Kaminari Aru Konoha No Juunin
Messages : 65 Date d'inscription : 23/02/2013
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| Sujet: Kaminari Aru (En cours) Dim 17 Mar - 11:52 | |
| Kaminari - Aru"Le châtiment vient d'en haut..." Personnage
|- Age : [26] |- Surnom : [L'éclair noir] |- Sexe : [Masculair] |- Village : [Konoha] |- Rang : [Hokage] |- Liens familiaux : [Aucun]
Joueur
|- Age : [140] |- Localisation : [L'enfer] |- Comment êtes-vous arrivé ici : [Une cygogne] |- Une note sur 10 : [Quand il sera ouvert 10] |- Vos Hobbies : [Aucune idée]
"Rekishi" - Histoire [Lorsque j’ai enfin ouvert les yeux, je voyais l’humidité qui rongeait le bois du toit de notre chaumière. Je sentais de l’humidité dans l’air, il devait faire une grosse tempête dehors car je me sentais tout faible. Je ne savais pas encore pourquoi mais cela ne serait tarder. Notre maison se situait au centre d'une chaîne de montagnes appelée Zetsudai, plus couramment, les Insurmontables. Lors de l’installation de notre peuple, ils lui donnèrent ce nom de par sa particularité à ne laisser passer pratiquement personne. Pour ce qui est du soleil, nous en avions quasiment jamais car les montagnes étaient suffisamment éloignées pour nous permettre aux orages de rester au dessus de nos tête. Notre village, Koyama Ten’tai était prospère dans cette vallée reculée, frappée par l’orage. Je vis le jour dans ce village appelé Colline Céleste. Celui-ci était un des quatre endroits les moins ensoleillés. Ces lieux étaient très difficiles d’accès, voilà pourquoi ils perdurèrent pendant de nombreuses années. Dans l’ancien temps, la foudre présageait l’élection divine. Notre famille, les Kaminari signifiant tonnerre ou foudre, était très accroché à leur image, voilà pourquoi ils vinrent s’installer dans cette vallée. Lorsque j’étais bébé et que j’avais ouvert mes yeux pour la première fois je vis un autre bébé juste à côté de moi. D’un seul coup, une sorte de force attira ma main vers la sienne, c’est à partir de ce moment là que je compris que je devais à tout prix le protéger et faire de ses rêves une réalité, même si je devais souffrir pour cela.
Comme vous l’aurez compris, mon frère et moi sommes nés en même temps mais malgré cela nous ne sommes pas de vrais jumeaux, même si nous nous ressemblons assez. On nous avait raconté l’histoire de nos noms, à mon frère et moi. Quelques jours avant notre naissance, une énorme tempête, qui ravagea toute les chaines de montagnes, éclata. Elle dura pendant à peu près une semaine mais sans que l’on puisse l’expliquer, la tempête s’arrêta lorsque nos deux petits corps sortirent du ventre de notre mère. Tous les habitants furent très surpris et nous prirent, par la suite, pour des enfants qui étaient des élus de Dieu. Ils prononcèrent alors nos noms avec une grandes joie : Aru et Azuko qui signifiaient « être » et « longévité ». Cependant, cette renommée que nous possédions, mon frère ainsi que moi-même au près des adultes, n’était pas bonne pour de simples enfants pas plus âgés que six ans. Les autres enfants, ne comprenant pas ce favoritisme, commencèrent peu à peu à nous mépriser. Nous ne comprenions pas tout ce qui se passait, nous étions jeunes et naïfs comme des nouveaux nés. Les anciens et nos parents en profitèrent en nous disant que nous étions les perles rares de notre village et qu’il fallait que l’on pousse nos capacités à leur maximum.
Malgré notre naïveté, une chose terrible arriva lorsque nous étions encore très jeunes. Nous entrâmes dans notre septième année lorsque la scène se déroula. Celle-ci changea complètement la vie des faux jumeaux. J'étais blotti contre mon frère, des larmes de peur coulaient toutes seules sur mon visage. Je me souviens de cette journée là comme si elle venait de se dérouler. J’en ai encore quelques frissons. Ce jour là notre mère était absente et notre père travaillait et ceci lui prenait tout son temps. Il ne passait presque plus à la maison : ces journées étaient résumées à dormir, manger et travailler. Il fallait que nous soyons autonomes même si nous n’avions que six ans, il le fallait à tout prix pour survivre. C’était le début de la semaine et nous n’avions pas école, pour cause de rénovation des fondations de tous les bâtiments de l’école. Cette raison étonna beaucoup de monde car les personnes devinrent vite très peureuses. Très contents, mon frère et moi rentrions donc chez nous où on allait pouvoir jouer à notre passe-temps favori : le ninja. Nous aimions lancer des kunaïs sur les feuilles des arbres qui tombaient de leurs branches, ce qui me chagrinait quelque peu. Cependant, nous n'avions pas beaucoup de temps du à notre renommée. Nous devions nous entrainer et apprendre, même lorsque l’école était fermée. Notre jardin se situait derrière la maison et le seul moyen d’y entrer était de passer par la grande pièce. Les deux petits garçons se regardèrent avec un air complice, le sourire aux lèvres et les sourcils froncés. Je passais devant, entrant doucement dans le salon pour surprendre n’importe qui susceptible d'être entré dans la maison. Nous regardâmes par l'entrebâillement de la porte et, à notre grande surprise, nous virent notre père. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ici à cette heure là, lui qui travaillait sans cesse. Heureux de voir celui-ci, je poussai la porte mais, lorsque nous entrèrent dans le salon, lui ainsi que l'homme avec qui il parlait avaient changé de pièce. Ils étaient maintenant dans la chambre d'amis. Si nous passions par l'étage et la chambre de nos parents nous pouvions voir tout ce qu'il se passait sans être vu.
