"Requiem Chizoraï" / Une rencontre inattendue ( PV: Ibuki / Assia / Sayuri )

Le temps de faire le deuil.

Hijikata Theme

( Hrp: Très court mais il faut bien ce remettre dans le bain xD ( Rp non corrigé)

Le temps, le temps est totalement imperceptible et pourtant si présent dans notre vie quotidienne, il rythme notre existence tout entière pourtant, mais nous sommes bien plus à la merci des phénomènes de la vie que nous ne pouvons percevoir que l'on veut bien le croire, ce fût sur cette pensée mûrement réfléchie que j'observais un ciel plus dégagé que la normal sur le perron en planche fraîchement sorti des meilleurs scieries du pays de l'eau que je foulais de bon matin.

Les embruns de menuiserie ce faisaient encore sentir et tout autour de ce nouveau quartier qui voit le jour peu à peu, les bruits de marteaux et autres outillages de toutes sortes rythmaient d'une mélodie peu agréable à l'oreille les semaines qui précédaient. J'avais pour ma part enfin décidé d'utiliser une partie de l'héritage laissé par mon clan alors que je m'y étais toujours désintéressé, mais il est clair que avec les récents éventements à savoir le fondement de ma propre famille, ma femme, ma fille, mon frère retrouvé depuis maintenant plusieurs mois et les arrivages de plusieurs anciens servants de mon clan qui ont finalement survécu à la catastrophe avaient un tant soit peu bouleversé mon quotidien.

Je ne pouvais que me réjouir de voir que finalement le clan n'avait pas disparu, alors en reliant bout à bout toutes ses choses voilà qu'un quartier viens s'ajouter à Kirigakure no Sato, et je ne suis pas peu fière de dire qu'il s'agit du quartier propre à ma famille, à mon sang. Je voulais offrir le meilleur pour eux, déjà rien que pour ma femme et mon enfant, pilier de ma vie, mais également à tous les autres. Cigarette à la bouche, laissant un léger trait de fumée grisâtre ce balader aux mœurs d'une bise capricieuse, je lorgnais l'imposant jardin intérieur dans la cour de mon nouveau domicile sans pouvoir m’empêcher d'exprimer une profonde gratitude à l'égard des jardiniers pour ce splendide travail.

M'adossant contre une fine colonne de bois j'en profitais pour inspirer profondément, cette journée pour moi semblait bien commencer. La vie s'activait autour de moi sans que j'y prête grande attention, perdu dans mes pensées les allers et venues des domestiques ce faisaient plus intenses au fur et à mesure que le temps défilait. Plus tard j'avais demander à un domestique d'aller quérir mon épouse et également mon frère dans une pièce feutré qui nous serviraient de salle de « réunion ». Les yeux fermés, en tailleur, le calme m’enveloppait de son silence reposant, éprouvant un certain enthousiasme pour ce que j'allais annoncer dans quelques instants mais une pointe de souvenirs difficiles viens également m'atteindre, mais comme à mon habitude je restais de marbre et je patientais.

