Sujet: C'est Pâques ?! [PV Saber] Sam 18 Mai - 12:54
La Traversée X La Jeune femme
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Je marchais depuis déjà longtemps. En tant que Kage, emprisonné dans ma cage dorée, je prenais par tous les moyens les opportunités de sortir du village, de m’évader du sort de Kaoru. Je rencontrais sur mon passage de nombreux individus, tous du pays de la terre. Chacun y allait de son hospitalité. Je ne doutais pas que mon titre aidait aussi mais, je n’étais pas ingrat et, il m’arrivait sur mon périple de soigner des gens avec mes dons de guérisseur. La traversée était longue du pays de la terre. C’était un pays vaste et, torturé. On ne pouvait pas couper par le chemin le plus court, il fallait emprunter les voies. C’est pourquoi il est très difficile à attaquer ou de se replier une fois pris à l’intérieur de l’étau de ces multiples tranchés mais, il était aussi très difficile de déployer rapidement des troupes hors des frontières. J’accélérais ma course. Kuraru avait pu profiter d’une légende récemment et, je n’avais pas eu l’occasion d’y participer. J’allais de ce pas régler cette envie permanente. Ce n’était en aucun cas de la volonté ou un désir de vengeance qui m’animait. C’était la vérité. Le simple fait de savoir ce qui s’était passé aux troupes et, le mystère de cet œuf était invraisemblablement l’un de ces mystères dont je désirais connaître le secret. Les gens de la contrée avait dépêché une équipe d’archéologue qui ont repris le commandement du site afin d’y investiguer et, de dévoiler au grand jour cette civilisation perdue. Surement étaient-ils des ancêtres datant d’avant le rikkudou-senin. C’est une époque grande et vaste dont nous ne connaissons que très peu de choses car, la première guerre shinobis avait réduit l’état des gens à des bêtes sauvages dont seule la survie dépendait. L’espérance de vie était très faible et, les conditions de vies infâmes contrairement à ce que certains d’entre nous avait pu percevoir dans notre enfance. C’était la misère à l’état pur. Je continuais mon périple, arrivant à la frontière de Taki. Je fis une halte là-bas le temps que tout soit en ordre. Une fois l’administration réglé, j’avançais vers le pays de neige maintenant. Une dépêche de juunin furent envoyés pour se porter garant de ma protection dans Taki.
Cela ne présageait rien de bon. Mes prédécesseurs avaient toujours gardé de bons rapports avec les pays limitrophes mais, la possibilité alléchante de réduire considérablement les forces ennemies, d’autant plus que j’étais jeune et, semblait sans expérience. Les malheureux…Les nombreux contact eu avec eux ne leur permit pas de m’assassiner, ils contenaient déjà trop de poussière en eux. Je continuais dès lors ma route. Taki ne ferait aucune représailles, il ne pouvait rien contre nous. C’était juste une sorte de rébellion de leur part. J’avançais d’un pas sur jusqu’à ma prochaine destination. Un pays recouvert de neige, peu enclin à la mondialisation et aux étrangers. Passer par la grande porte n’était donc pas une brillante idée ; je me contentais en bon ninjas qui soit de passer inaperçu la frontière. Ce ne fut pas aussi aisé que je ne le pensais. Les frontières du pays de la neige étaient assez limité et, la zone bien découverte. Un kekkai de repérage avait été mis en place et, déjà des chasseurs me traquaient. Afin d’éviter tout incident diplomatique je me contentais de foncer vers mon objectif. Nuit et jour je ne m’arrêtais pas de courir. Mangeant et, pissant tout en me déplaçant. C’est ainsi que je pus atteindre la dites forêt. Elle était couverte d’une température tempère bien que proche du pays de la neige. Le temps était assez frais mais, je pus non sans quelques frissons me déshabiller pour prendre un bain dans une des eaux du lacs. On l’appelait le puits de la forêt car, cette densité abondante en fait un écosystème à part, véritable cœur des forêts. Le surnom de puits lui vient des nombreuses irrigations qui la parcourent via les nappes phréatiques ce qui, donne lieu à de nombreux points d’eau, la terre étant abondamment gorgé d’eau. Il était difficile de se déplacer au vu de la quantité d’arbuste et autres ligneux qui me barraient le chemin mais, j’arrivais enfin sur une route parsemé de pas. La route était assez étroite et n’était que peu recommandable. Seuls les arbres avaient été coupés pour donner ce chemin de fortune. Fin prêt à aller sur les lieux, je ne fus pas surpris de tomber sur une petite caravane constitué d’une partie de l’équipe archéologique qui convînt de m’aider dans la récupération de mon équipe. Je pris donc la route en leur compagnie.
Le chemin était de plus en plus tortueux et, à maintes reprises nous dûmes nous arrêtez pour couper les divers ronces qui clôturaient cette verdure à perte de vue, ce champ que nous pûmes voir puis, une véritable pyramide antique. Ce genre de création était assez rare et, je ne pus m’empêcher d’être émerveillé par la splendeur de cette bâtisse. La tour pyramidale ne semblait pas haute et, était construite en marche, de sorte qu’il était facile d’atteindre son sommet. Il n’y avait rien en haut si ce n’est une vue prenante. L’air était humide et, il faisait chaud. La densité des arbres avait eu un certain effet et, mes vêtements étaient quelques peu collés à ma peau tandis que je m‘asseyais contre un tronc. J’étais fatigué et, entrepris de dormir au plus vite pour reprendre des forces, m’en remettant au sort de ces archéologues. Par mesure de sécurité et, au vu de mon identité caché (je n’étais pas très connu hors des frontières d’Iwa hormis à Suna, suite à ma visite), je préférais tout de même déposer quelques pièges explosifs, je dormirais plus tranquille. Je rêvais de mes sœurs et, de mes songes puis, de barbe à papa. Quelques brides informelles qui ne servaient à rien à l’avancée de cette histoire. J’avais été réveillé par l’odeur d’œuf et de bacon. J’avais peu l’habitude de manger cette nourriture mais, je n’allais pas faire le difficile, d’autant plus que ma langue de vipère fut ravie par ces mets. Le soleil était haut et, l’on me montrait dès lors les corps des victimes. Ils les avaient mis soigneusement les uns à côté des autres, éloignés du campement de par la putréfaction. Je n’étais pas médecin légiste et n’affectionnait pas particulièrement ces jolies corps. Le corps de l’équipe de Kiri no Kuni était là aussi mais, je n’y pris pas garde et, par respect diplomatique je ne tentais même pas d’y toucher. Le corps des iwajins n’avait aucune blessure, c’était étonnant. Néanmoins, on m’avait dit qu’ils étaient vivant il y a moins de deux semaines et, les ossements sont déjà quasiment visible ici et là. C’était étrange ? Kuraru s’y connaissait bien mieux que moi en décomposition de la chair humaine et, aurait pu m’indiquer les causes mais, pour ma part je n’étais pas apte à cela. Je me contentais donc de regarder cette putréfaction accéléré avec curiosité. J’avais ramené des parchemins que l’on m’avait confectionné spécialement pour pouvoir prendre les corps avec moi et, les ramener auprès des leurs mais, j’étais tenté de faire un détour par le labo avant de les rendre à la famille. La fin d’après-midi venu, la charrette revînt, apportant son lot de visiteurs tandis que j’investiguais les lieux avec les archéologues et, la possibilité de l’existence de cet œuf. On ne sait rien de celui-ci hormis qu’il aurait été mentionné par une fois dans un autre lieu où une civilisation en aurait fait l’éloge. La jeune femme sortit de la charrette. Ces cheveux blonds et ses yeux bleus étincelants ne passaient définitivement pas inaperçus. Elle venait de loin au vu des légères pommettes creusées qu’elle avait mais qui ne gâchait en rien son joli visage quoique, légèrement enfantin de par sa rondeur. Il était donc difficile de pronostiquer son âge mai, il était clair et, me semblait évident qu’elle venait pour les corps. En tout les cas, je ne voyais pas trop une autre possibilité à ce qu’une inconnue vienne se perdre ici !!
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Dim 23 Juin - 18:06
Que dois-je être ?
L'odeur du sang, les cris et lamentations, les supplications et larmes de ceux qui s'effondraient sous les coups de ma lame... Ne serait ce que ce quotidien qu'était mon existence par le passé m'amenait à regretter d'avoir accepté ce poste de bras droit du Mizukage. Ceci dit, je ne savais trop comment réagir lorsque je reprenais le contrôle sur mon corps alors que nous étions à Kiri gakure ; aussi bien Arthuria passait pour un messie et Lily pour la petite sœur de n'importe qui, je n'arrivais pas à mettre de nom sur les expressions de ceux dont je croisais le regard. Chez certains je voyais de la peur, chez d'autres du saki, mais certains m'observaient avec admiration, tandis que d'autre donnaient l'impression d'avoir vu un fantôme... rester fidèle à moi même, telle avait été la réponse que j'avais présentée à mes propres réflexions : Rester fidèle à moi même en distinguant ceux que devaient épargner le fil de mon épée de ceux dont l'existence était négligeable ; le menu fretin que je pouvais allègrement faucher pour calmer les pulsions de la créature que j'étais devenue... une Shinigami !
Assise sur le toi du palais impérial, j'avais une vue plongeante sur une bonne partie de l'ex village de la brume sanglante, le soleil se levait à peine, mais mes paupières ne parvenaient à se fermer sur le village. Simplement assise, profitant de la pause que me permettait le labeur bureaucratique d'Arthuria, mes pupilles jaunes s'étaient baladées toute la nuit d'un kirijin à l'autre. Les observant, imprimant leur visage en ma mémoire pour être sure de ne pas les abattre par accident une fois hors du village, mais aussi pour réapprendre à connaitre les êtres humains, essayer de comprendre à nouveau, le pourquoi la vie de ces derniers devait m'être précieuse. Devais-je les traiter comme le ferait un humain ... ? Probablement... si cela était encore dans mes cordes... ayant vendue mon âme le statut " d'être humain " ne me correspondait plus en rien... je n'étais maintenant qu'une coquille vide, une créature ayant vouée le reste de son existence à jouer le rôle de la mort en enlevant des vies, maltraitant des âmes et détruisant des esprits ; poussant ses victimes dans leur derniers retranchements en les trainant jusqu'au bord de la folie, transformant leur douleurs en la pire des atrocité qui soit, s'en nourrissant, s'en délectant, faisant de celle-ci la source de son plaisir... c'est le genre de créature que je suis... Humanité, bonté, gentillesse... moi qui ai délaissé tous ces sentiments... comment pourrais-je correctement traiter toute une nation ? J'avais beau n'être que le bras droit de mon subordonné, depuis son départ je n'en demeurais pas moins à la tête de la nation, ne serait-ce qu'en attendant son retour, j'étais en colère, très en colère contre ce système essayan de toute ses forces de me changer. Il était donc tout à fait plausible que je me pose des questions sur ce qui allait arriver par la suite qui du system ou moi allait céder le premier... ? C'est les sourcils froncés que je j'observai le village prendre vie petit à petit, les gens sortaient de leur domicile et faisait un nettoyage rapide du pas de leur porte. Les personnes chargées de l'entretien s'afféraient déjà à ce qu'aucune saleté quelle qu'elle soit ne traine dans la rue et les différents gardes de nuit laissait maintenant leur tour à l'équipe de remplacement. Ça grouillait comme des Fourmies attirées par l'odeur du sucre, comment résister à cette inexorable envie de les écraser ... ? Le gout ferreux du sang se fit sentir dans ma bouche... il me fallut quand même quelques instants pour comprendre que mon corps avait réagi fonction de mes sombres dessins, mes dents s'étaient ci profondément enfoncés dans ma lèvre inférieure qu'elle en saignait. Un petit sourire un coin, j'avalai mon liquide carmin et finit par prendre la parole :
- Donc... pendant combien de temps vais-je devoir attendre ce que tu as à me dire ? Fis-je nonchalamment en attendant une réaction du ninja qui m'épiait depuis quelque temps déjà.
Se reprenant avec empressement, le jeune Shinobi sortit de sa cache pour effectuer un salut et s'excuser, il était celui que j'avais chargé de me rapporter la plus part des situations insolites externe au pays, les nouvelles, les incidents majeurs, les grosses pertes, etc etc... Cette fois-ci par contre l'information ne semblait point avoir de poids réel, une équipe de recherche ne faisait plus de rapport depuis un petit bout de temps déjà. Par trois reprises elle avait raté le coche du rapport, gardant un visage de marbre, c'est la dénomination de cette dernière qui m'amena à froncer les sourcils. L'équipe hell hound était celle chargée de surveiller les recherches archéologiques sur un certain artefact d'une civilisation perdue. À l'entente de cette information je me levai lentement puis quittai mon observatoire.
- Je ne connais pas vraiment ta relation avec mes sœurs, mais... la prochaine fois tu risques de ne pas en sortir vivant ... terminai-je en m'éloignant, confirmant le fait qu'il eut bien reçu le message lors que celui-ci fit un " HA ! " Sonore. Puisque tu es là tu me serviras de messager, je vais quitter le village quelque temps pour enquêter personnellement sur cette histoire, que nos shinobis se contentes d'agir comme d'habit en étant plus sur leurs gardes... et prié pour le retour de Gargonith, bien qu'Hijikata et notre héroïne du village soient amplement suffisants pour protéger le village. Une seconde réponse affirmative suivis et je quittai les lieux.
Préparant mon baluchon, j'ajustai une dernière fois mon costume et mes gants avant de sceller mes quelques bagages. Pourquoi un tel intérêt pour un présumé simple œuf doré ? Rien de plus normal pour l'époque de sa conception, l'objet était suffisamment ancien pour avoir quelque chance de dater de l'une des grandes guerres. Si tel était le cas, la possibilité qu'il soit une arme n'était point à écarté, ou même que l'objet en lui-même renferme quelque une des techniques dévastatrices utilisées lors des différentes guerres... tant de possibilités et de question pour ci peu de réponses... Ceci dit, l'objet venait de prendre de la valeur à mes yeux. Passant les portes du village, j'étais encore plongée dans mes pensées, qu'est ce qui pourrait pousser une équipe entière à ne pas répondre ? Ils pourraient avoir trouvé l'œuf et décidé de le garder et profiter seuls de ses biens faits ; ceci dit, sa valeur devrait être inestimable pour pousser quatre personnes, dont un junin à quitter leur patrie et famille. La seconde possibilité étaient qu'ils étaient dans l'incapacité de répondre ou écrire un quelconque message, même malade comme des chiens, écrire deux lignes sur leur condition pour ne serait-ce que le Junin devait être faisable. Il ne restait dans ce cas que le pire des scénarios, leur anéantissement total ! Arrivée à une distante me permettant de voir le port, je marquai un arrêt :
* Tu as bien compris Lily ? Nous n'avons pas de temps à perdre, tant qu'il ne s'agit pas de kirijin amuse toi comme bon te semble, mais ne t'égare pas en futilités ... me suis-je bien fait comprendre ? *
Huuuuuwa... elle fait peur quand elle est aussi sérieuse onee sama ... je poussai un soupir pour laisser redescendre la pression qui s'était installée lorsqu'elle me parlait il y avait quelques instants. N'ayant pas encore effectuée la transformation après qu'elle m'ai laissée aux commandes de notre corps, je jetai de nouveau un regard d'ensemble sur son style vestimentaire... toujours aussi dépriment, pour quoi tant de noir ? En plus, on y vois même pas bien la couleur du sang lorsqu'il nous éclabousse, joignant les mains en un mudra je prononçai de vive voix. - Hey ! il y eu un petit " pof ", de la fumée et une Lily en pleine forme qui apparurent comme par magie yeaaaa ( o/ ) Sautillant gaiment dans ma robe blanche, je suis arrivée au port le sourire aux lèvres. j'ai saluer les gens ( Narrateurs : Avec de grands gestes ridicules ... ) en arrivant, beaucoup me connaissent, et quelques un pas encore, mais on pouvait pas discuter sinon onee sama allait se fâcher ... mais il était toujours rafraichissant de voir le sourire des gens, j'avais toujours envie de jouer avec eux, mais ne pas les tuer en jouant... ça allait être difficile, donc ...
