Venez participer au soulèvement |
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| Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) | |
| Auteur | Message |
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Michiyo Midorikawa Konoha No Chuunin
Messages : 66 Date d'inscription : 30/01/2013 Age : 33
Feuille Shinobi EXP: (300/2000)
| Sujet: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Jeu 28 Fév - 1:19 | |
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- Spoiler:
Michiyo venait d'être acceptée à nouveau dans le doux village caché du pays du feu, Konoha fut le premier village à l'accepter tel qu'elle était. Cependant, un sentiment tenaillait son coeur, un vide immense concernant son passé. Elle savait peu de choses de sa petite enfance, et tellement peu sur le passé de ses parents également. Ils avaient vécus dans une autre contrée, un autre pays. Tant de questions assaillaient son esprit fragilisé par la perte de ses êtres chers. Elle s'était décidée de partir un matin à la recherche de toutes ces réponses qu'elle avait vainement attendus de ses parents. Ce matin-là, la jeune femme avait mis un de ses plus jolies kimono il était noir comme la nuit avec quelques branches de cerisier blanche et rose. Cette parure mettait grandement sa longue chevelure ébène en relief, elle attacha celle-ci à la pointe par un ruban aux couleurs rougeoyante. Seule une mèche était sortie du lot, comme à son habitude elle la plaça devant son épaule droite et l'attacha de la même manière que le reste de ses cheveux à une différence près. Un instant de mélancolie s'empare de la jeune femme quand elle pose ses doigts sur la petite boite en bois verni et finement gravé posée sur sa commode. Un héritage maternel, un présent fait bien trop tard à sa fille, un léger tintement métallique s'en échappa quand elle souleva la boite et l'ouvrit pour en saisir le contenu. Deux petites clochettes dorée étincelèrent avec les premières lueurs du matin, elle fixa ces petites billes au son clair à sa mèche déplacée. Dernière préparation avant son départ, elle dissimula dans son Kimono une petite sacoche contenant toutes sortes de projectiles, de parchemin et de fumigène, l'artillerie de base du ninja. Certes elle ne partait pas pour une mission, mais elle aimait se tenir prête a toutes éventualités. Elle partait en simple visite vers le pays de l'eau, le pays de sa tendre enfance dans l'espoir de trouver des réponses. La jeune femme aux cheveux sombre saisit délicatement Miyako, son éventail qui lui était chère, un Tessen parant aussi bien ses qualité de Geisha que son art pour la guerre. Enfin elle était prête à partir, elle quitta donc le village caché de la feuille souriante et l'espoir au coeur. Elle avançait à présent aux travers de la forêt pensant à qui elle pourrait rencontrer, ce qu'était devenu son village de naissance et surtout qui aurait pu connaître ses parents. Néanmoins, La jeune Midorikawa commençais à stresser a l'idée de questionner des personnes qui lui étaient inconnus. Elle qui d'habitude était si solitaire, il était aussi très inconvenant de questionné des inconnus sur leur passé, mais elle devrait prochainement déranger les gens chez eux pour leur poser des questions sur sa famille.
Peut être ne devrais-je pas y aller ? ? Peut être que les gens me rejetteront ? Après tout, personne n'a voulu de nous à cause de moi.
Après de long questionnement, la jeune kunoichi poursuivit sa route en direction de Kiri. Le chemin allait être long et sinueux, mais le désir de savoir était plus fort, La demoiselle prit son mal en patience regardant les paysage changer lentement. L'humidité remplaça peu à peu le temps quelque peu sec du pays du feu. Les rivières et les lacs remplaçaient les bois et les forêts apportant leur dose d'eau et leur doux clapotis sur leur berge. Une légère brise souleva sa longue chevelure couleur nuit faisant de se fait tinter les petites clochettes qu'elle avait dans ses cheveux. Elle s'arrêta pour profiter de ce léger vent. Le souvenir d'une musique qu'affectionnait sa mère lui revint en mémoire, certes elle avait une consonance assez triste, mais elle lui rappelait les tendre câlin maternel les soirs d'été.
Les heures passaient alors qu'elle avait repris sa marche vers son passé, elle se trouvait a présent à quelques heures encore de ce fameux village. Un bruit dans les buissons du bord de la route fit sursauter la jeune demoiselle. Un réflexe de combattante au katana fut instantanée sa main droite se saisit plus fermement son arme dissimulé sous un accessoire propre a son art pour la danse, tandis que son autre main se tenait prête a signer rapidement en cas d'attaque. Une voix éclata derrière elle, une voix masculine couvrant le doux clapotis de l'eau.
Bonjour ma p'tite dame ! Alors on se balade toute seule dans la forêt ? ? C'est un beau p'tit lot tu trouve pas Amon ? ?
Ouai tu as toujours eu le flaire pour dénicher la meilleur Kinji ! ! Alors ma p'tite que dirais tu de faire le chemin avec nous ?
La jeune demoiselle se félicita d'avoir camoufler son bandeau de ninja, a priori les deux hommes qui lui barraient la route ne cherchaient pas de ninja et n'avaient aucune idée qu'elle en était une. Elle aurait donc l'effet de surprise de son côté. Le dénommé Amon avait un grand sourire qui montrait que ses avance n'était que peu emprunte de courtoisie. Ils étaient armé de masse et de sabre, en s'apercevant de cela la jeune demoiselle afficha un léger sourire amusé.
Jeunes homme vous faites fausse route. Je ne suivrais en aucun cas et cela même si vous insistez. Vous devriez passez votre chemin sans faire d'histoire.
Le sourire amusé de Michiyo s'intensifia, car elle savait pertinemment qu'il ne passerait pas leur chemin bien au contraire, toucher l'orgueil et la fierté de la sorte ne déclencherai qu'une attaque sans réflexion. La réaction de l'homme qui se trouvait dans son dos ne se fit pas attendre, son sabre au-dessus de sa tête, il courait vers la jeune femme afin de lui faire ravaler ses paroles blessantes. De tout son calme la femme à la chevelure ébène déplia Miyako, son éventail de fer complètement et avec la plus grande légèreté elle pivota sur elle-même et para son attaque vertical et franche d'une main en décalant son attaque sur le côté. Puis plongeant son regard rieur dans celui de l'homme en colère elle s'accroupit et balança son pied devant elle pour chasser les appuis de ce dernier qui s'écroula alors que son ami fonçait à son tour vers la jeune demoiselle. Elle eut tout juste le temps de ce décaler un peu sur le côté, elle avait grandement sous-estimé leur vitesse d'attaque, rien d'insurmontable pour la jeune femme, mais tout de même. Cependant, la colère rendait les hommes certes plus fort, mais aussi beaucoup moins précis. Michi savait qu'elle avait eu de la chance, mais dans un combat il ne faut pas toujours miser sur la chance car elle fuit toujours à un moment où on en a le plus besoin. Elle se redressa donc pour faire face à ses assaillants, Les deux jeunes hommes ne lâcheraient donc pas prise.
Tu n'aurai jamais dû faire ça.... Ca va te coûter très très cher ! !
La rage se faisait entendre dans sa voix et à ces mots les deux brigands s'élancèrent a l'unisson vers la jeune femme qui bloquait du mieux qu'elle en était capable les attaques de ses adversaires. Elle reculait, perdait du terrain et n'arrivait pas à bloquer les attaques conjuguées. Son Kimono en fit les frais de petites entailles apparaissaient au fur et à mesure que le combat avançait. Soudain elle se retrouva dos à un arbre, bloquée et acculée sa colère montait doucement en elle. Le sabre de premier attaquant venait de ce ficher dans le tronc alors que la jeune femme se baissait pour esquiver. Le second attaquant effectua une attaque horizontal au niveau de la taille de Michiyo, et son second réflexe lui sauva la mise. Elle plaça sa main gauche devant elle et effectua quelques signes rapide en souriant toujours autant l'attaque de l'homme frappa un écran de fumée que révéla un tronc d'arbre quand elle se dissipa. Elle devait se mettre a distance pour se battre correctement, elle était donc cachée a présent dans le feuillage d'un arbre derrière ses assaillants. Le sourire au lèvres elle descendit de sa cachette et malaxa son chakra pendant qu'elle parlait et que ces dernier lui faisait a nouveau face. Leur regard plein de haine prédisait une attaque précipité et d'une rare violence.
