[Pays du Fer] ~La décision finale (Pv Flandre, Maya, Saber, Gama, Mitsumeru)

Tsuki No Kami Messages : 29 Date d'inscription : 19/03/2013

Détermination d'une princesse
La Révolution des Fleurs

[Pays du Fer] ~La décision finale (Pv Flandre, Maya, Saber, Gama, Mitsumeru) Mifune10

J’avançais d’un pas ferme. L’écho résonnait dans le couloir de fer. La neige battait son plein dehors et, je me demandais quand nos convives arriveraient-ils. Cela faisait quelques temps que les kages n’avaient pas fait leur apparition autours d’une table. Comme d’habitude le pays du fer, de par sa neutralité, sa proximité et sa puissance, avait été l’hôte de ces gentes. Le samurai que je suis était toujours aussi émoustillé et content de tant d’affection. Néanmoins la lame est à double tranchant. Leur venu signifiait généralement une crise. Après avoir étudié le sujet, c’était avant tout une crise qui impacterait Kumo et je me demandais ce qu’il en serait des autres pays. Kumo avait convié tous les pays mais la surprise que je leur réservais était immense. La jeune fugitive, encapuchonnée d’un chaperon rouge me suivait. Ses pas étaient fins et ondulait à peine sur l’eau. On pouvait apercevoir ses cheveux blonds tressés dans sa petite capuche. Le contre de Grimm aurait pu se personnifiait en cette personne mais, son regard n’avait rien d’un petit chaperon rouge. Ses yeux bleu luisait d’un air déterminé et austère. Elle allait jouer sa vie d’ici peu et je ne doutais pas que cette jeune fille y mettrait toute la force de ses convictions. Elle avait à peine 15ans mais n’avait pas peur. Après ce qui venait d’arriver, à ce misérable pays qu’était le pays des Fleurs, la princesse ne pouvait être que résolu. Il se trouvait ici son dernier espoir. De la décision qui découlerait de l’alliance shinobis la vie de son peuple était entre ses mains. A l’aube d’une guerre civile et des assassinats dont on l’accuse, elle devra défendre son but. Cette mascarade était très certainement organisé par une gente des hauts fonctionnaires mais, il fallait encore savoir lesquelles. Je ne pus continuer ma pensée et ouvrit les portes du destin. La salle était là. Seule une personne était encore là. Elle portait le chapeau de Kage mais je ne la connaissais pas. La distinguant de ses cheveux d’un rose pétillant et de son regard pur. Ses formes étaient celle d’une personne fraiche et jeune. Je ne connaissais pas encore son caractère mais, prenais-je le risque de parier sur un tempérament calme. Assagi par mon expérience de la vie je savais qu’il ne fallait pas faire de conclusion trop hâtive mais, j’aimais les devinettes et les citations. Trônant sur l’assemblée qui devrait arriver d’ici sous peu, je gardais un air calme et serein. Je ne parlais pas. Je restais droit et neutre. C’était un honneur que d’être à nouveau choisi en tant que médiateur. D’un autre côté, de tous les samurais du pays du fer, moi Mifune, j’étais le plus à même de contenir ces géants. Mes hommes arrivaient et se plaçaient autours de la table, debout. Il n’y aurait aucune violence je l’espérais. La jeune princesse prît place à mes côtés. Je la regardais un instant et lui souriait. J’aurais aimé être grand-père et cette nostalgie faisait de moi un simple agneau devant cette jeune personne. La vie n’avait pas dut être facile pour elle mais, elle cachait bon nombre de qualité dont sa détermination. Il était certain qu’elle réussirait.

[Pays du Fer] ~La décision finale (Pv Flandre, Maya, Saber, Gama, Mitsumeru) Chaper10

On m’avait amené jusqu’à l’homme du nom de Mifune. D’un air dur et, en présence du seigneur du pays du fer, je me mettais à genoux, implorant leur aide. Je m’écrasais le plus bas possible pour tous ceux qui souffrent au-delà de ces frontières. Je m’écrasais pour mes ainés morts empoisonnés. Je m’écrasais pour la famine qui s’abat et les complots capitalistes qui s’emparent les uns après les autres de nos ressources, détruisant nos petits commerces et dépouillant le pays. Je ressentais le silence sur mes épaules de jeune fille. J’étais jeune. Je crispais mes lèvres, tentant de ne pas pleurer et de recevoir la clémence. Heureusement, derrière le silence, la décision vînt en ma faveur, d’autant plus qu’auparavant que je n’arrive, déjà Kumo avait pris rendez-vous. J’étais heureux de savoir cela. Tout le monde ne nous avait pas abandonné, nous avions des alliés précieux et je pouvais compter sur eux. Je le savais au plus profond de moi que ce ne serait pas facile mais qu’uni nous pouvions faire déchanter la guerre civile, reprendre nos terres et nos droits et trouver le coupable de ces empoisonnements. Les tâches étaient nombreuses mais avec l’aide des autres pays, la contrée des fleurs s’en sortirait. Mon père était toujours là-bas. Je n’étais que la plus petite de ces filles et le chagrin de la perte de ses femmes et enfants avaient dû le détruire. Déjà qu’il était malade, je n’espérais pas que le pire puisse arriver. J’étais maintenant devant l’une des représentantes des 5 grandes nations. La saluant avec grâce et courbette je me présentais.

Otohime, princesse du pays des Fleurs. C’est un honneur d’être ici devant vous.

Je courbais le plus bas possible comme on me l’avait appris et en signe d’humilité. Je ne savais pas si les mœurs des hautes sphères s’appliquaient avec ces gens-là mais, je devais mettre toutes les chances de mon côté. M’asseyant par la suite au côté de Mifune j’apercevais son regard chaleureux. L’homme me soutenait et j’en retirais de grande force. Il ne restait plus qu’à attendre l’arrivée des autres Kages. J'eu la chance de voir toutes ces grandes figures arriver les unes après les autres. Toutes différentes et ayant leur personnalités, c'était la nouvelle génération de Kage qui me faisait face. Les Kages de l'après-guerre censé porter sur leurs épaules l'avenir d'un monde unis de leurs aînés. Il est vrai qu'une paix c'était installé entre les pays mais cela ne s'était pas fait sans querelles et intérêt commun.

