Qui aurait cru un jour, elle retrouverait la trace de son propre clan. N’était-il pas censé avoir disparu ? La tête améthyste était allongée sur un lit quelque part dans le domaine. Observant le plafond de la chambre, elle se demandait ce qu’elle faisait là mais elle avait été ramenée de l’île par les membres de son clan. Réveillée, elle finit par fermer les yeux et elle n’y croyait toujours pas. En essayant de supprimer le dernier survivant de la malédiction de cette île qui fut autrefois son domaine d’attachement, elle a enfin mis la main sur une vérité… Levant sa main gauche pour venir caresser le symbole gravé sur son épaule gauche, elle constate qu’elle a un bandage. Fermant finalement, les yeux, elle avait complètement oublié qu’elle s’était fait mordre par une sale bête de « zombie » présent sur l’île… Fait chier … Replaçant sa main à sa place, elle prend la décision de se lever. Attrapant la couverture, elle n’aime pas rester sans rien faire. La dégageant, elle finit par se lever avec un peu de difficulté. En effet, elle était malade ses derniers jours mais elle avait besoin de prendre l’air et de réfléchir et ce n’est pas en restant dans sa chambre qu’elle y arrivera.
Se retrouvant debout, elle s’habille avec un kimono qu’on lui avait prêté. Un peu maladroite dans sa marche, elle reste prudente et elle se cale contre le lit le temps de s’habiller convenablement. A défaut de mieux, elle se contente de ce qu’on lui prête. Elle n’est pas exigeante à ce point. Commençant par le kimono, elle l’attache avec la ceinture accompagnant la tenue Cela faisait un long moment qu’elle n’en avait plus mis mais cela semblait revenir comme si elle n’avait jamais perdue la main. Puis, elle enchaîne avec la plus petite qu’elle place autour de sa taille. Après plusieurs minutes, elle était habillée avec un peu plus d’élégance que précédemment. Mettant ses petites chaussures, elle finit par ouvrir ce qui servait de porte et elle se faufile à l’extérieur de sa chambre. Malade ? Rien à faire, elle a survécu à pire que ça. Elle a dormi dans la neige et sous une tempête de neige alors ce n’est pas ça qui va l’arrêter.
Une fois les lieux ouverts, elle s’approche de la rambarde et elle prend une grande inspiration en fermant les yeux. Néanmoins, cela ne semble pas être une bonne idée car elle se sent perdre l’équilibre et elle s’agrippe à ce qu’elle tenait pour ne pas tomber. Elle risque déjà de se faire engueuler pour avoir bougé alors si elle chute, ça va être encore pire. Ouvrant les yeux, elle attend que cela passe avant de se redresser calmement. Ce n’est vraiment pas son jour. Ayant laissé son arme avec ses sceaux se trouvant à son poignet droit, elle ne compte pas attaquer qui que ce soit et elle n’en a évidemment pas la force. Observant le jardin avec ses yeux de la même couleur que ses cheveux, elle reste là où elle avant qu’elle ne décide de s’y aventurer. Oui, elle aime le lieu pour son calme et le chant des oiseaux qu’elle n’avait plus entendu depuis longtemps.
Marchant à son rythme, elle finit par s’arrêter près d’un point d’eau où elle s’assoit et elle pose ses mains en arrière. Le haut de son kimono dévoile ses épaules sans descendre plus bas et Sayuri laisse ses cheveux voler dans la brise du moment. Froid ? Pas elle… Elle observe l’environnement en silence tandis qu’elle prend de l’air frais. Cela fait souvent du bien et autant dire qu’elle est vraiment au calme ici.
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Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: ✿ Quand les origines refont surface ✿ [Assia] Sam 13 Avr - 2:02
Un retour éprouvant...
Les nuits passées n’avaient pas été de tout repos, plutôt agitées et de loin pas paisibles, je me réveillais à nouveau avec tous ces souvenirs de cette Île, Chizorai, enfuit en moi. Malgré mes talents de sang-froid à toutes épreuves et mes capacités d’adaptation et de contrôle de moi-même, ces quelques jours passés sur cette île maudite m’avaient réellement affecté. Tant de questionnements étaient restés sans réponse, tant de choses s’étaient passées là-bas, des choses qui devaient être oubliées ou plutôt être mises de côté afin de se reconstruire une vie, comme nous avions réussi depuis presque quatre ans maintenant. Hijikata semblait également marqué par ce qu’il avait pu voir encore à cet endroit et surtout par les retrouvailles avec sa sœur cadette, qu’il n’avait pas vu depuis plus de dix ans, Sayuri. Il ne me parlait que rarement de ses ressentis, ses sentiments et de son passé, cette rencontre avec sa sœur avait été une découverte, une grande surprise pour moi puisque jamais il n’avait abordé le sujet. En plus d’Ibuki, il avait alors aussi une petite sœur, la famille s’agrandissait, à la surprise de tous. Dans un sens, c’était une nouvelle très positive, rassurante, même joyeuse de retrouver une personne du Clan Toshizo, mais d’un autre côté, ce que nous avions pu voir, toutes ces horreurs sous mes yeux gâchaient ce moment de retrouvailles.
