Sujet: Mitsumeru Shigeoki [100%] Dim 3 Fév - 11:01
Mitsumeru Shigeoki
Présentation Prénom: Shigeoki Nom:Mitsumeru Age:19ans Père:Ishiin Mitsumeru Mère:Nanao Mitsumeru Frêre(s)/soeurs(s): Kukuri (11ans), Mairu (11ans) Fonction:Tsuchikage né à:Ikebukuro, district I-Amano, pays de la terre Résidence: Iwa no Kuni
Description Physique Shigeoki a 28ans et est de taille normale pour son âge quoique légèrement petit dans cette ère de grandeur. Il mesure 1m85. On le décrira avant tout des pieds à la tête pour souligner le caractère renversant du héros antipathique qu’est Shigeoki. Ses pieds sont disposés de manière à former un angle droit et sont des pieds égyptien, l’orteil étant plus avancé et l’auriculaire le plus éloigné. Ses ongles de pieds sont parfaits et bien gardé. Sa pilosité est loin d’être monstrueuse et ces pieds ne sont donc que très peu recouvert par des pois. Ils sont lisses et la plante est légèrement plus courbée, signe d’une grande élancé. En effet Shigeoki est très agile et réactif, passant très rapidement d’une pose stable à une course accélérée. Ses jambes sont en accords avec ce mode de pensées changeantes et sont élancées, fines et élégantes quoique ses cuisses soient un peu épaisses et fortes. Son torse est maigre mais musclé, une blessure béante est visible sur celui-ci remontant jusqu’au téton gauche. Des blessures sont visibles sur son dos et pourraient effrayer certaines personnes peu habituées aux mutilations. Ses épaules son carrées et donne l’impression d’un être imposant. Toutefois son cou est mince, tout comme ses bras qui, de plus, sont plus court proportionnellement aux jambes (l’empêchant de toucher ses pieds en se baissant.).
Shigeoki a le visage quelque peu efféminé et le menton triangulaire. Son regard est empli de vague et ses yeux sont d’un rouge sang et lugubre, voir éclatant, laissant deviner une lueur sordide d’un être têtu, d’un chasseur en quête de sa proie et, qui l’ayant trouvé, attend patiemment, se léchant les babines, le moment où celle-ci sera à sa portée. Ses sourcilles sont peu prononcés et ses joues creuses. Son front protubérant est caché par ses cheveux noirs fins qui ondulent par groupe de mèches aplatis.
Les goûts vestimentaires de Shigeoki sont nombreux car, ce dernier aime le changement ainsi que découvir de nouvelle choses. Néanmoins, on considerera deux apparats qu'il porte assez souvent. Le premier étant un joging ample qui se ressere juste avant d'atteindre les pieds et, de couleur brune. Le hautn, en concordance est de couleur marron avec des bordures jaunes et, il s'agit d'un pull à capuche avec des manches courtes. Il porte alors son bandeau frontal autours du cou ainsi que son célèbre chapeaux de Tsuchikage qui l'a protégé tant de fois de certaines chaleurs extrêmes. Le second apparat est un gros manteau noir dont la capuche, les manches et, le bas sont couvert de poils de furet. L'insigne du pays de la terre est incrusté au niveau du torse et le manteau tombe assez bas, quasimment jusqu'au genoux. Il porte alors des bottes et, un pantalon assez long et ample, de couleur noir. Ce sont ces habits officiles de Tsuchikage pour l'été et l'hiver (c'est que le bonhomme peut sembler exigeant).
En somme Shigeoki est assez disproportionné et pourtant attirera les regards. Il est à la fois piquante alliance de laideur et de beauté que seul un bohème pourrait relever.
Description Psychologique Shigeoki Mitsumeru n’est pas quelqu’un incompréhensible, bien au contraire mais, il peut sembler déroutant de par sa personnalité très différente des autres. Il est très complexe et engendre différentes émotions nombreuses qu’il a acquise au fil de son expérience singulière. A première vue, il est quelqu’un de polie et, d’aimable. Il est très souriant et, peut-être véritablement chaleureux. Son regard est doux malgré ses yeux rougeâtres. Adepte du rire, il aime ce son qui l’apaise car, il donne l’illusion que l’on est heureux ; c’est pour ça qu’il aime rire quel qu’en soit la raison. Il peut très bien rire d’une chose futile ou d’un gag que, de votre malheur : le rire sonnera le même. Ne le prenez surtout pas mal, il ne le fait pas exprès et peut avoir peu de tact. Il est vrai que Shigeoki aime piquer les gens là où ça fait mal et, se moquer d’eux car, il a l’impression d’avoir le pouvoir et, d’être alors supérieur par le savoir qu’il a acquis. En effet, la seconde chose à savoir concernant cet homme, c’est son caractère intriguant et, intrigué. Il aime regarder la foule, les gens, les analyser et, c’est ce qui peut lui donner un regard si perçant et, à tords, il ne loupe rien de ce qui se passe devant lui ; il enregistrera tout ce que vous lui direz parfaitement et, avec distinction. Il comprend parfaitement ce qu’on lui dit et, c’est ce qui fait qu’il se pose de si nombreux questions poussant les sujets à leur paroxysme. Il peut donc être parfois rébarbatif à vous poser de nombreuses questions. « Ce que je sais, c’est que je ne sais rien » Ce génie est un savant dans l’âme. Il aime s’informer de tout et, s’émerveiller de chaque évènement. Il peut passer des heures à regarder un nuage bouger de la même manière que regarder une manifestation. Il porte autant d’intérêt aux deux évènements à la seule différence de la condition humaine car, il « aime » terriblement les hommes. En effet, sa solitude lui a donné un peu de folie. Il est très intéressé par ces gens qui l’ignorent et, sont agacés de lui avec ses débats et, sa passion à haranguer les foules. Il aime toujours, même en tant que Tsuchikage à venir au milieu de la foule pour poser des débats. Il se sent déjà moins seul depuis qu’il fait partie d’Iwa et, a trouvé dans son village ce qu’il a