~ « Ambition et soif de puissance !» ~

La démarche sûr et l’esprit chargés d'émotions toutes plus motivantes les unes des autres, je me présente au pied de la tour du Raikage. Le garde en post me toise, J’élude son regard insistant, filant droit vers mes objectifs sans lui donner mots. Celui-ci fait alors opposition, entre moi et l'entrée, de son corps massif et musculeux..."Hâlte Jin ! La Raikage ne veux pas être dérangée" Pas le temps pour les politesses et la bienséance d'usage, dans une dégaine fulgurante j'abats le dos de mon sabre, mordant le flanc fragile du ninja présomptueux..."Ce ne sera pas long !" Le bougre dégobille, genoux à terre et râle la souffrance, tandis que j'entame tranquillement mon ascension.

Dans le couloir du raikage, je subis l’interrogatoire musclé et au combien intrusif de deux ANBU au aguets . Enfin, avec leurs accord, je frappe à la porte du bureau, avant d'y entrer. En face de moi je peux maintenant porter mon regard sur ma supérieur. Un regard neuf, plus précis, inquisiteur aussi, qui se veut juge de sa valeur. Loin de moi la concupiscence ou l'admiration pour elle. Bien qu'elle soit belle et surement plus que compétente pour avoir atteindre ce post, je ne lui offre aucun crédit flatteurs de ce genre. Ferme, noir, embaumé dans une pointe de provocation, voilà tous ce que ma présence laissera entendre !

Je refuserai les politesses, qu'elle pourrait me donner. Pas question de s’asseoir ou même de marcher en sa compagnie. Mes revendications son simple, direct et je l'espère légitimes...

"Madame, je viens vous remettre en mains propre une demande écrite. Les usages veulent que je la donne à vos intendants, au pied de cette tour, mais vous comprendrez, je l'espère, que laisser mon avenir entre les mains de ces hommes me déplais au plus au point. Je ne leurs porte pas confiance ! De plus je veux entendre l’éventuel refus, je veux le lire sur vos lèvres et vos yeux, et non le digérer sur des lignes formels et noyées dans de la fausse politesse bureaucratique..."

Après un temps d’arrêt, ou son regard et le miens se confonde dangereusement, je lui tends le dit parchemin, rédigé de ma main, le matin même.

Spoiler:

Q

uand on a du travail, il faut bien le faire. Et une double dose en prime pour le Nanadaime Raikage. Pour le moment, elle était occupée avec les papiers en tous genres que demande la gestion du village mais seulement. La salle était vide et elle avait transformé la salle de musculation du quatrième en quelque sorte qui ressemble plus à un bureau avec d’autres choses dont elle est la seule à connaître l’utilité. Pour le moment. Oui, oui. J’ai dû prendre des décisions des plus radicales. J’ai scellé les trésors de Kumo afin qu’ils ne puissent plus être volé. Le passé appartient au passé et on ne peut plus revenir dessus. Elle pensait qu’elle serait tranquille. Car autant dire que depuis qu’elle est en place, c’est-à-dire quelques jours, cela se remue dans tous les sens du terme. Et puis d’ailleurs, elle ne supporte l’inactivité. Même elle, elle s’occupe lorsqu’elle n’a rien à faire. Seulement entre le village et son clan, elle n’aura vraiment pas le temps de s’ennuyer. Ou alors, elle travaille trop. Appréciant le silence de son bureau, elle se met à trier la paperasse avant d’entre une première fois frappé. Libérant un soupir, elle lève la tête en autorisant la personne à entrer. Ses yeux violacés affichèrent un air neutre et se pose lentement sur le ninja de Kumo qui tenait dans ses mains un autre morceau de parchemin. Restant silencieuse, elle lui fait signe de s’approcher. Sur le bureau en plus des papiers se trouvait le chapeau jaune propre au Raikage, qu’elle est actuellement. Bien qu’elle ne porte pas la tenue blanche typique de son poste, celle-ci se trouve suspendu dans le bureau prêt à servir au cas où. Mais pour le moment elle n’en a pas vraiment besoin.

Une fois proche, l’homme lui dit qu’il y a un message de Kiri. Arquant un sourcil, elle ne s’attendait pas à une réponse de la part de ce déserteur. Se levant de son siège, elle contourne le bureau avant de tendre sa main devant elle. Observant le sceau, elle constate que le sceau de Kiri est présent. Auscultant le parchemin, celui-ci est encore fermé. L’ouvrant, elle lit le message. D’ailleurs, les yeux vont des voyages de gauche à droite en lisant le message. Le temps de la lecture, elle restait silencieuse avant de rire soudainement à plein poumon Le Mizukage déserteur est un vrai petit comique. D’ailleurs, faut mieux qu’elle en rit plutôt qu’elle en pleure ou qu’elle fasse autre chose. Kiri se sent insulté et bien, ce n’est qu’un début mais elle n’est pas du genre à déclencher une guerre pour un mot modestement grossier. Elle montre le message au ninja qui reste éberlué tandis que Maya rit.