Bien maintenant que j'ai toute votre attention, regardez et appréciez cette instant.
Michiyo venait de parler d'une voix particulièrement douce et calme, presque apaisante. Cela venait de l'enseigne maternel qu'elle avait suivi, cette dernière était une Geisha réputé dans son village natale du pays de l'eau et une dame de compagnie se devait de dissimuler la moindre de ses émotions. C'est pourquoi il était facile pour elle de paraître calme durant des instants de stress intense comme un combat. Mais dès l'instant ou les deux hommes tournèrent leur regard sur elle une nuée de plume aussi blanche que la neige tomba du ciel. Leur yeux devinrent vitreux et les deux adversaires de Michiyo restèrent là, immobile comme hypnotisée. Sa technique avait fonctionné et elle remercia le ciel d'être tombé contre des brigands plutôt que de véritable ninja. Cependant, le temps lui était compté tout de même, elle s'approcha lentement vers eux s'assurant tout de même qu'ils ne feignaient pas l'hypnose, puis elle les désarma et les attacha solidement entre eux enfin qu'il ne la poursuive pas à leur réveil. La jeune kunoichi s'éloigna en titubant se rendant compte que les entailles qu'avait reçus son habit ne s'était pas arrêté à celui-ci. La jeune femme aux cheveux sombre tomba a genoux au pied d'un majestueux arbres non loin de la ou le combat c'était terminé, concentrant son chakra dans sa main droite, celle-ci se recouvrit d'une aura verte lumineuse qu'elle posa sur son épaule gauche. La demoiselle était essoufflé et semblait épuisé mais elle poursuivit tout de même ça technique sur la plupart de ses blessures les plus importante. Elle cessa son incantation et saisit un Kunai en entendant un bruit non loin d'elle, elle ne se sentait pas prête pour un nouveau combat mais si il devait y en avoir un, elle devrait bien y faire face.
- technique utilisé:
- Kawarimi no Jutsu (La Technique de permutation ) : consistant à permuter quelque chose (son corps, ou celui de quelqu’un d’autre généralement) avec autre chose (bûche, etc).
- Nom : Nehan Souja Traduction : Les Plumes du Nirvana Description : Le ninja concentre son chakra, et fait tomber du ciel des plumes, qui hypnotisent les personnes qui les fixent.
- Nom : Shousen Traduction : Paume mystique Description : Technique de base que connaissent tous ninjas médecins. Malgré le fait que ses soins soient limités, sur le terrain ils sont souvent d'une grande aide. Son efficacité s'améliore au fur et à mesure que le ninja progresse dans la voie médicale. Il peut créer des scalpels de chakra mais n'a pas encore assez de maitrise pour les utiliser au combat. Consomme moins de chakra quand il est utilisé sur autrui que sur soit même.
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| | | Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Sam 6 Avr - 23:33 | |
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Une journée comme les autres...
[size=14]Je m’étendis de toute ma longueur dans ce grand lit encore chaud par la présence de Hijikata qui était allongé à mes côtés, fixant le plafond de notre chambre. Un étirement accompagné d’un léger soupire, puis un second et je me plaçai sur mon côté latéral gauche, collé contre mon époux que je serrai très fort contre moi. Nous étions s’y bien en famille, je me sentais légère, apaisée et chaque journée qui défilait sous nos yeux était riche en rebondissement et en émotions positives, pour ne pas dire magique. Encore tous les deux allongés, de petits pas discrets se firent entendre derrière la porte avant que celle-ci ne s’ouvre, je savais bien qui venait nous retrouver si tôt, c’était notre belle Shura qui s’approchait de nous, un peu plus discrète à chacun de ses pas. Elle contourna notre lit et se mit sur la pointe des pieds pour savoir si nous dormions encore, comme à son habitude. Tout en ouvrant les yeux, je la fixai attentivement et lui fit un clin d’œil pour lui faire comprendre qu’elle osait venir entre ses chers parents. Toute enthousiasme et avec un énorme sourire, elle sauta sur le lit et nous prit tous les deux dans ses bras. Quel instant de bonheur, c’était ces petits riens qui rendaient nos journées agréables à vivre malgré ce qu’à quoi nous étions souvent confronté en tant que ninja. Le bonheur, c’est parfois seulement regarder un petit papillon butiner et nous laisser rêver que nous sommes comme lui… libre, mais mon bonheur à moi, depuis le reconstruction de notre famille, était simplement de les observer, de les regarder sourire car rien n’est plus beau et plus riche que de voir ceux qu’on aime sourire.
Quatre ans déjà que nous avions retrouvé une vie de famille stable, les premiers mois après la naissance de Shura était les plus difficiles, Hijikata se trouvant à l’hôpital dans un coma profond, je devais à la fois prendre soin de ma fille et être destinée à son bon développement, mais à côté de ça mes seules pensées concernaient la santé de mon mari pour lequel je voulais trouver un remède. Il me manquait, j’avais besoin d’un soutien et je voulais absolument que notre fille grandisse avec son père. Certes Toshi n’était pas loin, il était dans une chambre isolée de l’hôpital à quelques pas de notre domicile, mais c’est comme si une énorme distance nous séparait. Et c’est à ce moment-là, au moment où la distance s’impose que l’amour transparait le plus, c’est le vide de l’absence qui nous fait aimer plus fort. Tous ces souvenirs vécus avec lui revenait à la surface et les larmes me montaient aux yeux quotidiennement, à chaque fois que je me rendais auprès de lui ou lorsque je quittais cette chambre d’un blanc immaculé, et c’est ça qui me prouvait à quel point je n’aimais pas être séparé de lui, ou plutôt que je ne voulais pas être séparé, privé de cet amour qu’il m’avait apporté jusqu’à ce que sa maladie prenne le dessus. De repenser à tant des souvenirs douloureux provoquait chez moi une montée de larmes difficile à contrôler, mais c’était du passé tout ça et nous devions continuer à avancer en famille comme nous le faisions depuis plusieurs années déjà. Le bonheur avait remplacé la peur et la tristesse qui avait occupé mon esprit durant de longs mois. Je me disais que souvent, nous oubliions de sentir la magie du moment présent et pourtant c’est cette magie qui construit notre vie et nous fait avancer dans celle-ci… Je profitais alors quelques instants de ce bien-être et ce bonheur qui régnait dans notre chambre à coucher, tous les trois réunis.
Après plusieurs minutes d’un grand moment de complicité, notre fille en étant le centre, nous nous levons afin de nous préparer pour la journée qui nous attendait. Un petit déjeuner pris rapidement, tous les trois réunis et après une bonne douche, je me vêtis de mon uniforme de ninja de Kiri que je couvris ensuite de mon haori bleu ciel du clan Toshizo, et allai préparer quelques nécessaires afin de mener à bien la mission que je m’étais fixée aujourd’hui. Je devais absolument me rendre dans la forêt afin de recueillir des plantes pour continuer la confection de mes différents remèdes et Toshi allait m’accompagner afin de profiter de ce moment pour réaliser une patrouille, une surveillance aux alentours de Kirigakure No Sato. Après avoir confiée Shura à sa gouvernante, je retrouvai Hijikata dans la grande cours de notre quartier et nous nous dirigions en direction des Portes du village. J’avançai à ses côtés, faisant de petits pas et espérant trouver toutes les plantes dont j’avais besoin pour mes prochaines concoction. J’avais pris au préalable, un grand ouvrage regroupant toutes les plantes présentes aux alentours du village et je portai également un grand panier en osier avec une sangle afin de pouvoir récolter toutes les plantes dont je désirais. Arrivée à la sortie de Kiri, je réalisai mon invocation… En sortant l’un des scalpels, que je portais toujours sur moi afin de procurer des soins si cela venait à se présenter à moi, je me fis une légère entaille sur le pouce de la main droite que je plaquai ensuite contre le sol :
« Kuchiyose No Jutsu »
- Spoiler:
Ma louve aux courbes élancées apparut, je lui pris la tête entre les mains et la flattai quelques instants avant d’échanger quelques mots avec elle. Nala était calme et docile puisqu’elle connaissait bien Hijikata et était habituée à nous voir assez souvent lorsque je l’invoquais. Après quelques minutes passées avec elle, je lui fixai le panier en osier sur le dos avec l’une des lanières et je lui expliquai brièvement les plantes que je recherchais afin qu’elle m’aide grâce à sa vision relativement bien développée mais surtout son flair. Cela me permettait de passer un moment de complicité avec elle pour renforcer les liens et améliorer la collaboration entre elle et moi. J’avais mis préalablement dans le panier, les dernières plantes dont il me restait qu’un « exemplaire » afin de lui faire renifler pour qu’elle me les retrouve pour que je puisse continuer à réaliser les différents remèdes.