De plus, ce qui me tracassait, ce qui m’empêchait de dormir ces dernières nuits, était la réalité à laquelle j’avais fait face durant cette mission officieuse, la réalité qui correspondait aux risques que nous prenions chaque jour ou presque avec notre rôle au sein du village, le risque de mourir et de laisser notre fille sans ses deux parents. Je réfléchissais, je ruminais sur ce qu’il aurait pu nous arriver sur cette île et j’imaginais ne jamais rentrer et laisser notre fille seule, sans père, ni mère ou encore ni oncle. Bref, c’était notre vie et je devais l’accepter, comme je l’avais fait jusqu’à présent et Shura le savait très bien, elle ressentait cette petite appréhension qui m’imprégnait quand une mission difficile m’était donnée et que je savais que peut-être je ne reviendrais pas. Une autre chose me tiraillait également beaucoup l’esprit, c’était l’état de Sayuri, elle avait été blessée sur cette île, touché par cette maladie, cette saloperie de maladie… Les premiers symptômes, semblables à ceux d’une infection, ne correspondait pas réellement à ceux qu’Hijikata pouvait avoir, et après plusieurs analyses effectuées, je commençais à me rendre à l’évidence, le traitement que j’avais réussi à trouver après plusieurs mois de travail pour Toshi n’allait pas convenir pour cette souche de maladie. Je pensais, analysais, lisais des dizaines de livres, et rien n’y faisait, je n’avais encore aucune idée sur la réalisation d’un remède efficace pour stabiliser cette affection physique et mentale.
N’arrivant plus à trouver le sommeil, malgré une fatigue intense, impossible de dormir, je décidai de sortir de notre chambre et remarquai que mon mari s’était déjà rendu dans son bureau, lui aussi était préoccupé. Me baladant dans la cuisine, puis la salle à manger pour enfin aller sur le balcon, je ne tenais plus en place, il fallait que je m’occupe, que je me change les idées. J’entendis de petits bruits dans la chambre de Shura, je me dirigeai alors dans cette pièce et je la vis s’amuser avec diverses jouets qu’elle avait dans sa chambre, elle discutait en faisant des dialogues et en parlant de sa tante, qu’elle venait d’entrevoir ces derniers jours. Il était rare qu’elle joue et était déjà très assidue, suivant la voie de ses parents qui étaient également beaucoup dans l’apprentissage. Je m’approchai alors d’elle, posant un genou au sol, je passai mon bras au-dessus de ses petites épaules fragiles et elle se blottit contre moi, me faisant un petit sourire discret. Je décidai de la prendre par la main, je la vêtis d’un magnifique petit kimono dans les teintes rosées et je décidai d’aller me promener avec elle pour un peu discuter toutes les deux.
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Je sortis de l’habitation pour me rendre, accompagnée de ma fille, dans la grande cours centrale de notre quartier. Le temps n’était pas trop mauvais, un léger vent frais mais cela me faisait du bien et me permettait de m’aérer un petit peu. Tenant la main de Shura, nous nous baladions toutes les deux et je commençai à aborder le sujet de Sayuri, puisque j’avais entendu qu’elle en discutait avec ses quelques jouets présents dans sa chambre. Je lui expliquai une nouvelle fois que c’était la sœur de son père et qu’il ne l’avait pas revu depuis des années, mais que nous l’avions retrouvé durant notre dernière mission. Elle me dit à son tour qu’elle la trouvait très belle, avec ses cheveux blancs comme la neige et me demanda si elle allait mieux et si bientôt elle pourrait aller la voir car elle avait l’air très sympathique. Les paroles de Shura me fit sourire, elle était vraiment adorable et ce qu’elle disait n’était de loin pas dénoué de sens, Sayuri semblait réservée mais très gentille, après je ne la connaissais pas encore et avec son état préoccupant, je m’étais concentrée essentiellement sur les soins et je l’avais laissé se reposer et reprendre quelques forces depuis notre retour.
Après quelques minutes de discussion entre mère et fille, ainsi qu’une petite promenade dans les quartiers très calmes et entraînant à l’introspection, au ressourcement et au bien-être, je vis Shura sursauter et elle me dit : « Maman, regarde là-bas… Ces cheveux blancs près de l’étang, c’est tata. Viens on va vers elle ! » Tout d’abord surprise car je ne pensais pas que Sayuri avait la force de sortir de sa chambre, j’observai au loin et je la vis, assise et en train de se reposer à l’extérieur. Je décidai donc de la rejoindre, tentant de tenir tant bien que mal la joie de Shura de vouloir s’en approcher rapidement.
Arrivée à sa hauteur, je la saluai et je vis Shura, comme à son habitude et avec sa grande gentillesse, lui sauter au cou et la serrer très fort contre elle.