Ils étaient tous là. Nous pouvions donc commencer et, je pris paroles alors.

Comme vous le savez tous, vous avez été convoqué par Kumo dans le cadre de la situation du pays des Fleurs. J'ai ici présentement un émissaire que vous ne soupçonniez surement pas Raikage-sama. Il s'agit de la princesse Otohime du pays des fleurs, recherché pour le présent assassinat des prétendants aux trônes. Je serais le médiateur de cet réunion. Que cette dernière puisse commencer sous le joug d'une paix commune.

Une réunion pour une crise...

Révolution des Fleurs ~ 2éme partie / Pays du Fer (Music 1)

« - Vous savez ce qui vous reste à faire… » La délégation de Kumo était arrivé à destination. Ce lieu a tant servi son prédécesseur qu’elle n’est pas là pour créer de la pagaille. A première vue, son village risquerait d’être le premier à être toucher par la folie du pays des Fleurs mais Maya était bien plus prévoyante que ça et son petit voyage dans son allié de longue date lui a permis de comprendre un peu plus. Par ailleurs, la jeune femme de petite taille était là pour une raison très simple : prévenir du risque de crise imminente. En effet, il est vrai que le village guerrier allait être le premier à y passer mais les autres nations en suivront. Pour la simple et bonne raison que le pays des Fleurs est un excellent pays exportateur qui envoie ses produits partout dans le monde. Après avoir regardé ses accompagnateurs, elle leur manifeste un sourire avant de s’éclipser vers le lieu habituel des rendez-vous entre les cinq dirigeants des plus grandes puissances ou de leur représentant. Tandis qu’elle prit seule la route vers le point de rendez-vous, la neige continuait son avancée habituelle en cette saison et dans ce pays connu pour avoir des températures froides. Mais pas uniquement, le pays du Fer est connu pour ses samouraïs suivant ce même code d’honneur que les porteurs japonais. Marchant tranquillement, Maya portait son chapeau de Kage ainsi que la tenue qui va avec. Cependant, elle ne compte pas la garder. Avec le temps qu’il fait dehors, cette tenue lui a servi de protection contre le temps. Mais elle est l’une des rares personnes à avoir déjà entendu parler de ce pays et elle y a déjà mis les pieds. Après tout, la réputation de son clan parle pour elle.

Arrivant dans la pièce, elle se trouvait seule mais elle savait où se mettre. A chaque réunion, chacun avait toujours la même place. On m’avait transmis tout ce qui me revenait de droit sans aucune discussion. Après tout, le seigneur féodal du pays de la foudre l’avait nommé à la tête de Kumo, ce n’était pas pour rien et elle le savait. Retirant le voile blanc qui recouvrait sa tenue de ninja, Maya finit par ôter le chapeau et à le poser devant elle, sur la table. Ce chapeau représentait dans cette réunion son identité et son poste officiel dans la hiérarchie. Au passage, elle n’avait pas vu que le médiateur de la réunion était arrivé. Secouant sa tête, elle finit par remarquer la présence de Mifune et d’une personne plus petite qui l’accompagnait. Restant debout, elle se tourne vers eux et elle s’incline devant le général du pays du fer. Elle le connaissait de nom et comme il avait été nommé pour être le médiateur, elle ne pouvait que connaître son identité. Après tout, c’était elle la responsable de cette réunion. Elle avait bougé son derrière pour essayer d’en savoir un peu plus sur ce qui se passait là-bas. « - Bonjour ! »

Elle pose un regard sans prétention sur celui qui sait ce qu’il devait faire. Après tout, ce n’était pas sa première réunion de Kage qui se déroulait en sa présence. On ne sait jamais ce qui peut se produire. La dernière fois, c’était un criminel qui était intervenu. Tout ce qu’elle voulait, c’était que tout se passe bien. Restant debout, elle attendait l’arrivée de ses vénérables collègues des autres nations. Rapidement, la personne possédant une capuche rouge se présente comme étant la Princesse Otohime. C’est alors que Maya se montre surprise et elle écarquille les yeux. C’était donc dans le pays du fer qu’elle avait trouvé refuge. Quelques secondes plus tard, Maya secoue sa tête et elle reste aussi droite qu’un i. Montrant un sourire franc et honnête, elle fait face à la jeune Princesse en prenant la parole. « - Ce n’est pas à vous de vous incliner, votre Altesse… » Attendant qu’elle se redresse, Maya s’incline devant la jeune fille. Au regard, elle est très jeune mais elle sait qu’elle est aussi l’héritière au trône du pays qui peut faire couler les cinq nations en un rien de temps. Pour le bien de tous, elle devait assurer la réunion et protéger les intérêts de sa nation ainsi que celle de la Princesse. Otohime représente actuellement un espoir de survie pour le pays des Fleurs. Elle a vu ce qui se passait là-bas, elle a vu les conséquences et pire que tout, on a cherché à lui cacher des choses. Mais il ne faut pas la prendre pour une idiote. Restant inclinée devant la Princesse, elle finit par se présenter devant celle pour qui elle s’inquiétait vraiment. « - Murakami Maya, Raikage de mon état. Je suis contente de voir que vous allez bien et surtout à l'abri, Altesse ! » Elle se redresse et elle ne s’attendait pas à une telle surprise de la part du médiateur. Cependant, elle préfère savoir sa majesté ici plutôt qu’ailleurs alors qu’elle est pourchasser par toutes les nations voisines. La Raikage l’a voit s’asseoir aux côtés du médiateur et elle reste debout. Fermant les yeux, elle avait un sourire en coin pour manifester sa satisfaction. Bien qu’elle ne s’attendait pas à la présence de celle-ci ici, elle devait s’avouer qu’elle allait l’aider à faire tourner la réunion en sa faveur. C’était une excellente chose. Mais elle ne tient pas à ce que les hommes du pays des Fleurs ou de quelconques pays misant sur la prime interviennent dans cette réunion car dans ce cas, elle assurera la protection de l’héritière du trône. Kumo a toujours été des alliés proches et fidèles au pays. Il y a longtemps, l’un de ses prédécesseurs avait juré de faire ce qu’il fallait pour assurer la périclité de cette alliance très fructueuse avec les années. Et cela n’a pas changé et ce n’est pas dans l’esprit de l’assassin de trahir la confiance de la jeune Princesse.