Les recherches commencèrent et durèrent de longues heures, Hijikata ne restait jamais loin et observait les alentours, les recoins de la forêt pendant que je regardais attentivement chaque parcelle de cette forêt ainsi que la lisière qui l’entourait. Nala et moi réalisions un bon travail d’équipe, comme habituellement et elle m’était d’une grande aide car elle commençait également à connaître toutes les plantes précises et bien définies que je recherchais. Le panier se remplissait petit à petit mais soudainement, Nala s’arrêta, ne bougeant que son flair et ses oreilles, elle se retourna délicatement, je ne comprenais pas pourquoi elle s’était arrêtée comme ceci et ce qu’elle avait pu percevoir ou ressentir. M’approchant délicatement d’elle, elle me chuchota :
« Assia, j’ai entendu quelques choses, des cris, à quelques mètres d’ici, droit devant nous. Je sens également une personne, une odeur qui ne m’est inconnue, il ne me semble pas l’avoir déjà sentie. Nous devrions aller voir, je ne sais pas ce qu’il se passe là-bas, mais suis-moi ».
Je vis rapidement Nala s’éloigner de moi, elle courrait rapidement mais précisément, elle slalomait entre les arbres avec une légèreté déconcertante, je la suivais, tentant de rattraper la distance qui me séparait d’elle. Après quelques minutes de course, je vis au loin Nala s’arrêter à nouveau, mais j’avais bien remarqué qu’elle avait changé d’attitude, ses poils se redressaient sur son dos, sa queue s’était agitée et surtout elle commençait à montrer ses crocs et à grogner. Arrivant à sa hauteur, je tentai de la calmer et regardai dans sa direction, il y avait là, sous nos yeux appuyée contre un arbre, une jeune femme avec une chevelure d’un noir ébène portant un kimono avec des motifs de fleurs. Je ne l’avais jamais vu, elle n’était pas de Kirigakure No Sato. Tout en l’observant de loin, je préparai ma défense car elle ne portait pas de bandeau, je ne savais pas quel était son village ni ce qu’elle venait faire ici. Nala prit la parole pour me faire remarquer à quelques mètres de là, deux hommes ligotés à un arbre. Ces hommes ne m’étaient pas indifférents, non loin de là, leurs têtes me disaient quelques choses et si mes souvenirs étaient bons, ils faisaient partie de la liste des criminels rodant non loin du village. Cette jeune femme se serait-elle fait attaquer par ces deux brigands ? Dans tous les cas, ils semblaient dans un bien piètre état. Dirigeant à nouveau mon regard sur cette inconnue, je remarquai qu’elle était en train de réaliser des soins, sur elle-même, elle ne semblait pas en forme non plus. Était-ce une kunoichi ? Elle avait l’air dans tous les cas de maîtriser les techniques médicales. M’approchant gentiment de sa position avec Nala qui était prête à attaquer au moindre geste déplacée de cette jeune femme, et tout en arrivant à quelques centimètres d’elle, je lui demandai de décliner son identité :
« Voulez-vous décliner votre identité et me dire à quel village vous appartenez. Vous m’avez l’air passablement blessé, est-ce que c’est ces deux hommes qui vous ont fait ça ? » Voyant qu’elle restait calme et essayant de comprendre ses intentions en tentant de lire dans son regard, il ne me semblait pas qu’elle était sur le point de m’attaquer. Je m’agenouillai alors auprès d’elle, gardant tout de même une certaine distance si je venais à me tromper sur les désirs de cette jeune femme et je continuai : « Je suis cheffe des Eisei-nins de l’Hôpital de Kiri, est-ce que vous avez besoin d’une assistance médicale ? », remarquant son regard transperçant et ne l’ayant encore entendu dire aucun mot je lui demandai : « Est-ce que ça va ? »
Entendant les branchages craqueler non loin d’ici, je me retournai et vit Hijikata s’approcher de nous. J’étais rassurée, il pourra également avoir un œil sur les deux hommes ligotés à cet arbre s’ils venaient à se réveiller. J’attendais alors une réponse de cette inconnue et j’étais prête, j’étais partagée entre l’envie de la soigner et celle de me protéger et d’être prête à contrer toutes attaques de sa part. Nala, quant à elle, ne perdait pas de vue les deux criminels à quelques pas de cet endroit… Technique utilisée : - Spoiler:
Kuchiyose - Invocation Nala. (Pacte signé avec les loups du Mont Kagami)
Dernière édition par Assia Toshizo le Sam 13 Juil - 21:47, édité 2 fois |
| | | Hijikata Toshizo Hachidaime Mizukage
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Dim 21 Avr - 15:18 | |
| Un peu de repos enfin, cela fait un moment que je n'avais pu savourer la tiédeur des draps de mon domicile, aux côtés de mon épouse bien aimée. J'observais futilement le plafond de notre chambre, l'air hagarde, la main derrière la nuque enfouie dans ma tignasse noire comme la nuit. Le torse recouvert par la chevelure automnale de ma douce qui c'était assoupie sur mon poitrail, une grande rêveuse, une femme frêle au premier abord et pourtant cette supposition est bien loin de la réalité. Certes elle n'a jamais aimé se battre, préférant la voie du salut de son prochain au mépris de sa propre personne. C'est ça force, son Nindo, je l'avais compris dès que je l'ai connue quand elle était encore une simple genin, jeune fille emplie d'utopie et pourtant aujourd'hui elle est plus qu'une simple Juunin. Esquissant un léger sourire je laisse ma main frôler son visage rayonnant, alors que je retirais légèrement la couverture sur son corps dénudé.
Je pouvais sentir depuis un moment une faible source de chakra qui trottinait ça et la tentant de se faire discrètement acte de présence parmi nous. Le bonheur, sentiment qui peut sembler si éphémère parfois, mais je m'en moque éperdument, savourant cet instant de complicité que je n'échangerais pour rien au monde avec mes deux princesses. Apaisé ? Peut être bien, finalement moi aussi j'aurais le droit à cette sensation que partage le commun des mortels, et pourtant j'ai pleinement conscience que je suis en tout point de vue différent des autres. Cette maladie m'a éloigné petit à petit de mes propres convictions, des mes fondements, des mes idéaux même si j'ai pu reprendre le chemin tracé par mes pairs.
Je ne peux me soustraire à la noblesse qui coule dans mes veines, cela serait un affront fait à ma propre famille. Plus tard après cette séance de tendresse matinale, comme à mon habitude, occultant le repas familiale, je me retrouvais seul dans mon bureau ou des piles interminable de documents m'attendaient. On ne change pas les vieilles habitudes... mais pour une fois je ne souhaitais pas passer ma journée à être enfermé ou m'entraîner, oui car mon épouse ma faisait par un peu plus tôt de son désire de récolter des échantillons végétales dans les forêts non loin de Kirigakure.
Une promenade hors des murailles dorées de mon clan ne peut pas me faire de mal après tout, et j'en profiterais pour faire une patrouille, il faut bien un argument non ? Une préparation routinière s'en suivit, m’affublant du gilet grisâtre tirant sur le violet, entaillé à de nombreux endroits, passant ensuite l'ample marque de mon clan, l'haori bleu ciel aux manches bardées de motifs blancs, avant de saisir les fourreaux de mes sabres et de les porter à ma ceinture.
Me dirigeant vers la sortie de la propriété en compagnie de mon épouse je donnais quelques instructions aux domestiques concernant la journée de Shura, j'avais bonne espoir que ma fille reçoivent une bonne éducation et également une bonne formation sur le monde qui l'entoure pour la préparer le mieux possible aux divers dangers qui pouvait l'attendre dans cet environnement hostile. Marchant tranquillement dans les rues du village ou une foule dense ça amassait, la journée était calme, les gens faisaient leurs emplettes quotidiennes, une routine presque coutumière qui perdure de jour en jour.