Invité

Voyage

La brise danse sur la stelle où est gravé ton nom, de sa douceur elle compose une légère music sur les feuilles du cerisier qui te cache du soleil. Cela va faire plusieurs mois mon ami, il est rare que je ne pense pas à toi quant je vois un enfant, ou quant je sens l'odeur d'une succulente nourriture. Quant je brandie mon katana pour protéger le pays de l'eau, je sens ta main sur le pommeau. Je viens tous les jours passer quelques minutes à tes côtés, j'ai appris une dure mœurs de mon frère ainée, "la cigarette". Après mon passage au rang d'épéiste, je ne te cache pas que je n'ai plus une seule seconde de répits, mon temps libre repose souvent sur les entrainements avec Saber-sensei. Elle n'a pas point changée, toujours comme je te l'ai décrite jadis, une beauté magnifique qui cache un démon au meurtre raffinée. Ma famille, il est très rare que je croise les Ryunosuke, sauf quant je rend visite à ma mère. Je suis aujourd'hui un Toshizo, et je porte fièrement les couleurs du clan, le poids de l'honneur est grand il s'agit tout de même du clan de notre ancien Mizukage. Toi qui le pensais vieux rabat-joie quant il nous donnait nos missions, ayant vécut plusieurs mois en sa compagnie, il peut s'avérer sympathique et sociable. Il garde son imposant discourt et une grande aisance dans la démarche que tu admirais tant, ainsi que son kenjutsu de loin le meilleur de Kiri assemblant nos style que tu nommais "la terre et l'eau". Notre nouveau Mizukage à apporté un règne de paix ces quelques mois à Kiri, bien que nos relations soient tendus avec Kumo, il est visible que comme tous les autres kages le village est plus important que son dernier souffle de vie. Dans l'esprit de te faire honneur, je manie aujourd'hui Hiramekarei, bien que je n'égale pas ton art je m'efforce à la manier comme il se doit. Comme tu le sais, je n'ai jamais été un fervent ni géni dans le ninjutsu cependant, je me suis complètement dévoué au taijutsu et kenjutsu, allant jusqu'a maitriser un taijutsu dévastateur si bien pour l'ennemi que l'utilisateur. Ma maitrise du katana est comme tu l'a toujours dis, la terre puissante et rapide j essaye de nouveaux mouvements de nouvelles postures en compagnie d'Hijikata-san, mais je regrette ces journées que nous passions avec des shinai à la main nous donnant corps est âmes a cette discipline qui surclasse Kiri sur les autres nations. Okami... bien je n'ai pas vraiment de nouvelles ci se n'est quelques lettres, ne mon compare pas à toi mon ami, se n'est pas une relation d'une nuit couverte de saké je pense me rendre à Kumo cette semaine pour lui rendre visite, et avoir de ses nouvelles. Sur ce très cher ami je dois partir j'ai un cours a donner. J'ai oublié de t'en faire part je suis l'instructeur chargé d'initier les Toshizo au Kenjutsu, une tâche confié par mon frère ainée, et bien mon ami je te dis a un prochain matin, au revoir..... Emishi.

Une fervente accoutumance, j'ai perdu bien des compagnons dans de périlleuses missions, cependant je ne pouvais et ne pourrais juger Emishi et lui donner le titre de simple compagnon. Frère d'armes, il était cette personne qui pouvait faire rire le mourant, battre l'imbattable et surmonter l'insurmontable. Après un recueille sur le brave shinobi, je pris les routes animées de Kiri, habillé d'un kimono à l'aisance et la texture indiscutable. Tenant une cigarette à la main, je fis vite de l'éteindre pour pénétrer dans le quartier des Toshizo, nouveau née au village caché de Kiri, il attend un avenir prometteur au sein du village. Voulant me rendre dans ma vaste maison pour prendre un bain, je fus interpellé par une servante qui me dictait les demandes de mon frère, un rendez-vous au salon familiale. Je me rendis donc dans le salon en traversant la cour a la beauté envoutante, interpellant ma petite nièce en la portant sur mon dos, une fille bien téméraire au regard violet, mais quelque chose m'étonnait bigrement, elle était calme très calme.... Je continuais de m'amuser en sa compagnie quand je vis une servante venir en courant. Essoufflée et presque en larme, son bain et son déjeuné cita telle, je comprenais mieux le silence de l'enfant et puis Hijikata-san est très pointilleux concernant sa fille, sans pour autant lui servir une enfance gâtée, gare à celui qui aurait l'audace de faire pleurer la jeune Toshizo. Je déposais la petite fille toute rouge de nerfs pour la laisser aller prendre son bain. Puis faisant coulisser la porte du salon, je m'installais sur un futon déposant mes tagis à l'entrée et mon katana a mes côtés. Hijikata-san se trouvait déjà la, je lui adressé un léger sourire fraternel avant de détacher mon katana de son cordage pour le poser à ma droite.