Les représentants de chacune des nations arrivèrent et Maya était resté debout. Une fois que tout le monde furent présent et saluer, elle constate qu’elle était plus petite que les autres mais elle en sourit plus qu’autre chose. Finissant par s’asseoir, elle observe ses confrères avec un air neutre et observateur. Elle a appris à découvrir des choses sur les autres rien qu’en les observant. Une fois que toutes les formalités furent faites, elle croise les bras sur sa chaise et elle tourne la tête vers le médiateur de cette réunion. « - Je dois reconnaitre, Mifune-Dono, que vous êtes plein de surprise ! » Elle dit ça avec le sourire. Mais c’était vrai. En ce jour, il lui avait fait une sacrée surprise et elle ne pensait pas la retrouver ici alors que ce lieu est techniquement tenu au secret du aux postes que chacune des personnes présentes devaient assurer. Ils étaient tous les représentants de leur village et de leurs intérêts mais l’assassin avait vu plus grand et plus prévoyant encore. Elle savait que la crise allait frapper en premier son village mais c’est comme une maladie, cela se propage très vite et si des décisions ne sont pas prises rapidement, c’est toutes les nations qui vont tomber… Posant ses yeux sur l’émissaire, elle hoche la tête et lui fait signe de s’avancer. « - Avancez et vous avez la parole, votre Altesse ! » Le général du pays du fer était le médiateur mais elle était celle qui avait demandé cette réunion et par conséquent, elle sera celle qui va en quelque sorte la mener. Décroisant les bras, elle suit du regard la Princesse et elle ouvre bien son esprit et ses oreilles avec ce qu’elle allait révéler. Finalement, elle apprendra beaucoup de choses au cours de cette réunion surtout avec l’invitée de marque qui s’apprêtait à prendre la parole pour tout expliquer.

[Pays du Fer] ~La décision finale (Pv Flandre, Maya, Saber, Gama, Mitsumeru) 115041isis

Tenue du clan porté par Maya
sans arme et à visage découvert

Détermination d'une princesse
La Révolution des Fleurs
[Pays du Fer] ~La décision finale (Pv Flandre, Maya, Saber, Gama, Mitsumeru) Mifune10

La jeune fille blonde que je regardais de dos me semblait bien plus grande à l’instant même où Maya usa de courtoisie pour l’introduire. C’était peut-être une illusion mais, je ressentais en ce petit être blond une force qui m’avait autrefois impressionné par un même jeune homme blond. C’est d’une volonté embrasée qu’elle avançait d’un pas ferme, restant debout face à l’assemblée tandis que je m’asseyais. La princesse Otohime était certes jeune comme certains des Kages en présence mais, il ne fallut que très peu de temps pour qu’elle s’habitue à la pression. Elle souffla un instant puis d’une voix distincte et avec une articulation parfaite se mit à parler:

Je voudrais auparavant vous remercier d’être tous ici et de votre écoute attentive. Je m’adresse à vous aujourd’hui afin d’appeler à votre aide quant à la situation économique et à la guerre civile en proie dans mon pays natal qu’est le pays des Fleurs.

Elle attendit une seconde avant de reprendre.

Le pays des Fleurs subit quelques problèmes. Je citerais tout d'abord une crise économique puisque les autres soucis semblent en découler. Il se trouve que cette crise est orchestrée par de grands groupes comme la Gato Compagny. La direction générale de ces entreprises a mis en œuvre une politique d’OPA sur tous les petits services que nous comptions. Ce terme signifie que les grandes entreprises rachètent à hauteur de 51% des parts la plupart des entreprises du pays ainsi que les petits services locaux jusqu’aux épiceries. C’est ainsi que ces entreprises sont devenu maître de ce pays. Des grèves et révoltes ont eu lieux à travers le pays contre ces entreprises mais il s’en ait s’ensuivi de violente répression exercé par la sécurité des nombreux sites industriels qui ont été la cible des haines de ces même anciens ouvriers qui y travaillaient. A l’heure actuelle le taux de chômage au pays des Fleurs a atteint les 54%.

La princesse s’arrêta un instant afin de regarder de ses yeux bleus l’assemblée présente et de jauger de la réceptivité de tous. Les Kages semblaient écouter sans sourciller. Il sembla même que l’un d’entre eux, le Kage d’Iwa, souriaient (ce qui agaçait légèrement la princesse mais elle n’en laissa rien transparaître).

Le pays des Fleurs est une monarchie constitutionnelle. Le pouvoir exécutif, le roi donc, a des pouvoirs supérieurs à l’Assemblée Générale grâce notamment au droit de Veto mais, mon père, n’en abuse pas. Sur ce dernier point, je vous laisserais le vérifier par vous-même car je n’ai rien pour le prouver…Je vous l’accorde.

Se ravisant assez vite, le récit continua.

Il a été décidé et voté que le rachat de sociétés, quel que soit la taille de la société, association ou projet serait taxé à hauteur de 200 à 300% ! Cette précaution drastique a fait stagner le pays. Les entreprises ne peuvent plus continuer leurs course aux rachats mais, il n’y a plus d’offre d’emploi, d’où ce taux de chômage croissant. C’est ce qui a donné naissance aux révoltés.

Dans l’air de la princesse on sentait tout de même un peu d’amertume et, il sembla qu’un instant elle s’était mordu la joue pour contenir son désarroi.

Une guerre civile est en cours de préparation. Durant mon escapade…Non, je devrais plutôt dire ma fuite contre les accusations à mon égard, j’ai constaté auprès des rebelles la situation. Ils en viennent à utiliser leurs maigres économies pour s’armer et remplir leur rang de personnel qualifié. Il est même possible que des ninjas de vos rangs comptent parmi eux suite à un ordre de mission.

