Ito, ou celui qui sait vous démontrer que la vie ne tient qu'à un fil. [Loading 100%] NARUTO GENESIS

Fujinami Ito

" Il y a parfois dans la vie des rencontres bizarres qui décident de vous comme une main détermine les mouvements d'un pantin. "

Ito

|- Age : Seize ans et des poussières.
|- Surnom : L'armurier ! Ou Pepito sur la Chatbox.. Razz

|- Sexe : Un vrai mâle !
|- Village : Du sable chaud, un soleil caniculaire.. C'est Suna les frères !
|- Rang : Chuunin puisque que je ne peux pas plus \o/
|- Liens familiaux : Je suis le cousin de Takumi Fujinami Wink

Joris

|- Age : 13 ans.
|- Localisation : Isère.
|- Comment êtes-vous arrivé ici : L'histoire commence en 1942 la guerre faisait rage dans les contrées........
|- Une note sur 10 : 5. Et oui, deux perso' signifie présence divisée par deux.
|- Vos Hobbies : Filles, écritures, manga, sorties avec les potes, rire.

"Rekishi" - Histoire

1 - Naître et grandir dans une famille riche.

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Un village qui se situ dans le plus chaud des pays, un climat caniculaire additionné à un vent violent et souvent très puissant, c'est évidemment de Suna dont je veux parler. Une puissance ninja qui est restée longtemps dans l'ombre mais qui resurgit depuis peu de son isolement ; ce n'est pas plus mal car il était vraient endormie.. Les rues que possède le village caché du sable se voient de plus en plus peuplées et grouillantes de monde. Les nomades sont alors davantage attirés par cette cité, de quoi offrir une nouvelle jeunesse à ce lieux si rabaissé partout dans les contrées du globe. A sa tête ? Akira Saïto. Kyudaime Kazekage du village, elle a sue redorer l'honneur de ce dernier en lui imposant des nouveautés originales et surtout bénéfiques pour tout le monde. En agissant rapidement, elle a permit à la majorité des personnes : particuliers comme professionnels, ninjas comme villageois, pauvres comme bourgeois.. De tirer profit d'un système prodigieux. Les riches du villages ont eux aussi un avantage considérable à cueillir de ce nouveau fonctionnement, je suis plutôt renseigné, et ce n'est pas pour rien..

Je suis né dans les quartiers du clan Fujinami à Suna. Cette famille est connue dans ce village mais surtout ailleurs, de part ses commerces et ses trafics avec de nombreuses cités célèbres dans le monde. Et oui, pour qu'un clan amasse des richesses, il faut qu'il soit plutôt bon en affaire et rien de mieux que de créer des liens avec de nombreux contacts pour cela. Elle est connue pour son grand nombre de biens et ses richesses qui paraissent aux yeux des pauvres je cite : Infinis. C'est vrai qu'en prenant du recul, je me dis qu'ils ont surement raison. L'or que nous possédons ou du moins que possèdent les anciens du clan représente une somme considérable, ce qui fait des Fujinami de potentielles victimes de vols. De ce fait, nous avons été protégés par les hauts-gradés du village, une vraie zone à risque.. Ma naissance se déroulait donc il y a plus de seize ans dans le village caché du sable. A cette époque rien de tout ce que j'ai cité précédemment n'avait eu lieux, la cité du désert se trouvait alors dans une très mauvaise passe. Mais bien heureusement pour nous les Fujinami, nous sommes et nous avons toujours été riches car nous profitions des pauvres ; cette malhonnêteté nous a valu une très mauvaise réputation et une tension certaine, mais tant pis, c'est un détail qui nous importait peu. Je ne me souviens pas vraiment de quelle façon j'étais né, ni des complications que j'avais pu infliger à ma tendre mère Chusa, mais je peux vous décrire la scène à l'aide de photos. Des clichés qui me pressent d'impatience chaque jours, car une envie de les regarder avant de partir dans le monde des rêves me ronge. Je sais que j'ai vu le jour et poussé mes premiers cris dans une des plus petites villa des quartiers, je ne savais pas pourquoi et je ne le sais toujours pas, le hasard surement.. Après tout il fallait bien que quelqu'un habite ici, et ce fut nous. Quand je dis " nous ", je parle de moi et ma petite soeur Kilia ainsi que nos géniteurs. Je me souviens encore parfaitement de la fameuse habitation.. Deux chambres, l'une pour mes parents et l'autre pour ma soeur et moi, une cuisine, un minuscule salon et une cave qui servait d'atelier pour papa. C'est tout ! Il y avait c'est vrai une salle de bain, mais elle n'avait rien d'exceptionnelle.. Malgré le fait que je ne sois pas gâté comparé à mes cousins, j'étais très heureux de grandir ici, même pendant ma jeunesse. A vrai dire mes sept premières années se passèrent tranquillement, élevé normalement sans conditions particulières et surtout toujours dans le bonheur le plus total. L'amour que portaient mes parents pour nous, leurs enfants, était vraiment imposant et personne ne pouvait le nier. De l'attention, de l'intention, de l'affection sans parler de la complicité qui nous unissait, nous étions inséparables.

Je pourrai vous raconter encore bien des choses sur les premières années de ma vie. Je serai capable de vous compter bon nombre d'anecdotes plus épiques les unes des autres, raconter mon évolution au sein du clan ou encore ma progression que j'avais moi physiquement et mentalement, mais ça reviendrai au même point que d'ajouter du vide. En effet pendant plusieurs années, sept pour être précis, j'ai grandi, mais rien n'a changé. Mon corps s'est affiné et mon visage actuel commençait à se dessiner, mais il était encore trop tôt pour me définir un réel caractère. Pleurnichard et enfant pourrie gâté, je n'étais à l'époque qu'un banal richard qui terminera sa vie sous la fameuse plaque de marbre, comme tout le monde. Au sein de mon clan, je n'avais jamais vraiment cherché à sympathiser avec d'autres membres, ce n'était pas une preuve de haine ou autres sentiments négatifs, mais se croiser dans la rue suffisait à s'entendre. Un bonjour et un au revoir, un merci et un s'il vous plaît, voilà qui permettait largement pour les Fujinami de rester soudés. Mais malgré ça, l'ensemble du clan ne sortait que peu de chez lui. Chaque familles s'isolaient de plus en plus dans leurs coins et liaient des liens d'amour indestructibles uniquement entre eux, pour au final ne plus adresser la parole à toutes personnes qui ne logeaient pas dans leurs maisons respectives. Mes parents firent alors la même chose, je me retrouvais donc coupé du monde, sans ami, uniquement ma famille proche. Vous voulez une autre histoire trépidante ? Bien ! J'en ai une pour vous qui est en plus assez morbide. Il se pourrai d'après les rumeurs qui circulaient à l'époque, lorsque que j'étais petit, un jeune garçon de mon clan ai assassiné son propre père en l'empoisonnant ! C'était complètement terrifiant, imaginer qu'un tel acte puisse être commis.. Dans la famille qui plus est ! Justifié ou pas ? Je n'en avais et en ai actuellement toujours aucunes idées, si cette fameuse personne à fait cela, elle devait tout de même avoir une belle raison ! Je l'espère en tous cas.. Je me souviens que la réputation du clan en avait prit un sacré coup, mais ce fut vite oublié. C'était amusant, papa avait peur de nous et se méfiait de tout ce que l'on faisait ma soeur et moi pendant plus d'une semaine après le drame ! Sept ans que ça durait, sept ans que nous vivions ensembles et plus heureux que jamais.

2 - L'académie ninja.

