce que je me plains ? Elle n'est guère dans une meilleure situation, ayant perdu ses parents et son frère, un de mes nombreux oncles, tantes et cousins. Elle qui, par ma faute, a subi une guerre des clans et se trouve actuellement à Suna. Evidemment que je serais celui qui viendra la chercher en premier lorsque le grand jour sonnera, vu que je suis responsable de ses malheurs malgré son manque de reproche, vu que je fus celui qui a formé ses compétences il y a un temps, c'est ma responsabilité. Décidément ... Moi qui avais l'impression il y a plusieurs années que j'apportais de la chance, voilà que le destin me prouve du contraire en masse importante depuis le tragique accident avec Juka-sama.

    '' Bonne journée, Kakuzo-kun ... '' Que j'ouïs soudainement. Une voix timide et discrète me souffla cette phrase, tandis que j'avançais à l'aide de ma canne dans mes songes.

    Je me retourne, stupéfait. Je me trouve actuellement encore dans nos quartiers, en train de faire sortir les paons afin de les emmener à leur jardin principal, comme chaque matin, qui est en quelques sortes la place principale de notre quartier. Je ne l'avais point imaginé, quelqu'un de ma famille m'a souhaité une bonne journée ... Voilà une chose que je n'ai jamais entendu depuis mon retour. Cherchant des yeux le miracle, je tombe nez à nez avec un de mes jeunes cousins, qui baisse aussitôt sa tête. Oh ... Un de ces fameux cousins qui venait avec ses frères manger chez moi, et animait tant la table malgré l'exaspération de Père. Frôlant à présent son seizième printemps dorénavant, il débordait tant d'énergie même après ces rudes entraînements afin de devenir un guerrier digne des Hidemi. Je m'arrête alors, désireux d'engager une conversation, si heureux d'entendre enfin de telles paroles ! Mais le concerné n'eut le courage de me regarder dans les yeux qu'il prit la fuite. Je vois ... Je crois comprendre la situation. Ce mépris venait certainement de ses parents qui ne voulaient guère que je sois traité amicalement. C'est si blessant, mais compréhensible, le clan tout entier se sent obligé de me punir, au point de dire aux enfants, me pointant du doigt, les erreurs que je fis et la punition que je dois subir, celle de perdre tout respect jusqu'à nouvel ordre. Cependant je ne leur en veux point ... Que ce soit aux parents ou encore moins aux enfants. Je baisse ma tête et retourne à ma tâche, et un sourire sincère ne put que dessiner mes lèvres.

    '' Merci ... De tout mon coeur. '' Que je murmure alors, revenant à mon travail.  Cette simple phrase m'a suffi afin de reprendre tout le courage du monde.