A notre âge nous ne connaissions pas vraiment ce qui était bien ou mal mais on commençait à en avoir une petite idée. A ce moment là, nous vîmes quelque chose qui changea le cours de notre vie et, en même temps, le cours de notre destin. Ces deux choses atrocement liées venaient de changer du tout au tout. Pendant qu’ils parlaient, le ton commençait à monter entre les deux hommes. Je vis alors que l’homme, qui se trouvait en face de notre père, perdait ses moyens : il semblait vouloir quitter la maison le plus rapidement possible. Au même moment, l’étranger décida qu’il était temps de se sauver et courut le plus vite possible. Avant qu'il ait pu passer la porte, notre père était déjà devant lui. Les deux gamins en restèrent bouche bée. Leur père avait fait preuve d’une vitesse incroyable qui était encore inconnue aux deux gamins. Une intense lumière noire apparut alors juste devant les yeux des deux garçons. Lorsque les deux gamins réussirent enfin à se réadapter à la lumière normale, ils virent l’étranger avec une sorte de lame qui lui transperçait la gorge. Notre père reprit la lame dans ses mains et finit de lui trancher la gorge, faisant disparaître celle-ci comme elle était apparue. Le corps inanimé de l’inconnu s’écrasa contre le sol et sa tête cogna la table de chevet ce qui produisit un petit bruit sourd. Dans mon corps, une autre lame venait de me transpercer le cœur de l’interieur. Le monde que j’avais connu jusqu’à présent venait de s’effondrer. Tout était en ruine dans ma tête. J’entendis mon frère retenir son souffle pour éviter de laisser échapper un bruit d'effroi. Inconsciemment, je l’écoutais mais physiquement je fixais toujours la zone où le liquide vitale de l’homme se rependait. Je sentis le regard de mon frère se fixer sur moi, il avait peur, très peur mais moi j’étais totalement détruit. Je sentais, ensuite, que mon frère pensait à quelque chose, il repensait à quelque chose qui s’était passé... d’un seul coup, la même idée me traversa l’esprit : est-ce-que notre mère avait vraiment quitté le village ? Peut être même que ce n’était pas la bonne question, est-ce qu’elle avait quitté le village en vie ? Je me rappelai que, le jour avant son départ, nos deux parents s’étaient beaucoup disputés. Peut être bien qu’il l’avait tué aussi ! Non je ne pouvais pas y croire. Je me dépêchai d’enlever ce raisonnement de ma tête. D’un seul coup, Azuko me prit par le bras et me fit signe de ne pas faire de bruit. Il me lança un regard qui en disait long sur la suite des événements, nous allions prendre le passage secret des fondations de la maison. Mon frère ouvrit la trappe et j’y entrai le premier, il passa la trappe quelques secondes plus tard. Nous nous retrouvâmes alors dans un couloir mal éclairé. Nous nous regardèrent pendant de longues minutes avant de commencer à avancer dans le tunnel. Lorsque le trajet fut enfin terminé, je courus le plus vite possible vers la chaumière de notre grand-mère. Azuko me prit alors le bras et nous discutâmes des personnes en qui nous pourrions avoir réellement confiance. Notre père, notre modèle, venait de tuer quelqu’un sous nos yeux, son image sera à tout jamais tachée par le sang de cet inconnu. Nous arrivâmes alors à la conclusion qu’il fallait qu’on se débrouille tout seul à présent et repartîmes donc, en marchant, vers une des sorties de Koyama Ten’tai que nous connaissions. Lorsque nous nous étions éloignés de plusieurs kilomètres du village, nous passâmes devant une grotte insalubre qu’avaient abandonnée les hommes depuis bien longtemps. Azuko s’arrêta quelques secondes mais pas moi. Je fis les cent pas en attendant que mon frère reprenne son souffle. J’étais en colère, la fatigue ne se ressentait plus dans mon corps, mes muscles étaient tous contractés et ma haine commençait à prendre le dessus sur ma raison.
