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| Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] | |
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Aikenka Inuzuka Konoha No Juunin
Messages : 118 Date d'inscription : 04/07/2013 Age : 25 Localisation : Je suis comme le vent chérie.. Hihihihihihi
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| Sujet: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Lun 22 Juil - 14:12 | |
| Passer une nuit avec eux, c'est magique. Ceux là valent bien plus que tous ces faux amis, que tous ces lâcheurs qui te laisseraient mourir pour une canette de soda. Ceux là étaient mes réels amis, et je sais que c'est à eux que je peux faire confiance ; moi et tous les membres de mon clan d'ailleurs. C'était les chiens des Inuzuka. Des battants, veillant sur nous comme des gardiens et toujours prêt à accourir. J'avais presque hâte qu'on est besoin d'eux un jour. Ouvrir ces portes qui les retiennent et les sentir baver et foncer sur l'ennemi pour déchirer leurs peaux. Il y en a pour tous les goûts, des grands des petits, des noirs des blancs, des méchants et des gentils, c'est ça qui était bien justement. J'avais dormi avec eux cette nuit là, Chuujitsu m'accompagnait évidemment. Je me réveillais assez bien, malgré que je n'avais absolument pas envie de partir. J'étais calé sur eux, je n'avais mal aucune parts. Mais bon, quand il le faut, il le faut. Je me levais doucement pour essayer d'en gêner uniquement le minimum dans leur long sommeil. Chuujitsu était réveillé lui, toujours. Il n'y avait rien de mieux pour moi que de le voir m'attendre au pied du lit me fixant jusqu'à ce que je me réveille. Je le caressais doucement, appréciant la douceur de son poil. Sans même partir me laver ou manger un petit déjeuner, j'allai directement m'entraîner dans le jardin. J'adore frapper des cibles le matin, ça me permet de m'échauffer pour la journée. J'attaquai tranquillement sans trop forcer les arbres à coups de poings et de pieds. Des bruits de pas se faisaient entendre non loin, et très vite je me rendais compte de ce que c'était. Des dizaines de chiens arrivaient sur nous en courant. " On va bien s'amuser nous tous " Dis-je en reprenant l'entraînement. Je me souvenais de la plupart des chiens qu'il y avait ici. Je les avais tous quasiment connu lorsqu'ils étaient petits. Dire qu'ils étaient si innocents à l'époque, maintenant ils ressemblent presque tous à des adultes tueurs ninjas. Heureusement qu'il y en avait encore certains qui gardaient l'aspect de petits bébés chiots, ça redonne un peu de beauté dans ce groupe. Le sol jonché de bave et de terre retourné, nous nous battions ensemble pour s'amuser. Je voyais immédiatement la différence de niveau entre Chuujitsu et les autres dogs. Les esquives inexistantes de leurs côté, étaient très présentes dans les actions de mon chien. La force des coups quoi que retenus, était bien plus haute chez Chuujitsu. C'est dans ce genre de moments que je me rend compte que j'ai bien élevé mon ami. L'entraîner avait été quelque chose de difficile, mais j'en suis fier désormais. Il était devenu l'ami parfait, fort, fidèle... Je prenais cet entraînement à la ferme des Inuzuka comme des vacances. Il y a longtemps que je ne m'étais pas amusé comme cela. Le décor était assez simple, la ferme en fond qui ne dégageait aucun bruit, sauf les fenêtres qui claquaient sous le vent présent. Oui, on ne peut pas penser à tout hein ! Des arbres longeant des sentiers et une petite clairière d'une dizaine de mètres carrés. En voilà un beau jardin n'est-ce pas ? Le portail était ouvert, comme toujours, ça permettait aux gens de rentrer et de sortir comme ils le voulaient, c'était un lieu publique. Le sol était jonché d'herbe verte et belle, avec peu de mauvais végétaux. Lorsque que j'étais petit je venais souvent m'amuser ici avec les celbs, ça me rendait vraiment nostalgique... |
| | | Setsu Nekos Konoha No Chuunin
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| Sujet: Re: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Mer 24 Juil - 22:14 | |
| Nos amis les bêtes- Cat-Chan, descends de cet arbre ! Criais-je, les mains sur les hanches, la tête levée vers la branche où cet idiot de chat se tenait agrippé. Je soupirais. Ce chat me rendait dingue. Pourquoi avait-il fallut qu'il aille se cacher en haut du plus grand arbre du jardin, juste avant que je ne lui donne son repas ? Et pourquoi avait-il fallut, qu'il me lacère la moitié du visage juste au moment où je me penchais pour remplir sa gamelle ? Je vais finir par en faire de la pâtée, de ce félin de pacotille. Mais, je me doutais que ma mère ne serait pas d'accord, étant donné que ce chat était comme son second enfant. C'était humiliant d'être préféré à un chat, parfois. Non, mais sérieusement. De tous les chats qu'on avait eu, Cat-Chan était celui que je détestais le plus, et c'était réciproque. Mais, je n'allais pas lui pardonner la balafre qui me déformait tout le côté gauche de mon visage. La griffure partait du haut de la joue, au coin du nez, et descendait tout le long en diagonale. Ce chat avait même réussi à arracher un peu de peinture de la bande violette sur ma joue, marque de mon clan. - Je te jure, si je viens te chercher, tu vas passer un sale quart d'heure ! Menaçais-je, avec une pointe de haine dans la voix. Pour toute réponse, l'Enquiquineur miaula sur un ton, qui je le promets, semblait moqueur. Je pris une grande