Ce dernier point fit mouche et quelques regards furent échangés parmi tous. Elle se demandait si cette pique envers ces possibles sauveurs n’était pas de trop. Elle s’en voulait de ce faux pas mais il était trop tard et il fallait avancer le récit et rebondir afin de ne pas leur laisser le temps de trop penser à toutes ces paroles et de prendre une décision hâtive d’engagement.

De plus, vous n’êtes pas sans savoir que je suis inculpé coupable pour le meurtre des prétendants aux trône ce qui n’a fait qu’attiser la haine du peuple envers cette caste supérieur incompétente et qui plonge notre pays dans la peur des représailles. Si j’ai réussi à fuir, c’est avec d’autres personnes qui déjà fuyaient le pays en tant que réfugiés politiques vers le pays de la Foudre.

La jeune Otohime se retournait vers moi et je lui souriais, tentant de lui redonner espoirs. Le pays du Fer s’impliquerait dans ce bourbier et j’éclaircissais la situation du pays. Otohime se rassit à mes côtés tandis qu’à mon tour je me levais. C’était avec plus d’expérience et d’assurance certes mais moins de tact que je pris la parole.

Le souverain de notre pays est prêt à aider le pays des fleurs dans une moindre mesure. Les samouraïs du pays du fer défendront le palais avec les soldats du palais royal auquel cas d’une attaque et tant que le coupable de l’assassinat ne serait pas trouvé. Une missive a déjà été envoyée au roi. Nous ne lui avons pas annoncé que sa fille était avec nous. Nous attendons maintenant les réponses des autres pays.

Tous les Kages étaient différents et ils ne réagiraient pas de la même manière mais, je me rassis tranquillement.

~Le pays des Fleurs~

J’écoutais attentivement les allées et venues des paroles de la princesse. Légèrement distraite par le visage de la jeune fille que je tentais de déchiffrer je n’y voyais rien hormis une douce jeune fille. Peut-être étais-je naïve mais je lui faisais confiance. Néanmoins c’est avec un poids lourds que mes décisions pourraient changer le cours de la vie au pays du feu et, je pris quelques temps de réflexion, tentant d’analyser avec objectivité et perspicacité ce que disait mon homologue féminin. Je tortillais mes cheveux roses car les autres Kages semblaient bien moins irrité par la pression qu’exerçait cette atmosphère. C’était légèrement trop pompeux à mon goût tout de même (quand bien même j’aimais le raffinement).

Alors que la Raikage laissa le récit continuer je tentais de comprendre ce qu’apporterait à Konoha d’aider le pays des Fleurs. Je me mordais légèrement les lèvres et pliait mes jambes. Bien adossé à cette belle place, sans connaître nullement la situation de Konoha avec le pays des Fleurs (eh oui je n’y connaissais pas grand-chose, ma supérieur ne m’ayant donné que de brêves information), je pris la parole.

Je ne suis pas contre une aide de Konoha pour le pays des Fleurs. Il est même normal d’aider un pays en défaveur pour que le monde
avance et que les peuples se relèvent.

Levant le doigt en l’air comme si c’était un avantage géniale j’appuyais un point que le monde shinobis ne connaissait que peu.

Et puis il faut s’entraider. Je ne doute pas que vous nous le rendrez bien.

Je croyais voir en la jeune fille un peu d’étonnement mais, pour moi c’était normal. Peut-être que ma jeunesse et ma naïveté me poussait à prendre en pitié les autres mais, j’avais bien réussi à aider le pays d’Oto, je pourrais aussi aider le pays des Fleurs. Je suis sur que les gens du village comprendrait mes sentiments et bien que certains me critiqueront, je ne pouvais pas laisser choir une fleur en devenir . La princesse Otohime (princesse *o* oh que je l’enviais rien que pour ce titre) avait besoin de reprendre son statut et, c’est peut-être avec un pointe de folie et d’envie que j’avais pris cette décision mais je ne doutais pas que ce ne serait pas une aussi mince affaire de la part des autres Kages.

De ce que j’avais compris (oui je ne suis pas si bête =_=’), la Raikage était du côté des gentils avec le pays du Fer. L’iwajin souriait tandis que la Mizukage et la Kazekage restait belle et immuable. Regardant un instant mes atouts, je ne pouvais qu’envier les personnes à cette table. Je me trouvais belle mais, je devais avouer que tant de grâce et d’intelligence à cette table impressionnait. D’un autre côté, cela me faisait terriblement plaisir de voir tant de femme à cette table (mon petit côté féministe). Le monde allait vers une équité et une reconnaissance des grands érudits et, il ne fallait pas oublier que les femmes avaient le droit à cette place. J’avais rarement vu des garçons premier de classe et cela ne me semblait que justice. Le Monsieur présent était tout de même jeune et je ne pouvais qu’être intrigué d’un si jeune Kage. Son manque d’expérience (quoique je pouvais parler =_= je n’y connaissais pas grand-chose au rôle de Kage) serait-il un fardeau pour son peuple ou l’avancée d’un monde meilleur.

