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 Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]

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Ayumi Hidemi
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Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] Left_bar_bleue134/1000Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] Empty_bar_bleue  (134/1000)

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MessageSujet: Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]   Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] EmptyVen 3 Jan - 17:25





 
"IKU ZE"


 

 Je n'en croyais pas mes oreilles. J'avais fait preuve d'un grand respect, et ce gamin me traitait avec dédain. Je n'allais pas m'entendre avec mon nouveau chef, si ça continuais ainsi, mais comme tout les enfants, il était facile de les amadouer, et il m'avait laisser entendre son point faible : les bonbons. Certes, maintenant que je connaissais son nom, je pouvais associer ses faits d’honneurs, mais je pouvais aussi voir qu'il avait un caractère de gamin pour quelqu'un de dix huit ans. C'était donc d'un pas furibond que je sorti de la tour du Kazekage, suivit d'un monsieur ventripotent qui trimbalait une carte accroché à son sac. Telle une furie, j'attrapais mon élève au passage par le bras et m'empressai de me diriger vers la sortie du village, tout en lâchant un "Allons y" qui laissait entendre mon énervement. Une fois au porte je tentai de me calmer, presque en vain, mais c'était déjà mieux. Ma pauvre élève, ce n'était pas à elle d'assumer mon énervement du à cet homme ... étrange qui allais nous servir de chef. Je passais en revu mon propre inventaire puis celui de Yine, elle n'avait rien oublié, on était près à partir. Brièvement je briefais la jeune Kunoichi quand à notre mission, lui expliquant que la discrétion allait être de prime et que nous n'allions pas beaucoup dormir, pour ne pas être devancé. De plus la traque de nuit était toujours plus efficace. Par contre ce qui me dérangeais, c'était cet homme au physique qui me laissait croire qu'on allait devoir le traîner. Peut être était il simplement cartographe et qu'il allait juste nous donner la carte ? Apparemment non puisqu'il était encore avec nous. Personnellement je n'aimais pas trop cette mission, nous n'avions pas assez de détails, tout était trop flou ... Hm, avant de se lancer dans le vif du sujet, nous allions d'abord mener notre petite enquête, c'était comme se jeter dans la gueule du loup que d'y aller sans réfléchir, soit nous seront piégés et tués, soit nous ne les trouverons jamais. Alors je préférais partir sereinement et grappiller quelques infos en plus. Pour cela ...

- Yine, dit moi selon toi à quel type de mission nous avons affaire et comment nous devrions procéder pour la mener à bien sans trop se mettre en danger, j'aimerais connaître ton avis. N'oublie pas qu'il s'agit d'une mission de Rang A.

J'avais déjà connu bien plus compliqué et mal informé comme mission, mais à l'époque j'étais seule et je pouvais donc agir à ma guise. Là, je devais la protéger, c'était mon second objectif de mission et cela entravait plutôt mon champ d'action, je ne pouvais me permettre de prendre trop de risque. Pendant que la jeune Chuunin réfléchissait et répondait à ma question, je sorti ma propre carte du pays, localisai à peu près l'endroit où nous devions nous rendre et traça un itinéraire de ville en ville par lesquels nous passerons pour pêcher quelques informations. Au final ... nous n'avions pas vraiment besoin de l'aide de ce cher monsieur le guide, après les mois passés ici, je commençais à connaître le pays et puis ce n'était pas la première fois que je me dirigeais dans ce secteur parbleu !
L'homme n'avait pas du tout une carrure de ninja, il serait aisé pour nous de le semer, mais je ne comptais pas mettre un membre du village en danger, je l'informai donc que j'avais oublier de remettre un papier au Kazekage qui témoignait de notre départ en mission blablabla ... Je sorti mon carnet de bord, en arracha une page et gribouillai dessus "C'est gentil, mais les guides c'est bon pour les enfants". Je la pliai et la remis à l'homme auquel j'assurai que nous l'attendrons. Désolé, mais ... non. Une fois que l'homme eus disparu de notre champ de vision, j’entraînai mon élève à toute vitesse dans le désert et ne nous permis de ralentir qu'à bonne distance du village. Là, l'homme ne risquerait pas de nous courir après.

Je repris donc ma carte, et vérifiai mon itinéraire, je marquai une légère pause et m'approchai de Yine pour lui montrer la carte.

- Bien, notre mission sera divisé en quatre étape. Nous passerons par ces trois villages ci où nous enquêterons sur cette bande de brigands. Cela devrait nous prendre trois jours. Une fois ceci fait, et seulement une fois ceci fait, nous partirons à leur poursuite. Essayons d'être le plus discret possible, au moins ils en sauront sur nous, au plus ils seront inatentionnés et il sera plus simple pour nous de les suivre. Nous nous dirigeons donc vers Onoiki, le premier village, à l'est d'ici. Il s'agit d'une petite ville marchande, les habitants sont plutôt méfiants, mais j'ai déjà eu à faire là bas, ça ira. Tiens, prend ça et mets le sur ta tête, cela te protégera du soleil et te rendra plus discrète.

Ce que je lui tendais n'étais autre qu'un foulard dans lequel on pouvait s'enrouler, cela permettais de camoufler le bandeau ninja et de se protéger du soleil, je lui remis en souriant, tout en enfilant le miens. Il était neuf heure du matin lorsque nous partîmes réellement à l'aventure et le village était à environs deux heures de marche. Oui de marche, je ne comptais pas y aller en courant, cela nous épuiserait et sous ce soleil, il fallait éviter. De plus courir dans le désert cela se remarquait, il était facile de distinguer la course d'un ninja au loin et je ne souhaitais pas vraiment que l'on nous remarque. En vérité, j'espérais secrètement une tempête de sable, cela camouflerait nos trace de pas et nous pourrions nous déplacer plus vite, mais en même temps, les tempête de sable du Grand Désert était d'une violence inouïe et très dangereuse, c'était un bien pour un mal au final.