Azuko venait de fabriquer un siège de fortune avec de la paille et des bouts de bois, il s’assit ainsi et il me proposa ensuite un peu à manger. Je refusai bien évidemment car je n’avais pas faim, mon frère me fixait toujours autant, je sentais des flots de larmes montaient en moi, dans quelques secondes j’allais pleurer. J’éclatais alors en sanglots en continuant de marcher, la marche canalisait la haine que j’avais en moi, je prononçais des dizaines de questions à mon petit frère. Je ne comprenais pas comment notre monde si carré et si ordonné avait pu se faire démolir aussi facilement. Je compris alors à la fin de la discussion avec mon frère le problème qui s’était posé à nous. Les adultes nous avaient montré une sorte de tableau utopique pour nous forger une vie. Ils pensaient que nous serions assez naïfs pour ne pas comprendre avant notre grand âge. Malheureusement pour eux la sagesse était pour nous synonyme de vertu et la vertu forge les hommes. Le sentiment de haine avait remplacé le sentiment de douleur, la trahison de toutes les personnes du village avait noirci quelque peu mon âme et avait réveillé en moi un autre sentiment, le courage. Je serais les poings. Aru me proposait de rester dans cette grotte un peu délabrée, je me levais d’un seul coup et je lui dis que plus jamais je ne pleurerais pour quoi que ce soit, que les gens n'en valaient pas la peine. Je sentis que la réaction de Aru restait sur la défensive mais au fond de lui je savais qu'il ressentait la même chose que moi. Il avait lui aussi, plus confiance en l'être humain et en tous ces mensonges dont ils bordaient tous les nouveaux nés. Aru se releva ensuite et se plaça juste devant les Insurmontables, il les regardait avec ses petit yeux bleus. Il avait l'air d'hésité, on nous avait raconté que de nombreuses personnes avaient essayé de les traverser mais personne n'y était arrivé à part quelques rares élus. Je posais alors ma main sur l'épaule de mon frère et lui demanda s'il voulait continuer la route vers les Insurmontables malgré les dires des anciens. Je lui disais qu'ils nous avaient menti depuis le début alors pourquoi ne pas nous avoir menti sur ce sujet là. Ils voulaient sûrement que nous restâmes dans le village car nous étions d'après eux les enfants prometteurs du village. Aru acquiesça devant mes yeux gris qui le fixaient. C'est à ce moment là qu'un long voyage commença, sans nous en rendre compte nous allions vers notre rupture, ce voyage allait être mouvementé et surtout dangereux.
J'étais devant et nous partîmes pour l'être le plus dangereux de la nature, les montagnes. Celles-ci nous surplombaient bien évidemment de leur taille immense. Je sentais le doute dans les pas de Aru, celui-ci se posait sûrement la question de comment allons nous subvenir à nos besoins. J'avais déjà réfléchi à cette question et j'avais trouvé la réponse. Nous trouverons de la nourriture dans les montagnes, le sol qui s'y trouve était fertile et une bonne faune se développait dedans ; nous n’aurions aucun mal à trouver de la nourriture. Quelque secondes plus tard Je ne sentais plus l'hésitation de mon petit frère, il venait d'arriver à la même conclusion que moi, cela me fit sourire. Nous arrivâmes alors aux pieds des montagnes que nous devions traverser. Nous les regardions alors la tête vers le haut, je me retournais un petit peu vers mon frère avant de lui donner une dernière chance de retourner en arrière, je lui faisais bien comprendre que ma décision était prise et qu'il ne restait plus que la sienne. Je la ressentis alors immédiatement, il me donna un coup de poing qui me fit tomber dans l'herbe fraîche que l’humidité imprégnait mon pantalon. Il me dit alors que jamais nous ne nous séparerons et que s’il fallait que l'on meurt ensemble alors il en serait ainsi. Je souris, mon petit frère venait de me montrer à quel point il tenait à moi, pour ma part c'était à son bien être que je tenais voilà pourquoi je ne laisserai personne lui faire du mal.
Les hauteurs des arbres étaient inimaginables, nous avions l'air d'être des fourmis à côté de ces colosses de la nature. Nous allions finir le deuxième jour de notre expédition et déjà les envies d'eau et de nourriture étaient à leurs paroxysmes. Heureusement pour nous nous avions emmené quelques vivres ainsi que de l'eau mais il ne resterait plus rien dans quelques jours même si nous buvions qu'une fois par jours malgré les efforts qu’on fournissait. Nous buvions et nous mangions que lorsque nous allions tomber dans le coma. Nous savions pertinemment que nos vivres n'allaient plus tenir très longtemps, nous discutâmes alors du comment les parents allaient et revenaient si rapidement alors que nous faiblissions au bout de quelques jours. Azuko me regardait, il pensait à quelque chose, à ce moment là je le dévisageais de mes yeux gris, il était entrain de fixé la couche de végétation qui recouvrait tout le haut des arbres, celle-ci était grande mais aussi très dense ce qui empêchait les rayons du soleil de venir éclairer l'intérieur des montagnes. Il regarda ensuite ces chaussures, elles étaient complètement déchirées, après la