« Shura, doucement … Elle est encore faible et malade Sayuri, tu sais. Donc tu peux rester près d’elle si cela ne la dérange pas, mais fais gentiment avec elle » Et je fixai le regard troublant de ma belle-sœur … : « Comment vas-tu ? Tu te sens un petit peu mieux ? Je pense que ça doit te faire du bien de pouvoir sortir un petit peu de ta chambre… Tiens, si tu en as encore besoin, j’ai encore quelques remèdes à base de plantes vitaminées, contre la douleur, ainsi que pour descendre la fièvre. Ça ne te dérange pas si nous restons un moment à tes côtés afin de discuter un peu avec toi ? Shura est très impatiente de te rencontrer et d’apprendre à te connaître. » Terminai-je avec le sourire et un petit clin d’œil.
En attendant une réponse de sa part, je m’assois à ses côtés, croisant mes jambes étendues et prenant d'amples respirations, la tête légèrement fléchie vers le paysage qui s'offrait à moi, je profitai de la vue et du calme présent près de ce coin d’eau entouré de végétation.
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(Rp non corrigé -> je le ferai cette semaine Sayuri )
Sayuri Toshizo Kiri No Chuunin
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Sujet: Re: ✿ Quand les origines refont surface ✿ [Assia] Sam 20 Avr - 21:16
► UN CLAN RENAISSANT ◄
La jeune femme se tenait assise à écouter le calme, le vent et le chant des oiseaux. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait plus entendu la pureté selon certaines légendes. Mais cela remonte et elle se rappelle encore en solo de ce qu’elle avait fait là-bas. Elle a vraiment été plus bête que le premier idiot qui passait par là. Assise au bord d’un point d’eau, elle lève la tête et elle observe le ciel avec neutralité. Comme les autres avec elle, elle s’est découvert une famille mais aussi deux frères et une belle-sœur. Par ailleurs, elle sait qu’elle est tata. Cela lui fait vraiment bizarre car elle ne s’attendait pas à tomber avec des survivants de son clan. Fermant les yeux quelques secondes, elle libère un immense soupire avant de se laisser imprégner par les bruits des lieux. L’eau qui se laisse emporter par des petits bâtons creux avant de retomber dans le point. Les feuilles des arbres qui se laissent bercer par le vent avant de tomber lentement sur le sol… Voilà des bruits qu’elle n’était plus habituée à entendre. Tant de chamboulements dans sa petite vie tranquille. Elle ne s’attendait vraiment pas à tout ça et les temps sont durs pour elle depuis son passage sur l’île.
Non, elle n’a pas oublié. Et dire qu’elle a obéit aveuglement mais résultat des comptes, elle est malade à son tour et par reflexe, elle retire sa main droite pour venir la placer sur son épaule droite où se trouve le pansement de sa morsure. Aussi loin que remonte ses souvenirs, elle s’était rendu sur l’île car elle avait reçu une nouvelle mission : celui de détruire un infecté. Cependant, elle ignorait jusqu’à maintenant qu’il s’agissait de son frère aîné. En repensant à son enfance, elle se rappelle de lui alors que leur père voulait toujours qu’il soit en entraînement. Malgré l’aspect très strict, son frère ainé venait toujours jouer un petit peu avec elle lorsqu’il avait cinq minutes à lui accorder. En y repensant, un sourire vient se poster sur son visage. Ouvrant les yeux, elle se dit qu’elle ne s’attendait pas à le revoir et elle l’a toujours cru mort depuis que sa mère lui avait dit ce qui s’était passé sur l’île où elle vivait avec le clan. Restant immobile, elle finit par libérer son épaule qui se voulait douloureuse en raison de la récente morsure dont elle a été victime sur l’île maudite, berceau de son clan et de sa vie depuis peu. Finalement, elle a toujours été liée à cette île même si cela est arrivé involontairement.
Mais tandis qu’elle se pensait seule, elle entend une petite voix. Baissant sa tête, je remarque une petite tête avant de sourire. La petite venait de la saluer et elle lui répond avant de se faire surprendre par cette même enfant qui lui saute au cou. Pour la première fois, elle faisait la rencontre avec sa nièce qui semble déjà bien grande. Elle a tant d’années à rattraper avec son frère qu’elle ne compte pas laisser la petite tranquille. Avec gaieté et joie, la petite Shura venait de redonner le sourire à sa tante anxieuse. La serrant dans ses bras, elle garde le sourire et elle garde la petite dans ses bras malgré qu’elle soit encore un peu faible. Heureuse de ce premier contact, elle se dit que c’est un très bon début. C’est alors qu’une autre voix se fait entendre et Sayuri ouvre les yeux pour tourner la tête vers la mère de la petite qu’elle avait dans les bras. Conservant la petite dans ses bras, elle garde son sourire avant de saluer sa belle-sœur avec le crapaud dans ses bras.