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Sept ans séparaient ce jour de celui de ma naissance. Voilà déjà sept printemps que je vivais dans ce monde, un monde rempli d'amour et de joie pour ma part. Je reconnais qu'il y avait de quoi se lasser parfois. J'aimais toujours autant l'investissement que mes parents portaient à mon éducation, à notre éducation.. Mais parfois la routine m'embêtait. Ça commençait à être un tant soit peu énervant de faire tous les jours la même chose, un quotidien répétitif.. Mes parents l'avaient compris. Ils avaient pris conscience que la vie d'Homme d'affaire trafiquant d'argent n'était pas une chose faite pour moi, et que je devais trouver une occupation qui allait non seulement repousser l'ennuie, mais aussi déboucher sur un métier. Ce n'est pas simple de trouver ça pour un gamin de sept ans qui n'a aucunes aptitudes physiques. Tout m'avait été servi sur un plateau avec une cuillère en or, je ne savais donc pas me débrouiller seul ! Le choix avait pourtant été fait rapidement. C'est ma mère qui m'avait emmené pour mon premier jour là-bas, je m'en souviens comme si c'était hier. Je reconnais que me séparer de mes parents, de ma famille était une chose qui m'effrayait beaucoup, mais les paroles réconfortantes d'un proche peuvent changer tout comportement de n'importe quel enfant, même les moins sensibles.

Pour faire bonne impression, mon père m'avait habillé à sa façon aujourd'hui, plutôt classe, une chemise avec un pantalon, je n'avais jamais eu l'occasion de me vêtir de la sorte. Des coups de peignes, un lavage de dents intensif et j'en passe bref, un véritable relooking. Je me dressais donc devant ce bâtiment, à première vue il était semblable à tous les autres dans ce village ; de la terre et du sable pour résumer. L'architecture des bâtisses de Suna est vraiment spéciale et est surement unique ce qui donne un bon point pour l'activité touristique ! La main dans mes cheveux, je garde le sourire et laisse ma mère embrasser tendrement mon front avant de la regarder s'en aller. Je faisais mine de rien, je feintais de ne rien ressentir, mais finalement au fond de moi mon estomac s'en retournait. Me retrouver seul, dans un lieux que je ne connaissais pas et avec des inconnus !.. Il y avait de quoi me terroriser. J'avais doucement ma salive et poussais les portes de l'académie du sable... A l'intérieur de ce bâtiment se trouvait des couloirs, des couloirs et encore des couloirs. Ça ne s'arrêtait jamais, j'étais déjà perdu. Sur les côtés de ces tunnels il y avait des portes toutes numérotées, je ne comprenais rien. Quel était ce bâtiment ? Pourquoi mes parents ne m'avaient rien expliqués ? Je ne savais même pas où j'étais.. Mais bien heureusement pour ma virilité et moi je pris mon courage à deux mains et avançais, pénétrais dans ces axes qui malgré leurs faibles largeurs, se trouvaient très accueillants et décorés. J'entendais du bruit au bout de ces couloirs, ils semblaient d'ailleurs se rejoindre. La curiosité présente dans mon esprit me demandait d'ouvrir chacune des portes, d'inspecter les lieux.. Ma fougue me demandait de faire des bêtises et d'attirer l'attention, alors que ma peur quant à elle, m'empêchait fatalement de faire quoi que ce soit si ce n'est marcher. J'avançais encore, avançais toujours, les yeux scrutant chacune des fenêtres et analysant chaque sons. D'ailleurs ces derniers s'intensifiaient. Plus je m'approchais du point qui reliait tous les axes, plus j'entendais ce bruit de cris et de rires qui grandissait. C'est en courant que j'arrivais enfin au point principal. C'était tout autre chose de ce dont je m'attendais.. Une salle de classe géante avec de nombreux enfants assis sur des bancs à écouter quelques ninjas parler.. Quelques pots de fleurs, des fenêtres, encore des couloirs et surtout, en face de moi une place de libre. Je réfléchissais un instant : si ma mère m'avait envoyée ici, c'est pour une raison qui n'est pas banale, je me devais de répondre à ses attentes. En trois mouvements et deux enjambés, je franchissais le banc pour y poser mon fessier doucement. Les oreilles pointées vers les Hommes devant le tableau, j'écoutais attentivement leurs dires très sérieusement.

" Un peu de silence s'il vous plait, taisez-vous je vous prie. " Le silence fut alors, comme si cette personne était respectée.. Un homme, impossible de vous décrire son visage à cause de son masque qu'il portait. Un tissu qui cachait la majorité des détails. Un être assez musclé et grand, plutôt imposant, le genre de personne à qui nous il faut éviter de se frotter. La main sur ma tête, j'observais alors cette personne ressasser son discours. " Bien. Maintenant que le calme est présent je peux enfin vous dire ce que vous devez savoir. Vous êtes ici, à l'académie ninja de Suna Gakure No Sâto pour une raison bien simple, vos parents vous y ont inscrits ; il est désormais en notre devoir de vous former pour que vous deveniez un futur ninja de ce village, et que vous obteniez le grade de Genin. " Je voyais tous les enfants sauter de joie et rire de bonheur.. Mais alors pourquoi moi je restais si passif ? Si, je crois savoir.. C'est tout simplement parce que je n'avais rien compris. Genin ? Ninja ? Kézako ? Je n'avais aucunes notions que n'importe qui doit avoir pour devenir shinobi, j'étais faible, comment allais-je faire pour m'en sortir ? Le masqué partit de la salle en marchant pendant qu'un autre prenait sa place, bien moins charismatique celui-ci. Une voix sans énergie telle celle d'un mort à peine réveillé.. Rien ne sert de vous raconter toute le reste de ce qu'il c'est passé ici. Pour résumer, l'homme nous a tous ici assigné à une classe avec un professeur et nous a expliqué le déroulement de cette année scolaire. Je n'en étais pas déplu, mais ça risquait d'être difficile pour moi de devenir ninja, j'étais faible, très faible. Les jours passaient, les semaines, les mois, les ans.. Et voilà que trois années plus tard, j'avais terminé cette fameuse scolarité. Je dois bien vous avouer que la première année était la plus dure, d'une part pour la difficulté des demandes, j'étais bien en retard ! Mais aussi pour la sociabilisation, j'avais du mal à parler aux gens, mon éloquence se réduisait à quelques bonjour, et les seules personnes avec qui je m'entendais bien se contentaient de me saluer le matin.. Bref, cette solitude je l'ai surmonté en reprenant des forces avec ma famille et surtout en prenant sur moi. Trois ans plus tard, j'étais devenu quelqu'un d'autre physiquement. Mes muscles s'étaient développés et mon visage s'était encore modifié, je grandissais.

Le dernier jour que j'avais passé à l'académie n'était pas anodin, puisqu'il allait me permettre de pouvoir passer mon examen genin. Il est vrai que la plupart des participants étaient heureux de l'avoir reçu, personnellement ça ne me faisait pas plus d'effets que ça. Ok, un diplôme, et après ? Excepté se mettre un bandeau sur la tête, pour moi ça n'avait aucunes utilités d'être ninja.. J'étais tristement bête à l'époque. Mon examen était simple, créer un clone de sois même et le métamorphoser, quoi de plus banal ? Je reconnais que j'étais un des plus mauvais élèves de ma classe les deux premières années, mais il faut l'avouer, lors de la troisième j'avais réussi à atteindre un niveau plus que correct en tant que shinobi, même si ma maîtrise du chakra laissait toujours à désirer. J'avais tout de même le mérite d'être le meilleur dans toutes les disciplines relevant des armes, allez savoir pourquoi... Dans ma famille ils n'étaient pas spécialement fiers de moi, même si j'eu droit à un beau gâteau et quelques permissions pendant plusieurs jours. A mon avis ils étaient surtout déçus du fait que je n'aille pas dans la même direction professionnelle qu'eux, mais tant pis, chacun fait ce qu'il veut avec sa vie. Je me munissais donc de ce fameux bandeau qui représentait ma réussite, et le gardais toujours avec moi, sans même le mettre.. Devenir genin était la première étape de ma vie de ninja, une des plus importantes ; mais le petit bonhomme que j'étais ne pouvait le comprendre...

3 - Un art passionnant.

