Sujet: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Mar 12 Fév - 12:56
~Arrivée Imprévue~
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Le désert était rude, infini, gorgé de ces grains de poussières, me rappelant par sa présence pesante mon année chez les bédouins de celui cauchemardesque mais, ce désert là était mieux ; plus intense et immensément grand que celui que j’avais côtoyé ; un désert qui vous prends à la gorge de ses sifflements. Chaque pas résonnait comme un écho puissant tout autours de nous. J’étais seulement accompagné de Kurotsuchi. Cette dernière tenait désespérément à me garder à l’œil. Il était vrai que parmi tout les villageois, elle était celle qui connaissait le mieux mon tempérament ce qui, explique son manque accrue de confiance en moi. Il fallait dire que j’avais battayé pour obtenir mon titre et, cela ne faisait maintenant pas plus de 1an que j’étais Kage. J’avais appris qu’un événement similaire était arrivé à Kumo avec une récente Kage. J’étais légèrement excité malgré la chaleur pesante. Tous ceux Kages n’étaient encore que des novices et, s’étaient une nouvelle ère de Kage qui commençait. J’avais étudié nos divers échanges avec les pays frontaliers et, il s’avérait qu’avec le pays du Feu et celui du Sable, il n’y avait rien de spécial mis en place. Nous étions beaucoup plus proches des petits pays limitrophes que des géants à nos côtés. Pendant que j’étais perdu dans mes pensées, Kurotsuchi se plaignaient encore et toujours de cette chaleur. Elle devait tenir sa de sa grand-mère, la vieille Raoku qui, était maintenant morte depuis 3ans. Elle avait trouvé en moi un héritier mais, je ne comprenais toujours pas l’intérêt qu’elle m’avait porté. Savait-elle que j’avais tout orchestré ? Savait-elle que j’avais réfléchi à chaque chose ? Cette dame m’aura étonné jusqu’au bout mais, là n’était pas la question du jour : j’étais venu faire une visite surprise à cette kunoichi qu’on nomme Akira Saïto. Je ne connais pas grand-chose d’elle et, il en est surement de même pour cette dernière. Je ne savais même pas à quoi elle ressemblait et, mon coup de tête pour aller la voir avait eu raison des journaux qui s’empressait dans tout le village de colporter mes intentions. Le conseil était exaspère de mon caractère et c’est ce qui pouvait justifier aussi la présence de Kurotsuchi.
Nous étions arrivés près d’un oasis où il y avait un petit village qui reconnut nos apparats mais, ils nous offrirent tout de même l’hospitalité bien qu’un peu effrayé. Je tentais de les rassurer et, ce n’eut pas grand effet. Ces gens ne semblaient pas écouter ce qu’on leur disait, comme si nos paroles partaient dans le désert, trouver refuge dans une solitude prête à les accepter. Soit dit en passant, la bouillabaisse des habitants était très bonne. Nous reprîmes chemin par la suite, remplie d’énergie et, prêt à affronter tout les dangers. Nous fumes attaqués en chemin mais le ciment de Kurotsuchi eut raison de ses derniers que nous laissâmes là, cloitré dans la terre, en espérant qu’ils réussiraient à s’en dépêtrer. Ils avaient sur eux quelques vivres et, ayant faim je me suis permit un écart de conduite et, nous mangions quelques gâteaux sucrés qu’ils avaient sur eux avec Kurotsuchi jusqu’à, qu’au loin ; au travers de tout ce remue ménage nous approchions d’une grande enceinte qui entourait de ses larges murs une cuve où se trouvaient le village que nous cherchions. Nous avions mis plus de temps que j’avais prévu et, nous fûmes d’autant plus retardé que nous dûmes nous expliquer à la douane. Heureusement que j’avais pris mon chapeaux de Kage avec moi que je sortis de mon sac. Je n’aimais pas trop le style qu’il me donnait mais, le symbole même de puissance qui résonnait au-dessus de ma tête et, le respect qu’ils avaient alors pour nous fut alors accueillis par ma tête qui grossissait à chaque salutation. C’était très différent d’Iwa. Le désert permettait de voir au loin leurs assaillants et, les hautes falaises naturelles qui formaient la cuvette permettaient au village d’avoir un rempart naturel important en plus de cette merveilleuse muraille. Nous passâmes par la porte Sud puis, prîmes un escalier assez large avec une route à côté, traversant ainsi la petite vallée qui nous mena au sein du village. Notre arrivée fut tout de suite prévenue. Je marchais d’un pas serein et, m’arrêtait au commerce afin d’y faire les boutiques et, de regarder les maisonnettes en terre cuite. En outre, il faisait très frais dans le village entre les nombreux coins d’ombres et, le vent qui traversait entre les ruelles et convergeait au sein même de Suna Gakure no Sato. Le village semblait plus modeste en terme de taille que celui d’Iwa mais, c’était assez évident au vu de l’effectif différent qu’il y avait entre Suna et Iwa. Je fus rappelé à l’ordre par Kurotsuchi qui me rappela pourquoi j’étais venu et, rigolant je me dirigeais maintenant vers le manoir du Kazekage. Enfin se montrait elle car, à peine les portes s’ouvrirent que je vis un personnage à peine plus agée que moi. Elle portait un apparat bien complexe, loin des vêtements assez modeste d’Iwa. De fines toiles recouvraient son corps, laissant apparaitre un decolleté assez osé et, ses épaules étaient à nue. De fines broderies rouge bordeaux et dorées étaient visibles sur la tunique et, une ceinture noir serrait le tout, mettant en valeur ses hanches divines. Le bout du tissus, au niveau des avant-bras étaient lui-même recouvert d’un tissus noir ne portant pas de marque de broderie cette fois-ci. Le tissus était assez long et, pendait jusqu’à hauteur de ses genoux. Les bas et le pantalon ressemblait fort un legins assez moulant où des motifs étaient plus visibles, de couleur dorées, ressortant sur le fond noir de manière éclairées et, judicieuse pour que l’homme tenté tourne aussi son regard sur ses jambes magnifiques, seul les jambières pouvait sembler un peu risible sur cette kunoichi mais, c’était un avis personnel que je me gardais de lui dévoiler, ne connaissant pas la personne que j’avais en face de moi. Il était loin le garçon imprudent qui provoquait les gens autours de lui, ‘avais quelque peut muri et, comprenait bien qu’en face de moi, c’était bien plus qu’une magnifique femme, c’était la Kyūdaime Kazekage. Elle retira son chapeaux et, je me permis de faire de même, dévoilant mon seul attrait particuliers : mes yeux bruns virant vers un rouge assez foncé. Je fus étonné de voir ses cheveux blanc presque écarlates. C’était une beauté bien étrange mais, il était clair qu’elle prenait soin de ses cheveux car, ceux-ci ondulaient aisément et, rayonnaient sur l’assemblée présente. Je me demandais un instant si on l’avait pris au sérieux en tant que kunoichi auparavant ? Il est vrai que les préjugés sont en proie sur n’importe qui et, au vu de la nature humaine et de cette perfection à l’état pur, j’aurai trouvé sa compréhensible. Kurotsuchi accompagna un membre du conseil qui allait lui montrer ses appartements. Je me demandais un instant ce qui se passerait si Kurotsuchi portait ce genre d’habits et, ne put m’empêcher de rigoler silencieusement quoique de manière assez visible. Il fallait dire que les hommes d’Iwa n’étaient pas les plus polies et, que leurs manières parfois barbares auraient pu choquer mais, elle semblait sourire aussi. Elle m’invita à monter à direction de son bureau et, semblait tout de même intrigué de me voir arriver par surprise. Il était vrai que je débarquais à l’improviste, les mains dans les poches et, peut-être n’arrivais-je pas au bon moment mais, peu m’importait car, j’avais acquis plus de confiance en moi et d’arrogance que pas mal de personne en ce monde et, quelque chose en moi me faisait dire que ce personnage singulier en face de moi, avait aussi ce trait de caractère. Je pris un instant pour regarder ses fesses charnues quand elle s’asseya et, elle put remarquer mon coup d’œil ce qui, me laissa rougir un instant et, sifflotant. Néanmoins, comme à mon habitude, j’avais pris le temps de formuler d’autre hypothèse, me basant sur ses vêtements garnis : cette personne aimait la provocation. Je pus remarquer en outre une pointe d’agacement quand je rougis mais, je n’y pris pas garde. Elle s’asseilla en face de moi, sur cette chaise qui ressemblait fort à un trône à mon goût puis, me regarda ; je la regardais un peu étonné, laissant le silence planer un instant puis regardant les mouches, je fit une remarque anodine sur la beauté du lieu et, me reprenant de mes pensées je pris la peine e comprendre lentement mais surement qu’il fallait que je me présente.
Ah oui ! J’avais oublié de dire : Godaime Tsuchikage, enchantée !
Elle le savait déjà et, peut-être pensait-elle que je me foutais de sa gueule mais, mon caractère zen et, je m’en foutiste bien que légèrement responsable vis-à-vis de mes sœurs (j’ai du appeler une nourrisse tout de même pour la durée du voyage !) ne me permit pas de conclure quoique ce soit quant à ses futurs réactions.
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Akira Saïto Kyūdaime Kazekage
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Mar 19 Fév - 6:22
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• — Le Vent & la Terre —
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« Ce qui fait l'horreur c'est le désir,et le désir devient monstre »
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*Ploc*
Je levais les yeux brusquement . Cette fois ci il ne m'échapperait pas ! Me redressant lentement , je glissai un pas de coté et bondit sur ...
Un cri étranglé se fit entendre dans le bureau du Kazekage . Cela faisait depuis quelques jours qu'elle essuyait les bizutages d'enfants taquins et que son bureau se transformait en un véritable terrain de jeu . La jeune kunoichi avait réussi à leur faire prendre la fuite hier dans la matinée mais l'un d'entre eux n'avait apparemment pas compris le message . Oh ils n’étaient certes pas très dangereux ni dérangeant . Mais l'autorité d'Akira vis à vis de son peuple risquait d'en souffrir. Au diable la patience ! Jamais elle ne permettrait cela . La main agrippée à l'arrière du tee shirt du malheureux , elle le souleva de terre et l'assit de force face à son bureau .
► Fudo no shiru
Le gamin se retrouvait dans l'impossibilité de répliquer ou ne serait-ce que de bouger le petit doigt. Un sourire envahit le visage d'Akira
► Puisque tu aimes tant mon bureau je t'offre le droit d'y rester toute une journée . N'est ce pas merveilleux ?!
INSUPPORTABLES . Je ne pouvais trouver d'autres mots a ces enfants des rues . Je me dois de vous signaler que mon impatience est à son comble . L'on exige de ma personne bien de choses qui ne peuvent s'accomplir dans ce charivari incessant. Peut être devrais je faire circuler un décret obligeant les parents à pâtir des méfaits de leurs gosses. Ainsi s'occuperaient ils mieux de leur progéniture . Bon je le conçois , je suis peut être rabat joie sur les bords et d'un ennui mortel . Il n’empêche que le titre de Kazekage appelle à un minimum de respect . D'autant plus que ...Que deviendraient ils ? J'ai repris ce village lors de son déclin et lui ait donné l'opportunité d'en savourer les bienfaits et puissance... Oui, mon but étant tout autre, cela n'est pas forcement à mon avantage mais regardez bien ... N'entendez vous pas les cris festifs du marché et les chants heureux des villageois ? Et oui ... Bienvenue a Suna.