famine et la soif, c'était au tour des vêtements de céder. Je surpris mon frère à être inquiet, je lui dis que l'on avançait beaucoup plus vite sans nos chaussures. Je les lançais derrière moi en le fixant avec le sourire. Il retrouva de la détermination et je pus voir dans ces yeux qu'il était quelque peu admiratif. Je lui dis enfin les observations que j'avais fais lorsque nous marchions, nous courions plus rapidement lorsque nous n'avions plus nos chaussures, la distance que nous avions parcourus les pieds touchant le sol avait doublé et nous continuions d'avancer plus rapidement chaque jour malgré les manques de nourriture et d'eau. Azuko ne répliqua pas mais je sentais qu'il était surpris par ce que je venais de dire. Nous reprîmes donc la route le lendemain matin et une sensation des plus étrange m'avait envahi, je regardais mon frère qui lui aussi semblait étonner. Nous réfléchîmes tous les deux à cette sensation. Je trouvais ce qui n'allait pas chez moi, je n'avais plus mal aux pieds, ma fatigue avait disparus et ma faim s'atténuait au fur et à mesure que l’orage éclatait. Mon frère et moi étions sur la même longueur d'onde voilà pourquoi nous arrivâmes à la même conclusion. Cette sensation venait de l'endroit où nous avions vécu, cet endroit était toujours orageux voilà pourquoi nous en étions habitués. J'étais à présent confiant mais mon frère semblait encore se poser quelques questions. Apparemment certains détails le gênaient encore. Nous continuâmes notre route sans qu’Azuko veuille me faire part de ces doutes. Plusieurs semaines passèrent et c'est grâce aux cours d'eau ainsi qu'aux plantes et fruits que nous arrivèrent à survivre. Notre agilité ainsi que notre endurance ne cessaient d'augmenter durant notre périple et ce fut un grand moment quand nous atteignirent le sommet des Insurmontables. La vue était magnifique, on pouvait voir tout le monde ninja et civil de notre position. Les reliefs, les cours d'eau et les mers. Les hommes paraissaient si insignifiants à côté de toute cette immensité. Des larmes coulèrent toute seule le long de mes joues. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressentie de la joie et autant de plénitude. Mais nous ne pouvions pas nous arrêter là, il fallait rejoindre la civilisation. Nous étions débrouillards mais nous n'en restions pas moins jeunes.
J'étais fier de nous, on venait de faire la première partie de notre voyage, passer la face visible des Insurmontables. À présent que nous étions passés de l'autre côté nous pensions que nous arriverions en très peu de temps mais l’erreur était là car l’environnement était tout autre du côté des hommes. Les cours d'eau étaient asséchés, des poissons et des animaux vivant sur la terre avaient leurs dépouilles dans la tranchée fait par l'eau malgré qu’il n’en reste pas une goutte. La nourriture ne se trouvait plus, l'activité humaine avait restreint celle de la nature à son minimum. On ne trouvait rien à par des petites baies, sûrement non comestibles. Nous restâmes sans voie devant cette atrocité, l'humain avait fais t'en de mal à la nature, cette découverte accentua ma rage envers ces hommes qui ne respectait rien, pas même l'existence de la vie. Pourtant nous devions rejoindre ces « animaux » car malgré nos divergences morales ces êtres restaient nos semblables. Pour subvenir à nos besoins, nous chassions à contre cœur du gibier, nous étions devenue rapide et agile après la longue route que nous avions fais. Malgré une bonne prise, nous ne pouvions nous résigner à tuer pour manger, nous relâchâmes alors notre proie et nous dîmes que nous ne mangerons plus même si nous devons en mourir. Quatre mois passèrent, nous avions la peau sur les os lorsque nous atteignîmes enfin la première touche de civilisation dans ce monde, c'était un chemin qui était emprunté par des marchands voyageant de village en village. Nous devions continuer malgré la souffrance qui s'était accumulée dans tous nos muscles. Notre mental allait pas tarder lui aussi à s'effondrer. Nous continuâmes cependant la marche sur quelques kilomètres jusqu'à ce qu'un village se dessine au loin. Nous nous regardèrent alors avec un petit sourire mais subitement Azuko s'écroula sur la terre. Il respirait encore mais il était faible, il n’avait plus de force. Avec le peu de volonté qu'il me restait je me retournais et marchais jusqu'à lui. Arriver jusqu’à son corps je m'écroulais à mon tour sur les genoux. Au même moment alors que je n'avais pas remarqué que le sentier était désert, j'apercevais un groupe d'homme armé et quelques personnes derrière attachées juste devant nous. Je repris alors mon souffle lorsqu’un des hommes s'avança pour toucher mon frère. Il dit haut et fort que mon frère était inconscient et qu'il ne servirait à rien. Un choc eut lieu dans ma poitrine et je donnais un violent coup de pied dans le thorax de cet homme. Je lui criais de ne pas le toucher mais je reçus alors un coup derrière la nuque que je n’avais pas vu arriver. Je sombrais dans le comma petit à petit et je me voyais m'éloigner de mon frère, une petite larme tomba sur le sol et je tombais dans le néant.