Sa belle-sœur se nomme Assia. De ce qu’elle se rappelle, c’est elle qui l’a soignée alors qu’elle venait de s’attaquer à son frère ainé sur l’île. D’ailleurs, c’est le tatouage qu’elle porte à l’épaule qui lui a permis de l’identifier et de lui permettre de quitter l’île. Abandonnant son ancienne allégeance, elle sait que sa personne appartient au clan et que personne ne pourra l’en détourner. Assia s’est adressé à sa belle-sœur qui reste silencieuse un moment. Par ailleurs, celle-ci s’assoit à ses côtés et elle fait un geste horizontal avec la tête. Les deux filles ne gênent pas et elle est assez contente de la présence de la petite. Sa présence l’apaise quelque peu et l’oblige à penser à autre chose que les évènements de l’île.
« - Aucunement, asseyez-vous. Vous êtes chez vous ! »
Elle garde la petite Shura dans les bras avec le sourire avant de la regarder et de prendre la parole simplement malgré que sa voie montre un peu sa faiblesse. Elle espère que cela passera mais elle n’est pas médecin et s’il y a bien un domaine où elle n’est pas à sa place, c’est bien là-dessus. Autant qu’elle laisse faire sa belle-sœur qui semble être plus douée là-dedans qu’elle-même. Levant sa main droite, elle passe l’index sur le petit nez de Shura en souriant.
« - Cela doit être ma petite nièce Shura non ? »
Elle rit un peu avec l’enfant avant de tourner la tête vers Assia. Laissant sa main sur la main de la petite, Shura est libre de jouer avec sa main si elle le souhaite. Après tout, elle doit faire connaissance avec Assia, Shura mais aussi les deux garçons, Ibuki et Hijikata avec qui elle avait déjà partagé un moment privilégié dans sa courte vie. Gardant un petit sourire avec la présence de Shura, elle répond à sa demande avec simplicité et honnêteté. Elle est dans le domaine du clan mais elle se sent mal à l’aise et comme tout le monde, il lui faudra un certain temps pour se faire à l’idée qu’elle a enfin retrouvée sa vraie famille.
« - Un peu mieux et oui. Un peu d’air frais après ses derniers jours chaotique … Et je n’ai rien contre vos remèdes, je vous remercie de votre sollicitude ! »
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Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: ✿ Quand les origines refont surface ✿ [Assia] Sam 27 Avr - 21:32
...
Et si nous faisions connaissance ...?
Assise, les jambes étendues devant moi, je continuais à regarder ce paysage si apaisant, propice à l’introspection et à la détente. Prenant plusieurs respirations assez profondes, je me laissais aller à un moment de repos avant que le travail reprenne. Malheureusement, c’était mon devoir et je devais me rendre à l’Hôpital afin de faire le point sur ce qui s’était passé ces derniers jours comme je n’avais pas été présente. Mon rôle avait changé tout au long de ma présence dans cette clinique hospitalière ; étant tout d’abord observatrice en tant que Genin, j’étais ensuite devenue Chuunin et j’avais commencé à pratiquer directement sur les différents patients et j’allais donner des coups de mains à l’équipe médicale lorsque ceux-ci me le demandaient, puis j’étais devenue Juunin spécialisée en Iroujutsu pour en arriver à Cheffe des Eisei-nins depuis quelques temps déjà. Mon évolution était typique mais ce qui était certain, c’était que je m’épanouissais dans ce rôle, dans cette tâche qui m’était confiée quotidiennement. Certes, une certaine pression pesait sur mes épaules puisque nombreux sont les blessés à soigner, passant de la simple entaille à des dizaines de vies mises en jeu continuellement, je devais organiser les prises en charge et diriger une équipe parfois complexe. Ce rôle de Cheffe semblait peut-être simple mais en réalité de multiples tâches en découlaient, ce qui me mettait parfois une grande pression, un certain stress mais que j’arrivais plutôt bien à gérer comme on me l’avait appris très jeune. Le plus difficile était lorsque la personne blessée faisait partie des personnes de mon entourage, ancien collègue, membres de ma famille, amis, … car la pression était un peu plus forte, car je devais réussir à faire abstraction des diverses émotions ou sentiments qui pouvaient m’envahir.
Bon, fini de rêvasser, j’attendais la réponse de Sayuri qui ne se fit tarder, je me concentrai sur chacun de ses mots afin de savoir comment elle allait et si j’arrivais à observer divers symptômes psychiques puisque jamais encore je n’en avais remarqué. Il est vrai que cette maladie, cette infection, se manifestait de différentes manières selon les personnes et aucune symptomatologie précise ne peut en être déduite.