Des rayons de soleils s'infiltrèrent dans le bureau et éclairèrent la pièce. Le jeune garçon qu'elle venait d'interpeller avait les cheveux bruns en bataille et des yeux aussi doré que le sable du pays du vent. Pour peu elle l'aurait trouvé charmant . Agaçant certes , mais charmant . Reprenant place à son bureau , elle continua la rédaction de ses rapports de mission . Aujourd'hui était un jour particulièrement ensoleillé et rester enfermée était une souffrance pour la Kazekage . Cependant , bien que les villageois emplissaient la ville de leurs cris , les ninjas eux brillaient de par leur absence. Ainsi la jeune kage cumulait le travail administratif et les missions ce qui , malheureusement , ôtait toute existence a sa vie privée ou aux petits plaisirs de la vie . Akira avait dans l'espoir que l'ère des ninjas refleurirait à Suna ... Et si la chance lui souriait , se prendre même un jeune genin à former . Elle s'en amusait par avance . Qui serait assez fou pour l'accepter comme sensei ? Un ignorant certainement ... Malgré les apparences elle traitait cela avec beaucoup de sérieux et savait par avance qu'elle mettrait tout son coeur à l'ouvrage ... Son coeur et son infatigable intransigeance.
► Akira-Sama ?
C'était Tsukune .. Que me voulait-il encore ? Je n'arriverai décidément pas à achever cette paperasse . Devant mon silence il s'avança timidement , feintant d'ignorer le jeune homme immobile à mon bureau . Il s'inclina .
► Akira-Sama, je vous apporte un rapport de l'équipe en charge de l'entrée Sud . Il semblerait que le Tsuchikage veuille se présenter à vous . Il est actuellement en ville , nous avons cru bon de le laisser entrer.
Akira grimaça . Ainsi les rumeurs avaient dit vrai . Des espions du village avaient rapporté il y a quelques jours l'arrivée d'étrangers et certains s'étaient osés à dire qu'ils venaient du célèbre village d'Iwa. Mais de la a envisager qu'il s'agissait du Kage ... La jeune kage était songeuse. Qu'une telle rencontre n'ait pas été planifiée ni même prévue par l'un des deux partit la tracassait quelque peu . Ce ne fut que lorsqu'elle remarqua que Tsukune s'agitait nerveusement devant elle qu'elle se secoua intérieurement.
► Et bien fais donc préparer des appartements pour nos chers invités . Je descends dans quelques instants.
Elle congédia le ninja d'un geste agacé et rassembla les papiers qui avaient recouvert l’intégralité de son bureau . L'apparition soudaine de ces invités étaient sujette a de nombreuses questions . Y avait il un problème ? Une urgence qui leur avait empêché de prévenir leur arrivée ? Ou bien avait il tout simplement oublié le protocole ce qui , venant d'un habitant d'Iwa , ne l'étonnerait guère . En effet la jeune femme avait très peu d'affinité avec les habitants de cette région qui avaient pour réputation d’être aussi grossiers et lourd que leur roche . N'étant pas adepte des clichés, elle laissait néanmoins le bénéfice du doute au Tsuchikage actuel ... Qu'elle n'avait pas encore eu le plaisir de rencontrer.
Les grandes portes s'ouvrirent sur deux personnes . Akira nota derechef le jeune age du Kage qui , au final , ne s'éloignait guère du sien . Elle ôta poliment sa coiffe de Kage (le tsuchikage s'empressa de faire de même) Puis vint irrémédiablement l'examination physique du jeune homme qu'elle espéra discrète. Notre belligérant présentait un visage fin dont les lignes arquées rappelait vaguement les pointes d'une roche joliment ciselée. L'espace de ce dernier offrait un regard sombre qui a lui seul était digne d'un petit démon tout droit sortit d'une histoire d'horreur . Avec un sourire elle laissa glisser rapidement son regard sur le reste du corps qui était dissimulé sous un manteau long.
Voila un personnage bien intriguant . Bien simple face à mon accoutrement mais ce sont les apparences les plus simples qui sont parfois les plus trompeuses . Et que penser de la jeune femme qui l'accompagnait ? Qu'importe elle ne m'interressait guère pour le moment . Je le vis me détailler de manière peu discrète , examination qui s'acheva sur un sourire . Je fis mine d'ignorer cet amusement et l'invitai à me suivre . M'attendant à ce genre d'attitude désinvolte de sa part, je ne lui fis pas le plaisir de m'en offusquer . Mon attitude provoqua la surprise de Tsukune qui s’éclipsa discrètement non sans avoir jeté un regard peu amène a mon invité . Ahh la diplomatie ... Barbant.
Une fois arrivée dans son bureau , Akira nota avec regret que sa jeune victime s'était échappée . Sa présence aurait été déplacée durant cet entretien .. Pourtant elle ne pouvait s’empêcher d'imaginer avec délice la réaction de ce Tsuchikage face à cette .... façon d’opérer . Peut être l'aurait il jugée trop extrême à son gout . Mieux valait rester discret sur sa façon de gérer son village . Après tout elle ne connaissait rien de ce personnage et aucun traité n'assurait la paix entre ces deux nations.
Ah c'est du joli . A peine installée derrière mon bureau , des rougeurs naissent sur les joues de mon interlocuteur . Je ne nierai pas le fait que mes formes soient avenantes mais il est de notoriété publique qu'un minimum de respect se doit d'être porté sur un Kage , et non sur son arrière train ! Je m'arrangeai pour lui montrer mon irritation face a cet écart et laissait planer le silence avec une certaine satisfaction . J'aimais tout particulièrement ce genre de situation où l'interlocuteur dans sa grande sagacité peine à ouvrir un sujet de conversation . Le voila qu'il sort une remarque anodine sur le décors , remarque que je laisse filer et rejoindre le néant d'un silence complet. Mon regard ne quittait pas le sien et j'attendis patiemment qu'il m'offre les paroles que j'attendais... Ah enfin , ce n'était pas trop tôt ! Pas très réactif notre bonhomme :
Ah oui ! J’avais oublié de dire : Godaime Tsuchikage, enchantée !
► Akira Saïto , Kyudaime Kazekage .
Un sourire apparut sur mon visage et j'ajoutai avec malice en pointant mon fessier du doigt :
► Celui-ci n'a pas de nom et bien que j'eu remarqué votre intérêt à son égard , je m'abstiendrai de vous le présenter.
J’enchaînai sans lui laisser le temps d'exprimer la moindre gène :
► Et bien , Cher Tsuchikage , quels bons vents vous amène chez nous ?
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NB: Désolé du retard j'étais assez occupé jt'ai bidouillé une réponse si c'est trop brouillon entre le point de vu omniscient (caractères normaux) et interne (en italique) dis le moi et je changerai au prochain
Dernière édition par Akira Saïto le Dim 24 Fév - 16:20, édité 2 fois
Mitsumeru Shigeoki Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Ven 22 Fév - 16:05
~Les Multiples Raisons~
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Je rigolais d’un air Franc et, sans aucune once de gêne ; juste libre et moi-même. Cette femme avait du talent et un sacré caractère piquant, franchement intriguant. Elle ne m’avait même pas laisser le temps de finir le rôle que je m’étais attribué. C’était bien dommage mais, d’un autre côté c’était terriblement charmant. Une fois mon rire évacué et, reprenant mes aises dans mon siège alors que j’étais plié par sa remarque, je lui répondis.
Et bien vous n’y aller pas de main morte collègue.
J’avais prononcé distinctement mon dernier mot afin qu’il résonne dans la tête de mon interlocutrice. Ceci aurait pu être pris comme un certain égoïsme ou venant tout simplement de mon caractère habituel, à prendre les gens de haut. Je continuais de sourire inlassablement. Le vent soufflait fort. Le silence revînt un instant, l’on entendait à peine les fenêtres bouger, entrouverte et effectuant de légers basculements qui me laissaient perplexe. Je n’étais pas du genre très concentré et, dérivait mon regard sur tous ce qui m’entourait, laissant parfois les gens en plans. Je me relevais soudain et m’approchait de la fenêtre, faisant abstraction de la belle compagnie et, passant ma tête dehors pour absorber ce soleil vivifiant et, la fraicheur de l’air agité en ce sein puis, plus rien….Un trou. Le néant me prenait en son sein et, reclus sur moi-même je réfléchissais avant de me retourner vers elle, la regardant d’un air vague puis reprenant mon souffle ainsi que mon sourire semblable à tous les autres, malicieux, je me permis de lui faire remarquer que le vent étaient vivifiants ici. C’était ma seule explication possible et, tout simplement la vérité ou, tout du moins une partie de celle-ci. Akira était suspicieuse et, ne comprenait pas vraiment ce que je faisais ou tout du moins me jugeait-elle en ce moment même mais, je ne tentais pas réellement de savoir ce qu’elle pensa car, je complétai ma phrase afin de répondre à des possibles interrogations.
Après je suis venu avec une raison diplomatique dans le cadre d’une alliance entre Suna et Iwa afin de mettre en place des échanges commerciaux voir d’éventuel échange de genin ou des missions en coopération ensemble.
Je levai le doigt vers le ciel, ma main à hauteur de ma tête et, tout ceci en la regardant, d’un air plus « faussement » sérieux.
Mais la raison principale reste la première énoncée !
Je haussais les épaules et, me demandait intérieurement si elle pouvait comprendre ? Ce désir de liberté ? Ce désir de voyager ? Cette curiosité insatiable ? Pouvait-elle comprendre ce sentiment d’être enchainé à son poste par une vieille peau ? Ce poste avait été une bénédiction pour moi et mes sœurs mais, peu à peu il en venait, à être étouffant. La vieille Raoku qui me l’avait légué avait bien misé son coup : elle connaissait mon tempérament et, un déserteur aux pouvoirs tôta aurait été une perte incommensurable. Je rigolais à nouveau, d’un rire fort et puissant, si distinctif des braves de mon village puis, repris mes aises sur la chaise, regardant Akira réfléchir un instant. Elle avait instantanément réfléchit à la proposition que je lui avais donné mais, je ne tenais pas non plus à ce qu’elle ne se tracasse trop.
Si vous veniez à refuser je ne verrai pas ceci comme un refus diplomatique.
Il est vrai que dans l’offre le village d’Iwa avait plus à perdre car il avait déjà du mal à donner des missions à tous ses effectifs, en plus d’avoir peu de membres véritablement qualifiés pour subvenir à entrainer ses ninjas. D’un autre côté Suna avait peu de membre et manquait de missions et de moyens mais, étaient emplies de valeureux ninjas puissants. Du même acabit j’aurais pu demander aux gens de Kiri mais Suna Gakure était bien plus proches de nous et bien que de mentalités radicalement différentes, j’étais quelqu’un d’ouvert aux cultures. Je n’ai rien contre le melting pot, au contraire je pense que tous nos ninjas ont à y gagner. Appliquer ce genre de chose seulement aux examens chuunin est réducteur et, le village d’Iwa s’était beaucoup refermé ses temps-ci, renforçant ses liens avec les petits pays frontaliers. Ma venue pouvait donc sembler anodine et, bien que mu véritablement juste par désir de visiter et voir d’autres paysages, j’avais un réel fond aussi derrière pour appuyer ma venue et me permettre de regarder ces dunes si immenses et que j’ai pu fouler. Au cours de ce voyage, j’ai pu visiter des maisons de troglodytes, remarquer des animaux incroyables et côtoyer des gens dont l’hospitalité étaient de pair avec chacun d’entre eux. C’était vraiment des gens amicaux et, souriant comme l’avait laissé supposer la Kage par son caractère, n’ayant pas tenu compte de mon regard approbateur au départ de ma visite bien que peut-être n’était-ce que par diplomatie mais, ceci m’aurait sérieusement attristé. Je me relevais en écoutant tout en écoutant la réponse de mon interlocutrice puis baillait un instant. Il est vrai que le voyage fut long et, mon caprice m’avait forcé la main pour rendre hommage à ma curiosité, me rendant directement sur le lieux de ma convoitise qu’était le Manoir Kazekage, bien plus beau et ornés que ma vieille tour toute pourrie en pierre. J’aimais l’art et les cultures. J’ouvris la porte puis m’inclinant un instant :
Nous pourrions peut-être continuer notre discussion dehors si ma chère vous le vouliez bien ?