- Lily Chan tu veux une glace ?!! S'écria un des commerçants.
Ha ... pourquoi tout le monde n'est as comme se vendeur de glace ? Gentil ? non... je veux dire pourquoi tout le monde ne vend pas des glaces ? C'est doux, c'est sucré, ça pourrait même arrêter des guerres ! La glace est l'espoir de l'humanité ! Un espoir en plusieurs parfums ! ( Narrateur : =_=' ). Remerciant le missier avec un bisou, je sautai dans le premier ferry en dégustant ma glace à la vanille. Le voyage en lui-même ne fut pas ci long que ça, à dire vrai je ne pus même pas en profiter réellement, de plus passer ci près des frontières de Konoha m'avais donné envie d'y passer, mais mes instructions étaient absolues... je marchais en me lamentant ( Narrateur : Le mot est un peu faible pour dire que tu rouspétais comme une vraie gamine non ? ) sur le chemin lorsqu'un vieux monsieur avec une charrette me demandât où je me rendais. Le puits de la forêt était encore à plusieurs lieux et c'était lui aussi sa destination, comment ne pas sauter sur l'occasion ? Le reste du voyage je m'en rappel pas trop, mais je suis assez vite arrivée, ce n'était pas ci loin finalement... (Narrateur : normal tu as dormis comme une souche pendant près de quatre heures ... ).
Descendant de la charrette encore à moitié endormie, mon regard tomba sur quelque gens certains occupés ailleurs, d'autre m'observant avec curiosité. Un peu patraque, je m'étirai un baillant longuement avant de m'approcher ( Narrateur : Tu aurais peut être due essuyer la bave qui coule des commissures de tes lèvres non ? ) étant assez proche, je m'inclinai légèrement puis me redressai.
- Hii ! je m'appelle Lily ! Enchantée... est-ce que vous n'auriez pas vu des Ninjas de Kiri dans les parages ? Ma grande sœur les cherche et elle est pas très contente. Et surtout ... vous n’auriez pas un truc à grignoter ? Je crève la dalle ... ( Narrateur : préciser ce point n'était pas vraiment nécessaire vu le boucan infernal que fait ton ventre ... )
Rien qu'un doux soleil qui éparpille ses rayons selon des lois très strictes de convergence et divergence, chacun atteignant à la perfection l'emplacement qui lui était assigné. Le destin en avait décidé ainsi et ses rayons ne pouvaient les combattre. Même la lumière, symbole d'espoir aux yeux des hommes, ne déroge au destin immuable. Alors pourquoi croire en tant de force extérieure quand on sait qu'un seul être est capable de cette prouesse et, qu'il n'est rien de moins qu'un homme. Il ne faut pas compter sur les autres ou, tout du moins, on n’est jamais mieux servis que par soi-même. L'herbe était fraîche et, la pyramide s'élevait à quelques pas de là. Les corps jonchaient dans des cuves creusée à même le sol par les archéologues, plus loin du campement. La pourriture de ces êtres ne devait pas envenimer ces découvertes incroyables! Leur putréfaction accélérée était étonnante. J'aurais été tenté de toucher à ces corps mais, ils étaient la propriété de Kiri no Kuni. La charrette arrivait à point nommé. La jeune femme que nous voyions arrivé semblait souriante et lumineuse. Ses cheveux blonds se balançaient de chaque côté à son approche un peu rapide et, son déhanché légèrement exagère. Elle faisait légèrement innocente à première vue. J'étais assez étonné de voir quelqu'un avec ce caractère venir récupérer des corps en putréfaction: une psychopathe? Un caractère angélique mêlé à des envies sordides ne ressortait rien de bon à mon humble avis. Elle regarda un instant les corps mais ne s'y préoccupait guère sur le moment ce qui, me fit hésiter quant à ma conclusion hâtive. Elle avait juste faim... Son ventre gargouillant d'une force que même Richter ne saurait échelonner. Nous commencions dès lors le souper dans la soirée. Les étoiles étaient largement visibles dans ces endroits hostiles et libres à la fois. Je regardais ces poussières infinies aux yeux de l'univers, briller comme jamais. Me retournant vers mon assiette composée de quelques miches de pain et d'une soupe incongrue et sans goût, je regardais la jeune fille manger avec avidité et intérêt ce léger repas. Je ne pus m'empêcher de la dévisager un instant. Je ne comprenais décidemment pas pourquoi Kiri avait envoyé cette femme. D'un autre côté, j'étais terriblement curieux de savoir pourquoi elle était là. Je détournais assez vite le regard, de peur qu'elle eut remarqué mon intérêt ou qu'elle n'interprète autrement le fait que je l'ai dévisagé. Je m'endormais la nuit, tranquillement, ayant au préalable préparé quelques pièges explosifs autours de moi. On n'est jamais trop prudent en terre hostile. Ma mission était de récupérer cet oeuf mais, il fallait aussi que je découvre la raison de ces putréfactions. De plus, si ces archéologues n'avaient toujours pas trouvé l'œuf, je ne pensais pas moi-même y arriver. Ils connaissaient mieux leur métier que moi et, il fallait donc compter sur eux? Je me contenterais donc de trouver le ou les coupables de cette machinerie et, je n'écarterais aucunes possibilités.
Le destin des rayons me réveillait d'une douce brise, le chant d’étranges animaux parvenant comme un écho lointain jusqu'à mes oreilles. Je me réveillais en sursaut. Une ombre longeant le drap de ma tente s’éloignant de moi. Je la suivais puis, en vain perdit sa trace. Je retournais donc en arrière. Je ne savais pas ce que cette personne très certainement du campement avait pu faire mais, il était clair que pour s’être enfui en entendant mes pas craquelant les branches elle n’était pas l’auteur d’un acte angélique. Je revenais donc au campement pour le petit-déjeuner. Je pris l’opportunité d’apporter un petit bloc note et un crayon et, de questionner chacun sur qui il était et ce qu’il faisait sur le campement. Bien que mes manières un peu directe avait quelques peu agacé certains, ils se prirent à m’écouter. Je me contentais donc de noter leur nom :
-Mr.Hammer, chef de l’expedition et archéologue -Mr.Aruto, chef cuisinier -Mme.Agami, archéologue chevronné et pleine d’avenir -Mr.Zekuro, guide des lieux et chef du chantier
Parmis ces 4personnes se trouvaient potentiellement les possibles meurtriers et même au sein de leur service mais, je ne pouvais pas prendre pour responsables les quelques souffifres d’autant plus que leur interet seraient peu grands dans cette affaire quoique l’œuf pourrait avoir de la valeur. D’un autre côté, il était à noter qu’ils étaient trop nombreux pour que je me penche clairement sur la dites affaires. Je me contentais donc de me cantonner à ces personnages ci. Je ne prenais pas garde à cette Lily de la matinnée. Je rinvoquais les corps de mes précieux cadavres pour tenter de les analyser plus en profondeur… en vain. Je me contenterais d’acheminer les corps jusqu’au service de Kuroro, seul eux sauraient quoi faire. A midi, elle fut là aussi à manger. Je me permis donc de lui demander si elle n’avait pas trouvé quelconque indice.
Après tout, nous voulons surement tout deux connaître l’auteur de ces abominations.
Quoique ma première impression de cette folle n’était surement pas qu’elle en serait choqué mais, je ne préférais pas m’avancer là-dessus. J’avais toujours quelques aprioris sur elle mais, en même temps, c’était terriblement fascinant et curieux et, cette première parole adressée me donnait d’autant plus envie d’en savoir plus. C’était une sorte de détonateur qui m’avait lâché sur ma proie. Mon instinct m’indiquait qu’elle était fort intéressante et, je pariais toujours sur lui. Mes intuitions m’avaient rarement lâché et j’étais un franc parieur. Je n’aurais jamais été éduqué par Raoku si je n’avais pas fait ce pari auparavant. Mes yeux rouges reluisaient à nouveau, trahissant mon intérêt grandissant bien que mon visage restait impassiblement souriant. Ce n’est pas que mon sourire était faux, c’est juste que j’avais un certain plaisir à connaître les gens et que l’humanité m’étonnait chaque jour. C’était une source intarissable d’expérience que cette chose-là. J’étais un scientifique en proie aux différents sujets. Réussir à manipuler quelqu’un devenait alors une récompense personnelle à mon égard et, savoir jauger des actions de chacun une pure envie.
Dernière édition par Mitsumeru Shigeoki le Dim 27 Oct - 10:25, édité 2 fois
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Sam 27 Juil - 19:44
Bizarrement ... ils me regardaient tous bizarrement comme si j'étais un monstre ou un fantôme, qu'est ce qu'il y avait de mal à avoir les crocs ? En plus, le soleil se couchait, avec mon corps réglé comme une horloge ( Narrateur : Non tes envies réglées comme des horloges ) je pouvais facilement dire que l'on avoisinait les six heures et demie du soir ; l'ennemi finit par céder ! Devant mon air affamé ( Narrateur : devant tes yeux de merlan frit... ) les archéologues prirent enfin pitié et se mirent aux fourneaux... Ils n'eurent pas grand-chose à faire, puisque le repas était déjà cuit, il leur suffisait de le chauffer un peu. Quelque temps plus tard intimidée moi même par les grognements de mon ventre je n'osais dire mot, me contentant d'attendre qu'ils finissent en regardant le ciel devenant de plus en plus noir. L'obscurité ne s'était pas encore bien installée que l'on voyait déjà les étoiles briller dans le ciel et la lune qui se dessinait petit à petit dans le ciel couleur bleu pâle. Le repas arriva ENFIN ! Mais... quelle ne fut pas ma déception devant ce qui nous a été servi... du pain sec... non non non du vieux pain tout rancit ! J'en étais même étonnée de ne pas voir des champignons pousser dessus et une soupe... du moins, c'était le nom qu'ils avaient donné à ce qui pour moi ressemblait à de l'eau jaune avec deux ou trois ingrédients flottant à la surface de mon " repas " lorsque je portai la première cuillérée à mes lèvres j'arrêtai mon mouvement en venant de penser à quelque chose : * C'est pas du pipi au moins...* après tout, on n’avait pas suivi toute la préparation et ces gens buvaient beaucoup d'eau... Inquiète je jetai un regard autour de moi pour constater que tout le monde mangeait cette chose... et finit par manger. J'avais au moins une certitude, aussi bien l'apparence que le gout était inintéressant. Enfin, goût... ça ressemblait à de l'eau avec un arrière-gout de légumes bouilli ! C'est quoi ce coin ? Ils savent pas manger correctement ? C'est normal qu'ils aient l'air tous ci vieux et décrépis quand ils se contentent de faire des potages aussi fades ... J'étais sur le point de prendre la parole lorsque je levais la tête, mais je me sentais observée, par plusieurs personnes comme s'ils attendaient que je leur donne une réaction... tachant donc d'accélérer je remplis rapidement ma pense pour aller trouver de quoi véritable =ment faire un festin, et non un semblant d'hors d'œuvre... Ils étaient chanceux d'être tombés sur moi, les vieux ne sont pas intéressants pour jouer et en plus ils n’ont même pas l'air de savoir s'amuser ( Narrateur : de savoir tuer des gens ? Bha non ce sont des Archéologues Baka è.é ), si c'était Arthuria nee san qui était aux commandes, à l'heure actuelle elle aurait fini de repeindre la forêt en rouge.
Notre rep... notre pitance rapidement finit, les archéologues retournèrent dans leur coin à discuter de chose et d'autre, la nuit c'était quant à elle bien installée et il commençait vraiment à faire sombre dans le secteur, sans compter les arbres qui bloquait les quelque rayons de lumière que voulait bien nous envoyer dame lune. Celui qu'Iwa avait envoyé semblait plus misé sur le repos, il montait déjà son bivouac pour piquer un som et moi de mon coté, bha j'attendais simplement que le coin devienne plus calme sous ordre de nee sama, aussi j'étais montée dans un arbre pour moi aussi regarder le ciel étoilé de ce coté là du monde. Les laisser m'hypnotiser... quel meilleur moyen de ne pas se faire surprendre par l'ennui... ( Narrateur : Pour une fois que tu es calme surtout, on va pas s'en plaindre o_ô )
Lily Lily Lily ...Cette petite sotte s'était bêtement endormie sur la branche où elle avait pris position pour admirer les étoiles, j'hésitai un instant à faire de même, mais je ne connaissais que trop bien les différents pièges de dame nature pour ne pas moi aussi tomber dans le panneau. Baladant mon regard sur le camp du haut de l'arbre ou j'avais repris, les commandes, il ne régnait plus qu'un silence de mort. Tous dormaient et se reposaient au mieux de faire leur travail correctement ... comment espéraient-ils quitter les lieux en vie, alors qu'une menace encore inconnue planait dans le secteur, tuait et accélérait la décomposition de ses victimes...
Posant un regard vide sur la tente de celui que j'avais identifié comme étant l'émissaire d'Iwa, j'essayais de mettre un grade sur son attitude. Dormir pour reprendre des forces, oui, mais en pareille situation même avec quelques pièges, c'était tout de même un risque trop élevé... Le repos du corps et de l'âme était certes important, mais mes différentes expériences de la vie, ou pour être plus précise lorsque je pourrissais dans un cachot, torturée comme une monstruosité de la nature, privée de tout à tel point que la seule eau que j'avais à ma disposition était celle que mon corps recyclait, traiter avec tous le respect que l'on pouvait attribuer à un porc pestiféré, utilisée comme bon leur semblait jours et nuit... Cette expérience m'avait été quelque part bénéfique, par son biais, ce corps pouvait rester éveiller plusieurs jours durant sans véritablement affecter mes capacités... Les souvenirs douloureux de l'existence de Milena, les seules que je n'acceptais point de partager avec mes soeurs, les gardant égoïstement pour moi pour ne pas que toute sombre dans la même folie que la mienne, pour qu'elles soient encore aptes à me montrer la voie qui me conduira loin de celle qu'a empruntée mère... pour qu'elles me montrent le chemin, vers un monde où je pouvais " vivre..." j'avais besoin d'elles et elles de moi, nous formions un tout, un tout qui s'ébranlerait comme un fétu de paille si l'un de ces éléments venait à disparaitre... Avant même que je ne m'en rende compte, les parures de la robe satinée du ciel m'avaient à leur tour envoutée me remémorant certaine chose, et me rappelant le point auquel je tenais à " mes sœurs ".
- Hummmm j'étais sure que tu nous cachais quelque chose... Fit la voix d'Arthuria .
- tu ne dors pas encore toi... ?
- Hummm je pense que nous avons eu la même idée, à savoir examiner les corps quelque temps après un premier contact visuel pour pouvoir se faire une idée de la vitesse de décomposition...
- Hum... c'est pour ça que je ne voulais pas qu'ils soient rangés trop tôt, l'information ne nous aidera pas forcément, mais en faire l'autopsie après l'avoir déterminé serait plus avantageux.
Bon, puisque tu es là nous allons faire ça à deux, j'avais besoin d'un second avis tu tombe bien...
-... Milena... Hum... ? je ne sais pas ce que tu nous caches, mais ne vais pas te forcer la main, je veux juste que tu te rappelles d'une chose... nous ne te laisserons jamais tomber !