Dans un premier temps, Sayuri parla à Shura lui demandant si c’était bien sa petite nièce, je les laissai parler quelques minutes toutes les deux pour qu’elles apprennent également à faire connaissance et que Shura calme enfin sa curiosité en ce qui concerne sa tante qu’elle venait de rencontrer. Après un petit moment, ma fille s’installa entre Sayuri et moi-même et elle me fixait avec son petit sourire, enchantée et heureuse d’avoir pu enfin rencontrer la sœur de son cher père. Lorsque Sayuri prit la parole pour répondre à mes différentes questions, elle semblait renfermée ou plutôt mal à l’aise, mais je comprenais, c’était normal car c’était nouveau pour elle, elle retrouvait sa famille, son clan qu’elle n’avait pas vu depuis des années puis de nouveaux membres inconnus pour elle, et de plus elle était malade. Tout en la regardant, elle me répondit :
« - Un peu mieux et oui. Un peu d’air frais après ses derniers jours chaotique … Et je n’ai rien contre vos remèdes, je vous remercie de votre sollicitude ! »
Sa réponse était brève et peu expressive, mais le temps allait nous permettre de nous connaître et de nous rapprocher, je pense… Ce qui m’avait extrêmement surprise dans sa réponse était la formule de vousoiement utilisée ; personnellement, je l’avais tutoyé dès le début comme elle faisait partie de la famille à présent et que nous nous tutoyons tous, enfin, peut-être était-ce dû à mon habitude et mon bien-être à communiquer. Il est vrai que j’étais une personne très communicative et qui analysait beaucoup autrui lorsque ceux-ci discutaient ou au contraire s’exprimaient peu... Ayant acceptée les divers remèdes très basiques que j’avais concoctés, je lui tendis et je pris à mon tour la parole :
«Tu sais Sayuri, si tu as envie de me tutoyer, tu en as le droit et n’hésite pas. Par contre, si tu préfères que je te vousoie en attendant quelques temps, n’hésite pas à me le demander. Tu es ici chez toi, ne te sens pas mal à l’aise, nous sommes heureux de t’accueillir parmi nous. C’est certain que cette bouffée d’air frais et ce paysage doivent te faire du bien. Est-ce que tu as envie de discuter un petit peu ? En même temps, je pourrai observer ta plaie et faire les soins nécessaires pour ce matin ?»
La discussion était engagée mais la question maintenant état : va-t-elle être d’accord de discuter un petit moment afin d’apprendre à se connaître…
Sayuri Toshizo Kiri No Chuunin
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Sujet: Re: ✿ Quand les origines refont surface ✿ [Assia] Sam 13 Juil - 9:02
► UN CLAN RENAISSANT ◄
S’occupant de Shura quelques minutes, elle ne réalise pas encore qu’elle est désormais dans sa famille. Mais c’est une chose qui mettra du temps à se mettre en place. Toute sa vie, on a cessé de lui dire qu’elle était l’unique survivante et c’est aujourd’hui qu’elle apprend qu’on lui a toujours menti. C’est étrange de se dire qu’on a été entièrement manipulée depuis longtemps et ceux même par ceux qu’on considérait comme sa « propre famille ». Pourtant, c’est tout de même une excellente chose qu’elle ne soit pas parvenu à l’éliminer comme l’exigeait ses supérieurs et son échec serait une bonne raison de retourner sa veste comme le dirait certain. Seulement, ces gens-là ne peuvent pas comprendre ce que c’est d’avoir de la famille et d’en avoir rêvé presque toute sa vie. Cela fait des années et des années qu’elle croyait Hijikata comme mort et c’est par hasard qu’elle découvre que ce n’est pas le cas. C’est tout de même un vrai miracle.
Le temps était favorable à une petite balade mais Sayuri devait se remettre de ses émotions après tout a. Comme tout le monde, cela lui a fait tout un choc lorsqu’elle a appris cette vérité dont elle ignorait tout ou presque. Le plus était encore à admettre. Montrant un petit sourire à Shura, elle libère sa nièce puisqu’elle recommence ses mouvements. Se faire accueillir par une si jolie petite fille était agréable et ce premier contact a été plutôt positif avec cette jeune fille pleine d’énergie. Cela donnait du baume au cœur et cela était appréciable dans l’état de celui qui a les cheveux déjà très blanc. Un peu mal à l’aise, elle allait avoir besoin de temps pour tout réaliser car tout est arrivé si vite. Au point qu’elle regrette même de l’avoir attaqué… Saleté de pays… C’était en réalité sa perte qu’il voulait et sincèrement s’ils n’avaient pas été là sur cette île ce jour-là, elle serait peut-être déjà morte… Posant les yeux sur sa belle-sœur, elle finit par prendre les remèdes qu’elle lui avait faits. Montrant malgré tout un sourire en guise de remerciement, Sayuri était en proie à des questions dont elle-même peut y répondre. Et puis, elle avait des questions à poser à son frère mais il n’était malheureusement pas là, probablement occupé avec son activité dont elle ignore encore tout.
La discussion était entamée et sa belle-sœur venait de faire un grand effort pour aller vers elle Une chose qu’apprécie Sayuri au plus haut point. Mais c’est une nouvelle vie qui s’entame pour elle et elle va devoir s’y habituer. Levant les yeux vers le ciel, elle ferme les yeux lorsque la brise vient calmer sa peau encore « enflammée » des évènements sur l’île. Elle cherchait véritablement à comprendre ce qui s’est passé ce jour-là et ce qu’il s’est passé pour qu’elle soit en danger. Elle essaye de comment elle a pu se laisser mordre par ce qu’elle était censé chasser. C’est tout un monde qui s’est effondré et qu’elle doit reconstruire. Ne refusant pas la discussion, elle place une main sur l’épaule de Shura avant de s’adresser à Assia.