Intérêt Personnel

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Ecouter, Apprendre, Noter, Analyser, Comprendre : tous ces mots demandent un sang-froid et une analyse parfaite. Il faut rester concentrer et ne pas trop se laisser distraire. Pourtant, on pouvait prendre à contre-pieds la situation et au contraire notifier tout en même temps. Les plus forts arrivaient à traiter plusieurs informations en même temps. C’était mon cas. La jeune Hokage faisait preuve de niaiseries et cela me faisait bien rire. Cela m’intriguait aussi certes mais, j’étais là en tant que Kage et enfermé dans cette cage d’or je devais me plier à mes fonctions et défendre l’intérêt de mon village. Le pays de la Terre n’avait jamais eu de lien direct avec le pays des Fleurs. Indirectement, via des liaisons avec nos pays limitrophes il était possible que nous soyons touchés par cette crise mais nous pouvions nous y préparer bien à l’avance contrairement aux autres pays. Dans cette future et potentielle crise nous étions donc les mieux préparés et les autres pays s’en trouveraient démunis, nous laissant seul maître. Bien au contraire cette situation pouvait arranger le village et une attaque sur les autres villages plus meurtris comme le village de la Foudre serait une opportunité inespérée de ressource pour la croissance démographique élevé dont souffrait le village d’Iwa et de surcroît le pays de la Terre. Il fallait rappeler que Iwa no Kuni était le plus grand des villages avec une population grande et en forte croissance ce qui, bien au contraire, était un désavantage à l’égard du manque de moyen quant à l’éducation des futurs ninjas. Par conséquent nous avions peu de bons éléments. En annexant un autre village nous aurions alors les moyens de polir nos jeunes recrues d’Iwa par de nouveaux professeurs plus compétents. Néanmoins la barbarie n’était pas la seule possibilité. Les échanges avec les autres villages pouvaient être profitables à nos recrues. Nous devions privilégier l’expérience sur le terrain à l’acquisition théorique mais avec un nombre de mission plus bas que de shinobis les missions en coopération avec les autres villages étaient un bon point. Dans ce dernier cas nous étions, dans un cadre pacifiste, dépendant de nos alliances avec Suna mais, aussi des possibles futures alliances avec les autres villages et nous pouvions donc en retirer du profit indirectement. Une alliance avec Kumo était possible. La situation aurait pu sembler plus claire mais dans le monde shinobis un surplus d’alliance conduisait à moultes trahisons et c’est avant tout un manque de moyens qui nous poussait à être dépendants des autres. Suna étant dans une situation similaires bien que Thrys Jenova eut remonté leur situation et c’est ainsi qu’une alliance fut forgée mais il en était pas de même avec les autres villages. C’est alors que je pris la parole distinctement et toujours souriant :

Iwa n’a rien à gagner à aider le pays des Fleurs s’il n’y a pas un bénéfice à gagner.

Regardant l’Assemblée, je pointais du doigt la princesse bien que ce ne fut pas très polie.

Vous devriez faire plusieurs demandes de mission auprès d’Iwa no Kuni pour en retirer le bénéfice d’avoir notre soutien. Dans ce cas seulement Iwa no Kuni vous aidera.

Les missions rapportent de l’argent et plus les missions étaient périlleuse meilleur était le gain. Si la princesse acceptait, nous aidions le pays à sortir d’une guerre civile en minimisant une crise mais nous en retirerions un minimum de profit tout en participant activement aux politiques extérieures. Cette solution n’était pas la plus propice mais je ne voulais pas de veine disputes qui n’engendrerait que le tierce de ce que j’aurais pu mettre sur la table. Je jouais l’arbitre, je n’étais pas dans le jeu : c’est ça ou rien. Il ne restait plus qu’à la Mizukage et la Kazekage de lever le voile sur leurs positions respectives.

Une réunion pour une crise...

Révolution des Fleurs ~ 2éme partie / Pays du Fer (Music 2)

C’était la petite dame qui avait demandé cette réunion et elle compte bien voir celle-ci tourné en sa faveur et en celle de la jeune héritière du trône du Pays des Fleurs. Posant son chapeau jaune au coin situé à sa gauche, elle se trouvait à l’extrême gauche de la table demi-circulaire. Mais Maya n’était pas là pour parler des positions de tel ou tel. Elle avait passé l’âge d’être une gamine et elle prend l’avenir de son village et des cinq nations très à cœur. Ce n’est donc pas par hasard si elle s’est rendue sur place. Elle était là pour aider son allié commercial avec qui Kumo a des dizaines d’années de commerces. Dans l’immédiat si le pays ne cesse d’être un état, l’économie de son pays sera le premier à couler mais beaucoup semble oubliée un détail important : si Kumo perd son économie, les autres nations suivront rapidement. Kumo a des réserves et peuvent se maintenir pendant plusieurs mois mais passé les réserves, la chute sera brutale et violente entraînant le village dans le chaos le plus complet. Ce n’est vraiment pas le moment pour elle que cela arrive car elle aurait non seulement son propre village sur le dos mais aussi ses alliés qui auront vu ça comme une profonde traitrise de la part du Pays de la Foudre. Cela ne doit pas arriver. Surtout pas depuis qu’elle sait ce qui se passe dans le pays de son allié commercial. Elle pose ses avant-bras sur la table et elle joint ses mains en écoutant la Princesse simplement. Par ailleurs, elle ne fait que confirmer ses doutes.

Attentive, elle apprend en effet beaucoup de cette réunion. Cependant, elle en avait aussi beaucoup appris en se rendant sur place. Un pays autrefois prospère et unique était en train de se faire tâcher par l’odeur impur et la couleur écarlate du sang du peuple. Car il va sans dire que ce sera quelque chose qui sera réprimé par le sang et le peuple risquerait de vivre dans la peur malgré leur situation précoce. Et le roi perdrait encore plus de crédibilité bien que celle-ci soit déjà lourdement affectée. Le peuple a peur et c’est une chose dont elle s’est rendu compte lors de son séjour et à ce qu’elle se souvent les villageois l’avaient accueilli avec joie en pensant qu’elle allait pouvoir résoudre ça assez facilement. Mais elle n’est pas la juridiction de ce pays et bien qu’elle soit une alliée proche, elle devait rester à sa place. Mais Maya savait qu’il y avait anguilles sous roche et elle l’a très bien compris lors de sa visite dans le pays. Très sérieuse, elle regarde la princesse avec neutralité car la jeune femme se devait d’être forte pour pouvoir tout expliquer. « - Je me permets de confirmer les dires de son Altesse ! »