inspiration pour ne pas m'emporter et lancer un shuriken qui m'aurait valu un aller simple pour dehors. Je n'ai rien contre les animaux, et j'adorais plus que tout, les chats, mais aussi les chiens, et j'avais aussi une affection certaine pour les corbeaux. Allez savoir pourquoi, j'aimais bien ces créatures haïssent de tous. Mais, comme tout humain, les animaux, quelque soit l'espèce, avaient leur caractère, et il était libre à chacun d'apprécier ou non les humeurs de ces bestioles de compagnie. Et je n'aimais pas du tout celui de ce chat. Désespérée, las, je décidais de monter dans l'arbre, laissant bel et bien tomber l'idée du shuriken. Mobilisant mon chakra dans mes pieds, j'entrepris d'escalader le tronc. Pressée d'en finir, je courus jusqu'à la branche où l'Excité à l'Herbe à Chat avait entrepris de commencer sa toilette. Une fois que je l'eus atteinte, je m'installais à califourchon dessus, bien en équilibre, et tendis le bras pour attraper le chat blanc aux poils longs. - Allez, viens-là minou, viens-là... L'Infâme Chat tourna ses yeux bleus globuleux vers moi, me lorgna quelques secondes, avant de... de sauter de la branche. Abasourdie, pantoise, je le vis atterrir sur ses pattes toute blanche, et filer rapidement vers la porte de la cuisine qui donnait sur le jardin, que j'avais laissé ouverte un peu plus tôt. Je fermais la bouche d'un mouvement sec. Là, c'était la guerre. Je sautais de l'arbre, me réceptionnais en souplesse et fonçais vers la cuisine. Je montais les marches, et claquais la porte coulissante derrière moi, et me précipitais vers le plan de travail sur lequel j'avais abandonné un verre d'eau. Je m'en emparais et vérifiais qu'il restait toujours un peu de la substance aqueuse. En me retournant, je pus constater, que sur le comptoir du bar, se tenait assis, fier de tout son être, l'Exécrable Bête au Manteau Blanc, qui me regardait, une pointe moqueuse dans ses yeux. Sans plus attendre, je jetais le fond d'eau sur la bête, qui eut un violent mouvement de recule. Il manqua de tomber du bar, et effectua une sorte de glissade mesurée avant de se stabiliser sur ses quatre pattes. Une fois remit de sa surprise, il se tourna, hurla, cracha, et se jeta sur moi. Je l'évitais de justesse, posais le verre à la vas-vite, et partis en courant vers la porte d'entrée, le chat sur les talons. Il continuait de cracher tout ce qu'il pouvait, aussi menaçant qu'un escargot. Malheureusement pour moi, escargot ou pas, il avait des griffes acérées, le minou, et je mis un peu trop de temps à déverrouiller la porte. L'Affreux Chat me lacéra la cheville de droite d'un coup de patte, et j'eus juste le temps de lui claquer la porte au nez avant qu'il ne me lacère la deuxième. Une fois dehors, je repris ma respiration, en secouant la tête. " Quelle sale bête..." Ces petites scènes de ménages étaient, pour ainsi dire habituel, voir quotidienne. Généralement, je repartais toujours avec des griffures, et lui, mouillé. Triste, non ? Je soupirais en voyant mon reflet dans la vitre de la porte d'entrée que ma blessure de guerre à la joue saignait beaucoup. La nouvelle griffure diffusa une douleur cuisante, et je serrais les dents quand je marchais. Mais, celle sur ma joue était encore plus douloureuse. Je n'avais pas eu le temps de la désinfecter, et j'allais en souffrir pendant un long moment. Je sentais que j'allais en baver ces prochaines heures. Je n'avais pas vraiment prévu de quitter la maison ce soir, mais il était hors de question que je fasse demi-tour pour affronter le fauve. Seule, ma mère pouvait le calmer, et avant qu'elle ne rentre, j'avais, à la louche, au moins trois heures devant moi. Sans vraiment que je m'en rende compte, mes pas me guidèrent vers l'un des endroits que j'aimais bien. Il s'agissait de la ferme d'élevage de la famille Inuzuka, et il n'était pas rare d'y voir les chiens courir. J'adorais les regarder, avec leur pelage dans le vent, gambadant librement. Rien de plus beau, q'un chien libre courant dans les verts pâturages. Le portail était ouvert, comme toujours, et je m'engageais sur le petit sentier. J'avais envie de me frotter ma griffure, qui me piquait, brûlait, et qui n'allait pas tarder à gonfler. Bon sang, j'avais déjà vécu pire en mission, niveau blessure, mais ce chat avait des griffes aussi aiguisées qu'un katana ! Je soupirais à nouveau, et m'étirais, tout en continuant de ruminer sur le monstre. Alors que je m'avançais, j'entendis quelques grognements. "Oh, chouette, ils sont dehors !"Ignorant la douleur à ma cheville, j'accélérais le pas, impatiente de voir les chiens. Mais, quand j'eus tournée et dépassée un bosquet de buisson, je découvris un tout autre spectacle auquel je ne m'attendais pas. Je m'arrêtais brusquement, à la fois surprise et intriguée. Là debout, entre les chiens, grand, imposant, sûrement plus beau que jamais, Aikenka Inuzuka, encore plus animal que je ne l'avais jamais vu. C'était vraiment étrange. Je redécouvrais mon Sensei sous un nouveau jour. Il semblait libéré de sa condition d'humain, plus en accord avec lui même, il était, tout simplement différent. J'en fus en quelque sorte, un peu déconcertée. Mais très vite, quelques chiens tournèrent la tête vers moi, ayant flairés mon odeur. Je dû me résoudre à stopper mon observation, pour m'avancer. Je me mis alors à courir vers lui, oubliant un instant que j'avais une partie de la figure couverte de sang, et ma cheville douloureuse. - Aikenka-Sensei !