« - C’est juste qu’il va me falloir un peu de temps pour m’habituer ces changements soudains… »
Elle était très honnête et maintenant qu’elle a une famille, elle n’a aucune raison de leur mentir. C’est peut-être tout nouveau pour elle mais elle sait que maintenant, elle a des personnes sur qui elle peut compter. Prenant une immense inspiration, elle ferme les yeux simplement et ne voulant pas rejeter sa belle-sœur. Laissant un petit silence s’installer, elle finit par le rompre.
« - Depuis que j’ai quitté notre île natale, on m’a fait croire que toute ma famille était morte et que j’étais la seule survivante. A force de l’entendre, j’ai vraiment fini par y croire. Jusqu’à ce jour, j’étais persuadée d’être la seule… Quand un évènement vient tout chambouler, il faut s’adapter… Je n’aurais jamais cru un jour que je reverrais mon frère et j’étais loin de m’imaginer qu’il avait sa propre famille… »
Ce n’est pas contre elle mais quand on est persuadée par quelque chose, le bouleversement a toujours un prix. Cela fait vraiment très longtemps qu’elle ne l’avait pas revu et s’il n’avait pas vu le tatouage qu’elle portait, elle aurait probablement été oubliée là-bas où elle aurait fait partie de la longue liste des infectés. Tournant sa tête vers l’épouse de son frère, elle avait le cœur ouvert. Attrapant sa chevelure, elle l’a placé sur le côté avant de laisser sa blessure sans gêne à celle qui va probablement la soigner jusqu’à la fin. Elle en aurait pour un petit moment.
« - Cela fait si longtemps qu’on a été séparé que je n’ai même pas été capable de le reconnaître … »
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Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: ✿ Quand les origines refont surface ✿ [Assia] Dim 14 Juil - 18:25
Tant de questionnements...
Assia's Theme
Les minutes s’écoulèrent et je continuais d’observer le paysage ainsi que Sayuri, je la regardais attentivement afin de repérer des symptômes externes possibles ainsi que de comprendre ce qu’elle ressentait et son état psychique actuel. Shura ne la lâchait pas, elle semblait si heureuse d’avoir une tante, d’avoir une autre femme dans la maison avec qui elle pouvait jouer et discuter. C’était une vraie pipelette lorsqu’elle appréciait les gens et elle pouvait rester des heures à discuter de tout et de rien avec eux. Le temps était tout de même venu pour la petite de partir afin de réviser ses leçons avec la gouvernante, ce n’était que pour une petite heure mais elles avaient toute deux planifié ce moment de révision pour que Shura soit prête afin d’entrer à l’Académie. Je savais pertinemment la réaction qu’elle allait avoir, vu comme elle se sentait bien auprès de Sayuri, mais l’éducation était importante et ce n’était pas très long.
Sayuri me regarda et m’expliqua en toute honnêteté que le temps était une chose indispensable pour elle, que tous ces changements n’étaient pas faciles mais que le temps allait l’aider à les accepter, a simplement s’y habituer. Elle avait déposé sa main sur l’épaule de Shura mais voyant au loin la gouvernante s’approcher de nous, je demandai à ma fille de la retrouver et déposai un baiser sur sa joue tout en la serrant dans mes bras : « Ma chérie, va auprès de ta gouvernante, tu viendras nous rejoindre dès que tu as finis. »
Tout en détournant mon regard à nouveau sur la jeune Sayuri, je restais toute ouïe et j’observais à présent sa plaie encore bien vive légèrement cachée par sa longue chevelure nacrée. Les secondes passèrent et je constatais bien que la sœur de mon époux était perdue dans ses pensées, elle semblait réfléchir beaucoup et était prise émotionnellement, elle marquait une pause d’une certaine durée entre chacune de ses réponses tout en prenant de grandes respirations. Du moins, c’est ce que je ressentais en l’observant, ça ne devait pas être simple pour elle et je comprenais que la situation pouvait être difficile à supporter… À mon tour perdue quelques instants dans mes pensées, imaginant ce qu’elle avait pu endurer et son sentiment à ce jour, je l’écoutai reprendre la parole… :
« - Depuis que j’ai quitté notre île natale, on m’a fait croire que toute ma famille était morte et que j’étais la seule survivante. A force de l’entendre, j’ai vraiment fini par y croire. Jusqu’à ce jour, j’étais persuadée d’être la seule… Quand un évènement vient tout chambouler, il faut s’adapter… Je n’aurais jamais cru un jour que je reverrais mon frère et j’étais loin de m’imaginer qu’il avait sa propre famille… »
Sa voix était sûre, franche mais emplie d’émotions, je pouvais que parfaitement la comprendre. J’en apprenais un peu plus, petit à petit, sur ce qu’elle avait vécu. Ces personnes qu’elles ne citent pas lui avaient fait croire des choses… des choses sur sa propre famille… savaient-ils qu’en réalité certains membres de sa fratrie était encore en vie ? Était-ce des personnes ignobles sachant pertinemment qu’en réalité certains étaient encore en vie. Je ne pouvais le savoir et elle non plus je pense. Tant de questions devaient s’entrechoquer dans sa tête, son esprit devait être embrouillé à un point que je n’osais imaginer. Je la regardais avec empathie, les yeux compatissants et remplis d’émotions, son histoire était très complexe et je me sentais impuissante comme je ne la connaissais pas encore, j’espère pouvoir l’aider comme il se doit, l’aider à accepter et à vivre ce changement de direction, ce tournant de sa vie.