Hum ! Je le sais Arthuria... je le sais ... cette petite conversation avait eu le don de me calmer, me rappelant pour une fois encore que je n'étais pas seule, que je pouvais m'appuyer sur elles pour aller de l'avant comme elles pouvaient le faire avec moi pour faire de même. Rangeant le kunais doté de notes explosives que j'avais dédié à la tente de notre Iwajin dans sa sacoche, je me redirigeai vers les cadavres me dirigeai vers les cadavres. Les stockers dans un fuin aurait certes été une solution, mais celle-ci aurait interrompue le processus de décomposition. Ce n'était pas forcément une bonne idée, sauf en cas de désir de conservation absolue pour les familles des victimes. De retour devant les corps, une lampe à pétrole en main, je me penchai avec plus d'insistance sur les corps pour mieux les inspecter. La putréfaction n'avait à vu d'oeil pas beaucoup avancée, cependant, on avait obtenu en moins de cinq heures une évolution qui devait prendre plus d'une journée sous un soleil de plomb. Les corps dégageaient une odeur nauséabonde, au moins assez horrible pour éloigner la plus part des animaux de cette forêt, et s'était sans compter sur la vue ragoutante que ceux-ci m'offraient... en effet la nature prenait déjà ses droits sur son " dû " les corps étaient déjà ravagés par des asticots en plein festin, se tortillant dans tous les sens pour se repaître au possible, entrant et sortant de la chaire qu'ils dévoraient, leur corps blanchâtre et ondulant en dégouterait plus d'un, l'intérieur était d'ailleurs visible au vu de la transparence de leur épiderme.
Accroupie devant le corps du jonin, je réussi à détacher mon regard des quelques vers qui se baignaient dans ses globes oculaires et m'attelai à ouvrir son gilet pour tomber sur le T-shirt noir qu'il portait, ne serait-ce qu'en voyant celui-ci onduler au niveau de son abdomen, je savais à quoi m'attendre, mais ne pouvait me résoudre à arrêter maintenant. En ce site de fouille, une belle série de meurtres avait été perpétrée et enquêter sans le moindre indice était bien trop ardu pour espérer déboucher sur un quelconque résultat ; surtout lorsque l'on prenait en compte le fait que les archéologues ici présents travaillaient sur ce projet depuis un bon bout de temps et restaient bredouilles. Si indices quelconques ceux-ci avaient trouvés, il ne fallait pas rendre leur sacrifice inutile. Armée d'un kunai que j'affutai avec mon chakra, je pinçai de ma main libre le vêtement et le tirai vers le haut, décollant le tissu devenu poisseux avec le mucus que sécrétaient les macchabés et découpai soigneusement celui-ci, évitant au possible de rentrer en contact avec l'abdomen. J'avais vu des horreurs dans ma vie, en avais perpétré un bon nombre, il n'empêchait que voir le cycle de la vie suivre son cours restait des plus déconcertant. Réflexe féminin, ou simple dégout trop prononcé, mon corps avait agi de lui-même, se redressant brusquement et reculant de plusieurs pas à la vue des vers toujours filiformes d'une vingtaine de centimètres qui nageaient dans ses viscères comme s'il avait s'agit d'une piscine, c'est a grand peine que je retins mon dîné dans mon organisme. Pour en avoir éviscéré plus d'un et même en avoir mangé, je savais pertinemment bien à quoi ils devaient ressembler ; en tout cas, c'était à tout sauf à cette bouillie grouillante d'invertébrés faisant la java... le T-shirt enduit de mucus le rendant plus ou moins imperméable n'étant plus un obstacle, une partie de cette " mixture organique " rose et noire se déversa de part et d'autre du corps, empestant les lieux de senteurs que jamais de mon existence je n'oublierais ...
Bras levé devant l'organe olfactif, je me fis tout de même violence pour m'approcher et regarder de plus près. Ce qui m'intriguait le plus était cette couleur noire qui pouvait être plusieurs choses, mais dans le pire des cas les chaires pouvaient être nécrosées et ce pouvait être dû à n'importe quoi, un poison, un venin, un kekkei, ou une maladie propre à la victime ; toute foi l'état de santé des Shinobis étant rigoureusement suivit par Assia et son service médical, aucune maladie n'aurait pu atteindre un stade aussi critique, ce ne pouvait donc qu'avoir un rapport avec ce qui se passait ici... Sectionnant un des bras du Jonin, fin, à peine avais-je tiré dessus que la chaire avait cédée dans un bruit de succion, je recouvris ce dernier d'un sachet plastique, augmentai la chaleur de ma lampe tempête et la laissai non loin pour que la chaleur atteigne le membre et ses " résidents ". Je comptais les exciter avec cette chaleur pour qu'ils finissent rapidement ce qu'ils avaient commencé. Mon but ? Dégager l'os sans avoir à le laver nous même ne serait qu'avec de l'eau pour garder un maximum de substance dessus, la moelle de ce dernier pouvait être utile. Logiquement dans ce groupe de chercheurs il devait y en avoir au moins un pouvant gérer une orthoptie... hummm non, s'était trop demandé ; une analyse au moins... l'on serait peut-être fixé sur un point ou deux.
L'odeur insoutenable avait commencé à me faire tourner de l'œil lorsque je me décidai à évacuer les lieux après avoir scellé le corps des enfants dans des parchemins, l'opération allait sans aucun doute annihiler toute forme de vie dans ces cadavres, mais ces corps seraient un peu plus " exploitables " que la chose pourrissant à plusieurs mètres derrière moi. Bien plus loin, mais toujours dans le même rayon nous séparant de la pyramide, après une brève morsure au doigt, m'étant au préalable assurée de m'être correctement désinfecté les mains, j'exécutai une courte série de signes et plaquai ma main au sol en murmurant :
- Kuchyose no jutsu... Après un petit " pof " surgit de la fumée retombante un lionceau roulé en boule semblant profondément endormi.
Une nouvelle merveille de la création, ce petit être en pleine échappée aux pays des rêves, tant d'innocence et de tendresse se dégageait de l'animal, suffisamment pour me faire oublier ma mésaventure avec les asticots de tout à l'heure. Je me laissai bercée quelque temps par le souffle de la créature, son abdomen montant et descendant au fil de ses cycles d'inspiration et expiration. Un faible sourire sur les lèvres ( Narrateur : Milena peu sourire... O_o ), je passai ma main dans la crinière orangée de celui-ci et pinçai légèrement l'une de ses oreilles en l'appelant :
- Réveil toi Nut's... Fis-je d'une voix douce qu'il devait être le seul à connaître, ma haine envers l'humanité restait peut être sans limites, mais envers certaines autres merveilles du monde, comme toute personne je ne pouvais que baisser ma garde et apprécier cette bénédiction... Lentement, le lion ressemblant plus à un chaton qu'à autre chose souleva ses paupières, papillonna plusieurs fois des yeux avant de se mettre sur ses pattes et s'étirer longuement, posant par la suite sur moi un regard plein de confiance et d'attentions, mais aussi un air légèrement intrigué. - je veux que tu cherches pour moi une odeur de viande pourrie, il y à des chances qu'il y en ai enterré dans les environs et je veux en avoir le cœur net. Mon lionceau ne semblait pas comprendre le pourquoi de l'opération, mais il ne chercha pas à savoir, se contentant de me répondre avec un des ses " Grahooo...! " Propre à lui et son petit gabarit avant de se frotter à moi en ronronnant puis s'exécuter.
Au petit matin, alors que l'astre solaire sortait de sa torpeur, je revoyais mon félin poursuivre son repos cette fois bien mérité. Cinq corps à l'état d'ossement ou encore en décomposition cette fois-ci ralentis avaient été déterrés. J'avais préféré creuser à la place de Nut's, non seulement par ce qu'avec ses petites pattes on y aurait encore été à midi de la trinité journalière suivante, mais aussi par ce que je voulais garder son existence encore secrète pour le moment. il ne faisait aucun doute qu'ils allaient se demander comment avais-je pu trouver les corps, mais garder mes spécialités secrètes restait pour moi un point sur lequel je mettais un honneur particulier. J'avais noté la majorité de mes découvertes et actions concernant mon escapade nocturne sur un parchemin. Leur épargnant les détails sordides, j'avais fait une petite description de ma pseudo orthoptie sur le corps de mon Junin, et indiqué par le biais d'une petite carte rapidement griffonnée sur le document l'emplacement des cadavres que Nut's et moi avions trouvé avant que son odora ne soit perturbé par la rosée matinale et les effluves de la végétation environnante. Pourquoi ceci ? La raison était simple, garder pour moi des informations non traitées par des personnes capables de le faire était inutile. Les ossements trouvés pouvaient êtres comparé à ceux du bras que j'avais ...cuisiné ? C'était une monnaie d'échange, des informations contre celles que ceux-ci avaient vis-à-vis de cet endroit et une forme de participation en attendant d'évaluer l'évolution de la situation. Préférant rester encore un peu dans l'ombre, je grimpai dans un arbre ou je m'installai confortablement avant de fermer les yeux pour laisser place à Lily... son côté faussement innocent allait lui permettre de s'approcher plus facilement de nos hôtes...
J'en étais sure maintenant, celui qui à dit que le chemin retour était plus court que celui de départ était un gros menteur, parce que là c'était tout l'inverse. Je marchais en tanguant comme sur un bateau au beau milieu de la forêt, il faisait chaud, très chaud chaque point ombrageux ressemblait à une maison de super héros tant cet endroit était bien venu... pourquoi tant d'injuste, j'étais juste partie chercher à manger moi. ( Narrateur : JUSTEMENT ! quelle idée de ramener un sanglier mort sur tes épaules accoutrées d'une grenouillère lion 100% laine ).
Spoiler:
Quand je suis arrivée, cette bande de méchants avait déjà commencé à manger, ils ne m'ont même pas attendu les gredins. Exprimant ma colère en les ignorant, je fis le tour de leur attroupement et allai m'installer plus loin, heureusement j'avais déjà préparé de quoi faire un feu pour faire cuir mon repas, bien que j'avais assez faim pour le manger crus, mais ce serait gâcher de la bonne viande .... Huuuuummmm :
- VIANDE !!!!!! ( Narateur : hurle-t-elle joyeusement sous le regard intrigué des gens ... pauvre enfant =_= )
j'avais préparé deux bâtons fourchus et un loooooonnnnng bout de bois pour faire ma brochette, avec un kunai je m'attelai à dépecer mon déjeuné lorsque l'Iwajin s'approcha de moi, il me regardait bizarrement d'ailleurs... hum ... j'espère qu'il ne va pas oser me demander de partager mon butin. ( Narrateur : Hum... je suis plutôt sur qu'il te prend pour ce que tu es, une évadée de l'asile ) Feulant comme un chat défendant son territoire, j'étais sur le point de lui bondir dessus lorsque les mots de nee sama me revinrent... nous devons coopérer avec eu pour quitter cet endroit au plus vite avec l'œuf.... bheuuu s'étais po juste ! je m'assis sur mes mollets, regardant ailleurs en attendant la question qui tardait à venir ( Narrateur : après ce qu'il vient de voir ...o_ô )
Après tout, nous voulons surement tout deux connaître l’auteur de ces abominations. demanda-t-il comme si cela était réellement normal.
fouillant dans ma grenouillère a la recherche di document que m'avais remis nee sama, je fini par l'attraper dans un endroit ci improbable que j'ai déjà oubliée ou c'était, il n'empêche que j'avais presque fallu enlever ma tenue pour ça ( Narrateur : Ha ouai ... bonjour la vue =_= ). Je lui tendis le papier et me remis a bouder:
Nee sama m'a demandé de vous remettre ceci, mais je reste quand même fachée, vous ne m'avez pas attendue pour manger buuuuuuuuu. finis-je assise a même le sol en croisant les bras, regard fixement ailleurs.
Mitsumeru Shigeoki Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Jeu 8 Aoû - 18:16
La naïveté de cette jeune enfant me faisait tressaillir de par sa capacité d’efficacité effrayante. Durant la nuit, elle avait réussi à retrouver ce tas répugnant et exquis dont les exhalaisons nous rappelaient les puissances de mère natures. C’est avec dégoûts que nous découvrions l’œuvre de Dieu dénaturée par un artiste mortel dont je ne pouvais qu’approuver de par le goût du mystère qui en émanait. Et si l’acte était mortel comme je le pensais, alors c’était l’une des personnes ici présente qui était capable de cette prouesse. Le problème des enquêtes c’est qu’il n’y a aucun moyen de deviner si le ninjutsu ou tout art shinobis c’était introduit dans la plupart des cas. Néanmoins le cas présent était beaucoup trop inhabituel pour avoir été la marque d’une action chimique. L’auteur était donc un possesseur de Kekkai à première vue. Pour l’heure ce qui m’inquiétait le plus, ce n’était pas les dit cadavres mais la jeune fille qui nous accompagnait. Mon intérêt pour les cadavres avait été détourné par cette créature mielleuse qui nous avait cité une tierce personne qui l’aurait aidé. Je lui en touchais donc deux mots par la suite. D’autant plus que je n’étais surement pas le seul à me demander cela dans la petite assemblée que nous formions devant cette immondice que les vers avaient déjà désertée.
Qui est Nee-sama ?
La question pourrait sembler stupide pour la jeune femme mais, elle était capitale pour nous autres qui avions peur de l’inconnu. En effet, ils nous apparaissaient de plus en plus (je dis ils parce que je ne doutais pas être le seul) que nous avions à faire avec une folle alliée. Ma curiosité n’était que croissante envers cette blondinette et, je me demandais déjà comment marcher ce cerveau détraqué.
Le Narrateur a écrit:
C’est devant la réponse que très certainement notre héros ne se rendra-t-il certainement pas compte de la cruauté qu’il venait de réveiller dans l’antagoniste qui lui faisait face car, en apprenant cette malédiction, il viendrait de franchir un pas que peu de gens auraient très certainement franchis. Parfois il ne vaut mieux pas savoir et quand bien même le calme entre Kiri et Iwa est présent, rien de bon ne ressortirait de cette information et, mieux vaudrait-il si il l’apprenne qu’il le garde pour lui ; ce qu’il ferait très certainement. C’est que l’histoire de Lily et de ses autres personnalités est entachés d’un passé sanglant dont il conviendrait mieux que Iwa n’en connaissent pas les retords et, encore moins personnellement Shigeoki. C’est le genre de secret qui romprait un fragile équilibre entre les nations (quand on voit qu’il y a déjà eu tant de nukenin être Kage de leur village…).
L’odeur vînt jusqu’à mes narines. Quand bien même j’étais médecin, je détestais cet odeur âcre qui tentait de ses viles mains de vous arracher les entrailles. Pourtant l’habitude morbide de nous autres étaient d’en rire. La mort était un lot que nous devions combattre. Cela ressemblait à mes yeux à un simple pari entre elle et nous : qui en ramènera le plus de son côté ? C’était assez jouissif quand on savait que j’étais joueur. Déjà je mis des gants et sortit des scalpels tandis que j’étais épaulé par Mme.Agami. Je ne pus m’empêcher de remarquer sa bague au doigt et de noter qu’elle était mariée. Rien d’incroyable à mes yeux mais, elle était un peu jeune tout de même. Tout du moins je voyais le mariage comme une sorte de cage tout aussi reluisante que le poste de Kage mais dont la révocation avait parfois de plus lourdes conséquences et que se défaire du mauvais œil de votre conjoint(e) qui vous poursuivrait n’était qu’une prémisse parmi tant d’autres de gouttes qui s’enchaînent dans un verre diabolique qui finirait par se déverser sur la table de votre destin qui jusque-là vous appartenais. Il fallait croquer la vie à pleine dent et vivre chaque instant. Cela pourrait vous sembler bizarre mais, je voyais de l’espoir dans ce corps en décomposition. En effet, j’y regardais avec avidité et discernement l’espoir de me divertir. Tant qu’il y aurait des choses en ce monde qui me divertirait, il n’y aurait jamais de problème en mon moi.