"Nous ne pouvons choisir un animal pour compagnon, car c'est lui qui nous choisit. " © Never-Utopia
Dernière édition par Setsu le Mer 31 Juil - 10:20, édité 3 fois |
| | | Aikenka Inuzuka Konoha No Juunin
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| Sujet: Re: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Mer 31 Juil - 0:15 | |
| L'entraînement, c'est simplement magique. Se voir soi-même progresser, devenir meilleur, se donner des objectifs, avancer, toujours plus loin, développer des techniques et sa force, il n'y a rien de mieux comme sensations ! Mais alors quand nous sommes avec nos camarades, et qui plus est, quand ils font parti de notre famille, c'est divin. Fusionner avec eux, se rendre à l'état bestial encore plus que d'habitude, parler le langage des bêtes, vivre avec elles, rire avec elles, ressentir ce qu'elles ressentent, de la même manière, saigner comme elles.. C'est le rêve de n'importe quel Inuzuka dans ce monde. Et il se peut parfois, à la surprise de tous, qu'une petite surprise s'invite à ces moments de plaisir. Pour les stopper, les gâcher, ou alors comme aujourd'hui, pour redonner un peu de piquant à ces moments, les réanimer en quelques sortes. C'est entre deux coups de pieds que j'entendais ce cri aigu provenant d'une voix, une voix certainement féminine. Ahah ! Je n'avais même pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agissait, Setsu Nekos, la gamine dont je suis le sensei. Le fait que je ne l'avais pas senti me faisait réfléchir, il fallait que je travaille encore mon flair, qui n'était pas développé à son maximum. C'est dommage, à mon âge, la plupart des Inuzuka ne se font jamais trompés par leur odorat.. Merde ! Bon, restons calmes, ce n'est pas si grave après tout, deux petites semaines d'entraînements et ça me reviendra. Je dirigeais mon regard vers elle, en observant lors de la rotation de mon crâne tous les chiens qui avaient levés la tête et s'étaient arrêtés pour la regarder courir.
La voilà, les bras tendus, se mouvant d'une manière assez spéciale, comme si elle boitait légèrement. J'aimais beaucoup cette gamine, j'avais hâte de pouvoir combattre à ses côtés. Mais plus elle se rapprochait, plus je voyais cette tâche rougeâtre sur son visage qui s'écoulait de sa joue. Un liquide foncé, aucun doute, du sang. Sans même réfléchir, je sautais dans sa direction pour l'attraper, et l'amener dans la grange : " Elle sera en sécurité là-bas. " Beaucoup d'idées défilaient dans ma tête, et mon imagination y était pour beaucoup. Une démarche sans équilibre, une jeune fille qui cri, un visage couvert de sang.. Paranoïa ou pas, ça ressemblait étrangement, pour moi en tous cas à un appel à l'aide. Je la posais sur le sol lentement en prenant soin d'installer de la paille sous sa nuque pour rendre l'endroit confortable. Je disparu en quelques secondes, puis revint en encore moins de temps ! J'étais parti rapidement chercher deux trois bandages, pansements et autre trucs du genre. Je la regardais en souriant pour me montrer rassurant, pour moi elle avait été victime d'une attaque ou autre chose peut-être plus grave ! Je la soignais en me concentrant de temps à autre sur mes talents de senseur pour essayer de détecter un éventuel ennemi. La voilà qui était à peine devenue mon élève, et elle était déjà attaquée ?! J'avais même pas été capable de la protéger, quel horrible maître je suis. Les dogs nous avaient rejoins dans la ferme, ils étaient tous là, silencieux, à regarder mon travail attentivement. Je ne laissais même pas Setsu parler, insistant pour la laisser se reposer. Le plus jeune chiot s'était levé, et sous une vingtaine de pas et de couinements, il était monté sur la jeune femme pour lui lécher la main. " Ca va aller hein ? " Dis-je en lui faisant un clin d’œil. La pauvre fille, elle devait être encore toute sonnée. En prenant un peu de recul, j'avais l'impression d'être un père, ouais, c'est un peu ça. Un papa qui s'occupe de sa fille malade. C'était assez mignon à voir. Je retournais, en marchant cette fois ci, retourner les placards de la maison pour trouver un verre propre et une bouteille d'eau fraîche. Comment ça c'est bizarre ? Ici on ne boit pas dans des verres, mais dans des gamelles, et on boit l'eau de la rivière c'est tout ! C'était amusant.. Je lui servais un verre remplit un ras-bord, et lui donnait doucement pour qu'elle boive. Une fois l'action achevée, j'en bus une petite gorgée aussi, et lui demandai tranquillement.. " Tu vas mieux ? " |
| | | Setsu Nekos Konoha No Chuunin
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| Sujet: Re: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Mer 31 Juil - 15:10 | |
| Les chiens ne font pas des chatsAu fur et à mesure que je me rapprochais d'Aikenka-Sensei en boitant, je voyais son sourire disparaître, et son visage devenir livide. Puis, soudainement, je le vis sauter pardessus les chiens, m'attraper brusquement, saisissant mes épaules de ses mains ferment, et me transporter en courant dans la grange, mes pieds touchant à peine le sol. Trop abasourdie pour former des mots, je me laissais ballotter par cet homme transformé en tornade d'inquiétude, qui se lisait autant dans ses yeux verts éclatants que dans le moindre de ses gestes. Il regardait à gauche, à droite, comme s'il s'attendait à ce qu'une armée de Ninjas sortent des buissons. Une fois dans la grange, il me posa délicatement, comme si j'étais faite en porcelaine, sur un fétu de pailles, qu'il ajusta sous ma nuque. Une fois mes esprits en placent, je tentais d'ouvrir la