toujours recherché : de la protection. Certes il doit protéger le village mais c’est ce village qui lui a permis de s’occuper de ses sœurs et, aussi de combler son cœur par un esprit puissant de camaraderie. Les bas-fonds ont beaucoup changé depuis son arrivé car, il a réhabilité ses endroits de pauvres en puisant de ses propres fonds. Il aime se sentir aimé et, en demande toujours plus de la part des gens, c’est peut-être aussi pour ça qu’il est aussi intéressé par la populace. Il déteste son travail d’administration et, préfère largement visiter la ville de jour comme de nuit. Néanmoins, certaines de ces décisions peuvent être mal vu et, certaines de ses fréquentations tout autant puisqu’il va PARTOUT dans le village. Il n’est pas rare qu’il s’invite dans une maison et, mange au frais de la famille ou, encore qu’il passe dans une maison close. Cela fait bouger beaucoup les gens et, fait divaguer les rumeurs. Pourtant lui n’y voit aucun mal. Il ne voit le mal que dans ce qu’il sent mais, il ne ressent pas de noir ou de blanc chez les gens ; seulement du gris même chez le pire des malfrats et, c’est ce qui peut rendre ses jugements parfois surprenant. Son troisième caractère est son amour porté à ses sœurs et, il n’est pas des moindres. Il est à noter qu’elles sont très importantes à ses yeux bien qu’un Tsuchikage devrait aimer autant chaque personne. Il n’y arrive tout simplement pas. Ce lien de sang ne peut être coupé entre eux, relié dans le malheur. A ce jour, Kukuri ne parle toujours pas. Le 4ème Tsuchikage est quelqu’un qui peut aussi se révéler terriblement monstrueux sans qu’il ne s’en rende compte car, dans ses envies folles de quête de compréhension, il fait de nombreuses expérience et, cela au dépens des pauvres criminels ou des gens normaux. C’est ce qui fait qu’il a souvent été réprimandé par Kurotsuchi. Maintenant qu’il a 19ans, il a commencé à atteindre ses formes matures et, la différence d’âge ne se voit pas beaucoup avec Kurotsuchi qui, a 4ans de plus que lui. Elle l’aime bien et, il porte un intérêt particulier à elle sans réellement savoir ce que c’est car, il est très novices dans les sentiments et, peut sembler pure ou innocents dans ces actes. Au fond, il est toujours resté très enfantin dans sa façon de penser.
Histoire Je veux m’élever. Je veux toucher le ciel, aller au cœur de la terre, voir toutes les plantes, tous les animaux, connaitre toutes les cultures, toutes les mœurs. Je veux aller le plus loin possible, le plus haut possible. Je veux connaitre tous les sentiments, l’espace, finir l’infini, trouver toutes les formules possibles. Je veux rencontrer tout le monde, répertorier chaque personne, chaque naissance, chaque décès, pleurer avec les uns, rire avec les autres. Je veux sortir de cet enfer que je vis. Je veux vivre, je veux réussir.
***
La neige tombe doucement sur le port d’Ikebukuro. Les lumières éclairaient frêlement les deux amants. Ils s’aimaient passionnément. Il lui avait promis la lune, elle lui avait promis l’amour. Il était menteur, elle était conciliante. Mais il avait la volonté cet homme : Ishin Mitsumeru. L’ouvrier rentrait tard, elle l’attendait sagement. Il parlait, il était doux. Il n’était pas brusque. Elle lui souriait, subissait cette vie dure mais l’aimait encore, elle le soutenait, voulait qu’il réussisse et, un jour il fut contremaître. Il continuait de plus belle, ne s’arrêtant pas, ses yeux rouges d’égocentrisme ne regardant que son avenir, trop fier de sa lancée mais, il ne l’oubliait pas. Elle continuait de veiller, elle travaillait à mi-temps maintenant. Trois ans qu’ils étaient mariés mais toujours pas d’enfant. Il voulait réussir avant tout. L’appât du gain était son vice. Il ne comptait pas changer. Elle rêvait d’une vie de palace, il lui offrirait. Elle voulait que leurs enfants puissent vivre convenablement, ils iraient à l’Académie. Finalement elle lui avoua : enceinte. Cela faisait trois mois maintenant. Il était abasourdi et énervé. Il cacha son mécontentement et elle s’énerva. Ils s’engeulèrent et elle partit. Il continua de travailler sans s’en soucier, il reviendrait la voir, plus riche. Il voulait tenir sa promesse. Elle, elle tenta de l’oublier, vaquant entre petit boulot et travaillant à mi-temps, sans-avenir et enceinte. Elle pleurait parfois, se maudissant de s’être engeulé alors que, lui, ne voyait dans cette dispute que partie remise. Il vînt la voir 4mois plus tard, la vît et lui annonça la nouvelle : il avait la charge d’un chantier. Elle ne souhaitait pas se disputer avec lui, ne voulait pas qu’il sache qu’elle détestait son égocentrisme car, elle l’aimait quand même. Elle fit la moue, se maudissant intérieurement. Elle ferma la porte et pleura. Lui, ne comprenait pas. Il ne comprenait pas. Il travailla plus dur. Il revînt un mois plus tard lui montrer sa paye mais elle n’ouvrit même pas. Il tomba dans l’ivresse des soirées, l’alcool, les bouffées de fumées, l’enivrant opium et le ragoût de ses nuits insalubres. Il n’arrivait pas à étancher sa soif et c’est là qu’il comprit ce qu’elle ressentait. Il avait été ingrat. Il revînt un mois avant la naissance. Il était fier, bomba le torse et toqua à la porte. Elle n’ouvrit pas. Il donnait un coup de pieds. Elle eut peur, il fut brusque car elle ne l’écoutait pas. Il l’embrassa. La flamme fut ravivée. Il s’installa chez elle. Il vendit son studio et ne prit qu’une vielle place près du chantier. Il la cajolait, elle se sentait mal à l’aise et troublée. Il s’excusa et reprit son ascension. Il s’inquiétait un peu plus pour elle et tenta de s’intéresser au futur enfant. Ce dernier mois fut le plus important de leur vie de couple, ils le vécurent pleinement.