Bonjour Hijikata-san, comment te porte tu et que nous vos cette invitation de bon matin?
(en cours de correction, et oui je confirme c'est dur ^^ de reprendre. )

Shinsuke Takasugi

Une réunion inattendue !

...

Le soleil perçait délicatement les nuages qui recouvraient le village de Kirigakure no Sato. Je l’observais à travers les nombreuses fenêtres présentes dans ce nouvel endroit qui venait d’être construit, ce lieu qui m’avait été destiné était un atelier particulier comme il en existait peu dans le pays. Cet endroit était un moyen de ressources, d’introspection ainsi que de perfectionnement dans mon art et mon rôle de cheffe des Eisei-nins du village. Dans cet atelier, je réalisais dès que le temps me le permettait différents remèdes et étudiais bien entendu tout ce que je devais encore savoir sur les plantes afin qu’elles n’aient presque plus de secret pour moi. Tout en observant cette grande salle, ressemblant à une serre, mes yeux s’éblouissaient un peu plus à chaque mouvement de tête, ce lieu me permettait de ne faire qu’un avec la nature, avec ce qui la composait. Je fermai les yeux quelques instants, le sourire aux lèvres je me disais que la nature faisait toujours les choses les plus belles et les meilleures. Que nous, humains, nous ne sommes qu’un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant ou simplement un milieu entre tout et rien… Levant les yeux, un peu plus pétillants encore, vers le ciel j’étais heureuse de tout ce qui se déroulait, du tournant que la vie prenait et de tout ce qui se construisait afin de réunir notre clan et de découvrir la vie que mon cher mari avait avant de me rencontrer.

M’étant levée relativement tôt afin de vaquer à mes occupations, je me concentrai enfin sur ce qui était devenu l’une de mes activités principales après bien entendu mon nouveau rôle de Cheffe Eisei-nin du village et celle de passer le plus de temps possible avec ma famille. Le temps alors venu de me mettre au travail, je me plongeai quelques instants de longs parchemins regroupant toutes les plantes présentes aux alentours de Kiri et dans le pays de l’eau ainsi que leurs bienfaits afin d’affiner un peu plus mes connaissances et dans les mesures du possible me donner de nouvelles idées de création.

Spoiler:

Cette activité, cette passion dirais-je même était de produire, d’inventer toutes sortes de remèdes : liquides, onguents, gélules, … afin de soigner ou de soulager les personnes qui en avaient besoin à l’hôpital et durant mes différentes missions ou voyages. Ce matin-là, j’allais recréer un onguent antalgique pouvant être appliqué sur toutes les plaies non profondes et je devais également penser si j’avais le temps aujourd’hui à reproduire le liquide de couleur rouge qui permettait à Hijikata de freiner et contrôler les effets de sa maladie. Avec ce temps plutôt agréable au village puisque le ciel était partiellement découvert, ce qui était inexistant ces derniers jours, j’avais de la difficulté à me concentrer et j’aurais préféré aller me balader dans les lisières non loin du village de Kirigakure no Sato afin de récolter de nouvelles plantes, mais bon j’en avais déjà énormément et je devais me mettre des priorités. De plus, cette journée, sans prendre compte des urgences potentielles si elles venaient à se produire, je ne devais pas me rendre à l’hôpital, j’avais un jour de repos et aucune mission assignée, je devais donc prendre tout le temps qui m’était possible pour créer des remèdes, indispensables pour le bien-être et la survie d’autrui.

Perdue dans mes réflexions, tout ce qui m’entourait devenait invisible et j’étais simplement concentrée sur mes différents gestes et sur le choix de chaque plante. J’avais écrit, depuis que je m’étais concentrée plus attentivement sur l’Honzōgaku, de nombreux parchemins avec la liste des plantes que je devais utiliser pour chaque remède et puisqu’aujourd’hui je me concentrais essentiellement sur des concoctions que j’avais déjà réalisées.