J’écartais soigneusement les ossements pour me consacrer sur le peu de chair qui restait. Une couleur rosâtre sensiblement similaire à celle cité par « Nee-sama » coulait le long du membre. Je n’osais pas toucher au liquide et, demandait à Mme.Agami de me passer un tube qui servirait de conteneur au précieux liquide. Peut-être était-ce du sang avec une quantité de plasma et une déficience en vaisseau sanguin à première vue mais, rien n’était moins sure. J’omettais donc cette hypothèse tandis que je tentais de prendre un peu du liquide avec le tube que je refermais soigneusement. Utilisé l’analyse médicale sur des morts et encore moins des morts en décomposition n’était pas chose aisé pour un simple médecin et, des connaissances poussées en nécrologie était nécessaire ainsi que sur les différentes morts cellulaires et autres domaines d’étude du médecin légiste. J’incantais un instant avant de sortir la fameuse boule turquoise. Elle rayonnait intensément avant que je ne l’insère dans les os. Il sembla un instant qu’une onde verte parcourait le radius tandis que Mme.Agami l’avait nettoyé et purgé avant de me le donner pour l’analyse. J’appréciais ces moments de pure intensité où une concentration maximum m’était nécessaire. C’était un art difficile et, un ninja ayant un minimum de logique louerait mes efforts sur l’os. Je ne pouvais pas sans appareil dire plus précisément les quantités de chaque vitamine, etc mais je fis de mon mieux pour donner des indications sur une feuille des divergences au sein du radius. Il me fallut 3 bonnes heures pour aboutir à certains éléments. Ce fut au combien agaçant que dire qu’il y avait moins de calcium aucune présence d’eau et une hypokaliémie pour toutes les vitamines étaient présentes à la mort du patient. Les divers fractures et brisures était dû à la fragilité de l’os suite au ninjutsu qu’il avait subi. Ma conclusion fut donc la suivante.
Il s’agirait très certainement d’un ninjutsu qui permettrait de retirer l’eau ainsi que tout éléments du corps humains. La décomposition rapide peut-être deux choses : la conséquence de l’ensemble des carences ou un effet supplémentaire qui survient au moment de la technique.
Certains retenaient leur souffle tandis que d’autres suaient à grosse goutte. L’étau se resserrait drastiquement sur chacun d’entre eux. Ils fallaient connaître leurs antécédents mais, rien n’était dit que leur village ou leur pays nous donneraient les dites informations, quand bien même j’étais le tsuchikage… Pourtant si l’on pouvait savoir lesquels d’entre eux avaient été formé à l’art ninjutsu, il était clair qu’il s’agirait de ninjas. La première idée qui me vînt et, des plus morbides, fut de tenter de les tuer chacun d’entre eux pour révéler l’assassin parmi ces faux-semblants mais, l’idée saugrenue ne retînt pas mon attention. Avec un senseur, on aurait pu analyser des traces de chakkra s’il était convenu que c’était bel et bien un ninjutsu et en découvrir l’auteur ou tout du moins ne serait-ce que retirer l’un d’entre eux de la liste des coupables. Je pris congé de mes hôtes et de Lily pour aller me reposer un peu. On allait bientôt manger le repas du midi et je n’arrêtais pas d’y penser à chaque instant. Le coupable connaissait l’avancement de notre enquête et, il était clair qu’il ne tenterait rien de suspect maintenant. Avec cette annonce, il serait sur ses gardes (ou au meilleur des cas si ce n’est pas un bon assassin, perdrait-il son sang-froid pour nous donner encore plus d’indice). Ce midi, Mr.Hammer et Zekuro n’était pas là, dirigeant le chantier. Certains indigènes des lieux ainsi que les divers ouvriers engagés pour cette expédition avait déjà commencé à quitter les lieux maudits et nos deux abonnés absents tentaient de les convaincre de rester. Malheureusement, aucune découverte d’œuf ou d’un quelconque indice n’avait permis de garder une seule de ces personnes. Une nouvelle hypothèse germait dès lors de mon esprit : et si le but premier était d’annuler l’expédition ? Alors le coupable aurait-il déjà trouvé l’œuf avant les autres ? Etait-il le gardien des lieux ? L’œuf existait-il réellement ? Des milliers de questions ainsi fusaient dans mon esprit et m’enserrant dans une sphère compacte noire du fait que tant de questions se superposent et qu’aucun interstice ne soit laissé. Il fallait s’occuper de chacun des questionnements mais, de manière méthodique afin de répondre à un maximum d’entre eux et rendre la sphère moins compacte. J’organisais donc dans ma tête divers couleurs qui lieraient les questions entre elles, créant alors une sphère multicolores et brillantes. De plus, il ne fallait pas oublier de prendre en priorité le mobile, l’heure et les conclusions trouvées. Faisant une synthèse de tout cela, je fronçais les sourcils et, restant assis à table, songeait hors du monde comme un observateur omniscient. Les bandes s’amenuisaient et disparaissaient les unes après les autres afin d’en laisser une seule de couleur violette et assez large. Mes yeux rouges sondaient ces questions internes à mon âme et à ma réflexion personnelle avant que je ne me lève de table en m’écriant.
Pourquoi pas après tout ?!
Sans prendre gare de ce qui m’entourait et le plat à peine fini qui me faisait face je retournais à ma tente. J’étudiais alors tranquillement le liquide contenu dans le flacon en sommant que personne ne me dérange d’ici à ce que je finisse. J’espérais que Lily trouverait d’autres éléments ou que l’expédition avance pendant que j’étudiais le précieux liquide. J’épargnerais les divers étapes que subit le pauvre fluide rosacé mais, il se trouva au bout de quelques heures (au moins 5 vu que la nuit avait remplacé le doux soleil qui tentait de nous atteindre malgré les arbres) que j’avais appris pas mal de chose. A nouveau je sortais les corps défunts que je n’avais toujours pas envoyés au service de Kuroro. Spécialiste de la chaire, il aurait très certainement su quoi me dire mais mes analyses m’avaient révélées des informations que je pouvais vérifier par moi-même sur les corps en les analysants. C’est alors que tout fut interrompu par un brasier sur ma tente. Je tentais de sortir au plus vite me roulant dans la terre tandis qu’ils éteignaient les tentes. Les preuves partaient en fumée devant mes yeux. Heureusement Lily avait dû garder ses corps à elle je l’espérais et, j’avais fini de conclure mes hypothèses dont la voracité était révélée par le lien entre les corps et le liquide. J’attendais donc le souper pour demander à Lily si nous pouvions parler seul à seul. Je lui demandais devant tous pour qu’il soit témoin en indiquant l’heure (vers 22heures) et le lieu de notre entrevu. Je tenais à faire cela pour empêcher tout acte similaire à ce qu’il s’était passé dans la journée. En effet, si le criminel agissait alors que Zekuro et Hammer étaient toujours occupés et toujours abonné absents (ce qui commençaient à m’inquiéter mais leur charge de travail avait dû augmenter), ils s’agiraient de ceux présents. Il n’y avait plus qu’à espérer que Lily me donnerait ses informations et j’en ferais de même. Peut-être cela serait-il suffisant, peut-être que non. De plus, il fallait les preuves pour accabler le coupable et l’emmener en prison car, je ne tenais pas à exécuter de sang-froid par vengeance et d’un acte purement préjudiciable si il s’agissait d’un ninjas d’un village : il n’était pas encore venu l’heure de couper le frêle lien de paix mis en place.
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Jeu 26 Sep - 20:29
Moi je le dis et j'en suis sure, les gens sont tous cinglés ! ( Narrateur : ... ) hey ne reste pas silencieux comme ça ! Ya le ninja d'Iwa en face qui me pose des questions bizarres comment tu veux que je réponde ? Au lieu de prendre le papier et d'aller tranquillement le lire dans son coin et me laisser à mon Sanglier, il me demande qui est onee sama... je prends une grande inspiration et soupire pour bien montrer mon manque de patience quant à ce manque de jugeote :
- C'est simple ! Onee sama est onee sama ! Un peu méchante froide et difficile à vivre, actuellement elle me laisse m'amuser c'est tout
Il avait soulevé un sourcil devant mes mots, mais je ne savais trop comment la décrie encore, elle me fait trop peur ne serait-ce que pour donner son nom comme ça à des étrangers, alors parler plus profondément d'elle, dire qu'elle est la faucheuse et tout et tout... brrrrrr ce genre de phrases allaient me faire faucher. Rien qu'à cette pensée un frisson cour dans mon dos, subitement couverte de sueur froide je me décide à quitter l'assemblée tandis que chacun va de son coté, après une bonne suée matinale rien ne vaut une douche bien méritée ; direction l'étant !!!
- Je reviens, mais que personne ne touche à mon Sanglier, sinon ça va chier ! Fis-je en serrant le poing sorti du costume que je portais à moitié, faisant bien comprendre à cette bande de viocs que je ne plaisantais pas ! Bha c'est vrai quoi ils ne m'ont même pas aidez à chasser cet animal ni à le transporter et aussi gratuitement que ça il en aurait des parts ? La vie est pas rose hein. Après être sûr que tout un chacun m'à bel et bien entendu je m'en vais à reculons, gardant un œil sur cette bande de rapaces, hésitant même à prendre mon gibier avec moi, mais que s'était pénible ... n'empêche ça me ferait un bon compagnon de jeu, j' pourrais joué à des tas de trucs avec Mr Sanglier dans l'eau. Hum...
Lily tergiversait à nouveau sur des absurdités sans fondements, comme d'habitude nous nous devions de supporter ses inepties, mais à force, pour les esprits torturés que nous étions, ces "conneries " étaient devenues une lumière, une porte de sortie au sein de ce chemin ténébreux. Nous aurons beau l'insulter, beau lui marcher dessus et la traiter de tous les noms, il ne change rien à ce fait, Lily est en réalité l'un des piliers qui nous soutient, celui qui m'empêche de véritablement sombrer dans la folie la plus furieuse. Folle ? Vous pensez qu'en ce moment je le suis ? Non, je suis au bord de ce gouffre sans retour, jouant à la funambule, sans cesse rappeler à la raison par la pseudo normalité que nous inculquait celle que j'étais des années avant l'adolescence. Dans l'eau voyant à travers ses yeux, je percevais mon corps, notre corps sous le contrôle de Lily, une peau belle lisse et ans la moindre aspérité ou le moindre défaut quel qu'il soit, seulement ... Moi je voyais au-delà de ce henge. Celle que je voyais était moi, la Saber qui voyait la majorité de son corps parsemé de cicatrices diverses, de rays roses sur sa peau et de différente forme de déchirure laissant derrière elle une marque saillante de son passage passé. Je me répétais peut être, à dire vrai cela devait être une certitude, je le répétais sans cesse, car tel était l'effet que mon reflet avait sur moi même, mon corps et ses différentes blessures sont mon journal intime ; chaque marque, coup, déchirure ou quoi que ce soit d'autre parsèment ma peau devenait une partie de mon histoire, chaque scarification me rappelait son origine douloureuse, chaque marque était comme un marque-page dans l'histoire de mon existence me rappelant ce que j'ai vécu, qui je suis et de ce fait comment marcher sur les sentiers cruels de cette existence parsemée des pièges de la mort.
D'autant se disent qu'ils feront tout pour vivre leur vie au maximum, qu'ils profiteront de la vie et s la coulerons douce jusqu'à leurs vieux jours, tout ce ci n'est qu'un rêve, une douce illusion dans laquelle ils se bercent sans voir la " vie " comme elle est. Un cauchemar sans fin, une marche longue et lente vers une fin promise ; l'on ne vit pas des jours heureux, l'on tartine de miel le chemin vers le royaume des morts. L'on ne passe pas du bon temps avec sa famille, l'on tente de sourire en sachant que tous mourront sous les pièges mortels de mère Nature, la première véritable tueuse en série. Ses armes sont multiples et très peu sont ceux à y avoir vraiment pensés... une maladie mortelle ? Quelle est sa source ? Une catastrophe naturelle ? Des animaux dangereux ? Des accidents soi-disant causés par l'homme ? Quelles sont toutes ces sources ? Ce dont on est l'origine, mère Nature, se complaisant à nous voir mourir de la pire des façons... et lorsque cette mort n'est point brutale, elle devient alors sadique, attendant patiemment que nous ronge les années, que nos derniers jours deviennent de longue peine s'étirant et s'effilochant sans fin, attendant la lame de la faucheuse s'amusant à caresser notre peau ridée par les âges, notre motricité anéantie par les heures et notre autonomie anéantie par les minutes sans que jamais celle-ci ne prenne notre vie, se délectant de nos larmes et supplication jusqu'à ce que le temps l'empêche de profiter pleinement de cycle de souffrance éternelle.
Les cris de Lily s'amurant dans l'eau m'arrachèrent à mes réflexions, m'empêchant une nouvelle fois de me décider à " sauver la race humaine de cette illusion sans fin, pour enfin leur permettre de se reposer... Mais là encore, je me retrouvais confronté à un dilemme... plutôt que de lutter contre elle, je m'étais engagé à l'aider, l'aider à torturer ses créatures jusqu'à ce que mort s'ensuive, les empêtrer dans cette mélasse pour me délecter de leur cri et pleur d'agonie ; finalement, j'avais compris pourquoi elle s'amusait tant à faire souffrir ses créatures... prise d'un rire sardonique intérieur, je ne retrouvai mon calme que lorsque miss grenouillère lion se retrouvai devant son "sanglier"
Chantonnant de nouveau une stupide tontine, je l'observai faire comme à chaque fois, me délectant de voir le sang couler, qu'importe sa provenance. Toute fois, lorsque Lily y posa la main pour prendre appui et y planter son kunai, je l'arrêtai sur le coup ! Il y avait décidément un problème avec toute chose vivant dans ce secteur. Constatant cette étrangeté, je mis la jeune fille sous un régime végétarien, ce qui ne se fit bien entendu pas sans d'ennuyantes supplications... L'éloignant alors du campement, je repris le contrôle du corps et poursuivis mon enquête de mon côté, une hypothèse se devait être vérifiée ; alors que je prospectais plus loin, un incendie se déclara durant cette période, mais je n'y pris point guère, toutes mes affaires se trouvant sur moi au sens propre, ce qui pouvait bien leur arriver ne faisait en rien partie de mes préoccupations, perdre l'Iwajin et ses renseignements aurait pu être pénible, mais pas contraignant à ce point...
La nuit tombée, à l'heure du soupé, je re-confiai le contrôle à Lily pour sauvegarder les apparences, c'est lors de ce dernier que Mitsumeru demanda à la gamine une entrevue, aux alentours de 22h. Visiblement c’était sciemment qu'il avait donné cet horaire aux yeux et au su de tous, une belle garantie en somme. Acquiesçant d'un signe de tête avant même que je ne puisse coordonner mes actions à l'évolution de la situation, il lui avait tendu un piège et cette idiote avait sauté dedans à pieds joints... Bien, dans tous les cas, nous nous devions de partager les informations récoltées si nous voulions quitter cet endroit au plus vite, rien que le fait d'y rester me semblait déjà dangereux, j'espérais juste me tromper sur ce qu'il se tramait ici.