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Les feuilles d’automnes tombaient, le mois de septembre était arrivé. L’air frais rappelait à l’ordre et les gens s’habillaient chaudement en cette époque. Ikebukuro ne dort jamais, quel que soit le temps ou les saisons. Le chantier avançait doucement dans le port. Ishiin travaillaient encore en cette soirée, surement comme les autres. Il s’était promis d’arrêter l’alcool ; non, il lui avait promis. Elle ne tenait pas à ce que leur enfant voit leur père sous ce jour-là. Le givre apparaissait et quelques flocons auraient pu faire leur apparition. Ce qui n’empêchaient pas les rues d’être animées et pleine de vie. Les couples virevoltant, les amis s’amusant et certains travaillant. Tous se préoccupaient de leur petite vie ainsi qu’elle, qui sortait de son travail. L’enfant était capricieux, il voulait sortir maintenant. Les paroles des passants semblaient attirer l’enfant. La cacophonie, voilà ce qu’aimait Shigeoki. Elle ne perdit pas les eaux de suite. Un passant l’ayant vu, il lui porta son aide et elle fut amenée à l’hôpital le plus proche. Ishin ne fut prévenu que quelques heures plus tard. Il n’arriva qu’une fois son travail achevé totalement. Elle accoucha finalement à l’aube d’un nouveau jour : à 00 :30~3septembre.
Le garçon était chétif, petit et frêle, il ne pesait que 2,4kg. Ishin aurait voulu qu’il soit fort. Sa mère, elle, était contente. Shigeoki était nu, il n’avait pas crié. On s’inquiéta. Finalement il n’avait rien. Des analyses plus approfondies du être faites. Il avait les mêmes yeux rouges atypique que son père. Il regardait émerveillé le monde qui l’entourait. Son père était tellement fier et tellement heureux. Il reconnut en lui-même son erreur de l’avoir laissé seul les premiers mois de grossesse. Ishiin la remercia de tout son cœur. Elle souriait, ce sourire que Shigeoki garderait sur lui, ancré dans sa chair. Ce même sourire magnifique qu’elle avait en fit tomber plus d’un, tous la regardant briller. A ses airs, princesse on lui aurait attribué aisément mais, simple boulangère elle était. Finalement, après analyse, le bébé fut rendu à ses géniteurs : aucun problème. Ils allaient l’éduquer du mieux qu’ils le pourraient.
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Shigeoki grandit. Ils étaient là quand il marcha, quand il les épela ; à chaque instant c’était l’émotion. Il était véritablement choyé dans une famille des plus anodines. Ishiin eut d’autre chantier, il gardait son poste. Elle s’occupait de son fils tranquillement. Il venait avec elle à la boulangerie et ne faisait pas de vague. La gérante était quelqu’un de gentil. Il s’amusait avec les autres, avait une légère tendance à mentir et à piquer les objets de ses copains. Son passe-temps favoris était de regarder les divers passants. Ils étaient de tout genre, tous venant chercher leur pain. Ikebukuro était un grand centre maritime et d’immigration, cité refuge de ses expatriés. Ainsi Shigeoki apprit de nombreuses choses aux contacts de ces personnes. C’est ainsi que lui est venu le goût des autres et du monde. Il aimait qu’on lui raconte des histoires et c’est ainsi qu’il conta ces histoires à de nombreuses personnes. Sa mère n’aimait pas cet aspect bavard qui l’amenait au grès à parler avec toute personne doué d’un minimum de compréhension. Il vaquait et demandait sans cesse, insatiable Shigeoki. Il était le doute personnifié et, très vite il fut connu dans le quartier. Les gens venaient à la boulangerie, achetaient leur baguette et parlait avec Shigeoki durant le court temps d’attente. A chaque fois il ressortait chambouler. Cela amusait le garçon, il prenait un malin plaisir à amener les personnes aux mêmes conclusions que lui. Tant est si bien que le travail de sa mère ne tenait qu’entre les mains de l’enfant.
En effet la gérante ne la gardait que parce qu’elle était sa mère. Cette situation délicate, sa mère ne l’aimait pas. Elle n’était pas jalouse de son fils, loin de là ; elle était toujours souriante et aimable mais, le fait est que son fils était bientôt en âge d’aller à l’école et que son poste partirait à compter de ce jour. Ishin la supporta le soir, c’était à son tour de l’aider. Il rentrait plus tôt et l’écoutait, la conseillait, en ami, en mari. Malheureusement il aurait mieux fait de s’occuper d’abord de lui et un accident eu tôt fait d’arriver. Ishiin Mitsumeru tomba sur une poutre violemment. Un arrêt d’un mois fut imposé. De l’argent avaient été mis de côté en prévision mais, il fut dilapidé aux jeux. Ishiin s’ennuyait à mourir, il vaquait aux jeux et au hasard des rues et…un jour il ne revînt que le lendemain. Elle lui fit remarquer, il cria. Elle se débattit, il la frappa. Elle pleura. Il s’excusa. Elle l’aimait trop et lui pardonna son acte. Elle le faisait par amour pour Ishiin mais, aussi pour Shigeoki. Ishiin reprit le travail…et l’alcool. Il revenait indéniablement un peu plus tard qu’à l’habitude. Elle ne dit mot, elle accepta pour peu qu’il ne soit pas soûl. Elle n’aimait pas l’odeur qu’il avait. C’était une odeur fade et nacré.
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C’est à ses 8ans que Shigeoki apprit la nouvelle. Sa mère était enceinte. Elle avait finalement perdu son travail et s’occupait de la maison. Ishiin gagnait maintenant convenablement sa vie pour eux. Néanmoins ce n’était pas une bouche supplémentaire qui risquait d’arriver mais deux. Il travaillait et ne rentrait pas le soir, délaissant sa femme et son fils. Il continuait à boire aussi mais ça, elle n’y pouvait plus rien. Shigeoki n’alla plus à la boulangerie mais, au grand dam de sa mère, continua à parler aux passants. Il quémandait des sucreries en échanges seulement. C’est à cet âge qu’il rencontra Shizuo, Shizuo Heiwajima. C’était un garçon des plus normaux. Shigeoki était jaloux de lui. Il avait beau parler à tout le monde, il s’entendait très peu avec les gens de son âge, trop immature à son goût. Mais ce garçon était différent, facilement irritable et incroyablement fort pour son âge. Shigeoki adorait le taquiner et l’énerver, donnant souvent lieu à des courses poursuites dans le quartier. Au fond c’est ainsi que leur amitié était.