Je parlais d’un ton mielleux un tantinet exagérer. Je voulais faire d’une pierre de coup en visitant le village tout en nous occupant de ces basses besognes qu’étaient le village. D’un autre côté, je commençais à m’attirer pour ces crétins d’Iwajin alors que j’avais prôné une équité dans mes jugements, rendant un grade d’égalité entre chaque être humain mais, m’être forcé à apprendre le nom de chaque villageois m’avait insérer en mon cœur objectif une pointe d’affection pour Iwa. Je commençais doucement à me faire à l’idée de ma cage dorée et, crochetait les barreaux, voulant sortir prendre un bol d’air. Je voulais m’amuser, m’élever au-dessus des cieux et prendre du plaisir. La créature si présente semblait légèrement plus dangereuse qu’il n’y paraissait mais surement encline à s’amuser mais, pouvait-elle sortir malgré toute sa paperasse, réussirait-elle à se débarrasser de ses chaînes ou seraient-elles de ces kages barbants ? J’avais néanmoins un profond respect pour mes ainés arrivé Kage tels que Mû qui avait cerné tous les détails du Tôta mais, je n’étais pas le genre d’homme à prendre particulièrement à cœur sa tâche, je n’y voyais qu’une fonction : était-ce mal ?
Invité Invité
Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Dim 24 Fév - 10:06
Alliance
Alliance ... Un bien petit mot qui possède un énorme pouvoir, l'alliance signifie tous. Elle peut signifier le désespoir, s'allier à quelqu'un en dernier recourt est un acte égoïste et lâche, s'allier à quelqu'un par peur d'avoir à l'affronter est encore plus lâche, un doux souvenir de ce qui c'était passé à Kumo il n'y a pas ci longtemps de cela... Je souriais en y repensant. L'alliance peut aussi signifier la faiblesse, ne compter que sur les autres pour ce défendre et ne pas avoir notre propre force militaire, c'était loin d'être le cas de ma nation, elle avait la plus grande force de frappe imaginable, tous du moins en cette période. Mais l'alliance peut aussi signifier le pouvoir, tous le monde ce bat pour avoir une alliance avec la plus puissant nation, ou voyons les choses autrement. Plus nous possédons d'alliance, plus nous avons d'alliance, et par conséquent plus notre force de frappe est imposante en cas de guerre, enfin il y avait bien des points de vue. Cela pouvait aussi exprimer la stratégie, l'intelligence, le plus intelligent peut être celui qui possède le plus d'alliance, celui qui allait s'attirer un maximum de faveurs, un idéal que je ne partageais absolument pas. Je souhaitais la paix par dessus tous, mes idées d'utopie étaient claires, mais je savais qu'il fallait éradiquer ceux qui posaient problème. De plus une alliance n'est pas toujours fiable à 100 %, et faire trop d'alliances sans ce soucier de leurs fiabilités était des plus dangereux. Je n'étais pas quelqu'un de stupide, j'avais toujours eu pleinement confiance de ce que je faisais et pour quelles raisons. Tous du moins à ce que je me souvienne. Mais le risque que tous nous pète à la gueule, oui car si aucune de nos alliances est fiable finalement, et que nous possédons la plus puissante force militaire, nous ne serons jamais à l'abri d'une trahison, que les autres villages s'unissent afin de nous faire tomber, enfin ça faisait partit des risques qui encourent à faire une alliance. J'avais appris à ne plus faire confiance naïvement, oui... Je l'avais appris à mes dépends et je m'en serais réellement passé de ces souvenirs douloureux... La trahison de Aiku Gin Iro à Kiri, celle de Kanna et Haine à Kumo, puis celle de l'Akatsuki qui m'avait promis un mon de paix pour au final préparer une gigantesque guerre, seul Pein Rikudo m'avait été fidèle, peut-être lui aussi c'était-il laissé avoir par les belles promesses de la lune rouge ? Je rigolais intérieurement, j'avais conservé le costume de l'Akatsuki bien au chaud, afin de pouvoir un jour les détruire de l'intérieur, leurs faire subir le goût amer de la trahison tous comme ils me l'avaient fait goûter. Ils allaient goûter à la haine du dernier Manjome, à la haine qui a été engendré par trop de trahison, et lorsque cette foudre allait s'abattre sur eux, ça serait la dernière vision du monde qu'ils allaient avoir. La vision de mes yeux rouge imbibés de sang, de mon sabre levé et des puissantes aigles de Cobalt... Peut-être me projetais-je trop dans l'avenir ? Mais peut-être que non. J'étais juste... Déterminé...
Ces pensées envahissaient mon esprit au fur et à mesure que je lisais la lettre qui m'avait été envoyée par Murakami Maya, j'avais interdit le messager de Kumo qui me l'avait apporter de quitter mon bureau... Quel culot, elle envoyait un de ses ninjas dans mon village... Et elle mettait fin à une alliance que moi et son prédécesseur avaient qualifiés d'inviolable, j'avais récupéré Samehada c'était l'important... Mais je trouvais ce message insultant, sachant que je m'étais réellement promis d'aider ce village en cas de coup dure, je n'appréciais absolument pas d'avoir été insulté de la sorte. Elle osait en plus de me préciser qu'elle restait à ma disposition à la fin du message. Le seul point positif de la lettre était le parchemin. Je ne savais pas pourquoi Grimmjow avait quitté Kumo, ni même quand avait-il fait cela, mais si notre alliance avait été rompu. Cela signifiait donc que ce qui occupait principalement l'esprit de la Raikage était son honneur et sa fierté et non la sécurité de son village. Je pouvais donc la classifier dans le dossier des hauts gradés dangereux à éliminer. Je n'avais vraiment pas apprécié mais vraiment pas. Je regardais le messager, il semblait nerveux, il n'avait pas eu de chance que d'avoir été envoyé dans mon bureau pour me porter ce traité. Je me levais, prenais une feuille, et écrivait ces quelques mots. "Kiri ne restera pas à votre disposition, l'alliance est morte en même temps que le respect qui unissait nos deux villages. Cela fait désormais deux fois que Kumo a rompu une alliance avec notre village, nous prenons cela pour une insulte et vous assumerez vos actes. J'espère un jour avoir la plaisir de vous rencontrer... " Je lui donnais ensuite la lettre et lui confiais pour tache d'aller à la volière et de faire envoyer cette lettre au Raikage. Je rêvais de voir la tête de la nouvelle Raikage lorsque elle allait lire ce morceau de parchemin, une réponse des plus amicales il faut bien le croire. J’espérais qu'elle allait enclencher les hostilités, ainsi nous allions pouvoir prouver à Kumo que le village caché du pays de l'eau est et demeurera la plus puissante nation de ce monde. Je ne tolérais pas la trahison et le manque de respect, et jamais je n'accepterais de laisser Kiri ce faire marcher dessus. Désormais l'alliance était morte, et une autre était disponible. Vers quel village allais-je me pencher ? Mmmh je me demandais ce qu'était devenu le village de mon ami Thrys Jenova, j'avais ouï dire qu'il c'était retiré de ses fonctions, et que sa remplaçante était une femme... Intéressent, j'allais faire un tour vers Suna, j'envoyais une lettre qui devait s'adresser à Hijikata et Assia Toshizo afin de les avertir que j'allais me déplacer et peut-être signer un traité d'alliance. Ils allaient devoir ce passer de moi pendant deux jours tout au plus. Je savais qu'ils n'allaient pas m'en vouloir de signer un traité d'alliance avec Suna. Et Saber mon bras droit allait être trop occupé à récolter des informations sur Kumo, nous devions nous préparer à n'importe quelle éventualité.
Je sortais donc de mon bureau, puis quittais l'enceinte de mon village. Les villageois me saluaient et semblaient ce demander pourquoi je me dirigeais vers la grande porte. Une fois en dehors du village je composais une série de signes puis posait ma main sur le sol. Un écran de fumé, puis l'apparition de mon magnifique Cobalt, roi de tous les êtres ailés, je ne pouvais m'empêcher d'être heureux quand je le voyais. Un de mes rares alliés qui ne m'avait jamais trahis, je pouvait être fière d'avoir un compagnon fidèle comme lui à mes côtés. Je caressais tendrement son plumage scintillant, puis me hissais sur son dos puissant. M'agrippais à son plumage puis lui fit comprendre qu'on devait décoller. Lui et moi étions liés il avait compris dans quel lieu nous devions nous rendre. Suna, le village caché du pays du vent, les déserts les plus immenses de notre monde s'y trouvaient, malgré le fait que la nature n'y soit pas présente. Je trouvais ce paysage extrêmement magnifique, le sable avait son charme. Je survolais les océans bleu du pays de l'eau, c'était une si belle archipel. Je survolais rapidement le pays de la lave, puis Konoha le village caché du pays de la feuille et enfin Kawa. Puis finalement j'arrivais enfin à Suna après cinq longues heures de vole sur le dos de Cobalt. Les gigantesques désert, le vent qui forçait le sable à s'envoler et à s'enrouler tels des rouleaux. J'aimais ce spectacle. Peut de temps après je survolais enfin le grand village caché du pays du vent. Suna no Kuni, me voilà.
Je fis imploser Cobalt en un écran de fumé lorsque j'étais encore dans les airs, environ cinq petits mètres au dessus du manoir du Kazekage. J’atterrissais en roulade contrôlé avant de me redresser sur mes jambes puissante. Je n'avais pas ma tenu de Mizukage, j'avais juste le chapeau dans mes mains afin de montrer aux autres qui j'étais. J'étais devant la porte du manoir, je m'adossais au mur qui ce trouvait à côté de celle-ci afin de profiter du soleil. Il s'abattait sur mon visage laissant le plaisir m'envahir. Il n'y avait pas un poil de vent, mes vêtements en cuir noir attiraient à un point la chaleur que je me demandais si ma peau n'allait pas brûler sous mes vêtements. Et sans que ça ne soit planifié, deux personnes sortirent du manoir, venant à côté de moi. On m'avait fait un portrait robot du Kazekage et du Tsuchikage, et ma surprise fut intense lorsque je remarquais que les deux personnes qui ce trouvaient à côté de moi étaient les deux Kages, peut-être devrais-je être honoré ? Non ce n'était pas le cas, certes ça me faisait plaisir de rencontrer ces deux figures du monde ninja mais je n'en étais pas pour autant honoré, juste ravi. Les deux personnes semblaient avoir été en débat, désormais leurs yeux c'étaient posés sur moi, puis sur le chapeau, ils avaient surement compris qui j'étais. Et moi j'avais compris que si les deux personnes étaient ensemble c'était surement pour discuter d'un traité. Un concurrent au poste ? Pensais-je en souriant.
