Les combats et le temps passent, aussi lourdement que les défaites qui s’amassent… Et cette orra meurtrière qui m’animait s’essouffle. Que dire de cette foule en liesse, celle-ci n’attend que le réveil de mon sombre démon, Mon nom résonne comme celui d’un marginal et c’est bien ce que je suis. Mes déboires avec la raikage, mes actes meurtriers aux frontières de Kiri et les missions sulfureuses dont je me suis acquitté dans le sang et la violence ont forgés la réputation que je traine. Celle d’un combattant acharné, en froid avec toutes les instances dirigeantes de Kumo, le genre d’individu sans attaches, sans soutient et pour sûr, sans lendemain !

Les réputations ne sont pas toujours méritées et c'est le cas de celle-ci. Aussi vrais que l'apparence aux yeux de la foule fait de moi un homme inflexible, symbole de violence, d'errance, de désobéissance mais surtout loin de toute obédience à quiconque m'imposerai son autorité ; la réalité du fauve désobligeant en tout circonstance que je suis est tout autre. C'est l'histoire d'une bête rejeté par sa patrie, à l'agonie de blessures du passés ravivés, un homme perdu dans la brume, sans chemin ni lendemain.  

J'ai pour adversaire une Kunoishi de Konoha. En toute honnêteté je ne rechignerai pas à la tuer froidement si l'heure n'était pas à la réflexion. Je regrette déjà m'être inscrit à l’événement, pour cause à cette instant précis prouver ma valeur à ma Raikage ne me motive plus du tout. Je n'ai que faire de leurs considérations, celles que tous se permettent sur ma personne. Celles de Maya Murakami, du publique, des participants et des seigneurs friands de sangs. Tous ne sont que des raclures, sans honneur ni fierté ; sans fraternité ni respect... Ne méritent-ils pas mon indifférence, je vaux mieux qu'eux c'est une évidence !

Je fais tomber la veste de mon kimono, toujours tenus à ma hanche par une double ceinture noir, l'arbitre n'a pas permis le début des hostilités mais déjà la foule adule mon patronyme. Les guerriers du nord sont aimés dans les contrés du Fer mais il en est de même pour les belles Kunoishi... Les cris de la foule sonnent sans conteste la mélodie d'un ode cruelle, celle de jeu ensanglanter, sombre et inhumain... Mais puisqu'il faut tuer, pour le plus grand plaisir de la foule tuons ! La musculature saillante et le sceau de l'âme gravé sur mon cœur, je les exposes dorénavant fièrement comme pour crier mon aversion à la fourberie ninja. C'est décidé je vais me détourner de la voie shinobi, du vice et de l’opprobre qui font tant la gloire de cette profession. Pour être un bon ninja paraît-il, il faut mentir avec aisance, voler avec compétence, trahir avec diligence et tout cela en connivence ! C'est une évidence, à ce nindo je ne ferai pas allégeance...  

Une dizaine de mètres me séparent de mon ennemie du jour, trop peu pour espérer fuir le tranchant de mon sabre, trop peu même pour fuir la fureur de mes poings. J'attends que le départ sonne... Je n'ai besoin ni de mudras, ni d'incantations longues et fastidieuses pour préparer mes jutsus. C'est l'une de mes forces, ça et l'économie de chakra que m'offre mes compétences physiques, alors quand l'arbitre sonne le glas de la bataille je suis déjà prêt. Mon regard n'est plus le même, déjà les veines ont noircis autours de mes pupilles sombres et funestes. C'est le regard du démon qui dévorent tous ceux sur quoi il se pose, le Zekai shouka ! Dès lors, je peux le dire : Elle est trop lente. La kunoishi est au ralentit à mes yeux, ses gestes je les voient, avant même qu'ils ne soient, il en est de même avec ce Kunai qui vole déjà vers moi... Accolé et ficelé à sa boucle un parchemin explosif et des fumigènes, voilà un subterfuge ridicule qui ne prendra pas ! J'ai déjà avaler la moitié de la distance qui nous sépare, c'est ici que mes atouts de Kendoka s'exprime, en vole j'enserre maintenant d'une main le Kunai qu'elle me lance, écrasant de ma poigne sans vergogne le dit parchemin collé sur l'acier ! J'ai alors étouffé la flamme de ce parchemin, désamorçant par la l'explosion avant son heure. De ma main, j'ai broyé l'acier pour étouffé le feu d'une explosion imminente.