Sa mère restait à la maison et son père continuer de travailler. Shigeoki avait une parfaite autonomie dans le quartier voir au-delà, s’amusant à énerver Shizuo continuellement ou à lui attirer les foudres de n’importe qui. C’est ainsi que les capacités de Shigeoki fut reconnu. Les enfants aimaient regarder le combat de coq. Des paris étaient même entretenus par les plus âgés de ces enfants du quartier. Shizuo avait la force et Shigeoki l’agilité. Il esquivait aisément les attaques de Shizuo et s’enfuyait souvent, donnant lieu à de vive colère parmi les parieurs. C’est pourquoi il était rejeté des autres enfants. Il en fallait peu à cet âge-là pour isoler un garçon. Cela ne dérangeait pas Shigeoki pour peu qu’il puisse continuer à ennuyer son ami. Tous deux finirent par être remarqué pour une école prestigieuse. Ishiin était fier de son fils et voyait là aussi le moyen de continuer à vivre avec le même train de vie (une bouche de moins). Elle, avait peur pour son trésor mais finit par accepter. Il ne vit donc pas la naissance de ses deux sœurs : Kukuri et Mairu. Elles étaient là, les deux chérubins. Semblable en tout point, criant la vie, se faisant désirer, la grossesse ayant duré plus longtemps. Elles étaient magnifique, l’une avait les yeux de sa mère, d’un bleu carmin, l’autre ceux de son père. Elles étaient deux poupées de porcelaine que Ishiin se devait de protéger et elle, de chérir.
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L’école se trouvait à Amano et permettait de faire partie des plus hauts dignitaires chargés de la protection du seigneur féodal. Shigeoki y devait apprendre la rigueur mais, très vite sa personnalité se heurta tout d’abord au système militaire de l’école mais, aussi aux ressentiments de ses camarades trop choyé et, par conséquence par forcemment habitué aux sarcasmes. Néanmoins très vite Shigeoki se fait respecter et, ses notes sont excellentes. A défault de pratiquer véritablement le ninjutsu comme les ninjas du village d’Iwa, l’endurance et le taijutsu sont de rigueur. Shigeoki, à peine agé de 9 ans, obtient alors une bourse pour un stage qu’il aurait choisi au préalable. Son ami Shizuo n’aura pas eu cette chance mais, cela importe peu Shigeoki qui y voit plus un moyen de dépasser son rival de toujours.
Shigeoki aime l’aventure ; il aime apprendre et découvrir de nombreuses choses et, c’est ainsi qu’il décida d’aller tout d’abord dans le district V du Serpent Noir, chez une forgerie réputé pour y apprendre la création des armes les plus extravagantes mais, c’est aussi là que vit un homme très controversé d’Iwa mais, dont la fortune l’immunise de ses atteintes morales et, reproches qui l’assaillent. Cet homme se nommait Muramase Sengo. Il était grand, mince, sveltes ; ces longs cheveux d’un blond platine lui tombait jusque dans le dos et, il attachait une partie d’entre eux en queue de cheval parfois. Ses yeux sont très bridés et, d’un noir de jais impressionnant tels qu’un on dirait un trou sans fond. Il était assez jeune, âgé d’un peu moins d’une quarantaine d’année et, admirablement conservé. Il ne vivait que pour les armes et, ne fabriquait que ces dernières avec ses apprentis en plus d’être un pratiquant hors pair du katana et d’un des 5 styles Otto-ryu qui, sont reconnu comme les cinq style de bases les plus puissants au monde.
Malheureusement cet amour, l’amenait à vendre ces armes aux plus méritants à force d’expérience et, de notoriété acquise. Stark, utilisateur d’un des style Otto-ryu et, juunin reconnu de Kiri, reçut de ses mains un katana de tout premiers ordre. Comment ne pas comprendre le désarroi de la population envers un trafiquant d’arme au service de tous et, non exclusivement de sa patrie ? Shigeoki n’avait que 9ans, Muramasa était un homme gentil, bien à l’opposé des préjugés de sa profession mais, il dégageait une aura meurtrière à chaque coup de marteau sur le fer rouge. C’était un être qu’il ne fallait surement pas juger sur son apparence car, ce fier renard avait plus d’un tour dans son sac pour monter une entreprise de si grande qualité et, la rage de vaincre en lui donna lieu à une certaine nostalgie lorsque Shigeoki le regardait, lui rappelant les efforts continuels de son père auparavant, une sorte de réminiscence qui ne fit qu’accroître l’espoir de voir revenir son père sur le devant de la scène. Shigeoki, bon élève à l’écoute et, bien que semblant désinvolte ou indiscipliné, toujours à l’écoute, retenait tout ce que lui disait Muramasa et, analysait peu à peu la personne, donnant lieux à des débats entre le jeune garçon et le fameux forgeron. Finalement Muramasa reconnut les talents du garçon et, lui proposait alors de devenir forgeron et épéiste. Shigeoki recevrait une paye en tant qu’apprentis et, pourrait donc recouvrir à certains besoins familiaux au vu des difficultés de ses parents. Il ne revînt pas à son école qui envoyait toujours et encore des demandes. Ses parents devaient être inquiets mais, son père et, sa mère étaient des gens tous deux terriblement perspicaces tout comme leur enfant et, se doutant qu’il aurait pu rester sur le lieux du stage, ils en firent part à l’école mais, cette dernière ne désirait pas envoyer quelqu’un le chercher car, la route était longue et, le garçon avait déjà coûté pour cause de la bourse. Ses parents n’avaient pas le temps d’aller le chercher et, à contrecœur durent l’abandonner là-bas. Ils espéraient chaque jour qu’ils reviennent. Shigeoki ne se doutait pas que son acte n’aurait pas de conséquence mais, Muramasa en prit conscience et, fit un long voyage jusqu’à Ikebukuro pour parler à ses parents. A son retour, il ne dit mot à Shigeoki de ce qu’il avait pu y voir. Il se tut et, éleva l’enfant comme un père, une mère, un mentor, une famille.