Je me rendis donc sur le lieu du rendez-vous, en costume cravate, après m'être évertué à endormir Lily pour éviter tout gène conséquent. La laisser venir parler à ma place aurait été une masse de problèmes supplémentaires, dans le sens ou la plus part des questions auraient été de l'extraterrestre pour elle ; bien entendu, hormis les Konojin et les Kirijin me connaissant, il était impensable d'effectuer un changement de personnalité en face d'un parfait inconnu dans une situation actuellement hors de mon contrôle. J'arrivai sur ladite place où m'attendait seul cet homme, Excalibure n'était pour cette fois pas à ma ceinture, mais le délai entre son apparition et le faite que je la dégaine était suffisamment court pour que je puisse ne point y prêter grande attention, le but étant surtout de montrer que je ne venais sans intention " apparente " de meurtre.
Je vais répondre à cette question avant que vous ne la posiez, je suis Milena , la grande soeure de Lily, vous l'aurez remarquez, mais les questions que vous vous prépariez à lui posez auraient certainement cramé les quelques neurones qu'il lui reste. Je l'ai envoyée dormir car je sais être celle qu'il vous faut pour le moment. Lançai-je d'une voix détachée, voir froide, sans même lui laisser le temps d'en placer une. J'aurais appris que votre tente à prit feu lors de vos recherches, votre besoin de me voir doit être en relation avec ce que vous avez découvert, et probablement un besoin de spécimens ... Sortant deux rouleaux de parchemins différents de ma poche, je les lui présentai en les tenant entre les doigts de ma main droite. J'ai là les corps qui doivent revenir à mon village, et dans le second rouleau un nouvel élément à apporter à cette enquête. Au vu de ma position actuelle je suis disposer à partager ce que j'ai constater avec vous, cependant, je n'en ferait rien tant que vous ne m'aurez pas informé de la totalité de votre avancée... Posant les rouleaux au sol sans regarder son expression vis à vis de cette requête trop grosse pour être avalée, je lançai le dernier point de mon plaidoyer ... Si ce que cette dernière preuve m'à apporter est correcte, nos jours sont probablement déjà comptés... aussi je n'aimerais pas avoir à m'éterniser en longues évaluation de pour et de contre.
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Mitsumeru Shigeoki Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Dim 27 Oct - 10:48
Les indices avaient fusés et le poisson avait mordu à l’hameçon, restait aux pêcheurs de tirer de toute leur force pour sortir des flots l’incongrue spécimen dont nous ne connaissions encore le type. Regardant stupéfait le présage manifeste d’une augure malsaine, c’était une toute nouvelle personne qui me répondait. Était-elle schizophrène ? Très certainement tout du moins et, de manière aggravante vue que cette dernière faisait même le lien avec ses propres facettes. Qui était la vraie personne en face de moi et qui croire alors. Pour un Kage, l’urgence aurait été de résoudre la mission mais, la confiance n’est pas quelque chose qui s’accorde aussi facilement et, pouvais-je véritablement révéler mes informations à cette personne. Alors que la naïve petite fille me semblait sans défense, rien ne me garantissait que cette personnalité doué d’une intelligence supérieure ne me fasse faux bond. Néanmoins, j’étais en mauvaises postures et, les corps avaient brûlés. Il est certain que les familles haïraient ce Kage incapable de leur ramener indemne leurs parents et, la réussite de cette mission était le minimum que je pouvais faire. L’échec n’était donc pas permis et, je me permis donc d’ôter ses chaines de convenances qui fragmentait mon esprit, le dispersant sur mille et une question : STOP ! Le but était de ramener les corps et l’œuf. Je n’aurais déjà réussi que la moitié de la mission. Il fallait me résoudre et c’est avec une pointe d’agacement que je répondis.
Les corps ont bien été victimes d’un kekkai. Les résidus de chakkra trouvés sont formels. De plus, j’ai analysé l’échantillon prélevé. Cette chair putride que nous avions retrouvée n’est que la cause d’un gaz inodore et agressif. Nous faisons face à un spécialiste du Futton (vapeur). La décomposition des corps a été lente.
On connaissait dorénavant les caractéristiques du kekkai et ce qu’il en était. Déroulant le parchemin, je le découvris vierge. La renarde n’avait pas voulu passer ses informations. Toujours agacé et fatigué par les événements, elle fut sur le point de déclencher un incident diplomatique lorsque elle me remit d’autre parchemins. Il s’avéra être les vrais. La confiance n’est pas quelque chose qui se donne facilement. Elle aussi avait expérimenté ces amères événements et, reprenant mon calme, je souriais et, tentait de m’empêcher de rire. Il n'était pas l'heure des querelles et, je ne me préoccupais guère des bienséance à l'heure actuelle mais, prit tout de même le temps de m'excuser de mon comportement.
Je suis désolé. Excusez mon manque de tact mais, j’avais oublié durant un instant que les règles shinobis s’appliquaient à tous.
Dorénavant tournés au plus vite sur le parchemin, j’invoquais le sanglier mort et putride qui nous faisait face. Le roi de la forêt avait succombé et, les âpres de la mort se ressentaient jusqu’à nos narines. La jeune femme ne sembla pas sourciller mais, je devais avouer que je souriais. Transpirant à grosse goutte, je me retournais, affichant toujours cette mine heureuse et tentant de garder mon assurance. Me relevant paisiblement et doucement, fatigué et épuisé par ma nuit blanche, c’est avec peine que je la regardais terrifié mais, aussi excité. Repartant au plus vite sans répondre à la moindre de ses futurs questions, je ne doutais pas qu’elle me poursuivait. Il était la journée, tous devaient être au travail. Arrivé au campement de Mr.Hammer, je me fis plus prudent et, regardait au plus vite les archives. Je souriais toujours et mes yeux rouges brillaient impudemment. Les petits rubis miroitaient autours des lettres et des chiffres. Cela faisait presque 4 jours que nous étions là. Saber Milena étaient bien derrière moi. Je lui annonçais la terrible nouvelle.
Il y a de forte chance pour que nous soyons déjà sous l’emprise de sa technique.
Ce qui n’était pas logique, c’est que le coupable aussi devait être victime de son jutsu. Il était peut-être immunisé. Auquel cas, il fallait le déceler parmi les autres. Sortant l’orbe bleu d’analyse de mes mains, je l’apposais sur moi-même. Après quelques minutes de concentration, je décelais ces mêmes traces de chakras et quelques lésions mineures. Nous entendions des cris hors de la tente. Vite sur les lieux du crime: le site de fouille, c’était une quinzaine de personnes qui étaient à terre parmi la main d’œuvre. Le personnel prenait peur et le chef d’expédition et celui de fouille tentaient de les résonner mais déjà certains pliaient-ils bagages. Ceci dit je priais Saber Milena de bien vouloir ne pas partir ni d’avoir peur. Je fis de même pour l’ensemble des personnes présentes, me mettant au milieu de la foule, un peu au-dessus de cette dernière, replié sur un gros rocher. Une fois la foule calmée ou, tout du moins ce qu’il en restait, j’espérais que le coupable serait bien là. Incantant puis apposant ma main sur le rocher, ce dernier vola en éclat suite à un éclair bleu et un dragon de poussière large et très long fit son apparition. Je happais tous le personnel, même Saber Milena. Je ne doutais pas qu’il fallait un tant soit peu de confiance en moi mais, j’espérais qu’elle accepterait.
Suite à cela le dragon disparut. Mes mains bleuirent à nouveaux du même éclat que la boule bleu qui m’avait servi pour m’analyser puis, le torse de chacune des personnes présentes bleuit lui aussi un instant tandis que je restais là concentré. Mes narines saignaient. Je priais Saber d’un geste de main de venir jusqu’à moi. Pointant du doigt l’incongrue Mr.Zekuro. Je susurrai :
C’est le coupable.
D’un geste lent mon bras se remit à terre et, je m’étalais sur les vestiges. J’étais épuisé, j’avais bien mérité un petit somme. Je laissais le reste à Kiri no Kuni. Je faisais confiance à cette femme. J’étais certain que nos intérêts communs auraient raison de Mr.Zekuro. Il n’aurait aucune chance de fuir. Je fermais les yeux pour un repos salvateur. J'étais à la merci de tous et mon action aurait pu paraître pour pure folie. J'avais accordé ma confiance trop vite me basant sur un but commun mais, le pari en valait la chandelle. Restait à savoir si le coupable tiendrait assez longtemps contre Saber Milena pour que je me remette de ma consommation excessive de chakkra.
L’instant fut long et, bien qu’endormis dans les bras de Morphée, je ne pouvais m’empêcher de ressentir les vibrations du sol. La terre tremblait et ceci m’extirpa de ma pause obligatoire. Epuisé, entouré de l’équipe d’expédition, je regardais au loin les prémices de la bataille. J’avais récupéré quelque peu. Malheureusement, l’équipe semblait bien plus mal en point que moi. Tous étaient là avec moi, dans la tente…dans l’attente. Mon intérêt était tout particulier sur le sentiment qu’ils ressentaient tous. Je ne comprenais pas qu’ils soient tous si abattus par les événements. Sortant de mon lit de fortune et essuyant de mes mains la poussière sur moi, je me permis une petite réflexion.
La traîtrise est monnaie courante chez les shinobis mais, aussi bien au-delà.
Je ne faisais que le susurrer, trop respectueux du silence mis en place. Je vérifiais que Saber Milena était bien hors de ma portée puis, j’activais une nouvelle technique de soin avec les forces qui me restaient pour extirper le danger chimique de tous, hormis la combattante. Ceci dit, je remis les corps des défunts dans des parchemins. Elle serait obligée de revenir avec le coupable ou tout du moins, avec un peu de chance, le mystérieux œuf d’or. C’était quand même le cœur de nos missions respectives. J’entreprenais donc de parler un peu avec tous. C’est ainsi que j’appris qu’ils avaient trouvé une salle vide dans la pyramide et que celui qui l’avait découvert et le coupable étaient la même personne. Zekuro devait probablement obtenir l’œuf mais, pourquoi ? Pour qui travaillait-il ? Pourquoi ne pas s’être enfui avec le butin ? Beaucoup de questions mais, peu de réponse.
Le sourire heureux que j'avais affiché prenait peu à peu de l'ampleur et ma présence semblait plus oppressante. Je ne pouvais pas cacher mon bonheur. J'étais un marginal certes mais la cause de cette tête véritable n'était que la réussite de mon plan. Me mettant en marche, je poursuivais Saber et Zekuro en espérant venir en aide à Saber.
techniques utilisées:
Nom:An'tenna traduction: parabole, antenne Action: gratuite Description: Certaines techniques d'Iroujutsu peuvent être utilisé à distance sur des cibles portant de la poussière et, consommant donc les charges de poussières P(1). Il est à noter et, ceci est valable pour toute les techniques Chiriton que, l'activation de la poussière se fait sur tous les porteurs potentiels (donc l'utilisation par exemple du ranshinshou, technique de perturbation nerveuse peut se faire à distance par exemple mais qu'elle s'opère sur tout ceux ayant ingeré la poussière dans ce cas et, donc peut se retourner contre l'utilisateur)
Nom : Kaiseki Ken'shin Traduction : Analyse médicale Description : Technique permettant de connaitre la gravité des blessures internes, ainsi que l'état de santé du patient... Elle permet également de se renseigner sur les parties touchées ou non et de garantir leur intégrité. Cette technique permet à son utilisateur de soigner une personne dont l'état est grave, cependant, la technique "Shousen" est requise.
Nom : Dokunuki Traduction : Extraction du poison Action: mineur Description : L'utilisateur extrait le poison directement du corps de la cible grâce à son chakra. Il lui faut pour cela être au calme et prendre son temps. Ce jutsu ne consomme que peu de chakra malgré le niveau avancé de la technique. Les techniques "Shousen", "Kaiseki Ken'shin" et "Chakra Enjitô" sont requises.
Nom:Seiryu!L'étreinte du Dragon Action: moyenne Description: Shigeoki apose ses mains sur le sol et, de la poussière se soulève. Une très longue et, très vaste zône bleu se forme, comme une route(2 secondes) puis, implose laissant apparaître un dragon de poussière qui fonce avec une rapidité plus ou moisn accrue si Shigeoki canalise avec ces mains. Les personnes emporté par le dragon sont assaillis par la poussière et semble prises dans un tourbillons et, elles auront du mal à respirer mais, elles ne subissent aucun réelles dommages (quoique si vous restez plus de 5 minutes dans le dragon avec des difficultés à respirer.... côma, le coeur n'a pas reçu O2) +P(2)
il reste donc P(1) sur Saber
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Dim 9 Fév - 2:56
I'm The Death it Self
Il avait été ci aisée à lire, ce sentiment d'agacement s'étant emparé de lui lorsque j'avais exposé des conditions pouvant le mener à tout perdre ou gagner une petite part de mes investigations sur la seule garantie de la parole d'une inconnue. Me répondre semblait l'exaspérer, mais qu'importe ce qu'il pouvait bien en penser, ses réactions ne me faisaient ni chaud ni froid, ou peut être m'amusait-elles ? Après tout, il n'en restait pas moins un envoyé d'iwa qui visiblement n'avait toujours pas remarqué qui j'étais, mais était déjà dans l'obligation de se plier à mes règles. Mon visage n'en resta pas moins inexpressif quand intérieurement on aurait probablement pu déceler un infime sentiment d'amusement. Bras croisés, tendant l'oreille, il se décida à déballer son sac, confirmant mes soupçons, comme quoi il s'agissait d'un kekkai genkai ; ceci dit mes déductions m'avaient conduit sur la voie d'un don plus poussé sur la chimie du corps et le vieillissement des tissus, mais il était vrai qu'à faible niveau la destruction par fonte que provoquait le futton entrait aussi en ligne de compte, exposé de la sorte cela pouvait se tenir, même si encore un peu gros à mes yeux. J'étais en pleine réflexion lorsqu'il plongea littéralement sur les leurres que j'avais laissés au sol, les découvrir vides ne renforça que d'avantage cette expression proche de la rupture déjà ci présente sur on visage. Restant un petit bout de temps dans sa position c'est lorsque mon hôte leva des yeux en colère vers moi qu'il vit les deux autres parchemins que je lui tendais, visage quelque peut éteint toujours en pleine énonciation interne d'hypothèses sur cette personne et ses capacités.
Si le coupable était parmi nous, une question plus que substantielle s'imposait, comment allions nous mettre la main dessus ? La première solution que, je trouvai d'ailleurs comme étant la plus simple était se résumait simplement à éliminer tout ce beau monde, toute fois, elle comportait un problème pour le moins important. Comment allions-nous continuer les recherches si plus aucun chercheur n'était apte à les poursuivre ? Mettre la main sur cet œuf deviendrait alors mission impossible... Devrais-je donc tous les torturer ? Sous les yeux de tout un chacun pour que finisse par réagir le concerné, ou pour que leur gestuelle corporelle finissent par trahir la source de nos problèmes ? Sur les traces du ninja de la roche s'étant mit en route, j'étudiais cette option en éliminant petit à petit les autres ; si cet homme était le détenteur d'un quelconque kekkai genkai qu'en plus il maitrisait à ce point, comme tout bon shinobi il préférerait mourir qu'être attrapé vivant, auquel cas, il ne se laisserait ni capturer, ni torturer, car son expérience de la douleur le démasquerait bien assez tôt sur ma table d'opération. Un frisson d'excitation couru tout le long de mon corps, poussant ce dernier à être submerger l'espace d'un instant une bouffée de chaleur qui m'avait manquée depuis le temps que je n'avais pas mi le pied dehors pour une quelconque mission. Tant de sentiments et de sensations refaisaient finalement surface à la seule idée de pouvoir de nouveau me délecter des hurlements et des larmes d'une personne en proie à l'amie, la créature la plus liée à la mort, la douleur. Cette puissante alliée pouvant délier toutes les langues et faire chanter les muets, voir les aveugles et entendre les sourds. J'allais aujourd'hui encore pouvoir faire appel à cette alliée de poids.