bouche pour fournir et demander une explication, mais il disparut en un clin d’œil. Il revient, les bras chargés d'anti-septique et de bandage en tout genre. Il se pencha alors sur moi, et m'offrit un sourire que je devinais rassurant. " Nom d'un chat en kimono, il croit que je me suis fait attaquer !"Alors qu'il s'afférait à me soigner, j'avais dû mal à contenir l'hilarité qui me gagnait. Mais très vite, celle-ci disparu. J'étais touchée qu'il s'inquiète autant, et je me rendis compte que c'était de ma faute. Je le connaissais, et je savais qu'il était très parano, donc je n'aurais pas dû être surprise de le voir aussi sur ses garde en me voyant arrivé couverte de sang. " Quel fin stratège je fais. Même pas capable de se rappeler des réactions de ses proches."Je laissais échapper un sourire, qui me fit grimacer. En même temps, je ne pouvais pas rêver qu'Aikenka était avec les chiens, mais ce n'était pas malin de ma part de sortir avec la tronche couverte de sang, surtout que je suis sujette aux kidnappings. Je reportais mon attention sur l'homme qui s'afférait à nettoyer mes plaies. Ses gestes étaient un peu plus brusques, mais doux, et je devinais qu'il était en colère. S'en voulait-il, en pensant qu'il n'avait pas pu me défendre ? Pensait-il que c'était de sa faute ? Un nouveau soupir mourut sur mes lèvres. Décidément, c'était compliqué, les gens. Ma joue me piquait quand il appliqua le désinfectant. Du coin de l'oeil, je vis les chiens du terrain venir s'asseoir, en un silence presque respectueux, observant chacun des mouvements méticuleux de leur maître. Alors que j'essayais désespérément d'en placer une, il m'intimida l'ordre de me taire et de me reposer. Je sentis, soudainement, quelque chose m'escalader. Surprise, je me redressais légèrement, pour voir un adorable chiot, tout blanc, avec des pattes noirs, et une tâche de lys sur le devant, lui donnant un air menaçant. Il avait aussi, des petits yeux verrons : celui de droite était vert, et celui de gauche, bleu. Il me faisait un peu penser à ces chiens loups, les Huskys, des magnifiques créatures de la forêt. Il me lécha la main, et émit un petit couinement adorable. Sa manifestation m'attendrit et j’esquissais un petit sourire. - Ça va aller ? La voix d'Aikenka résonna dans la grange, et j'eus juste le temps de le voir me faire un clin d’œil, avant qu'il ne disparaisse encore une fois. Décidément, il se fichait bien d'avoir une réponse ! Je me redressais sur les coudes, délogeant légèrement le petit chiot qui s'était couché sur mon ventre. Sensei revient avec un verre d'eau, qu'il me tendit. Je décidais de l'attraper, et de boire un peu. Le liquide froid glissa dans ma gorge et me fit un bien fou. Aikenka but en suite une gorger, et il semblait un plus détendu qu'avant. - Tu vas mieux ? J'éclatais de rire. Celui-ci, entama une course, rebondissant sur les parois en bois, et qui mourut dans un silence consterné. Secouée de spasme euphoriques, le petit chien se levait, et me fixait de ses yeux verrons, visiblement intrigué. Il me fallut quelques secondes pour me calmer, et je me mis debout, en attrapant le petit chiot dans mes bras, tout en le caressant. Je fis face à Aikenka, qui me dépassait d'une bonne tête. Je plongeais mes yeux oranges dans ses yeux verts, et je lui souris. - Merci infiniment. Rassure-toi, il n'y a pas de Ninjas dans les parages, à part toi et moi. Désolée de t'avoir inquiété, mais, ce ne sont que des griffures de l'affreux chat de ma mère ! Je repartis dans un petit rire, lui offris mon plus beau sourire, avant de le perdre, et que je retrouvais mon sérieux. J'abordais à nouveau ma mine neutre, et me redressais en serrant un peu plus le chiot contre moi. - Cependant, je n'aime pas qu'on me prenne pour une gamine. C'est gentil de t'inquiéter pour moi, et cela reste normal puisque que tu es mon aîné. Je ne te demande pas de me respecter comme un égal, mais, traites-moi encore comme une gamine qui s'est éraflé le genoux, et je ne répondrais plus de mes actes. Cela sonnait comme une menace, mais j'avais plutôt l'impression de lui raconter comment je jouais à la marelle, petite. Ma franchise légendaire m'avait valu bien des situations ennuyeuses, mais, comme dit, chacun ses défauts, et je ne me préoccupais pas vraiment de ce que pensaient les autres, et on me l'avait souvent reproché. Je regardais la mine de l'Inuzuka, et levais un sourcil. "Peut-être que je devrais..." Je bâillais. Toute cette agitation m'avait vraiment fatigué. Il était trop tard pour faire une sieste, il allait donc falloir que je me couche tôt.... Et j'avais bien envie d'une tasse de thé. "Il a ceux qui sont, et ceux qui suivent. "
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| | | Aikenka Inuzuka Konoha No Juunin
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| Sujet: Re: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Ven 2 Aoû - 2:01 | |