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Voilà déjà plusieurs semaines que j'étais devenu genin. La vie du village de Suna commençait à se stabiliser et moi j'appréciais de plus en plus mon nouveau rôle ici. J'avais finalement compris à quoi servaient les fameux shinobis, pourquoi faisaient-ils tout cela, et surtout les causes qu'ils défendaient. Devenir ninja était surement la plus belle chose qui me soit arrivée à ce jour, et je ne regrette absolument pas. Comme le voulait le " règlement ", j'avais été assigné à un sensei en compagnie de deux camarades, une équipe qui m'appréciait comme j'étais et que j'aimais beaucoup. Nous avions effectué beaucoup de missions, beaucoup d'entraînements, et jamais je ne fus aussi épanoui de ma vie. Mais au fur et à mesure que le temps passait, je voyais mes camarades prendre une avance considérable sur moi en terme de puissance. L'un maîtrisait déjà parfaitement ses capacités héréditaires, et l'autre possédait des talents en médecine très impressionnants. Mais moi ? Où en étais-je dans tout ça ? Il est vrai que je maîtrisais assez bien les armes, que j'étais capable de pratiquer les techniques de bases sans soucis, mais je n'avais aucunes utilités indispensable, j'étais facultatif à l'équipe. Aucune touches personnelles venant de moi dans les stratégies, aucune originalité... C'est une chose qui aurait été un détail pour beaucoup de shinobi, mais moi ça me dérangeait. Ne pas pouvoir aider mes camarades comme ils le méritaient, être parfois un fardeau pour eux, ça me créait un certain complexe en moi qui ne se résoudrait jamais, du moins c'est ce que je croyais..

Cela faisait déjà plusieurs jours que mon père se doutait de quelque chose, l'instinct paternel avait dû grandement l'aider, mais il avait découvert par je ne sais quel moyen mes problèmes. Je me souviens encore de ce soir là, il était tard et je pleurais. Allongé dans ma chambre, la fenêtre ouverte et découvert, les larmes coulaient sur les draps. Je ne pleurais pas uniquement pour mes complexes, mais je dois bien avouer que parfois pleurer ça fait du bien, même si ça fait bien longtemps que je ne le fais plus.. Mon père entra dans la chambre pendant la nuit, une clef à la main. Celui-ci n'avait pas l'air dérangé par le fait que je me vidais de toutes les larmes de mon corps, et me fit signe de l'accompagner d'un air totalement sérieux, ce que je fis immédiatement. Je ne savais pas trop où il voulait m'emmener, ni pourquoi, mais j'avais confiance en lui et si il tenait temps à me montrer quelque chose à cette heure si tardive, c'était pour une bonne raison. J'étais encore en pyjama, sonné par mes émotions et surtout curieux. Le voyage n'avais pas duré longtemps puisqu'il s'arrêtait ici, devant la pièce interdite. Pourquoi ce nom ? Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de monstre à l'intérieur, quoi que finalement personne était au courant de ce qui s'y trouvait. Personne sauf mon père qui avait verrouillé et interdit l'accès. Sans même un signe de consolation, je vis mon parent actionner le mécanisme d'ouverture de cette porte blindée, pour y pénétrer. Je n'osais même pas rentrer, tant d'année où il nous avait voulu nous terroriser avec cette pièce en y racontant des histoires plus que morbides. Mais cette fois-ci ça semblait clairement être un mensonge puisque qu'il me fit signe de venir le sourire aux lèvres. Je pénétrais dans la salle doucement, regardant uniquement où se trouvait la silhouette de mon père pour le rejoindre. Une obscurité quasi-totale se trouvait dans la pièce, je ne voyais rien. Le seul son qu'on entendais était celui de la porte qui se refermait doucement en grinçant derrière moi.. Un frisson glissa dans mon corps, et la peur engloba mon esprit. Quelques secondes dans le silence, et un claquement soudain éveilla les lumières. L'interrupteur était poussé, et toutes les lampes présentes s'allumaient une par une comme dans une maison abandonnée. Il y a de quoi en avoir la frousse de cette pièce ! Mais je ne craignais rien, il était là. Je profitais d'ailleurs de cette confiance en lui pour observer les alentours, regarder les murs et les décors. Et bien s'était presque totalement vide. Dans le fond de la pièce se trouvait un long et épais bureau, ainsi qu'une caisse d'outils sur les côtés. En dehors de cela ? Et bien, le vide. Quelques rangés de placard, quatre ou cinq, et le vide. Absolument aucunes décorations, aucunes plantes, rien pour égayer la pièce.

Le silence était reparu. Comment était-ce possible de créer une pièce aussi terrifiante, c'était surement mon imagination. Je ne sais pas si c'était pour rendre la scène plus vrai, pour rigoler ou parce qu'il était vraiment comme cela, mais mon père n'était absolument pas rassurant. Il surgissait de mon dos pour m'attraper l'épaule, et prit la parole avec une voix qui raisonnait dans toute la pièce. " Fiston, je te souhaite la bienvenue dans mon atelier. Tu trouveras ici tous les outils nécessaire pour... " Il actionnait une petite tirette qui se trouvait juste au dessus de lui, après ça, tous les placards s'ouvrirent tous d'un coup pour laisser place à leurs contenus. La main dans celle de mon père, j'étais encore plus effrayé à la vue de ces choses.. Des mannequins de bois tous accroché par un fil solide au haut du meuble. Chacun pendait comme une araignée sur sa toile, et laissait une image d'eux assez.. Spéciale. Ils étaient là, sans mouvements, sans visages, des robots inactifs. J'observais avec curiosité ces marionnettes avant que mon père reprenne la discussion. " Pour créer des marionnettes... " Ce mot titillait mon esprit.. Marionnettes, créer ses propres pantins ? A quoi cela pourrait bien me servir.. ? Après tout j'étais un ninja pas une bête de foire ! Mais je laissais ma curiosité prendre le dessus et écouter avec attention la suite du monologue. Je le voyais toucher les marionnettes et faire comme si je n'étais pas là, tout en m'expliquant le pourquoi du comment. " Il existe des personnes sur cette Terre, particulièrement à Suna, qui sont capables de créer à leurs avantages des pantins et autres jouets. " Il prit dans sa main une lame qu'il positionna dans le bras de l'un des pantins, et l'actionna. " Seulement ces œuvres d'arts ne sont pas faites pour amuser les plus jeunes comme certains pourraient le croire, n'est-ce pas ? Beaucoup de ninjas utilisent cet art pour combattre et faire d'eux de valeureux guerriers du combat à distance. " Je le regardais attentivement, observant ses moindres mouvements ou mimiques. D'ailleurs certaines d'entres elles ne manquaient pas d'éveiller mon esprit de gamin. Je le voyais sortir de ses doigts du chakra qu'il matérialisait sous forme de fils, qu'il accrocha immédiatement au pantin armé. Quelques mouvements de phalanges permettait à ce dernier de l'articuler, et le voilà sur pied. Un rire sortit instinctivement, c'était vraiment amusant pour un bébé comme moi. " Ces shinobi ont la capacité très méritante de contrôler ces armes par le biais de fils de chakra positionnés sur les articulations, comme ceci tu vois ? " Très rapidement et au rythme de ses mains la marionnette entrait en mouvement. Les jambes, les bras et les coups de lames étaient parfaitement synchronisés. Rien n'était laissé au hasard, c'était vraiment très bien fait. Je me souviens que j'avais eu un certain choc lorsque que je compris que mon père était un ninja par le passé, moi qui pensait qu'il n'était bon que dans le baratin, je me trompais ! C'était aussi quelqu'un de très habile et de puissant j'imagine. Mon regard sombre se plongeait dans le sien, et même sans qu'il parle, j'avais compris. Tout était clair, il voulait vraiment que je devienne comme lui, marionnettiste de sur croix. Je l'avais trouvé, j'avais enfin déduis quelle serait la fameuse tâche personnelle que j'ajouterai à mon équipe, la tant attendue originalité dans mon style, elle était là ; le Kugutsus, comme il l'appelait, l'art de manipuler les marionnettes...