    Les journées se succédèrent alors à nouveau et chaque jour fut plus rempli que le précédent. En cette saison, les grands clients viennent afin de s'informer sur l'entretien et pré-commander, car ils apprennent que la meilleure saison afin de favoriser les grands achats est en printemps, lorsque le froid cède à la douceur et que ces majestueuses créatures s'alimentent de cette énergie dors et déjà jeunes. Et enfin, un grand jour pour ma personne, on m'a exigé de me rendre au Palais du Seigneur Féodal en personne, celui qui possède le fameux ascendant nous ayant introduit dans le rang de noblesse, celui qui nous offrit ces terres précieuses, en partie celui qui nous offrit l'immense richesse dans lequel nous nageons depuis des siècles. Pour cela je devais alors me couvrir de mes plus belles parures, les plus luxueuses, je ne suis point seulement éleveur mais également un ancien Kage après tout. Ne pouvant se déplacer par sa propre personne pour de telles tâches, il fait venir les membres du clan à lui. Avec deux de mes oncles éloignés, éleveurs depuis toujours, nous avons pris le chemin alors dans une charrue. Montant à cheval, je m'occupais du véhicule en bois, ne pouvant manier les purs sangs à cause de ma jambe, je m'occupais alors de ces nobles équidés qui tireront la marchandise. Certains chemins furent délicats en sortant du village mais plus on s'approchait et plus ils furent paisibles et entretenus. Arrivés à l'entrée, nous sommes alors escortés par un des serviteurs du palais, nous menant alors à la salle de réunions. Cela faisait longtemps que je n'avais guère vu cet endroit, j'étais souvent convié depuis mon adolescence aux grandes soirées organisé par le Seigneur Féodal, regroupant les personnes les plus influentes du pays. Je me souvenais que les plus honorés du clan y étaient conviés, Père fut alors toujours présent. Et pour ma part, plus je grandissais, plus j'étais invité, grandissant en notoriété. Le rendez-vous se passe alors sans encombres, étant donné que nous sommes arrivés à l'heure. Le Seigneur fut surpris de me revoir, encore plus en tant qu'éleveur, sachant que je fus Raïkage avant. En lui expliquant de manière évasive les périples et voyant que je pouvais me déplacer à pieds qu'à l'aide d'une canne, il comprit alors ma situation et me souhaite de me rétablir au plus vite.
    Le Seigneur a un goût prononcé pour le luxe comme ses précédents, et depuis tant de siècles où ses prédécesseurs devinrent nos clients, nous restons alors toujours le meilleur fournisseur pour orner son jardin de paons encore aujourd'hui. L'entretien fut rapide, il avait autre chose à faire, et nous nous préparons déjà à revenir au village après une commande satisfaisante.

    '' Kakuzo Hidemi ... '' Que j'ouïs alors. Le Seigneur m'appelle. Je me retourne et m'incline bien bas, prêt à entendre ce qu'il a à me dire. '' Vous ne possédez plus le statut en tant que Kage, mais vous demeurez un grand shinobi de votre village et surtout vous possédez le sang pur de noble Hidemi, ce n'est qu'une question de temps, le temps que votre jambe guérisse et vous allez reprendre vos activités habituelles. De ce fait, je serais heureux de vous inviter, comme avant, à la fête que j'organise ce soir. Vous n'êtes guère inconnu envers ce genre de milieu, étant donné que vous veniez auparavant bien souvent. ''

    '' U-une fête, vous dites, mon Seigneur ? '' Que je lui réponds avec hésitation. Je suis surpris de son invitation, car je ne suis point au courant pour ce soir. '' C'est que ... Ce serait un honneur véritable, mais Père ne m'en a point parlé de cet événement, alors ... ''

    '' Votre père a reçu l'invitation il y a un mois. Il ne vous en a pas parlé fort probablement dû à votre état. Il sera présent ce soir, et j'aimerais vous compter parmi les invités, naturellement. ''

    Dû à mon état ? Oh que non, je ne le pense point ... Dû à mon déshonneur et que je suis temporairement éleveur plutôt. Il pensait que je n'ai guère ce mérite. Mais si cela venait du Seigneur Féodal, alors ... Je m'incline alors à nouveau.

    '' Je serais heureux d'en faire partie. Merci de m'honorer par cette invitation. ''

    '' C'est parfait. '' Il regarde mes oncles et leur adresse alors aussi un aimable : '' Vous êtes également invités, de ce fait. Restez avec nous jusqu'au soir. ''

    ***

    Cette surprise fut de taille. Je retrouva la soirée si familière d'antan. Je reconnus tant de visages qui furent surpris de me revoir, me croyant mort ou en mission avec Juka-sama, et enfin je vis Père qui ne comprit point pourquoi j'étais de la partie ... La petite confrontation créa une légère tension qui s'évapora lorsqu'il comprit la nature de ma venue. Il s'écarta alors, m'ignorant toute la soirée ... Ah, j'aurais tant voulu la passer à ses côtés comme auparavant. Il quitta même le palais avant moi et mes oncles, tandis que nous sommes restés plus tard avant de reprendre la route. Tout de même, je suis heureux, tous les jours un peu plus, car ce genre d'événement me montrent les progrès de mes pas. Je peux me racheter, petit à petit, et cela porte à chaque pas ses fruits ! Je suis, le sourire aux lèvres, mes oncles qui ouvrent la marche, tandis que je dirige la charrue à l'aide des rennes. Il faisait déjà nuit, une nuit sublime ... Mais ce moment de détente fut interrompu par une présence qui s'accentuait bien trop rapidement. Une présence trop menaçante ...