Je n’avais même pas pris la peine d’y répondre, trop occupée à me poser des dizaines de questions sur la raison de ces personnes de lui avoir dit de telle chose, cela faisait déjà quelques années que j’avais rencontré Hijikata et de plus qu’il était habitant de ce village… Enfin, je ne comprenais pas les intentions de ces inconnus. Le moment de silence fit interrompu par Sayuri au moment où j’allais prendre la parole, elle avait dégagé son épaule de sa chevelure et je pouvais à présent mieux observer sa plaie. Elle continua par me dire que cela faisait tant de temps qu’elle avait été séparée de son frère qu’elle n’avait même pas été capable de le reconnaître, ce que je trouvais personnellement normal après nombres d’années passées loin l’un de l’autre, mais elle semblait s’en vouloir de l’avoir attaqué. Tout en plaçant ma main sur la sienne en signe de compréhension et de soutien, je tentai de la rassurer mais rien n’était facile dans l’état dans lequel se trouvait la jeune femme :
« Tu sais Sayuri, je comprends tes doutes et tes interrogations au jours d’aujourd’hui, du moins j’essaies. C’est normal de croire aux choses qu’on nous répète, beaucoup d’études ont prouvé qu’à force de nous répéter chaque jour, à longueur de journée les mêmes choses, notre cerveau les assimile comme étant la réalité. Tu ne pouvais pas savoir qu’Hijikata était encore en vie, lui te croyait morte également suite à ce qui s’est passé sur l’île et nombreux sont les membres de votre clan qui ont péris dans cette épidémie. Ne t’en fais pas, tu n’as pas à t’en vouloir pour ça, tout comme pour l’attaque contre ton frère le jour de notre rencontre sur cette île maudite, cela faisait tant d’années que vous ne vous étiez pas vu, tu ne pouvais le reconnaître au premier coup d’œil. » La fixant droit dans les yeux, je continuai : « Je me demandais, si ce n’est pas indiscret, tu n’es pas obligé de me répondre, mais qui sont ces personnes qui t’ont raconté tout ça ? Était-ce des gens qui côtoyaient le clan sur l’île ? J’espère que tu ne me trouves pas trop insistante, j’aimerais simplement comprendre un peu mieux ton histoire et ce que tu as pu vivre durant toutes ces années… Je vais observer ta plaie et continuer un peu les soins si ça ne te dérange pas, maintenant que nous sommes toutes les deux, je ne voulais pas le faire devant Shura, vois-tu, du moins pas toute suite, je ne savais pas comment elle allait réagir… »
Je plaçai mes mains sur son épaule, tout en observant la blessure attentivement. J’utilisai ma technique de la paume mystique afin de tenter de la soigner un peu plus, je n’avais jamais vu encore des plaies comme celle-ci, elle était infectée et avait de la difficulté à se soigner, quoi que j’appliquais, l’infection reprenait de plus belle. Enfin bon, cela ne faisait que deux ou trois jours qu’elle avait été mordu par l’un de ces « zombies » et je me disais que c’était peut-être normal que la cicatrisation prenne autant de temps. Je ne connaissais pas ce type de plaie et c’était une découverte pour moi, je continuai à appliquer la paume mystique et plus tard, j’allais me replonger dans mes livres afin de tenter d’en savoir plus sur les plantes qui pourraient aider à la cicatrisation.
« Sayuri, veux-tu qu’on discute un peu de ta blessure ? As-tu des questions à ce sujet ? »
En attendant une réponse de sa part, je me concentrai attentivement sur mes gestes afin que ma technique soit à son maximum…
Sayuri Toshizo Kiri No Chuunin
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Sujet: Re: ✿ Quand les origines refont surface ✿ [Assia] Lun 7 Oct - 11:42
► UN CLAN RENAISSANT ◄
Le contact qu’elle avait eu avec sa nièce ne dura pas car elle devait rejoindre la gouvernante. Avec un sourire, Sayuri l’incite à y aller. De toute façon, elle ne pourrait pas aller très loin. Observant la nièce des yeux, elle finit par regarder Assia. On pouvait vraiment lire dans ses yeux qu’elle était encore perdue. Mais ce n’était qu’une question de temps et de patience avant qu’elle ne reprenne du poil de la bête. Réfléchissant à ce qu’elle allait devenir, elle ne se voyait pas revenir au pays des neiges… Pas avec sa famille retrouvée… Elle ne retournerait pas auprès de personnes qui lui auraient menti depuis le début. C’était hors de question. Elle s’y refuse. Du coup, vers qui doit-elle se tourner ? Son frère ainé et sa famille ? Par instinct, oui. Elle préfère rester ainsi et elle avait barré son bandeau des Neiges afin de rogner ce pays. Certes, c’était le pays de leur mère mais elle n’admet pas qu’on lui mente de la sorte… C’est alors que la gouvernante se montre et Sayuri montre un sourire encourageant pour sa nièce qui devait apprendre pour marcher dans les pas de son père et de sa mère. Lui faisant signe d’y aller, la jeune femme aux cheveux violacés observe la dernière-née avec un sourire. Elle va encore grandir et elle se dit qu’elle sera là pour le voir de ses propres yeux. C’est un vrai bonheur et elle ne pouvait pas espérer mieux. En tout cas, elle ne semble pas prendre ce chamboulement mal. Bien au contraire… Retrouver ce qui lui manquait la soulage de bien des maux. Elle avait toujours espérer avoir une famille et elle en a aujourd’hui une. Elle n’a pas encore cette chance d’être mère.
