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  "Requiem Chizoraï" / Une rencontre inattendue ( Deuxième parties ) ( PV: Ibuki / Assia / Sayuri )

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Hijikata Toshizo
Hachidaime Mizukage
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Hijikata Toshizo

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MessageSujet: "Requiem Chizoraï" / Une rencontre inattendue ( Deuxième parties ) ( PV: Ibuki / Assia / Sayuri )    "Requiem Chizoraï" / Une rencontre inattendue ( Deuxième parties ) ( PV: Ibuki / Assia / Sayuri ) EmptySam 27 Avr - 20:31



La maudite....


Hijikata Theme


( Hrp: cruel manque d'inspiration pour le coup, Rp non corrigé )

Le navire se tenait devant nous, frêle, l'impression que cette coque de noix pouvait se briser à chaque lame de vagues qui vient bercer les eaux du pays. Les marins semblaient étonnés de recevoir une délégation si... formelle, mais je m'inquiétais peu de leurs états de conscience, à vrai dire je m'en moquais éperdument. D'un ton autoritaire, je leur ordonnais d’appareiller au plus vite, je n'étais pas vraiment d'humeur joviale. Les lourdes voiles se détachèrent, happées par un vent puissant qui venait du large et tirait notre risible embarcation vers le large et un avenir funeste.

Au plus profond de moi, je savais très bien ce que nous allions devoir affronter là-bas, je sentais déjà l'être infâme se mouvoir dans les flots acres et infinis des méandres de mon esprit, ce qui prouvait que nous nous rapprochions de notre but aux fils des flots. Adossé au bastingage humide, la partie de ma crinière ébène qui n'était pas maintenue par les lanières de mon vieux bandeau frontale flottait au grée de la bise marine; je gambergeais sans cesse, analysant chaque fragment de souvenirs aussi flous soient-ils.

Ce sentiment de perdre pieds peu à peu que j'avais réussi à oublier avec le temps malgré un contrôle permanent sur moi même réapparaissait. Vacillant un instant, me raccrochant aux cordages rêche pour ne pas m’effondrer je me reprends, ce n'était pas le fait que le bateau tanguait, mais un tiraillement tenace qui s'amplifiait avec le temps. Je ne pouvais me permettre de montrer un moment de faiblesse dans une pareille situation, me retournant péniblement je me dirigeais vers mon épouse et mon frère cadet.

-Je pense que je n'ai pas besoin de vous rappeler ce que nous allons affronter, même si j'ai peine à croire qu'il reste des infectés après tant d'années... mais si les hommes en poste ne répondent plus, je doute que ce soit simplement dû à une bande de bandits ou autre chose.

-Après..... certes il se peut qu'il ne s'agisse même pas de ça et nous aurons face à nous une menace toute autre, l'avenir nous le dira. Mais une chose primordiale, si vous croisez une de ces choses ; ces carcasses ambulantes n'ont plus une once de lucidité ou même d'intelligence, ce sont des animaux qui ne répondent plus qu'a leurs instincts primaires. Seul, ils ne représentent pas une réelle menace pour des ninjas entraînés, mais en groupe c'est une toute autre histoire.

Une douleur, furtive mais tellement incisive, qui vient trancher la suite de mon monologue, j'essaye de combler cette courte coupure en serrant les dents de manière discrète. Le seul moyen que je trouve pour me substituer en essayant d'engendrer le moins d'inquiétude possible, et pourtant je me doute bien de ne pouvoir leurrer ma propre famille bien longtemps alors que la sueur se manifestait sur mon front.

Retirant le fourreau de mon sabre de ma ceinture, je prenais appuie sur ce dernier pour finalement m’asseoir, épuisé par tant de fatigue physique mais aussi mental, je me devais de me reposer pendant le reste du voyage sinon je ne pourrais être à cent pour cent de mes capacités le moment venu, et grand dieu ce que cette île ne pardonne pas à ceux qui ne sont pas à leur maximum.

