* Lily... Lily... je t'en supplie ! LA FERME !!! JE NE M'ENTENDS PLUS PENSER C'EST ATROCE !!!*

* Il est vrai que... chanter ci faux avec une voix de casserole ça doit être une technique de rang A au moins...*

* Si elle ne faisait que chanter faux, encore ce serait supportable, MAIS CA DURE DEPUIS PRESQUE TROIS HEURES !!! QU'ELLE CHANGE DE CHANSON !!!... ... ... EN PLUS ELLE M'IGNORE !!! *

- Une Souris rouge heu !!! Qui galopait dans l'gruyère heu !!! Je l'attrape par les moustaches ! Je la montre à ces messieurs ! Ces messieurs me racontent heu ! Trempe là dans le savon ! Trempe dans la crème ça fera une glace toute glacée la ! la ! la !!! Une heu souris rouge heu...


On était partie de la maison depuis longtemps déjà, Onii san et moi marchions sur la route depuis maintenant un bon moment. J'essayais d'être calme comme l'ordonnait Arthuria nee san... mais c'était difficile. J'ai essayé de tenir le plus longtemps possible de rester tranquille pour ne pas embêter Hijikata nii san, parce qu'elles disent que c'est une personne importante. Alors moi je veux bien être tranquille calme et regarder les oiseaux tout ça tout ça, mais bien vite mon pire ennemi est venu m'assaillir de toute par ! Me blessant comme un pauvre animal sans défense, m'affligeant tel un bébé à qui l'on aurait arraché une sucette, riant de moi tel un loup devant une bergerie, se délectant de l'infinie souffrance qu'il allait m'infliger ! Oui il était là ! L'ENNUI ! Le pire démon de la création ! Il à commencé à s'installer alors que je me retenais courageusement depuis des heures ! ( Narrateur : elle à tenue 42 minutes à peine ).
Je me suis plainte à ma nouvelle nee san, Milidia ! Mais elle m'a dit de faire un truc que je n’ai pas vraiment compris, alors elle a expliqué, expliquée et expliquée à nouveau, mais à la fin... je n’avais toujours pas compris. Ça parlait de m'emboiter avec onii san pour " créer la vie " comme elle le disait... Sur le coup j'ai pensé à une boite de conserve et je me suis rendu compte qu'elle se moquait de moi. J'ai déjà essayé de mettre un homme dans une boite de conserve, mais c'est trop petit, même les mains ne rentrent pas, alors deux grandes personnes... il faudrait de sacrées grosses boites... et vu qu'on serait morts dans cette boite on ne peut pas créer la vie en étant morts... à moins qu'on ne naisse en poussant sur les cadavres des gens comme des fleurs... Fin ça devenait trop compliqué alors finalement j'ai suivi le conseil d'Arthuria nee san : m'entraîner ! Alors, j'ai déstocké les boulets qu'utilise nee sama pour s'entrainer. Sur le coup Onii san m'a regardé bizarrement, il avait l'air contrarié, ce n'est que plus tard que j'ai compris ! En fait, il voulait aussi mes boulets pour s'entraîner à son tour. Mais j'ai fait mine de ne pas l'avoir vu ( Narrateur : par " faire mine " elle veut dire rejeter sa tête sur le coté et avancer en fanfaronnant ).
Ensuite le temps à passé et passé et passé ... jusqu'à ce qu'il me vienne à l'esprit qu'en fait ces boulets... ils n'étaient pas drôles du tout. Et Onii san aussi n'était pas drôle, quand je lui avais proposé une partie de chat il a dit non, de cache-cache il a aussi dit non, même quand je lui ai demandé de joué a chat perché il a encore remué la tête. Je lui aie même proposé de lui laisser de l'avance par ce que je suis trop forte a ce jeu et là... bha il s'est giflé tout seul ( o_o ). Ha un moment avec un air irrité il m'a dit :

- Et c'est Capitaine Toshizo....... Il avait les sourcils un peu froncés je me suis donc dis qu'il était sérieux, à moins que ce ne soit le soleil dans ses yeux... donc, j'ai essayé de le comprendre.



- Capin... cappa... capppiiiiiiiiitinnn.... capitaine ... ! Capitaine...!Bon, là j'eus beau faire tout mon possible, mais ne pus résister plus longtemps. Il était trop drôle mon Onii san. Il prit un air surpris certainement parce que j'avais percé sa blague à jour ! Bha oui, je savais que le capitaine était un type de poisson... j'étais pas aussi bête ! Sakana no Onii chan... ( sakana = poisson ) et j'éclaté de nouveau de rire. À ce moment-là il s'est encore giflé, mais j'avais encore un peu de mal à digérer sa blague donc je n'y ai pas prêté grande attention.