***
Certains disciples le jalousaient mais, cela ne l’atteignait pas en façade au vu de son caractère un tantinet manipulateur. Il s’amusait régulièrement avec ses vilaines habitudes à retourner les gens contre eux car, l’art de la parole était sien et, ses sens aiguisé de philosophe le poussait à déranger les mœurs et à questionner sans cesse cet entourage majoritairement masculin. Muramasa avait perdu sa femme et son fils exerçait hors du district depuis peu l’ayant eu très jeune. Il voyait en Shigeoki un second fils et, un disciple de premier ordre. Shigeoki apprit durant deux longues années dans ces endroits étriqués et noir avec quelques autres disciples le kata de la foudre. L’entraînement fut rude et, Muramasa se révéla à l’opposé de ce qu’il laissait paraître, comme s’y attendait Shigeoki mais, bien au contraire, l’enfant préférait de loin cette nature malveillante et, emplie d’une soif insatiable. Enfin Shigeoki, ce petit garçon, rencontrait quelqu’un de sa valeur, à son estime. Loin d’être égocentrique, le jeune enfant savait pertinemment qu’il était diffèrent comparé à son ami Shizuo, trop attiré par son environnement. Chaque jour, il répétait inlassablement les même mouvements, des milliers de fois, encore et encore, subissant les réprimandes de Muramasa qui finissait chaque soirée par une traque sans merci dans cet endroit noir qu’était les carrières du district et, de nuit, au moment où l’enfant était le plus épuisé. Mitsumeru ne dormait qu’à intervalle irrégulier lorsqu’il pouvait se le permettre. Chaque blessure lui faisait mal, la fatigue le prenait, l’envie de vomir revenait dans son frêle corps à chaque instant mais, jamais il ne s’était sentie aussi vivant, emplie par les limites de ses facultés. Au bout de deux ans et, ayant appris à forger une arme, à l’aide du savoir de Muramasa et, en collaboration avec ce dernier, ils créèrent Diana. C’était une serpe à échelle d’un katana dont le pommeau était assez long entouré d’un cuir velouté marron. Une simple bague d’or pur séparait la lame du pommeau. L’objet était des plus légers. Mitsumeru avait 11 ans alors et, Muramasa, atteint d’une maladie incurable, prit congé pour retourner à Amano auprès de son fils où il allait pouvoir mourir en paix. Shigeoki avait bien compris que Muramasa étaient pris par le temps durant ces deux années. Au fond, ce fut la seule personne sur qui l’analyse de Shigeoki Mitsumeru fut un échec complet. Muramase n’était pas un homme honnête et gentil en apparence emplie d’une détermination et, d’une aura de meurtrier. Il y avait un cœur bien plus profond, enfouie sous ces deux couches ; un cœur meurtri par la mort de sa femme. Ce jour-là, le jour du départ de Muramasa vers Amano, Mitsumeru avait muri. L’enfant avait bien compris que l’homme ne reviendrait jamais et, que ce sourire qu’il lui avait adressé avant de partir était le premier sincère de toute leur aventure. Une nouvelle suite attendait Shigeoki, son sac à dos et, ses outils prêt à retourner chez ses parents, à Ikebukuro.
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Il avait parcouru seul ce district mal famé qu’était le serpent noir mais, il s’en sortit tant bien que mal face au brigand grâce au style si rapide et agile des katas de la foudre. L’aura meurtrière du katanas résonnait si bien dans l’enfant et, l’amertume de Muramasa résonna tout le long du chemin. Cet enfant se rendait-il compte de ses actes ? Comprenait-il qu’une vie d’un inconnu avait pu avoir une quelconque valeur pour autrui ? Apparemment non car aux noirs du charbon de ce chemin s’ajoutait le sang, ce sang impur qui gorgeait la déesse de la chasse, coupant les têtes des présomptueux chassant sur ses terres. L’enfant eut acquis une réputation du fantôme noir suite à ce passage mais personne ne sut qu’il s’agissait de lui. Ce massacre restera dans les annales du pays de la terre comme un fait divers important : « 20 brigands assassinés en moins d’une semaine ».
Shigeoki arrivait ainsi, entaché de sang face à ses parents. Il retrouva une mère malade et, affaiblies, des conditions insalubres et, un père alcoolique. Ses sœurs portaient des marques de coups. Par amour pour sa famille, il oublia ce qu’ils avaient fait et, par la même occasion ce qu’il avait fait et, s’attela à s’occuper de cette famille dans le désarroi. La petite chambre regroupant la famille n’avait été que le seul lieu que ses sœurs avaient pu voir réellement. Shigeoki du changer encore de positionnement et, de forgeron, assassin, épéiste, il passa mère de foyer. Il se fit recruter dans une forge et, gagnait un maigre butin par rapport à ce que lui donnait Muramasa. Heureusement, il avait économisé mais, son père tentait toujours et, encore de voler l’argent dans sa caisse pour ce foutu liquide âcre et impure. Shigeoki détestait ce côté de son père alors que sa mère gardait espoir. Ses sœurs étaient trop jeunes encore pour émettre un avis objectif envers leur père mais, Shigeoki, ne l’ayant pas vu durant 2 ans avait du mal à supporter cet homme et, bien que de jeune âge, remettait souvent son père dans le droit chemin par des engeulades phénoménale entre les deux hommes. Cet acte de rancœur et, de rébellion envers son père avait tout de même eu un effet positif car, suite à une dispute, alors que son père allait lui asséner une claque, l’enfant esquiva et, mit ce dernier à terre. Ce coup de force eut l’effet le plus incroyable de leur dispute que changer cet homme dont la flamme s’était éteinte car, Ishiin prenant conscience de son incapacité à gérer sa famille, regardant cette moisissure, les marques qu’il avait apposé sur ces filles, tomba en pleurs. C’est peut-être le seul moment où la précocité de Shigeoki se laissa briser, déversant à son tour ses larmes ainsi que celle des jeunes filles. Suite à cela, sa mère mourut car, ils n’avaient pas à leur disposition les moyens de la soigner. Elle partit heureuse tout du moins, la famille réconcilié et, bien qu’Ishiin fut abattu, conscient du poids que ses épaules portait et, de sa fierté mise de côté, il se jura d’élever du mieux qu’il put ses enfants. Pourtant, si Shigeoki n’était pas là, cet équilibre fragile se briserait car, l’une des rares fois où ce dernier s’en allait la nuit avec sa soif d’interrogation en bouche, questionnant jusqu’aux endroits les plus interdits pour son âge, son père but plus que de raison et, la violence s’ensuivit quand ses filles voulurent l’en empêcher dans un acte de bienveillance. Le spectacle que vit le garçon en rentrant serait gravé dans sa mémoire à jamais.