Le soir même après cette découverte, je me souviens que j'avais passé la nuit à essayer de créer les fameux fils de chakra, indispensables avant toutes choses. Ça paraissait évident à première vue, mais je peux vous garantir que de créer des lignes aussi fines et précises soient-elles n'est pas donné à tout le monde, et surtout pas au faible gamin que j'étais du premier coup. Le chakra devait émaner des doigts, des dix en même temps ! Et surtout je devais être capable de les contrôler parfaitement chacun indépendamment. Je vous le dis clairement, la difficulté était à son comble pour moi. Mais la motivation que m'apportait mon père et la connaissance de l'aboutissement de cette manière de combattre me permettaient d'avancer encore plus et plus vite ! C'est finalement après une petite semaine d'entraînement que j'avais réussi à acquérir la dextérité nécessaire pour devenir marionnettiste. Je me souviens encore des entraînements que mon père m'avait fait passer, c'était assez amusant je trouve, car tout se passait toujours dans la bonne humeur, et la fatigue n'était que peu présente. C'est surtout l'épuisement moral qui entrait en jeu, il ne fallait pas se décourager ! Les entraînements ? Bof, c'était tout bête : éplucher des bananes avec les fils, attraper des objets, les allonger au maximum.. Mes capacités de modelage de chakra étaient à leurs apogée très rapidement. Voilà donc une semaine que j'avais découvert cet art, et j'allais déjà passé une sorte de petit examen. Oui, comme l'examen genin mais en un peu plus dur je l'avoue. Maintenant que j'avais réussi à maîtriser mes fils, je devais réussir à les accrocher sur un pantin et articuler ses mouvements. En y réfléchissant bien, il faudra juste que j'arrive à rester concentrer sur le pantin, et surtout à jauger la force de mes mouvements. Le grand jour était arrivé, j'avais comme d'habitude passé la journée dans la salle interdite, grâce au double des clefs qui m'avaient été confié. Mon père était rentré d'un voyage de deux jours au pays du Thé, et à peine revenu, était déjà avec moi pour mater ma progression. Le pantin se trouvait devant moi, mon père aussi. Le mannequin était le même que celui utilisé par mon modèle la première fois, de quoi rajouter un peu de piment ici. Le sourire aux lèvres de mon géniteur, je voyais qu'il était confiant et qu'il croyait en ma réussite. Tant mieux ! Loin de moi l'idée de le décevoir. Tous ces jours passés à m'entraîner n'étaient que la première étape pour devenir un marionnettiste, et voilà que je passais à la deuxième : maîtriser le pantin.

Je craquais mes doigts ce qui relâchait un bruit de claquement répété. De la frime, une manière de gagner du temps ou une simple technique ? Je ne m'en souviens pas. Je n'avais aucune idée de pourquoi j'avais fais ça, mais tout ce que je sais c'est que mon père était impatient. Je faisais durer le suspens, et ce n'était pas vraiment volontaire. Le moment arriva quelques secondes plus tard malgré qu'elles paraissaient des heures. Le chakra que je contrôlais sortit de mes doigts, d'abord les deux index, ensuite les deux pouces, j'enchaînais avec l’auriculaire et le reste. Les fils étaient déjà sortit mais pendaient, je séchais déjà. Où les accrocher ? Je savais qu'il fallait les mettre sur des articulations bien spécifiques pour les mouvements, et ensuite sur des mécanismes pour les armes. Mais comment savoir lequel fil sur quel bras ? Quel fil sur quel arme ? Ce n'était vraiment pas évident, mais je me lançais, je n'avais rien à perdre après tout. Les premières de mes créations bleutés allaient se fixer sur le premier membre venu, et voilà que tout était en place. Le sourire était présent sur mes lèvres, vous savez ce sourire que les gamins ont lorsque que quelqu'un regarde quelque chose dont il sont fiers ? Le même. Un sourire gêné contre lequel je luttais, je peinais pour le retirer, mais peu importe. Pour l'instant le plus important reste le pantin. Je n'osais pas bouger un seul doigt par peur de faire une bêtise, mais il fallait bien que je commence alors.. La première phalange que je fis bouger était celle du pouce droit. Je m'étais organisé de la sorte. Mes pouces contrôleraient les jambes et mes indexes les bras, mon majeur droit la tête, et mon majeur gauche la lame qui se trouvait à l'intérieur, de mes auriculaires les lames qui se trouvaient dans mes bras, et enfin pour les annulaires, je ne leurs avais rien assigné, ça ne ferai qu'augmenter la difficulté de la chose. Mon pouce bougeait tout doucement ce qui tendait le fil et fit se mouvoir la jambe du pantin. C'était assez magique, voir ce jouet sous mon contrôle, une véritable arme de guerre. Je commençais à prendre l'habitude rapidement, du moins c'est ce que je croyais.. Je commençais vite à faire n'importe quoi. " Concentre toi, ferme les yeux et imagine les mouvements de ton arme. Mets-toi à sa place, tu dois fusionner avec elle. " Je le fis immédiatement. Après avoir remis mon pantin sur pied, je fermais les yeux pour imaginer l'objet en face de moi. J'y arrivais plutôt bien, l'imagination ce n'est pas ce qu'il me manquait.. Je le voyais dans ma tête, et utilisais les conseils de mon supérieur. J'imaginais d'abord les mouvements que ferait mon jouet, et essayais de les reproduire en utilisant mes doigts. Ça fonctionnait étonnement bien. Cette technique fit de moi rapidement un bon manieur de pantin, mais je n'étais pas encore capable de me battre avec, il fallait que j'attende encore de m'améliorer... Mon père m'avait offert ses boucles d'oreilles qu'il nommait : Les bijoux du manipulateur. C'était assez laid comme nom vous ne trouvez pas ? Mais j'en riais et les mettais tous les jours, respectant au plus profondément mon parent et son investissement.

4 - La solitude.

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Ma vie à Suna était devenue de plus en plus remplie. Les missions s'enchaînaient avec mon sensei mes amis et moi je m'améliorais toujours plus, je passais toujours mes journées libres dans ce fameux atelier...
Je tiens vraiment à vous raconter cette période de ma vie qui a absolument tout changé... C'était un beau jour à Suna, mes parents étaient partis au pays du feu pour aller y commercer, escortés bien sur par des ninjas de hauts rangs. J'étais resté seul chez moi, ma petite soeur était partie avec eux, elle ne pouvait pas rester une minute sans ses parents, pauvre petite. Il était tôt le matin, le soleil brillait fort et une magnifique journée d'entraînement m'attendait. Un vent frais soufflait ce qui laissait à l'atmosphère une certaine fraîcheur. Je déjeunais gaiement, laissant à chaque endroit où je passais des ondes de bonne humeur bref, une journée parfaite.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il fallait qu'il y ai un " mais " hein.. Je reçu cette lettre vers neuf heure du matin, un écrit signé par le chef des juunin du village, et approuvé par le sceau du Kazekage. Je souriais en l'ouvrant, m'attendant à une bonne nouvelle. Après tout, dans une si bonne et belle journée, que pouvait arriver d'autre ? Je m'asseyais sur le seuil de la porte, en arrachant violemment l'enveloppe fermée. Je la lisais sans plus attendre.
" Monsieur Fujinami Ito.
Nous vous informons du décès de vos parents ainsi que de celui de votre petite soeur hier. Tout l'héritage vous revient. Toutes nos sincères condoléances.
Suna. "
Je m'écroulais, perdant toutes mes forces, m'écrasant sur le carrelage de ma maison, réalisant à peine du changement que cela aurait influencé dans ma vie. La mort de tout ce petit monde qui représentait tant pour moi, ils m'ont quittés sans même un au revoir.. Une larme coulée, puis la deuxième avant que je termine en pleure, allongé sur le sol en m'endormant.. Je me réveillais le soir même encore sonné, ne sachant quoi faire. La mort de ma famille était un renversement dans ma vie, un trouble qui bouscula mon quotidien. De plus, les corps n'avaient pas été retrouvés et de ce fait, aucunes funérailles n'ont eu lieu. Ma vie dépendait d'eux, de mon père surtout. C'est lui qui faisait de moi la personne que j'étais, et surtout ma motivation à toujours m'améliorer et grandir. Je ne me remettais pas du choc, c'était dur, très dur. Depuis ce drame je m'isole, ne vois plus personne et ai refusé de continuer ma vie en tant que ninja dans l'équipe que j'avais précédemment. Ils ont essayés de me consoler, de me faire dire le contraire, mais c'était peine perdue. J'étais devenu violent, hargneux, haineux de la vie ! Mon caractère et ma façon de penser avaient changés, je n'étais plus la même personne. J'avais hérité de beaucoup d'argent, j'allais mener une belle vie dans le village de Suna.. Du moins j'aurai dû. La folie s'emparait de moi et j'adoptais des comportements plus fous les uns des autres ! Je suis ce que je suis aujourd'hui, un malade. Ma passion pour les marionnettes ne cessait de grandir malgré tout, mais ma lucidité était rongé par ma dinguerie.. Le suicide était au bout du fil.