Je me réveillais quelques jours après, lorsque j’ouvris les yeux je me sentais faible, mon corps me faisait souffrir, j’avais mal à la tête et je sentais ma nuque me piquait. Je me relevais tranquillement tout en restant assis. De la paille me servait de tapis, j’en pris quelques brins dans ma main tout en me posant des questions : où est-ce-que je me trouvais ? Que c’est-il passé ? Je levais tranquillement la tête, j’avais les yeux d’une personne ayant perdu la raison. Il faisait nuit, celle-ci était assez fraiche apparemment dans cette contrée. Les étoiles étaient visibles d’une petite fenêtre ouverte à quelques mètres plus hauts. J’étais toujours dans les pommes, ma tête n’arrivait pas à remettre tout en place. J’entendis alors un petit bruit juste à côté de moi, un jeune homme était assis à côté de moi et me regardait avec des yeux d’ambres. Ces yeux étaient visibles dans le noir, l’on aurait dit un chat qui attendait que sa proie rende l’âme. Malgré ça c’était tout le contraire, ce jeune homme me regardait avec le sourire, un sourire qui me permettait de retrouver toute ma tête. Je fermais mes paupières et mes yeux couleurs acier furent cachés. Je pris une grande goulée d’air et je repensais à ce qui s’était passé, toute l’histoire me revint aussitôt. J’ouvris mes yeux d’un seul coup, ceux-là semblaient brillaient de mille feu, j’étais en colère, je me relevais d’un coup sur mes jambes, je les fléchissais pour ne pas tomber mais les sensations de mon corps reprirent leurs droits. Elles me plaquèrent dans la paille, le jeune homme se rapprocha de moi et me retint avec sa main sur mes pectoraux. Il m’expliqua alors pendant quelques minutes que je devais rester allonger pendant encore quelques heures et reprendre des forces. Il m’expliqua ensuite ma venue en ce lieu. J’étais arrivé ici il y a trois jours, j’étais encore inconscient lorsqu’on m’avait déposé. Il m’expliqua ensuite l’endroit où tous les deux nous nous trouvions. Il s’agissait d’une ferme aux environs du village caché de Kiri qui était dirigeait par un homme des plus dégoutant qui faisait travailler ces « esclave » jusqu’à ce que ceux-ci tombent dans le coma. Je pensais tous de suite que je devrais faire attention à cet homme. Pendant que le jeune homme continuait de me parler je pensais à mon petit frère, il était peut être toujours sur ce sentier, mort et dévoré par les charognards. Les larmes commencèrent à me monter aux yeux, elles me piquaient les pupilles. Je mis mes mains sur mes yeux et sécha ces quelques larmes de tristesse. Je me remontais alors le morale en disant qu’il était toujours en vie car sinon je l’aurais sentis. Je gardais donc espoirs pour mon frère, nous nous reverrons peut être pas mais nous saurons que chacun d’entre nous étions vivants. Nous dormîmes alors encore quelques heures avant que le soleil ne se lève et que l’homme qui dirigeait cette ferme vienne nous réveiller.
Le soleil se leva, le jeune homme me précisa que le soleil se levait dans cette contré vers huit heure et demi. Je commençais à me redresser sur mes coudes, la fenêtre qui se trouvait en dessus laissait passer les rayons du soleil juste là où j’étais allongé. Je regardais le soleil qui m’aspergeait de sa chaleur et me frappait de ses rayons. Je fermais les yeux et pris une grande inspiration. Je me relevais et à ma grande surprise je ne ressentais quasiment plus les petits picotements qu’il y avait dans mon corps et la douleur à ma nuque avait disparue. Le jeune homme me regardait avec un petit sourire mais lui non plus de comprenait pas comment je pouvais me relever ainsi alors que j’avais subit tant de dommage. L’interrogation prit fin lorsque je vis quelque chose de très intéressant, je venais de m’égratigner sur un clou mal planté et quelques gouttes de sang en coulaient mais lorsque je me levais, des rayons électriques frappèrent ma blessure et une légère fumée de vapeur s’éleva de la plaie. Moi ainsi que le jeune homme nous regardèrent en ouvrant grand nos yeux, d’un seul coup le grande porte de la grange s’ouvrit d’un seul coup, un homme dépassant le mètre quatre-vingts était juste derrière la porte.
Il était de stature imposante puisque son poids était supérieur à quatre-vingts kilos. Il portait un débardeur tous délavé de couleur bleu puant la sueur et taché par la même occasion. Il avait de gros bras poilu avec des grains de beauté sur sa main droite. Il portait un petit panta-court qui lui arrivait aux mollets. Il portait de vieilles claquettes avec des chaussettes à l’origine blanches mais qui était à présent de couleur marron terreux. Il avait sous toutes ces choses un gros ventre avec en plus l’équivalence d’une tête de cochon, un nez de cochon, des énormes joues et des cheveux gras car il ne se douchait que tous les trente-six du moi. Il avait dans sa bouche une grosse tranches de viande trop cuite avec dans sa main une bouteille de wiski. Il nous regardait à tour de rôle, en premier le jeune garçon qui se trouvait à côté de moi et ensuite il posa ses yeux sur ma personne, ses yeux marron au dessus des cernes qui les bordaient. L’homme commença à s’avancer peu à peu, on entendait de petits craquements sous ces énormes pieds, il approchait de plus en plus, je ravalais ma salive lorsqu’il fut juste en face de moi, je le regardais dans les yeux, lui faisait de même. D’un seul coup je reçus une énorme claque qui me fit tomber sur une couche de paille, je mis ma main sur ma joue directement après et regardais l’homme avec mes yeux gris pleins de haine. Il se baissa juste eu dessus de moi avant de me dire de sa bouche qui sentait fort de nous mettre au boulot. Il regarda l’autre garçon avant de tourner les tallons et de sortir de la grange.