| " Merci infiniment. Rassure-toi, il n'y a pas de Ninjas dans les parages, à part toi et moi. Désolée de t'avoir inquiété, mais, ce ne sont que des griffures de l'affreux chat de ma mère ! " Voilà ce qu'elle me répondait alors que j'étais tout inquiet. Bordel, elle était entrain de me dire qu'il n'y avait aucun danger à part ces putains de chats ?! Ahh.. Les chats.. Les ennemis jurés des Inuzuka ; les chiens n'aiment pas les chats après tout, ou c'est l'inverse, oui ! C'est eux qui ne nous aiment pas ! J'avais fais tout ça, je m'étais fais du mourront, pour rien ?! Je respirais un bon coup en baissant les yeux.. " Cependant, je n'aime pas qu'on me prenne pour une gamine. C'est gentil de t'inquiéter pour moi, et cela reste normal puisque que tu es mon aîné. Je ne te demande pas de me respecter comme un égal, mais, traites-moi encore comme une gamine qui s'est éraflé le genoux, et je ne répondrais plus de mes actes. " Mon sang bouillait.. J'avais non seulement eu honte de m'être trompé à ce point, mais si en plus la gamine me remballe.. La honte me gagnait.. " Ferme la mon amour ! " Même Chuujitsu rigolait, espèce d'enfoiré. Quel culot elle avait, je sens qu'il n'allait pas falloir beaucoup plus de conditions pour que je tape ma crise de nerfs.. Je leva ma tête en regardant la gamine dans les yeux et en me levant. Je serrais mon poing droit et plaça le gauche tout aussi concentré devant moi en guise de menace physique. Mes dents poussaient, mes griffes également, on pourrait dire que.. Aikenka pas content, Aikenka pas content ! Oui, c'était un peu ça dans ma tête. Une petite minute après, je pris la parole.. Je la pris, puis je la tordis, je la fis souffrir rien qu'avec la puissance de mes cordes vocales aujourd'hui. " Espèce de sale gamine tu veux que je te montre ce qu'il se passe si je t'érafles le genoux hein ?! Tu pleurai toutes les larmes de ton corps ! Vas-y, montre moi de quoi tu es capable je te tranche en deux ! " Je criais ces mots devant elle. Tous les animaux s'étaient tus, elle devrai être impressionnée. De plus, mes dents avaient atteintes leurs tailles maximales, et les griffes également, j'étais presque dans un état totalement bestiale ; pour peu de choses, certes, mais son insolence et sa franchise m'avait écœuré, elle aurait mieux fait de se taire.. Je le sais, je suis ridicule, bête, abrutis sur les bords. Mais lorsque que je suis énervé, ne faites pas les rigolos avec moi, sinon vous vous en mordrez les doigts, ou ce qu'il en reste. Malgré ma provocation, je restais lucide et savais très bien que je ne toucherais jamais un ninja du village, qui est une fille et mon élève qui plus est. Cette fille avait beau être une garce dans son genre, j'admirais et respectais sa franchise. Pouvoir dire tout ce que l'on pense sans gêne, c'est une bonne attitude, mais il faudrait qu'elle apprenne à se contenir parfois. Je me calmais, mon souffle baissait en intensité et mes griffes redevenaient ongles.. Pfiou, quelle aventure. Je me retournais sans dire un mot, en observant les dogs qui n'avaient pas l'air de sourire. J'avançais en direction d'un tas de paille et je servais une gamelle d'eau à mon chien. " Excuse moi Chuuji', et excuse moi aussi Setsu. "
BAM ! Imaginez que ma virilité à été kidnappée, enfermée dans une cave par des psychopathes sadiques et qu'ils la torturaient ; voilà ce qu'il venait de se passer. Mon visage ne réagissait pas, mais dans mon ventre, mon estomac se tordait, c'était plutôt désagréable, mais ça m'apprendra à m'énerver. J'aurai dû me contenir et lui répondre plus intelligemment, mais tant pis, une bête ne réfléchit pas tellement, elle se bat et c'est pour elle la meilleure solution à ses problèmes. Je voyais le petit chiot dont je vous avais parlé tout à l'heure qui s'était réfugié sous Setsu, je ne sais pas si c'était le meilleur moyen de se protéger aujourd'hui, mais il semblait apprécier la jeune fille. Faire la paix avec mon élève était.. Obligatoire ? On ne pouvait pas continuer avec une relation pareille, ça serai insoutenable moralement et ça contribuerai à l’échec des missions. " Le clebs qu'il y a derrière toi, il se nomme Nemuke, c'est un des derniers de la portée qui a été sevré. " Je croisais les doigts pour qu'elle ne me remballe pas cette fois-ci.. |
| | | Setsu Nekos Konoha No Chuunin
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| Sujet: Re: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Sam 3 Aoû - 20:48 | |
| Le Pardon - Espèce de sale gamine tu veux que je te montre ce qu'il se passe si je t'érafles le genoux hein ?! Tu pleurai toutes les larmes de ton corps ! Vas-y, montre moi de quoi tu es capable je te tranche en deux !Silence. Des dents longues, des griffes aiguisées, et ce regard chargé de haine. Il vous transperçait de part en part, violent, possessif, brutal, animal, il vous crachait à la figure la force qui se cachait derrière, toute la bestialité de l'être habité d'un animal. Plus impressionnant, plus mordant que la longueur des crocs, plus tranchant que la taille des griffes, il vous saisissait à la gorge pour mieux vous forcer à plier les genoux. L'être humain que j'avais connu avait disparu, dompté par la bête sauvage qui demeurait en lui, comme une deuxième personnalité qui se tapissait dans l'ombre de la première. Je ne tremblais pas. Je ne bougeais pas. Je respirais, expirais doucement, comme si chacun de mes souffles étaient une raison suffisante pour le pousser à se jeter sur moi. J'aurais voulu porter ma main à la taille, et sortir de ma sacoche un kunaï. J'aurais voulu lui dire que je n'avais pas peur, que je l'attendais, que me battre n'était pas un problème pour moi. J'aurais voulu le frapper aussi fort que je savais le faire, lui montrer que je n'étais pas une gamine. J'aurais aimé prendre un bon coup, histoire de me remettre les idées en place. Plus je serrais les dents, plus mon poing me démangeait. Mais je ne pouvais pas. Parce que, je savais que j'étais en tord. Que c'était de ma faute. Du haut de mes seize ans, j'avais toujours dit ce que je pensais, en assumant parfaitement les conséquences. Quand j'étais sur les bancs de l'Académie, je n'avais pas d'amis, car les gens me fuyaient, ne supportant