Les silhouettes aux teintes bleutés flottantes que nous étions quittèrent rapidement la plèbe et le village pour se retrouver dans les contrés entourant ce derniers. D'un geste élégant j'observais ma compagne s’égratigner le pousse sans pour autant demander une explication car je savais pertinemment ce qu'elle comptait faire et c'est sans grand étonnement que j’aperçois quelques secondes plus tard Nala la louve. Esquissant un léger sourire je passais rapidement ma main sur son front avant de reprendre la marche, les embruns printaniers venaient chatouiller mon sens olfactif, transportés par un vent encore frais qui brassait les bourgeons naissant de cette nature qui s'éveille peu à peu.
Le craquèlement des branchages ce faisaient entendre sous mes pas, quand j’aperçois la course entamé par Assia et la jeune louve à travers branchages. Pourquoi donc tant de précipitation ? Finalement en me concentrant légèrement je pouvais sentir un autre chakra un peu loin sur la route, même plusieurs, mais un se détachait largement du lot. Me lançant à mon tour dans une course fulgurante laissant mon haori fendre l'air, la main fermement apposée sur le pommeau de mon Katana prêt à parer à toutes éventualités.
Écartant branchages et autres, j’aperçus deux bandits, adossés à un rondin de bois et ligotés, une jeune femme semblait dans un bien piètre état et Assia avait engagée le dialogue. Mon regard violacé ce posait alors sur ce qui semblait être les deux protagonistes de cette scène de combat, portant ma main à hauteur de ma sacoche je récupérais mon célèbre parchemin contenant la majorité des criminels répertoriés du pays de l'eau.
Me rapprochant d'eux, du bout du fourreau je relevais leurs mentons pour observer leurs visages pour obtenir une identification clair pour coïncider avec les informations dont je disposais sur mes documents. Replaçant ensuite le tout à ma ceinture, à l'aide de mon pouce, une légère impulsion à la garde de mon sabre pour laisser la lame visible avant de venir entailler légèrement celui-ci pour enfin terminer par une série de Mudras avant d'imposer ma main sur le sol.
-Kuchiyose no jutsu-
Un loup au pelage grisâtre apparu quand le nuage se dissipa, à son cou une sorte de sangle en cuir avec un contenant. M'agenouillant à ses cotés je rédigeais rapidement un rapport concernant la situation, avant de l’insérer dans le réceptacle prévu à cet effet et d'envoyer le fière animal au village pour obtenir des directives sur la marche à suivre. Me relevant par la suite, passant une main sur mes genoux pour épousseter la terre qui aurait pu s'y déposer je restais derrière Assia attendant une réponse de la jeune femme et gardant un œil sur les deux mécréants.
- Spoiler:
Technique utilisée : Rang: C Nom : Ōkami no mure Traduction : La meute de Loup Description : En utilisant son pacte Signé avec les différentes meutes de Loup du Mont Kagami, Hijikata peut invoquer jusqu'à quatre loups simultanément, ses loups ne sont jamais les mêmes et sont tous des loups classiques et non Ninja, ils ne maîtrisent pas la parole ni de techniques mais attaque en meute et peuvent se servir de leur flaire très développé pour localiser plusieurs adversaires sur une zone donné. Hijikata se serre de ses loups pour prévenir d'un éventuelle danger à l'endroit ou il se trouve, ou encore pour dissiper des clones bien moin puissant que leur lanceur.
Dernière édition par Hijikata Toshizo le Dim 5 Mai - 21:26, édité 1 fois |
| | | Michiyo Midorikawa Konoha No Chuunin
Messages : 66 Date d'inscription : 30/01/2013 Age : 33
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Mer 24 Avr - 19:09 | |
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Les craquements se faisaient de plus en plus proche, la jeune femme se sentait incapable de fuir. Elle s'agrippa donc à son arme de toutes ses forces, un petit morceau de métal qui prenait une importance incroyable à ses yeux en cet instant de doute. A mesure que les bruits s'intensifiait, elle se recroquevillait sur elle-même prête à bondir malgré ses blessures. Une femme sortie des fourrés juste à côté d'elle, Michiyo avait placé son arme devant elle en sursautant, mais elle se faisait de moins en moins menaçante. Le bandeau du village caché de l'eau de la demoiselle brillait au soleil et aucune arme était en vues. Seul un animal la suivait, au premier abord il ressemblait à un chien, mais bien plus gros. La demoiselle de Konoha se rendit compte que c'était en réalité un loup enfin plus précisément une louve au pelage beige. L'attitude de l'animal l'obsédait et la tenait en alerte.
Voulez-vous décliner votre identité et me dire à quel village vous appartenez. Vous m’avez l’air passablement blessé, est-ce que c’est ces deux hommes qui vous ont fait ça ?
Ces paroles ramenèrent Michiyo à la réalité, car elle était en train de se demander si l'animal était un familier ou une invocation. Un mouvement sur sa gauche détourna son attention un instant, c'était un jeune homme qui s'approchait des deux brigands. Il était armé de katana et observait les visages et un parchemin puis invoqua un loup. Ce fut la confirmation qu'attendait la jeune femme blessé, elle avait donc affaire à deux shinobi de Kiri. Les injonctions et questions de la femme agenouillé près d'elle aura du lui mettre la puce a l'oreille mais non. Elle était bien trop occupé a contempler les invocations des deux jeunes gens.
Je suis cheffe des Eisei-nins de l’Hôpital de Kiri, est-ce que vous avez besoin d’une assistance médicale ?
Il était vrai qu'avec tout ça, Michiyo en avait complètement oublié ses blessures, bien que la plupart n'étaient que partiellement soigné. Elle avait bien eu de la chance de tomber sur la cheffe des médecins de Kiri et sans doute son garde du corps. Mais ce qui l'inquiétait le plus c'était toutes ces invocations, le regard de la louve de l'Eisei-nin était fixé sur elle et semblait la questionner avec insistance. Elle n'arrivait pas à s'en détacher, incapable de répondre aux questions du médecin. La main crispée sur son kunai a présent posé par terre, elle appuyait son dos contre l'arbre. L'homme avait envoyé son loup avec un parchemin et surveillait à présent les bandits. La dernière question s'était faite bien plus insistante certainement pour avoir enfin les réponses attendues.
Est-ce que ça va ?
Oh oui je vais bien... Gomen... je me nomme... Michiyo Midorikawa, de la famille Midorikawa et je viens du pays du feu. Effectivement ce sont les deux personnes ligoté qui sont à l'initiative de ce désordre. Pardonnez la gêne occasionnée, mais je n'ai pû les éviter.
La jeune femme avait réussi à dissimuler la souffrance qu'on aurait pu lire sur son visage et aussi desserré sa prise sur son arme. Elle n'avait aucunement caché son identité bien qu'elle n'ait pas montré son bandeau de ninja de Konoha. La demoiselle aux cheveux nuit leur avait fait confiance, en leur dévoilant son identité et sa provenance, mais pas encore assez pour tout leur avouer. Le combat et l'était des deux hommes en disaient long sur sa réel origine, mais si la kunoichi médecin lui avait demandé si ses blessures étaient l'oeuvre des brigands, cela signifiait qu'elle n'avait pas assistée au combat. Peut être qu'ils ignoreraient son côté Kunoichi, mais cela était loin d'être sur malheureusement.
Je suis autant surprise que ravie de rencontrer la cheffe de Eisei-nin de Kiri. J'en suis même honoré, mais je vous remercie de votre aide. Pourrai-je avoir l'honneur de connaître votre nom ?
En disant cela la jeune femme avait respectueusement incliné le buste par politesse. La médecine pour elle était une chose très précieuse et c'est dans ce sens qu'elle commençais à s'instruire à ce sujet. Peut être qu'elle pourrait se lier d'amitié avec cette femme invocatrice de loups. Elle tenta de se relever pour épousseté son habit en maint endroit déchiré. Une fois debout, une douleur assez vive à la cuisse se fit ressentir. Elle tenta de tuer la douleur en serrant les dents en vain, ses appuis plia sous son poids et elle tomba a genoux entre l'homme au katana et la kunoichi du pays de l'eau.