Un geste très éphémère pour montrer que je suis pas entrain de succomber bêtement dans mon coin puis un voile opaque vient m'emporter dans un monde de songes obscurs et intemporels. Mes yeux s'ouvraient péniblement, le monde qui s'offrait devant moi n'était qu'ombre et vide. Une étendue noirâtre, visqueuse et nauséabonde semblait se présenter devant moi, des rejets gazeux s'extirpaient de cette fange.

Me redressant peu à peu, je tentais vainement de me situer dans cette immensité sombre d’où même aucun son ne se faisait entendre. Un peu plus loin pourtant une forme semblait se dessiner, adossée à un vieux tronc d'arbre pourrissant, je me doutais bien que je me trouvais d'un songe fantasque dont ma maladie en était l'instigatrice.

Il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de mon autre moi, mais pourquoi sous cette forme ? Pourquoi dans ce lieu ? Cela devait certainement avoir un rapport avec le fait que je me rapprochais du lieu ou tout a commencé. La forme disgracieuse murmurait quelque chose de presque inaudible, j'avais toutes les peines du monde à distinguer une seule sciable et pourtant j'y mettais du miens. Finalement, j'ouvris à nouveau les yeux et tout était redevenu normal, nous étions arrivé, j'avais du dormir bien plus que ce que je ne pensais, ce n'est peut-être pas si mal...

Bien après avoir touché terre, le capitaine nous a clairement exprimé son impossibilité de rester accosté à cette île trop longtemps, visiblement les chimères racontées sur cet endroit atteignent un nombre de personnes insoupçonnées. Parlant tantôt de monstre marin gigantesque ou d'un groupe de bandits ayant élu domicile sur l'île qui tue et vole avec une cruauté sans pareil, bref l'imagination face à une île qui semblerait être désertique restait débordante. Si seulement ils avaient su.....

Rapidement nous tracions notre chemin depuis les restes de ce qui fut un port de commerce florissant réduit aujourd'hui à l'état de ruine pour nous engager dans une forêt lugubre, le ciel sombre déversait des flots de pluie semblables à des larmes sur notre chemin. Revenir sur ces terres qui fût autrefois notre patrie me remplit d'une certaine amertume. Aujourd'hui, j'espère au fond de moi-même, si ce qui se présente devant nous soit bien ce que je pense, y mettre un terme de façon définitive, ce serait mon but pour éradiquer ce cauchemar.


( Retour partie une : IcI )



IcI
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Sayuri Toshizo
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► UNE RENCONTRE HASARDEUSE◄
Dans l’ombre de la lumière, une jeune fille était déjà bien présente sur l’île. Sa présence ici ? Sa mission : abattre la personne qui allait probablement mettre les pieds ici. Selon les informations qu’elle avait réussi à obtenir, sa cible ne tarderait plus et c’est depuis les hauteurs qu’elle observe un bateau se poser à proximité de l’île. Silencieuse, il était temps pour elle de se mettre en chemin pour aller chercher sa propre vengeance. Bandeau du pays de la neige sur la tête, elle avait son arme sortie et elle n’attendait plus qu’une chose : un point d’attaque. Quittant sa position première, elle savait qu’elle ne pouvait pas rester et il y avait des cadavres de zombies ambulants qu’elle avait dû trancher pour leurs idioties à l’attaquer. Mais ce ne sont pas les seuls et elle les a probablement attirés vu qu’elle est encore pour l’heure, la seule chair humaine ayant mis les pieds sur cette île. Pour le moment du moins.