Lorsque je revins à moi, extirpée de mes pensées par une lueur bleuâtre, je remarquai de nouveau l'iwajin s'appliquer une sphère bleutée, nul doute là-dessus c'était du chakra, et là il n'était que trop facile de reconnaitre une technique de type médicinale; ainsi donc en plus d'être capable de faire des autopsies cet homme se révélait être un médecin ? Je fronçai les sourcils en le regardant faire, le voyant extirper de son être avec son chakra une substance blanchâtre, ce devait certainement être les résidus de la technique à laquelle nous étions soumis depuis notre arrivée ici. Mes sourcils se plissèrent un peu plus en voyant celle-ci tournoyer lentement dans la bulle de chakra jusqu'à ce que mon attention soit reportée ailleurs ; des cris terrifiés venant du campement me firent soulever un sourcil en tournant ma tête vers l'endroit en question. L'iwajin s'y précipita quand moi les bras toujours croisés m'y rendaient à pas lents; ne voyant point l'utilité de se presser ci aucun bruit impliquant un quelconque affrontement ne nous parvenait. Si s'était un mourant, je ne pourrais rien faire pour améliorer son état, une dispute impliquant un cadavre ne me pousserait qu'à féliciter le survivant d'avoir été mon instrument du jour et une simple frayeur ayant donné place à une surprise telle qu'e découlerais un cri me donnerait du travail... sur moi même pour ne pas laisser cette envie de les assassiner déjà ci-présente prendre le dessus et finir par tous les envoyer rejoindre l'au-delà.
Une fois sur les lieux, aucun de mes schémas ne correspondit, il s'y était déroulé une véritable tragédie... du moins au regard de certains ; pour moi ces cadavres étalés çà et là étaient presque l'établissement des fondations de mon monde. Un monde de souffrance et de peine où régnerais en maitresse absolue la mort s'emparant sans raison apparente des existences se pavanant çà et là. Quinze morts ou plus, c’était ce que cette rapide évaluation du terrain m'apprit. Mort d'aucune blessures apparentes, aucune trace de rixe sur le sol ou les alentours, et pas une seule effusion de sang, à croire qu'ils s'étaient simplement effondrés, morts. Efficace... ne puis-je m'empêcher de murmurer devant pareil chef-d'œuvre. Cet homme, ou femme parvenait à allier discrétion et qualité dans le travail, en tant qu'assassin, il ou elle frôlait la perfection.
Cet alors Mitsumeru qui prit la parole pour faire taire la rumeur des bavardages et tenter de calmer la peur se rependant en leur cœur telle une nuée de sauterelles s'emparant d'un champ, me jetant des regard en biais pensant probablement que je serais suffisamment simplette pour me laisser envahir par un sentiment qui m'a dominé et n'a maintenant plus eu de raison d'être depuis le jour ou je suis morte, mais un problème plus récurent nous pourrissait la vie, bien assé pour que j'évite de me remémorer pareilles fadaises. Une fois un pseudo calme obtenu, il prit place au milieu de nous et monta sur un rocher, une brève série de signes plus tard, sa main agrippait la roche d'où émana une vive lumière bleue ; quelque secondes plus tard, celle-ci transformée en poussière donnait naissance à un dragon fait de cet élément volatil. Lorsque l'animal happa le premier ouvrier ayant succombé à la panique mes yeux se plongèrent dans les rubis lui servant d'yeux pour y chercher une quelconque intention meurtrière, la main déjà sur le coté gauche de ma taille prête à sortir de son sommeil une de mes lames ; mais rien. L'animal mythique se contenta de traverser l'homme en question avant de s'en prendre à un autre, puis un autre et encore un, alors qu'en moi avait débuté un débat, que faire ? Le laisser-faire ou absorber ce dragon ? Son regard était sérieux, mais point assassin, du moins pour le moment, car j'avais quand même descellé en son être cette part d'ombre, tachant de se faire passer pour un innocent rongeur. C'est tout de même perplexe que je laissai la créature me traverser de part en part avec une désagréable impression de chatouillis sur tout le corps ne parvenant à m'arracher un frisson. Gardant mon calme en maintenant mon regard vissé sur l'homme en question, il joignit de nouveau ses mains, accomplit une nouvelle série de mudras avant que celles-ci ne s'illumines de nouveau d'un bleu azure, toute fois, ce bleu se répercuta sur la poitrine de ceux qui avaient été en contact avec son dragon de poussière, en somme toute l'assemblée se vit dotée d'une lueur presque spectrale voletant en face de leur cœur comme s'il avait s'agit d'une présence d'un autre monde.
Les bras encore et toujours croisés, je soulevai davantage mon sourcil réprobateur lorsqu'il me fit signe d'approcher en agitant légèrement sa main, ce n'est que lorsque je fus face à lui et que mon corps faisait écran au reste de notre groupe qu'il désigna une personne du doigt et murmurant avec une voix faible :
Tournant lentement la tête pour que rentre dans le champ de mon regard ladite cible, c'est du coin de l'œil que je le vis : Mr Zekuro... le fameux chef des préposés à la fouille en profondeur de notre structure pyramidale. Excellente couverture que nous avait monté cet homme, personne n'irait jamais douter d'un des chefs les plus attentionnés du plateau et aussi selon les dires ouvriers d'un courage exemplaire... du flan tout ça... s'affaissant brusquement sous le poids de ses propres mensonges. Lorsque je lui fis face, laissant s'effondrer dans son lit de poussière notre détective du jour, j'entamai ma marche vers le coupable lorsque l'homme aux cheveux hirsutes fit un pas en arrière, remontant machinalement ces énormes binocles sur son nez en chassant une mèche noire de jais de son champ de vision. Les autres comprirent bien vite la situation et c'est tout aussi vite que s'éleva la rumeur des conversations, se voulant de plus en plus sombre. " Alors, c’était lui qui nous mettait des bâtons dans les roues ... ? " " C'est ... Zekuro sama qui à assassiné Gina chan ... ? " " Il doit payer ... ". Les murmures se transformèrent en bavardages puis de bavardages passèrent rapidement à une folle excitation et un désir ci fort de le tuer que s'en était presque palpable. Esquissant un sourire devant l'assemblée réclamant sa tête sur une pique l'homme d'allure plus ou moins jeune et élancée fut prise dans un nuage de fumée blanchâtre. L'idée même de le poursuivre parmi les arbre de cette forêt était suffisamment écœurante pour me faire entamer un sprint, fonçant vers la fumée en distinguant sa silhouette à l'intérieur s'enfoncer dans les profondeurs des bois. J'allais pénétrer la nappe de fumigène lorsque je bondis en arrière, réfléchissant à deux fois à ce que je m'apprêtais à faire. Aussi vite que possible, je jetai le parchemin contenant le sanglier, libérant immédiatement l'animal dans ce que je croyais être un simple écran brumeux pour couvrir sa fuite, mais cette brume transforma l'animal en ossement avant même que celui-ci n'ait atteint le sol.
- Futton ka... murmurai-je en regardant ce qui aurait pu m'arriver si j'avais continué tout droit.
Secouée d'un faible rire, je lui emboitai de nouveau le pas certes plus lentement, mais le corps cette fois-ci recouvert de glyphes impressionnants aussi bien en nombre que de par leur complexité pour ceux qui parmi les présentes personnes s'y connaissaient un peu en fuuinjutsu. La situation était ci grossière qu'elle me parut carrément risible, s'était un piège vieux comme le monde, faire convoiter à sa victime un trésor certain pour la précipiter dans les tréfonds des abîmes et ce, utilisé ci habilement que j'aurais juré qu'il ne s'agissait que de boule de fumée. Ceci dit cet homme restait un danger, lancer de manière quasi indétectable une technique de rang A ou S relevait d'un haut niveau de compétences. Je n'avais vu aucuns mudras être formés, ou même incantation prononcée, la technique était née de rien, un poison avec un ph ci élevé que dissoudre chaire et Os ne semblait être pour lui qu'une question de minute. Les ossements du sanglier en pleine dissolution m'informaient de cela. Il ne s'agissait point d'une technique de rang B, la puissance corrosive était bien trop élevée pour un rang pareil, une technique de rang A peut être, mais l'agent dissolutif se serait éparpillé au vent au lieu de rester ainsi stagnant en l'air, voir même donnant l'impression de se propager pour aller grignoter tout ce qui se dresserait sur son passage... une technique bien perverse, surtout si utilisée en plein épicentre d'un village, les dégâts causés seraient maximal. Seulement ... ceci ne restait que du chakra. Dès l'instant où j'entrai dans le champ d'action de la technique, le sceau sur mon corps entra en activité, aspirant cette brume comme s'il avait s'agit d'une boisson quelconque. C'est le sourire aux lèvres que je partis à la poursuite de notre assassin, marchant à pas lent et assurés d'après ce que je pouvais voir de ses empreintes laissées derrière lui... visiblement trop sure de sa technique pour avoir à effacer les traces de son passage.
Quelque temps plus tard suivant encore la brume acide qu'absorbait mon armure fuuin, je le trouvai dans une clairière, cherchant quelque chose dans le creux d'un rivage du petit ruisseau s'écoulant là, ouverture naturelle sans aucun doute créée par l'érotisions des roches. Quelque chose à quoi il tenait vu qu'il avait arrêté la propagation de sa technique depuis lors, certainement pour ne pas avoir à endommager ceci, l'œuf peut-être ? Qu'importe, pour ce que cela changeait en la situation actuelle... j'étais juste désireuse de le voir implorer pour sa vie alors que s'abattrait impitoyablement sur lui le courroux d'une Shinigami affamée, il ne restait qu'une âme de plus sur mon tableau de chasse, mais pour avoir osé essayer de m'occire en me grignotant à petit feu comme le ferait un asticot avec une créature bien trop grosse pour lui, avait su me mettre hors de moi ; suffisamment pour vouloir le voir ramper à mes pieds, à dire vrai il ne fallait pas grand-chose pour que je rentre en cet état. Un air dément sur le visage, les yeux grands ouverts et un sourire sinistre, j'approchai lentement :
- Ne me dis pas que tu as caché l'œuf dans un endroit aussi quelconque ... Fis-je pour attirer son attention avec un air perdu entre le froid et le détaché, tachant de garder pour moi et moi seule mes envies déplacées.
Surpris l'homme sursauta pour me faire face, suffisamment étonné pour me sortir de sa cachette un sac en tissus grisâtes, rappelant la couleur des roches environnantes. Visiblement, contrairement à Mei la mizukage lui n'arrivait point à contrôlé le PH de sa technique, sinon cette attention sur le taux d'acidité de sa technique lui aurait certainement permis de comprendre que ce qu'il relâchait se faisait absorber à une dizaine de mètres derrière lui. L'homme recula de plusieurs pas, comprenant maintenant qu'il voyait mon armure en action que son don n'aurait sur moi aucun effet. Il porta avec frénésie la main à son oreille droite avant de prendre la parole un sourire crispé sur le visage.
- Il... il semblerait que j'aurais besoin d'aide ... Marmonna-t-il à peine assez fort pour que je l'entende.
En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, en l'espace d'un dash je me retrouvai face à lui, dévisageant de haut l'homme présentement sur son postérieur, me regardant comme il se devait : d'un air terrifier, craignant son départ prématuré pour l'au-delà. C'est pris de panique qu'il recula de nouveau avant de se mettre à quatre pattes certainement pour avoir une meilleure position de départ pour entamer une course. Saisissant ma proie aux chevilles j'eus à peine le temps d'affermir mon emprise qu'une voix rauque et quelques peut trainante résonna dans la clairière :
Ce n'est qu'une femme, comment t'es-tu retrouvé en pareille situation ? Cette voix quelque peu suffisante mais surtout détachée provenait de mon dos et d'après les bruits de pas se rapprochaient, lentement mais surement. Affichant de nouveau une expression agacée comme je le faisais depuis un moment, je lâchai prise et me retournai pour évaluer l'homme venant de faire irruption en ces lieux. Lui même avançant ci nonchalamment que je remarquai à peine qu'il marqua une pause en me dévisageant, tout du moins lorsque mes cheveux volant au vent lui permirent de voir mon visage.
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Dernière édition par Saber Milena le Dim 9 Fév - 3:21, édité 1 fois
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Dim 9 Fév - 2:57
Un T-shirt blanc cassé pour un manteau vert à manches longues par dessus, l'homme avait les cheveux blancs... ou plutôt blond platine, plus ou moins longs, ceux-ci retombaient sur ses omoplates, lisse et soyeuse, suffisamment pour donner l'impression de s'écouler tels de mini rivières. Des yeux fins et étirés, de par les rides perceptibles autour de ces derniers l'on pouvait déterminer ceci, ils étaient souvent mi-clos, ou froncé en une expression sérieuse. Un jean déchiré au bas, un katana dans la main droite pour une véritable flopée d'autres lames dans une sorte d'étui qu'il portait en bandoulière et maintenait avec sa main libre. Une brindille d'un végétal quelconque en bouche, il resta stupéfait un moment avant de faire un pas en arrière ... non de se mettre en garde, juste avant de cracher ce qu'il mastiquait :
- dégage de là Tonari Kun... c'est un trop gros morceau pour toi... Fit-il d'un ton bien plus sérieux, mais toujours aussi lent. Saber Milena... double désertrice de konoha et Kiri, ex-membre de l'Akatsuki et maintenant de nouveau résidente à kiri ... que nous vaux cet honneur ?
J'écarquillai les yeux un bref instant, avant de décroiser les bras, cet homme n'avait pas tenté de fuir, toute foi, selon le bingo book qu'il venait de réciter par cœur ce chasseur de primes connaissait sans aucun doute mon niveau, mais en réponse à ça il se mit en garde me dévisageant avec étonnement et même un peu de joie, esquissant l'espace d'un battement de cils un rictus satisfait.
- La raison de ma présence ici mise à part... tu es bien confiant pour un simple mercenaire... répondis-je alors qu'apparaissait à ma ceinture Excalibure.
- Hum... je me demandais bien où était passée cette épée sensée ne jamais vous quitter. Quant à cette assurance, je chasse justement les membres d'Akatsuki, anciens ou actuels, peu m'importe. J'ai déjà quelque têtes des votres à mon actif, ce qui me permet d'affirmer que je suis pour vous un adversaire de taille. fit-il en abaissant un peut plus la tête resserrant l'étreinte autour du manche de son katana.
Un bruissement de feuille derrière moi attira mon attention, me poussant à jeter un coup d'oeil derrière pour attester du départ de détenteur actuel de notre œuf. Seulement, ces quelques secondes faillirent me couter la vie. Il devait certainement attendre ce moment précis pour bouger, ses sandales faisant bien moins de bruit qu'une paire de chaussures X, c'est la présence d'esprit que j'eus de dégainer Excalibur de son fourreau à l'entente d'un bruit suspect qui me sauva le flanc. La lame était encore à moitié en son étui lorsqu'un violent choc s'y fit ressentir. vous n'avez pas le temps de penser à autre chose ... Fit la voix de mon adversaire du moment.