Spoiler:

Cela faisait déjà plusieurs heures que je confectionnais différentes mixtures en hachant les plantes, en utilisant mon pilon et j'en passe, je fis interrompu par une douce voix qui m’était très familière, tout en me retournant gentiment affichant l’un de mes plus beaux sourires, je vis notre petite fille Shura s’approcher de moi en courant. Je tendis les bras et elle vint me faire un énorme câlin pour me dire bonjour puisqu’elle était encore endormie quand je m’étais rendue dans mon atelier qui était collé à notre demeure. Elle me souriait à son tour et me raconta ce qu’elle allait faire aujourd’hui, elle me faisait vraiment rire et c’était un vrai rayon de soleil qui illuminait les journées de mon mari, du clan ainsi que de moi-même, bien entendu. Il suffit d’un moment, de quelques secondes pour esquisser un sourire, mais son souvenir est parfois même souvent inoubliable. Je ne perdais donc aucune miette de sa croissance et de tous ces petits riens qui me réchauffaient le cœur.

Après quelques minutes de complicité, je vis arriver au loin la gouvernante qui s’occupait de Shura depuis qu’on a emménagé dans le nouveau quartier encore partiellement en construction, il y a quelques mois déjà. Je faisais une entière confiance en cette gouvernante qui se nommait Kimiko et qui avait été l’une des domestiques du clan Toshizo lorsqu’Hijikata était encore jeune, elle avait toujours été serviable et avait participé à l’éducation de plusieurs enfants du clan dans le passé. Toshi pensait qu’elle avait péri à cause de l’épidémie qui s’était propagée si rapidement sur l’île. Je la saluai quand elle arriva à notre hauteur et après quelques mots échangés elle précisa à Shura qu’elle l’attendait à l’intérieur de la demeure pour le petit déjeuner. La respectant totalement, je fis un petit clin d’œil à ma fille et lui dit :

« File rejoindre Kimiko pour ne pas la faire trop attendre, je te dis à toute à l’heure » puis je déposai un baiser sur sa petite joue toute fraîche.

Je retournai devant le plan de travail et tout en étendant les bras vers le ciel et m'étirant de gauche à droite, je baillai délicatement, je sentais déjà l'épuisement de ces quelques heures de sommeil et ce levée matinale. Un simple moment de fatigue qui allait vite se terminer, même si je me perdais un peu plus dans mes pensées en me demandant ce que ma moitié était en train de réaliser, nous ne nous étions croisés que quelques minutes dans notre demeure ce matin avant quand je me rende ici, il semblait pensif ces derniers temps et je ne savais pas vraiment ce qui le tracassait. Il était très discret, réservé par nature cela devait être aussi dû à son rôle de chef des forces spéciales au sein du village et je m’étais habituée à cela. Chaque personne avait son caractère et devait être accepté comme il était. Tout en m’évadant encore quelques minutes sur ce qui s’étaient passés ces derniers mois, je sursautai car l’une des domestiques m’interrompit pour m’annoncer que je devais me rendre dans le salon pour une réunion avec Hijikata et Ibuki-kun. Ne perdant pas une seconde, je me dirigeai vers notre demeure pour les retrouver et découvrir ce que Toshi devait nous annoncer. Tout en traversant la cours, mes cheveux volant au gré du vent, je réfléchissais à ce qu’il pouvait le motiver à nous réunir tous les trois, est-ce que ça concernait son état de ces derniers jours ?! Je n’en savais rien, mais j’allais bientôt le découvrir, j’arrivai devant la porte de cette grande salle où j’entrai tout en me passant la main sur le devant de ma longue chevelure. Je découvris Hijikata et Ibuki déjà installés, tout en saluant mon beau-frère que je n’avais encore pas vu aujourd’hui, j’allai déposer un baiser rapide et discret sur les lèvres de mon mari, et m’installai les jambes fléchies de côté sur le tatami recouvrant le sol.