pas que je leur donne les vérités crues. On ne me respectait, on ne m'aimait pas. Je donnais des mots, qui décrivaient la réalité avec une approche tellement terre à terre, que les gens préféraient se barricader derrière leurs convictions, refusant de se remettre en question, et me traitaient comme une paria, comme une garce, une salope. Je ne pouvais pas les blâmer. Je ne faisais rien pour que la situation s'améliore, car je pensais toujours, que si je devais apprendre à vivre avec les gens, ils devaient aussi apprendre à vivre avec moi. J'ai vraiment essayé de m'adapter, et les seuls qui m'ont accepté, sont aujourd'hui mes seuls véritables amis, laissant derrière-moi des années de solitude. Ma franchise, ma plus grande qualité, et à la fois mon pire défaut, était un caractère de ma personnalité, que j'avais essayé tant bien que mal de dompter, mais qui, à chaque fois, reprenait le dessus. Encore une fois, je n'avais pas pesé les mots, j'avais été égoïste de fermer les yeux, alors que je savais très bien comment il allait réagir. Sa réaction était peut-être disproportionnée, mais, compréhensible. Il était peut-être mon Sensei, mais les un an de différence entre nous imposait une sorte de familiarité, qui avait tendance à être, peut-être, un peu trop fraternel. Mais, peut-être était-ce moi, finalement. Peut-être que je trouvais grotesque d'agir avec lui comme s'il était vraiment un aîné imposant. J'étais une idiote qui parlait de trop. - Excuse-moi Chuuji', et excuse-moi aussi Setsu.Sa voix me tira en partie de ma songerie. Je ne m'étais pas rendue compte, que je le regardais sans le voir. Il semblait s'être calmer, et il s'était retourné pour donner de l'eau à Chuujitsu. Sa dernière phrase semblait s'être fait arracher de sa gorge, comme s'il prenait un coup. Je baissais la tête, une boule dans la gorge. Pour la première fois depuis longtemps, je m'en voulais à un tel point que je sentais l'écrasante culpabilité m'empoigner le cœur, prêt à me l'arracher. Mon côté lucide trouvait cette sensation irrationnelle, voir encore plus grotesque que la réaction d'Aikenka. Je détestais être en contradiction avec moi-même, et ce genre de chose me fatiguait toujours autant. J'étais confuse, hébétée, et surtout fâchée avec moi-même, pour une raison qui ne semblait pas vouloir s'imposer à mon esprit. Du moins, pour le moment. - Le clebs qu'il y a derrière toi, il se nomme Nemuke, c'est un des derniers de la portée qui a été sevré.Sa voix retentit, me sortant définitivement de mes pensées. Je levais la tête, surprise par ce changement soudain dans l'atmosphère. Le malaise qui l'y régnait s'imprégnait dans chacun de mes ports, et je serrais à nouveau les dents. Il me tendait une perche, un moyen d'établir le contact de reprendre le dialogue là où il aurait dû commencer. Je baissais la tête vers le dénommé "Nemuke", le chiot que je tenais dans les bras un peu plus tôt et que j'avais reposé juste avant que l'atmosphère devienne électrique. J'adorais ses yeux verrons, et ses uniques tâches noirs sur les pattes, mais il est vrai, que sa petite bouille me faisait totalement craquer. Je ne sentis pas le sourire qui reposait maintenant sur mes lèvres, se dessiner. Nemuke semblait effrayé, et son pelage doux se frottait contre mes jambes dénudées. Je m'accroupis et attrapais le petit chiot. Il émit un petit glapissement, mais se trémoussa pour atteindre mon visage, sa langue dehors. Je ne voyais pas le visage d'Aikenka, mais je compris subitement pourquoi j'étais si chamboulée par sa réaction que j'avais su prévoir inconsciemment. C'était, finalement, de la peur qui dégoulinait de mon cœur pressé comme une éponge. Peur, oui, mais de quoi ? Ça aussi, je le savais, maintenant. Un pauvre sourire remplaça l'autre sur mon visage, tendis que j'observais la silhouette de mon Sensei. J'avais peur qu'il me déteste. Qu'il fasse comme les autres, pendant ma petite enfance. C'était plus la peur d'une enfant solitaire, qui s'était attachée malgré elle. Tamaki, Ryoko, Inaku, Mariko et Aikenka, étaient mes seuls amis, et je ne supporterais pas de les perdre. Quitte à me faire saigner pour changer, j'allais suer pour ne plus jamais les faire souffrir. Je serrais un peu plus le chiot dans mes bras, avant de le reposer. Il me fixa de ses yeux bleus et verts, attendant sûrement que je le reprenne. Mais j'avais une chose à faire. Prenant une grande inspiration, serrant et desserrant les dents, j'allais ravaler la fierté dont je ne m'occupais pas souvent. Les bras appuyés contre la poitrine, les lèvres pincés, m'approchait, légèrement hésitante. Quand je ne fus qu'à quelques centimètres d'Aikenka, tellement proche que je sentais son souffle dans mes cheveux, j'attrapais son avant-bras et y émis une petite pression. Sa peau était chaude, douce, et ce contact avait quelque chose de rassurant. Je levais les yeux pour les planter dans les siens, d'où son vert scintillait. - Pardon. C'est de ma faute. Je n'aurais jamais dû te parler comme ça. Je... Je n'avais pas à le faire. Je ne voulais pas te blesser. Ne m'en veux pas, s'il te plait. J'avalais ma salive, et fermais les yeux quelques secondes et les rouvris. Que parfois, la culpabilité était plus dure à exprimer qu'à avaler. - Je sais que ma franchise pose problème. Je vais faire plus attention à ce que je dis dorénavant. Ma voix ne trembla pas, mais elle témoignait d'une écrasante culpabilité qui m'agaçait. J'étais ridicule.
"Le Pardon est une chose qu'on apprend, qu'on finit par donner ou par demander, sans jamais pouvoir le reprendre."