Au final, le temps resta clément et nos trace de pas furent profondément marqué tout le long du chemin. Je n'aimais pas vraiment cela, mais que pouvions nous y faire ... Le trajet fut plus rapide que ce que je pensais, ce pourquoi je nous permis de faire quelques pauses pour s'hydrater, ce soleil de plomb pour un mois de janvier était vraiment assassin. La petite Yine avait la peau bien plus bronzée que la mienne de ce fait je ne m'inquiétais pas trop pour elle, mais quand à moi qui venait de Kumo et avait une peau d'une pâleur vampirique ... Même si j'avais pris de belle couleur depuis que j'étais ici, ma peau me criait toujours "DANGER, DANGER" lorsque je l'exposais un peu trop longtemps à l'air libre. De ce fait je m'étais vêtue de manière à ce que seul mes bras soit exposés, ainsi je n'avais pas trop chaud et je ne craignais pas trop pour ma peau, que j'avais pris soin de recouvrir d'une lotion anti coup de soleil. Bah oui, j'avais beau être désormais à Suna, j'étais toujours une Hidemi, et être belle ainsi que de prendre soin de son corps faisait partie de notre culture ! J'étais donc habillé d'un débardeur en maille, d'un bandeau qui recouvrait ma poitrine et du gilet ninja sans manche, que j'avais recouvert d'un paravent léger, pour qu'on ne puisse le distinguer. Dans mon dos, mes deux petits bébés étaient bien au chaud sous ce même paravent dont la capuche recouvrait aussi ma tête. Mon tatouage qui cerclait le haut de mon bras droit était la seule chose qui pouvait permettre de me reconnaître, à condition que la personne connaissent Kumo par coeur, ce tatouage était celui de famille, une troupe de Paon qui se suivait à la fille indienne. J'aimais bien ma tenue, cela allait vraiment dans le style désertique.

Une heure après cette petite pause, nous arrivâmes au village d'Onoiki, ce tout petit village n'avait même pas de porte et je me demandais comment il pouvait survivre aux attaques de brigands, peut être des ninjas de Suna étaient sensé le protéger. Mon hypothèse fut vérifier quand je vis une ombre se diriger vers nous et être en face de moi en un bond.

- Ayumi ! Que fait tu par ici ? Il est bien rare de voir d'autre ninja que ceux chargé à la surveillance passer par ici ! Oh et tien, c'est elle ton apprentie ? On m'avait dit que tu en avait deux, où est l'autre ?

Cet homme était l'un de mes plus proche collègues de Suna, un Juunin tout comme moi, petit mais très robuste et costaud, il avait un peu une carrure disproportionnée d'ailleurs, mais il était vraiment gentil et avait le cœur sur la main, cela ne m'étonnais guère de le trouver ici, à protéger des innocents.

- Salut Yamato, mais la prochaine fois évite de scander mon nom si fort, je veux bien que le village soit peu peuplé, mais nous sommes en mission et j'aimerais éviter que l'on nous remarque. Je dois enquêter pour mettre la main sur une bande de braconnier et je vais commencer par ici, et oui la jeune femme ici présent est bien mon apprentie, Yine Maeda, l'autre suit un entraînement spécial, elle viendra avec moi plus tard. Mais que dirais-tu d'en discuter autour d'un verre, là bas ?
Je désignai du doigt le seul bâtiment propre et en état du village, l'auberge. Il était l'heure de manger, mon élève devait être affamé et je me devais bien de lui offrir quelque chose à manger. Et puis, quel meilleur endroit pour enquêter qu'une auberge ...

 
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MessageSujet: Re: Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]   Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] EmptySam 4 Jan - 16:11

Départ au pieds levé



               Je n’eu pas à attendre bien longtemps aux pieds de ma tour, affairée par ailleurs dans l’exercice ardu qu’était le dessin d’un enfant pendu par un groupe de mercenaire, tracé à même le sable d’un doigt distrait. Un bruit de pas furieux et empressé parvint rapidement à mes oreilles, suivit d’un pas plus lourd et maladroit qui n’appartenait à mon sensei semblait-il…Elle jaillit soudain de l’angle, les traits furibonds et m’attrapa sans ménagement par le bras en grommelant un « Allons-y » qui signifiait pour moi un « J’ai passé un très mauvais moment ! Emet une seule contestation et je te transforme en palourde ».
               Notre Nouveau Kazekage avait-il dit…quelque chose de mal ? je jetait un œil in peu inquiet vers le manoir plus en hauteur et ébouriffant mes cheveux de ma main libre, geste et tic que je ne pouvais m’empêcher de faire lorsque quelque chose m’ennuyait ou me taraudait l’esprit. Déglutissant, je me laissais entraîner en grimaçant, suivit par un homme bedonnant au visage rougeau qui laçait à la hâte une carte à son sac. Un cartographe ? Je jetais un œil interrogateur à Ayumi en levant un sourcil…Avait-elle réellement besoin d’un poids supplémentaire ? Me mordant les lèvres tandis qu’elle vérifiait à la hâte mon sac, je jetais un œil inquiet sur le parchemin qu’elle tenait fermement d’une main et me remémorant activement les dernières phases d’entraînements que j’avais suivi cette semaine. Son briefing rapide sur la mission nécessita toute mon attention, soucieuse d’enregistrer les moindres détails, forts peu nombreux par ailleurs, désireuse de peser le moins possible sur ses épaules. Discretion et course de nuit semblaient être les maîtres mots de l’opération et j’hochais poliment la tête sans cesser de la fixer, légèrement en retrait dans le doute, ne pouvant d&celer si toute traces de colère avait disparut.