« Comment allez-vous ? Veuillez m’excuser pour ce léger retard… Cette réunion semble importante, tu n’as pas l’air au meilleur de ta forme Toshi ?! Tu as quelques choses à nous annoncer ? »

Tout en attendant sa réponse, je continuai d’observer les deux hommes…

Technique utilisée :

Spoiler:

(HRP : Je confirme également, désolée pour la qualité, l'imagination n'est que partiellement présente, mais ça reviendra pour la suite des posts)

Un vieil ennemi refait surface.

Hijikata Theme

L'attente ne fut point une source d'ennuis à proprement parlé, Ibuki et mon épouse gagnèrent rapidement la salle qui nous servait de point de réunion, pièce modeste aux décors sobre et sans fioriture. Malgré mon aire préoccupé, un léger sourie me gagna lorsque ma douce compagne venait placer furtivement ses lèvres sur les miennes, j'en oublierais presque l'espace d'un instant la situation critique qui m'avait amenée ici pour diriger cette réunion. Me débarrassant avec un certain regret de cette douce sensation en un léger mouvement de tête, je reprenais peu à peu mes esprits tout en prenant une légère inspiration pour préparer mon futur monologue.

-Bien, je vous ai fait venir ici pour une raison bien précise.

Un léger toussotement viens interrompre le début du discours que j'avais entamé pour finalement que je reprenne quelque secondes plus tard.

Pour reprendre, il y a environ une heure j'ai reçu un message inquiétant envoyé par l'un de mes « éclaireurs » qui était stationné à Chizoraï.

La suite de mon discours se passait de commentaires vaseux et inutiles, ils connaissaient tous les deux l'histoire sordide de cette île qui fut autre fois mon domicile, ma patrie. « Chizoraï l'améthyste » était son nom il y a bien longtemps, mais « Chizoraï la maudite » est plus un terme qui lui conviendrait de nos jours. La végétation verdoyante à laissée place à des terres consumées par les flammes et noircies par les cendres des incendies des villes et villages. Les os blanchis par des années d'exposition aux éléments et aux piétinements interminable du flux et des reflux des masses de bandits et d'aventuriers trop peu renseignés sur l'effroyable passée de se bout de terre perdu au milieu de l’océan.

Bien que l'île soit sous la juridiction du pays de l'eau elle n'a jamais été sous celle directe de Kiri. La raison était simple, notre clan, le clan Toshizo qui entretenait de très bon rapports avec le village caché du brouillard en compagnie du clan « Souverain » de ce lopin de terre extrêmement riche et fertile. Le village caché et le Daïmio avait accordé la garde du territoire au clan, d'une part pour éviter de devoir trop disperser les troupes mais surtout car cela les arrangeait tout simplement.

L'ambiance dans la pièce était palpable, je voyais bien que Assia et Ibuki semblaient perplexe, interrogatif sur le pourquoi du comment de cette éventuelle situation de crise, car pour eux cette île, berceau de notre clan est tout simplement une image napée de mystères et de zones d'ombre. Ils ne connaissaient ainsi-dire aucunement cet endroit, ce qui n'allait pas me faciliter la tache, mais je devais tout de même rester le plus clair possible sur mes explications.

-Notre future mission est totalement officieuse, le village est en aucun cas au courant et n'interviendrait de toute manière pas même si la situation était différente. Cette responsabilité nous reviens, et par conséquent nous allons partir d'ici quelques heures pour Chizoraï, préparé tout votre équipement et également quelques rations nous devrons peut être rester sur place, on ne sait jamais.

Aussi bref qu'un orage se déversant sur une plaine puis repartant aussi vite qu'il est venu, tel était l'image que je donnais la plus pars du temps . Je restais plus qu'évasif sur les détails en ma possession, ils n'ont pas besoin de tout savoir, je ne pouvais pas leur dire que tous les infectés ne sont pas morts enfin de compte. Cette perspective rien que de l'imaginer me glace le sang. Fermant un instant les yeux je me relevais ensuite pour me diriger vers la porte coulissante que je poussais assez brusquement et sans me retourner je prononce une dernière phrase.