    C'est mauvais ! Et je ne suis guère en état de me battre. J'ai à peine le temps d'exclamer un '' Attention ! '' que sans crier gare, les deux chevaux qui tiraient ma charrue paniquent alors et prennent toute leur grandeur en se mettant sur leurs sabots arrière. Par surprise, je suis renversé alors du véhicule et une douleur atroce ma lance à ma jambe. Argh ... Bon sang ! La charrue écrase mon membre fracturé, la douleur me fait alors vaciller et je ne peux plus voir grand chose, non seulement à cause de la nuit mais également car ma vue se brouille dangereusement dû à ce choc. Apparemment nous sommes attaqués par des bandits voulant prendre notre or ... Voyant une ombre menaçante se ruer vers moi je sors un katana et malgré mon impossibilité de me mouvoir du bas, je tranche vivement l'air afin de me défendre. Mes oncles ... Qu'en est-il d'eux ?! Ils n'ont guère une formation aussi poussée en combat que moi, étant donné qu'ils sont éleveurs ... Le corps menaçant que je viens de trancher s'effondre à côté de ma personne tandis que un hennissement soudain s'élève au ciel, et je vois un de mes oncles piétiner un autre agresseur sur son cheval. De toutes mes forces alors j'essaye de me mouvoir afin de libérer ma jambe, n'importe comment.

    '' Ne bouges pas toi, tu vas aggraver ta blessure !! '' Hurle un de mes oncles, et finalement ils réussissent à faire fuir les agresseurs qui ont fini par comprendre qu'ils n'auront point notre or, ils ne sont pas bien puissants.

    '' Ca va ?! '' Me demande mon autre oncle, se précipitant vers ma personne.

    Je n'ai point à répondre qu'ils comprennent dans quelle situation je suis. Je serre mes dents de toutes mes forces afin de ne point hurler. Bon sang, que cette douleur est atroce ! J'ai simplement l'impression qu'on me broyait les os ... A deux, ils dégagent alors la charrue de mon membre et je pousse un soupir bruyant de soulagement.

    '' Ca va ? Tu peux te relever ? ''

    '' D-Désolé ... Je suis tant désolé ne n'avoir rien pu faire ... ''

    Je me sens si petit, et je me rends compte d'avantage à quel point mon état me rend vulnérable ... C'est d'une frustration abominable ! Mes deux oncles prennent chacun un bras de ma personne afin de m'aider à me soulever et un passe mon bras derrière sa nuque afin de me soutenir, le temps de remettre la charrue en place, les chevaux avec. Je finis par me faire aider afin de m'asseoir, et ils me disent qu'il va falloir m'emmener à nouveau à l'hôpital.

    '' Et ne t'excuses point ! Si tu nous aurais pas prévenu, cela aurait pu être bien pire. Tu as même réussi à mettre un à terre malgré ton état. ''

    '' Exactement ! On te remercie, Kakuzo ... ''

    On me remerciait ? Moi ? Alors que ma famille m'ignorait tant ? De nouveau mon regard exprime la stupéfaction, tandis qu'on reprend la route alors. Arrivés au village je suis immédiatement emmené alors à l'hôpital où j'apprends que cette histoire endommagea ma fracture, je devais rester une nuit mais une chose et sûre, la guérison sera alors plus longue que prévue. Quelle humiliation ...
    Le lendemain je réussis à me libérer enfin en fin d'après-midi, et c'est avec la jambe aussi douloureuse qu'aux premiers jours que je sortis, m'appuyant péniblement à ma canne.