Nous sortîmes alors de la grange, le jeune garçon se protégea les yeux alors que j’étendais les bras et les jambes pour que tous mon corps soit frappé par les rayons du soleil. Il regarda autour de lui, il y avait des champs à perte de vue et quelques sentiers qui étaient dessinés entre les parcelles de céréale et les parcelles de prairie pour animaux. L’homme à qui nous appartenions à présent marchait sur un des sentiers, il se retourna alors pour nous regarder et se gratta la tête avant de repartir. Mon nouvel ami ainsi que moi-même le suivions de loin, il allait d’après mon compagnon nous faire travailler jusqu’à notre épuisement. Nous fîmes donc le travail qu’il nous demandait, nous finîmes notre journée vers 21h et nous nous couchâmes alors directement. Nous tombâmes de fatigue lorsque nous entendîmes l’homme qui possédait cette ferme crier de colère, nous vîmes alors une ombre qui traversa la porte, il venait d’éclater la porte d’un coup de point, il me regarda droit dans les yeux et commença à avancer vers mon jeune compagnon. Il le prit alors par le coup et le souleva d’une telle force que sa gorge avait faillit éclater. C’est alors que je réagis j’essayais alors de lui attraper le bras mais il m’envoya valser à quelques mètres avec son bras inutile. C’est alors que j’eus une vision d’horreur. L’homme venait de prendre une fourche et il visait le corps de mon jeune ami, d’un seul coup quelque chose se déclencha en moi, une haine féroce s’empara de moi et je devint comme qui dirait incontrôlable, le temps s’arrêta alors et un immense éclair apparut autour de moi, une onde électrique noire m’entourait. C’est alors que je tendis la main vers l’homme qui avait toujours la vie de mon compagnon entre ces mains. Un immense éclair de couloir noir et lumineux à la fois apparut alors au niveau du ventre de l’homme qui possédait la ferme. Cet éclair éclata alors et l’homme fut transpercé de l’intérieur par de multiples piques de foudre, celle-ci lui sortirent de tous le corps et une énorme flaque de sang apparut alors au centre de la grange où nous dormîmes. C’est alors que ma haine redescendit en flèche et je perdis connaissance. Je me relever quelques heures plus tard, mon jeune ami était à côté de moi, il m’aida à ma redresser et me raconta ce qu’il s’était passé. Je levais alors ma main et le regarda avec des yeux pleins d’interrogations. C’est maintenant que je comprenais pourquoi les habitants de notre village natale nous mettez à l’abri comme cela. Nous possédions mon frère et moi de puissant pouvoir. Je retombais à présent en nostalgie jusqu’à ce que le jeune homme ne tape dans le dos tous doucement. Je relevais la tête, nous nous regardâmes et nous discutâmes de ce que nous allions faire maintenant. C’est moi qui eus le dernier mot, nous irions dans un village et essayerons de survivre dans la vie des hommes.
Nous marchâmes pendant quelques jours, nous avions pris des vivres et de l’eau pour subvenir jusqu’au prochain village. Malheureusement la vie dans les villages était dure et nous n’arrivions pas à subvenir correctement, je voyais très bien que mon compagnons faiblissait de jour en jour. Il avait la peau sur les os et c’était de plus en plus difficile de trouver de la nourriture et de l’eau. C’est moi qui volais à chaque fois notre nourriture mais les marchands avaient décidé d’être de vrai garde, ils étaient à l’affut de la moindre personne qui essayerai de voler ces biens. J’arrivais encore à me faufiler tel un félin pour voler un bous de pain et quelques pommes mais cela ne suffisait pas. C’est alors qu’un jour alors que j’étais partis pour chercher à manger à mon ami, je vis un attroupement vers le centre ville, je me précipité alors pour voir ce qu’il se passait. C’est alors que j’eus un choc lorsque je vis le corps de mon ami qui était sur le sol les yeux ouverts. Je ne ressentais plus aucune vie dans ces yeux. La vie l’avait quitté et je n’avais pas été la pour entendre ces derniers mots. Je me mis à sangloter et repris la route petit pas par petit pas. C’est alors que je pris un énorme coup d’épaule dans le dos qui me fit basculer et je tombais sur le sol. C’est alors qu’une ombre se dessinait en alignement avec le soleil je voyais des yeux avec des sourcils fronçait. L’homme me prit alors par le col et me dit de faire plus attention. J’étais submerger par ma tristesse, je ne pensais qu’à mon ami qui venait de mourir. Voyant que je ne répondais pas et que je n’affichais aucun sentiment l’homme s’énerva et me relança par terre avant que ces amis ne viennent et commencent à me frapper. A présent j’avais quelques côtes cassées et j’avais mal partout. C’est alors que juste avant de perdre conscience j’entendis un cri de douleur venant des hommes qui me frappaient. J’ouvris quelques peu les yeux avant de voir un jeune moine qui venait d’attraper le bras d’un des hommes et le casser avec sa main. Il mit tous les hommes au