-Je vous expliquerais tout sur le chemin.....

Je laissais le mystère planer, particulièrement quand je constate ma main droite, tremblante, un signe avant-coureur bien connu. La cachant dans ma manche puis replongeant mon regard presque dégoutté sur le chemin qui se présente devant moi. Un peu plus tard je me tenais dans la cours, paré et équipé, arborant ma traditionnelle tenue officielle des ninjas de Kiri ainsi que le célèbre Haori du clan, ample et léger comme un nuage.

Le torse entrelacé d'une longue lanière de cuire supportant un des symboles du village placé dans mon dos, Kubikiribocho. Autre fois propriété du tristement célèbre Zabuza Momoshi nommé le « démon de Kiri » et par une continuité de successions importunes elle finissait entre mes mains. Laçant solidement mon bandeau frontal sur mon front, je pris une large inspiration terminée par un soupire puissant.

La perspective de retourner sur cette île ne plaisais guère je dois bien l'avouer, et pourtant c'était un devoir, une tradition qui datait bien plus que ma mémoire n'aurait pu s'imaginer. Cigarette aux lèvres, comme un moyen de m'échapper futilement de toutes ses pensées accablantes, je patientais, attendant le reste de ma famille pour partir régler une vieille chimère qui reviens au galop à chaque fois ou on ne l'attend pas.

Invité

Départ

Assis sur mon futon fessant face à Hijikata, je pouvais aisément contemplait dans son regard une inquiétude ainsi qu'une certaine perplexité, sa voix elle, est hésitante et beaucoup plus froide que d'habitude. Ne passant pas par quatre chemins, évitant même les salutations, une chose bien loin des mœurs de mon frère ainée, bien que sa carapace de ninja est impénétrable j'en suis témoin, il été à ce moment la vulnérable.

-Pour reprendre, il y a environ une heure j'ai reçu un message inquiétant envoyé par l'un de mes « éclaireurs » qui était stationné à Chizoraï.

Chizorai ? Parlait t-il de la maudite? Cette ile qui n'est autre qu'aujourd'hui un cimetière, un terrain neutre déserté de toutes vie, même la végétations refuse de vivre dans cette ile. Les brigands y ont trouvé repère, j'en sais très peur sur cette ile, si ce n'est que les informations que m'a confié Hijikata. L'épidémie a ravagée tout les habitants du village, si le temps pouvait être remonté, j'aurais surement tué le porteur de la maladie avant son arrivée sur l'ile qui habitait un clan juste.

Contrairement à mon frère, je n'ai pas une grande attache pour cette ile, bien loin de la détester elle garde les vestiges d'une grande famille. Cependant, ayant grandit à Kiri même je n'ai appris que j'étais originaire de cette ile il y a quelques mois seulement. Je suis le fils du chef du clan, mais aussi de la servante qui liée ses nuits à ceux de notre père à moi et Hijikata, par amour ou simple plaisir de la vie? Surement tout deux morts, personne n'a les réponses. Hijikata évitait toujours le sujet, savais t-il certaines choses qu'il ne voulait point partager? L'atmosphère été insupportable tout comme moi et Assia voulions en savoir plus, savoir la raison véritable de cette réunion

-Notre future mission est totalement officieuse, le village est en aucun cas au courant et n'interviendrait de toute manière pas même si la situation était différente. Cette responsabilité nous reviens, et par conséquent nous allons partir d'ici quelques heures pour Chizoraï, préparé tout votre équipement et également quelques rations nous devrons peut être rester sur place, on ne sait jamais.