"Gotai" - Physique

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" Dessinez ! "

Le signal était donné, le coup d'envoi qui a fait que chaque ninja se saisissait à l'instant même d'un crayon et commençait à griffonner quelques traits. Ce fut mon cas également, je ne perdais pas de temps : il était précieux et si rare. Ma main gauche sur la feuille blanche qui se grisait petit à petit, et le membre opposé tenant l'objet qui me servait à poser cette couleur claire assez belle. Je n'avais pas spécialement besoin de réfléchir, l'art était une discipline que j'appréciais beaucoup de part sa possibilité à créer des choses, une éventuelle personnalisation infinie, mais aussi grâce au fait qu'il permette de transcrire un message aux esprits qui voient l'oeuvre. Rares sont les gens qui comprennent ces appelles à l'aide, ces réalités, ces dénonciations que les créateur veulent faire entendre. L'exercice que l'on me demandait était simple, il fallait que je me dessine, moi et mes traits physiques, moi et ma beauté ou ma laideur, voilà de quoi je devais être capable. Je me demande encore à quoi cela pourra bien nous servir plus tard dans notre vie de ninja ? Tant de questions sans réponses que seul le temps viendra gommer. Gommer, oui c'est un beau jeu de mots, mais nous n'avions pas le droit à celle-ci. Chacun de nos traits devaient être parfaits du premier coup ! Et si nous nous rations ? Tant pis. On a qu'à être plus vigilant et concentré, disait l'autre pour justifier cette condition qui rendait la demande encore plus ardue qu'elle ne l'était déjà. Honnêtement, j'étais plutôt confiant. Mes talents de dessinateur n'avaient jamais été dévoilés mais je me débrouillais assez bien dans ce domaine. En revanche, pour ceux qui ne s'étaient jamais attardés sur cet art.. Ça risquait d'être difficile. Mais il n'est pas important de penser aux autres dans une situation comme celle-ci, il fallait d'abord que je termine ma tâche. Je continuais à dessiner, les traits étaient basiques pour l'instant et ne formaient que la silhouette du visage. Des traits fins se terminant en pointe, ne laissant imaginer aucune face apparente. Je dois bien avouer que ça me faisait tout drôle de graver un visage à mon effigie, moi qui avais l'habitude, le peu de fois que je dessinais, de faire des modèles plus simples, moins.. Élaborés, si je peux me permettre.

Les choses n'allaient pas tarder à se gâter. Les plans principaux et la silhouette du personnage étaient taillés, un corps musclé et bien bâti, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire absolument pas imposant. Un gamin de quatorze ans rivaliserait avec lui en force si vous voyez ce que je veux dire.. Ce " lui ", c'était donc moi, Ito. J'étais conscient que me dessiner m'obligerait à me rabaisser grandement, mais peu importe. Je ne suis pas du genre à prendre en compte le physique des gens, tout simplement parce que l'on est comme on né ! Personne ne choisit ce qu'il adviendra de son visage, de son corps.. A part c'est vrai, quelques modifications superficielles comme les muscles ou le maquillage. Mais en dehors de ces superflus, personne n'a le droit de juger quelqu'un à son physique. Je réfléchissais un instant, maintenant que le corps du personnage est dessiné, que devais-je faire ? Les détails du visages ? Non non, c'est à la toute fin cela ! Les cheveux, oui c'est ça ! Je caressais ces mèches douces et soyeuses pour mieux arriver à les dessiner. Représenter une matière aussi délicate que celle qui constituait mes fils soyeux n'est pas chose facile, mais on peut y arriver si on y met du sien. Des traits d'une couleur rouge éclatante, un rouge vif qui n'était pas surprenant, peut-être parce qu'il rappelait légèrement le brun sur quelques parties du crâne. Je ne saurai vous dire si je les aime ou pas, je ne les ai jamais vraiment regardé sous un oeil objectif, pour moi ce sont mes cheveux, les seules et les uniques choses qui vivront et grandiront sur ma tête durant le restant de ma vie. Il n'y avait pas de questions à se poser, c'est comme ça et puis c'est tout. Le silence n'était pas vraiment présent dans la pièce, surtout dans mon coin à moi. J'étais l'un des plus bruyants ! Non je n'étais pas un bavard, mais parce que je coloriais. J'étalais de la mine de crayon à l’intérieur de ces cheveux pour les colorier très légèrement, histoire de survoler et de donner un style assez personnel. J'humidifiais mon pouce avec ma salive et gratter assez violemment ce dessin pour créer un effet que je trouvais plutôt beau, mais tout est relatif. De toutes façons il n'y avait pas grand chose à combler, la longueur de mes poils crâniens ne dépassait pas les quinze ou vingt centimètres. Je veillais bien à les laisser retomber comme un frange sur mes yeux pour pouvoir rendre le croquis plus vrai que nature.

Les yeux tiens ! Parlons-en. Comme la plupart des Fujinami, tous même, je possède les yeux bleus foncé, virant même au noir. Regarder mes yeux en face et de près fait la même sensation que de rentrer dans un genjutsus de rêves.. Visiter les océans, les mers, profiter de la chaleur et du beau temps. Le creux de la pupille fait même penser à une source d'eau dans laquelle on a jeté une petite pierre. Vous savez ? A l'intérieur de ces orifices il y a ces ondes qui formant des cercles lorsque que le cailloux entre en contact avec le liquide.. J'en prenais bien soin... Il le fallait c'était important pour moi. Je prenais un peu de recul au sens littéral du terme pour regarder ma création à nouveau. Résumons, j'avais déjà fais les cheveux, le corps et les yeux ! Qu'allais-je faire ensuite ? En levant la tête, j'observais mes camarades qui étaient dans leurs galères. " Je ne suis pas en retard.. " Je repris mon souffle d'un seul coup et continuai. Le chef d'oeuvre pouvait reprendre, en dessinant le nez pourquoi pas ! Cette petite pointe malicieuse qui n'hésite pas à vous narguer de son air moqueur. Quelques coups de crayons, et j'enchaînais immédiatement sur la représentation de ma bouche. Des lèvres fines, petites, assez discrètes cachant quasiment toutes mes dents. Il est très rare que je laisse apercevoir mon sourire, et même quand c'est le cas il reste moindre et petit, peu de personnes ont eu la chance de le voir... C'était au tour de mes oreilles de faire leur apparition sur ma feuille. Les coups de crayons devenaient plus lents, je reconnais que j'avais un peu de mal pour représenter cette partie la. J'essayais de les faire pas trop grandes, et surtout collé à mon crâne puisque que c'est ce qui les caractérisait. Quelques mèches de cheveux retombaient sur celles-ci, ce qui les rendait assez invisible à première vue. Mais ce qui faisait de ces membres leur originalité, c'était les boucles d'oreilles qui se trouvaient sur la pointe. Des ovales d'une couleur assortie à celle de mes cheveux. Au fond de moi je ne les aime pas, mais je me ment à moi même pour pouvoir les garder. Elles m'ont été offertes par mon père, je ne pouvais me permettre de les retirer.