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| | | Aikenka Inuzuka Konoha No Juunin
Messages : 118 Date d'inscription : 04/07/2013 Age : 25 Localisation : Je suis comme le vent chérie.. Hihihihihihi
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| Sujet: Re: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Dim 4 Aoû - 14:47 | |
| Je servais mon ami en eau. Il faisait spécialement chaud aujourd'hui, et les chiens on besoin de boire. Un pelage doux et soyeux, c'est aussi un facteur de transpiration.. Il buvait rapidement, léchant la moindre goutte qui restait dans le bol. Hey.. Mais les autres ? Bon, tant pis pour la consommation d'eau. J'ouvrais le robinet qui laissait s'échapper de son extrémité un jet d'eau assez puissant que je dirigeais vers le bas. " Régalez vous mes petiots. " Dis-je en chuchotant d'une voix rassurante. Je voyais tous les chiens qui se sautaient dessus pour pouvoir boire en premier, c'était assez amusant.. Tous, oui, sauf Chuujitsu. Celui-ci était déjà très rafraîchit, ça lui suffisait amplement. C'est d'ailleurs grâce à lui que je sentis et entendis ces mots. J'étais complètement ailleurs, déconcentré, comme endormi.. Il me mordilla doucement le doigt de ma main gauche qui était posée au sol. Rares sont les fois où il sort les crocs pour me mordre moi, mais c'était une sensation assez agréable ; non, je ne suis pas masochiste mais mordiller reste amical et chaleureux, j'appréciai donc. Ces mots ? C'est Setsu qui les avait prononcés en s'agrippant à mon bras sans violence, tranquillement.. " Pardon. C'est de ma faute. Je n'aurais jamais dû te parler comme ça. Je... Je n'avais pas à le faire. Je ne voulais pas te blesser. Ne m'en veux pas, s'il te plait. Je sais que ma franchise pose problème. Je vais faire plus attention à ce que je dis dorénavant. " Je la regardais dans les yeux. Laissant le doute planer comme principal atout de cet atmosphère assez gênant. Comment réagir face à de telles paroles ? Des excuses qui m'avaient l'air plus que sincères, et une remise en question. Voilà qui faisait office de pardon. Je devais faire la même chose, me faire pardonner. Il est vrai que j'avais fais le premier pas en lui donnant mes excuses, mais elles n'étaient pas assez profondes, pas assez vraies.. J'aurai voulu lui compter un monologue de six minutes en expliquant mes actes ! Oui ! Seulement l'éloquence, hmm.. Ce n'est pas trop ma tasse de thé. Lorsque que je parle, je sais me faire comprendre, donner des ordres et autres ça j'y arrive ! Mais lorsqu'il s'agit d'exprimer des sentiments, des ressentis, là il n'y a plus personne ! Chuujitsu le sait très bien, c'est la seule personne à qui j'ai fais part de tous mes problèmes et autres secrets. D'ailleurs, il commençait à se reposer à côté de nous la tête sur ses pattes croisées. Les scènes comme celle-ci, c'était pas trop ce qu'il aimait, une preuve de la jalousie peut-être ? J'avalais ma salive, pourquoi ? Aucunes idées, un réflexe que j'ai depuis longtemps. Lorsque que je suis dans une situation sans réponses, je fais cette action sans aucune utilité, demandez le pourquoi du comment à mon subconscient ! Je ne lâchais pas du regard la jeune femme, jusqu'au moment où je baissais la tête et fis fuir mon regard vers l'opposé de Chuujitsu.
" Tu veux une glace ? " Lançais-je en remontant mon regard dans ses yeux avec un sourire blanc et brillant. Je n'avais pas du tout préparé cette proposition, je savais à peine si il me restait des desserts comme celui-là.. Mais franchement, pour effacer une dispute, quoi de mieux que de la pousser avec des bons souvenir ? C'est sans même attendre sa réponse que je partis en chercher. Je voyais déjà la réaction de Chuuji' : lever la tête, ouvrir un oeil, bailler face à mon comportement et se rendormir. Voilà exactement ce qu'il allait faire, je le connais depuis treize ans qu'il est avec moi. Haha ! Le temps passe si vite.. Tellement vite que j'étais déjà face au congélateur. Comme je l'avais prédis, presque rien. Le peu qu'il me restait, c'était des corners de glaces cassis et framboises, délicieuses ! J'en pris une puis allai lui rapporter. Pas de glace pour moi, c'était pas trop ce dont j'avais envie actuellement. Ce que je voulais, c'était simplement de retrouver la même complicité que j'avais avec elle auparavant. Je la voyais qui jouait avec Nemuke, ils avaient l'air de bien s'entendre. Le bras tendue dans sa direction, j'avais pris soin de lui ouvrir pour la servir comme une petite cheffe ! Je m'asseyais ensuite, mon dos contre le mur, jambe gauche posée à terre et dépliée, alors que l'autre formait un petit triangle avec le sol. Le bras gauche calé sur mon genoux et le droit sur Chuujitsu que je caressais. J'observais attentivement la jeune femme et le chien, ne sachant quoi dire. Les regarder me rappelait très clairement mon passé, moi lors de ma rencontre avec Chuujitsu.. Que des bons souvenirs. Une sensation que je ne connaissais pas venait s'emparer de moi, un frisson que je ne connaissais pas. Voilà ce que certaines personnes appellent la nostalgie.. Je chatouillais encore mon ami qui s'était posé sur moi en observant les deux nouveaux acolytes. Je rigolais un bon coup avant de prendre un grand souffle, ce qui s'entendait. " Hey Setsu.. Prend le clebs, il est à toi. Hein Nemuke, tu veux que ce soit cette femme qui s'occupe de toi à présent ? " Aussitôt dit, ces mots firent aboyer le jeune chiot d'un cri assez aïgu. " Oh il n'a pas dit non.. Tu ne peux plus le décevoir maintenant.." Haha j'en riais intérieurement. Ma voix quant à moi était assez simple, normale, j'avais retrouvé mon comportement, le seul qui est appréciable.. Un ton amical, un sourire malicieux, j'attendais avec impatience de voir la réaction de la gamine. De toutes façons, une fille aime les animaux, c'est presque toujours le cas, je ne vois pas pourquoi elle refuserai.. Hmm, je reprendrai l'entraînement par la suite.. |
| | | Setsu Nekos Konoha No Chuunin
Messages : 156 Date d'inscription : 25/03/2013 Age : 27 Localisation : En route pour quelque part