« Notre déserteur a vraiment de l’humour … »

Continuant à rire, elle reprend le parchemin pour le poser sur son bureau. Estimant que cela ne vaut aucune réponse, elle laissera le message sans suite. Kiri est sur ses gardes mais dans le fond, elle n’a rien à craindre d’un petit comique et prétentieux déserteur de son village. Enfin, c’est pire. Il a aidé à l’assassinat de plusieurs Raikage et il ne représente en soi aucun danger puis qu’il se sert des autres. Donc c’est un lâche et à Kumo, les lâches sont des esclaves. Assumer ses actes ? Elle assume sa rupture du traité et elle assume l’entièreté de ses actes. Elle l’a toujours fait jusqu’à maintenant et si ce n’était pas le cas, elle ne serait à la tête du village le plus riche des cinq Grandes Nations. Le jour où il viendrait à crever la gueule, elle se fera un plaisir de l’achever ouvertement. Après tout, il est un déserteur de Kumo et ce serait pleinement justifié et si ce jour venait à arriver. Ce sera alors à lui d’assumer ses actes. C’est alors qu’elle entend encore frapper. Mettant quelques secondes à calmer son rire, elle reprend son sérieux avant de tourner la tête vers la porte.

« Entrez ! »

Sa chevelure longue et violette était détachée et elle avait les yeux rivés vers la porte qui s’ouvre. Remerciant l’A.N.B.U d’un signe de tête, elle voit un homme un peu plus grand qu’elle. Restant silencieuse, elle ne compte pas le saluer car la hiérarchie est à suivre à la lettre. Ce n’est donc pas à elle de le saluer. Debout devant le bureau, elle l’observe simplement avant de répondre au ninja présent qui lui avait demandé si une réponse allait être envoyée. Tournant rapidement la tête vers lui, je lâche un petit rire. Comme si cela valait la peine de répondre. C’est Kiri qui est insulté pas Kumo. Elle dit ça d’un ton neutre qui manifeste ni agressivité, ni pulsion. En effet, elle semblait être elle-même. Elle avait bien rit et cela avait égayé le restant de sa journée. L’anecdote est assez drôle.

« Si Kiri se sent si insulté comme il le prétend. Il viendra me chercher par lui-même et je me ferais un plaisir de défoncer sa petite gueule de sale vermine de déserteur. Des lâches et pouilleux dans son genre ne méritent même pas de vivre. Il aurait dû être supprimer dès sa naissance. Cela ne m’étonnerait même pas qu’il porte la marque du faible ! Laissez-le donc croupir dans sa folie. »

Au moins, le message est clair et bien que les relations entre Kiri et Kumo soient tendus désormais, elle n’est pas une abrutie au point de se jeter dans la gueule du loup. Il est vrai que les Raikages se sont multipliés mais elle ne compte pas partir aussi vite de ce poste. Kumo était un village florissant et puissant, il récupèrera son statut et plus vite avant que le Mizukage ait le temps de dire ouf. Qu’il ne pense pas que Kiri est un village puissant car elle compte bien montrer que la suprématie de Kumo est suprême et qu’aucun village ne pourra jamais l’égaler. Jamais. S’il pense pouvoir écraser Kumo d’un signe de la main, il se leurre complètement. Il semble avoir oublié ce qui forme l’honneur de ce village. Elle compte bien un jour lui rappeler qu’il ne peut absolument rien contre son ancien village. Et il comprendra bien tard. Disant au ninja déjà présent de les laisser, elle se concentre ensuite sur Jin avec un air neutre. Restant neutre, les regards restèrent fixes et virulent avant qu’il ne baisse les yeux alors qu’il lui tend un parchemin. Elle avait écouté les paroles de ce shinobi qui portait le bandeau rouge des Chuunins du village. Prenant son parchemin, mes yeux ne le quitte pas du regard et je commence à tourner en rond autour de lui en prenant le temps de lire le parchemin qu’il a semble-t-il rédiger lui-même. Une écriture simple, légèrement recourbée était présente. Ainsi il souhaite intégrer dans les Forces Spéciales du village. Intéressant mais il va devoir comprendre plusieurs choses comme l’application du respect entre autre. Restant silencieuse, elle finit par finir son tour autour de Jin avant de poser le parchemin sur le bureau en croisant les bras. Soutenant son regard, elle ne dit durant un certain temps.