Nous poursuivîmes donc notre route sous le soleil de plomb marchant encore et encore jusqu'à ce que mon ventre réclame ses droits les plus absolus, de la nourriture ! Normalement je devais en apporter avec moi, mais... je l'ai en quelque sorte ... Oubliée. Bon non en fait je voulais pas que mon nounours prenne des odeurs de nourriture ( é_è ) ça aurait été catastrophique s'il sentait les sushis par exemple, car en le voyant j'aurais toujours eu envie de sushi ! Donc non, ce n'était pas une solution. Mais je commençais à le regretter maintenant, mon ventre criait de plus en plus fort, et onii chan faisait comme si de rien n’était... il n'entendait pas se terrible grondement venant de mon estomac ? Le pauvre, être sourd à ce point ne devait pas être facile ... Mon ventre continua son orchestre, lui ne voulait... ou ne pouvait toujours rien entendre, j'aidais même mon ventre à faire du bruit en faisant aussi avec ma bouche et même en mimant ma faim, mais visiblement, il était aussi mal voyant... bha dans ce cas pourquoi c'était lui notre garde du corps, un shinobi mal entendant et mal voyant... ? D'ailleurs, on n'était pas morte, notre corps n'était pas à garder... fin finalement, je craquai !

- ONII SAN J'AI FAIM !!! Hurlai-je brusquement avec rage en levant les mains au ciel. Depuis tout à l'heure tu entends mon petit ventre crier et tu me vois souffrir, mais tu ne fais rien... moi je ne bouge plus tant que j'ai pas mangé NA ! Finis-je en croisant rageusement les bras puis tout en me retournant. Bouder ? Noooonnnnn Je ne boudait pas. J'exprimais simplement avec un peu de colère un avis contraire à ce que semblait penser nii san, essayant de lui faire comprendre que j'étais en colère pour qu'il fasse quelque chose... hein c'est ça bouder ?

Il resta un moment immobile, silencieux, du moins pour ce que j'en savais, il ne dit mot jusqu'à ce que je l'entende finalement soupirer doucement, je ne me retourner vers lui qu'à moitié pour voir ce qu'il faisait lorsque je le vis achever une série de mudras et plaquer sa main au sol déclenchant une détonation libérant un gros nuage de fumée. S'en extirpa un loup, un magnifique loup noir et blanc. C'était une belle bête avec un pelage tout lisse et l'air en bonne santé... avant même de m'en rendre compte j'étais en train de baver à l'imaginer rôti comme un bon gigot de loup ! Mon corps réagissant pus qu'instinctivement bondit vers l'animal, les doigts arqués pour en faire un superbe déjeuné... lorsqu'un reflet argenté me prévint d'un danger imminent. Plantant littéralement mon pied dans le sol, je pris appui pour ramener mon tronc en arrière alors que mon corps avançait encore. Mais j'avais bien fait, car dans la belle gamelle qui s'en suivit j'avais eu le temps de remarquer la lame d'un katana manquer de peu d'ouvrir ma tête comme une pastèque trop mûre.



- Mais heu ! Qu'est ce que tu fais !!!? C'est lui qu'il faut cuisiner pas moi T-T, en plus j'ai déjà essayé les humains c'est pas bon... enfin selon moi, onee sama semble les apprécier ... il était fâché, très fâché... Qu'est ce que j'ai fait pour qu'il s'énerve tant j'étais innocente moi ! Je te dis j'ai faim et tu fais venir un animal bha j'essaie de le cuisiner ! Deux secondes plus tard, assise parterre sale comme un torchon je me mettais à pleurer mon innocence, il était méchant Onii san il a essayé de me tuer juste parce qu'il veut préparer l'animal lui seul. Ce n'est qu'un peu plus tard, après que le canidé soit partit qu'il m'expliqua que s'était en fait le loup qui allait chasser pour nous, et pas nous qui allions chasser le loup... IL AURAIT PU LE DIRE PLUS TÔT ! Calme dans mon coin je restai assise un temps qui me parut une éternité, m'amusant à mettre des paroles sur les grognements de mon estomac en attendant qu'arrive le déjeuné. Onii san lui s'afférait à préparer le feu et tout le patelin pour préparer notre repas, moi je ne voulais pas l'aidé, et en plus je le couvrais auprès de mes nee sama, si elles savaient qu'il m'avait attaqué elle m'aurait plus jamais permis de reprendre le corps... (Narrateur : elles auraient bien raison je crois... )
En attendant l'arrivée du loup, pour palier l'ennui qui faisait de nouveau surface, mais aussi, et surtout la colère qui montait, je me décidai à troquer sur place ( en face de Hijikata donc ) ma robe blanche toute sale due à ma dernière chute. J'optais pour l'habit dans lequel je me sentais le plus allaise, l'habit qui m'emplissait d'assurance et de force, celui-là même qui représentait ma réelle personne ! Je parle bien sûr de celui qui me transforme en la reine des animaux ! MON costume de lion ! En plus, ça tombait bien on était sur le point de manger de la viande, les lions c'est des carnivores... Ce ne fut pas super évident de me changer avec les boulets, mais bon j'ai réussi par un quelconque miracle à me vêtir.