Sa lame avait frappé la mienne, seulement...le choc, ou l'échange ne se prolongea pas, tout au contraire, il fut très bref... un second assaut ! Sa main gauche était pleine, donc... Un nouveau clang !!! Sonore retentit lorsque je portai le plat d'Excalibure au dessus de ma tête pour contrer le coup sensé me pourfendre de haut en bas, sous la violence du coup, mon genou heurta le sol bien avant que je ne m'en rende compte. Une vitesse plus qu'impressionnante pour visiblement des compétences martiales en tant que Kenjuka hors du commun, cependant aucune technique pour engager le combat ou de mudra pour me tromper... Un samurai. Je poussai sur ma jambe fléchie de sorte à me redresser et pouvoir repousser le blondinet qui cette fois-ci faisait pression pour me maintenir au sol, seulement sans ses deux mains ce genre de stratégie ne pouvait fonctionner. Je regrettai sur le coup de ne point avoir fait glissé sa lame sur un coté pour me créer une ouverture, mais ce n'étais pas bien grave. Repoussé par l'élan que j'avais imbriqué en son mouvement, l'homme se retrouva trois pas en arrière, m'observant prendre mon arme à deux mains avec un air septique.
Comptez-vous vraiment m'insulter en utilisant contre un katana précis et rapide ce genre d'arme lourde et grotesque ? lançat-il d'un air quelque peu indigné Et vos ninjutsus ? Vous en avez une belle panoplie selon nos renseignements...
- Du ninjutsu... voici belle lurette que je les ai scellés, c'est un art trop incertain, demandant trop de ressources et de temps en un combat. fis-je simplement, ignorant son avertissement sur les types d'armes que nous utilisions. Excalibur avait beau être une arme lourde, il me suffirait de porter un coup suffisamment puissant sur ses précieux katana pour qu'ils volent en éclats , nulle raison de s'inquiéter. Le samurai déchu poussa un soupir, fermant les yeux l'espace d'un instant avant de me fixer d'un air sombre.
En quelque enjambées nous étions de nouveau au corps à corps, un éclair blanc sur ma droite me fit comprendre la provenance de l'attaque, orientant donc mon arme en conséquence, sa lame frappa de nouveau le plat de la mienne, mais comme précédemment, le choc n'étai pas aussi violent qu'il le devrait... non, la sensation même que je ressentais quant à lui était tout aussi étrange, comme si sa lame n'avait pas heurté la mienne, mais y avait simplement glissée. L'action se répéta à plusieurs reprises, les chocs se faisant de plus en plus légers et ses enchainements exponentiellement plus rapides, m'empêchant carrément de répliquer tout en me faisant reculer. Finalement, alors que j'orientais ma lame vers la zone qu'il ciblait, je compris ce qu'il se passait. Ce n'étaient pas des attaques, juste une succession de feintes, en effet son arme entamait un arc de cercle avant d'attendre la mienne, ce qui lui permettait de coulisser dessus pour ne pas avoir à subir la réaction de choc entre nos armes et pouvoir ainsi attaqué plus vite ; ainsi donc, cette quinzaine de parades ... étaient pour arriver à ce moment précis ? Celui où il aurait fini de lire le schéma de mes attaques pour enfin pouvoir prédire mes mouvements et... attaquer en conséquence... ? Cette fois-ci, son attaque ne m'avait carrément pas atteinte, son arme était passée juste à coté de la mienne sans la toucher, moi attendant toujours le choc n'avait point remarqué que j'étais déjà victime d'une nouvelle attaque. Ce n'est que lorsque mon cerveau réagit à ce flash juste sous mes yeux que je me sue sans défense, le corps toujours figé dans le mouvement de défense de la présumée attaque précédente, j'inclinai à peine ma tête sur le coté droit alors que le froid de l'acier de son katana mordait le flanc gauche de mon cou. L'armure fuuin dont j'étais ci fier avait été activée avec une pointe de retard, ce centième de seconde étant beaucoup trop coups pour l'activation des glyphes la composant. Mon sang n'eut même pas le temps de jaillir hors de mon corps que je sentis cette fois-ci le choc toujours sur mon cou ; me forçant à faire un pas sur le côté... j'avais été prise de vitesse...
Les yeux écarquillés, je portai main à l'ouverture sur mon enveloppe charnelle et reportai celle-ci sous mon visage pour y certifier la présence de sang, la quantité indiquait une blessure superficielle. Hummmm ... je n'aurais pas du essayer de vous décapiter, mais plutôt d'empaler votre cou... vous n'auriez pas eu le temps de dresser cette armure de chakra. Fit le mercenaire tenant cette fois-ci son katana à deux mains, incliné vers son coté droit. S'était donc l'amorce de ce coup qui avait failli m'ouvrir la jugulaire, qui plus est, l'énorme étui de katana précédemment accroché dans son dos pendouillait maintenait à son bras droit, un poids supplémentaire l'ayant gêné dans ce mouvement d'exécution... Venais-je d'échapper à la mort ? Ou plutôt venais-je de m'extirper de mes propres griffes ? Je levai lentement le regard vers lui, alors que naissait un sourire sur mon visage, mon bourreau avait-il finalement vu le jour ? Parviendrait-l à me tuer ? Ou baignerais-je dans son sang ? Inconsciemment j'avais levé ma main vers le samouraï comme pour tenter de le tenir dans ma main tel un objet tant désiré, samurai qui visiblement conscient du changement de mon état d'esprit fit un bond en arrière ; comprenant certainement qu'il n'avait plus la même fille négligente sous les yeux.
- ... Mugen ittoryu ... Prononça-t-il lentement, lançant par le biais de sa sacoche tous ses katana vers le ciel. Tous sans exception retombèrent pointes vers le bas, se plantant dans le sol sans qu'un seul ne me touche ni qu'une garde de ces derniers ne touche le plancher des vaches. Semblant bien plus sérieux que quelques instants au paravent, notre samurai négligé se défit de son manteau avant de le jeter plus loin, gardant cette même pose à la fois négligente et pleine d'ouvertures, mais tout aussi débordante d'un imminent danger. Autour de moi, je pouvais encore sentir ses lames vibrer suite à leur voyage quelque peu soudain, chacune d'elle dégageait une aura similaire à celle de l'inconnu me prenant pour cible, une aura meurtrière, une soif de sang que j'avais rarement ressentie venant de mes adversaires, ou peu être la mienne débordait-elle trop pour me permettre de les percevoir ; qu'importe le scénario, cet homme sortait clairement du lot, me dévisageant telle une pestiférée. Après quelques rapides déductions, je déterminai que sa chasse des membres de l'akatsuki ne pouvait être guidée que par l'appât du gain, il y avait quelque chose en dessous, certainement la raison la plus clichée qui soit.
Secouée d'un faible rire, je engainai Excalibure sans le quitter du regard, faisant disparaitre celle-ci et son fourreau dans un nuage de fumée alors que deux nouveaux " pof " sonores attestaient de l'apparition de mes katana jumeaux, s'affirmant sur mon corps tout de noir vêtu de par le blanc immaculé de leur étuit : L'argent n'étant pas ta drogue très cher ronin sans nom, j'espère tout de même pas entendre quelque chose comme votre organisation a causé la mort de ma famille, je suis donc venu pour les venger ce serait d'un pathétisme affligeant... Fis-je en prenant position, légèrement accroupie, la jambe gauche en avant et la droite en arrière, chaque bras allant chercher le manche de la lame du coté opposé.
- Mifune... Kirihasa Mifune... Si mon histoire te semble ci insignifiante, ne cherche dont pas à la connaitre. se résigna l'homme, serrant encore l'éteinte sur sa lame, me dévisageant toujours un peu plus telle une nuisance des plus indésirables.
Nous continuâmes de nous dévisager ainsi un moment qui me parut interminablement long, mais en même temps ci court, obligée de rester sur la défensive vis à vis de la dextérité de mon adversaire, je n'eut d'autre recourt que ma technique de défense ultime. Les yeux rivés sur l'opposant, j'avais mis à profit ce temps d'évaluation de la situation en amorçant ma technique ; ci bien que lorsque dans un coup de pied latéral il envoya valsé en l'air quatre de ses lames et les frappa avec celle qu'il tenait de sorte à ce qu'elles soient utilisées comme projectiles servant de couverture pour son approche, je ne me perdis point en surprise ou réflexion quant à ce que je devais faire en cette situation. La réponse ? Je l'avais par ce procédé forcée dans mon cerveau : " Il suffisait de trancher tout ce qui bouge ...".
C'est donc avec des réflexes inhumains que j'extirpai de leur fourreau mes lames, déviant en un mouvement vif et violent les armes blanches jetées à moi tels de vulgaires couteaux, répétant l'opération autant de fois qu'il le fallut, jusqu'à ce que Mifune lui-même entre dans mon champ d'action provoquant une réponse immédiate à cette agression de mon espace vital. Les deux lames fondirent sur lui de part et d'autre à une vitesse prodigieuse, tailladant son corps en trois morceaux, l'expression stupéfaite que l'on pouvait lire son visage s'éteint petit à petit pour ne devenir qu'une forme taillée dans une planche, jusqu'à ce que le présumé corps laisse place à des tronçons de bois. Une substitution ... une bonne idée en le cas présent, mais ce n'était certainement pas ce qui allait le sauver. Qu'importait son nombre de tentatives, elles étaient toutes vouées à l'échec.
Une zone d'ombre naquit brusquement au dessus de moi, m'enveloppant tel le voile de la nuit, levant les yeux au ciel, mon corps agit instinctivement, tranchant le Mifune ayant fait irruption dans mon camp d'action. Une silhouette se faufila sur mon coté droit, silhouette que j'avais perçue du coin de l'œil, immédiatement accueillie par un coup de lame quand ce fut cette fois-ci face à moi qu'apparait de nouveau le bretteur lui aussi tranché par ma main libre. Moins de trois secondes... C'est le temps que j'évaluai s'être écoulé tandis que je tranchai les 8 clones inconsistants du ronin. Lentement, après avoir majoritairement fendues le vent, mes lames regagnaient leur fourreau, et moi restait en la position que j'avais adoptée. Percevant de nouveau le samurai avec visiblement quelque notons de ninjutsu me fixer de cette même expression. Il ne lui aurait pas fallu longtemps pour comprendre que j'étais dans une pose défensive... la diversion passée était donc une évaluation de celle-ci. Progressivement s'affermit la tension musculaire sur ma jambe d'appui, une fois la tension lentement développée jusqu'à son point de rupture, je la lançai.
- Iaigiri ... Shibakiri no ichibu ! Prononçai-je en me retournant après avoir traversé une dizaine de mètres avec une célérité proche de l'irréel, mes deux lames dehors, toutes deux ayant regagnées leurs fourreaux après cette attaque que j'avais voulu en croix. Le mouvement avait été instantané, s'était à peine si j'avais entendu le vent me souffler dans les oreilles.
Dans son dos observant mon adversaire encore immobile, j'attendis un instant de voir gicler le sang ou des morceaux de son corps glisser les uns sur les autres avant qu'ils ne se retrouvent au sol ... mais non-rien de tout ça. Ce n'est qu'après que se plantèrent dans le sol à ses côtés deux lames brisées. Tu as une certaine habilitée serte ... mais ne te dis pas être la seule capable de surprendre...
Fronçant le regard, soupesant de nouveau mes fourreaux, leur perte de poids m'affirma ceci, les morceaux venant d'atterrir au sol étaient ceux de mes armes. Nul besoin de ressortir ces dernières pour le vérifier, la question était comment... Sa lame était orientée vers le bas, mais luisait d'une faible lueur bleutée... tout s'expliquait, quand bien même je refuserais de l'admettre, les faits s'imposaient à moi, il avait coupé mes sabres lors de ce moment fatidique. Une technique d'affutage sur son katana et atteindre mes deux lames au moment précis ou je les croisais pour faire une coupe en croix... je pouvais concevoir que le fait d'avoir travaillé toute sa vie ses techniques de kenjutsu le de moi, mais je n'imaginais tout de même pas l'écart ci grand... M'ayant refait face entre temps, il frappa les sabres proches de sa position envoyant ces derniers en l'air, m'offrant un spectacle des plus spéciaux ; il jonglait avec ses armes, sans les toucher directement, mais utilisant plutôt le katana qu'il tenait pour à tour de rôle les tapoter et ainsi maintenir cette douzaine de lames en l'air
- Mugen ittoryu ... Renritsu no narabi... Fit-il de cette voix toujours aussi lente.
Sans crier gare, dans une coordination que lui seul pouvait comprendre, il frappa quatre de ses lames de telle sorte qu'elles prennent la forme d'une étoile, avant de m'envoyer la drôle de composition en pleine face à une vitesse affolante. Agissant aussi vite que je le pus, je fis apparaitre ma Megami no Tsurugi, m'accroupit et positionnai la longue lame devant moi en diagonal pour réduire au possible les dommages plausibles. Le fuuin d'affutage lancé lors de l'apparition du nodashi s'activa à l'instant même du dit impacte. Les quatre lames frappèrent avec une violence telle que je n'eus pas besoin de manipuler mon arme pour qu'elles se voient scindées en morceau sur ma propre arme, ceci dit je ne me rendis compte que plus tard du point auquel activer ce fuuin était insensé. Entrainés dans leur course, les morceaux me frappèrent en plusieurs endroits, trahissant ainsi l'armure fuuin qui m'immunisa contre la plus par des coups, sauf contre le morceau qui m'entailla la jambe. Un regard bref sur l'entaille d'où s'échappait le fluide écarlate conteneur de mon âme, je m'assuré de sa faible gravité avant de me redresser ; le corps tout entier luisant d'innombrable sceau rougeâtre.
Utiliser la Tsurugi et la megami no tsuyosa me permettant de manipuler cette arme dès le début m'aurais certainement été plus profitable, dans le sens ou le maintenir à distance aurais été une tâche bien plus aisée. La lueur s'estompa, mais les marques écarlates quant à elles persistèrent, ceci dit ... Ses lames avaient beau être restées en place, le samurai n'était plus dans mon champ de vision. Une nouvelle attaque aérienne ? lever la tête, était inutile aucune ombre sur le sol ne trahissait sa présence, étant un samurai il n'utiliserait donc pas le doton pour aller sous terre sans oublier l'absence de trou dévoilant son action, sa détermination à m'envoyer rejoindre le maitre de la géhenne et son honneur de samurai ou du moins ce qu'il en restait ne l’empêcherait point de se cacher derrière un arbre pour attaquer, ceci dit... rien ne l'empêchait d'utiliser une diversion pour passer derrière son adversaire. Très vite s'étaient enclenchés les évènements en mon esprit et c'est avec cette même vitesse que je réagis, faisant donc une nouvelle fois volte-face, une lame me frappa en pleine tête, ricochant sur l'armure fuuin qui vacilla l'espace d'un instant, m'indiquant qu'il approchait de sa limite. C'est donc consciente de ce danger que je m'attelai à dévier la flopée de lames me fonçant dessus certifiant par la même occasion la position de Mifune en face ... non... s'était une trop belle occasion pour se rapprocher, pourquoi garderait-il ses distances ? Le nodashi l'aurait-il effrayé ? [/color][/justify]
Saber Milena Jûichidaime Mizukage
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Sujet: Re: C'est Pâques ?! [PV Saber] Dim 9 Fév - 3:10
Les armes venant de face, c'est lorsque l'une d'entre elles vint de mon coté que je compris la mascarade, s'était un clone qui me faisait face, gesticulant dans le vent alors que la plus part des jets avaient déjà été effectués. Notre Hybride entre Samurai et shinobi s'était quand à lui déplacé, continuant dans sa course de m'envoyer ses armes qui avec la taille de mon arme actuelle et l'attention que je lui opposais n'était pas ci dure à dévier. Ceci dit, lorsque l'homme se retrouva subitement sur mon côté, dans le point mort de ma défense, je fus totalement impuissante face au coup de katana frappant mon omoplate gauche, coup qui fit voler en éclat mon armure d'énergie... je me retrouvai de nouveau nue face à ses attaques. Cependant, ce n'étais que maintenant.... maintenant que j'étais prise dans le champ d'action de ce style d'épées dansantes que je compris l'horreur de ce style de combat. Même au corps à corps, il continuait de la maintenir en l'air chose qui normalement ne devrait point lui permettre de gérer des échanges de coups, mais il n'en était rien. L'attaque que je tentai de lui porter fut parée, non pas contrée, mais belle et bien déviée, d'un mouvement fluide, il n'avait pas cherché à contenir la puissance du coup, mais plutôt à accompagner celle-ci en se servant de cette même puissance pour quelque peut altérer la course de la lame. Une déformation minime de sa trajectoire, mais assez pour qu'en s'abaissant et poussant la lame à monter, il ne perdre que quelque mèches. Toute fois maintenant qu'il était ci près, je ne voulais laisser passer cette chance, finissant mon mouvement en plantant mon arme dans le sol, mes mains partirent chercher des lames qui apparurent à mes reins. J'attrapai l'une d'entre elle et tranchai droit devant avant de saisir sa compagne tandis que je la rengainai pour faire une nouvelle tranche rapide dans un éclair aussi noir que la couleur de ces lames ; la seconde attaque venait de s'achever sur une nouvelle esquive in extrémiste lui ayant permit certes de garder ses membres, mais pas de s'en tirer sans blessures. la troisième dégaine en ces quelque centième de secondes allait me permettre d'enchainer plus rapidement et donc de bien déclencher Hariken shi lancé dans une drôle de situation d'ou cette perte de célérité, mais ... une douleur lancinante dans le dos m'indiqua la couleur de ma situation. Trois lames s'étaient plantées dans le sol derrière moi, mais celles-ci avaient sur leur passage creusé trois sillons dans mon dos ; la douleur soudaine créant une fenêtre d'inactivité dans ma technique, je me dus de l'annuler ; l'effet de surprise n'était plus.