« Vous êtes culoté, Kaza Jin. Vous vous présentez pour me demander une faveur sans même vous montrer poli… Je pensais que mes prédécesseurs avaient conservés cet aspect … »

Oui, elle le dévisage et elle est en droit de le faire. Elle sait ce qu’il veut mais il va devoir faire de très gros efforts s’il veut un jour espérer les Forces Spéciales du village des Nuages. Elle le jaugeait afin de se faire une idée du loustique qui se tient en face d’elle. Jin pouvait voir qu’elle portait des brassards épais sur ses avant-bras d’une couleur plutôt argenté pourtant un symbole spécifique : un papillon rose enfermé dans un cercle. Ce symbole est celui du clan qu’elle dirige, les assassins du clan Murakami ne sont pas connus pour être clément lorsqu’ils sont en chasse. Mais heureusement pour lui, elle n’est pas en chasse. C’est tout en son honneur au passage. Maintenant son regard sur Jin, elle conserve sa position avant de reprendre la parole. Elle conserve son calme mais la pression que pouvait ressortir Jin sur ses épaules était lourde. On comprend pourquoi les ninjas passant ici sont toujours mal à l’aise.

« Qu’est-ce qui vous fait penser que je peux accéder à cette demande ? »

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ui a dit que tout était aussi simple ? Il serait peut-être temps que certaines personnes redescendent de leurs nuages pour enfin affronter la réalité en face. Il est vrai que cela n’est pas facile mais il est plus qu’important de le faire. Maya fait partie de ses gens très terre-à-terre qui gardent les pieds sur le sol qu’elle foule en permanence que cela soit dans cette tour mais aussi dans ce village qui a trop subit et qui a été ridiculisé par Kiri. Elle a mis fin à cette ère et il est temps que Kumo redeviennent indépendants comme autrefois. Autrefois… C’était la belle période de ce village où ce village n’avait besoin de personne pour tenir la route. Elle espère bien retrouver cette indépendance et le plus tôt sera le mieux. Du moins, c’est son avis. Oui, elle a pris beaucoup de risque en rompant ce satané traité mais elle assume ses actes et elle rend au village ce qui lui appartient. Ce geste était bien plus que symbolique et elle ne l’a pas rompu pour rien. Certes, ce geste d’alliance n’avait pas plus mais le peuple fut blessé par la façon de faire de ce village de la brume… Ce village est dirigé par un déserteur, ce n’est donc pas étonnant qu’il tombe dans la déchéance. Un déserteur ne veut jamais de bien à un village surtout celui ou ceux qu’il a déserté. Pour le moment, le statut de ce déserteur l’empêche d’agir mais viendra le moment où cela risque de lui tomber sur le coin de la gueule et là, il réalisera trop tard ce qui lui arrive. Pour le moment, elle doit être prudente, patiente et ne pas chercher à le faire assassiner. Et l’assassinat, c’est son dada…

En ce moment même, elle s’entretenait avec un des Chuunins du village qui portait fièrement son bandeau mais il semblerait qu’il soit aussi fier que ce qu’il porte. Oui, les ninjas de Kumo sont fiers mais ils ne sont pas tous arrogants. Il lui serait facile de le faire plier sans user de la violence. Les Raikages sont obligés d’avoir beaucoup de charisme et de réparti pour survivre et se faire obéir parmi les siens. Il est vrai qu’elle n’a pas la force physique de A ou de KillerBee mais elle avait d’autre chose qui peuvent apporter bien plus au village. C’est d’ailleurs probablement ça qui a plu au Daimyo de la foudre. De toute façon, elle était clairement en position de force et il devait probablement le savoir. Après tout, c’est lui qui est venu me faire sa demande et elle avait les cartes en main. En tant que Raikage, elle tirait toutes les cartes du jeu dont elle espérait resté maîtresse pendant encore un très très long moment. Le mode de la politique est un jeu de stratégie à la seule différence que ce ne sont pas des pièces que tu joues mais ce sont avec des villages et des ninjas. Maintenant son regard sur le brunet qui reste debout devant sa chef plus petite, elle montre qu’elle n’est nullement intimidée par cet état de fait. Il est plus grand et alors ? Elle préfère sa petite taille car elle peut se faufiler partout… Chose qui n’est pas réalisable avec tout le monde.