"Gen'ko zekai, la morsure vengeresse du démon."

Je n'ai pas cessé ma course, malgré la douleur de mes chaires meurtries par les flammes. Déjà de mon autre main je libère Mugen de sa prison. Le sabre feule maintenant toute sa soif de sang, désire que je compte bien étancher ardemment. Dans un élan unique et ravageur je le lance avec hargne, pousser par la force prodigieuse que je déploie (gen'kotsu) Mon Katana file sur mon adversaire comme une foudre noir venu juger du plus profond des enfers la perfidie Ninja. Un prélude à mon attaque finale, qui sera retarder sans mal la Kunoishi. Car je la vois qui essai de composer ses mudras tandis que je m'approche dangereusement d'elle ! Trop tard, deux foulées m'auront suffit pour annihiler l'attaque au kunai explosif, la gêner avec le tranchant rageur de Mugen lancé à sa poursuite et enfin lui tomber dessus. L'histoire d'une seconde en somme, l'histoire d'une Kunoishi toujours trop lente à mes yeux, l'histoire d'une seconde de trop... La voilà qui veut claquer son mudra, tardif est cette manœuvre, mon sabre a fait son oeuvre, tandis qu'il la ralentissait dans l’exécution de ses actions je fondais inexorablement sur elle, comme le fauve qui traquerai sa proie. Déjà ma main tombe sur son frêle poignet ! Si j"atteins mon but, j’écraserai alors l'ossature fragile de ma force dévastatrice pour plier son avant-bras en deux, la douleur sera sans nom mais de courte duré, car dans le même instant le kunai rougeoyant qu'elle m'a lancé, celui que j'ai intercepter, celui que je tiens de mon autre main, celui la même filera indubitablement pour lui déchirer la gorge ! Pigée comme comme elle l'est, il y'a peu de doute sur l'issu morbide qui se dessine là.

"Gen'ko zekai, la morsure vengeresse du démon rougeoyant."

Quand le zekai shouka s’éteint de par l’épuisement que la manœuvre à sollicité, que mes yeux d'hommes reviennent de par le calme retrouvé... Que verrai-je alors ?! Peut être le cadavre d'une femme, la gorge encore fumante, emprise de convulsions démentes. Celles de ceux qui perdent leur sang, inconscient noyer dans le rouge et le noir du sommeille purgatoire ?!

     

Jutsus:

Un souffle de vent me déchire dans ma course... Encore du sang dans mon sillage, comme une étoile filante écarlate qui déchire la nuit. Je fonce droit sur elle malgré les blessures, sa riposte n'est pas suffisante pour éteindre le feu de mes volontés assassines lançaient tout droit contre elle ! Comme prévu le sombre héritage de mon clan, celui que je lui est lancé, fut dévié sans mal... Mugen c'est alors planté dans le mur de l'arène, juste derrière elle. Inflexible comme un fléau venu du ciel j'abat enfin un joug terrible sur elle ! Déjà ma poigne écrase le bras de la belle guerrière, la douleur et l’imminence de la mort sera alors éveiller en elle les peurs qui motivent... Son regard est sublime, tiraillé et noyé en cette instant par les larmes qui incantent la vie, celle de la volonté du feu propre aux ninjas de Konoha. Cette émoi légendaire qui les pousse tous dans leurs derniers retranchements, dans le surpassement épique et fantastique de soi ! Elle veut vivre et c'est tout à son honneur qu'elle lutte pour un lendemain radieux, le sien ! Un lendemain que je m'en vais obscurcir d'un geste brutal et dévastateur. Tout est sans espoir, j’exècre ce bat rouage du cœur, celui qui mène tout à chacun droit vers une désillusion certaine... Dans un ultime élan de courage elle dévie donc le coup rageur porter à sa gorge. La performance m'impressionne, je serai toujours infiniment plus fort que quiconque quand il s'agira de force pur et pourtant la parade fait état de fait !

Toujours noyer dans son regard, le lis maintenant ma funeste fin ! Celle qui me guette, noyé jusqu'alors au plus profond de moi... mes souvenirs sceller, ceux que je fuie ! Ceux que je nie par delà les chemins, par delà ma vie de rôdeur, par delà mes errances et mes espérances... Un passé que je n'ai su me pardonner, qui me poursuit et qui en cette instant immerge avec fureur des eaux sombres sur lesquelles l'épave qu'est ma vie, dérive depuis tant d'années !