Le moment le plus délicat était arrivé. J'imaginais déjà que ça allait prendre un temps fou, devoir graver sur ce papier mes vêtements, mes tatouages et autres détails. Je commençais par le bas de mon corps, mes jambes pour être précis. Je possède des chaussures noires avec quelques traces de violet foncé, j'étais très à l'aise à l'intérieur, et je trouvais toujours le moyen de faire un maximum de bruit avec. La discrétion n'est pas mon point fort j'en suis conscient. Ces chaussures étaient légèrement montantes jusqu'à mes chevilles, pour ensuite ne plus être vus par les autres. En effet, j'avais une sorte de grande cape qui recouvrait tout mon corps en partant de mon cou et descendant au niveau de mes mollets... Ce vêtement était tout noir, sans presque aucunes nuances de couleurs quelconques ce qui facilitait sa représentation. Cette cape ? C'est le vêtement que porte toute ma famille, du moins celle que je connaissais. Il y avait des tas de membres de la famille Fujinami dont je ne savais pas encore l'existence, qui vivaient surement différemment. Pourquoi cette tradition ? Pourquoi pas un habit plus basiques et ninja ? Et bien tout simplement car pour le style de combat que j'utilise, ce n'est pas le déplacement qui prime, mais la pratique. Et je dois bien avouer qu'avec les rangements que possède ce tissu, je pouvais m'armer de tout ce dont j'avais besoin ! Des armes aux parchemins, des fils aux bombes, tout était rangé à l'intérieur. Ce qui me plaisait aussi dans cette cape, ce sont les centaines de minuscules trous qu'elles possèdent un peu partout sur sa surface... De plus, avoir qu'un seul et unique vêtement uniforme était plus intéressant pour les voyages. Le peu de fois où mes mains ne sont pas recouvertes de cet habit, c'est lorsque que je combat ou que je m'en sers évidemment. Elles sont fines et habiles, voilà qui m'offrait une dextérité sans pareil et une efficacité à la manipulation d'armes en tous genres. Mon corps fin ne me permettait pas de me battre au corps à corps, c'était impossible et suicidaire. Je dû alors me consacrer à d'autre arts ninjas dont un qui me passionnait pleinement, le Kugutsus. Depuis que je maîtrise cela, j'ai toujours sur moi un pantin, Akuriyou qui est caché quelque part, ou alors qui marche à côté de moi. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment, peut-être que ça me donne un sentiment de sécurité non négligeable. Comme tous les Fujinami dans ce monde, je possède un tatouage sur l'épaule gauche. Un signe qui est donné à la naissance. Chaque membres possède son signe choisit par ses parents. Le mien ? Le mien c'était un signe chinois, il signifiait : métal, guerrier.

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Mon dessin était terminé, je n'avais plus d'idée sur quoi dessiner en plus. Tout ce que j'aurai pu rajouté ne sera que superflu et n'enrichirait aucunement l'oeuvre. Mais il y a bien des choses que je pourrai rajouter qui ne peuvent être dessiner ici : comme par exemple les expressions de mon visages ou autres. Pour commencer, il faut savoir que mon visage est un mystère, et que moi même je n'ai pas trouvé la réponse à cette énigme. Il change, il ne garde jamais une attitude fixe, et tout ça sans aucunes raisons ; du moins, aucunes que nous avons trouvé à l'heure actuelle. Parfois les yeux plissés, parfois non. Parfois quand je suis surpris, ma bouche s'entre-ouvre légèrement, parfois je souris. Ces mouvements de mes lèvres, les plissements de la peau de mon front, toutes ces choses sont indescriptibles car elles ne sont valables qu'une seule fois. C'est pour cette raison que je n'ai pas de phobies ! Mes peurs ne sont pas fondées et changent régulièrement. Pour terminer, sachez que si vous vous promenez dans le désert du sable, et que vous voyez un Homme avec une démarche assez spéciale.. Oui, vous savez cette façon de marcher lente, le dos courbée, laissant apparaître une bosse sur le haut de la colonne vertébrale.. Flippant hein ? Et bien c'est moi. Ne prenez pas peur, mais essayez tout de même de ne pas m'adresser la parole...

"Shin'ri" - Caractère

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Se décrire ? En voilà un exercice difficile, il requiert une certaine honnêteté non seulement avec ceux qui liront cette copie, mais aussi envers moi même. Savoir accepter que personne n'est parfait, prendre du recul et se regarder d'un autre point de vue que celui que l'on a actuellement.. Ça c'est une chose qui peut nous permettre de se présenter correctement. Je n'étais pas spécialement réjoui de devoir faire cet exercice, mais les ordres sont les ordres, et je me devais de les exécuter. Parfaitement assis sur ma chaise, le dos droit, mes mains posées sur la table dont l'une d'entre elles armée d'une plume chargée d'encre, je pouvais commencer à écrire. Je fermais les yeux quelques instants, laissant ma main pratiquer cette danse si mystérieuse.. Oui, vous savez ces mouvements que font nos mains au dessus de nos feuilles quand elles sont en attentes de consignes ? Les cercles que dessinaient mon poignet ralentissaient peu à peu pour finalement s'arrêter. J'avais réussi à totalement concentrer mon esprit sur une seule et unique chose, moi même. En vidant mon esprit du superflu inutile, j'allais pouvoir trier les informations qui me permettraient de réussir l'examen sans trop de soucis. C'était drôle, je sentais une sensation amusante dans mon crâne, comme si on me le chatouillait. Une véritable rivière d'idée qui progressait à toute vitesse. Moi ? J'étais sur le rivage, posé avec une canne à essayer de pêcher le plus de gros poissons, et laissais ceux qui n'en valaient pas la peine terminer leur course dans la chute de l'oublie. J'espère que vous me comprendrez.. Lorsque que j'ouvrais mes yeux, je sentais mon esprit se vider soudainement, comme si ce que j'avais laissé passer était définitivement tombé dans la fameuse cascade. Parfait, c'était le moment ou jamais de commencer à écrire cette description qui me dérangeait tant. Je pris une grande aspiration plutôt silencieuse par ma bouche, et soufflais avant de me mettre au travail. Très vite, les phrases et la ponctuation s'enchaînaient d'une fluidité sans pareil. Je n'avais même plus à réfléchir, tout était déjà prêt dans mon esprit, je n'avais plus qu'à relâcher mon art.

Plusieurs dizaines de minutes passèrent, et j'étais l'uns des derniers à ne pas avoir rendu ma copie, détail qui ne me décourageai pas, au contraire. Cela voulait dire que j'étais sans doute celui qui avait fais la plus travaillée et longue des descriptions.. J'étais assez fier, mais sans prétention. De toutes façons rien ne sert de se réjouir si rapidement, il y avait des élèves ici capables de faire en moins de temps qu'il en faut pour le dire des écrits bien plus méritants que les miens, même si ces derniers prennent le double du temps qui leur ai nécessaire ! J'étirais mes bras vers le plafond juste après avoir rangé doucement et tendrement ma plume dans son encrier. Je baillais bruyamment sans même me soucier des autres, j'avais fais une complète abstraction d'eux... Je me croyais presque seul. C'est en me balançant sur ma chaise pour me caler sur le bureau de celui qui était derrière moi, que je relisais ma copie. Je souriais déjà de mon travail, il n'y a rien de mieux que de voir un travail achevé, surtout lorsque que c'est le sien.. Voilà ce que disait ma copie à peine sèche :