Restant contre son bureau, elle conserve les bras croisés et les jambes devant elle en silence. Elle écoutait la réponse de son ninja tout en gardant son air neutre. Elle se devait de l’écouter avant de dire autre chose. C’était son devoir. Jusqu’à maintenant, son clan l’a respecte avec beaucoup d’autre ninjas, seulement devra-t-elle l’imposer face à celui qui se trouve devant elle ? Un poil de plus et elle le fait tomber à genou devant elle sans se servir de la vraie force du village : la violence et l’envie de se battre. Oui, elle sait qu’une guerre peut éclater à tout moment mais elle ne s’en fait pas. Les ninjas de Kumo ont tous hâte de faire taire ce village de malheur. Leur position lors de la quatrième grande guerre n’a pas été oubliée et ne le serait jamais même s’il était certains que Kumo n’aurait pas participé si le quatrième n’avait été nommé leader de la nation shinobi. C’était agréable de se sentir en supériorité à l’époque mais Kumo devait évoluer et il devait avancer en même temps que le restant des autres nations. Son court dialogue ne semble pas la surprendre. Après tout, il était assez connu pour son arrogance déplacé mais Maya est bien plus maline pour faire appel à la violence. A quoi cela lui servirait-il ? Maintenant cette pression, elle reste dans sa position avant de répondre.

« Mais c’est qu’il croit ce qu’il dit encore … »

Ne le lâchant pas du regard, elle garde sa neutralité sachant pertinemment qu’il est voué à l’échec. Les examens pour intégrer les Forces Spéciales du village n’ont rien à voir avec les ridicules examens pour devenir Gennins ou Chuunins. Et s’il n’a pas conscience de ça, il peut déjà tourner les talons et quitter le bureau sur le champ. Au moins, il intrigue la dernière tête pensante qui préfère pousser son étude au bout. Son arrogance le rend appréciable mais il va vraiment devoir changer de comportement s’il venait à intégrer maya est plutôt tolérante sur son arrogance mais ce ne sera pas le cas des instructeurs A.N.B.U qui eux n’hésiteront pas à se servir de ce qu’ils ont le plus confiance : leur capacités. Et sincèrement, ils ont plus de chance de mettre un petit nouveau en déroute que Maya elle-même. Le voyant serrer les dents, elle montre un sourire en coin avant de prendre la parole.

« Qu’est-ce qui vous fait imaginez que vous pouvez intégrer les Forces Spéciales ? »

Chaque question et chaque réponse avait son importance. C’est bien joli de se montrer arrogant en face mais il faut d’autant plus avoir les couilles d’obéir aux ordres et de prendre des initiatives quel qu’elle soit lorsque cela est nécessaire. Les A.N.B.U ne sont pas ses tapettes qui s’imaginent qu’ils pourront sauver leur vie en s’enfuyant comme des lâches. Comme le nom l’indique, ce sont des Forces Spéciales et elles font beaucoup de choses pour protéger le village. Et ils ne mangent pas dans la main des autres villages. En général, les membres de ces escouades particulières ont oublié qui il était pour m’obéit qu’à deux personnes : le shogun et le Kage. Et obéir demander de la discipline qu’il n’a pas ou plutôt qu’il ne semble pas avoir. Restant fidèle à elle-même, elle maintient la pression qu’elle applique en permanence sur cette pièce. Beaucoup de shinobi préférant éviter d’entrer ici justement à cause de ça. Ce qui est en tout somme logique, elle vient d’arriver au pouvoir et elle doit s’imposer. Surtout que même si son clan est aussi ancien que le village, elle sait qu’elle n’a pas le droit à l’erreur. Vivant avec la pression depuis des années, ce qu’elle ressent sur ses épaules ne sont que futilité car elle avait cette pression bien avant de se retrouver à la tête du village.