Spoiler:

J'étais fin prête lorsqu'un " SLAM !!! " me fit comprendre qu'Onii chan c'était à nouveau giflé, il aimait tant que ça se frapper ? Soulevant un sourcil interrogateur en ajustant correctement ma coiffe de lion sur ma belle caboche dorée, je me demandais bien qu'est-ce qui pouvait bien pousser un homme à s'infliger des baffes. Alors que je m'assaillais, notre chasseur revenait avec trois lapins à l'air bien juteux ! Mes yeux s'illuminèrent devant pareil festin, j'eus d'ailleurs un mal fou à ne pas faire de bêtises en attendant leur cuisson. C'était un véritable supplice que de sentir tant de bonnes odeurs, le ventre creux sans pouvoir manger. C'est prêt ...? C'est prêt ... ? On va pouvoir manger ? ne cessais-je de demander toute les 15 minutes (Narrateur : toutes les 2 minutes en fait ). Provoquant à chaque fois un peu plus d'irritation chez Onii chan... définitivement il était comme mes sœurs. À part sa blague sur le poisson-capitaine, trop sérieux ...

Après avoir proprement englouti ce délicieux repas ( Narrateur : tu m'expliqueras donc comment tu t'es retrouvé avec un os dans les cheveux...), nous reprîmes la route, mais j'avais plus à me plaindre ! La panse bien remplie, je ne pouvais que me tenir tranquille jusqu'à ce que nous arrivions à Kumou... c*l mou... la réflexion m'arracha un fou rire l'espace de quelque instant suscitant une nouvelle expression emprunte de surprise chez mon accompagnateur ! Mais je mettais promis de ne plus le déranger jusqu'à ce que nous arrivions. Je devais avoir suffisamment abusé de sa patience jusqu'à présent, je devais le laisser tranquille... ( narrateur : ... )



- ONIII SANNNNN !!!!!! JE M'ENNUIE !!!!! Pourquoi c'est ci loin !!! ils pouvaient pas habiter juste à coté !? Et tout ça pour quoi en gros ? Nous empêcher de leur taper dessus ! on se fatigue pour ne pas pouvoir s'amuser... c'est des conneries je rentre à kiri moi j'en ai marre ! Finis-je en me retournant cette fois-ci définitivement ! Il n'était pas question que je me remette à marcher dans la forêt tout simplement pour éviter une guerre... c'est une superbe aire de jeu la guerre ! Pourquoi s'en priver pardis !? Dans la colère, je n'avais pas vraiment entendu de réaction chez Onii san, ou probablement n'avait-il pas réagi du tout .... Ce n'est qu'après qu'il soupira, jouant avec la queue de mon costume je faisais mine de ne rien entendre lorsque ...

- Très bien si tel est votre choix, retourner donc à Kiri, mais..... il me semble qu'ils ont préparé quelques firandises spécialement crées pour votre venue, mais enfin si vous ne le voulez pas ils comprendront. Dit-il avec une voix très calme en reprenant son chemin...

Des bonbons... si ... s'il pense qu'il va m'avoir avec ça... il se met le ... mais des bonbons ... DES BONBONS !!! Mon corps luttait de chacune de ses fibres pour lui courir après, mais mon esprit ne voulait pas admettre pareille faiblesse... mais il y avait des bonbons au bout de ce voyage ... il aurait du le dire plutôt... ou alors, il voulait me faire la surprise ! C'était pour une remercier de m'être ci ben comportée ? Oui ce devait certainement être ça ! mais après ce que je viens de dire je ne peux pas le suivre... j'ai mon honneur, ma fierté, je ne peux la brader pour quelques sucreries ... ( Narrateur : deux secondes plus tard se trémoussant devant Hijikata... )

- Qu'on soit bien d'accord, je ne te suis pas ! j'ai juste décidé d'aller déguster les ... heu non d'aller par moi même à Kumou pour rencontrer leur grand chef comme l'a ordonnée onee san... c'est tout ! Fis-je avec un air détaché, marchant devant et fièrement vers le pays des nuages. Maintenir une certaine stature ! Il le fallait pour ne pas être prise à la légère ! Mais surtout j'aurais des bonbons !!! Hum hummm ♪... Humhum ! ♫ Des bonbons ! ♪ Des bonbons ♫ des bonbons !!!! ♪ Yea ! ... ( Narrateur : et elle danse comme un pied dans son costume de roi de la jungle... )