Cela ne concerne donc que les Toshizo, si la situation devenait contre nous, il est clairement cité que nous pourrions mourir et Kiri ne lèverait pas le petit doigt. Une bigre responsabilité. Fidèle à ses habitudes, Hijikata est le premier à quitter la salle de réunion, le suivant de prêt, je fis de même pour rejoindre mes appartement. Je mis l'armure junnin de Kiri, une solide combinaison bleue foncé, en ajoutant à cette armure le bandeau d'Emishi, le serrant a mon front pour laisser tomber deux extensions de tissue sombre, ajoutant à l'esprit de mon ami mon magnifique Haori repassé et propre comme jamais. J'enfilais alors mes sandales pour rejoindre Hijikata dans la cour, contrairement à lui qui porte la magnifique kubikiribocho à son dos grâce à une ceinture en cuir, j'avais moi sur mon armure un petit mécanisme me servant à poser Hiramekarei deux façon à la dégainer en une fraction de seconde. Toujours fidèle à mon katana, je l'attachais à ma ceinture pour enfin être prêt pour le voyage.

Ibuki Toshizo

L'île dite "la maudite", une île inconnue pour moi...

...

Je me trouvais là, dans cette grande salle, qui n’était utilisée que pour les séances importantes, les réunions de famille. J’observais Hijikata et l’attente devenait insupportable, son air sérieux encore plus présent qu’habituellement ne me plaisait pas, il avait dû se passer quelques choses de grave pour qu’il décide de nous réunir. Je le regardais un peu plus attentivement et je pouvais voir dans son regard une profonde inquiétude, ces yeux fixaient le sol et semblaient si pensifs, je ne comprenais pas ce qui pouvait le mettre dans un tel état alors que tout se passait réellement bien pour notre clan, puisque notre quartier se construisait de jours en jours et nous étions tous enfin réunis.
L’attente fut rapidement interrompue lorsque je m’installai confortablement, et Toshi prit la parole. Sa voix était légèrement tremblante et très sérieuse presque froide, je n’arrivais vraiment pas à le cerner ce qui était rare puisque cela faisait plus de cinq ans que nous vivions ensemble et j’avais appris à le connaître tout comme réussi à fissurer légèrement sa carapace, mais là il m’était impossible de le comprendre. Son discours fit rapidement interrompu par un léger toussotement de sa part, puis il continua en disant :

« Pour reprendre, il y a environ une heure j'ai reçu un message inquiétant envoyé par l'un de mes « éclaireurs » qui était stationné à Chizoraï. »

Chizorai ? J’avais déjà entendu ce nom, une fois ou deux au plus. Était-ce cette île d’où était originaire mon cher et tendre ? Cette île appelée autrefois « l’améthyste » avait changé de surnom avec tous les évènements récents qui s’étaient produits et était nommée plutôt « la maudite ». Je ne connais rien ou presque rien sur cet endroit qui comptait tant à Hijikata. Je savais simplement que c’était l’une des plus belles îles dans le passé mais que tout ce qui s’était passé l’avait rendu presque invivable pour ne pas dire déserte. Beaucoup de questions me traversaient l’esprit, mon regard était fixe, droit devant moi, plongé dans celui de Hijikata et je sentais cette tension présente en lui. Depuis quand avait-il un éclaireur sur Chizorai ? Pourquoi ne m’avait-il rien dit ? Et surtout… quel était ce message reçu par cette personne positionnée sur cette île ? Était-ce vraiment grave ?
Je détournai mon regard et observais quelques instants Ibuki, il semblait être dans le même état d’esprit que moi, il voulait en savoir plus et j’espérais profondément avoir des réponses à tous nos questionnements encore enfuis à l’intérieur de nous. Peut-être allais-je avoir les informations que je désirais, Toshi reprit la parole mais ne nous donna que peu d’informations… :

« Notre future mission est totalement officieuse, le village est en aucun cas au courant et n'interviendrait de toute manière pas même si la situation était différente. Cette responsabilité nous reviens, et par conséquent nous allons partir d'ici quelques heures pour Chizoraï, préparé tout votre équipement et également quelques rations nous devrons peut être rester sur place, on ne sait jamais. »