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bservatrice, elle reste calme et conserve son sang-froid face à un drôle de personnage. N’ayant pourtant pas l’air de faire quoique se soit, l’origine de cette pression est clairement ressentie par le Chuunin. Pourtant, maya n’y met pas une dose forte dans l’atmosphère. Présente et neutre, elle se tient comme elle devrait. Petite mais costaud, il est temps qu’il comprenne pourquoi elle est à ce poste. Et elle doit s’imposer face à ses tas de muscles qui pensaient que l’u des leurs deviendrait ce qu’elle est aujourd’hui. Sachant pertinemment ce qui se passait, elle fait mine d’être naturel car oui, cela a toujours été. Pourquoi ? Car le malaxage permanent du chakra permet de savoir ce qui se passe dans son dos et prévient les éventuels coups dans le dos. Suspicion d’assassin… Elle-même est un assassin qui commande à un clan d’assassin. Mais elle est même pire que ça… Oui, ses capacités en font quelqu’un de particulièrement douée mais elle peut aussi torturer et forcer un prisonnier à parler… Les clés qu’elle a en main sont particulièrement nombreuses et lui donne un libre choix de ce qu’elle compte faire. Pour le moment, il ne s’agissait qu’un petit interrogatoire mais aussi un test des plus basiques pour la chef. Personne ne sait comment elle fait mais les faits sont bien présents. Jin se tient toujours debout devant elle tandis qu’elle semble complètement neutre à cette situation. Elle aussi à la pression mais ce n’est pas la même. Cela fait des années qu’elle dirige son clan et elle a connu la Quatrième Grande Guerre, elle a connu l’apogée de Kumo et espère qu’elle ramènera cet ère à Kumo. Qu’enfin, plus aucun village n’espère mettre Kumo en déroute… Qu’il récupère sa puissance et sa grande gloire d’antan.

Elle constate que Jin commence à faiblir et elle fait un peu plus attention. Elle veut savoir comment il réagit, comment il se comporte. Tout l’intéresse. D’abord, ses genoux tremblent mais il reste debout. Du moins, il lutte un certain temps. Observant son visage, elle remarque les gouttes de liquide sur le visage de celui-ci. Puis il retire sa veste en cuir et Maya recommence à tourner autour de lui. Jetant un coup d’œil à son dos, elle se dit qu’il lutte. Mieux qu’elle ne l’aurait espérer… C’est peut-être bon signe. Autant qu’elle se dise qu’il n’a pas fini de la surprendre. Car oui, en tant que leader du village, elle doit tester les forces de chacun de ses ninjas car elle doit savoir ce qu’ils sont capables de faire. Car ces connaissances lui permettront peut-être de sauver son village de bien des tourments et cela peut peut-être même permettre au village de gagner une guerre si celle-ci venait à arriver jusqu’aux portes de cette Nation qu’est le pays de la foudre. Alors qu’elle se trouvait dans son dos, elle le voit plier l’échine et se mettre à genou. Montrant un sourire en coin, elle est plutôt satisfaite de sa résistance. Il s’est montré plus malin que certains autres mais d’un autre côté, cela montre aussi une capacité certaine à se rebeller contre ses supérieurs. Mais le fera-t-il vraiment le moment venu ? Être Raikage ne signifie pas forcément prendre des décisions qu’on a choisi pour le bien-être de la population. Parfois, on doit prendre des décisions qui ne nous plaisent pas. Tout comme celui de chef de clan.

Puis il se relève sous le silence du jeu silencieux. Elle avait compris ce qu’elle voulait savoir. Beaucoup avant lui avait eu le droit à ce même test. Mais cela ne veut pas dire qu’elle va accepter sa demande. Alors qu’il croit chasser l’aura de la Raikage, il se tient droit. Cependant, elle n’a pas dit son dernier mot. Placé sur la droite de Jin, elle place immédiatement la main au niveau du croisement entre le cou et l’épaule avant de faire pression sur ce point. Oui, elle le met de nouveau à genou mais pas pour obtenir ce qu’elle veut. Elle le fait afin que quelqu’un venir s’occuper de l’état du ninja qu’il s’est lui-même infliger. Posant les yeux violets sur lui, elle garde son air neutre tout en montrant une intonation stricte et sévère.

« Assoyiez-vous et restez s’y ! »

Le lâchant qu’une fois qu’il est assis, elle ouvre la porte où elle demande rapidement un eisei-nin pour s’occuper de Jin. Elle ne compte pas le laisser partir ainsi. Oui, elle peut-être terrible mais elle n’ignore pas ses propres hommes. Ce serait plutôt mal vu. Laissant la porte entrouverte, elle revient près de Jin et elle se met à sa hauteur en reprenant une voix neutre et posée.

« Vous avez encore beaucoup à apprendre mais vous devez vous discipliner si vous espérer un jour devenir Kagemusha ou membre des Forces Spéciales. »

Son regard était clairement poser sur lui et elle restait à sa hauteur pendant quelques temps. Cette fois, elle ne joue pas avec lui mais elle espère simplement qu’il se tiendra tranquille jusqu’à l’arrivée du doc’ qui s’occupera de soigner ses brûlures dû à une lutte entre deux auras de chakra aussi semblables que différentes. Mais il est le seul responsable de ses brûlures. Cependant, bien qu’elle soit stricte et sévère, elle n’est pas du genre à laisser ses hommes mourir ou sujet à la douleur. Surtout quand les brûlures sont très vives en contact avec l’air au point que cela donne l’impression de brûler encore plus. Se relevant pour faire le tour de son bureau, elle reprend le parchemin qu’il avait écrit et elle le relit simplement avant de fermer les yeux et de réfléchir sur son cas. Il est véritablement surprend. Il me demande d’abord à être formé puis à devenir le champion du village … Restant silencieuse un moment, elle ouvre les yeux avant de les tourner vers le blessé. Ce sont des postes qui ne sont pas à prendre à la légère...