Elle regarde l’assemblée avant de se lever pour se rendre au milieu de la rotonde. En effet, elle avait des choses à dire alors autant qu’elle s’est véritablement rendue sur place. Plaçant les mains dans son dos, elle croise le regard de chacun des chefs présents et elle était dos au médiateur de la réunion. « - Je me suis rendue sur place dès que j’ai reçu l’avis de recherche et autant vous dire de suite que j’ai été déçue de ce que j’ai découvert là-bas. La Princesse a raison. Les villages sont devenu des barricades et le peuple a peur. Pour la plupart, ils sont armés de leurs outils face à des sociétés qui peuvent payés des mercenaires ou des déserteurs pour faire le ménage à leur place. J’ai fait la rencontre du Conseiller Getero, qui remplace le roi actuellement malade dans ses tâches de principauté, et il m’a révélé certains indices qui me laisseraient penser à un coup monté. Je m’explique. » La Princesse ne serait surement pas contente d’entendre son nom dans la salle mais comme elle a été témoin de ce qui se passait là-bas, il est de son devoir de transmettre ce qu’elle a vu et par ailleurs, son escorte pourrait aisément prouver et confirmer ses dires. Elle était venue avec eux et c’est justement dans cet unique but. Sait-on jamais, il n’est pas improbable que les autres nations n’en croient rien. Au pire, ils pourront envoyer leurs espions sur place mais ce ne serait pas vraiment une bonne idée au vu des évènements. C’est alors qu’elle commence à tourner en cercle tout en restant concentrée sur les autres chefs de village ou de leur représentant. Il était primordial qu’ils comprennent bien la situation du pays des Fleurs. Elle explique donc dans les détails ce qu’elle a vu et surtout ce qu’elle a appris de manière sous-entendu. Le comportement d’Ayate, les mimiques… Rien n’avait été dit ou fait au hasard. Une fois qu’elle eut tout expliqué et raconter ce qui s’était passé, elle se permit de donner son point de vue sur la situation actuelle du pays des Fleurs. « - Je ne vous cache pas que mon village sera le premier touché par cette crise si la situation n’évolue pas dans le pays des Fleurs mais n’oubliez pas que si le pays de la Foudre tombe, vous tombez aussi. Toutes les économies sont reliées entre elles qu’une façon ou d’une autre. Les prix des matières premières vont augmenter et vos villages ne parviendront plus à suivre non plus. Si le pays des fleurs continue son ascension dans ce sens, c’est l’ensemble de nos pays respectifs qui vont tomber… » Elle cesse de tourner en rond et on pouvait réellement voir que l’avenir des nations la perturbait. Elle n’était pas du genre à créer une guerre inutilement mais son pays avait des ordres qu’elle avait fournis avant son arrivée à la réunion. Elle comptait sur Kogomi pour les faire appliquer. Par ailleurs, elle n’avait jamais été déçue par celle-ci depuis qu’elle est en poste et elle espérait sincèrement que cela perdure car les prochaines semaines risquaient d’être relativement dures pour le pays et il n’est pas improbable qu’elle soit contrainte de resserrer les vis afin de protéger l’ensemble de l’économie du village mais aussi du pays. « - Plusieurs raisons ont fait que je me tourne vers un coup monté envers son Altesse : Le conseiller n’a pas répondu à toutes mes questions et n’a même pas pris la peine de me laisser continuer ma petite enquête. »

Lorsqu’un pays se montre auprès de ses alliés, il faut savoir montrer patte blanche. Or ici, ce n’est pas le cas et c’est gros comme une maison. Ne voulant pas abandonner son allié, Maya savait exactement quoi faire et notamment auprès des réfugiés qui migraient vers son pays. Elle les accueille à bras ouverts et elle assure une intérim à leur survie en attendant que le pays des fleurs retrouve sa paix et sa prospérité. Mais autant être honnête à soi-même, la guerre laisse toujours des marques et ceux même si cela dur dans le temps. Maya savait où était sa place et elle devait confirmer sa participation dans cette aide auxquelles elle ne peut pas passer à côté. C’est primordial de s’investir pour aider son allié et Maya avait bien compris que le Tsuchikage voulait des preuves. Mais elle n’en dit pas plus. Seulement le jour où les tarifs augmenteront, le Tsuchikage sera le premier à ne plus pouvoir suivre la cadence… Mais c’est à lui de voir après tout. Maya se tourne vers la Princesse en souriant afin de la rassurer concernant les réfugiès qui migrent vers son pays à elle. « -Vos réfugiés sont actuellement accueillit au sein du Pays de la Foudre et Kumo se charge actuellement de leur survie en attendant. » Elle s’incline légèrement avant de reprendre sa place. Elle est aussi concernée que les autres pays dans cette histoire mais ce qu’elle ne dit pas, c’est que le village dispose d’une économie tellement forte que le village dispose de très grosses économies et qu’il sera peut-être le premier à être touché mais il sera le dernier à tomber. Plusieurs de ses prédécesseurs ont eu l’idée de dissimuler de quoi tenir durant plusieurs mois. Mais c’est quelque chose qui fait partie des secrets de son village mais elle sait aussi que c’est grâce au pays des fleurs si son pays dispose d’une très grande richesse. Contrairement aux autres pays, Kumo est très très indépendant et il produit sa propre nourriture et n’achète que ce que le pays ne peut pas fournir comme le sable par exemple. Ce qui n’est pas le cas des autres pays qui sont beaucoup moins polyvalent que son village et son pays. Observant les Kages, elle prend une grande inspiration avant de donner son avis. « - Kumo Gakure No Sato apportera son aide sans aucune hésitation. Les enjeux sont beaucoup trop importants pour être ignorés. En tant qu’allié tricentenaire du pays des Fleurs, je suis prête à assurer la sécurité et la protection de son altesse. » Elle avait dit ce qu’elle avait à dire et elle se renfonce dans son fauteuil. Elle n’avait plus rien à dire pour le moment et elle croise les bras en attendant les réponses des autres Kages. Elle avait déjà entendu Konoha et Iwa, il ne restait que Kiri et Suna. Cette réunion promet d’être très intéressante.