             Il ne m’avait jamais déranger de dormir peu et ces derniers jours m’avaient quelque peu rodés, nuits peuplées de cauchemars qui me réveillaient trop souvent pour que le mot « repos » prenne tout son sens. Je massais mon bras à l’endroit où mon sensei m’avait agrippé, visage impassible et maugréant dans un coin de ma tête contre celui qui l’avait mise sur les crocs de la sorte. Ca allait être joyaux le rapport et je priais intérieurement ne pas y assister. Ou du moins tenue à distance respectable.
Ayumi se tourna alors vers moi sans un regard pour le cartographe dont le souffle court évoquait un bœuf un peu gras qui courrait après deux gazelles, traînant de la patte :

- Yine, dit moi selon toi à quel type de mission nous avons affaire et comment nous devrions procéder pour la mener à bien sans trop se mettre en danger, j'aimerais connaitre ton avis. N'oublie pas qu'il s'agit d'une misison de Rang A.

Je tournais vivement les yeux, légèrement surprise qu’elle prenne la peine de me demander mon avis… Dans un passé moins lumineux, j’avais pris la triste habitude de suivre, l’échine courbé, à exécuter sans mots dires les ordres et à serrer des dents sous les brimades et pas une seule fois l’on ne m’avait demandé quoi que ce soit autre que « Viens et ferme-là ». Réfléchissant un bref instant je passais en revue les diverses informations en notre possession et les quelques connaissances que je possédais sur les routes du désert, aussi maigres soient-elles par rapport à celles qui devaient sans nul doute posséder mon maître. Penchant légèrement la tête sur le côté, je lui répondis d’une voix calme :

« Si j’ai bien compris, il s’agit de prendre en chasse une équipe de braconnier… Récolter des informations sur ces personnes et les différents lieux par lesquels ils sont passés semblerait peut-être un début de piste. Si nous devons éviter toutes traces de repérages, passer par les routes annexes qui contournent les voies civiles peut-être une alternative en cas de problème… Si nous devons les affronter il serait bon d’éviter les endroits peuplés, afin de tenir les civils éloignés d’un conflit potentiellement dangereux. »

Jamais il ne m’avait été permis de faire une mission de rang A, aussi hésitais-je à partager les quelques craintes qui menaçaient de faire surface mais je secouais intérieurement la tête en souriant. J’étais ninja. J’étais formée. Je devais lui faire confiance et rester aussi sombre et impassible que je l’avais toujours été. C’était ainsi.
               J’observais la jeune femme griffonner quelque chose sur un morceau de papier, un air légèrement mesquin sur le visage, avant de tendre ce dernier à l’homme qui ne bougeait pas derrière nous, lui enjoignant de le remettre en vitesse au Kazekage et ce, sur le champ. Fléchissant sous l’autorité, le cartographe fit demi-tour et s’éloigna aussi vite que ses jambes le lui permettait en direction du manoir, le petit papier bien serré entre les doigts. L’observant d’un œil inquisiteur, je sentit soudain la poigne maintenant familière s’emparer de mon bras et me tirer à toute vitesse hors du village. Hoquetant de surprise, je me rattrapais et accélérait vivement l’allure pour me caler sur le pas fuyant d’Ayumi qui regardait droit devant elle, le visage satisfait. Quelques minutes pour tard, nous ralentissions enfin jusqu’à stopper, le souffle légèrement court et les cheveux ébouriffés. Il allait vraiment falloir que je fasse quelque chose pour ça. Dépliant sa carte, mon sensei m’enjoignit de la regarder en me briefant sur les lieux par lesquels nous devrions passer :

- Bien, notre mission sera divisé en quatre étape. Nous passerons par ces trois villages ci où nous enquêterons sur cette bande de brigands. Cela devrait nous prendre trois jours. Une fois ceci fait, et seulement une fois ceci fait, nous partirons à leur poursuite. Essayons d'être le plus discret possible, au moins ils en sauront sur nous, au plus ils seront inatentionnés et il sera plus simple pour nous de les suivres. Nous nous dirigeons donc vers Onoiki, le premier village, à l'est d'ici. Il s'agit d'une petite ville marchande, les habitants sont plutôt méfiants, mais j'ai déjà eu à faire là bas, ça ira. Tiens, prend ça et mets le sur ta tête, cela te protègera du soleil et te rendra plus discrète.

                 J’écoutais calmement en hochant la tête, photographiant la carte dans ma mémoire, désireuse de garder un minimum de sens de l’orientation pour cette mission. Ayumi me tendit par la suite en foulard je regardais, un peu indécise… mon bandeau étant naturellement dissimulé derrière mon écharpe, je me servis du long tissu pour nouer mes cheveux qui s’éparpillaient à droite à gauche en une queue basse encore un peu ébouriffée. Nos traces de pas s’ancraient dans le sol comme un long serpent trop visible et je regrettais qu’il n’y ai pas un souffle de vent pour balayer ces indices méchamment voyants. C’est d’un pas vif mais peu rapide que nous nous dirigeâmes vers le premier village, trajet ponctué de quelques pauses de réhydratation sous la chaleur étouffante de l’astre solaire, rayon incandescent sur notre épiderme. La peau translucide d’Ayumi était dissimulée par un foulard, ce qui me fit sourire, rappelant ses origines de Kumo et le soin qu’elle semblait accorder à son apparence de femme. Lorsque le village d’Onoiki fut en vue, une nouvelle présence s’ajouta aux nôtres, apparemment sans mauvaises intention ce qui ne m’empêcha pas de fléchir légèrement les genoux, la main légèrement en arrière. Mon sensei et l’homme qui apparut dans notre champs de vision semblait bien se connaître, aussi penchais-je légèrement la tête pour saluer l’homme, un œil inquisiteur dardé sur lui à la recherche d’un détail synonyme de danger. Niet. Elle lui adressa quelques mots avant de l’enjoindre à se diriger vers une auberge.