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| Sujet: Re: Le chien est le meilleur ami de l'Homme. [Pv : Setsu] Lun 5 Aoû - 12:49 | |
| NemukeJe n'arrivais pas à lire ce qu'il passait dans sa tête. Ses yeux verts ne treillissaient qu'une grande réflexion et une gêne qui le faisait déglutir. L'attente était longue, et il soutient mon regard fermement puis, je le vis jeter un coup d’œil à Chuujitsu, qui lui semblait observer la scène avec un regard méfiant, je dirais. Alors que je commençais à penser qu'il n'en avait rien à faire de mes excuses, je le vis soudainement redresser la tête, plonger ses yeux dans les miens avec un immense sourire, dévoilant des dents blanches, qui me fit hausser les sourcils, légèrement troublée par ce soudain revirement de situation. - Tu veux une glace ?Cette fois-ci, il me prit encore plus au dépourvue. Ma mâchoire se décrocha un peu, avant d'essayer de formuler une réponse, mais comme à son habitude, il partit sans attendre. Il disparut à travers la même porte qu'il avait emprunté tout à l'heure pour me chercher à verre d'eau. D'une certaine façon, j'étais soulagée. Je savais qu'Aikenka n'était pas doué pour exprimer ses sentiments, alors m'offrir une glace est un moyen comme un autre de témoigner que cette histoire est oubliée. Il me fallut plusieurs secondes pour me rendre compte, qu'effectivement, il ne m'en voulait pas. Alors que j'étais plongée en pleine réflexion, le petit chien de tout à l'heure, dénommé Nemuke s'assit devant moins et aboya. Cela ressemblait à un petit cri pincé que je trouvais adorable. Je souris et m'accroupis pour être à sa hauteur, et je l'observais un peu mieux, tout en le caressant. Son pelage blanc était doux, ses poils étaient mi-long, et seuls ses petites pattes étaient tâchés de noirs, ainsi qu'une tâche qui courait le long de son nez pour se séparer au-dessus de ses yeux dont l'oeil de droite était vert, et celui de gauche, bleu, créant ainsi une magnifique tâche de lys. Elle lui donnait une apparence menaçante, mais ses grands yeux contrastaient avec cette impression. Il était un peu maladroit, trébuchant plusieurs fois en essayant d'atteindre ma main pour avoir plus de caresse, et sa queue battait à un rythme effréné. J'étais conquise. M'emparant d'un bois de bois qui traînait dans la grange, je le fis courir en le lançant plusieurs fois, avant qu'il ne le garde dans la gueule, tirant d'un côté, et moi de l'autre. Je souriais, heureuse, contente de l'affection qu'offrait la petite créature à quatre pattes. Je n'avais jamais eu de chien, parce qu'on avait toujours préféré les chats à la maison, et quand notre dernière était mort, et que Maman avait ramené Cat-Chan, j'avais décidé que je reprendrais un chat le jour où Cat-Chan acceptera que je le caresse. Aikenka-Sensei revient chargé d'un corner de glace. Il me la tendit, déballée, et je l'attrapais en le remerciant d'un hochement de tête, tout sourire. "Cassis et framboise... Il a dû goût !"Je riais en voyant Nemuke essayer de m'escalader pour atteindre ma glace. J'en mis un peu sur l'un de mes doigts, et le tendis vers le museau de l'adorable chiot, qui renifla avant de sortir sa petite langue et de lécher le cassis. Il aboya à nouveau, sautant un peu partout, visiblement très content. Je continuais de manger ma glace tout en le regardant faire, repoussant ses asseaux de gourmandise, et le taquinait avec le bout de bois. - Hey Setsu.. Prend le clebs, il est à toi. Hein Nemuke, tu veux que ce soit cette femme qui s'occupe de toi à présent ?"Tiens, je l'avais oublié, lui..." Le petit chien émit un petit cri aigu et remua encore plus la queue. Je me redressais, et observais tour à tour, mon Sensei et Nemuke. - Oh il n'a pas dit non... Tu ne peux plus le décevoir maintenant...Soudainement, le sens de ses paroles firent leur petit bout de chemin dans mon cerveau et j'écarquillais les yeux. Hein ? Mais je ne vais quand même pas ramené un chien ! Ce n'était pas du tout prévu ! Prise au dépourvu, je me retournais vers Aikenka, la mine hébétée, ne sachant trop quoi dire... Mais celui-ci n'ajouta pas un mot, sourire malicieux sur les lèvres. Je me passais la main dans les cheveux et attrapais mon pendentif. Le signe de Suna joua entre mes doigts. Il glissa entre, et je le serrais une dans ma main avec force. Ce tic était purement nerveux, ou quand je réfléchissais. Ramener un chien à la maison... Je savais que Maman avait fait un stage vétérinaire avant de passer les examens pour devenir Médecin Ninja, et qu'elle avait adoré s'occuper des chiens. Elle s'était même pris d'affection pour un vieux chien, qui était mort durant la durée de son stage. Je la connaissais, et je savais qu'elle allait encore soupirer, tenter de me sermonner, se passer la main dans les cheveux en secouant la tête, puis allait finir par regarder le chiot, voir à quel point il était mignon, sourire et me lancer un regard sévère en me disant que j'avais intérêt de m'en occuper. Donc, dans ma logique, ça ne me posait pas de problème. Et j'avais très envie de ramener Nekume. Je le pris d'ailleurs dans mes bras, et me retournais vers Aikenka et lui lançais un regard faussement ennuyer. - C'est dommage que tu veilles t'en débarrasser... Mais je vais le prendre, hein.Puis, je tendis les bras pour fixer la boule de poils dans les yeux. - J'espère pour toi que tu n'aimes pas les chats. Je n'accepterais pas la fraternisation avec l'ennemi. Nemuke jappa et tenta de me lécher ma griffure sur la joue, mais je parais sa tentative. Il s'écoula encore une heure après ça, pendant laquelle Aikenka m’expliqua en long, en large et en travers comme bien s'occuper du chien. A partir du moment où on le laissait sur le sujet des chiens, il valait mieux s'armer se patience, et surtout, surtout d'une bonne dose de thé.Je réussis à m'esquiver peut avant huit heures du soir, fatiguée, et pressée de rentrer avec Nemuke. Et ce fut, le sourire aux lèvres, le cœur en paix, et mon nouveau compagnon dans les bras que je rentrais chez moi.
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