Toujours plus Fort

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Prenant compte de la gravité de la situation et étant arrivé un peu après je ne pus m’empêcher de remarquer la jeunesse dont faisait preuve les personnes présentes, l’un d’entre eux même, bien que semblant plus mature que moi, avait quasiment le jeune âge : je venais de comprendre ce que voulais la dire «La next-gen » quant aux Kages. Nous étions tous présent et je ressentais la tension qu’avait mise le Tsuchikage tandis que la Raikage tentait coûte que coûte de protéger le village. Seul l’hokage manquait à l’appel et c’était sa Ken’Ude qui était présente (il faudrait peut-être que je me nomme un Ken’Ude au passage). Elle avait les cheveux roses et me faisait penser de par son altruisme à la sanin Haruno que j’avais rencontré dans mon jeune âge et qui m’avait sauvé moi et mon nindo. Tous se tournaient vers moi maintenant ainsi que ma collègue de Kiri no Kuni. Nous n’avions pas encore parlé et ils attendaient beaucoup de nous. Néanmoins je n’avais jamais été formé pour tenir tête à des Kages et bien que maître du clan Ogame il m’était difficile de mettre en place des arguments convaincants sur quoi je me permis de dire.

Il suffit juste de vous protéger et tuer ceux qui se mettront en travers de votre chemin ?

Le mot tuer semblait effrayer la jeune princesse ce qui me fit sursauter. En effet je ne m’attendais pas de sa part une telle naïveté. Pour la protéger et faire cesser la révolution le combat aurait lieux irrémédiablement et bien sûr qu’il y aurait des morts. J’épargnerais les lâches mais je ne doutais pas qu’il y avait des hommes forts et courageux qui n’attendaient que moi pour en découdre et je devais avouer qu’à cette seule pensée un rictus sauvage s’était montré sur mon visage. J’étais né pour devenir le plus fort et c’était ce que je deviendrais. L’appréhension d’un combat difficile m’importait beaucoup et j’appréciais cela. Regardant mes sempaï à ma table je ne me ravisais pas. Suna aiderait ce peuple et par la même les troupes engrangeraient de l’expérience car il n’y a que le terrain qui forment mieux le ninja que la théorie ou les petites missions. C’est sur le champ de bataille que la force militaire d’un pays se décide et bien qu’une armée soit en place dans chaque pays c’est le village caché des dits pays qui en est la force vive et non les gardes ou différents marines qui s’occupent des tâches quotidiennes. Non pas que je dénigrais ces gens qui pour certains avaient aussi de l’expérience dans le ninjutsu (d’autres ayant même appartenu au village) mais il était clair que la force vive du pays du vent c’était Suna. Grâce à Gaara puis Thrys le village avait redoré son blason et gagner en puissance, il ne restait plus qu’à donner un coup de pouce pour accélérer les choses et cette évènement arrivait à point nommé. Mes mots pouvaient paraitre enfantins et ils l’étaient bel et bien mais mes actes seraient l’exactitude de ma franchise.

C’est pourtant évident. Suna se joindra à la cause de la princesse Otohime.

J’étais d’accord avec la Konohajin.

The Word of Shinobi is Make with Flesh and Blood !

Le voyage jusqu'au pays du fer avait été long, très long. Celui-ci m'apparaissait d'ailleurs plus comme étant une perte de temps monumentale qu'autre chose, pour le moment kiri avait beau bien tourner, le problème restait ma propre personne. Certaines choses étaient à régler aussi bien dans notre esprit à mes sœurs et moi que dans mon entrainement quotidien s'étant tari depuis, se voyant écarté du dos de la main par les responsabilités que je m'étais imposée en tant que kage ne profitant pas d'un quelconque conseil ou de l'appui d'un bras droit. Ceci dit je ne m'en plaignais point le moins du monde, le travail bien fait n'est jamais mieux fait que par soi même ; ces années passées en tant que chef de l'Akatsuki avait fini par m'apprendre certaine chose quant au fait de laisser autrui s'occuper de ses affaires. Aussi peu importantes pouvaient-elles être, à court ou à long terme l'on finissait par le regretter.
Je fis finalement irruption dans la salle de réunion ou m'attendait déjà la plus part des kage visiblement. Portant le chapeau de kage comme je portais celui de l'akatsuki, incliné sur la droite pour ne laisser paraitre que mon oeil gauche, je marquai un arrêt à la porte d'entrée, toisant tous les Shinobis décrétés comme étant les plus puissants de leur village avant de secouer mon lourd manteau à duvet noir pour y chasser les flocons de neige restants. Sereine j'avançai tranquillement jusqu'à la place qui m'avait été réservée me défit du vêtement contre le froid que j'accrochai à l'endroit prévu à cet effet, posai ma coiffe en dirigeant l'insigne bleu indiquant mon statut et ma provenance vers le centre de cette table rode et croisai les doigts sur lesquels je posai mon menton soutenu par mes pouces. Yeux fermés j'attendis un instant que notre Samurai au crâne bandé atteste de la présence de tous avant de prendre la parole pour introduire le sujet.

Ce fut ensuite autour de ce qui semblait être la princesse paria de prendre la parole, ainsi donc s'était au pays du fer qu'elle avait trouvé exile ... je fronçai les sourcils un instant, me demandant si je devais poursuivre par moi même l'ordre de mission stipulant qu'il fallait la récupérer et la ramener au pays pour être jugée ou non. J'entre ouvrir les yeux pour vérifier l'état de l'assemblée, aucun visage ne laissait paraitre quoique ce soit, hormis celui du tsuchikage figé dans un sourire et celui de la représentante de konoha qui avait visiblement vécu une vie un peu trop rose jusqu'à présent d'après ce que me disaient ses traits dénué de rides.
Gardant donc le silence j'écoutai la princesse plaidoyer, expliquant avec des chiffres et des pourcentages la situation de son pays qui vraisemblablement tendait vers le critique. Cependant, ces valeurs ne m'étaient point inconnues pour quelques raisons secrètes. Soulevant un sourcil quand à la suite de ses explications, cette réunion apparut comme un tribunal ou l'accusée ici la princesse tentait de défendre sa cause. Lorsqu'elle eut fini, ce fut au tour du samurai ayant mainte et mainte fois présidée le gokage de prendre la parole ; affirmant qu'il soutiendrait le pays des fleurs dans la moindre mesure, en envoyant des samurais protéger le palais royal. Que ferais ces pauvres bons hommes devant des techniques de haut rang lancé par les shinobi qu'elle avait justement pointés du doigt en tant que mercenaire envoyer pour nuire à son village, ou ses ambitions ...