Nous continuâmes de marcher jusqu'à la nuit tombée, je trainais toujours mes boulets, transpirait comme un cochon et était aussi fatiguée que si j'avais passé toute la journée à me battre. Seulement, je ne pouvais pas m'arrêter en ci bon chemin ! je devais mener ma mission à bien ! pour eux ...! Les bonbons !!! Remarquant probablement mon état Onii san somma qu'il était tant de faire une pause pour la nuit, nous étions proche d'un cours d'eau et c'était donc par défaut le meilleur endroit qui soit pour pouvoir y monter notre campement. L'avantage d'être accompagnée par quelqu'un comme Onii san était qu'il s'avait presque tout faire ! Chasser faire un bivouac monter une tente ! la dernière fois que moi j'avais essayé, j'avais créé un kayak ... Me demandez pas comment j'ai fais c'est un secret de fabrication ( Narrateur : en fait, elle sait pas elle-même, mais bon ). Je profitai donc du fait qu'il soit occupé pour aller prendre un bain " réparateur " comme on dit ... je ne sais pas trop ce que ça répare, mais bon... arrivée à la surface de l'eau ou se reflétait la grosse ampoule blanche qui nous éclaire la nuit, je commençai à me dévêtir lorsque notre corps arrêta de m'obéir. Bien vite je me sentie tirée en arrière au sein de notre conscience puis réduite au silence ... bon j'avais sommeil de toute façon, ça ne pouvait mieux tomber. Qu'importe laquelle des trois prenait la relève ça ne pouvait être qu'une bonne chose.

Un petit pof attesta du changement de personnalité, notre corps s'adaptant directement à la personne le dirigeant en prenant l'apparence de cette dernière. Affublée d'un costume des plus hilarant, je n'ouvrais les yeux au sein de cette enveloppe charnelle que pour la deuxième fois depuis mon éveil. Elle me semblait toujours aussi parfaite... comme faite et bâtie pour moi et moi seule, prête à avoir l'humanité à mes pieds et à satisfaire tous mes vices les plus obscurs. Elle avait vécu plus d'une expérience aussi désagréable qu'extrême, pas étonnant que la première Milena aie désiré se séparer de tels souvenirs, mais nous donner naissance en condensant de la sorte tous ses ressentiments en personnalité faisait de nous des monstres... des monstres qui n'étaient qu'un concentré de ses sentisments les plus forts, des monstres qui adoraient ce coté sombre de l'existence et de l'humanité, de vile créatures née pour satisfaire leurs pulsations les plus primitives... Baissant ces mains dotées de longs et fins doigts malheureusement no maquillé, mes yeux d'émeraude se posèrent sur la surface liquide sur laquelle je me tenais. Pas une vague, pas un bruit ne rien ne semblait pouvoir perturber cette eau, transformant la surface de ce lac perdu au milieu des arbres en un véritable miroir céleste. Je n'avais point à lever les yeux pour voir les étoiles. Le calme presque inquiétant de cette petite oasis me permettait de toute les distinguées, elles, les broderies célestes sur le voile couleur obsidienne de la nuit, accompagnées de l'éclat lacté donnant un air d'irréel à toute chose que nous procurait l'astre lunaire. Ce dont des cieux n'étaient point une chose dont il fallait abuser seule...
Tournant lentement la tête vers le lieu du camp, je diminuai l'apport en chakra sous la plante de mes pieds en me laissant lentement couler. J'offrais à la nature un de ses nombreux présents, mon propre corps dérivant à la surface d'une de ses petites merveilles, encore a moitié habillé avec la tenue de cirque de Lily. Perdant mes yeux en ce bal figé dont les astres nous faisaient présent, un sourire cynique se dessina sur mon visage lorsque j'entendis du bruit sur ma droite venant de l'une rives. Je l'avais enfin trouvée, la manière de l'attirer, lui et son esprit noble et chevaleresque... je fis un maximum de bruit dans barbotant bruyamment ædans l'eau puis poussai un hurlement strident, hurlement de détresse et d'appel à l'aide, hurlement que je ne stoppai que lentement comme si j'étais à bout de force. J'étais de nouveau allongée sur le dos, flottant en plein milieu de la petite étendue d'eau couverte d'un sang qui n'était pas le mien, la majeure partie dégoulinant de ma poitrine à mon ventre. Un kunai planté au beau milieu de ma poitrine, mais qui était en faite juste bloqué dans mon soutient à dentelle blanc et mon corps lui-même secoué de spasmes habilement joués par ma personne. Les animaux s'enfuyant suite au raffut provoqué faisaient de beaux brouilleurs de pistes, mais aussi d'excellents faux shinobis fuyant après m'avoir agressée. Comment réagirait mon escorte face à cela ?