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| | | Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Dim 28 Avr - 1:57 | |
| Une rencontre intrigante ...
Agenouillée sur ce sol dur et humide, je continuais d’attendre une réponse de cette jeune femme, ne me concentrant à présent que sur elle puisqu’Hijikata surveillait mes arrières et s’occupait des deux brigands attachés à cet arbre, non loin de ma position. Nala, quant à elle, avait également quitté deux hommes du regard ; je savais qu’elle me soutiendrait au moindre geste suspect de cette jeune femme aux cheveux noirs. Détournant mon regard durant une fraction de seconde, je remarquai que Toshi avait également invoqué un de ses loups à qui il avait confié un parchemin pour le village pensais-je, n’ayant pas d’autres idées à qui ce message pouvait être destiné. Le secondes s’écoulèrent et je n’avais encore pu entendre la voix de cette jeune femme, aucune réponse de sa part. Une expression sur son visage était présente, elle ressemblait à de l’inquiétude ou de la surprise, je ne savais pas vraiment mais cette jeune femme semblait captivée par ma louve, elle la fixait avec attention. Quant à moi, je l’observais attentivement, tout en fronçant le regard, afin d’essayer de la comprendre, je l’analysais précisément comme à mon habitude. J’étais, en principe, douée pour comprendre les ressentis ou les sentiments des personnes avec qui je discute car étant plus jeune j’avais lu beaucoup d’ouvrages sur les émotions, les ressentis et les sentiments d’autrui et je m’étais beaucoup instruite sur la psychologie humaine. Je ne savais pas si ce silence était dû à ses diverses douleurs, à sa peur, à sa méfiance ou si elle était en état de choc suite à ce qui venait de se passer, même si c’était encore flou pour moi, comme je ne savais pas si c’était elle qui avait mis ces deux hommes dans un tel état. En pleine réflexion pour tenter de la cerner, je fus surprise lorsqu’elle prit enfin la parole pour me répondre :
« Oh oui je vais bien... Gomen... je me nomme... Michiyo Midorikawa, de la famille Midorikawa et je viens du pays du feu. Effectivement ce sont les deux personnes ligoté qui sont à l'initiative de ce désordre. Pardonnez la gêne occasionnée, mais je n'ai pû les éviter. »
« Oh oui, je vais bien… » Cette phrase m’étonna car ce n’est pas ce que je pouvais lire sur son visage, bien au contraire elle semblait ailleurs et ayant beaucoup de connaissances en médecine, je savais que les diverses blessures, présentes sur son corps à travers son vêtement partiellement déchiré, devaient lui affliger une certaine douleur. Enfin, bon… Elle m’avait enfin répondu et je connaissais à présent son identité : Michiyo Midorikawa de Konoha Gakure No Sato. Midorikawa, ce nom de famille résonna dans ma tête, il me disait quelque chose, mais de où ? Réfléchissant quelques instants, des souvenirs lointains refirent surface, n’était-ce pas une famille proche de mes parents lorsque je n’étais qu’une enfant ? Je ne savais pas, ou plutôt je ne savais plus mais ceci me travaillait intérieurement. Cette jeune femme était-elle native du village de Kiri ? Enfin, tous ces questionnements ne resteront pas sans réponse très longtemps et j’allais me renseigner en discutant avec elle. Je savais désormais que c’étaient bien ces deux hommes attachés à cet arbre qui l’avaient attaqué et blessé. N’ayant eu que quelques secondes pour m’évader dans mes pensées antérieures, elle continua sa phrase … :
« Je suis autant surprise que ravie de rencontrer la cheffe de Eisei-nin de Kiri. J'en suis même honoré, mais je vous remercie de votre aide. Pourrai-je avoir l'honneur de connaître votre nom ? »
Cette phrase me fit sourire intérieurement car elle contredisait légèrement celle citée précédemment par la jeune femme puisqu’elle se disait ravie et honorée de rencontrer la cheffe des Eisei-nins, cela signifiait-il qu’elle demandait officieusement mon aide pour la soigner ? C’était peu clair pour moi, peu précis, mais à quoi bon, j’allais bien voir par la suite le degré de gravité de ses blessures. Dans tous les cas, la jeune femme était polie et respectueuse et ne semblait pas vouloir m’attaquer, abaissant ma garde légèrement mais tout en restant attentive, je me retournai vers Nala qui avait changé d’attitude. Ma louve s’était détendue, montrant moins les crocs mais avec ses yeux aux couleurs orangers, elle fixant toujours scrupuleusement cette inconnue. Croisant le regard de Nala, je compris qu’elle semblait plus en confiance et que le danger avait diminué pour elle, nous étions alors sur la même longueur d’onde, à nouveau, une fois de plus, et nous ressentions la même chose à l’égard de cette jeune femme.
Je relevai le genou posé à terre pour me mettre sur mes deux jambes lorsque je vis cette Michiyo se redresser afin de dégager la poussière présente sur son kimono à cause du combat qu’elle venait de réaliser. Elle avança de quelques pas et se trouvait à présent à mi-distance entre Hijikata et moi-même, je me remis en garde contre une éventuelle attaque même si cela me semblait incertain avec les informations qu’elle m’avait donné et ce nom de famille qui ne m’était pas inconnu. L’observant méticuleusement, je remarquai qu’elle se forçait à tenir sur ses deux jambes et que celles-ci devenaient tremblantes sous l’effet de ce point, il ne fallut que quelques secondes avant qu’elle ne tombe au sol. Elle était très faible, je m’approchai alors d’elle et me m’étant en tailleur, je plaçai les mèches volatiles de ma longue chevelure marron derrières mes oreilles afin qu’elles ne me gênent pas pour les soins que j’allais lui apporter. Me situant à quelques centimètres d’elle, je plaçai mes mains sur les blessures présentes tout d’abord sur ses jambes et je pris la parole :
« Je vais vous soigner, comme je vous l’ai dit je suis Cheffe des Eisei-nins et je me nomme Assia Toshizo suite à une union avec un membre, mais mon nom de famille de jeune fille est Kimura. Si je vous transmets cette information, c’est parce que votre nom de famille ne m’est pas inconnu, êtes-vous originaire de Kiri ? Bon, je vais vous expliquer comment je vais procéder et n’hésitez pas à me questionner et me parler. Premièrement, prenez ce remède, c’est une solution contre la douleur, il vous apaisera d’ici une trentaine de minutes, et maintenant je vais réaliser une technique d’Iroujutsu, de soins si vous préférez, afin de guérir partiellement ou totalement vos blessures. »
Plaçant mes mains, je me concentrai quelques secondes et une aura de couleur verte apparue autour de mes mains, je les rapprochai alors un peu plus de ses diverses plaies et je constatai que ses blessures étaient déjà en partie soignées, étonnée je m’arrêtai quelques instants et refixai la jeune femme dans les yeux, le regard intrigué par ce que je venais de voir. « Êtes-vous une Kunoichi ? Je constate que vos plaies sont partiellement refermées… Avez-vous des connaissances en Iroujutsu ? » Puis, je jetai un coup d’œil en direction de celui de Hijikata, non loin de là, et se comprenant d’un simple regard, il me fit signe de la tête pour me valider le fait qu’elle était bien une ninja. Je compris alors plusieurs choses, mais en attendant que la jeune femme m’en parle, je continuai de réaliser ma technique Shousen sur les différentes blessures encore graves présentes sur son corps. Je remarquai que ce n’était pas réellement ses plaies qui la rendaient si faible mais je pense plutôt le contrecoup du combat ou la violence de celui-ci qui l’avait affaibli.
Attendant des réponses de sa part, je continuai mes soins et envoyai Nala rechercher un de mes sacs, tombé durant la course, il comportait plusieurs essentiels de soins mais surtout de quoi rafraichir la jeune femme pour qu’elle puisse reprendre des forces et nous expliquer la raison de sa venue et ce qui s’était déroulé ici, dans les moindres détails. J’étais concentrée et à la fois pensive, qui était-elle et que venait-elle faire dans notre village ? Était-elle la jeune fille du couple d’amis de ses parents ? Je n’en savais rien, mais je comptais bien avoir les réponses à toutes mes questions !