Dieu merci.

                 Partie à la hâte je n’avais rien mangé depuis un nombre d’heure non négligeable et taisais, impassible, les crampes d’estomac qui me torturaient depuis un petit moment.  Slalomant à leur suite dans les ruelles, j’observais le décor autour de moi, intriguant village dont je ne savais rien. Nous stoppâmes enfin devant une petite auberge sombre à l’enseigne quelque peu décolorée d’où jaillissait éclat de rire et chansons païenne. Je haïssais ce genre d’endroit mais il était vrai qu’elle était de ces lieux chargés de bon nombre d’informations. Entrant à leur suite, j’éternuais brusquement devant l’odeur de fumée qui emplissait la pièce et restait prudemment derrière Ayumi, triturant une mèche de cheveux qui s’était miraculeusement échappé.

Vivement que l’on sorte d’ici.





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Ayumi Hidemi
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MessageSujet: Re: Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]   Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] EmptySam 4 Jan - 20:06





 
"Un bon petit repas"


 

 Au fur et à mesure que nous arpentions les ruelles du village qui nous séparaient de l'auberge je me rendais compte des ravages que pouvait faire une simple bande de bandits dans un village sans protection à proprement parler. J'avais déjà eu affaire à des lieux comme ceux ci, notamment lors de ma première mission en tant que Juunin, là où j'avais trouvé cette petite fille, qui devait être bien grande aujourd'hui, et que j'avais confié à Ado. Un quartier sur notre gauche n'était plus que cendres et je pouvais encore percevoir les cris des pauvres innocents en proie au flamme, c'était comme un cri que j'entendais chaque fois que je passais dans des endroits comme ceux ci depuis plus de dix ans désormais, une cicatrice profonde du passé. Enfin, le temps jouait son rôle de médicament et avec l'aide de celui ci il m'arrivait de ne plus entendre les hurlements. Cependant ce n'était pas ce lieu qui nous intéressait, désormais des ninjas étaient en poste dans et autour du village, des ninjas expérimentés qui protégeaient ce village je n'avais pas à m’inquiéter pour ses habitants.

Lorsque je tournai la tête un détail à l'horizon activa une petite sonnette dans ma tête. Un simple reflet lumineux au loin sur une dune. Je clignai des yeux une fois pour m'assurer ne pas avoir rêvé, mais le léger clignotement à l'horizon réapparut. Quelqu'un observait le village, c'était certain. Était-ce pour nous ? Ou tout simplement, encore, une bande de brigand vérifiant si les ninjas n'avaient pas disparus, ce qui leur permettraient d'attaquer le village à nouveau ? Je préférai croire en la deuxième option bien que cela m'inquiétait. D'un air serein, mais pointé d'inquiétude j'ouvris les portes battantes de l'auberge et fut attaquée par surprise. Un nuage de fumée presque noire vint envahir ma vision et picoter mes yeux. Qu'était-ce donc ? Une tentative du fils de l'aubergiste de faire cuire un steack sans succès ? Je balayai l'air devant moi tout en pénétrant dans le bâtiment et une fois à l'intérieur, cherchai des yeux ce qui pouvait être la cause de cette nuisance visuelle. J'étais à deux doigt de tomber sur les fesses de rire lorsque je m’aperçus que le nuage s'envolait d'un canon à fusé, ces choses étranges qui s'envolent dans les cieux pour exploser en une pluie de couleur. On utilisait cela pour les grands événements, et c'est vrai que cela avait son charme. De ce que je compris en questionnant du regard un homme qui se tapait le front de la paume de sa main devant la scène ridicule, sûrement l'assistant, ou l'ami, de celui qui avait désormais fait un trou d'un diamètre d'environ un mètre dans le plafond, l'homme à moitié étourdi et noir de suie avait voulu montrer son nouveau joujou à une petite assemblée de personne. Sauf que l'engin n'était pas fini et que ... boum. Parfois j'avais du mal à croire en la stupidité humaine ... Je donnai un léger coup de coude dans le bras de mon apprentie pour la détourner de ce chaos et la re concentrer sur mon objectif. ‏" Viens " Dis-je d'une voix d'un ton neutre, histoire de masquer mon amusement devant la scène "Nous avons quelque chose à faire ici, mais en attendant, suis moi".

D'un pas décidé, je zigzagai entre les passant, les tables et les serveurs pour essayer de me rendre au comptoir. Aucune table de libre, mais il ne semblait pas y avoir de monde au devant de l'aubergiste, nous allions donc nous y installer. Mes yeux se baladait souvent en arrière, histoire de vérifier que personne ne tentait de toucher à mon élève, ici les vieux pervers, ça ne manquait pas. Toutes les deux, nous attirions des regards certes, mais il suffisait que l'un deux croise le miens pour comprendre qu'il avait mieux a faire que de sortir les mains de ses poches. Une ou deux claques durent être distribuées afin de faire ranger ces petits doigts baladeurs, mais rien de bien grave en somme, nous avions réussi la première étape en direction de la nourriture sans encombre. Je m'assis tout en présentant un siège à mon apprentie et une fois bien installée je retirai ma capuche, l'invitant à faire de même. J'avais, lors de notre marche de ce matin, remplacer mon bandeau ninja par un simple bandeau rouge clair afin de maintenir mes cheveux en place. D'ailleurs en voyant la manière qu'avaient les cheveux de Yine à vouloir s'évader, j'hésitais à lui donner, plutôt qu'à le garder sur mon front. Cette pensée m'amusa et me fit sourire, c'était donc les deux coins de lèvres relevé que je lui tendais la carte des menus tout en demandant :

- Alors Yine, que désires tu manger ? Tu peux choisir ce qu'il te plaît, aujourd'hui je t'invite, en tant que capitaine. D'ailleurs je te conseille de prendre cela très à cœur, car c'est sûrement la première, mais aussi la dernière fois !