Bon j'allais passer outre le fait qu'il m'ai amener à lui d'une manière pour le moins rude, et aussi éviter de mentionner le fait qu'il n'est même pas essayer de se rincer l'œil en me regardant; seulement, l'on pouvait comprendre ceci, s'il soupçonnait des ennemis d'être derrière cette attaque imaginaire, il ne baisserait pas sa garde, surtout pour une personne ayant déjà été reconnue par le passé comme étant l'un des ninjas les plus puissants de kiri Gakure no sato, ce genre d'erreur de jugement ne serait en aucun cas son partage... mais cela restait tout de même frustrant d'être ignorée de la sorte.
Ce n'est qu'après lui avoir demandé s'il ne profiterait pas de la situation que je parvins à monter le portrait psychologique de ce dernier. Père de famille, aimé et respecté, avec une fille et une femme qui l'attendent à la maison, sans oublier les places de chefs qu'il occupe... ce ne pouvait qu'être un homme intègre, une proie difficile, mais pas impossible, c'était donc un nouveau chalenge ! Comment dire non devant une créature ci pure ne demandant qu'une chose, être corrompue ? Empoisonner son esprit petit à petit et le tourner lentement mais surement vers un sentier qu'il s'était juré de ne jamais emprunter... Un frisson couru le long de mon échine, m'arrachant un faible soupir extasié... Je me redressai lentement, faisant glisser sur moi l'haori que je récupérai en m'en servant pour couvrir la vue de mon corps qu'à moitié, laissant expressément glisser la lanière gauche de mon sous-vêtement supérieur arborant alors la couleur qu'est la mienne un rouge provoquant. Une fois debout, je laissai le costume de lion de Lily retomber au sol, trop alourdi par l'eau puis m'approchai à pas de loup alors qu'il prenait la parole :

- La pureté n'a rien avoir la dedans, je suis marié et vous êtes ma supérieure il y a pas à tergiverser plus que de raison sur un sujet aussi ridicule que cela. Maintenant je vous pris de vous rhabiller ces bois ne... avait-il commencé lorsque je l'interrompis.

- hummm toute foi ceci n'est point ce que je désir... j'aime offrir mon corps à la nature telle qu'il m'à été donné... nu comme un ver... Seulement, actuellement la nature n'est point l'objet de ma convoitise, celle-ci est attisée par... autre chose... Fis-je plus lentement, presqu'en le murmurant à deux ou trois pas de lui.

Ces petites provocations auraient suffi à faire céder un peu n'importe quel homme dévergondé, ceci dit j'avais en face de moi une cible de premier ordre... j'allais au mieux réussir à l'énerver avec ces propos, mais ce n'était qu'une première phase, une première approche sur ce qui devait être un projet à long terme. Les idées dansaient dans ma tête comme le ferraient des oiseaux lors de leur parade nuptiale pour s'attirer les faveurs de leur femelle, ceci dit ici les rôles étaient inversés et face à un tel exemple d'homme approchant la perfection dans le sens de l'intégrité, les moyens conventionnels ne marcheraient pas, pires, ils m'éloigneraient de mon but... peut être devais-je me montrer plus persécutée par le sort ?

- depuis quelque temps déjà les hommes me fuient comme la peste, je me demande pourquoi ... Fis-je avec une petite voix cherchant à toucher le coeur de ce dernier pour qu'il s'intéresse un peu plus à moi. Seulement...

- Ils vous fuient certainement pas en raison de votre beauté, mais plus en qualité de chef ou vous leurs inspirer une certaine crainte seulement... en entendant ces mots je ne pus m'empêcher de marquer une pause, observant mon interlocuteur comme si je le voyais pour la première fois, mais surtout parce que je cherchais à comprendre ce qu'il sous-entendait, du moins si tel était son véritable objectif... mais cela ne semblait point être le cas.



Milena avait réagi, du moins avait fait valoir son approbation comme quoi le fait d'inspirer de la crainte était l'une des meilleures manières de diriger. Arthuria qui n'était pas d’accord avec une telle rigidité s'engagea dans un débat avec elle, mais toutes deux s'étaient senties... soulagées ? D'apprendre que leur travail en tant que Kage était apprécié. Quant à moi je me sentais un peu moins concernée par les activités qu'obligent ce poste, je préférais les leur laisser tant bien même je me savais avoir toutes les prédispositions pour ce dernier ; à nous trois maintes situations seraient traitées avec plus d'efficacité après que l'on se soit concertées sur la meilleure décision à prendre, mais pour le moment tout ceci était pour moi plus sujet à stress et ennui qu'autre chose.

Ceci dit pour le moment les premiers mots d'Hijikata résonnaient encore dans ma tête "... Ils ne vous fuient certainement pas en raison de votre beauté ... " voulait-il dire que je n'attirais pas l'œil ? Ou était-ce l'inverse ? Se mettait-il lui aussi à me provoquer ou alors était-ce moi qui me faisais des illusions ? En temps normal je ne m'outragerais pas si l'on m'insultait, mais ce qui le faisaient c'était avec une certaine animosité qu'ils proféraient ces paroles... les ignorer était le meilleur moyen, cependant, dans le cas présent lorsque l'homme en face le disait sans grande considération, c'était plus choquant... Soulevant un sourcil, j'approchai encore d'un pas et lui demandai :

- dis le moi sincèrement Hijikata, regarde ce corps et qu'en penses-tu ? Suis-je vraiment ci laide que ça ? Le ton était sérieux et inquiet, mais il ne reflétait qu'en partie mes réels sentiments.