« Vous me demandez de vous former puis de vous nommer Kagemusha, savez-vous seulement ce que cela implique ? Savez-vous seulement ce qu'on attend de vous ? Savez-vous seulement ce qui vous est réservez, Kaza Jin ? »

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lle n’est pas là pour brutaliser ses hommes mais parfois, il faut savoir montrer ce qu’on est si on veut le respect des ceux qui nous entoure. Dans le fond, il est fort probable que mes propres hommes ne me connaissent jamais. Le clan auquel elle appartient est tout aussi secret que les méthodes d’entraînements et la fabrication de leurs armes qu’elle porte actuellement sur les avant-bras. Car même si cela ressemble à des brassards, ils ont pour but de dissimuler des lames aussi tranchantes qu’une lame de katana mais tout aussi déchiquetant que des hallebardes. A ne jamais ignorer. Du moins, pour ceux qui sont au courant de ça… Non visible aux yeux non avertis, personne ne peut soupçonner l’état des choses et que finalement la Raikage n’est pas si démunie que ça en réalité. Tout le village de Kumo sait que le clan Murakami est celui qui a le plus de secret et beaucoup respecte cet aspect. En même temps, l’aspect d’assassin suffit au village de le respecter. Il est vrai qu’il n’agit jamais en frappant de face mais leurs méthodes ne sont plus à prouver et leur efficacité a toujours été présente. C’est de cette manière qu’on se fait respecter dans ce village qui peine à se retrouver aujourd’hui. Le médecin se pointe et elle lui fait signe d’entrer en lui montrant Jin d’un signe calme et gracieux de la main. Laissant le eisei-nin fait son boulot, elle se concentre une nouvelle fois sur Jin. Il l’intriguait et elle voulait comprendre pourquoi. Cela peut- paraitre complètement insensé mais elle ne peut pas permettre de laisser entrer n’importe qui entrer dans les Forces Spéciales ou quiconque devenir son ombre. Elle n’est pas folle et encore moins irréfléchie.

C’est là qu’il montre son aspect le plus intéressant. Il semble se laisser emporter par une colère sans nom et sa réponse est assez spécifique en soi. Elle pouvait sentir une rage qu’elle n’a pas connu mais qui montre ce qu’il herche vraiment à faire. Montrant un petit sourire en coin, elle s’avance vers le médecin qui est à terre et elle tend sa main vers lui afin de le relever. Son comportement actuel venait de prouver au chef du village qu’il n’est pas prêt pour cet avenir qu’il veut sceller. Mais sceller veut aussi dire condamner. Et c’est une chose dont il doit avoir confiance. Pas de vie, pas de contact hormis avec elle ou les autres membres des Forces Spéciales, aucune possibilités de fonder une famille et encore moins de veiller sur ses éventuels proches. Cela aurait été un membre de son clan, le problème aurait été réglé car les conditions au sein de celui-ci que cela n’aurait aucunement posé problème. Silencieuse, elle fait signe au médecin de terminer ce qu’il faisait et elle était prise dans une profonde réflexion. Doit-elle l’entraîner ? Doit-elle accéder à ses demandes ? Doit-elle le préparer à sceller sa vie et son avenir à celui du village ? Se perdre hein ? Oublier toute moralité ? Que cherche-t-il à cacher ? De quoi a-t-il peur ? Pourquoi cette soudaine révélation ? Une chose était certaine, il était convaincu qu’il était fait pour ça mais Maya ne voit pas les choses de cette manière. Du moins, pour le moment. Elle attend que le médecin ait terminé pour le remercier d’un signe de tête et pour reprendre cette discussion qui ne les concerne que tous les deux et uniquement eux.