J'eu un léger rire en conclusion puis me concentrai moi même sur le menu. Des brochettes de poulet au curry ?! Cela devait faire un bail que je n'en avais pas manger, et si il y avait bien un plat dont je raffolais, c'était le poulet curry. Je passai donc ma commande, en double puisque cinq petites brochettes ne seraient pas suffisantes pour me redonner des forces vis à vis de ce qui allait suivre. Une fois ceci fait je laissai Yine faire de même et entamai de zieuter les alentours. Il n'y avait pas grand chose de particulier, ou du moins tout était semblable à une auberge ordinaire : Un groupe de ninjas au repos, un groupe de soiffards ivre mort, et des gens, des dizaines et des centaines de gens. Sûrement que tout le village venait prendre son casse croûte ici. Bien, cella arrangeait mes affaires, je n'allais pas avoir besoin de faire le tour du village pour tous les retrouver.

Une fois le plat entre mes mains, je dévorai -gracieusement- ce que l'on me présentait. J'avais fichtrement faim et à ce que je voyais mon apprentie aussi ! Ah, j'avais bien fait de nous faire nous arrêter ici, sinon nous n'aurions pas tenus longtemps ! Pour ma part, le repas se termina dans le silence, j'avais trop faim pour parler en mangeant, mais une fois le poulet curry installé bien sagement dans mon estomac, je me levai et m’adressai au barman, tout en lui donnant la monnaie.

Voici pour vous. Quand au trou dans votre plafond ... laissez nous nous en charger, nous savons comment nous y prendre, il suffira juste de trouver les matériaux nécessaire. Nous vous devons bien cela après le repas que nous venons de prendre. Yine, je te charge de la réparation, écoute bien ce que te dis le monsieur et tâche de ne pas aggraver les choses." Je me penchai pour lui murmurer à l'oreille histoire d'être sure que seule elle entende.
"Je vais aller commencer l'enquête, toi je veux que tu répare le toit histoire de nous donner bonne réputation auprès des villageois. Ne trahis pas tes talents de ninja, mais si tu aperçoit quelque chose d'anormal au dehors, comme une bande de brigand qui nous charge, crie.


Je m’apprêtais à m'en aller lorsque j'entendis un homme au loin crier en ma direction. Ah non, pas encore, j'avais eu ma sauce des homme saoul, d'ailleurs en parlant d'homme ... Il était passé ou Yamato ? C'est vrai que de par ce chaos je n'avais pas vraiment prêté attention à autre chose qu'à moi même et mon apprentie puis à la nourriture lorsqu'elle était servie, mais il me semblait bel et bien qu'il nous avait suivit, et même qu'il s'était assis à ma droite au comptoir. Soudain j’ouïs une nouvelle fois les hommes crier, mais de douleur. Entre eux : Yamato, j'avais oublié que cet homme en question était un fin dragueur, j’espérai au fond de moi qu'il avait fait cela pour protéger ma couverture et non pas pour m'impressionner, le petit clin d’œil me prouvait qu'il était idiot. Je repris ma route, la tête enfouie dans ma main de désespoir envers cet homme. Même si en réalité, je riais de cette stupidité ...

 
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Dernière édition par Ayumi Hidemi le Mer 8 Jan - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]   Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] EmptyMar 7 Jan - 20:00

Scintillements



                    Une fois dans l’auberge, j’effaçais les images de désolation qui avaient croisé notre route, focalisant la totalité de mon attention sur les instants présents et futurs qui risquaient de s’enchaîner rapidement… Ayumi semblait avoir observé quelque chose un peu plus loin auquel je n’avais prêté aucune attention, gardant les yeux fixés sur chaque passants qu’il nous était permis de croiser, attentive aux traits de leurs visage et aux moindres bosses dissimulatrice de leurs vêtements.
             
                      La fumée noire m’arracha un dernier éternuement avant que cette dernière ne se dissipe par le cratère qu’elle avait causée dans le toit qui, malheureux, n’avait rien demandé et s’ouvrait à présent sur le ciel. La détonation m’avait arrachée un sursaut et je posais une main contre ma poitrine pour calmer les battements affolés de mon cœur, peu habitué à de telles démonstrations sonores. Jetant un œil scrutateur parmi la foule de badauds à moitiés ivre morts qui nous entourait, je mémorisais avec soin plusieurs visages au cas où de plus amples informations s’avèreraient nécessaires.
Une main épaisse et rugueuse semblait se diriger vers l’arrière train de mon maître, aussi l’attrapais-je vivement entre mon pouce et l’index, pinçant la peau si violemment qu’une petite tache noirâtre apparue tandis qu’une larme de douleur silencieuse perlait au coin de l’œil de l’ivrogne fautif. « Pas touche » grondais-je sans desserrer les lèvres. La voix d’Ayumi s’éleva alors :

"Viens, nous avons quelque chose à faire ici, mais en attendant, suis moi".