    '' Kakuzo ! ''

    Père arrive en courant, m'appelant. Je m'arrête en chemin et le salue comme je le peux, n'osant lui sourire après une telle aventure.

    '' J'ai appris ce qui s'est passé hier. Je ... Je me suis inquiété. Dieu merci que tu n'as rien ! '' Il pose, à ma surprise, sa main sur mon épaule afin de me guider à la maison. '' Merci pour ce que tu as fait pour sauver nos oncles ainsi que nos biens. Allez, rentrons maintenant. ''

    Les sauver ? Par quel vent a-t-il ouï cette drôle de version ? Je crois avoir eu la réponse, une fois sur place, en croisant un de mes deux oncles présents la veille, m'adressant un sourire complice. Non ... Pourquoi ? Pourquoi essayer de faire remonter ma réputation par des faits falsifiés ? Je n'ose cependant nier les faits devant Père, ne voulant faire passer mon oncle pour un menteur, là c'est lui que je mettrais en mauvaise posture. Je ne comprends décidément point son geste et je compte bien m'expliquer en tête-à-tête avec sa personne au plus vite.
    Depuis qu'il vint me chercher à l'hôpital, Père devint soudainement bien plus sympathique envers ma personne. Point comme avant, mais tout de même bien plus agréable que la veille. Un changement bien trop brutal ! Il se daigne même à tenter une conversation lors du dîner et manger à la même table que ma personne. C'est quelque peu confus que je remonte suite au repas dans ma chambre, et ce n'est qu'en entendant un bruit d'ailes que je me souviens d'un élément important. Bon sang, Ayumi ! Je pris du retard, je me demande alors depuis combien de temps le corbeau s'impatiente sur le perchoir à côté de la fenêtre. Avant de le rejoindre je me glisse alors en vitesse dans la chambre de Père et redescends dans la cuisine chercher du citron et un couteau avant de remonter et prendre la lettre, afin de lire le contenu avec grande impatience.

    Ah, que cela me fait du bien ... Elle se porte mieux qu'auparavant, on dirait bien, et s'est enfin mise à s'ouvrir aux sunajins, j'en suis enchanté. Ces habitants, à mes souvenirs, sont des êtres aimables alors je ne doutais point que au final elle sera bien intégrée. Ses dernières lignes me plongent cependant dans un profond songe. La réponse pourrait-elle se trouver plus près que ce que je pourrais l'imaginer ... ? C'est un déclic soudain que me firent ces lignes, me disant que je devrais peut-être faire des recherches bien plus poussées à ce sujet, au lieu de me reposer sur les épaules de Kodo-san à ce sujet.
    Voyant alors les lignes cachées, ma cousine bien maligne comprit ma technique, j'arque alors un sourcil. Eh bien ... Elle n'a point changé, ma chère Ayumi. C'est bien une Hidemi, plein de principes et respectueux envers les autres. Je comprends évidemment ses sentiments bien que quelque part en moi, égoïstement, je voulais abréger ces mois afin de la ramener à la maison au plus vite. Je prends une plume et me mets alors enfin à répondre.

    Citation :
    Ma chère Ayumi,

    Pardonnes-moi pour ce léger retard, j'ai eu, disons, quelques complications. Rien de grave, rassures-toi, mais c'est justement à propos de ma jambe, maintenant que tu me demandes des nouvelles à ce propos. J'ai dû rendre visite au Seigneur Féodal et au retour, nous étions attaqués par des bandits. Etant sur une charrue tirée par nos chevaux, ces derniers ont paniqué face au danger et ont renversé le véhicule, qui coinça alors ma jambe fracturée ... Mais ne t'en fais point, deux de mes oncles qui furent présents, malgré leurs maigres capacités au combat en tant qu'éleveurs, ont été bien courageux et ont terrassé ces hommes avant de m'emmener à l'hôpital, où j'en sors qu'aujourd'hui même. Par ailleurs, vas savoir pourquoi donc, ils ont fait croire à Père que ce fut moi qui les a sauvé. Je ne comprends point et malgré que je suis touché par ce geste, je ne le cautionne guère.