Commençant son petit tour de garde, elle finit par apercevoir le bateau accosté à l’île. Manifestant un sourire, la boucle venait de se refermer. Si les hommes chargés d’assurer l’île n’était plus c’est simplement parce qu’elle était passé par là. C’était un moyen qu’elle avait trouvé pour l’attirer ici. Par ailleurs, ce n’est pas sous le nom d’Hijikata Toshizo qu’on lui a fourni mais une toute autre identité. Surveillant partout autour d’elle, elle ne voulait pas se faire bouffer par e qui se trouvait ici sur cette île. Néanmoins, elle ne peut pas s’empêcher d’être mélancolique car elle a quand même vécut un certain temps sur l’île avant qu’elle se soit ravagé. Pourtant, les paysages n’ont pas changés et ne sont même pas affecter par cette malédiction qui a tuer l’ensemble de sa famille et c’est en traqueur qu’elle y est revenu. Suivant le groupe, elle est aussi discrète qu’un papillon et elle reste suffisamment éloignée pour les suivre et surtout attendre le bon moment pour frapper. Sa cible est dans le lot mais il est clair qu’elle ne peut pas frapper tant qu’ils sont tous là.

Attentive, elle surveille aussi ses arrières car elle ne veut pas non plus qu’on l’a prennent par surprise. C’est son petit jeu et elle ne sera pas la chasser. Du moins, pas pour le moment. Depuis sa position, elle les voit se diriger vers la lugubre forêt et elle suit sans hésitation. Elle n’était que pour une seule raison et sa raison est membre de ce groupe. L’heure n’est pas à l’attaque mais à la furtivité. Encore un peu de patience et elle pourra exécuter sa mission au nom de son pays d’accueil. Elle avait été envoyée là pour ça et elle ne compte pas se planter. Néanmoins, elle ignore encore tout de sa cible hormis ce qu’on lui a donné… La chasse peut enfin commencer …


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Assia Toshizo
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Une île pas si déserte que cela...



Assia's Theme



Nous avions débuté le voyage en bateau qui nous séparait dans cette île… Les minutes s’écoulèrent et j’observais le paysage qui s’offrait à moi, une nature des plus belles avec un étendu d’eau à perte de vue. Le temps était légèrement couvert, un léger vent s’abattait contre les voiles de notre embarcation et sous l’effet de cette brise, l’océan commençait à s’exciter, provoquant des roulis de vagues moyennes qui venaient faire tanguer notre bateau. Je m’étais confortablement installée sur une cale en bois située à l’avant de cette sorte de paquebot. Mon regard se perdait au loin, dans les profondeurs de l’océan et cette situation qui pouvait être idyllique pour certains, ne l’était en aucun cas pour moi. Je ne savais pas ce qui nous attendait là, droit devant moi… Je tentais de l’imaginer mais personne n’en était capable, du moins je ne pense pas tant que nous n’avions pas vécu ce qui s’était déroulé sur cette île. Hijikata restait très bref à ce sujet pour ne pas dire muet… Il n’appréciait guère aborder ce chapitre de sa vie, mais après tout je pouvais le comprendre ; les moments difficiles, je préférais également les laisser derrière, essayer de ne plus y penser pour vivre les moments présents mais surtout ceux agréables.

Au début de notre relation, il est vrai que j’étais réellement insistante auprès de Toshi sur son passé, je lui posais beaucoup de questions car j’avais envie de le cerner, de le comprendre et l’aimer avec son présent mais également son passé et le futur qui allait se présenter à nous. Puis après, avec le temps, petit à petit je commençai à assimiler, à me rendre compte du fonctionnement d’Hijikata. Je l’acceptai comme il était car je l’aimais et pour moi, notre amour devait être plus fort que tout, mais ce n’était jamais simple pour moi, curieuse comme j’étais, d’accepter ces zones d’ombres concernant l’être aimé. Tout en pensant à Hijikata, je me retournai pour le regardai quelques instants, je le vis adossé contre des sortes de caisse. Je l’observai un peu plus attentivement et il ne semblait pas très bien, les yeux fermés ils avaient des sortes de spasmes, comme s’ils étaient dans un rêve, son visage était crispé et semblait sué mais je ne pouvais rien garantir à cette distance. Je décidai alors de me rapprocher, arrivée à un petit mètre, je m’accroupis à sa hauteur et il était bien dans un état second, dans un état inquiétant dont je ne l’avais encore jamais vu. Une chose encore qu’il n’avait pas voulu me dire pour ne pas que je me fasse du souci ? Comme lorsqu’il m’avait caché sa maladie… Je n’en savais rien… Ou peut-être était-ce ce voyage sur Chizorai qui le mettait dans cet état ? Après tout c’était son passé qui remontait à la surface, un épisode des plus complexes de sa vie puisqu’une grande partie de sa famille avait péri à cause de cette saleté d’infection et de maladie…