Technique utilisée :
- Spoiler:
Nom de la technique : Shousen Traduction : Paume mystique Description : Technique de base que connaissent tous ninjas médecins. Malgré le fait que ses soins soient limités, sur le terrain ils sont souvent d'une grande aide. Son efficacité s'améliore au fur et à mesure que le ninja progresse dans la voie médicale. Il peut créer des scalpels de chakra mais n'a pas encore assez de maitrise pour les utiliser au combat. Consomme moins de chakra quand il est utilisé sur autrui que sur soit même.
(PS : RP non corrigé, je le ferai dans le courant de la semaine si possible..)
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| | | Hijikata Toshizo Hachidaime Mizukage
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Mer 8 Mai - 11:06 | |
| ( Rp non corrigé, et petit problème de taille de police par la même occasion) La brise fraîche berçant les cimes des arbres environnant, un silence légèrement perturbé par deux voix féminines qui conversaient en un même point, quand à moi je continuais de garder un œil sur les malfrats ligotés. La vigilance était de mise , nous ne savions rien sur cette femme bien que j'ai pu sentir qu'il y avait une forte probabilité pour qu'elle soit une Kunoichi, en tendant l'oreille je remarque que Assia à également remarquée cela. Je savais que mon loup ne serait pas encore la de suite, je ne pouvais pas dans l'immédiat régler le cas des deux protagonistes certain de cet affrontement, mais si cela était une ruse ? Décidément le fait d'être dans l'Anbu depuis tant d'années me fait devenir paranoïaque mais mon sens aiguisé de l'observation m'a que bien trop souvent sauvé la vie. Mon épouse comme à son habitude est plus que détendue, trop certainement, c'est dans sa nature mais je me doute pas qu'elle fera preuve de la plus grande prudence si le besoin s'en faire sentir. Écoutant d'une oreille la conversation qui s'engagea entre les deux jeunes femmes je restais impassible, la main droite posé sur le manche de « Kousei » mon fidèle katana, simple précaution ? Non loin de la, pure habitude que cela est rien de plus. Pendant un instant la jeune femme tenta de relever mais ce fut peine perdue, visiblement trop affaiblie par son combat. Observant Assia faire le nécessaire pour la soigner je remarque sans grande difficulté qu'un des deux bandits avait profité d'un moment « inattention » pour se défaire de ses liens et tenter de se jeter sur l'une de mes armes. Pauvre imbécile..... Pivotant sur mon pied d'appuis, entament un tour sur moi même laissant mon haori effectué une.... je dois bien l'admettre, magnifique danse, je serrais mon poing gauche qui viens violemment percuter le plexus de mon très modeste adversaire ce qui le propulsa plusieurs mètres en arrière. Un léger crachat de sang accompagné d'une raillerie étouffée viens marquer la fin de la chute de l'homme dans un halo de poussière. Restant dans cette position un cours instant je ne pris même pas la peine de me mettre en garde et relâcha ma position, je ne trouverais aucun plaisir à me battre contre un pareil vaurien. Je pouvais sentir ma main gauche trembler petit à petit, ce n'était pas de l'excitation, un signe précurseur d'une chose bien moins plaisante, et comme à mon habitude je n'avais pas pris mes médicaments, certainement trop absorbé par mon emplois du temps. Ahhhhh évidement lorsque Assia va le découvrir je vais me faire sévèrement réprimander, à la limite depuis un long moment j'arrive largement à me contrôler bien que ma forme physique change et n'est pas très rassurante et me présenter à mon épouse de la sorte ne me vaut généralement qu'un retour de poignet relativement bien exécuté. Le souci étant que cette jeune femme était présente, et le secret de la malédiction de notre clan devait rester secrète. Soupirant un court instant, cachant ma main gauche dans l'ample manche de mon haori, j’aperçois le brigand qui se met à entamer une course dans la végétation ( les fougères !! ) à toutes jambes. Fuite inutile, mais cela m’arrange, partant à sa poursuite je m’engouffre dans cet amas de branchage qui laissait place peu à peu à une plaine recouvert de hautes herbes bien loin des regards indiscrets. Visiblement mon adversaire c'était arrêté, essoufflé et certainement résigné, dégainant un Kunai caché dans sa botte et me faisant face avec un soupçon de rage équivalant pour ma part à un désarroi profond et une peur viscérale qui le gangrène depuis mon arrivé. Je pouvais enfin exprimer sans aucune retenue cette insatiable envie de sang qui me ronge depuis tout à l'heure, cette perceptive ne me dégoûte même pas , aurais-je franchis un cape ? Une légère bise se levait, le bruissement de la végétation annonçait la conclusion final pour l'un d'entre nous, bien que je me fasse que peu d’illusion sur l'issue d'un tel combat inégale. Avec un certain plaisir non dissimulé je pouvais sentir la peur gagner le renégat, affichant un large sourire je baissais le visage qui était bientôt recouvert par les mèches de ma chevelure ébènes. -Que t'arrive-t il ? Toi qui avait l'air tellement sur de toi tout à l'heure ? Aurais-tu ......peur ? Disais-je d'une voix lugubre. Un grincement de dent comme seule et unique réponse de la part de mon auditeur, lorsque son regard se figea, je laissais mon apparence changeante tuer le dernier espoir qu'il lui restait, trancher la moindre étincelle de chance, c'est instant était si, enivrant. - Spoiler:
Les reflets ébènes s'estompaient pour laisser place à la pureté morbide d'une blancheur ivoire, alors que je sentais sous mon bras ballant se dessiner un pelage que je reconnaissais facilement, mon compagnon à quatre pattes était de retour. Redressant mon visage légèrement incliné sur la droite et flanqué d'un sourire malsain. L'humanité de mon regard c'était à demi éteinte, les joyeux violacés avaient laissés place à des perles sanguines, me redressant je m'affichais ouvertement sans vergogne, sans complexe. Libre, libre de ressentir cette frénésie, partager la douce folie de cet instant mémorable, alors que mon prétendue adversaire se lançait dans son ultime assaut ou devrais-je dire, son éloquente destinée. Posant la main sur le pommeau de mon sabre que je faisais lentement glisser hors de son fourreau, j'encrais mon pied gauche dans le sol avant de me lancer moi-même dans un élan rapide et fluide. Sa posture était déplorable, aucunes tactiques, aucun esprit même de combativité, il partait déjà bille en tête que le combat était perdu d'avance, je me méprise tellement se genre d'homme qui se affuble d'un courage imaginaire se targuant d'être des criminels impitoyable et qui s'en prenne à des femmes et des enfants ou des vieillards. Arrivant à ça hauteur, portant une coupe en diagonale en partant en bas de la droite pour remonter vers la gauche, ce qui eu pour effet immédiat de lui sectionner net la main qui portait son arme laissant un spectacle sanguinolent s'en suivre avant que je ne dépose la lame ensanglanté sur mon épaule comme ultime signe de dédains et de provocation. Portant cette dernière à ma bouche, je laissais ma langue se balader sur la surface métallique, lapant l’hémoglobine, le goût acre de fer n'étanchait en rien ma soif, il m'en fallait bien plus.... S'écroulant à genou, tenant le reste de son membre sectionné, l'homme gémissait de douleur, alors qu'une marre de sang ce formait sous ses pieds. Un nouveau rictus se formait quand je détournais mon regard possédé sur ce qui était pour moi plus qu'un vulgaire tas de viande froide, alors que je m’avançais dans sa direction le sabre tombant sur le sol, traçant un sillon sur la terre. Mon oeil gauche n'était plus pareil, il c'était emplis d'une teinte aussi noire que le charbon, sacrifiant mon Iris en une unique sphère de la couleur d'un rubis, en cet instant c'est comme si je perdais pied, laissant une entité prendre le pas sur mon libre arbitre. Je savais ce qui se passais mais étrangement je ne ressentais pas le désire de m'extirper de cette étreinte froide qui me paressait presque aimante. Foulant l'endroit ou c'était recroquevillé ma proie, je posais un genou à terre, lorgnant son visage dégoulinant de sueur avant qu'un violant revers d'avant bras ne vienne le projeter plus loin. Écrasant l'avant bras valide du bandit, soulevant ma lame pointée contre le bas je l'incrustais dans cette chair avec une lenteur presque insoutenable. L’expression de la douleur attisait encore un peu plus ma rage et les traits