Je voulais d'une part lui montrer une fille fragile, demandant à être protégé, même dans la tenue que j'arborais en ce moment, c'était ce sentiment qui devrait normalement se dégager et c'était par celui-ci que j'allais l'atteindre ; mais je voulais aussi la vérité me concernant, à quoi ressemblait notre corps aux yeux du monde ? Avions-nous passé tant de temps à rejeter l'humanité que ce sentiment de rejet s'est imprégné dans notre chaire, qu'il à fusionné avec nous à un tel point qu'il ressort maintenant sur notre enveloppe charnelle ?
Il était délirant de penser de la sorte, voir même fou de ne serait-ce qu'imaginé pareille fiction, mais qu'était vraiment le mot impossible dans un monde ou nous contrôlons les éléments ? Qu'était vraiment le mot " impossible " lorsqu'il était impossible de parfois dissocier le vrai du faux, de pouvoir faire la différence entre une connaissance, et un imposteur ayant pris sa place via une technique ? Ou alors... nos quatre consciences n'étaient-elles pas tranquilles ...? Je voulais savoir, connaitre la vérité...

Cette dernière question que j'avais posée se voulait emplie d'un nombre indéterminable d'occurrences possibles. Les réactions allaient incroyablement varier d'une personne à une autre, sans pour autant être sensiblement différentes en fonction du caractère général de la personne. Comme depuis le début je le pensais, conquérir cette proie ne se ferait point sur le coup, cette dernière manœuvre devait me permettre de vérifier mes soupçons et certifier ou non mes inquiétudes. Ça me démangeait grandement que de lui laisser tout voir sur le coup, mais non, il fallait provoquer l'envie et plutôt garder une part de suspense vis-à-vis de ce que je lui dévoilais, aussi en proie à ces sentiments partager, il m'était difficile de garder mon calme en rapport au bras de mon soutien glissant sur le coté, laissant entrevoir certains mystères entourant mon corps, ceci dit... il me fallait avant tout mes réponses.
Cette méthode était loin d'être précise concernant mon analyse, mais elle avait le mérite de me donner un point de départ ; dans le cas d'un pervers, face à de telles avances / provocations indécentes, il n'aurait point demandé son reste et m'aurait déjà sauté dessus, ou alors s'avancerait vers moi avec un air timide, cachant en réalité une personne hésitante, se demandant ci ce n'était point un rêve éveillé... une personne entièrement saine d'esprit, ou plutôt pure des pieds à la tête m'aurait directement donnée son dos en s'écriant que je devais faire plus attention me concernant. Un psychopathe aurait vu là une muse ou une victime parfaite, et un curieux se serait simplement approché pour en apprendre plus sur les femmes... seulement de ces grands points Hijikata se démarquait par un genre que je n'avais croisé que trop rarement quand dormaient encore les trois autres personnalités de Milena.

C'est avec calme et sérénité qu'il m'approchât, le classant un peu trop vite, un sourire se dessina sur mon visage, un sourire conquérant qui se transforma en grimace dès que je compris ses réelles intentions... Je ne l'intéressais en rien, seul son haori avait suscité son déplacement, le récupérant à mes pieds il le remit sur mes épaules en signe de total manque d'intérêt et fit un pas en arrière, un air provocateur que je parvins à discerner derrière ce visage se voulant impassible ; ou était simplement moi qui voulais le voir ainsi ?
On ne défit pas une croqueuse d'hommes, c'est elle qui mène le jeu, c'est elle qui joue la mélodie dans laquelle malgré elles ses victimes tombaient, s'embourbaient et finissaient par se laisser emporté dans un rythme endiablé qu'elles savaient mortelles pour elles, mais n'en prenait point gare, appréciant simplement leur descente aux enfers bercée par la mélodieuse voix de la tentatrice. Ainsi est une chasseuse de male, l'on ne peut se jouer d'elle sans en payer le prix fort. Les dents serrées, mes doigts s'arquèrent après qu'il se soit ainsi joué de ma personne, les muscles tendus de mes bras étaient pris entre deux feux, l'un voulant prendre le provocateur à la gorge, l'autre se voulant de les garder le long de mon corps. Lentement et de manière saccadée, j'avais baissé la tête en signe de redditions face à cette cuisante humiliation et luttait de tout mon être pour ne pas prendre la situation trop sérieusement, mais ... au sein même de mon corps se malaxait déjà mon chakra. Secouée d'un tic facial alors que ma paupière droite tentait de se fermer, je savais apparaitre sur ma peau les différents sceaux qui en situation neutre restaient dissimulés, commençant par mon dos avant de progressivement évoluer vers l'avant de mon corps, la majorité d'entre eux dissimulée derrière le haori, bien que le fait qu'ils soient cachés ou non ne change pas grand-chose pour ce senseur des plus avisés. Ces quelques secondes durant lesquelles il savoura en silence son triomphe me parurent une éternité, éternité à laquelle il mit fin en prenant la parole :

-Madame, vous vous méprenez clairement sur mes dires, vous êtes charmantes sans aucun doute et il faudrait être aveugle pour dire le contraire, mais comme je vous lesdits ma mission actuellement est de vous conduire à Kumo pour une affaire diplomatique de la plus haute importance, donc reposez vous et ensuite partons. Lança-t-il finalement pour visiblement rattraper son geste et chercher une voie pacifique à cet humiliant rejet.