tapis avant de venir à mes côté. C’est alors qu’un tilt se faisait dans ma tête, ce jeune homme qui ressemblait à un moine mais qui n’avait en lui aucune colère ! C’était mon frère !! J’avais de grands yeux ouverts et je continuais de le fixer, je n’en croyais pas mes yeux, je venais de retrouver mon frère par le plus grand des hasards, mon frère que j’avais perdu venait de me sauvé la vie comme je l’avais fais lorsque nous étions sur le sentier agonisant. J’eux l’impression que lui aussi me reconnut car un orage éclata à ce moment et que j’affichais un sourire, je sentis la vie revenir en moi, mes plaies commencèrent à se résoudre et je me sentais de plus en plus en forme. J’essayais de me relever sans réussite lorsque mon frère me leva. Nous nous regardâmes alors droits dans les yeux et en quelques secondes nous retraçâmes notre vie passée ensemble jusqu’au jour maudit où nous fûmes séparés. Quelques minutes plus tard nous nous prîmes dans nos bras. C’est alors que pendant les jours sui suivirent, mon frère et moi nous racontâmes nos aventures passées chacun de son côté jusqu’à ce fameux jour, le jour de nos retrouvailles. Nous décidâmes d’apprendre à contrôler nos pouvoirs et nous quittâmes la vie des villages pour commencer un entrainement intensif aux arts de notre clan perdu, l’art des Kaminari !!]"Gotai" - Physique[Aru possède un teint pale mais sa peau reflète les rayons du soleil. Ses bras ainsi que son torse sont très développées et ceux qui le connaissent assez savent qu’il ne porte jamais de t-shirt ou autre vêtement qui recouvre le haut du corps. Cependant le bas de son corps, c’est-à-dire ces jambes ainsi que ses hanches sont normales, pas très volumineuses mais elles servent quand même. Aru possède des cheveux d’un vert éclatant, qui descendent encore plus bas que ces épaules. Ceux-là ressembles à de grosses pics qui pointent vers l’extérieur de sa chevelure, cependant d’autre cheveux lui entoure le visage en retomber des deux côté de son front. Ces cheveux d’un vert peu commun sont maintenus en place par un bous de tissus très lisse qui est plaqué sur le front d’Aru, il ne l’enlève que rarement car sinon ces cheveux l’empêcheraient de voir devant lui et il serait capable de trébucher pour ensuite tomber tous seul. Ses yeux apparaissent comme étant d’un gris clair mais lorsqu’on les regarde attentivement on peut apercevoir un blanc iris au fond de ses yeux. Ses traits de visage sont plutôt atypiques, Aru possède un visage presque rectangulaire, il a donc mis en place des petites gestuelle pour laisser paraitre ses émotions. Par exemple le plus souvent lorsqu’il rencontre un étranger, son visage retomber un peu vers le bas mais ses pupilles restent dans la partie supérieur de ses yeux gris clair pour ensuite froncer les sourcils. Celle donne un aspect primitif à Aru tel une bête sauvage attendant qu’une seule chose.
Les épaules ainsi que les biceps de cet homme sont massifs mais ce qui font leur particularité à par une force colossale c’est les tatouages sombre qui arbores ces muscles. Chaque bras portant un cercle flanqué d'une paire d'objets minces, ce qui rappelle deux ailes et des feuilles allongées. Cependant ce ne sont pas les seuls tatouages qu’Aru montre en temps normal, il possède des bandes tatouées au niveau de son menton ce qui pourrait rappeler une petite barbe pas très esthétique, malheureusement ce n’est pas vraiment pour le style qu’il porte cela. Ces tatouage sont fait de chakra et il les contrôle tous le temps, cela lui permet de garder ses sens en éveil, de ne pas se précipiter lorsqu’il est entrain de réfléchir mais aussi de contrôler ces émotions en gardant la tête froide. Cela est perceptible car lorsqu’Aru est en pleine réflexion ces bandes bougent sur son menton, elles peuvent se fusionner ou encore se détacher.
La plupart des muscles présents sur le haut du corps restent exposer, ses vêtements ne se compose que de trois anneaux en or qui sont enroulé autour de son coup, un pantalon blanc avec des rayures noir rappelant un peu ceux présent dans les prisons, avec une sorte de tissu épais de couleur jaune/dorée qui entoure sa taille sans bloquer ses mouvements de jambes, celle-ci est retenue par un autre bous de tissus marron normal qui retient le tissus tout autour de sa taille. Au niveau de ses avant bras surdéveloppés nous pouvons apercevoir des brassards de couleur marron et noir qui sont entouré par deux petit pompons blanc. Il possède des chaussures assez solides mais légère lui permettant une totale liberté concernant les mouvements de ses pieds, elles sont à la fois sportives et résistante.]"Shin'ri" - CaractèreJe m’assis sur un siège devant un homme que je ne connaissais même pas, à vrai dire je savais seulement qu’il était psychiatre, c’était surement un examen de routine. Je lui donnais une petite lettre récapitulative de mon cas qui était signé par mon précédent psychiatre maintenant mort.