                  Le petit incident de la fusée semblait l’avoir amusée et c’est en hochant la tête avec un demi-rire peins sur les lèvres que je lui emboîtais le pas, sans cesser d’observer tout autour de moi au travers de l’opaque fumée sombre qui se dissipait lentement. Après quelques virages entre les tables bondées et croulantes sous le poids des quelques badauds menaçants de rouler par-dessous, nous pûmes enfin nous asseoir sur le bar, face à l’aubergiste essuyant tranquillement une batterie de chope de saké et chantonnant une comptine païenne.
                      M’étirant calmement, je posais mes fesses sur le siège accolé à celui de mon sensei et sur son injonction, retirait le vêtement que nous avions enfilé pour le voyage et défaisant le ruban embobiné dans mes cheveux. Aie. La natte les avaient rendus plus désordonnés encore si c’était possible et je surpris le regard brillant d’amusement d’Ayumi, auquel je répondis par une moue contrariée avant de les renouer à la hâte. Mon maître tendait à se retourner souvent et bien que je n’en compris pas immédiatement la raison, le petit bruit de claque qui résonna deux trois fois à mes oreilles me fit sourire et je lui lançais un regard reconnaissant. J’aurais pu être terriblement méchante si elle n’avait pas été là…dieu m’en garde. Me tendant la carte des menus, la jeune femme m’apostropha d’un visage souriant :

- Alors Yine, que désires tu manger ? Tu peux choisir ce qu'il te plait, aujourd'hui je t'invite, en tant que capitaine. D'ailleurs je te conseille de prendre cela très à coeur, car c'est surement la première, mais aussi la dernière fois !

                 Elle m’aurait ordonnée de me lever et de danser nue sur le bar que je n’aurais pas été plus choquée. Je la dévisageais une fraction de seconde, les prunelles écarquillées avant de prendre la carte d’une main hésitante. M’offrir à manger… cela faisait partie d’un de ces rêves de gosse que l’on ne touche que des yeux et j’avais jusqu’à bannie la possibilité que cela soit possible. Ma foi… Déshabillant le menu du regard et ignorante de la moitié des plats, j’optais pour une énorme assiette de Mochis et un poisson en sauce que m’inspirait de par sa description. Le repas se fit dans un silence royal, attention que j’appréciais car peu habituée à dialoguer de tout et de rien, laissant traîner un œil derrière le barre en comptant méthodiquement les bouteilles de saké qui s’écoulaient progressivement. Une fois la pause achevée, Ayumi se pencha vers moi après avoir proposée contre mon gré mes services pour réparer les dégâts causés par l’incident précédent :

"Je vais aller commencer l'enquête, toi je veux que tu répare le toit histoire de nous donner bonne réputation auprès des villageois. Ne trahis pas tes talents de ninja, mais si tu apperçoit quelque chose d'anormal au dehors, comme une bande de brigand qui nous charge, crie.

J’hochais la tête avec bonne volonté et tandis qu’elle s’éloignait, me tournait vers le barman en inclinant légèrement la tête tout en désignant le toi de l’indexe :

« Vous auriez quelques planches, une boîte de clous et un bon marteau ? Ca ne sera pas très long… »

                    Tandis que l’homme se dirigeait vers l’arrière de la bâtisse en contournant ses bouteilles, je sortis en trottinant pour monter sur le toit de l’extérieur, prenant garde à n’avertir l’œil d’aucun civil. Une fois en haut, j’observais prudemment les dégâts tout en jetant un regard circulaire sur les ruelles que l’on pouvait apercevoir de là-haut, observatoire idéal bien que légèrement branlant…pas de toute première jeunesse celui-là. Une voix héla un « Mademoiselle ? » depuis l’intérieur et penchant la tête par l’ouverture, je pus voir l’aubergiste me tendre à bout de bras une batterie de planches vermoulues de seconde main ainsi que quelques outils rouillés. Les entassant progressivement à mes côtés au fur et à mesure que je les remontais, je le rassurais sur l’usage que je comptais en faire. Je ne mentais pas en affirmant savoir me servir de ces objets car j’avais coutume de réparer ma porte d’entrée assez régulièrement lorsqu’une tempête plus forte que la normale la détruisait sans vergogne.  J’entamais donc la réparation, deux clous entre les dents, chantonnant une vieille comptine très lente, sans cesser d’observer les alentours, soucieuse du moindre frémissement. J’écoutais d’une oreille distraite les conversations qui se tenaient en bas, percevant parfois dans le tumulte grondant la voix douce et ferme de mon maître dont je ne pouvais saisir les paroles.

Un scintillement.

                   Je me redressais d’un bon en faisant craquer le bois avant de m’aplatir contre le toit en exhalant lentement, le regard fixé vers le petit éclat…il n’était en haut de la dune comme il l’avait sûrement été…il me semblait bien que le regard d’Ayumi avait tourné là-bas plus tôt…L’éclat venait du haut d’un des bâtiments tout au bout du village, à la frontière des dunes. Il descendait. Non …
Quelque chose descendait.

« Tout va bien Mademoiselle ? » s’enquit la voix bourrue de l’aubergiste qui traversa le toit par le léger trou encore en travaux de l’ouverture.

Rampant silencieusement jusqu’à l’interstice biscornu, je lui rendis un sourire crispé que je fis passer au mieux par quelques paroles rassurantes…tout allait bien, tout se passait bien, les dégâts n’étaient pas si importants… D’un mouvement sec de la nuque je reportais mon attention sur le petit éclat qui semblait avoir changé de position…cette fois il bougeait vraiment et se trouvait à présent sur une bâtisse, toujours vers l’arrière du village mais s’éloignant progressivement des frontières.
Un second éclat à peine plus loin. Le doute ne m’étais plus permis. Achevant le travail aussi vite que la qualité me le permettait, je bondis souplement du toit et remis précipitamment les outils et les planches restantes à l’aubergiste, légèrement surpris de ma précipitation. Un soulard tirailla brusquement mon écharpe en laissant échapper un rire grossier, imité par ses camardes de tablée, sans nul doute tout aussi ronds que lui. Il entama d’une voix grasse et ronflante :

« Mad’moiselle, vous prenez un verre avec nous p’têtre ? ‘Fais bon aujourd’hui hein ?»