Ramener de force dans les méandres des enfers, la porte maudite ne fut autre que le regard mystique de cette Kunoishi de Konoha... Lorsque le Clan Kaza a sacrifié la dernière héritière du Shimedatsu, celle qui portait le sceau de l'âme ! Il a fait bien plus qu'arracher mon épouse à mes bras aimant, il a réveiller dans sa disparition le démon qui se terrait jusqu'alors en moi ! J'ai exterminer jusqu'au dernier,  femmes, enfants, nourrissons, vieillards et biens portants dans un élan de rage et de tristesse dévastateur. Quand je suis revenu à moi c'est tout un clan que j'avais éradiqué de mes mains... Le corps fumants me reviennent en mémoire, l'odeur des chaires brûlé, les cris d'agonies et les supplications haletante de ceux qui en appel à une mort rapide de venir les prendre sont autant d'images qui me dévorent. Un remord sans nom que je veux éteindre ici et maintenant, perdu que je suis dans ce flot incessant d'horreurs !


//Le cœur du bretteur n'en appelle plus qu'a la mort, un désire que les funestes et sombre chakras enfermés dans Mugen ne seraient ignorer. L'âmes, le corps et l'esprit du dernier des Kaza en appel unanimement à une fin immédiate ! Pour taire cette souffrance sans fin. Tous en appellent à la vergogne de Mugen, pour qu'il en finisse... Voilà que le tranchant édenté du sabre ébène, vile et file maintenant comme une foudre noir. Pousser par la perversion et l’aversion du fer pour la chaire ! En opposition entre Jin et Mugen la Kunoishi est idéalement placée pour mourir en lieux et place du bretteur qui intérieurement en supplierai dieu lui même de le terminer. Trop occuper à l'attaquer avec les dents de son paravent d'acier elle n'entent pas venir le feulement hargneux d'un sabre lancer plus vite que tout dans son dos. Quand Jin retrouvera ses esprits, il sera en vie... Tremblant, haletant et physiquement indemne. Suintant  et en état de choc, devant lui peut-être y'aura t'il le cadavre déchiré et calciné de l’intérieur d'une kunoishi à qui l'on a pervertit les lendemains radieux. Lendemains radieux auxquels dieu la destinait assurément.//

Jutsu:

        

Quand j'ai repris force et lucidité et que ma conscience c'est extirpé de ce piège pour damné... C'est une Kunoishi à genoux, brûlée de l’intérieur que je retrouve devant moi. Mugen l'avait transpercé de toute part pour me revenir en mains. Venant de lui, ce vile et funeste démon qui n'en veut qu'a ma vie depuis toujours, c'est une première ! La Ninja se meurt dans le sang et le feu, quand à moi je suis éreintée... Ce voyage dans mon passé ma brisé ! L'échine plié, la carcasse en sueur et les jambes tremblantes, il me faut du temps pour serrer la prise qui tient Mugen. Doucement alors je dresse mon Katana, la ninja de Konoha agonise et c'est là toute l'initiative du geste que j'entreprends, en terminer avec toutes cette souffrances. A cette instant j'ai pour elle de la haine et c'est sans aucunes pitiés que j'abat le tranchant édenté de mon sabre pour la décapiter.


J'ai manqué de force, le souffle court et les bras tremblant n'ont pas sus m'offrir un geste suffisamment ferme, juste et fort pour lui arracher la tête d'un seul coup. La lame s'est logé dans son crane, maintenant je peine pour arracher le mordant sombre de mon sabre... J'arrache Mugen, trébuchant presque tellement l'effort me coûte. Très vite je relance un asseau de plus contre cette face que j’exècre déjà plus que tout. Des gerbes de sangs pour une assistance horrifié et silencieuse... c'est le résultat de ma barbarie ! Je me suis acharné sur mon cadavre, la frappant de mille et un coups de Katana, éviscérant sa dépouille fumante au yeux de tous ! Quand j'en termine, je me retourne vers l'arbitre... De ma démarche titubante, les cernes creusées noyées par des larmes du regret, celui d'un passé maudis, j'empreinte maintenant le tunnel qui me mènera à ma loge de vainqueur... tandis que Derrière on traîne et ramasse déjà les morceaux de cadavre, éparpillés à tous vent sur cette esplanade rouge et ensablé.