Restant à cette distance, Hijikata ne tarda pas à reprendre ses esprits, son attitude m’interpellait mais je ne disais rien et je continuai de lui apporter mon soutien et mon empathie par rapport à ce qu’il pouvait vivre et ressentir mentalement à l’approche de cette île… Lors de notre embarcation, il avait pu nous expliquer la raison de notre voyage là-bas, il les appelait « ces choses », ces infectés qui avaient détruit le clan Toshizo… J’avais retenu quelques mots clés dans les explications de mon époux, et quelque chose d’essentielle…  ils ne possédaient aucune onde de lucidité ni même d’intelligence ; il était donc primordiale de ne pas se laisser influencer par ces infectés qui ressemblaient peut-être à des humains comme ma famille, comme moi. Je n’en savais rien, je n’avais pas vécu ce que le clan avait pu vivre, ce qu’ils avaient pu voir et rencontrer lors de cette « attaque ».

Les phrases d’Hijikata traversèrent mon esprit en boucle, de façon continuelle et une légère angoisse se fit ressentir à l’approche de Chizorai, je voyais cette île juste devant moi. Le bateau s’arrêta au pied des terres, notre mission informelle commençait alors. Je me posais beaucoup de questions, mais celles qui m’effloraient l’esprit à ce moment précis concernaient essentiellement ma famille. Avaient-ils également cette appréhension ? Ressentaient-ils comme moi ce petit stress ? Je n’en savais rien, mais digne d’une ninja de haut grade et du clan Toshizo, je ne montrais rien et je tentais de cacher mes ressentis face à l’inconnu. Tout en déposant le premier pied sur Chizorai, je fis un pas, puis un deuxième et j’observai les alentours qui semblaient déserts. Cette île était détruite, la végétation avait cessé d’y vivre comme par punition à de tel acte et à cette maladie atroce…  Je le disais toujours en allant récolter mes plantes…, la nature faisait toujours, selon les conditions dont elle dispose les plus belles choses de l’univers… Sur cette île, les conditions étaient tout sauf propices à de belles choses. C’était difficile pour moi de voir ceci, de regarder ce qu’était devenu la belle contrée que le Clan Toshizo avait protégé durant de nombreuses années ; mais je n’osais imaginer l’état de mon époux et mon beau-frère en voyant cette terre aride et sans vie. Une île paradisiaque devenue cauchemar, c’est en tout cas comme je voyais ce paysage qui se présentait à moi.

Détournant mon regard sur la droite, je vis au loin plusieurs silhouettes que je n’arrivais à identifier. Ces formes humaines se dirigeaient dans notre direction et au fur et à mesure qu’elles se rapprochaient de nous, je pouvais distinguer leurs vêtements partiellement déchirés, mais ce n’était pas tout. Le plus impressionnant, le plus choquant même était leur état physique… Des distinctions physiques qui ne m’étaient pas inconnues, une chevelure d’un blanc comme neige, des yeux noirs avec une lueur de rouge au centre transmettant un néant de l’esprit. J’avais déjà vu ces particularités lorsque Toshi s’était changé pour la première fois devant moi sous cette forme, c’est alors que j’avais passé des mois à concocter des remèdes avant d’en trouver un qui aide la stagnation de la maladie. Enfin, bon… de revoir des personnes qui me faisaient tant penser à Hijikata le jour où il avait fini dans un coma profond, le soir où il avait quitté notre domicile pour ne pas me mettre en danger, cela me faisait un pincement au cœur, une émotion spéciale que je n’avais plus éprouvée jusqu’à ce jour.