« Donner bonne réputation auprès des habitants » c’était cela ? Damn ! Durant un infime instant, je fus tenté de désobéir royalement aux ordres et d’asséner un coup sur la nuque de l’homme avant de noyer ses petits camardes dans leurs verres de saké… mais maîtresse de mon calme, me contentait de dégager poliment la main de mon interlocuteur, inclinant la tête comme à mon habitude :

« Je vous remercie. Je ne bois pas d’alcool. »

                   Sur ces mots, je filais vers la sortie ventre à terre, le cœur battant à tout rompre en cherchant mon sensei des yeux. Elle ne devait pas être bien loin… Inquiète, je jetais un œil accru vers les petits scintillements de plus en plus proches…de plus en plus…de plus en…
Un bruit de cavalcade de accompagné de hurlements sans nul doute de civils. Pour la première fois depuis longtemps, une inquiétude sourde monta en moi comme un poison brûlant...Le souffle court, je portais mes mains de part et d’autre de mon visage et poussait un hurlement désespéré :

« SENSEI !!! »





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Ayumi Hidemi
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MessageSujet: Re: Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]   Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] EmptyMer 8 Jan - 21:33





"L'attaque fantôme"



Sautillant d'une jambe à l'autre, je m'aventurais dans l'auberge, toujours aussi bien fréquentées. Apparemment les soûlards ne comptais pas partir de si tôt. Tant mieux ; comme tout le monde le sait, l'alcool délie les langues. Il fallait jouer des coudes, pour espérer pouvoir avancer de ne serait-c e qu'un pas. Ou du moins il le fallait jusqu'à ce que les hommes remarquent que vous êtes une femme. A partir de la tout devient différents. De toute manière, cela faisait parti intégrante de mon stratagème, si l'on dit souvent que le poison est l'arme des femmes, il en est une qui est tout aussi, voir plus, dangereuse : Les charmes. Lorsque ceux ci était bien utilisé, vous deveniez très vite plus dangereuse que la plus affûtée des lames. Du moins envers quatre vingt dix pour cent des hommes. Pendant ma rude traversée légèrement simplifiée par mon sexe, je guettai mon apprentie qui escaladait les charpentes et se glissait sur le toit d'un pas léger et vif. Même si je l'avais envoyé là bas dans un but précis, je ne tenais pas vraiment à ce que ce soit fortuit. Certes il y avait eu ce clignotement dans les dunes qui m'avait quelque peu interpellé, et qui m'avait poussé à envoyer Yine là haut, mais je ne pensais pas qu'une bande de bandits se tente à attaquer un village protégé par des ninjas. Enfin de toute manière, il n'était pas l'heure de penser à cela.

Reprenant ma route, j'épiais les gens d'un regard sans insistance tout comme j'écoutais d'une oreille légère chacune des discutions autour de moi. Rien de bien intéressant, mais il allait bien falloir commencer par quelque chose. Je cherchais donc dans la salle un groupe qui pourrait être susceptible de m'aider. Lorsque j’entrevis du coin de l'oeil les cinq porteur bandeaux de Suna assis, je ne compris pas pourquoi je n'avais pas décider de commencer par là plus tôt. Mes collègues ne seraient sûrement pas une mine d'or sur les contrebandiers que nous recherchions, cependant ils étaient les plus informés vis à vis des gens d'ici et seraient à même de me diriger vers le bonnes personnes. De plus, de part notre relation de compagnon de travail, je pouvais me fier à eux sans trop de soucis ; il était quasi certain que les tables de buveurs me donneraient toutes une réponses différentes quand au temps qu'il fait, alors il valait mieux être sur. Cependant il allait falloir effectuer un demi tour, et rebrousser chemin. Ne me restait plus qu'à faire preuve de patience et de remonter le courant que je venais de descendre.

Une bonne dizaines de minutes plus tard, j'arrivais enfin à destination. Yamato était là, son verre de saké déjà vide. Lorsque mes compères me reconnurent, ils comprirent que j'étais en mission d'un simple regard sur mon front : J'avais mon bandeau rouge pétant à la place de mon bandeau de Kunoichi, il était évident pour un ninja qui me connaissait que je ne comptais pas me faire remarquer. Ils feintèrent de me connaître parce que j'étais le frère de l'un, ou de l'autre, peut importait, il avait compris. Je m'assis avec eux et emplis un verre de saké d'eau. Je préférais être sobre en mission. Une fois bien installée, tout commença par des discutions d'une banalité effarante. Cela ne m'amusait guère, a vrai dire ces gens là n'était pas vraiment mes amis, juste des collègues, nous ne partagions pas forcement les même centres d'intérêts. Au bout d'un moment je lançai le mécanisme. Je questionnais la personne à ma gauche sur ce qu'elle pouvait me raconter d'ici. Et puis étrangement quelqu'un allait chercher un verre, parce que chez nous on boit sans soif, ou peut être que l'on à toujours soif, allez savoir dans un désert ! Et ceci dura un petit moment.

Au total j'avais bien eu ce que je cherchais à savoir. Il y avait ici quelqu'un qui pouvait éventuellement être à même de m'informer. Je ne m'attendais pas à ce genre de personne, mais il y avait ici un homme qui vendait des animaux aux cirques qui passaient par ici. Et étrangement, le village d'Onoiki était sur l'une des voies principales qui permettais de joindre Suna lorsque l'on provenait de plus haut et que l'on était caravanier. Sachant que nous devions traquer des braconniers , il paraissait évident que ce que faisait cet homme était illégal. D'ailleurs les ninjas ici présents avaient récemment eu pour ordre de le faire arrêter, ou de le faire eux même. Apparemment les Sunajins se contentaient de bloquer le village et les forces de l'ordre devaient intervenir d'ici peu, les ninjas considérant que ce n'était pas un boulot pour eux. J'avais donc encore un peu de temps devant moi pour lui mettre la main dessus. J'avais eu une adresse, et je comptais bien m'y rendre. De plus si l'homme se faisait enfermé d'ici peu, il n'aurait aucune chance de révéler quoi que ce soit à propos de nous a nos véritables cibles. Nous faisions donc d'une pierre deux coup.