Lettre de recommandation :
Aru est quelqu’un qui est basé sur l’honneur. Il n’est ni samouraï ni un quelconque bretteur mais ses idéos se rapprochent très fortement de ceux des samouraïs. Une blessure dans le dos est impensable pour lui voila pourquoi il va toujours de l’avant dans le combat, il préfère encore prendre un coup de sabre dans le ventre qu’avoir une cicatrice dans le dos. Le déshonneur est pour lui quelque chose qui doit disparaitre, malgré sa carrure et son tempérament plutôt bouillant il est quelqu’un de réfléchit qui ne se donne pas en spectacle. En réalité Aru est quelqu’un de très calme, parmi son entourage certain le dise pacifique et neutre mais en réalité il sait ce battre quand il le faut. Il ne veut pas prendre parti car cela engendre toujours des problèmes mais lorsque le combat fait rage il n’a aucun remord à rentrer dans la mêlée. Ce qui est plutôt curieux chez Aru c’est que lors d’un combat son expression est neutre, il ne montre aucun sentiment, on pourrait presque dire que cela l’ennuie. Malheureusement ce n’est que son apparence extérieure car intérieurement Aru bouillonne, c’est ce qui fait de lui un excellent ninja car personne n’a jamais réussis à déchiffrer les traits sur son visage. Ce qui est dangereux pour autrui étant donné que les gens ne savent jamais lorsqu’il est content ou en colère. Seuls les amis très proches arrivent à connaitre suffisamment Aru pour comprendre sa gestuelle.
Aru est quelqu’un qui est très loyale, cependant il a une vision très propre à lui-même sur cette fameuse chose que l’on appel trahison. Pour lui un traitre est un paria de la société, il doit être enfermé voir tuer selon l’objet de sa traitrise. Cependant Aru est quelqu’un de tolérant, il laissera toujours une deuxième chance aux traitres, malheureusement cette deuxième chance n’est pas sans prix, une trahison est une trahison donc elle mérite châtiment. L’opinion d’Aru est qu’un traitre doit toujours avoir le symbole du traitre, comme dans les châtiments yakusas, les traîtres n’auront que huit doigts. Deux doigts coupés pour chaque trahison. Ce châtiment vous parai peut être sévère mais Aru est quelqu’un qui est basé sur son propre code de justice.
Dr Kobayakawa.
Fin de la lettre.
Lorsqu’je suis né, je n’ai pas vraiment saisi le sens de ma venue. Et depuis ce jour là, où j’ai commencé à respirer, je n'ai jamais trouvé la réponse à cette question. Pourquoi sommes-nous là ? Mais de toute manière, quelle importance ? J'y suis alors autant continuer à respirer, non ? Pourtant, plus je grandissais, plus ce que je voyais tout autour de moi ne ressemblait pas à ce qu'on m'avait raconté. Mes parents, du moins ce dont je m'en souviens, m'ont toujours inculqué les manières de vivre. Ce que nous sommes sensés faire en société et ce que nous ne devons à aucun prix commettre. Et comme si un bouclier protégeait leurs mensonges, tout ce qu'ils disaient semblait étrangement réel. Je voyais les hommes et les femmes autour de moi se comporter exactement comme on me l'avait enseigné. Logiquement, je me suis dit qu'ils avaient raison, que c'était forcément ça la vie et le chemin à emprunter. J'ai vécu plusieurs années de cette manière, baignant dans l'ignorance lorsque vint le jour qui réussit à m'ouvrir les yeux. Certes, je connaissais la mort, mais la voir de ses propres yeux n'est pas la même chose. Depuis que mon propre père assassina un homme en face de moi, la vision de mon monde bascula. Où étaient passées toutes les bonnes paroles ? Est-ce qu'une telle violence existe réellement dans ce monde ? Si c'est le cas, ce monde n'est pas le mien ! Et comme lorsque vous apprenez un nouveau mot et que vous avez l'impression de l'entendre partout, je me mis à voir tout ce que j'avais refusé, jusque là, de regarder. Les adultes mentirent, se cachèrent. Les tromperies, les cachoteries tout se dévoilait petit à petit sous mes yeux. Voir ses parents vous mentir tout en connaissant la vérité, il n'y a pas de pire sentiment. Tout votre monde s'écroule. Pourquoi les adultes sont-ils si pervertis ? Ou du moins, pourquoi vous enseignent-ils le contraire de ce qu'ils font ? Si leur but est de vous faire atteindre leur idéal alors quelles raisons les poussent à ne pas faire en sorte de l'atteindre également ? J’essaye encore de répondre à toutes ces questions mais c’est ce qu’on appel les expériences de la vie…
Vous pensez que vous pouvez m’aider ?]ps : Je postule pour le Ranton aussi j'ai oublié de la préciser étant donné que la foudre noire est dérouillée (snif...:/) © Never-Utopia
Dernière édition par Grimmjow le Sam 30 Mar - 21:13, édité 10 fois |
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