Il me donna le dos alors que se calmaient progressivement mes ardeurs, me permettant de voir clair dans le message qu'il voulait faire passer et de me reprendre vis-à-vis de mes propres préceptes. Sachez juste que je suis flatté par vos avances, mais cela ne va pas et n'ira pas plus loin. Dit-il comme pour en finir...

À l'entente de ces mots, un frisson couru le long e mon échine, réveillant de nous la compétitrice qui en moi avait été étouffée par une colère dont je devais avoir honte. Perdre mon calme de la sorte pour un adversaire à ma hauteur, qu'elle sotte je faisais... je n'en doutais point, cette situation restait sans précédent. Trop rares étaient les hommes intègres et justes jusqu'à la moelle pour que je n'en rencontre qu'un. Il était le premier de cette catégorie qui se dressait sur ma route, me suppliant de le briser... comment résister à un tel appel de détresse ? Comment dire non à cette hirondelle blanche suppliante la souillure ?
Ma langue passa sur mes lèvres, humectant ces dernières, avant que je ne pince ma lèvre inférieure avec ma bouche, tentant de retenir au possible un sourire perdu entre sadisme et perversion. En mon for intérieur, je venais prendre une décision, JE n'allais point tenter de le " conquérir ", j'allais plutôt atteindre, patiemment que le poison s'insinue dans ses veines, ses muscles, sa chaire et ses os, pour le corrompre à tel point que ma présence devienne son élixir. Mes mains achevaient à peine une danse lente et précautionneuse, activant des mudras pour insuffler mon miasme, que déjà celui-ci quittait mes lèvres en un poème se voulant chargé de sous entendus, mais aussi de la clé de mon triomphe :

Je t'ouvrirais les portes d'un jardin interdit
Un territoire de rêve qui sera ton paradis
En ces lieux... tes désirs les plus profonds deviendront réalité
De tous les vices de ta noirceur, tu pourras profiter
Tant que tu acceptes de devenir mon obJET!!!

Une douleur sourde venait de m'interrompre dans mon genjutsu, portant un regard à mon abdomen, point central de celle-ci c'est avec une certaine surprise que j'y trouvai mon propre poing. Mon bras, ou plutôt le bras du corps dont j'étais présentement l'hôte venait de s'enfoncer sans crier gare, juste en dessous de mes cotes pour assurer ainsi un impact maximal sur mon souffle. Bien vite, je sentis à nouveau cette détestable sensation, celle d'être tirée en arrière, non pas physiquement à, mais mentalement, rejetée dans les confins de l'esprit de cette armoire à glace déjantée...

- Toi crois moi je te réserve un sort que tu n'es pas prête d'oublier...

- De ci beaux jouets trépignent au tour de toi et toi ... Milena, ne vois que la mort ...amuse-toi un peu !

- Au crois moi... je vais bien m'amuser avec toi...

Un "Pof" attesta du changement de personnalité, alors que mon corps venait de reprendre son apparence d'origine, celle qui dissimulée derrière des habits à manches longues était couverte de cicatrice, rosissant aléatoirement X ou Y partie de mon corps via des stries courantes sur tout le long de ma peau pâle. Les sous-vêtements passèrent du blanc au noir, du provocateur au sobre tandis que je retirais le manteau ( ou Haoi ) que nous avait prêté Hijikata ; je devais cependant reconnaitre une chose, de cette folle furieuse à moi ( Narrateur : Laquelle des trois ? ) un trait de caractère ne changeait pas. Elle exposait mon corps, ou tout du moins le sien, reprenant la plus part de mes traits comme bon lui semblait pour ses " jeux " sardoniques. Moi je laissais le monde voir ce qu'ils voulaient, cette enveloppe charnelle ne représentait plus pour moi que la feuille de route, gravée dans ma chaire qu'avait parcourue ma peine, ma souffrance et ma douleur pour me transformer en ce que je suis maintenant. Je n'en avais point honte et n'en retirait aucune fierté, elles faisaient maintenant partie d'une histoire du passée, dont chaque cicatrice me contait un des nombreux chapitres de ma déchéance au fond du gouffre.

- Reprend ceci, cela ne m'est point nécessaire... Dis-je d'un ton neutre en lui rendant le vêtement tenu bien au dessus du sol. Touchant mon épaule droite de ma main libre, j'activai nonchalamment le buttai Shiki Fuuinka qui s'y trouvait pour faire apparaitre ma tenue. Ce composant d'un costume noir et des accessoires l'accompagnant. Milidia échappe encore de temps à autre à mon contrôle... lançais-je pour expliquer la situation Je vais garder un œil plus attentif sur elle à l'avenir, pour éviter que ne se reproduise ce genre d'incident indécent... Continuai-je comme si de rien n’était, ajustant mon gant après avoir fini d'enfiler le tout.