Hijikata nous avait prévenu, ils n’avaient plus aucune pensée et ils n’avaient qu’un seul but qui était entre autre… de nous infecter. D’ailleurs, il avait pensé correctement, c’était bien des infectés qui nous emmenaient sur cette île. Je les regardai se rapprocher de notre trio et je me plaçai en position offensive mais tout en restant légèrement en retrait pour être présente si des soins venaient à être nécessaires. Ils étaient cinq ou six à avancer dans notre direction, en les observant plus qu’attentivement je remarquai des différences envers ce que j’avais remarqué le soir où Toshi s’était « transformé » ; ils étaient flétris, leur peau était vieillie et ridée, méconnaissable… Ces particularités étaient simplement dues à leur temps de transformation, à la durée de cet état qui était quotidien pour eux… du moins, c’est ce que je pensais.

Me tenant prête à attaquer, je ne savais pas ce qu’il allait se passer, jusqu’à quelle distance allaient-ils se rapprocher de nous ou simplement s’ils allaient s’en prendre à nous ou passer leur chemin. Je regardai à ma droite en fixant Ibuki quelques instants puis je détournai mon regard dans la direction d’Hijikata, le plongeant dans le sien, je lui fis un signe de tête, lui faisant comprendre que j’étais prête et que ce cauchemar, nous allions faire notre possible pour l’arrêter… !
 


[PS : Rp non corrigé, peu de temps, c'est pour ne pas vous faire trop attendre - je le ferai dès que possible, merci de votre compréhension]

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MessageSujet: Re: "Requiem Chizoraï" / Une rencontre inattendue ( Deuxième parties ) ( PV: Ibuki / Assia / Sayuri )    "Requiem Chizoraï" / Une rencontre inattendue ( Deuxième parties ) ( PV: Ibuki / Assia / Sayuri ) EmptyJeu 8 Aoû - 12:15

Les hostilités d'un futur champ de bataille !




 "Requiem Chizoraï" / Une rencontre inattendue ( Deuxième parties ) ( PV: Ibuki / Assia / Sayuri ) Hakuouki-hijikata-saito5-img

Tout comme le bleu insondable de l'océan ou les rayons abyssales du soleil, je me perds dans les limbes éloignées de mon imagination. A l'antipode d'Hijikata, je me rend vers l'inconnu, vers un territoire qui est pour moi totalement insoupçonné. Bien que je naquis dans l'île maudite, je ne possède aucune sources d'informations quant à son histoire, pour la simple et unique raison que je n'ai point grandi dans cette région. A l'instar de mon frère ainé, je suis un Toshizo de sang pur et noble, cependant le contexte de ma naissance ne m'a point permis de murir au rang de ce clan. Je fus alors dès mes premières semaines de naissance envoyé à Kirigakure, pour me voir grandir au sein même d'une des familles les plus imposante du village brumeux, les Ryunosuke. Jusqu'à croire que j'en étais un, allant apprendre leur coutumes, leur histoire, excellant dans leur kenjutsu et respectueux de leur lois. Et me voilà aujourd'hui portant avec grâce et sérénité le haori bleuté des fils de la brume, celui des enfants maudit de l'île Chizorai. Sans aucun regret, aucune incertitude, je laisse à mon tour flotter le Haori de mon clan, beaucoup disent que j'ai dédaigné ma famille. Mais comment puis-je l’expliquer? Ce sentiment d'être unique, différent des autres, un tigre parmi les lions, et soudain on ce sens alaise près d'une personne portant sur elle le même sang que le notre.