Cependant, elle s’en voulait d’attaquer Hijikata. Elle avait agi comme le parfait petit toutou obéissant à son maître sans même se rendre compte de la réalité. Et pourtant, il aurait pu la tuer sans hésitation alors qu’elle était désavantagée. Mais il a fallu que je sois trop concentrée sur lui pour réaliser que quelque chose allait me mordre et je l’ai vu trop tard… Mais d’un autre côté, s’il n’y avait pas eu cette blessure, personne n’aurait été capable de la reconnaître et elle a réalisé trop tard qu’il s’agissait de son frère. La seule personne en qui elle avait toujours eu confiance. Depuis lors, ils ont tous été gentils avec elle, même Assia. Elle s’est toujours montrée attentive à sa blessure. Mais Sayuri est sorti de ses pensées par le contact avec sa belle-sœur. Tournant la tête vers elle, Sayuri montre un petit sourire. Assia était si rassurante avec elle. Ce comportement n’a rien à voir avec ce qu’elle a vécu jusqu’à maintenant et son mode de vie est littéralement en train de changer de manière inconsciente. Cela ne lui fera pas de mal en tout cas. Hochant la tête lorsqu’elle lui dit qu’elle n’a pas à s’en vouloir d’avoir attaqué son frère. Puis elle lui pose des questions. Elle ne peut pas lui en vouloir de comprendre ce qu’elle a traversé et elle la regarde sans prétention. Maintenant qu’elle est ici, elle n’a plus rien à cacher.
« - Tu n’es pas insistante, Assia… Tu cherches à comprendre et pour être franche, je n’ai plus rien à cacher. Comme tu l’a vu à notre rencontre, je portais le bandeau du pays des Neiges. Lors de l’attaque de l’île par cette épidémie, ma mère et moi avions quitté l’île et nous sommes allées là-bas car c’est du pays des Neiges que le clan de ma mère se trouve. J’ai vécu là-bas jusqu’à aujourd’hui… Avec les années, je suis devenue membre de l’élite de ce pays et on m’avait mandaté pour tuer les maudits… Hijikata inclus mais ils ont été malins pour ne pas révéler sa véritable identité… C’est pour ça que j’étais sur l’île ce jour-là… »
C’était réellement le cas car on l’avait envoyé là-bas pour le tuer. Mais elle ignorait que la personne qui l’avait manipulé était en fait une personne qui avait voulu se venger du clan Toshizo et qui voulait la mort de tous ses membres, elle avec. Seulement, aucune chance qu’elle rentre un jour à Yuki. Retirant sa main, elle laisse Assia s’occuper de sa blessure. Elle va même jusqu’à retirer la protection qu’elle avait elle-même mise pour éviter que cela s’aggrave. Eloignant sa chevelure sur l’autre épaule, elle lui laisse le plus d’espace possible pour travailler. Elle ne faisait rien de mal, au contraire. Grimaçant par moment, elle reste silencieuse avant qu’Assia ne lui demande si elle avait des questions sur ce qui la frappait.
« - Elle me fait toujours aussi mal et je la regarde régulièrement dans un miroir. Sais-tu quel type de blessure s’est ? Enfin, je n’ai jamais vu une plaie suppurer ainsi, même une blessure faite avec une lame de katana ne réagit pas ainsi. D’ailleurs, pourquoi cela suppure ? »
Elle n’est pas médecin et l’étude du corps humain n’est vraiment pas son domaine. Là-dessus, Assia en sait plus qu’elle. Concernant ce qui l’attend, elle le sait déjà. Il ne faut pas être bête pour savoir qu’elle est désormais une maudite. Et c’est aussi pour ça qu’elle ne retournera pas au Pays des Neiges car si cela est découvert alors elle sera exécutée sur le champ. Elle est peut-être un bon petit soldat mais elle estime qu’elle n’a vécu pas assez. Qui a le droit de juger la vie ou la mort de quelqu’un ? Certainement pas des mortels comme elle est… C’est impossible… C’est alors qu’elle baisse la tête et qu’elle demande avec hésitation.
« - Est-ce que … je vais avoir la même… malédiction ? »
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