***
Shigeoki aimait la nuit, il y allait pour des paris et, les gagnait souvent. Même au poker il pouillait les pêcheurs et, personne ne lui faisait peur depuis que Diana le berçait tranquillement installée dans son fourreau spécialement créé pour cette déesse de la lune et de la chasse. Il allait pouvoir arrondir les fins de mois des filles. Shigeoki allait avoir 12ans quand il rentra voir sa modeste famille. Mairu était en pleur, de l’opium sur la table, des bouts de verres brisés et, la porte menant à la chambre entrouverte. Shigeoki marchait doucement vers la pièce, écrasant les morceaux de verres sur son passage tandis qu’il chuchotait doucement à Mairu d’arrêter de pleurer, que tout allait s’arranger. Il entrouvrit la porte et, il vit l’irréparable blessure que son père venait d’infliger au sien. La pièce était embrumé des vapeurs de l’opium tandis que l’âcre liquide alcoolique coulait légèrement d’une bouteille renversé et, Shigeoki put voir sa sœur, couché, à moitié nu, âgé bientôt de 5ans, saignant à l’endroit si privée et jalousement gardé pour un prince charmant. Le père était là, complètement bourré, ne se rendant même plus compte de ses actes, responsables de sa soif mortelle, en train de vomir à côté puis se relevant, puant le rat et, d’un air vide regardant Shigeoki. C’était le silence. Kukuri ne pleurait pas, ses larmes avaient séchées. Elle ne parlait plus. Elle ne comprenait pas ce qui venait de se passer, elle avait froid, elle avait mal, la jeune fille était désorientée. C’est à ce moment que s’éveilla l’aura si meurtri de Muramasa dans le jeune homme. Il comprenait enfin ce qu’avait ressenti Muramasa, ce qu’avait ressenti son père à la perte de sa femme, ce qu’avait ressenti ces gens trahis, abandonné, délaissé et, là il prit conscience de l’ampleur de la blessure, une blessure qu’aucun médecin ne pourrait jamais guérir. Encore aujourd’hui l’amertume emplie sa salive suâtre tandis que chaque jour qu’il voit ses sœurs, il espère qu’il saura les protéger. De cette journée, Shigeoki allait grandir et prendre un tournant imminent de sa vie. Durant ce silence court et, pourtant qui leur parut si long à tous, la décision du jeune homme déciderait du sort de sa famille. Il s’avançait tranquillement et, prit Kukuri dans ses bras lui parlant doucement, la calmant, que sa passerait. Les yeux rouges de Shigeoki, signe distinctif chez le jeune homme n’avait jamais briller d’un éclat aussi grand. Son père voulut lancer une bouteille sur le jeune homme qui l’esquiva aisément rappelant à ce dernier la réalité et, le mettant face au mur de ses actes par cette esquive. L’homme se releva, se rendant compte de sa bêtise puis, suivit son fils dehors. Personne ne sait hormis Shigeoki ce qui se passa dehors, pas même moi qui l’ait connu personnellement et, fut l’un de ses rares amis.
***
Shigeoki et, ses sœurs devaient être pris en charge par l’orphelinat, leur père ayant été retrouvé mort mais, Shigeoki n’avait plus la force de faire confiance aux gens mais, il se prit en main pour aller chercher secours chez le fils de Muramasa à Amano, en charge de deux petites filles. Kukuri ne parlait plus, Mairu tentait au contraire d’être tout le temps joyeuse mais, quel qu’était leur caractère, le sentiment était le même : la solitude. Il n’avait plus rien, plus de passé. Arrivé à Amano et, ayant enfin trouvé la forge où travaillait le fils deMuramasa, il y trouva un accueil chaleureux mais, malheureusement, son fils, engagé dans de nombreuses poursuites judiciaires laissé par son père et, constamment surveillé dans cette période trouble, n’avait pas les moyens de s’occuper de trois enfants. D’autant que la 4ème grande guerre shinobis n’était terminée que depuis peu. Peu après, le passage de la nouvelle Tsuchikage tomba à Amano. Par chance, le jour où les Mitsumerus devraient s’en aller coïncidait avec l’arrivée de cette dernière. Mitsumeru ne connaissait rien aux arts ninjas mais son taijutsu dépassait celui des simples genins par ses divers formations antérieurs et, il comptait jouer à quitte ou double. Mitsumeru Shigeoki connaissait la valeur de la vie, il avait bien compris qu’elle était éphémère et, que les êtres humains s’y accrochait du mieux qu’il le pouvait. Ce n’était clairement pas sa vision mais, il comptait bien profiter de cette vision à son service. Il laissait Mairu et Kukuri un instant, prenant le risque de les laisser seul alors qu’elles n’avaient que 5ans et, qu’ils étaient recherchés par l’orphelinat. Lors de la parade, je pus le voir arriver. Nos regards se croisèrent et, depuis nous correspondant assez fréquemment car je tiens un bar, ayant finit mon service militaire après 15ans de services. Je vis Shigeoki nous barrer le chemin et, crier :
J’ai tué les 20 bandits du serpent noir !
Personnellement, je n’étais pas surpris, nous étions tous les deux aussi puissants mais, dans sa voix, ce n’était pas de la fierté ou du repenti, juste un quitte ou double bluffant qui marchait apparemment sur la populace mais, pas sur la veuve d’Onoki qui, allait nous servir de Kage. Le silence vînt et, nous nous arrêtâmes et, tous voyaient le jeune homme comme un paria menteur et, égocentrique. Il n’y avait en ce petit garçon plus aucune fierté. Il avait tout abandonné pour ses sœurs. La vieille allumait son calumet puis, devant tant de gens les pria de bien vouloir croire ce garçon d’un ton un tantinet arrogant et, supérieur malgré la perte de son mari. Il voulait impressionner la vieille, il savait pertinemment qu’elle seule le croirait, objectif sur l’image qu’il avait des Tsuchikages. Elle descendit de la chariole où elle était luxueusement assise et, posa le pied à terre. Le seigneur féodal la pria de bien vouloir se rasseoir mais, elle lui demanda un délai et, les gardes n’arrêtèrent pas le petit garçon. Elle s’avançait doucement vers le jeune garçon puis le questionnait alors.