« Vous mettre en colère ne vous sera d’aucune utilité dans ce bureau … »

Contrairement à son interlocuteur, Maya était plutôt calme et elle semble maîtriser la situation. Aucune pression, aucune colère, aucune agressivité. Ramassant la veste du ninja, elle revient à ses côtés en la déposant sur le dos de la chaise devant laquelle il se trouvait. Prenant sa place au bureau, elle reste debout et elle continue réfléchir. L’intégré au clan ? Certainement pas, c’est trop tard pour ça … Mais accéder à sa demande de formation est beaucoup plus réalisable maintenant qu’elle a à peu près cerné le personnage qui se tient devant elle. Posant les mains sur le bureau, Jin peut remarquer qu’elle fait joujou avec ses lèvres en les bougeant de droite à gauche et inversement. C’était souvent signe de réflexion chez elle et elle restait silencieuse. Our le moment, elle évaluait le pour et le contre avant de prendre une décision. En tant que Raikage, elle ne doit pas prendre de décision murement réfléchie et bien que celle-ci risque de ne pas lui plaire, elle doit en prendre une… Et elle doit en assumer les conséquences qui font avec. Reposant ses yeux violets clairs sur son interlocuteur, elle se tenait toujours debout.

« Vous perdre hein ! Que cherchez-vous à faire ? Vous vous cachez de quoi ? Aucun de ses postes ne vous apportera l’absolution… En intégrant les Forces Spéciales, vous perdez peut-être votre identité mais jamais vous m’oubliez ce que vous êtes et quel que soit le chemin que vous choisirez vous aurez toujours une morale à suivre même si ce n’est pas la vôtre. Cet élan de rage et de colère vient de me prouver que vous n’êtes prêt pour aucun des deux postes … Être Kagemusha ou A.N.B.U signifie de la patience et de la réflexion ainsi que de la discipline et un sang-froid à toute épreuve… Ce sont toutes ses choses que vous n’avez pas … »

Autant être honnête car le but n’est pas de lui mentir ou de lui donner de faux espoirs. Pourtant elle croit vraiment qu’il en a les capacités mais il doit surtout et avant tout travailler sur lui-même et très rapidement. Lui qui est connu comme étant une sorte d’électron libre, il a devoir oublier ça et se mettre au pas. D’où peut-être l’autorisation pour sa demande de formation … Seulement, elle peut seulement l’entraîner d’un point de vue technique et aucunement moral… Cependant, ce qu’elle craint, c’est que justement il ne soit pas capable de se discipliner. D’où son hésitation fortement présente dans sa tête.

« Êtes-vous réellement préparer aux conséquences de cette décision, fier shinobi de Kumo ? »

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on rôle n’est pas uniquement de veiller sur le village et les fiers ninjas de son village d’appartenance. Elle doit aussi faire attention à leur avancée mais aussi à leur faculté afin qu’ils puissent travailler ensemble en fonction de leur capacité. Plus ils seront complémentaires et moins les faiblesses ressortiront. Car oui, elle espère pouvoir installer un système d’équipe qui recouvre le plus d’affinité et de spécialité… Mais elle n’oublie pas que la grande particularité de ce village est justement que la majorité de ses shinobi et kunoichi sont très fidèle à l’élément le plus visible dans ce village. Elle-même est une experte dans ce domaine mais elle a plus de surprise dans ses poches. Toujours se méfier de l’eau qui dort. D’ailleurs, l’eau, elle s’en sert comme élément conducteur qui est très efficace et de pair avec son élément principal. Combien de fois est-elle parvenue à reprendre l’avantage dans un duel parce que justement, elle n’avait pas révéler que son élément principal était le Raiton. En tant qu’assassin, elle n’a pas vraiment besoin de se servir du ninjutsu. Depuis ses débuts en tant qu’assassin, elle se sert de son corps comme d’une arme mais aussi de sa faculté à tromper ses adversaires. Elle est aussi dangereuse que belle et c’est tout en son honneur. Bien qu’elle ait conscience de sa beauté, elle ne fait pas attention à toutes ses personnes qui cherchent à profiter de sa position. Elle ne s’intéresse pas vraiment à tout ça et puis, elle a d’autre priorité. Le devoir avant tout comme aurait pu le dire sa mère.