"Bonjour très cher Kazekage, je vous salut maitre Tsuchikage" Dis-je d'une voie poli, j'avais toujours eu le sens des convenances et j'étais un fervent adepte de la politesse. "Il me semble que j'ai trop trainé et que j'ai été devancé en temps par le Tsuchikage, c'est dommage mais je vais vous faire me demande tous de même. J'ai été un ami proche de Thrys Jenvo, votre prédécesseur, et de son bras droit Akimoto. J'ai aussi connu Ryo Mikaze, lui n'était qu'une connaissance. Je suis ici pour honorer cette amitié, je viens pour prêter forces et stratégies à Suna, en espérant que ça sera réciproque. Je vous le dis tous de suite, si nous voulons un monde de paix nous aurons surement à subir quelques conflits inter-villages. Mais comme vous pouvez le constater Kiri a finit par ce relever de la dernière grande guerre ninja, nous sommes prêt à honorer la liberté."
Je me félicitais de ce jolie discours, et avais hâte d'entendre la réponse de cette très cher Kazekage, le Tsuchikage ? Je n'y portais pas un grand intérêt je n'avais jamais connu Iwa, peut-être un jour serais-je amené à côtoyer ce village, espérons pour eux que ça soit en bien. Je me tenais debout et fixais les deux Kage, je leurs montrais que j'étais sur de moi et prêt à dégainer le sabre pour leur prouver ma valeur.
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Mar 12 Mar - 22:43
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• — Le Vent & la Terre —
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« Ce qui fait l'horreur c'est le désir,et le désir devient monstre »
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Un éclat de rire résonna dans le bureau de la Kazekage . Son interlocuteur semblait sensible à son humour quelque peu piquant . Chose rare dans cette pièce , l’on entendis brièvement l’activité du bâtiment se suspendre . Akira n’était pas connue pour ses élans de joie et ses entretiens étaient célèbres pour leur froideur et leur ton hautain . Rien de risible en soit . Cette aise que manifestait le Tsuchikage invita Akira à la méfiance .
► Et bien vous n’y aller pas de main morte collègue
Collègue ? Quel culot et quelle confiance en soi. Je ne pouvais m’empêcher de noter que cet homme ne cessait de s’éloigner des convenances . Je n’en était pas réellement offensée , plutôt jalouse . Moi qui avait veillé à ce que mon image soit irréprochable et digne d’un haut personnage de cette société , voilà qu’un inconnu venait détruire l’image toute faite d’un Kage et rendait l’impensable réalisable. Je me demandais bien comment avait-il pu s’assurer le respect et la considération propre à son rang tout en se montrant aussi désinvolte . Peut –être était-ce nos mentalités qui différaient trop . Seul le critère de franchise demeurait inchangé et , dans un sens , je savais que cela était plus par pure démonstration que par valeurs profondes.
Le silence reprit place au sein du bureau . Akira ne jugea pas nécessaire de renchérir d’autant plus que le Tsuchikage n’avait toujours pas répondu à sa question. C’est alors que ce dernier se leva brusquement et , sous le regard étonné de la Kazekage , rejoignit la fenêtre . Le visage au dehors , il semblait gouter aux plaisirs du spectacle qui s’affichait à lui.
Cet homme ne cesserait donc de m’étonner . Voila qu’il se la jouait grand philosophe perdu savourant chaque mince plaisir de la vie et s’adonnant à de quelconques introspections . Son silence et son regard vague me confirmèrent qu’il s’était évadé de la réalité pour se réfugier dans ses pensées . Etait est-ce une manière de s’approprier ma sympathie ? Ou pensait il éveiller ma curiosité et ainsi , m’amener à vouloir en découvrir d’avantage ? Je n’en savais fichtre rien et tout cela commençait a réellement m’agacer. J’allais lui sortir une de ces répliques de mon cru qui avait eu le don de le faire rire quelques instants auparavant mais il me vola la vedette :
► Après je suis venu avec une raison diplomatique dans le cadre d’une alliance entre Suna et Iwa afin de mettre en place des échanges commerciaux voir d’éventuel échange de genin ou des missions en coopération ensemble.
Il enchaina
► Mais la raison principale reste la première énoncée !
Oh , la voila donc la motivation de notre énergumène. Quelle ironie , lui , qui faisait une entrée en scène plutôt étrange et s’amusait a sortir des convenances ,venait parler politique. Pour peu j’en aurais ri à m’en faire sauter la mâchoire . Une alliance avec Iwa …. Il était vrai que cela ne pourrait qu’être bénéfique au village et cette proposition appelait à être considérée. Toutefois Akira n’avait que très peu eu de relation avec ce peuple et le village lui , n’entretenait ni n’avait entretenu aucun rapport . Cela était bien étrange d’ailleurs , pour deux pays presque voisins … Peut être était ce cette différence de mentalité qui avait joué en leur défaveur , ou bien personne ne s’était vraiment penché sur la question … Je ne pouvais pas m’empêcher de penser aussi à ce que cela impliquerait de mon coté . Un appui lors de futurs différents avec d’autres nations , un soutien militaire , peut être même économique … Et que penser de l’hypothèse où le village tenterait d’opter pour le rôle de dominateur dans cette alliance et se servirait de cette relation comme d’étau.. Assouvissant Suna pour de longues années. Cela ne m’enchantait guère, bien que le coté bénéfique de cette « alliance » équilibre la balance . Je continuai de m’embrouiller dans mes idées et ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes qu’un fait inévitable prit place au delà de toute réflexion. Comment accorder ma confiance et engager le village envers un homme que je venais à peine de rencontrer ? Tout ceci allait décidément trop vite . Agaçant.
Alors qu’Akira était plongée dans ses pensées , le Tsuchikage la rassura quant a l’éventuel refus de cette alliance et l’invita à sortir de son bureau . La jeune femme haussa les épaules et suivit mécaniquement son interlocuteur , trop occupée à peser le pour et le contre . Un fois à l’extérieur elle reprit progressivement pied à terre et lança d’un ton taquin :
► Il est vrai que depuis ma fenêtre vous n’aviez pas vraiment le loisir de profiter de notre paysage.
J’évitai volontairement le sujet de l’alliance , étant sujette à toutes sortes de doutes. Alors que je m’apprêtais à le conduire à un endroit fort agréable de la ville (et fort discret aussi) , je sentis un regard posé sur ma nuque . D’instinct je cherchai le regard du curieux , mais ce fut sur ce qu’il tenait entre les mains que mon attention retomba . Un rictus nerveux tordu mes lèvres . Une blague , ce devait être une blague.
Lorsque le Mizukage ouvrit la bouche , Akira le détailla rapidement au même titre que le Tsuchikage quelques minutes auparavant . Grand . Brun . Regard farouche . Tenue de kimono simple . Pas de quoi deviner que devant elle se tenait le dirigeant du Village caché de Kiri . Cependant le ton qu’il employa devant eux le lui prouva amplement . Un brin d’autorité , une nuance d’assurance , et un don pour les convenances . Elle dut s’avouer que ce personnage-là était bien loin de l’originalité du Tsuchikage et semblait bien plus sur le qui-vive . Peu encline à bruler les étapes , Akira déclina son identité :
► Bienvenue a Suna cher Mizukage , Akira Saïto , et comme vous le savez , Kazekage . Vos liens avec mes prédécesseurs m’invitent à penser que vous êtes plus que bienvenu en ces lieux , bien que cela ne soit en aucun cas un atout. Etant tout deux absents en ces temps de paix.
J’insistai sur le mot « atout » espérant bien lui faire comprendre que ce n’était pas ainsi qu’il aurait gain de cause à mon égard . J’avais veillé à garder un ton poli et aimable , dénué de toute provocation , car enfin il s’était montré digne de la prestance d’un kage . Et ma foi , cela m’avait aussi bien plut . Ainsi je me retrouvais avec deux propositions bien alléchantes ... Et coincée entre deux étaux. La logique voudrait que j’accepte la proposition du Mizukage , étant à la tête d’un village qui avait su faire ses preuves. Malgré tout la simplicité ne m’allait guère et la menace que pourrait représenter une telle alliance me dérangeait . C’est alors qu’une idée commença à germer dans mon esprit . Avec un immense sourire je pris parole :
► Ainsi je me retrouve avec deux Kage désireux de faire alliance avec Suna et j’en suis honorée . Néanmoins vous comprendrez que le choix reste difficile d’autant plus que je ne sais pas à qui j’ai réellement à faire , ni ce qui me permettrait d’accorder ma confiance à l’un plus qu’à l’autre . Il a été prouvé durant mon apprentissage que la valeur d’un ninja se mesure à sa façon de se battre , d’appréhender un problème , de le résoudre et enfin , d’en tirer victoire et bénéfices. Bien que cela soit quelque peu déplacé je m’avance en pensant que la meilleur façon de m’arrêter sur un choix , est d’apprendre à vous connaitre . Non seulement en tant que ninja , mais aussi en tant que personne.
Akira reprit son souffle et enchaina d’un ton joyeux :
► Je vous propose donc de me montrer qui de vous deux saurait se démarquer et asseoir sa domination sur l’autre . Par domination j’entends par la supériorité tant envers la force physique qu’envers la force mentale . Je vous laisse donc réfléchir à ma proposition et agir en conséquence. Je tiens néanmoins à préciser que cela ne doit attiser aucune aversion pour son prochain .
Nouveau souffle. Akira montra la foule qui s’était rassemblée autour d’eux.
► Et … Non seulement content d’avoir obtenu mon respect et mon soutient , celui qui se démarquera obtiendra aussi l’accord de mon peuple . N’est-ce pas merveilleux ?