" le forcer à arrêter de jongler ces, lames " c'est avec cette conviction que malgré la douleur lancinante de mon dos, je pris position et entamai une nouvelle attaque contre lui; ne serait-ce que pour le faire reculer suffisamment pour que je sois hors de portée de cette danse de lames, mais qu'il soit assez proche pour être dans la zone d'action de mon nodachi; seulement ... À peine mon arme s'était elle éloignée de moi en une attaque qui amorcée se voulait d'être une tranche ascendante de la gauche vers la droite que quatre katana se plantaient derrière le mune ( dos ) de mon arme ; juste en cette zone de ma garde que je pouvais défendre.. Alors que je me remettais encore de la surprise de la manœuvre, c'est avec un coup de lame sur ses armes qu'il parvint à faire décoller les quatre de sorte à ce qu'ils fassent un arc de cercle; leur tranchant étant tous dirigés contre moi, elles m'entaillèrent de nouveau le corps, traçant quatre profonds sillons sur la face avant de mon corps...
Mes yeux s'écarquillèrent... perdu entre surprise et effrois, je reculai de plusieurs pas avant de m'immobiliser deux ou trois mètres derrière. Tête baissée, les yeux rivés sur mon corps meurtri, suintant de sang en de nombreux endroits, je vérifiais avec de petits gestes l'état de la motricité de mon corps. Tout mouvement était devenu douloureux, mais en soi, la douleur n’était pas un problème, je l'avais côtoyée si longtemps que celle-ci me manquait presque.
- Vous n'êtes finalement qu'un animal de plus se prenant pour un être supérieur... Lançat-il d'un air toujours aussi détaché, levant lentement la tête, encore figée dans cette expression de stupeur totale je put constater la rage suintant de son visage en une expression meurtrière, semblant s'échapper de tous ses pores comme le ferais la sueure. Et en tant qu'animal, vous devriez éviter de jouer avec des armes créées pour les humains, vous n'êtes absolument pas digne des lames que vous portez ; en essayant de nous imiter nous les vrais manieurs vous ne faites que mouliner dans le vent en déshonorant notre art... c'est pitoyable Un sourire naquis sur mes lèvres, je voulus lever mon arme, mais me rendis compte l'avoir lâché un mètre devant moi. Mon sourire s'accentua, jusqu'à devenir un rictus puis passa de rictus à un rire. Il préparait une attaque, je le savais, mais ne pouvait tout de même pas arrêter ce fou rire soudain... ... Mugen Ittoryu, Haou ... Ippon !
Un nouveau coup de katana me frappa en plein abdomen, mais fut annulé par l'armure de chakra que j'avais réinitialisée. Ceci dit un nouveau coup suivit, cette fois-ci dans mon dos, je n'eus point le temps de me retourner que s'enchaina une autre attaque. C'est dans un déluge de passage rapide ressemblant à mon iaigiri, mais sou forme ininterrompue qu'il me frappa avec une quinzaine de lames. Seulement le point mystérieux de ces attaques était le suivant, aucune de ses lames n'était tombée, toutes restaient en quelque sorte collées à mon corps, la fine couche de chakra dessus me fit supposé que c’était lui qui jouait le rôle de colle. Mais... pourquoi ? ... Multiplication ! Finit-il en frappant une des lames sur mon corps, cette dernière fut parcourue d'une onde de chakra qui se transmit aux autres, engendrant un nouveau choc sur l'armure qui finit par lâcher à septième onde. Une fois les quinze lames rayonnantes de chakra suite à "l'éveil " de celui dont elle était recouverte, je les senti, toute quinze s'animer de nouveau, tranchant de nouveau mon corps en le quittant brutalement, continuant la course que Mifune leur avait donné. Encore debout, mes jambes finirent par vaciller et pour la première fois depuis probablement des années, j'embrassai le sol.
Imaginez la scène comme étant un peu plus rapide SVP
[ passage à la troisième personne ]
Milena avait fini par s'effondrer, assaillie par un véritable déluge de lame, la femme qui pensait sa formation au combat rapproché suffisamment conséquente pour lui permettre de dominer en ce genre de situation voyait son amour propre chuter de bien des étages. Allongée, feignant l'inconscience, elle tournait dans sa tête les derniers mots du samurai qui elle devait l'avouer était incontestablement plus rodé qu'elle en ce qui concernait le kenjutsu. Devait-elle véritablement considérer ses dires ? Était-elle un animal ? Ou simplement une petite fille s'amusant à singer des maitres en la matière du kenjutsu ? Là était ce qui la travaillait vraiment tandis que le samurai en face d'elle rouvrait lentement les yeux sur sa proie qu'il venait mine de rien de frapper trente fois d'affilées grâce à une technique actuellement hors de la compréhension de notre kage gisant par terre. Seulement, les yeux de Mifune ne s'ouvrirent pas sur une victime en sang agonisant au sol, plutôt sur une créature ne semblant en rien avoir sa place parmi les mortels.
La peau de la jeune femme était passée du blanc pâle à un brun foncé, tirant sur le violacé, ses cheveux donnaient plus l'impression d'êtres des morceaux d'os liés entre eux et s'était sans compter sur les espèces de carapaces recouvrant son corps, carapaces visiblement d'origine organique, mais restant quand même quelque chose des plus ... insolites pour notre Kenjuka stupéfait. Il n'avait cessé de surpasser la vitesse d'action et de réaction de notre Mizukage durant ce combat, faisant étalage d'une connaissance et d'une expérience en le combat rapproché bien supérieur à ceux la personnalité jugée comme étant la kunoishi la plus puissante de kiri. Seulement, s'il n'avait pas baissé sa garde avec la certitude d'avoir réussi à mettre à mal l'ombre de la brume, notre homme aurait peut-être eu une chance. Du corps déformé de Milena, ou plus précisément de ses omoplates jaillirent encore couvertes d'un fluide transparent une paire d'ailes. Une paire d'ailes dénuée de chaire et de peau, aucun raccord entre elles, juste l'ossature sinistre de ces appendices des plus curieux. Fusant de son dos à toute vitesse, ces six membres squelettiques empalèrent le samurai, s'attendant à tout, sauf à une attaque rapide venant d'une supposée mourante. Les sinistres organes frétillèrent un instant après s'être enfoncés dans le corps de l'homme, réagissant tels des organismes se délectant d'un repas. Elles pouvaient encore être vues comme les pattes d'une araignée de taille monumentale, s'extasiant devant sa proie du jour. Cessant ces mouvements compulsifs et saccadés, les " ailes " s'extirpèrent de la chaire du ronin, qui ayant vu son biceps droit, son épaule gauche et plusieurs autres parties de son corps être empalés par une attaque sournoise lâchât son arme ; le corps trop endommagé pour ne serait-ce que lui permettre de les tenir correctement.
- Après touts, tu as peut être raison... Peut-être ne suis-je toujours pas prête à correctement utiliser ces lames... fit la jeune femme, se redressant aidée de ses appendisses squelettique, lui procurant l'appui nécessaire pour se redresser sans trop de mal. Tout comme son corps avait muté en cette chose, sa voix aussi avait subi quelque modifications, passant de celle d'une belle femme à une voix d'outre-tombe, semblant peiner à se frayer un chemin en d'innombrables échos oscillant entre le gras et le sinistre ; résonant presque dans la forêt comme un requiem. En tant que créature inhumaine comme tu aimes à me le faire savoir... je devrais me servir de choses moins ... conventionnelles continua le monstre qu'elle était devenue alors qu'à ses bras apparaissaient des têtes de lions grandeurs nature entièrement constituées d'acier.
- ainsi donc, est ... ton vrai visage ! Ton âme n'est donc pas la seule chose pourrie te concernant *kof* il en est de même pour ce corps immonde... démon...
- Hooo ce n'est pas en me complimentant que tu auras la vie sauve répondit-elle avec un petit rire, démontrant par la même occasion ce qu'elle pensait d'elle-même sous cette forme ... d'ange déchut.
Coupant court à une discutions pleine de sarcasme, les "ailes" de notre démone s'enfichèrent plus profondément dans le sol et la propulsèrent vers Mifune, Milena ouvrit grand les yeux en le voyant lutter pour lever son arme, comme pour démontrer qu'il ne s'avouait toujours pas vaincu. En tant normal, elle l'aurait littéralement victimisé, martyriser jusqu'à briser son esprit et bien d'autre chose encore. Seulement, là son corps en mauvais état et l'acolyte de cet homme en pleine fuite l'empêchait de dépenser son temps en ses activités fétiches. Pardonnez-moi mes frères ... j'ai échoué ... Murmura-t-il suffisamment bas pour ne pas être entendu. Puis s'enfonça dans son côté gauche le poing, ou plutôt la tête de lion. Avant même que son corps ne soit propulsé par l'impact un autre de la même envergure s'écrasa dans son côté opposé, suivi presque instantanément d'un autre dans le côté inverse. Résonna ainsi dans la forêt une sinistre symphonie, celle des os de la victime de saber se brisant à chaque nouveau coup et les impactes en grands nombres dans les chaires de l'homme. Dénombrer le nombre de coups portés à cette vitesse faramineuse ? Ne me demandez pas l'impossible ! S'était avec un rythme plus qu'endiablé que se déroulait cet enchainement surréaliste. " Gungenir, jigoku no raishu mode ... " tel était le nom qu'elle avait donné à cette technique d'exécution. Lorsqu'elle se décida à le laisser, enfin, la seule chose ayant encore une quelconque forme de consistance sur cette masse de chairs sanguinolente n'était que la tête du concerné, figé en une expression presque calme, malgré cette douleur que l'on pouvait lire derrière ces traits se voulant neutres. Arrachant celle-ci du reste de ... son corps, Milena était sur le point de sceller son trophée lorsqu'un grésillement la fit tilter. Il s'agissait de la radio qui lui servait de périphérique de communication entre lui et son acolyte en possession de l'œuf.
Mifune ... ?Fit la voix de l'autre, un sourire se dessina momentanément sur les lèvres de notre Kage. Se servent toujours de ses ailes comme d'un moyen de transport, elle bondit avec leur aide sur un arbre et d'un mudra déclencha une explosion qui retentie plus loin.
[ repassage à la première personne ]
Aidée du bruit et de la fumée, j'avançai d'arbre en arbre plantant les os de mes ailes en ceux-ci pour me mouvoir sans avoir à trop martyriser mon corps déjà blessé. Je tombai finalement sur notre couard d'il y avait quelque instant gémissant et se lamentant, sur ses jambes. Celles-ci avaient littéralement explosé, la chaire autour calcinée et les os mis à nu semblaient eux aussi en mauvais état. Hummm laisser ces sceaux explosifs sur tes chevilles n'aura finalement pas été fortuit... Fis-je en avançant à pas lent jusqu'à lui avant de poser le pied sur une de ses jambes, augmentant la pression sur la partie mutilée alors que lui augmentait ses gémissements de douleur jusqu'à briser le membre en question. Brisure qui fut accueillie avec un hurlement de douleur qui me fit frissonner. Quelque soit alpha, sache que tu vas mourir, maintient ... il ne tien qu'as toi de décider combien de temps souffriras tu ? fis-je en lui montrant la tête de son ami, qu'il comprenne bien que nulle aide ne lui sera fournie ; gémissant, il répétait en balbutiant ' je ne veux pas mourir ... " Mais ces paroles tombaient littéralement dans oreilles d'un sourd. Écouter ses jérémiades était véritablement le cadet de mes soucis, tendant la, mais vers lui je dis clairement ce que je voulais : donne moi cet œuf... suscitant de nouveaux cris de douleurs. Sa torture ne dura pas aussi longtemps qu'escompté, résigné face à l'inéluctable et bien trop couard pour tenter de résister là ou avait échoué son garde du corps, le faux scientifique avait fini par me tendre le sac de jute ou était cette petite merveille. Je le sorti de son conteneur, scrutai l'objet sous toutes ses facettes l'y réinsérai avant de finalement le sceller sur mon propre corps avec la têt de l'homme m'ayant ouvert les yeux sur mes compétences en Kenjutsu. Après avoir arraché une nouvelle âme à ce monde, désactivé le sceau maudis et retrouver mon chemin parmi ces gigantesques arbres, c'est en me trainant que je décidai de me rendre jusqu'au champ, où sur la route, ma route et celui de Mitsumeru se croisèrent de nouveau. Bien entendu il me demanda ce qu'il en était de l'œuf, ma réponse fut toute fois bien loin de la réalité, même si plausible.
- Ces imbéciles on trouvé l'oeuf, mais arrivé sur place ils n'ont pas prit le temps de vérifier tous les pièges, un peu trop obnubiler par le résultat de plusieurs mois de recherche et années d'introspection. Ils ont déclenché une dernière facétie qui d'après lui aurait fait tomber l'objet dans un trou sous son socle qui se referma après le passage de l'objet... Il est donc toujours dans la pyramide, mais dans une pièce encore inconnue. C'est pour cette raison qu'il continuaient de prospecter ici... Mitsumeru restait sceptique, mais hormis la méfiance régnant d'un shinobi à un autre il n'avait aucune raison de me croire, ou gardait-il simplement ses impressions pour lui même. Quelques jours passèrent encore, bien qu'en possession de ce que certain Scientifique n'avait point renoncé à chercher, je préférai attendre quatre jours de plus jusqu'à ce qu'une petite expédition tombe dans un piège non désamorcé pour finir par lever le camp, prétextant que ce devait certainement être un piège définitif ou ne sera plus jamais retrouvé ce trésor perdu et qu'en plus de ça je devais voir un médecin pour ces entailles soignées uniquement par l'infirmier du coin; il avait certes tué la douleur, mais celle-ci aussi sournoise que dans mes souvenirs ne cessait de revenir me hanter. C'est ainsi que je regagnai les terres de kiri sans avoir sortit ne serait- ce qu'une fois l'œuf de sa nouvelle cachette. Quant à l'iwajin, mystère, il devait probablement avoir encore attendu quelqu'un temps avant de finir par se décourager et retourner en sa patrie.