Ce fut autour des kage de s'exprimer, gardant expressément le silence pour entendre les avis et requêtes de tout un chacun, je me décidai à parlé en dernière position pour prendre le pas sur les décisions à venir fonction des dires de mes " confrères...". C'est sans grande surprise que la représentante du village de la feuille lança une réponse typique à konoha. Emprunte d'un trop plein de niaiserie stéréotype même de la fille qui jamais n'avait connue les véritables horreurs suintantes de la guerre. Parler d'entraide aux chefs des villages qui pendant cette pseudo ère de paix se prépare pour une guerre éventuelle était tout sauf la meilleure idée au monde ; la réaction des autres n'allait que dans mon sens dans le sens ou tous ignorèrent presque son intervention contrairement à la princesse dont le village s'était presque illuminé je passerais sur le sunite qui accepta lui aussi sans condition aucunes de les aider, kumo quant à eux semblaient aussi prêt à apporter tout leur soutien de manière inconditionnelle. Leur kage se lançât même dans une campagne de sensibilisation en tentant de nous faire comprendre que la chute du pays des fleurs auraient des répercutions sur tous. Je me demandais toute foi comment pouvait elle être aussi sure de cette information avait elle des informateurs dans nos village pour pouvoir de la sorte affirmer de pareilles choses ?
Quoi qu’il en était il était vrai que kiri avait une certaine dépendance avec ce pays, ceci dit se défaire du contrat nous liant n'était pas vraiment une chose inenvisageable, la plus part des produits vivriers que ceci nous exportait était parfaitement cultivable sur les iles inexploitées formant nos archelles. Dans le cas donc ou nous viendrons à perdre ledit contrat, la seule chose que nous aurions à déplorer serait de vivre quelque mois qu'avec des produits de la mer ; rien de bien handicapant...

Lorsque le kage d'Iwa prit la parole, je trouvai en ces dires les mots d'un dirigeant certes opportuniste, mais tellement plus réaliste. Kumo avait gros à perdre donc leur aide inconditionnelle était parfaitement compréhensible. Mais Konoha enverrais sur un champ de bataille des homes qui avaient de bonnes chances de ne pas revenir ou au mieux de revenir blesser voir amputer sans absolument rien gagner vis-à-vis de ces risques ? Une bonne action on peut trop couteuse pour un simple sourire de remerciement. Il en était de même pour Suna, mais le jeune âge du dirigeant était sans aucun doute la raison de cette décision trop hâtive à mon gout. Ce serait certainement en comptant le nombre de sacs de cadavres revenant de cette excursion qu'il se rendrait comptes que ces décès auront été complètement vains, que des familles on perdue père et mère pour un sourire et un merci.

Tous avaient parlé, exposé avis, opinion, et argument. Simple pour certain, concis pour d'autres j'étais visiblement la dernière à prendre la parole. Les regards se tournèrent finalement vers moi qui jusqu'à présent me contentais d'observer et écouter sans un bruit, pour quoi tourner en rond en de fugaces débats quand je cherchais moi même à gagner du temps... ? Jouons donc cartes sur table :

A l'instare d'Iwagakure no Kuni, kiri prendra part à cette situation que sous condition, je ne serais malheureusement pas aussi gentille que Konoha et Suna, quant à kumo, ne vous inquiétez pas pour l'économie du village de la brume. Nous avons été et serons toujours des assassins, les conflits sont donc pour nous source de richesse ; la chute d'un des grands piliers économiques de ce monde ne sera donc que bénéfique pour nos affaires dans le sens ou ceci engendrera des conflits ... donc des demandes de missions et par conséquent de l'argent renflouant nos coffres. Par conséquent, je ne me cacherai pas derrière d'éhontés mensonges, nous avons bel et bien reçut et accepté des demandes de mission venant de votre village concernant ces troubles. Ceci dit cette paix éphémère dans laquelle nous baignons pourrait voir son existence être davantage écourtée par la chute de votre pays ; mais comme précédemment dit, ça ne serait en rien une gène pour kiri, nous gagnons sur tous les plans... continuais-je sans vraiment prêter attention aux personnes nous entourant, sachant déjà être la personne ciblée comme étant celle dont il fallait se méfier. Ce que je propose est donc la chose suivante, permettre un bénéfice de 5 % à kiri vis-à-vis du contrat que nous avons déjà, augmenté ce bénéfice à 10 % après 6 mois et à 15% un an plus tard ce pour une année. Vu ce que vous nous exportez ces deux années quelque mois ne devrait pas véritablement vous peser, sans compter que cette augmentation progressive pour des périodes données vous donne amplement le temps de vous remettre de la guerre civile tuée dans l'œuf et de pouvoir reprendre pleinement vos activités. En contrepartie, les ninjas que nous avons envoyés recevront un nouvel ordre de mission qui sera d'infiltré les groupes ennemis, y glaner des informations, repérer les points sensibles, les meneurs et préparer le terrain pour les autres à venir de sorte à faire le moins de dégâts collatéraux possible en travaillant de connivence avec les 5 nations. Telle est ma proposition....

Finis-je après un long discourt, m'adossant enfin en croisant les bras, observant les réactions de la demoiselle gardant un visage impassible. Je n'en demandais pas tant, assurait une couverture pour mes hommes à venir et une stratégie en place pour mes hommes Degas sur le terrain. Faire des extractions avec des infiltrés seraient chose facile tout comme poignarder dans le dos ces gens qui avait payé pour la destruction du village. J'estimais déjà les pertes plausible dans un minimum acceptable, tout allait maintenant dépendre de sa réponse, aussi gamine pouvait elle être, connaitre tous ces chiffres qu'elle avait énoncés en faisait une personne apte à évaluer et répondre à mes demandes. Avec une pointe de bon sens, elle aurait certainement compris que le point stratégique que j'offrais à l'alliance pour cette mission était loin d'être négligeable, l'avenir de son pays et des pertes éventuelles en shinobi des kage ici présent reposait donc entre ses mains.

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