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Mitsumeru Shigeoki Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Ven 15 Mar - 10:17
~Exhibition~
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C’était vraiment ettonant et, surtout terriblement excitant ! Alors que nous sortions, nous pûmes apercevoir dehors l’arrivé d’un nouvel homologue qui ne fit guêre attention à moi ce qui, me laissait un instant un rictus joyeux, voir souriant. Cet homme semblait d’une autorité et d’une confiance bien supérieur à la moyenne, né pour diriger. Je me permis tout de même de lever la main pour lui adresser un salut en réponse à sa courte présentation tandis que nous regardions tout deux Akira nous dévoiler son plan aux grands jours et, devant une partie de la population de Suna qui, avait dorenavant le regard tourné sur nous. Je me mis la main devant la bouche, une larme au coin de l’œil et, je plissais legerement les yeux. On pouvait remarquer que je souriais d’un plus large sourire qu’habituelement. Je n’arrivais pas à me controller et, je lâchais un fameux rire, si distinctif des braves d’Iwajin et, qui avait pu être perçu comme de la moquerie au vu des regards surpris de la populace. Je rigolais d’un rire fort et, tentais de me retenir de me plier en deux. Kurotsuchi, avertie par la foule et, par ce rire si significatif, sortit des appartements que l’on lui avait assignée. Elle arrivait un instant à mes côtés, descendant du Kage no Machingu. Elle voulut intervenir et, m’engueuler, comme à l’habitude qu’elle avait mais, je lui fit comprendre par mon regard que je ne désirais pas qu’elle intervienne. Au vu du léger sérieux que j’eu durant 1 seconde et que, peut-être les autres Kages avaient pu remarquer, Kurotsuchi se rengaina et, resta dans la foule à regarder la scène. Durant le court temps d’approbation des Sunajins pour l’idée de leur Kage, mon cerveau réflechissait à 100 à l’heure à ses paroles et, cette activité soudaine me faisait litteralement jouir. J’adorer réflechir et, la simple pensée d’un problème donnait lieux à une curiosité et une envie de résoudre l'insatiable. Je levais ma main à ma bouche à nouveau, me croquant légerement le pouce. Certains crurent à une invocation mais, ce n’était qu’une autre de mes tics. Le problème venait avant tout du terme « force physique ». Tous attendaient fermement un combat mais, je ne tenais pas à dévoiler mes capacités devant autant de foules. Mon collègue Mizukage, semblait pour sa part, enclin au combat, prêt à dégainer son sabre. Remarquant déjà sa main toujours porté à son sabre, je fis une mine d’enterrement puis, me grattant la tête un instant tout en gardant une expression faciale souriante je rétorquais que le combat serait une mauvaise idée et, que nos simple rang de Kage devrait suffire à notre valeur. C’était une bien piètre excuse et, il était vrai que c’était un coup de maître que l’action de Akira. Je commençais à porter un certains respect à ce visage si doux et, magnifique. Devant tant de foule et, portant le lourd fardeau d’Iwa, je me devais de garder la fierté du village et, avoir ainsi essayé d’esquiver ne faisait que rendre l’attente encore plus insuportable auprès des villageois qui grognaient tandis que d’autres étaient déçus. Et dire que je voulais avant tout visiter le coin…. Cela ne me dérangeait pas de laisser le pacte diplomatique entre Suna et Kiri mais, par respect pour Iwa, je me résigna enfin, portant cette fois-ci ma main dans mes cheveux et, de mes yeux, certes moins rougeoyant que mon homologue Mizukage, je répondis.
Soit ! Si le Mizukage semble d’accord.
Je ne tenterais pas de me battre au maximum et, j’espérais que ce cher Mizukage le comprendrait au cours de l’échange. Ce ne serait que de l’exhibition et, hormis mes techniques Doton si connue d’Iwa, je resterais tranquille. Alors que Kurotsuchi voulut me poser une question quant à mon arme, je répondis instantanement que « sa ira ». Akira s’éloignait doucement de la zône d’’affrontement tandis que je suais à l’idée d’avoir à affronter un Kage. C’était ma première confrontation contre un Kage et, j’étais terriblement excité. Je m’approchais du Mizukage et, lui tendit la main afin de la serrer. Le symbole serait fort si il acceptait afin de sceller une paix durable et sans accroc entre nos deux pays et, ceux-ci devant Suna. Je le regardais souriant.
Faisons de notre mieux !
Une fois le court échange fait et, une distance raisonnable prise entre nous, il dégaina instantanement à une rapidité exceptionnel, digne d’un Kage. J’esquivais avec peine le coup, tandis qu’il enchaînait avec une coupe verticale vers le haut, tentant par la même occasion de happer mes pieds lors de mon recul mais, je préferais donc sauter et d’un Shougekishu sur le torse, le faisant vaciller un instant, l’obligeant à mettre un pas en arrière et, me permettant d’esquiver la coupe alors quelques peu négligé mais, très vite il se reprit pour la faire à nouveau se rabattre cette-fois çi et, la fracasser sur ma tête. J’esquivais alors sur le côté mais, le malin l’avait anticipé faisant viré son épée avant l’impact vers ma direction pour faucher mes jambes, m’obligeant à sauter à nouveau mais, cette fois-ci, me permettant un recul. Nous étions à moins de 3 mêtres l’un de l’autre tandis que la foule restait bouche bé devant les échanges attaque/défense de haut niveaux que nous executions. Je dégainais une multitude shurikens qui fonçaient alors sur mon adversaire, les arrêtant toutes de son fidèle katana tandis qu’un moment je lançais un shuriken géant sur l’adversaire qui, très vite reconnu la fameuse technique de Shuriken Fuma, l’esquivant par un saut mais, ayant attaché un fils à l’un des shurikens géant, je le faisais alors revenir en arrière tels un boomerang obligeant le Mizukage à se retourner pour contrer de son katana le shuriken et, alors que je tirais comme un forcené, nous restions comme cela quelques secondes avant d’entendre le craquement du shuriken fuma contre la lame du Mizukage qui semblait avoir plus de force que moi. Je lachais donc le fils pour enchainer avec des kunais. Son katana étant legerement ancré de le shuriken, se retourner et contrer les shurikens prendrait trop de temps et, il dut donc se décaler legerement tout en se retournant et lâchant sa lame afin de me faire face et, d’éviter de sévère blessure (il fallait dire qu’un des kunais se serait logé dans sa nuque si il n’avait évité, ce ne sont pas des jouets !). Il reprit son katana en mains puisque juste à côté de ce dernier et, le sortit des débris de shurikens. Je souriais car je commençais à apprehender ce combat mais, je tentais de calmer mes nerfs. J’avais terriblement envie de tout donner mais, là n’était pas la question. J’avais la terrible impression d’être un pion à Suna, un simple gladiateur aux mains de la Kazekage. J’étais rentré dans le jeu et, l’antre du loup sans m’y être préparé, pensant certainement que cette dernière me laisserait visiter le territoire sans aucun retour. Si seulement j’étais venu avec ma seule franchise, peut-être cela m’aurait-il valu une alliance Suna-Kiri tandis que je visiterais les merveilles de ce village et, sa culture. En tout cas, à Suna comme à Iwa, les gens semblaient apprécier le combat. C’est alors qu’un instant, j’eu un moment de vide. Comme si le monde s’était arrêté de tourner et que tout marchaient au ralenti ; même le nouvel assaut du Mizukage me semblait bien loin. Mon cerveau faisait alors retrospection de ce qui m’entourait et, c’état merveilleux. J’étais en plein cœur de ce que j’appréciais, le combat. Durant un court instant, j’esquiva avec aisance le coup de katanas et, enchaina un contre mais, ce dernier pour la première fois, fut obligé de reculer afin de ne pas se prendre un poing à la tête. Ce simple recul rappelait alors l’équité entre nos forces. C’était merveilleux. Je ne pus m’empêcher de rigoler à nouveau puis de faire un sourire chaleureux au Mizukage.
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant dégourdis depuis mes fonctions. J’espère que vous appréciez autant que moi le combat !
J’espérais tout de même terminer le combat assez vite (voir abandonner) si nous allions trop loins. Vivons caché, vivons heureux s’appliquait parfaitement aux capacités de combat. Je me permis donc de faire savoir tranquillement qu’il y avait un « après combat » à la foule.
J’espère que vous nous reserver un bon goûter après cet exhibition haha
Je souriais à nouveau et Kurotsuchi souriait aussi. Les gens d’Iwa étaient comme cela : franc et simple. Nous n’étions que des hommes mais, était-ce bon de souligner le « que » alors qu’en vérité c’était déjà beaucoup ! Les hommes déjà en tant qu’être vivant avaient reçu le droit de vivre et, qui sait la vie est ô combien amusante, n'est-ce pas?
Invité Invité
Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Ven 15 Mar - 15:46
Gloire au Mizukage
[justify]
J'étais face à deux Kage, la Kazekage et le Tsuchikage, pourtant je sentais quelque chose en moi qui me poussait à me sentir supérieur, ça n'était jamais arrivé. J'aimais respecter les convenances mais quelques chose en moi me poussait à montrer à quel point j'étais différent d'eux. Oui, j'entendais comme la voix de Pein résonner dans ma tête, un murmure de sa voix, le jour ou il m'avait annoncé que je deviendrais comme lui, que je combattrais pour les même raisons. C'était le cas certes, je combattais pour ce monde d'utopie, mais j'avais finis par comprendre que les humains pouvaient changer et qu'il ne fallait pas forcement tous les éliminer. Loin de moi cette envie passer d'éradiquer tous les esprits fort de ce bas monde afin de les remplacer par des esprits que je dominais afin de pouvoir m'assurer que la paix soit sous contrôle. De plus cette idée de paix, et ça je ne le réalisais que maintenant, n'était qu'un refuge qui ne servait qu'à camoufler ce qui crevait les yeux, une réalité évidente que nul n'ignorait, sauf moi il y a quelques temps. J'adorais les combats, oui j'adorais ça j'en raffolais, je rentrais dans une transe de sadique dès que je combattais et dieux savait le mal que j'avais à m'arrêter. Je me rappelais cette mission que j'avais effectué avec Kogomi et Saber à Kiri. Il fallait éradiquer le village rebelle, et ce que j'avais fais était atroce. Que ce soit les enfants, les bébés les femmes les chiens, je les avais tous éliminé de sang froid dans des conditions horrible, je les avais soit fait mourir noyer, soit fait brûler de l'intérieur avec mon Raiton. Les plus chanceux étaient mort égorgé ou bien prit dans les effondrements des bâtisses qui ne pouvaient plus tenir après mon passage. Après il restait le cas des lâches, ces êtres faibles qui étaient surement mort sans combattre, d'une toute autre façon, beaucoup moins glorieuse que la façon dont étaient morts ceux qui m'avaient combattu. Ils étaient tous simplement mort de peur rien qu'en apercevant mes yeux ensanglantés, je ne savais rien de ces yeux, absolument rien, mais j'avais écris une rumeur des plus infondé dans le livre, mes yeux étaient le reflet du sang qui doit être versé pour faire perdurer la paix. Oui cette petite nouvelle m'était venu à l'esprit lorsque moi et Cross, un de mes anciens compère de l'Akatsuki, avions échangé nos points de vu quant à la justice. Je n'avais rien exprimé à voix haute, durant ma période nukenin à vrai dire je n'avais plus exprimé un seul de mes sentiments. Hors mi à une personne, Kaleis qui était aussi une amie proche, et grande fut ma peine lorsque j'appris que les shinobis que j'avais envoyé détruire la lune rouge lui avaient extirper la vie de son âme. Oui... J'en avais vécu des choses, et surement n'en avaient ils pas vécus la moitié, avaient-ils déjà goûté au doux fumet de la trahison ? Avaient-ils déjà sentit que leurs vies était menacé chaque jour, sans relâche, c'étaient-ils déjà sentit surveillé au point qu'ils ne pouvaient plus ce permettre d'aller s'entrainer en dehors des remparts de son village malgré un grade élevé. J'avais connu toutes ces étapes de l'enfer, j'avais connu la trahison, la mort, l'amour, la rage, et la débilité. La débilité qui m'avait poussé à croire que l'Akatsuki voulait réellement la paix, Pein la voulait, mais les autres membres de cette organisation eux étaient bien loin de vouloir la même chose que nous. C'était plus un groupe de mercenaire en quête d'argent à dire vrai...