" Contant de vous savoir de retour parmi nous Mizukage" Me répondit-il simplement, intriguée, je posai sur lui un regard interrogateur. Je me demandais ce que pouvait avoir vécu ce dernier pour réagir aussi bien en face d'une personne telle que moi. Il était probable que je ne soit pas son premier cas de personne partageant un corps et plusieurs consciences...

- Hummm... Tadaima... finis-je en redressant mon costume, tirant un peu sur le bas. Alors que lui avait reculé de quelque pas avant de se retourner et ingurgiter le contenu d'une drôle de flasque... Mes sœurs t'ont assez cassé les pieds pour la journée, je vais monter la gar... Interrompue par Hijikata fixant brusquement une direction et portant la main à la garde de son arme, je ne pus en déduire qu'une chose ; des menaces potentielles venaient dans notre direction. Ma main droite s'en alla lentement toucher mes côtes du côté opposés, effleurant à peine ces dernières pour faire apparaitre dans un nouveau panache de fumée ma faux, arme de mort dont la pointe principale était maintenant en contact avec le sol.

C'est une jeune femme qui sortit des bosquets, elle avait des yeux d'un brun ci claire qu'ils tiraient littéralement sur l'orangé, un visage encore assez jeune pour des cheveux d'un blond juste un peu moins pâle que les miens, un bandeau violacé les empêchait d'entraver son champ de vision. Cette dernière était accompagnée par un groupuscule de Shinobi, s'eu été pour moi un bon exercice nocturne si seulement je n'avais pas remarqué leurs bandeaux indiquant leur appartenance au village des nuages. « - Vous êtes plutôt difficilement trouvable, délégation de Kiri ! » Sur le coup, je soulevai un sourcil, cela voulait-il dire qu'ils nous cherchaient ? Depuis combien de temps ...? Du moins encore heureux que l'on soit difficile à repérer, quels piètres ninjas ferions-nous dans le cas contraire ; je gardai le silence devant la demoiselle, attendant que sn nom mon parvienne avant de prendre la parole.

« - Shinjuka Yuki, Juunin sous les ordres du Nanadaime Raikage. Je suis chargée d'emmener une délégation en provenance de Kiri vers Kumo ! Vous êtes les seuls ninjas avec le bandeau du pays de l'eau, je suppose donc que c'est vous... » Lança-t-elle avec calme.

Retouchant mes cotes avec mon arme pour la ramener chez elle, je croisai les bras devant moi : Saber MIlena...Juuichidiame Mizukage Null besoin d'en dire plus, j'essayais plutôt de me calmer pour ne pas avoir à répondre de l'assassina de kumojin sur leur territoire... on aurait toujours pus dire qu'il s'agissait de braqueurs ou autre groupe de Nuquenin. Celui de Gargonith aurait été un bon bouc émissaire pour cette situation, seulement Hijikata n'était pas ce genre de personne d'après ce que j'avais pu apprendre de lui jusqu'à présent... cela allait compliquer les choses. Il valait donc mieux garder ce genre de petit plaisir éphémère pour une occasion ou seule moi les dégusterais. Bien, maintenant que vous nous avez trouvés ne perdons pas de temps, partons directement pour Kumo gakure, nous nous y reposerons là bas... dis-je en faisant un signe de tête leur disant e prendre l'initiative et d'aller de l'avant. Dès qu'il prirent un peu distances après qu'Hij leur ai adressé quelque mots, je me dirigeai vers le petit flacon dont il s'était débarrassé et le ramassai alors qu'il s'éloignait, examinai les reste du contenu ocre qui s'y trouvait avant de partir à sa suite.

Quelques minutes plus tard, m'étant assuré qu'aucun de ces shinobis n'étaient assez proche pour nous entendre, je m'exprimai. Hijikata ... Je n'ai absolument rien contre toi, mais il va falloir me dire la vérité... De quoi souffres-tu ? Finis-je en lui montrant le flacon en question, tâchant de garder une certaine sécurité autour de celui-ci pour ne pas qu'il me l'arrache des mains. Je dois savoir ci cela affectera tes capacités au combat, mais ne me réponds pas simplement par " ça va aller " j'aimerais pouvoir donner une appréciation personnelle suite à ta pathologie fis-je d'une voix se voulant sans émotions, seulement je ne lui disais pas tout, quelque part ça me dégoutait, mais je ressentais une certaine inquiétude à ce sujet, inquiétude que je voulais faire passer pour de la curiosité. Fronçant les yeux en attendant ma réponse, je me demandais que penser de moi même ayant décidé de rejeter tous ces sentiments...

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