Elle observait Jin en silence. Oui, elle avait analysé la personne qui se tenait devant lui mais c’était pour une bonne cause. Maya est nouvelle à ce titre et elle devait connaître ses hommes afin de pouvoir mettre ses plans à exécution. Bien que cela soit sur le cadre du projet, elle devait encore peaufiné beaucoup de chose avant d’officialiser le tout. Mais elle est maline… Suffisamment pour conserver les secrets qui forme le village et tous ses mystères. N’est-elle pas la représentante de la volonté de la population de Kumo ? Debout et observatrice, elle a simplement révélée ses analyses. Analyses simples et seulement tiré de ses réflexions et constatations. Comme quoi, il ne suffit pas de beaucoup de chose pour pouvoir cerner une personnalité. Il suffit d’être observateur et rien d’autre. Néanmoins, la réponse de celui-ci semble plus réfléchie que la précédente et cela attire un sourire en coin de Maya qui reste aussi calme et aussi neutre que lui permet son statut. Il le faut de toute façon car si elle ne l’ai pas, personne ne pourra la rappeler à l’ordre. En effet, Kumo n’a pas de conseil et cela différencie le village caché des Nuages des autres grandes nations qui sont à la lèche avec leur Conseil qui est peut-être bien plus emmerdant qu’autre chose. Une chose qu’elle admet volontiers et où elle est d’accord avec son ninja c’est bien le fait que le changement intempestifs de Raikage tend à montrer la faiblesse de ce village qui porte sur ses épaules la plus grande puissance de ce monde mais qui doit de nouveau s’imposer. Par ailleurs, il parvient à tirer un vrai sourire qui s’affiche sur le visage de Maya. C’est une vérité et elle ne compte pas le contredire surtout qu’elle tient absolument à mettre fin à cet empoisonnement collectif. Avec elle, ce ne sera pas la même rengaine qu’avec les autres. On l’a nommé à ce poste et elle ne compte pas s’enfuir comme une lâche ou encore transmettre son titre et son rang à quelqu’un d’autre. Ce n’est pas son genre … Mais alors vraiment pas.

C’est alors que son interlocuteur se lève et qu’il prend la route vers la porte. Silencieuse, Maya l’observe simplement sans avoir besoin qu’elle ne l’ouvre. Grâce à un œil avisé, elle peut comprendre quelqu’un. L’expérience parle beaucoup aussi. Contrairement à d’autre, elle n’a jamais pu mettre les pieds dans les rangs des Forces Spéciales du village mais elle sait ce que c’est de vivre dans l’ombre. De par son statut de chef de clan, elle se montre plus souvent mais avant, elle vivant dans les ombres afin de faire ce qu’elle devait faire. Assassinat, espionnage, filature… Ces trois mots sont ses domaines de prédilection et donc elle est la personne la plus habilité à savoir comment fonctionne la boucle infernale de l’ombre et du secret. Les yeux observant ensuite le sol sa dernière phrase lui fait lever les yeux vers lui. Il était debout devant la porte de son bureau et elle ne pouvait pas l’empêcher. Du moins, elle ne le suppliera pas. Le jour où elle suppliera quelqu’un c’est pour qu’on lui ôte la vie. Pourtant, une voix se fait entendre et elle provenait de la gorge de la Raikage.

« Attendez … »

Bien que Jin considère cette discussion comme terminée, ce n’est pas son cas. Il était arrivé dans son bureau avec une certaine demande et elle compte bien répondre à sa demande d’une façon ou d’une autre. Que cela soit par un oui ou un non mis elle répond. Quittant sa position, elle ne le lâche pas des yeux avant de se poser dans son fauteuil. Reprenant le parchemin que lui avait tendu Jin, elle profite d’un espace vide pour écrire. Prenant sa plume et la trempant dans l’encre, elle fait ça uniquement pour la symbolique. Il avait fait l’effort de rédiger une demande et elle fait l’effort de lui répondre aussi. Elle n’est pas du genre à laisser quelconque demande sans réponse. Durant quelques secondes, le bureau était silencieux mais on pouvait entendre le grattement de la plume sur le parchemin. Après quoi, elle repose sa plume et elle souffle sur ce qu’elle venait d’écrire. Refermant le parchemin, elle se lève de son bureau afin de s’avancer vers lui. Marchant naturellement, elle revient à ses côtés et elle lui tend le parchemin. L‘observant dans les yeux, elle le regarde sans prétention et simplement.

« Ceci vous appartient ! »

Le message était clair. Elle avait laissé un message comme quoi elle accédait à sa demande de formation et qu’elle lui donnait rendez-vous dans la nuit aux alentours de quatre heures du matin afin de passer aux choses sérieuses. Elle était ce qu’elle est mais elle tient toujours ses engagements. Bien entendu, cela peut lui paraitre suspect mais elle s’est presque toujours entraînée de nuit et la nuit est la meilleure amie des ombres et des secrets. Les mystères de la nuit fait partie des secrets des gens qui ,comme elle, vivent la plupart du temps la nuit. Après lui avoir donné le parchemin, elle s’éloigne simplement pour retourner vers son bureau en le saluant amicalement avec un commentaire qui en dit assez.

« Profitez du temps qu’il vous reste pour vous reposer… »

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