Et au final tous cela ramenait à la situation présente, trois Kage aux pouvoirs extrêmes réunis dans un même lieu, laissant supposer les pires situations au même titre que les meilleurs. Akira prit la parole, elle m'annonça la bienvenue avant de me rabattre ce que l'on peut appeler une claque verbale, elle me certifia que ma technique qui visait à m'attirer ses faveurs avaient échouée. J’espérais sincèrement que cette technique ne l'avait pas fait ce méprendre à mon sujet. J'étais loin d'être le genre de mec assez désespéré pour m'attirer les faveurs d'autrui en me vendant tel une prostituée. Néanmoins je pris cela à la rigolade ne pouvant dissimuler ce long sourire qui s'affichait sur mon visage. Bien qu'une femme elle restait une des cinq kage et avait donc un caractère adéquat. J'étais content de le savoir, je sentais bien que Suna était en sécurité sous son règne, elle semblait comme moi, quelqu'un de juste malgré un penchant pour les choses mal, un sentiment que je pouvais parfaitement comprendre. Tous comme moi elle semblait avoir aussi le sens des convenances, chose que j'appréciais étant un fervent défenseur du respect. Là aussi je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire mérité. Mais ce qui suivait était loin de me faire sourire, nous partions sur un terrain plus sérieux même si elle abordait la chose avec une voix des plus neutre. Elle jouait la comédie comme le meilleur espion que je n'eut jamais rencontré. Elle voulait un combat ? Non ce n'est pas ainsi que j'interprétais la chose enfin bon. Je me contentais de faire rouler mes épaules puis de jeter un regard qui signifiait "alors que fait-on ?" au Tsuchikage, il semblait jeune, bien que je l'étais aussi loin de moi était l'intention de le blesser. Il ce contenta d'émettre la possibilité de ce combat en laissant le choix sur mes épaules, je ne pouvais me permettre de me défiler il en allait de ma fierté et de celle de Kiri. Il semblait être un Shinobi agile de son corps, j'allais tester ça, je me mit en position et dégaina.
Je portais plusieurs coups, il semblait stressé au point qu'il ne réalisait pas que que je préparais, j'effectuais des murdras dans mes actions, certes ils les parait en totalité, mais mon bute n'était absolument pas de le blesser mais plutôt de le tester, j'avais désormais vu un de ses points fort, le Taijutsu semblerait-il. En tous cas il n'aurait jamais du céder à la panique sinon il aurait pu remarqué que j'avais utilisé un court jutsu durant notre débat musclé, une source d'eau était dissimulée dans le sol qui ce trouvait sous ses pieds, et il ne ce doutait de rien. Certes j'avais pris de gros risques en composant les signes esquivant de peut une de ses droites mais bon c'était nécessaire. Dire que j'avais la possibilité d'utiliser ma technique de corps à corps lié au Shock Wave, une droite aurait suffit à le neutraliser à bout portant enfin bon. Je me contentais ensuite d'utiliser un des mes jutsus préféré, non pas un des plus puissant mais celui qui me faisait le plus rire car il surprenait l'adversaire. Le jeune Kage me fit comprendre qu'il aimerait qu'on combatte un autre jour, une revanche dans d'autres circonstances, je me contentais de sourire, je ne promettais rien, je prenais la vie comme elle venait si je devais le combattre à nouveau je le ferais. Sans perdre de temps je composais une série de signe, mon adversaire ne pouvait esquiver le jutsus je l'emprisonnais donc dans une tornade aqueuse qui était entourée de deux autres tornades, sans perdre de temps je composais presque instantanément une seconde série de signe utilisant un jutsu faible mais efficace qui devient dévastateur combiné au suiton. Ikazushi No Utte ! Les trois tornades prirent une toute nouvelle teinte combiné à la puissance de la foudre, mon adversaire était donc enfermé dans une tornade totalement électrifié, suivit de deux autres tornades qui n'attendaient qu'à le saisir si il ce défaisait d'une d'entre elles. Cela devait être douloureux, il devait surement être en train de ce noyer en plus d'être coupé par le courant et d'être électrocuté par le plus grand conducteur d'électricité au monde. Je souriais, ce que je m'apprêtais à faire était idiot mais bon, j'allais annuler le Jutsu afin de le laisser tomber au sol. Je sautais sur une poutre afin d'esquiver l'eau qui allait émaner des trois tornades qui vinrent envahir le palais du Kazekage, une trompe d'eau énorme qui était encore électrifié. Je composais une série de signe au cas ou pendant que le tsuchikage était sonné.
"Je ne voix que deux solutions, soit tu as refusé de me montrer tes réels pouvoirs soit tu as payé pour avoir le poste, ce dont je doute j’opterais plutôt pour la première solution, cependant ce que tu as fais était stupide, tu as voulu dissimuler tes pouvoir au risque de perdre ce combat, et si je t'avais tué ? Si je n'avais pas eu la grandeur d'esprit d'annuler mon assaut ? Tu aurais privé un village de son Tsuchikage, Iwa n'a pas besoin de ça, aucun village n'a besoin de ça crois moi, les cinq nations peinent à ce relever de la dernière grande guerre, et toi tu as prit le risque d'enfoncer ton village juste pour dissimuler tes réels capacités, voix tu je ne souhaite pas les connaitre, gardes les pour toi ce combat est terminé. Signer un traité d'alliance en combattant je trouve cela stupide, si je dois prouver ma valeur je le ferais autrement soyez en certains."
Techniques :
[action caché] Jutsu inventé rang A Suiton l'étant camouflé : Cette technique consiste à faire apparaître une source d'eau sous le sol permettant d'utiliser deux Jutsu de rang A (maximum). La source s'étend sur une zone d'un rayon de 20 mètres maximum autour de l'utilisateur.
Nom de la technique: les trois tornades aqueuses Cette technique consiste à faire apparaître jusque trois tornades formés d'eau, les tornades ont plusieurs capacités. L'attaque, Une seule des tornades peut infliger des dégâts IMPORTANT à l'ennemi , cette technique peut aussi servir de technique de défense en entourant l'utilisateur le protégeant des techniques Katon mais l'empêchant d'être libre de ses mouvements, cette technique n'agit pas comme de vrais tornade et n'attire pas l'adversaire cependant le courant contenu à l’intérieur de celles-ci fait qu'il est réellement difficile de sortir des tornades lorsque l'on est pris dedans. Cette technique nécessite une source d'eau. (tu ne peux pas l'esquiver tu ne le voix pas arriver tu te prend forcement une des trois tornades.)
Raiton - Ikazushi no Utte
Description: L'utilisateur envoie une décharge électrique dans le sol et peu ainsi attaqué de manière discrète plusieurs cibles. (pour plus d’explication il y a l'image sur ma Ft sinon en gros le jutsu ce propage dans le sol jusque l'endroit ciblé.)
J'ai répertorié les jutsus dans l'ordre ou ils sont utilisés .
Dernière édition par Gargonith Manjome le Dim 7 Avr - 16:36, édité 2 fois
Mitsumeru Shigeoki Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Sam 16 Mar - 11:31
~Exhibition~
❝
Tout s’enchaînait à une vitesse hallucinante. Nos échanges étaient prodigieux mais, mes pensées m’obstruaient dans le combat ou, disons plutôt que je ne prenais pas au sérieux le combat. Je retenais mes forces : un choix. Je souriais. J’étais satisfait. J’étais sur du futur. L’avenir se profilait comme une route toute tracé devant moi. Un sourire de satisfaction et, une jouissance de la découverte que me procurait cette même découverte. Comme je m’y attendais, Gargonith n’était pas Kage pour rien. Profitant du moment où il était retourné, en train de parer le retour de mon Shuriken géant, dos à moi, il avait incanté une technique suiton bien vicieuse. Une nappe phréatique s’était profilée sous nos pieds. La deuxième technique fut utilisée devant moi alors qu’il esquivait de justesse mon coup. Je ‘attendais alors à une attaque ninjutsu de front ou se profilant dans le ciel mais, elle vînt de la terre même : une tornade aqueuse m’emprisonnant en son sein. Elle avait été formée par la présence d’eau souterraine que je remarquais enfin. Je souriais. Tous les kages avaient de drôles de techniques. J’analysais tout. Je continuais de sourire, ma langue sortant un instant de ma bouche léchant mes babines de prédateur, tranquillement caché de tous au sein de la tornade. J’esquivais avec peine les éclairs qui venaient de se créer, surement avait-il enchaîne par une technique raiton mais, l'un d'entre eux m'attînt, me donnant un électrochoc puissant et, me mettant ainsi déjà mal à l'aise. Une combinaison bien puissante que l’eau et la foudre. Néanmoins, éviter les égratignures occasionnées par le vent propulsé par les trombes d’eau fut d’une autre difficulté, m’écorchant de partout. J’avais au moins pu réduire le gros des dégâts. Je continuais de sourire, toujours plus. J’adorais ce sentiment qui m’envahissait ; c’était de la joie, du pur bonheur, un plaisir immense qui m’envahissait. Tout défilait dans ma tête, tout défilait au ralenti, tout étaient triés, sélectionnés, répertoriés. Les informations étaient le pouvoir et, je ne le savais que mieux que quiconque. C’était surement orgueilleux de ma part. Je ne craignais rien et, comme je l’espérais, la tornade prit fin. Je fus tout de même étonné de voir que le Kage enchaîna. Une fois toute l’eau tombé, je me retrouvai devant ce dernier, me donnant à peine le temps de me mettre en garde et, de me faire expulser dans l’eau électrique. Une violente décharge me surprit et un cri de douleur inhumain sortit de ma bouche. J’allais tomber en avant mais, je me repris et sauta hors de l’eau. Néanmoins, on pouvait lire sur mon visage un regard vide, complètement inanimé durant quelques instant. L'electricité m'avait durement sonné et, j'avais eu de la chance qu'il se soit retenu à la fin car, je serai mort. Un peu moins d'une minute plus tard, je repris mes esprit, un peu sonné, me demandant ce que je m'étais pris dans la tronche. Mes vêtements étaient écorchés de partout et, j’étais dans un piteux état. Kurotsuchi était morte de rire. Elle avait commencé à comprendre mon mode de fonctionnement. J’avais du mal à habituer la croyance aveugle des gens d’Iwa envers le Tsuchikage par mes courbettes et, ma lâcheté mal placé. J’étais différent de mes prédécesseurs sur ce point tout du moins. J’ai toujours pensé que le travail était mieux fait par soi-même que par autrui mais, ma fainéantise me laissait largement contredire mes pensées bien que dans le cas actuel, c’était plutôt vrai.
Je reprenais mes aises un instant, la tête basse semblant honteux à première vue sous les remarques jubilatoires et emplie d’une certaine ivresse et de surestime de la part du Mizukage. Je souriais encore et, toujours, relevant ma tête. J’avais au moins un point commun avec mon homologue : l’arrogance de la jeunesse. En tous les cas, sa tournait plutôt bien. J’étais content. Gargonith Manjome avait ensuite rétorqué sur Akira l’inutilité du combat. La tension montait légèrement et, j’étais excité rien qu’à cela. Je me demandais bien qu’elle serait la réponse de la Kazekage. Je n’étais pas quelqu’un digne de confiance contrairement à Gargonith et, son village avait toujours eu de bonne relation avec Suna. Néanmoins, sa tête avait été un temps dans le Bingo Book des criminels les plus recherché au monde. Je continuais de réfléchir tout en écoutant les applaudissements des Sunajins bien que leur expression face à la révélation de Gargonith les laissaient bouche bée. Je rétorquais au Mizukage une légère moue dubitative tout en lui accordant un grand sourire. J’avais perdu le combat mais cela ne m’affectait en rien. Cependant je daignais donner une légère information au Mizukage.