Connais-tu de nom le ninjutsu ?
Shigeoki était un peu prit de court et, subissait la pression des regards ainsi que le stress pour la première fois. Il avait l’impression de jouer sa vie sur une table de poker à la différence que les adversaires n’étaient pas des vieux pêcheur mais, la Tsuchikage en personne.
Oui, l’art d’utiliser les éléments. Il existe aussi 5 éléments et, même plus avec les Kekkai qui résulte d’un brassage de deux affinités.
Le garçon parlait bien pour son âge et, cela, la vieille le nota très certainement en elle.
Tu n’es pas censé savoir qu’il existe aussi les Kekkai Tôta qui brassent trois éléments et, que c’est un art difficile mais, qui s’apprends.
Elle fit apparaître une boule tellement petite et, si blanche qu’elle brillait d’un éclat parfait. L’élément Jinton, représentation de plus de trois éléments, allait abattra sa puissance sur le pauvre jeune homme. La foule s’écarta tandis que le seigneur féodal craignait les dégâts conséquents que cela coûterait à la communauté. Shigeoki regardait la petite boule intrigué. Il stressait, il avait peur mais, l’intérêt nouveau porté à cette petite boule blanche rendait son regard rouge luisant. Son regard enfantin attisa peut-être les instincts de grand-mère, qui sait ? Il était clair en tout cas que la vielle femme portait un regard intrigué sur Shigeoki mais, elle voulait voir si la valeur du jeune homme irait de pair avec ses prédictions : elle jeta la boule en direction du jeune homme. L’impact était imminent. Shigeoki esquiva, une explosion, des cris et, finalement l’enfant sain et sauf à côté du cratère, plein de suie et, regardant avec effroi la mort qu’il avait évité de peu. Ses sœurs arrivèrent à traverser la foule malgré leur jeune âge et, vinrent devant lui. Elles pleuraient toutes les deux. La jeune femme soupira puis, se remit vers la charriole.
Quel gamin agaçant… Montez.
A nouveau le silence… Personne ne comprenait cet acte et, encore moins son fils ou sa petite fils qui était dans le régiment derrière elle. Shigeoki avait réussi son pari pour lui et, ses sœurs. Il me remarqua, je le regardais. J’étais fier de lui, il venait d’entrer dans un monde qui voulait bien de lui.
***
Ce gamin avait gagné ma confiance. Il était humble, polie et, très attentionné envers ses sœurs. Certes il avait tendance à s’attirer les foudres des gens en les menant par le bout du nez mais, il n’y voyait là aucun mal alors que je le réprimandais sans cesse. Sa nature manipulatrice et, son envie de réussir m’avait séduite. Mon mari venait de partir et je n’étais plus qu’une vielle pinbêche. Je souhaitais succéder la dirigeance à mon fils mais, je sentais que cette famille, les Mitsumerus, avaient un don. Shigeoki progressait à une vitesse affolante et, il s’attirait les foudres de la jalousie mais, ayant connu auparavant la solitude et, les embruns des disputes, il ne semblait pas être dérangé. Ce garçon avait un mental d’acier en apparence. Le ninjutsu, le taijutsu et, même l’irou-jutsu dont il portait une attention toute particulière : rien ne lui résistait. Il absorbait tout ce qu’il voyait à une vitesse hallucinante. Il dépassait toute mes espérances malgré son comportement assez spécial et, déroutant. Il est vrai qu’il était difficile de savoir parfois si cet avorton vous prenait de haut ou non. Ces deux sœurs semblaient penser leur blessure mais, à l’heure actuelle, Kukuri ne parle pas mais, bien que silencieuse, elles semblent toutes deux s’épanouir. Leur frère n’a pas de traitement de faveur et, il tente de gagner assez pour eux trois. Leur situation reste difficile tant qu’il ne sera pas au moins chuunin mais, son grade de genin en moins d’un mois était déjà bien prometteur. En plus, j’avais pu remarquer qu’il avait été le disciple de Muramasa et, surement l’un des meilleurs au vu de son kenjutsu. Ce génie avait tout sur le papier pour plaire.
Malheureusement il en était un peu autrement dans la réalité avec ce caractère si calculateur et, parfois un tantinet froid malgré les sourires et, les rigolades. Il portait une âme sombre en lui et, je tentais bien que mal de leur apporter le peu d’amour qu’il me restait mais, il semblait insensible. Grâce à dieu, Raoku n’est pas vieille dame à se laisser abattre et, j’avais décidé qu’à ses 13ans je lui ferai part des secret du jinton et, de comment y parvenir. Ce secret jalousement gardé que j’allais révéler semblait ne pas mettre en accord toute la famille mais, au final, Kurotsuchi, ma petite-fille, fut de mon avis. Le débat fut long et difficile mais, grâce à cette dernière qui, semblait avoir un intérêt pour le jeune, j’obtins la majorité. Le lendemain je convoquais Shigeoki. Ces camarades d’équipes ne semblait pas l’apprécier ou, le craignait à ce que j’avais pu voir et, je me demandais toujours si je faisais le bon choix mais, malgré la démographie d’Iwa, nous n’avions pas tant de ninjas si expérimenté et puissant et, notre économie était fragile au vu du grand nombre de gens : les disparités étaient bien visibles. La vie n’est qu’un jeu au fond.