dénaturés de mon visage alors que je tournais la lame pour agrandir un peu plus la plaie. Me penchant légèrement, tendant le bras et saisissant l'homme par le colle et le soulèvent brusquement pour que ses pieds ne touche plus terre, je portais ma bouche à son cou avant de lui infliger une morsure furieuse . Une gerbe de sang s’échappait de la plaie alors que des mouvements saccadés de ce corps presque inerte, daignant prouver encore quelques instants son existence avant le trépas alors que je m'abreuvais de ce nectar. Pendant un court instant je sentis une vive douleur au niveau de mon mollet, intrigué je détourais mon regard et j'observais mon loup me mordre frénétiquement tout en poussant des grognements, c'est en voyant mon propre compagnon se retourner contre moi que je compris bien que trop tard ce que j'étais entrain de faire. Relâchant le corps qui s'écroulait au sol, passant mon avant bras sur ma bouche, je constate les traces de sang sur la manche de mon haori, avant d'observer ma main tout aussi souillée. Mon oeil était quand à lui redevenu normal, j'avais repris mes esprits me rappelant que Assia et la jeune inconnue étaient seules, et cette idée me perturbais, emportant le corps sur mon épaule je me redirigeais par ou j'étais venu en pressant le pas accompagné de mon loup qui semblait lui même bien plus serin. Me frayant un chemin dans les broussailles pour arriver enfin à mon point de départ, mes changements physique disparaissaient enfin. Déposant le corps sur le sol un peu plus loin des deux jeunes femmes, je finis par m'adosser contre un arbre en m'assaillant, l'invocation venait glisser son visage sous ma main puis se coucher à mes pieds visiblement tout aussi éprouvé par cette rencontre fortuite alors que je saisissais mon paquet de cigarette dans ma poche, nous verrons ce que la suite nous réserves. |
| | | Michiyo Midorikawa Konoha No Chuunin
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Ven 24 Mai - 22:05 | |
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Le choc fut rude lorsque les genoux de la jeune femme touchèrent le sol. Elle rougit légèrement, mais cela n'avait rien à voir avec la fatigue ou la douleur. Elle se sentait honteuse de se montrer si faible devant deux personnes qui lui étaient totalement inconnus. De surcroîts elle se dévoilait complètement, vulnérable et sans défense, une proie de choix pour prédateur sans scrupule. Les mains par terre et le regard dans cette direction, elle serra les poings, rageuse envers son état physique. La jeune femme sentait les regards des deux ninja du pays de l'eau sur elle, mais une seule fit le chemin jusqu'à elle. La cheffe des eisei-nin était près d'elle à présent alors que l'homme au katana restait immobile. Elle s'était installé confortablement près d'elle, remettant sa longue chevelure châtain en place. La kunoichi ainsi prête ne démontrait plus aucune méfiance à son égard ou très légère, tandis que la louve suivait ses faits et geste attentivement.
Je vais vous soigner, comme je vous l’ai dit je suis Cheffe des Eisei-nins et je me nomme Assia Toshizo suite à une union avec un membre, mais mon nom de famille de jeune fille est Kimura. Si je vous transmets cette information, c’est parce que votre nom de famille ne m’est pas inconnu, êtes-vous originaire de Kiri ?
Deux noms venaient d'être prononcé par la Kunoichi et tous deux n'était en rien inconnue pour Michiyo. Toshizo lui revenait en mémoire, le visage de cet homme lui disait vaguement quelque chose, mais maintenant elle avait un nom. Il avait été le dirigeant du village caché du pays de l'eau, mais c'était il y a quelques années déjà. Il n'aurait donc aucun mal à maîtriser le brigand, elle cessa donc d'y penser se concentrant sur le nom de Kimura. Encore une fois sa mémoire jouait avec ne lui laissant apercevoir qu'une silhouette dans la brume. Une brume qui faisait toute la dignité et le renom de ce pays aquatique, une brume mystique quasi irréel. Les silhouettes représentaient un enfant et deux adultes, la demoiselle Midorikawa peinait à dissiper ce brouillard. Mais a force de volonté et de conviction ce nuage de désépaissit, laissant entrapercevoir une petite fille brune de dos et sans aucun doute ces parents. Le nom de jeune fille lui rappelais une enfant, une enfant de Kiri, une connaissance, une amie. Un regard vers la kunoichi de Kiri finit de lui dissiper le doute, elle aussi se rappelait, sinon pourquoi demander si Michiyo venait du village caché. Enfin elle trouverait certainement les réponses aux questions qui la hantaient.
Bon, je vais vous expliquer comment je vais procéder et n’hésitez pas à me questionner et me parler. Premièrement, prenez ce remède, c’est une solution contre la douleur, il vous apaisera d’ici une trentaine de minutes, et maintenant je vais réaliser une technique d’Iroujutsu, de soins si vous préférez, afin de guérir partiellement ou totalement vos blessures.
Elle lui avait tendu le remède en question, mais la jeune Konohajin n'en aurait pas besoin. La douleur n'était qu'une partie de son être qu'elle pouvait maîtriser grâce à la concentration. Par respect elle se saisit de la fiole, prenant bien garde d'éviter le contact entre leurs doigts, car elle était faible en ce moment. La dénommée Assia était gentil et prévenante, comme si ses aptitudes de ninja n'étaient pas clairement définit. Ceci expliquait l'attitude de la jeune femme à tout expliquer, décrire et prévenir. Mais la fin de ce doute arrivera tôt ou tard, car en voyant le regard et le visage de l'eisei-nin, d'autres questions arriveraient. La lueur verte lumineuse fonctionnait comme un hypnotiseur sur la jeune femme blessée. Dans sa tête, résonnait une douce voix aussi légère qu'un voile nuageux une journée d'été. Une voix qui prononçait les mots Wahei Tamashii tandis que son esprit revivait de tendre souvenir apaisant, anesthésiant de ce fait la douleur. Le visage de Michiyo devenait plus serein et moins en proie à la douleur. La lueur verte cessa et la jeune femme médecin fixa le regard de sa patiente puis prend la parole.
Êtes-vous une Kunoichi ? Je constate que vos plaies sont partiellement refermées… Avez-vous des connaissances en Iroujutsu ?
Mais ce fut de courtes durées, les liens d'un des bandits étaient défait et le combat s'engagea. Il était absolument inégal, d'une part parce que le bandit sortait d'un combat et d'une autre part, le garde de la femme était mieux armé. Une rotation et un coup de poing en pleine poitrine mis le brigand à terre dans un nuage de poussière. L'instant d'après les deux hommes sortaient de son champ de vision, l'a laissant seule avec la ninja médecin. Ces soins avaient repris et continuaient leurs oeuvres sur le corps de la demoiselle Midorikawa. Elle devrait donner des réponses, lui dire d'où elle venait et pourquoi elle se trouvait ici. La jeune femme méditait encore sur ses futurs paroles, afin d'en dire assez sans trop en discuter. Les minutes s'écoulaient silencieuse, lourde d'attente, pesante pour les secrets et l'animal de la Toshizo partie sans un bruit. Tandis q'au loin le tintement des fer résonnait, le combat des deux hommes en fut cependant très bref.
Kimura dites-vous ? Ce nom m'évoque aussi quelques choses. Comme vous avez pu le deviner je suis liée au village caché de la brume. C'est dans....
Des bruits dans les broussailles derrières elle l'avait interrompu dans sa phrase. Elle se tourna pour voir qu'il s'approchait de leur position, pour voir le visage du vainqueur du combat. Ce fut l'homme au haori bleu qui apparut avec le brigand sur l'épaule suivi de son invocation. Il était taché en de nombreux endroits de sang, celui-ci témoignait de la fureur du combat. Mais ce sang était-il celui de sa victime ou de sa propre personne ? L'interrogation de la demoiselle suspendit son discourt un petit moment, mais le Toshizo déposa le corps et s'assit contre un arbre. Il semblait apaisé et à présent plus calme et serein, bien qu'il n'ait jamais forcément montré trop de signes d'anxiété jusqu'alors. Il les regardait toutes les deux alors que le loup qui l'accompagnait se couchait près de lui. Elle reprit donc sa phrase afin que tout deux entendent ses paroles et comprennent le sens de sa visite
C'est donc le but de ma visite, ma famille a quitté cette cité il y a longtemps. Mais je ne connais que très peu de choses sur ma vie en ses lieux. Je suis donc ici pour retrouver une partie de mon passé... Sauriez vous m'aider ?