Je savais que vous vous arrêteriez, bien qu’ancien criminel.
Je souriais devant la révélation qui, certes ne l’était pas pour tous les sunajins car certains d’entre eux étaient des ninjas aguerries ayant eu accès au bingo book mais, quant aux autres villageois ; il n’en était pas de même. Un grand brouhaha naissait, laissant place à un débat entre tous les villageois. Comment la Kazekage allait-elle réagir ? Il était clair que devant cette annonce, tout son peuple ne serait pas derrière elle pour l’approbation de cet accord. Gargonith était aussi jeune que moi et Akira. Nous faisions partis de la nouvelle génération de Kage. Le vent soufflait toujours sur ce beau village et, l’heure des choix étaient venus pour la Kazekage en poste. Si elle choisissait Gargonith, elle se discréditerait de son peuple en partie mais, Iwa ne lui en voudrait certainement pas ; en tous les cas pas moi mais, peut-être le conseil. Néanmoins si elle acceptait une alliance avec un Tsuchikage qui ne fait pas don de transparence, l’alliance risquerait d’être fragile.
Nous sommes dans le monde shinobis. Les traités n’engagent en rien de dévoiler ses informations. L’alliance que je propose n’engage que des échanges de genin et des missions en commun.
Sur ce, je me taisais. Ma personne et celle du Mizukage ainsi que, le peuple entier de Suna, se tournait dorénavant vers la Kazekage, le calme étant revenu.
Citation :
à la demande d'Akira, j'ai répondu à ton post Gargonith, changeant l'ordre. C'est au tour d'Akira maintenant.
Dernière édition par Mitsumeru Shigeoki le Dim 5 Mai - 10:39, édité 3 fois
Akira Saïto Kyūdaime Kazekage
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Dim 7 Avr - 13:49
Mitsumeru Shigeoki Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Dim 7 Avr - 14:49
edit:
Citation :
L'electricité m'avait durement sonné et, j'avais eu de la chance qu'il se soit retenu à la fin car, je serai mort. Un peu moins d'une minute plus tard, je repris mes esprit, un peu sonné, me demandant ce que je m'étais pris dans la tronche. Mes vêtements étaient écorchés de partout et, j’étais dans un piteux état.
ca te convient?
Edit > Impecc ! Re-edit > Autant pour moi je n'avais pas vu , essaye d'arranger le passage "Esquiver avec peine les éclairs" au debut et c'bon x) (edit shige: ok j'ai changé.)
Akira Saïto Kyūdaime Kazekage
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Sam 27 Juil - 21:39
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• — Le Vent & la Terre —
►॥
« Ce qui fait l'horreur c'est le désir,et le désir devient monstre »
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Aha ! Haut les cœurs mes frères . Ces deux têtes d'états comptaient réellement s'affronter sous le regard du public et ce sur ma requête. Le jeu politique qui allait se dérouler sous nos yeux en ce jour serait un véritable orgasme visuel. D'après nombres de mes expériences deux réactions dominent dans ce genre de situation . L'une consiste essentiellement en de la démonstration pure , vaniteux ou impatient de faire ses preuves , ces personnages la ménagent rarement leur adversaire et s'amusent a asseoir leur supériorité . L'autre jouera de subtilité , préférant garder ses atouts bien cachés tout en les laissant supposés. Discréditer , discrétion , et amusement face à l'adversaire . Ce sont en général ceux la qui réussissent a garder au mieux le contrôle de la situation. Pour ma part ma décision pouvait se jouer sur deux analyses . Soit je privilégiais la tête , ce qui me garantissait une alliance solide . Soit je pariais sur les muscles , ce qui me garantissait la sécurité. Tout deux étaient tentant certes. Cependant une partie de moi s'était déjà décidée . Se voir offrir une protection , c'est aussi côtoyer la domination . Ma fierté légère en souffrirait de trop ...
Le Tsuchikage fut le premier a réagir . Son rire résonna sur la place , créant diverses réactions . Les paroles du Kazekage n’avaient elles aucune importance ? Se moquait il ? Trouvait il cela réellement amusant ? Inconscient ou fou ? Qu'importe . Les villageois n'aimaient guère les palabres et histoires compliquées . Aussi se renfrognèrent ils , croisant (pour la plupart) leurs bras sur leur torse ou serrant des dents. Seuls restèrent impassibles ceux qui , du coin de l’œil , avaient vu l'arrivée de l'Iwajin susciter une œillade sérieuse de son chef. Façade. Le sourire d'Akira se fit aussi grand que celui du Mizukage (juste avant qu'il entende de quelle manière se déroulerait l'entretient ). Le Mizukage. Sa capacité d'adaptation exceptionnelle l'avait déjà poussé à envisager le combat . Le respect le poussa alors à quémander l'avis de son compatriote. Ce dernier se contenta de laisser le premier décider . Fin stratège. Le combat commença.
La bruit des armes s'entrechoquant interpellèrent les quelques villageois qui n'assistaient alors pas à la confrontation. Les deux Kage avaient entamé une danse folle, jouant d'armes diverses , ils s'analysaient , tentaient de marquer son territoire. Akira retrouva la subtilité et la tactique chez Mitsumeru , la force chez Gargo. *C'est donc ainsi* La jeune femme claqua des doigts , montrant d'un signe de tête le combat qui avait débuté . Une jeune escouade de shinobis encerclèrent les combattants , les mains pleines de grands parchemins . Ils les déroulèrent sous le regard attentif d'Akira . Le Fuinka Koui apparu alors aux yeux de tous . La Kazekage était assez fière de ce petit groupe de défense . Bien que limitée du aux sources de chakra propres a chacun , elle était encore plus utile qu'une barrière . Elle reposait aussi sur le temps de réaction des auteurs , et les-dit auteurs savaient qu'ils n'avaient pas le droit à l'erreur . Le regard de leur mentor le leur confirma. Les projectiles perdu susceptibles de blesser la foule nécessitaient cependant une autre sorte de sceau . Et l'escouade se retrouva vite débordée . Qu'importe. Akira recentra son attention sur le combat , remettant les finitions de cette défense à plus tard. Le combat fut court . Trop au gout des habitants . Assez pour l'examinatrice (dixit Akira). La démonstration avait été époustouflante.
Je me dois de vous avouer que cet homme ne manque pas de style. Son attaque combinée avait fait son petit effet et , bien qu'essayant de rester impassible , je n'avais pas pu m’empêcher de lâcher un petit "oh" significatif. Cependant ce fut la prestation de mon tout premier invité qui m'avait le plus interpellée . Pourquoi diable n'avait il pas réagit ? Je m'imaginais alors toute sorte de tactiques ingénieuse visant à produire son petit effet . Je l'admirais pour ça . Moi-même , je n'aurais pu me laisser balloter ainsi sans réagir . De plus la spécialité des iwajin n'était elle pas la terre et la pierre ? Un isolant sur contre l'électricité ? Je pris alors pleinement conscience de ce qui s'était passé et un frisson d'excitation me parcouru l'échine. Je remerciai mon escouade d'un coup de tête qui s’était empressé de sceller toute l'eau électrifiée qui s'était répandue. Pendant que ces derniers remballaient le matériel , le Tsuchikage reprenait enfin ses esprits. Je me replongeai alors dans mes pensées pendant que les deux hommes s'engageaient dans une lutte verbale . Je n'eus cependant pas le temps de m'attarder sur les dites pensées ....
► Je savais que vous vous arrêteriez, bien qu’ancien criminel.
Akira réprima un éclat de rire . Elle avait pour habitude de s'énerver facilement lorsque l'on interrompait le fil de ses pensées . Seulement là , l'enjeu était bien trop bon et la réplique bien trop bonne pour qu'elle lui en tienne rigueur.
Cet énergumène venait de me prendre en tenaille d'une bien bonne manière . Moi qui m'était servie du peuple comme soutient , il s'en servait a présent contre moi . Ce n'était plus eux qui s'adaptaient a mes décisions mais eux qui allaient avoir de l'influence sur la mienne . Il était évident que les principes d'un village refuse ce genre d'homme dans son entourage proche . Cependant je ne pouvais m’empêcher de me sentir dans l'obligation de pouvoir me dépêtrer de cette emprise pour montrer que mon choix serait libre de toute contrainte . Je le laissais donc achever son discours et lâchait un soupire . C'était à moi de prendre le relai . Je me courbais en signe de salut.
► Votre prestation fut a la hauteur de votre rang , malheureusement bien trop courte pour que l'on puisse pleinement en profiter.Je vous remercie d'avoir accédé a ma requête .
Pause . Je cherchai soigneusement mes mots. Pris un air faussement ennuyé
► Votre déclaration tombe à point nommé cher Tsuchikage . Elle pointe du doigt l'une des valeurs que je respecte le plus . Notre acolyte ne semble pas souffrir de ce passé , preuve en est son statut actuel *Je poussais expressément un soupire pour appuyer mes futurs mots* Ni le miens . Le peuple de suna ici présent *je montrais l'assemblée d'un geste circulaire* se doit de se rappeler d’où je viens , et ou je vais a présent . Les chemins que nous arpentons au cours d'une vie sont multiples et , bien qu'il soit difficile de sortir des sentiers battus , il est des personnes ayant assez de volonté pour remettre en question le chemin qui s’écoule derrière eux.
Je laissai le silence accueillir ma tirade puis enchainait quelques secondes après.
► Il est utile de rappeler ceci pour que personne ne se méprenne quand a l'estime que j'ai de mes hôtes ni sur quels critère il est permis de juger un être ... Lorsque cela est permis * Me tournant vers le Mizukage* Ainsi sachez que le passé de n'importe quel shinobi ne sera pas source de discutions ou de jugement tant que nos pas s'accorderont sur les mêmes routes.
[list]Je sentais alors le peuple de Suna se dérider . Ma nomination au titre de Kage en avait rebuté plus d'un , seul le temps avait su les rallier a ma cause sans me considérer comme un danger potentiel . Certes , mon discours ne s'accordait que très peu avec ce que je pensais de tout ceci . Pour la simple et bonne raison qu’étant moi même passée par la , je ne pouvais qu'imaginer ce dont était capable cet homme et quels projets pouvaient naitre dans son coeur . Partagée entre la curiosité que faisait naitre l’étrange personnage qu'était Mitsumeru et la crainte de ne pas avoir le Mizukage dans mon cercle proche , je me murais dans un silence songeur .
La jeune femme s'avance lentement vers les deux hommes et se met a parler . Si bas que seuls eux deux purent entendre ce que celle ci prononça . Si doux qu'elle sembla être caresse en franchissant ses lèvres . Presque agréable . Aucun sunajin mit au courant , aucune interférence .
► Vous êtes un personnage intéressant Iwajin. Je vous attendrai a la sortie du village dans la soirée . Quand a vous cher Mizukage , nous auront à discuter un de ces jours . Ne vous offensez pas de ma décision , dites vous qu'elle met moins de barreau à la prison qu'offre ce statut au sein d'un village. Je souhaite ardemment vous revoir à l'avenir .
Oh que oui elle le souhaitait. Et elle espérait qu'il se doutât pourquoi .