***
Je regardais le jeune garçon qui venait d’obtenir son grade chuunin. Il avait maintenant 14ans. Je lui avais expliqué la première étape : obtenir 3 affinités. Il en était à deux alors que même les plus grands juunins étaient peu nombreux à en maîtriser autant. Le mystère qui planait sur son esprit emplissait grandement mon regard, spectatrice d’une fleur prête à éclore. C’était intriguant et, passionnant à la fois. La fin de ma vie aura été bien remplie malgré la perte de mon âme sœur : le duo Raoku-Oonoki venait de trouver un futur qui, je l’espérais serait radieux. Je n’étais pas très doué pour le jinton mais, j’en connaissais les rouages du Tôta. Shigeoki ne me déçut pas et, très vite il arrivait juunin bien que ces manières n’aient pas beaucoup évolué. Il avait déjà atteint sa maturité depuis longtemps et, il m’était déjà arrivé de le réprimander en l’y voyant dans des endroits peu fréquentables pour des gens de son âge. Très vite les interdictions le génèrent ; d’autant plus que le village connaissait sa tête depuis que les rumeurs véridiques quant à mon intérêt pour le jeune homme avait traversé le village et, cela offusquait sa liberté de voir que tous le surveillaient. C’est pourquoi il prit une liberté qui m’agaçait. Il ne tenta pas d’apprendre la dernière affinité lié au Jinton : le futton. J’étais consterné, il avait passé sa dernière année à la consacrer au raiton. Il me souriait ironiquement, m’ayant complètement ignoré. Il harangua que cela allait plus avec son style de kenjutsu mais, j’étais effondra ; s’ensuivit une dispute qui semblait l’amuser. C’est alors que lors de cet échange peu fructueux et, dérangeant très certainement le voisinage, le jeune homme de 15ans venait à me proposer un pari, joueur comme il était.
Si avec ce secret j’arrive à créer mon Kekkei Tôta, vous ferez de moi le prochain kage.
L’enjeu était risqué et, élevé mais, je pris le risque car j’étais certaine d’une chose : on n’apprend pas le kekkai tôta sans une détermination emplie de haut sentiment, pas juste avec un intérêt incommensurable pour les sciences quel qu’elle soit et, c’était l’expérience qui me l’avait appris. Chaque jour qui suivit ce stupide pari, je stressais en apprenant que le jeune homme aurait réussi. J’étais de plus en plus indécise quant à la monumentale connerie que j’avais pu faire, entrainé par ces yeux rouges.
***
Les jours passaient puis, les années. Je n’entendais guère parler de Shigeoki et, même quand je passais les voir dans le bas-fond, je n’y trouvais que ses sœurs. Il semblait souvent dehors puis, je me rendis peu à peu compte que le filou était sorti du village. Maintenant juunin, il avait l’autorisation dorénavant, je ne pouvais rien dire mais, perdre un élément dans lequel vous aviez mis tant d’effort. J’appelais une équipe d’ANBU : nous devions retrouver l’enfant. Les camarades de Shigeoki semblaient bien content que celui-ci ait disparu. Les villageois n’aimaient pas beaucoup son tempérament curieux et, ses airs d’orateurs qui rameutait les foules dans son filet sachant que parfois mais, il amenait peu à peu ses interlocuteurs vers une conclusion qu’il semblait contrôler ou prédisait alors qu’en bon Socrate, il fredonnait son minuscule savoir « Ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». Et même si ces idées pouvaient géner une large partie, il n’en restait pas moins un génie de son temps. Je réfléchissais un instant, l’ANBU ayant déjà ratissé les lieux que le jeune homme avait parcouru auparavant dans les terre du pays de la terre et, c’est là que je compris mon erreur : sa soif de connaissance. Il aurait fallu commencer par le contraire !
Ils le retrouvèrent dans les hauteurs du pays de la terre, le district III-les monts Platanes ; précisément en plein milieu du désert cauchemardesque, vivant avec les bédouins. Il acquiesça de revenir et, semblait fier de son exploit et, de sa promenade qui, avait duré tout de même une année entière quasiment. Devant moi et mon clan ainsi que des examinateurs, il exécuta pour nous la technique Tôta qu’il avait lui-même apprise. Nous restâmes ébahis devant l’éclosion de la fleur du mal : Shigeoki Mitsumeru et son chiriton. Une lumière bleu, sur le sol puis ce dernier qui partait en une poussière bleuâtre. Il voulut là nous faire inhaler et, un examinateur servit d’exemple. Après l’exécution d’une technique, l’examinateur était paralysé, complètement engourdi. Nous venions de voir devant nous le futur Tsuchikage, surement dans la continuité de ses prédécesseurs : toujours meilleur. Il dépasserait un jour Onoki, je n’avais pas de doute là-dessus et, quand je vis ses efforts, j’étais sûre qu’il serait parfait malgré ce qu’en pensait mon entourage. Bonne chance Shigeoki, il est temps que je rejoigne Onoki.
***
A l’heure actuelle, même moi Kurotsuchi je ne le bats pas. Il a réussi à devenir Kage et, à calmer les ardeurs des foules. Les gens d’Iwa sont fiers et, prêt à suivre un chef mais, ils ne se laissent pas dompter aussi facilement. Il n’est devenu Tsuchikage que deux ans après la mort de grand-mère. Son coup de force, suite à son incapacité devant cette masse terrestre que nous formions fut de nous défier tous en même temps. Le saligaud avait prévu le coup bien entendu mais, il gagna ainsi le respect de tous. Il avait déjà placé au préalable sa poussière dans tout le village et, avait attendu une journée entière que tous l’inhale. En un instant, à l’aide de la même technique, il figea le village entier puis le traversa, parlant à chacun d’entre nous puis, nous libérant les uns après les autres. Il avait appris par cœur le nom de chaque personne, les spécificités de chacun, sa famille, son histoire durant ces 2ans et, devant cet effort, nous nous inclinâmes.
« Gloire à notre Tsuchikage ! Le génie d’Ikebukuro ! »
merci Shizuo Heiwajima et Raoku, veuve d'Onoki
Hijikata Toshizo Hachidaime Mizukage
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Sujet: Re: Mitsumeru Shigeoki [100%] Dim 10 Fév - 13:44
Bon au vu de ta présentation qui est très bien écrite et connaissant ton niveau rp cela me va donc pour moi je suis ok pour Kage rang S 25, ne me fait pas regretter ma clémence /Ssssbaaafff.
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: Mitsumeru Shigeoki [100%] Dim 10 Fév - 14:06
Je suis du même avis qu'Hijikata. Cette présentation regroupe à la fois quantité, qualité et est réellement "prenante" De plus, nous connaissons tous ton niveau rp.
Tu es donc validé pour ce grade que je vais te mettre et je déplace ta présentation !