Sa voix s'était faite douce et fluide, seul un peu d'émotion transpirait de sa voix, un sentiment assez dur à contenir. La demoiselle leur avait souri pour leur prouver sa sincérité et sa bonne foi. Car le niveau des jeunes gens autour d'elle imposaient le respect et la franchise, surtout en cette terre dont elle ne faisait plus partie. Elle attendait de leur part de l'aide, mais surtout pas de rejet ou de refus. Certes elle leur avait dissimulé son identité et caché sa venir sur les terres de la brume. En gage de bonne foi la demoiselle sortit de sa manche, avec des gestes lents et calmes, son bandeau de ninja de Konoha. Elle s'inclina devant les deux kirijin puis se releva avec quelques difficultés, dû a sa fatigue actuelle et bien réel.
Pardonnez-moi, d'avoir dissimulé mon identité, mais on n'est jamais trop prudent sur les sentiers inconnus.
- Spoiler:
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| | | Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite a Kiri (PV ; Assia Toshizo / Hijikata Toshizo) Sam 13 Juil - 21:41 | |
| Une ancienne connaissance ?
Les minutes s’écoulèrent et il est vrai que j’avais posé beaucoup de questions à cette jeune femme. Beaucoup d’interrogations étaient survenus lorsque je m’étais approchée d’elle ; dans un premier temps sur sa qualité en tant que ninja puis que ses capacités en Iroujutsu. Je savais reconnaître les blessures partiellement soignées et surtout par la technique de la paume mystique qui était la plus utilisée chez les Eisei-nins. Tout en attendant un certain temps qui s’écoula très lentement, je continuai mes soins sur les blessures les plus marquées de la jeune femme. Rapidement, toutes se refermèrent ne laissant paraître qu’une petite cicatrice aux berges resserrées et certainement moins douloureuse.
Pendant ce temps, Hijikata s’était combattu avec l’un des brigands qui avait tenté de s’enfuir et j’avais perdu mon mari de vue quelques instants, mais peu importe je savais pertinemment qu’il était bien plus fort que cet homme de pacotille et qu’il n’aurait pas besoin d’aide pour le combattre. Des cris de douleurs d’une voix que je ne connaissais pas se faisaient entendre au loin ce qui affirmait mes pensées concernant la facilité que Toshi allait avoir à le battre. Hijikata et moi avions une confiance absolue l’un en l’autre et nous savions parfaitement les capacités de chacun et dans quelles situations nous pouvions avoir de la difficulté. Une confiance, une connaissance, et une relation fusionnelle régnait entre nous ce qui nous permettait d’être complémentaires et complices à toutes épreuves. Perdue un instant dans mes pensées, je réfléchissais à tout ce que nous avions dû endurer et comment à chaque fois nous avions trouvé les moyens de s’en sortir. Malgré ces quelques minutes d’évasion, je ne perdais pas de vue la jeune femme et je restais très attentive à ses faits et gestes puisqu’elle n’avait pas encore répondu à toutes mes questions et son identité ainsi que sa venue dans les contrées du village de Kiri n’étaient pas encore clairement définies.
Les secondes s’écoulèrent et lorsque tous mes soins furent terminés, je me relevai et fis quelques pas en arrière avant de me passer la main dans ma longue chevelure, le temps était découvert et la chaleur se faisait ressentir, inhabituel ou plutôt rare pour le village mais ceci me faisait beaucoup de bien et me permettait de me ressourcer mais dans des moments comme celui-ci. Il fallut un certain temps pour que la jeune femme, Michiyo, me réponde :
« Kimura dites-vous ? Ce nom m'évoque aussi quelques choses. Comme vous avez pu le deviner je suis liée au village caché de la brume. C'est dans.... » Elle s’arrêta quelques instants avant de continuer sa phrase… « C'est donc le but de ma visite, ma famille a quitté cette cité il y a longtemps. Mais je ne connais que très peu de choses sur ma vie en ses lieux. Je suis donc ici pour retrouver une partie de mon passé... Sauriez vous m'aider ? »
Mon nom lui disait alors aussi quelques choses, nous devions nous connaître certainement, surtout après l’affirmation qu’elle était bien originaire du Pays de l’Eau. Tout en fermant les yeux quelques instants, je réfléchissais un peu plus attentivement à mon passé. Sachant que ma louve surveillait tous les alentours, je me concentrai et je pensai à une famille, ou un clan je ne me souvenais plus vraiment, des personnes pouvant connaître mes parents et donc ce serait la raison de ce lointain souvenir de ce nom de Midorikawa. Bon, je devais en être sûre et puisque cette jeune femme avait l’air vraiment touché par cette situation et ce petit nombre d’informations sur sa famille, je décidai d’envoyer Nala auprès de mes parents, ils auraient certainement des renseignements pour la jeune shinobi comme ils avaient toujours vécu dans le village de Kiri Gakure no Sato.
Tout en me retournant, je m’abaissai à la hauteur de ma louve et tout en caressant son pelage fin et soyeux, je lui transmis les données qu’elle devait apporter à mes parents à leur domicile : « Nala, ma belle, peux-tu rejoindre le village le plus rapidement possible afin d’aller dans la demeure de mes parents pour leur demander s’ils ont connu une famille se nommant : Midorikawa, et qui ont eu une fille âgée maintenant d’une vingtaine années s’appelant Michiyo, comme tu le sais déjà. Demandes-leur et retourne vers moi afin de m’expliquer ce qu’ils t’ont dit » Tout en la câlinant quelques secondes encore, je la laissai partir entamant une course effrénée à travers les arbustes.
Je me rapprochai ensuite de la jeune femme et je jetai un coup d’œil en direction d’Hijikata qui revenait à nos côtés, il me semblait un peu bizarre, enfin je ne serais dire ce que je ressentais en le voyant au loin, mais j’espérais simplement qu’il ne s’était pas blessé futilement.
« Comme vous avez pu l’entendre, je viens d’envoyer ma louve auprès de ma famille afin de recueillir des informations, comme votre nom me dit réellement quelque chose, je pense qu’ils pourront vous aider. Personnellement, je suis d’accord de vous faire mon possible pour vous aider, enfin à certains conditions... Je comprends bien que vous aviez peur le long de ces contrés difficiles et que c’était la raison principale pour avoir caché votre bandeau, mais je me demande certaines choses. N’aviez-vous pas prévu qu’il y ait des gardes faisant des rondes dans les forêts longeant le village ? Vous auriez pu vous faire blesser inutilement si nous n’avions pas pris le temps de vous écouter. J’aimerais surtout, à présent, avoir plus d’informations concernant votre vie maintenant au sein de Konoha et de votre venue ici seule, sans autre ninja de votre village ? Cela fait combien d’années que vous n’êtes pas venu à Kiri et pourquoi avoir quitté le village pour aller vivre à Konoha ? Je ne souhaite pas vous paraître brusque mais vous comprenez bien que des zones restent floues dans vos paroles et qu’il en va de la sécurité du village. » Dis-je sur un ton neutre et direct tout en la fixant attentivement du regard et en essayant de la comprendre un peu mieux.
Dans un sens, j’avais envie de la croire et de l’aider à comprendre son histoire, elle m'inspirait confiance mais la confiance s’acquérait avec le temps... Rien ne me prouvait que sa venue ne concerne que ces renseignements. Peut-être était-elle venue en repérage ? Je n’en savais rien, les tensions du passé avec Konoha s’étaient apaisées mais nous n’étions jamais trop prudents. Attendant également qu’Hijikata se rejoigne à nous afin de lui expliquer un peu ce qui s’était déroulé, je regardai la jeune femme qui me souriait, un sourire qui semblait être sincère… J’étais d’accord de l’aider, je venais de lui dire mais je ne baissais pas ma garde, pas tant que cette jeune inconnue ne nous donne plus d’informations…
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