Silencieux et suspicieux, je m'envoute de l'océan qui me fait face, les rayons du soleil parfaitement alignés dessinent de fin couloirs dorés. Notre embarcation était prête, je montais alors sur ce navire pour m'adosser à un rebord en bois. Pendant tout le voyage aucun mot n'est sortit de ma bouche, j'étais ce genre d'homme qui parlent peu, avec comme état d’esprit que si la parole est d'argent, le silence lui est d'or. J'avance avec silence au sein de cette barque accompagné de ma famille. L'atmosphère quant à elle ce faisait déjà robuste, il était dur de respirer ou de ce mouvoir dans cette étendu qui offre une vision cauchemardesque. Je reste yeux fermés et bras croisés, jusqu'à alors entendre le frottement du navire avec le sol. Nous étions enfin arrivés, l'île rend honneur à sa réputation, même la végétation est terrifiée de pousser ses tiges sur cette terre maudite. La réputation à prit tellement d'ampleur que même les marins n'osent plus sillonner les alentours. Hijikata-san avait été clair, il n’existe plus aucune humanité dans cet endroit, et il n'en existera plus jamais... Comment pouvez-vous vivre dans un endroit qui lui même vous refuse ? Il ne l'a point commenté, mais je le vois, dans le regard de mon frère ainé, cette rage ce désolé, car après tout cela reste son île natale.

Nous évoluons alors dans ce paysage morbide, évitant les eaux polluées ainsi que les endroits animés par des bêtes sauvages. Soudain, un vent de nostalgie me traversa le corps, des souvenirs d'antan... Loin des terres brumeuses, à l’opposé de la où ce meurt le soleil, un devoir incarné en une mission de rang A. Comme à l’accoutumé, j'étais en équipe avec le défunt Emishi Nishouri, notre mission était simple, nous devions neutraliser un maitre enchanteur, envouteur des femmes les plus belles du pays. Un voyage hors du commun ainsi qu'un combat contre le mal tout aussi dévastateur. Après une filature dans la forêt du pays du feu, une course poursuite dans le désert intense du Sud, un combat de grand ampleur raisonna dans les montagnes sacré de la foudre. Fraichement promu junnin, j'avais atteint l’extase du combat, j'avais vu d'innombrables fois le fameux "shiguren souen ryu",  mais à chaque fois qu'Emishi-kun brandissait son épée c'est comme si je redécouvrais chaque jour le kata de l'eau. Égalant ma rapidité avec le Shajiku no ame, défiant la nature avec le Renkaiten. Notre ennemi était un professionnel indéniable du genjutsu, quant à nous, nous étions des sabreur irréprochables. Quel lien avec le voyage actuel sur l'île Chizorai? Le genjutsu du nukennin était assimilables au panorama qu'offre l'île maudite, lac d'acide, disparition de la végétation et j'en passe. Fin du Flash Back

Soudain, une ombre grince dans les feuillages, une silhouette furtive rode dans les parages, des sueurs froides coulent des fronts caressant les visages, la noirceur gagne alors un avantage, quand les nuages plient baguages. Je ressens les frissons d'Assia-chan, je peux sentir Hijikata-kun qui réfléchit à une stratégie, quant à moi, comme à mon habitude je reste impassible devant l'ennemi, avec le regard d'un tigre sage et sauvage en un même laps de temps. Je pose mon coude gauche sur le pommeau de mon katana, je sens alors une présence à mes arrières, à ma gauche ainsi qu'à ma droite. Déambulant dans le noir sous de vieux haillons, portant un regard rouge sang et des cris perçants, l'ennemi approche lentement. L’excitation est à son comble et pour la première fois du voyage je laisse de ma bouche échapper quelques dires d'une voix calme et posée...

"Ils nous encerclent"



    

En correction, merci de votre patience durant mon mois de convalescence !




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