J’étais déçue, déçue du peu de données que nous avions en notre possession et ces derniers mots … « Quelques rations, on ne sait jamais ». Mais on ne sait jamais quoi ? Tout était trop flou pour moi, j’étais une personne dotée d’une grande réflexivité et qui interrogeait, qui analysait chaque information qui lui était transmise. Je ne me sentais pas bien et en aucun cas Hijikata ne laissait paraître un sentiment, un signe pouvant nous transmettre un petit quelque chose afin de nous rassurer. Nous devions partir, se rendre sur cette île qui m’était inconnue… mais que nous attend-il et si quelques choses se passaient ? Nous ne serions que trois, mon mari, mon beau-frère et moi-même et personne ne viendrait ne nous secourir ? Je pensais peut-être au pire et je devais cesser de tant réfléchir même si cela m’était difficile. Je voulais poser une question à Toshi mais celui-ci après avoir cité cette phrase nous dit rapidement qu’il allait nous donner plus d’informations en chemin et disparu rapidement de cette grande salle. Ses pas résonnaient dans le grand couloir sombre et je restai plantée là, sans voix, auprès d’Ibuki que je regardai également partir, un air soucieux tout comme le mien planait sur son visage.

Je ne savais pas si c’était une bonne idée de partir tous les trois et j’espérais au profond de moi que Hijikata ne nous cachait pas trop de choses et que la situation n’allait pas être trop périlleuse. Nous avions quand même une fille et c’était à elle que je pensais depuis que son père avait cité la première phrase concernant son éclaireur. Si elle venait à se retrouver sans famille, ce serait injuste car j’ai promis de la protéger jusqu’à ma mort et jusqu’à ce qu’elle puisse se battre seule. Nous venions de reconstruire une vie de famille heureuse et la maladie de Toshi s’était atténuée grâce à mes remèdes, je ne voulais pas qu’un autre cauchemar recommence.
Je pris de longues minutes pour dire au revoir à Shura, elle sentait cette crainte en moi de la laisser mais j’essayais de dissimuler tant bien que mal ce que je ressentais à ce moment présent et je tentais, dans un flot de larmes, de trouver les mots justes afin de la rassurer et je passai délicatement ma main sur ses petites joues toutes humides pour les essuyer. « Ca va aller », « nous allons vite revenir avec papa », je lui disais ces phrases de nombreuses fois pour la réconforter, mais elle n’était pas dupe, elle voyait bien que ses parents lui cachaient quelque chose. Les adieux furent difficiles mais je ne devais pas tarder, je pouvais déjà observer dans la cours Hijikata qui nous attendait. Je retournai alors rapidement dans ma chambre, mes mains tremblaient légèrement, il m’était difficile de prendre mon uniforme de Juunin pour me vêtir, je l’enfilai gentiment ainsi de ma sacoche dépliable composée de tous les nécessaires de soins, je savais que le départ était proche et cela m’angoissait malgré qu’habituellement j’arrivais parfaitement à contrôler mes émotions.

Me dirigeant dans la cours, j’avais préalablement pris quelques vivres comme nous l’avait conseillé Toshi dans un petit sac et je décidai de vite me rendre dans mon atelier pour prendre quelques remèdes basiques que j’avais confectionné quelques heures auparavant. Je retrouvai les deux hommes déjà près à la sortie du quartier et tout en m’approchant d’eux, mes pas étaient hésitants et discrets, ce qui n’était pas habituel pour moi… L’heure du départ était arrivée, même la minute et j’étais pensive, perdu dans mes pensées. Je savais pourtant pertinemment que lorsque j’étais dans les nuages, je perdais assez vite le fil de la réalité et qu’il me fallait quelques choses, une intervention externe pour me « tirer » de ces rêveries. Et lorsque j’immergeais de mes pensées, j’étais durant de longues secondes dans l’incapacité de parler et que je devais prendre le temps de remonter des profondeurs où je m’étais évadée. Je le savais, oui, et pourtant je ne pouvais me sortir de mes pensées et je ne faisais que de réfléchir à ce qui allait se dérouler dans quelques heures sur cette île, sur cette « maudite »…

(HRP : Post non corrigé, je vais le revoir cette semaine, pas trop présente désolée)

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