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Invité Invité
Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Mer 7 Aoû - 10:57
Retour aux origines
Ancien Nukenin.. Ancien.. M'étais-je à ce point fourvoyé ? Non, il n'y a rien d'authentique dans mon rôle de Mizukage.. Comment ai-je pus autant me voiler la face ? Entendre ces mots m'avait aidé à comprendre bon nombre de choses, et à me rappeler le pourquoi de mon arrivé à Kiri.. Je voulais amener la paix, et Kiri était à l'aube d'une guerre contre Kumo par ma faute.. Oui les tords étaient partagés, la Raikage n'était pas la seule fautive, bien que coupable majoritaire par l'affront qu'elle m'avait fait et qu'elle avait fait au village de Kiri. J'avais faillit échouer, je ne méritais pas ma place de Mizukage.. Je ne suis qu'un vulgaire Ronin. Un Samurai sans maître. Ma seule raison d'exister est de préserver la paix, rien d'autre ne me motive, car rien d'autre ne me rattache à ce monde, pas de vrais amis, pas de familles, rien si ce n'est un pouvoir démesuré dont je ne sais quoi faire. J'avais prit trop à coeur mon rôle de Mizukage si bien que j'avais éprouvé de la sympathie pour tous les habitants de mon village natale, un désir de les protéger contre tous et n'importe quoi, eux qui n'avaient pas hésité à me trahir au par avant. Oui j'avais mit de côté toute ma vieille haine, et j'avais appris que j'avais une demi soeur, les plus beau moment de ma vie furent à ce poste de Mizukage, et pourtant, je ne méritais pas ce rôle. Kiri, ce village j'avais prêté serrement de le protéger toute ma vie, et je comptais bien honorer ce serrement au même titre que j'allais protéger tous les autres villages.
Mon adversaire le Tsuchikage, méritait-il sa place ou bien devrais-je l'achever sur le champ ? A vrai dire je songeais d'avantage à la première option. C'était un curieux personnage qui tous comme moi avait eu très tôt de grosses responsabilités, sauf que moi c'était avec l'Akatsuki.. J'étais loin d'avoir un passé glorieux, et c'était ce qui avait fait de moi l'homme que je suis. J'écoutais la décision de la Kazekage, mais elle m'importait peut car j'avais pour ma part déjà prit la mienne, j'étais debout sur la barrière, prêt à sauter dans le vide ne regardant que le sol, je n'éprouvais pas de vertige non.. Après avoir choisit Mitsumeru, le Tsuchikage, elle ce retournait vers moi, sa décision ne me choquait pas plus que ça, la force militaire de Kiri pouvait lui faire peur, mais voulait-elle vivre dans l'ombre de ce village ? Elle me confiait qu'elle souhaitait me revoir, pourquoi ? Je voyais dans ses yeux une envie de ce mesurer à mon pouvoir.. De l'inconscience, mon pouvoir est celui d'un dieu, et personne ne peut en venir à bout. Je ricanais avant de répondre à la Kazekage.
"Mizukage ? Je ne le suis pu.. J'espère que nous nous reverrons avant que la maladie ne me ronge, mais sachez une chose, si l'un d'entre vous ternis la paix que j'essaie d'instaurer, je ne m'arrêterai pas, car je ne suis pas un ancien criminel."
Après ces mots je sautais dans le vide puis invoquait mon aigle cobalt avant de remonter en pointe. Nous percions le vent et l'air à une vitesse inégalable. Oui je rentrais à Kiri, mais pas pour longtemps. Après quelques heures de vole j'arrivais dans mon village natale, je regagnais mon bureau et brûlais tous les dossier confidentiel que j'avais sur les anciens membres de l'Akatsuki, je prenais aussi ma tenue de Mizukage comme souvenir, mon aigle m'attendait en planant derrière la fenêtre. Le gros lard qui me servait de secrétaire arrêtait pas de poser des questions me demandant ce que je préparais même si il devait le comprendre. Je m'avançais vers lui, il était mon porte parole durant tous mon règne et même si il m’insupportai, je me devais de le remercier et de lui donner quelques explications.
"Je fais tous cela dans l'intérêt du village, fais moi passer pour un vulgaire Nukenin qui c'est servit de vous, je ne veux pas qu'on ce doute de mes intentions, merci pour tout."
Lui dis-je avant d'aller sur mon aigle en traversant la fenêtre, oui, l'éclair aqueux redevenait Nukenin.
Mitsumeru Shigeoki Shinobi No Nukenin
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Sujet: Re: Le vent et La terre [RP Akira Saïto] Lun 12 Aoû - 18:05
~All-in, 2nd tour, distribuez~
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Defender:
De toute part je me sentais assaillis et les douleurs étaient bien réelles tout comme mes cris l’avaient été. Je repensais encore à ce que j’avais subis. Complètement amoché, j’avais eu de la chance. Le Mizukage m’avait épargné. J’aimais les paris risqué. J’étais joueur et je savais mettre ma vie en danger quand il le fallait. La douleur était un lot que j’avais côtoyé. Je n’étais pas masochiste : je détestais cela et, sur l’instant, c’est aisément que je m’étais rendu à Morphée un instant. Néanmoins, le all-in se révéla gagnant et la petite escarmouche fut payante. J’avais gagné le jeu et remporter la mise. Je ne pouvais m’empêcher de repenser aux bassesses de la rue et des paris mais, surtout à Raoku. Cette vieille guenon qui m’avait fait le meilleur coup : faire de moi un atout. Elle m’avait enchainé à jamais et, le pire c’est que je semblais m’y résigner et même y prendre goût. Je commençais à me demander à la vue de cette victoire alléchante au son des chuchotements de la Kazekage si ce n’était pas réellement une faveur. Je m’étais mis face à la vieille et si, ce jour-là, je n’avais pas misé avec elle, jamais je n’aurais été là.
Out of the Ashe:
En piteux état, je pris congé. Déjà des ninjas de Suna m’offrirent leur hospitalité et me permirent de retourner à l’hôpital où une loge spéciale avait été créée au plus vite à mon attention. Il est clair que les sunajins avaient un sens de l’hospitalité très poussé bien que, certes, je n’avais surement pas été vu par la masse populaire d’un bon œil. Seul les yeux avisés avaient vu la façade et c’est ce qui m’avait permis d’être jugé au-delà des apparences. Je n’en attendais pas moins de la part de l’élite mais, je commençais maintenant à m’inquiéter de l’échange de ce soir. Ce n’est pas que je n’avais pas confiance en elle mais, dans l’état actuel des choses je ne pourrais rien faire face à elle, quand bien même certains s’attelaient déjà à vouloir panser mes blessures. Révéler ses atouts n’étaient pas mon genre mais, la victoire avait quelque peu biaisé mon jugement extérieur et, le combat fini, je ne devais certainement pas baisser ma garde. La paix n’est qu’une utopie factice et ennuyante. J’avais beau ressembler à cet homme physiquement, nous étions diamétralement opposés. Nos yeux rougeoyants n’indiquaient pas les mêmes lueurs et nos cheveux n’ondulaient pas aux rythmes du même vent. Son passé avait sans doutes été plus dure que le mien mais, c’est avec une certaine curiosité que j’aurais aimé en apprendre plus sur lui. En tous les cas, je fus étonné d’en apprendre autant sur la Kazekage. Cette beauté admirable maniait les mots et les termes comme une déesse et, la douce poigne apparente qu’elle maintenait sur son peuple ressemblait bien plus à des chaînes véritables, actionnant leurs humeurs à son rythme. De ce point de vue-là, je ne pouvais qu’être admiratif. Trop souvent spectateur, c’est avec de très large difficulté que même aujourd’hui j’ai du mal à faire respecter certaines de mes envies à la majorité d’Iwa. Il est vrai que notre effectif n’est pas similaire mais, ne devais-je pas revoir sérieusement mon caractère ? J’hésitais un instant. Après tout, rien ne m’empêchait de me retirer de mon poste. Alors à quoi bon m’y tenir ? Le conseil serait furieux ? Je deviendrais à mon tour nukenins ? Qu’importe, je deviendrais alors libre ? Je n’arrêtais pas de repenser aux paroles de Raoku. Toutes ces phrases si justement plaçé qui m’avait malgré moi formaté. Elle avait des leçons à me donner. C’était très certainement dès notre rencontre qu’elle avait planifié tout cela. La vipère avait trouvé son rejeton. Je me relevais de mon lit d’infirme, arrachant les câbles et, prit dans un élan de jeunesse, j’envoyais paître ces médecins.
Ne sous-estimez pas un Kage !
Clavar la Espada:
Mes humeurs étaient changeantes et j’avais toujours du mal à me décider mais ma phase de réflexion était terminée. Je sortais de l’hopital alors que je n’y étais que depuis une petite heure. Déblayant les salissures sur mes vêtements, je me contentais d’effectuer un Shousen à moi-même. Mon niveau d’Iroujutsu était bien supérieur à ces jeunes gens. Suna n’était pas connu pour ses soins mais plutôt pour son manque de matériel bien que le Kazekage anciennement connu sous le nom de Thrys eut redoré les lettres de noblesse de son village. Il avait prouvé que son village avait encore de nombreuses ressources et, il était surement l’un des meilleurs Kages de tous les temps. Ses successeurs auraient fort à faire pour le suppléer, non : le surpasser ! Dès lors, je décidais de visiter la ville et, j’appris beaucoup de chose sur la culture et le mode de pensée. Ma journée alla même de surprise en surprise puisqu’un garçon de basse extraction, tout jeune chuunin, m’avait démontré que Suna portait en son sein de véritable génie. Ce jeune homme m’avait fait fortes impression (peut-être aussi par nostalgie vis-à-vis de moi-même, égocentrique comme je pouvais l’être). En tous les cas, j’espérais bien revoir Rui Mugetsu un de ces jours. Cette graine ne demandait qu’à fleurir et j’aimerais être au premier rang pour la voir éclore. Pour l’heure, une décision importante m’attendait à la lueur de la nuit. J’avais usé de beaucoup de chakkra et de shousen, le repos était recommandé. Kurotsuchi était légèrement inquiète mais, je ne concédais pas de la laisser aller à ma place. Je pus lire de l’inquiétude sur son visage mais, je tentais de la rassurer. Elle était l’une des rares personnes à m’avoir côtoyé de près à l’époque de Raoku. Au départ envieuse, elle accepta en première mon accession au pouvoir. Je n’étais pas dupe et pouvait lire quelques bonnes intentions bien qu’affirmer qu’il s’agissait de l’amour n’était pas permis. Nous faisions partis du même clan même si je n’avais pas le même sang qu’eux. En plus, c’était le genre d’hypothèse où je n’osais parier car jouer avec ce genre de sentiment pouvait attirer moultes foudres et ressentiments. De plus, il pouvait s’agir d’une sorte d’amour fraternelle de protection aussi ? Comme une grande sœur ? Je n’étais décidemment pas doué pour lire dans les gens comme des livres. C’était un tantinet agaçant quand on sait que je m’efforçais d’écouter tout le monde, d’interroger les gens et de mieux les connaître. Prenant solennellement cette loque de relique que j’apposais sur ma tête, je me dirigeais dès lors vers les portes du village. C’était le pas léger qu’une décision serait prise là-bas ; un choix important qui impacterais les évènements actuels. J’étais excité et impatient, l’adrénaline montait en moi et, je ne pouvais m’empêcher de penser à ce que pourrait-être les divers voies que prendrait notre entrevue, non pas pour anticiper mais, par simple curiosité. J’étais sûr que le sang frais de cette femme saurait divertir les envies d’une fougue qui n’attendait qu’un verdict prompt et extrême.
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