    Je suis heureux que tu puisses t'intégrer au sein de ces habitants ! Une personne d'une bonté aussi touchante que toi ne pouvait être méprisée par qui que ce soit, quelle que soit la situation. Continues ainsi Ayumi, les sunajins ont le coeur généreux de t'avoir accueilli, et je compte sur toi afin de leur rendre toute ta gratitude. De mon côté par ailleurs, quelle surprise ! Hier soir un de mes cousins osa timidement de me souhaiter une bonne journée, mais n'assuma point ses actes malheureusement. En me retournant, il m'évita et prit la fuite. Qu'importe, j'étais tant heureux d'ouïr enfin de telles paroles qui ne furent prononcées à mon égard depuis mon retour. Lorsque je devais aller au Palais du Seigneur Féodal avec mes oncles, ce dernier m'invita à sa fête au dernier moment comme auparavant. Cela me faisait bizarre de revoir ce milieu pourtant tant fréquenté par notre clan ... Je croisa Père également, qui fut surpris mais une fois que l'explication eut lieu évita de croiser ma route ... Jusqu'au lendemain. Car le lendemain, donc aujourd'hui, il vint me chercher à l'hôpital et fut bien plus agréable envers ma personne, se daignant enfin à me parler et même à manger à la même table le soir même. Je ne sais comment prendre ce changement aussi soudain ... Mais je suis si heureux de pouvoir reprendre des relations un tant soit peu plus normales, surtout avec lui. Je me hâte de voir l'évolution, mais qu'importe si cela s'améliore ou se stagne, je suis déjà si heureux de ce côté à présent ...

    Heureux, mais point tout à fait, car je ne serais jamais complet tant que Juka-sama ne sera point réveillée. Cependant, tes lignes m'ont donné de la force et je me suis rendu compte à quel point je me reposais sur l'objectif de K. pour trouver la solution, alors que je devrais par moi-même la chercher également ... Quel sot je suis ! Je te remercie de me l'avoir rappelé, Ayumi.

    Profites de ces moments qui ne seront que précieux pour ta personne, et fais-toi des amis là-bas. On en a toujours besoin afin de se sentir bien, et je ne veux que tu te terres dans la solitude. Prends soin de toi ma chère cousine.


    Bien à toi,
    Kakuzo Hidemi.
    Une fois fini je reprends la fameuse technique et écris alors de courtes lignes à Ayumi.

    Citation :
    Merci infiniment pour ces informations qui ne sont que précieuses, je savais que je pouvais compter sur ta personne ! Plus le temps passe, plus je m'impatiente de venir à Suna pour te revoir et me mettre à ces recherches également. Tu n'as point perdu la main décidément ! Merci pour cette carte, dès que possible j'irais la comparer avec les ouvrages que je pourrais trouver à Kumo afin de pouvoir rassembler un maximum d'éléments. Ne prends point trop de risques cependant, si la tâche d'aller voir par toi-même est bien trop importante et risquée, attends alors ma venue, et on ira ensemble. S'il n'y a point trop de dangers et que tu trouves la possibilité, tâter du terrain en première ne sera qu'instructif pour l'avenir !

    Pour ta requête, je la comprends et la respecte entièrement. Tu n'as décidément point changé, Ayumi ... Et j'en suis heureux. Sachant que tu es dans un village possédant autant de bonté que Suna, j'accepte sans problèmes, à condition que tu continues à me donner de tes nouvelles. Tu sais combien je peux vite m'inquiéter, et maintenant que je t'ai retrouvé, je ne veux te perdre une seconde fois. Je patienterais alors quelques mois, et j'attendrais mon rétablissement complet, qui est de toutes manières, apparemment, retardé suite à cet accident, et on ira ensemble voir ces Oasis dans l'espoir de trouver un quelconque indice. Merci pour tout ma chère cousine, j'appréhende ta prochaine lettre.

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