"Je ne sais par où commencer, et c'est peut être ça le premier point que j'aborderai pour parler de moi même. Je suis une personne qui a besoin qu'on l'aide, qu'on la pousse à faire les choses et surtout qu'on la guide. Mon manque d'organisation et d'autonomie m'a valu de nombreux échecs dans ma vie personnelle et sociale, mais aussi dans mes combats où la stratégie n'est quasiment jamais au rendez-vous... J'espère grandir rapidement et acquérir cette qualité que l'on nomme la familièrement la débrouillardise. De nombreuses défaites, certes, mais je n'ai jamais baissé les bras, et c'est là un autre point fort de ma personnalité. Le courage je l'ai dans le sang, et je sais que personne n'y rien ne me l'enlèvera. Vous ne me verrez jamais refuser un défis, jamais abandonné quoi que ce soit que j'ai entre pris, et surtout jamais revenir sur ma parole. Mais attention, quand j'annonce que je ne refuse aucuns défis, je parle des challenges qui en valent la peine, qui ont un but ! Je ne suis pas un de ces fêlés qui sont prêt à tout pour la gloire et la notoriété. C'est d'ailleurs particulièrement pour cette raison que la plupart de mes objectifs et défis que je me fixe, que je me lance, sont donnés exclusivement par moi même. De cette façon, je suis certains que tout ce que je fais à un sens et m'aide dans mon évolution et ma satisfaction personnelle en tant qu'Homme. Un homme.. J'aimerai en devenir un moi ! Un vrai, et je ne vous parle pas de celui avec un grand " H ".. Non, je vous parle moi du garçon, du mâle, un " bonhomme " comme disent les moins intelligents. Non je ne suis pas une femme actuellement, mais pour moi être un homme ne suffit pas d'avoir un sexe masculin ; pour moi, un véritable homme est quelqu'un qui connaît, respecte et vit selon certaines valeurs qu'on lui a enseignées ou qu'il a appris tout seul durant sa vie. Je comprend que ça peut paraître bête aux premiers abords, que ce n'est pas évident à comprendre à que ça peut surprendre certains individus, mais c'est ma façon de penser, et mon objectif. Je voudrais devenir quelqu'un comme cela, et j'y arriverai, car la persévérance fait partie de ces dizaines d'enseignements à apprendre et à respecter.. C'est presque une religion !

Si je devais vous citer quelques uns d'entre eux, je n'hésiterai pas pour choisir. Pour commencer, je sais et je vie en sachant qu'un homme ne doit pas pleurer. Les larmes sont des signes de faiblesses et il n'y a pas de honte à cela, je le conçoit. Seulement un homme n'est pas faible, ça affronte les problèmes et les surmonte en gardant la tête levée ! Voilà pourquoi moi, Ito Fujinami, ne pleure jamais. Le deuxième enseignement que je respecte est le suivant : Toujours regarder les gens dans les yeux. Ce n'est pas de l'insolence, bien au contraire. Cela signifie qu'on assume pleinement nos dire, qu'on est respectable, et surtout qu'on ne se laisse pas marcher dessus. Je ne vais pas vous mentir.. Il est vrai que même si j'ai grandi en appliquant ceci, je n'ai pas toujours réussi à me faire respecter et ça a entraîné bien des conflits dans la cour de récréation ! Mais ceci ne sert qu'à introduire la dernière valeur que j'aimerai citer.. Ne jamais respecter quelqu'un qui ne te respecte pas. Celle-ci je m'en souviendrai toute ma vie. C'est une simple phrase, mais elle sert d'astre principal dans le système de mon esprit. Mon amour, ma haine, ma joie, mes ressentis et sentiments, toutes ces choses sont des planètes qui tournent autour de cette phrase. C'est un peu ma philosophie de vie en quelques sortes..

L'amour ! Je ne l'ai jamais connu.. J'ai beau avoir vécu plus de quinze ans, je n'ai jamais réussi à trouver une femme qui veuille de moi, ni même de mon corps. Je dois bien l'avouer j'en suis frustré, mais je me dis que mon tour viendra de trouver l'âme soeur et que pour le moment je ne suis qu'un gamin qui se cherche. Dans tous les cas même si une femme voudrait de moi, je ne suis pas certains que ce serai réciproque. Mon attirance physique pour le sexe opposé est présente, c'est certains. Seulement je ne compte pas que sur le corps pour manifester l'amour que j’éprouverai pour une quelconque demoiselle, et j'espère qu'elle non plus. C'est pour cette raison que j'attend de tomber amoureux, vraiment. Les femmes m'aiment bien malgré tout. Je pense que c'est mon côté mystérieux et assez silencieux plutôt.. Dark, comme dirait certains. Oui, je pense que c'est ce qui fait que je les attire assez. Malheureusement pour moi, je ne sais pas leur parler, je n'ai pas cette énergie dans ma voix, ou encore l'habitude de m'adresser à elles. C'est bien souvent la timidité qui prend le dessus et ronge ma vie sociale, c'est assez ironique.. Au fond de moi je veux absolument me faire des amis, rire, jouer comme les autres, mais lorsque que j'en ai l'occasion je n'hésite aucunement à tous les repousser. Je le vie mal, vraiment très mal. Cette xénophobie mêlée à une agoraphobie me détruisent, mais je resterai fort puisque je deviendrai un homme comme je l'ai dis. Je m'en suis fais la promesse, c'est mon.. Nindo.

Pour m'aider dans cette tâche qu'est de survivre dans ce monde, je me suis accroché à des passions, des passes-temps originaux et personnels qui me permettent de me soulager lorsque ça ne va pas bien, et surtout de pouvoir exercer un art quelconque. Lorsque que je pratique ces occupations je trouve le moyen de m'évader, devenir quelqu'un autre et de toucher le ciel. Vraiment, c'est une aide morale qui battrai de nombreux psychologues ! J'imagine que faire part de mes passions sur cette feuille rajouterai de la crédibilité.. Alors voilà ; j'ai actuellement deux passions, deux choses qui animent ma vie. L'écriture, et la création ainsi que l'utilisation de piège ninja et d'arme en tous genres. Ma vie ne se résume pas qu'au métier de ninja comme vous le voyez, mais aussi dans mes récits que je publierai bientôt. Pour l'instant, je cherche encore à aiguiser ma plume en la travaillant comme ici par exemple. Pour ce qui est du maniement de pantin.. Je ne veux pas en parler ici, comprenez le. Voilà un autre de mes beaux et distincts défauts.. Je suis renfermé sur moi même au point de ne même plus faire part de mes envies et projets ! Ça en devient presque effrayant, je reste parfois des jours entiers sans sortir de chez moi à trafiquer dans mon atelier, j'en deviens de plus en plus sauvage chaque jours. "

Je me levais doucement, fis glisser la feuille qui se trouvait sur mon bureau entre mes doigts de fées pour me diriger lentement vers le professeur, cette fois c'était bel et bien vrai, j'étais le dernier. Le sourire était présent sur mes lèvres, je retournais m'asseoir à ma table, fier et impatient à la fois. Je crois même que cet exercice m'a permit de mieux me connaître moi même. Je sais désormais que ma vie ne se résume pas à mon entourage mais bien à moi même et mes envies, je suis en quelque sorte égoïste, même si à mon avis c'est plus de la jalousie.. J'espère en apprendre plus sur moi durant tout le restant de ma vie.

Never-Utopia

Hey !

Présentation terminée ! En attente de validation .
Merci d'avance et bon rp à vous

Cordialement,
Ito FUJINAMI

Huuum... par où commencer... déjà par un bravo je crois ! Tu nous fais là une présentation d'une grande qualité à tous points de vue, sachant que tu avais une limite de grade comme c'était un DC et ton personnage principal était déjà du grade de Juunin. Alors bravo pour avoir réalisé ceci car tu aurais pu te dire "je ne fais que le stricte minimum" mais tu ne l'as pas fais. cat

Concernant tes descriptions physiques et psychologique :
Elles sont d'une grande originalité, surtout celle du physique où tu as eu des idées très sympathiques et très agréables à lire. Elles comportent toutes les deux : qualité & quantité ce qui est également important. Tes tournures de phrases sont simples mais concrètes et la lecture est plutôt fluide. Tu as fais quelques fautes d'orthographe mais qui ne gênent pas la lecture, elles sont dues je pense à la quantité et quelques oublis ;)Très peu de points négatifs, vois-tu. Continue à reproduire cette originalité dans tes rps, je veux voir ça.

Pour ton histoire :
Comme tu t'en doutes, elle allie qualité et quantité également. Les phrases sont très bien ponctuées ce qui rend également une lecture fluide et très agréable. Tu as réussi à mettre quelques rebondissements dans ton histoire ce qui permet de ne pas se retrouver dans une monotonie. Tu as placé des dialogues, très peu au début ce que tu aurais pu faire pour changer de la narration, mais ensuite dans les derniers chapitres, c'est aussi très bien dans avoir mis afin de faire des coupures et les dialogues sont également très bien rédigés. ll y a quelques fautes d'orthographe, rare mais certaines sont flagrantes quand même mais ce n'est pas grave car elles sont très rares Smile

Sinon, une petite remarque que j'ai pu observer à quelques passages de ton histoire, ce sont les phrases comportant plusieurs verbes avec des conjugaisons différentes ; des phrases qui me semblaient un peu bizarre à la lecture, je te donne un simple exemple :
"Je n'avais aucune idée de pourquoi j'avais fais ça, mais tout ce que je sais c'est que mon père était impatient." => je la trouve moins agréable, après ce n'est pas un gros problème en soi car ça ne s'est produit que rarement, mais c'est un point que j'ai pu remarquer. C'est peut-être simplement car le reste du texte était d'une grande qualité et que ceci me surprenait un peu plus Wink

Voilà, en résumé & Sinon après tu sais dans les grandes lignes ce que je pense de tes rps Smile

Pour le grade, ta présentation valait largement celle d'une Juunin de haut niveau mais comme tu le sais il ne peut pas être plus haut que Chuunin (pour ne pas dire Genin normalement Wink

).. Donc je vais dire : Chuunin, Rang C, Level 11 mais avec un bonus jusqu'à ton évolution au Rang B - Level 15
Ce bonus s'applique à chacune de tes évaluations : rp, des missions, ... -> tu as un multiplicateur de x 1,25 ==> cela signifie que si lors d'une mission, tu acquières par exemple 40 points, à ces 40 points se rajouteront 10 points. Nous multiplions la somme totale par 1,25 (40 X 1,25 = 50 points). Ce multiplicateur te permettra d'évoluer un peu plus rapidement car tu gagneras un peu plus de points que ce que tu devrais en tant normal.

Voilà, j'espère que c'est clair pour toi et ce sont les règles ma pauvre Lucette ^^ même si tu sais que ta présentation aurait pu valoir plus haut rang

Félicitations, attente d'un autre avis pour confirmer ou non mon évaluation cat

Je te souhaite d'ores et déjà de bons rps avec ce personnage sur le forum, et n'oublie pas l'autre ^^

Bonsoir,

Il est temps que je mette la main à la patte et voilà mes remarques. J'espère que tu ne le prendra pas mal. Ce sont simplement les détails qui me dérangent dans ta fiche. Je ne te demande pas d'éditer mais juste de faire attention à la logique et à certains détails qui peuvent être mal interprété.

Histoire :

Citation :: De ce fait, nous avons été protégés par les hauts-gradés du village, une vraie zone à risque..

Depuis quand les haut-gradés surveillent la bourgeoisie ? C'est improbable... Le village de Suna est le village qui a statistiquement le moins de ninja mais aussi le plus pauvre des villages. Tu m'aurais dit des équipes de Gennins et quelques Chuunins, je veux bien mais les haut-gradés, faut pas exagérer.

Citation :: Mais bien heureusement pour nous les Fujinami, nous sommes et nous avons toujours été riches car nous profitions des pauvres

La notion de bourgeoisie me parait un peu (beaucoup) erroné là. Famille aisée, je veux bien mais quand on parle de richesse, c'est de la bourgeoisie. Dans les autres villages, je ne dis pas mais à Suna, c'est quasi-impossible qu'un clan soit riche... Sinon l'économie de ce village ne serait pas aussi bas. Et c'est tiré d'un databook du manga donc il s'agit là d'une source officielle. Après que l'économie ait remonté, je veux bien. Mais jamais Suna ne pourra sortir du fait qu'il restera le village ayant l'économie la plus basse en raison de sa position géographique extrême et qui pousse le village à avoir beaucoup plus de dépense que les autres.

Citation :: Malgré le fait que je ne sois pas gâté comparé à mes cousins, j'étais très heureux de grandir ici, même pendant ma jeunesse. A vrai dire mes sept premières années se passèrent tranquillement, élevé normalement sans conditions particulières et surtout toujours dans le bonheur le plus total.

Sans conditions particulières dis-tu ? Et que penses-tu des tempêtes de sable qui frappent en quasi-permanence le village de Suna ? Et que penses-tu des canicules ? De la manque de nourriture ? D'eau aussi ? Si ce ne sont pas des conditions extrêmes, je ne sais pas ce que c'est...

Citation :: Pour faire bonne impression, mon père m'avait habillé à sa façon aujourd'hui, plutôt classe, une chemise avec un pantalon, je n'avais jamais eu l'occasion de me vêtir de la sorte. Des coups de peignes, un lavage de dents intensif et j'en passe bref, un véritable relooking.

Faut être complètement fou pour s'habiller ainsi avec les canicules qui frappent Suna en permanence... Le jour c'est la canicule et la nuit, il fait froid. Bienvenue dans la réalité du désert...

Citation :: L'architecture des bâtisses de Suna est vraiment spéciale et est surement unique ce qui donne un bon point pour l'activité touristique !

Depuis quand Suna a des touristes ? L'activité dans ce domaine est quasi nul en raison des conditions climatiques très extrêmes qui frappent le village en permanence...

Citation :: Quelques pots de fleurs

Original... Des fleurs... En plein désert... Dans un lieu où même l'herbe ne pousse pas... C'est... intéressant mais assez illogique.

Citation :: Un homme, impossible de vous décrire son visage à cause de son masque qu'il portait. Un tissu qui cachait la majorité des détails.

un ANBU ? Alors déjà les ANBU ne s'occupe JAMAIS de l'académie et deuxièmement, les ANBU de Suna ne porte pas de masque mais une sorte de voile où on ne voit que leurs yeux. Un masque les étoufferaient à cause, encore une fois, de la lourdeur, chaleur et température très élevée au sein du village.

Citation :: C'est finalement après une petite semaine d'entraînement que j'avais réussi à acquérir la dextérité nécessaire pour devenir marionnettiste.

Il faut des années pour parvenir à maitriser les fils de chakra. Kankûro a mis 3 ans pour parvenir à manipuler ne serait-ce que les mouvements basiques de sa premières marionnettes. Même le génie en la matière à mis des années (Sasori). Et même si ton père l'est aussi. L'art de manipuler les marionnettes peut être enseigné à un ninja classique ayant la maîtrise de son chakra. Surtout que tu as avouer toi-même plus haut que tu étais à) la traine et que tu avais du mal avec ta maitrise de chakra. Là, je ne suis pas d'accord... Pas du tout d'accord. On ne nait pas marionnettiste, on le devient... Et cela ne se fait pas en une semaine...

Citation :: " Monsieur Fujinami Ito.
Nous vous informons du décès de vos parents ainsi que de celui de votre petite soeur hier. Tout l'héritage vous revient. Toutes nos sincères condoléances.
Suna. "

... ... ... ... ... ...
Si le parchemin porte le sceau du Kazekage alors il ne peut pas être signé Suna... Mais plutôt le nom du Kazekage, c'est d'une logique...

Pour le physique et la psyché... Je n'ai rien à dire.

En dehors de ça, j'ai bien aimé l'histoire qui me parait complète surtout au niveau entraînement pour les fils. C'est sympathique. En raison de l'effort fournie par cette fiche, je t'accorde le bonus de ma collègue.

Je te valide donc pour le rang de Chuunin de rang C, level 11

» Avec moi, vous vous heurtez à un mur !
» Vous vous souvenez de moi?
» Question(s) dur le mangas naruto
» Nu'r vous encourage !!!
» Grapheur je vous met au défis! [Terminé]

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