Je me levai tout en disant good bye à mes désormais anciens camarades de table et posai un pas au sol, m'apprêtant a repartir à la recherche. Soudain, mon instinct fut alerté. J'étais proche de la porte de l'auberge, et une légère bise passait sous celle ci. Le vent m'informait, me rapportait des paroles … Non, ce n'était pas possible … Je tentai de me retourner pour alerter mes collègues, mais déjà une foule massive s'était attroupée entre eux et moi. Pivotant sur mon pied je repartis au pas de course, faisant glisser ma capuche sur mon visage. L'air à moitié enjôlé que j'avais tout à l'heure avait totalement disparut de mes traits ; seuls restaient le concentration et le calme. Mon élève était en train de débarrasser le toit, de ce qu'il restait de matériaux et pressais son mouvement. Bien, elle devait avoir un visuel sur ce qui arrivait, mais n'avais pas jugé cela suffisamment important pour ruiner notre couverture, ainsi elle préférai se hâter de venir me prévenir. Un choix honorable et que je respectai totalement. Seulement le temps nous était compté, et je n'avais pas vraiment le temps de l'avertir. Un regard à gauche, un à droite, personne. Bien. Aussi légère et discrète qu'une brise je m’envolai vers une tour, mais à peine avais-je posé mon pied contre la paroi que je compris ce qu'il se passait. J’effectuais donc une pirouette acrobatique en arrière pour éviter les armes de jets qui fusaient en ma direction, tout en profitant du dixième de secondes ou j'avais eu un visuel pour analyser ce qu'il se passait. Les bandits attaquaient le village, et comme il venait de me prendre pour cible, il ne craignait pas les ninjas. Une fois mon pied à portée d'une prise, je bondis vers les hommes armées qui arrivaient près de l'auberge. Tant pis pour la couverture, il fallait sauver le village. Et puis il suffisait que personne ne sorte pour ne pas être totalement vendues.

Mon genou atterrit dans le dos de l'un des quatre hommes alors que je retombais. Ainsi je dépliai ma jambe et glissait sur son dos, Sortant mes katanas d'un geste prompt pour parer les attaque qui fusaient vers moi alors que passais entre eux, utilisant leur camarade comme planche de skate board. J'entendis une voix que je commençais à connaître crier dans l'auberge, je lui répondit de ma voix la plus forte : « Dehors Yine ! »

Je bondis par dessus l'un des agresseurs. Je me retrouvais à un contre trois pour le moment, la situation s'annonçait pénible, même si j'avais connu pire. Cependant il semblait que j'avais cassé ma planche, qui refusait de se mettre debout. Cela faisait déjà un ennemis de moins. Je me plaçais, mes deux katanas en main, de sorte que la porte soit derrière moi et attendait que mon élève me rejoigne. Pendant mes voltiges, ma capuche ne recouvrait plus mon visage et était retombée. J'étais vraiment peiné pour eux, mais les instigateur de cette attaque allait devoir mourir. Ou être enfermés. Mais en aucun cas il ne devait sortir d'ici, au risque de compromettre la mission. Je fis tourner une dernière fois ma lame autour de mon poignet, tout en prenant une grande inspiration. Je n'aurais jamais imaginer avoir à combattre si tôt dans la mission, mais lorsque le destin s'en même, il est difficile d'y réchapper.


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MessageSujet: Re: Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]   Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] EmptyMar 14 Jan - 18:42

Cache cache



« Dehors Yine » résonna soudain la voix grave et puissante teintée d’un accent féminin pressant que je suivais depuis un temps maintenant.

                    Jetant un regard perdu autour de moi, je m’efforçais de calmer ma respiration, emballée par la foule qui se pressait lentement tout autour de moi dans une étreinte suffocante. Libre de mes mouvements un instant plus tôt, la troupe de badauds, pour la plupart à moitié ivre, m’accolait contre les murs de l’auberge en m’enfonçant sans ménagement les coudes dans les côtes et la poitrine, observant le combat qui semblait se dérouler plus loin. Les bruits familiers de lames s’entrechoquant entre elles avant de s’abattre dans un bruit mat sur la chair parvenaient à peine à mes oreilles, tant le tumulte semblait grandissant tout autour de moi. Grognant et exhalant profondément, je me dégageais furtivement et coulait contre le sol avant de filer ventre à terre entre les jambes qui se bousculaient, labyrinthe brûlant et étouffant ou chaque bouffée d’air se faisait précieuse.

Ces gens devaient s’éloigner.
Maintenant.

                     Fuyant vers le devant de l’assemblée qui se formait rapidement, je me plantais essoufflée devant les chefs de meutes qui semblaient se diriger inexorablement vers la source des bruits de lames, mi paniqués devant l’attaque des brigands, mi fascinés par l’étrange beauté du combat que menait mon maître. Près des bâtisses, femmes et enfants poussaient de grands cris et s’enfuyaient vers les abords du village situés à l’opposé des combats, quelques biens serrés contre leurs poitrines. Levant les mains devant le groupe d’hommes qui affichait des visages furieux et terrifiés, je lançais aussi fort que je le pus d’une voix lente, légèrement mal assurée :

« S’il vous plaît Messieurs…vous devez retourner à l’intérieur et vous rassembler…ne vous dispersez pas s’il vous plaît…Ou retournez dans vos familles immédiatement. Si cela devient dangereux, il serait regrettable que votre village ait des blessés supplémentaires… »

                  L’impact de mes paroles sur la masse grondante, imbibée pour la plupart de saké et taillé comme le serait un bucheron, eu l’effet d’un gravier jeté sur le front d’un éléphant. Si quelques uns de ces messieurs eurent l’amabilité de rebrousser chemin vers leur maison, d’autre s’obstinèrent à constater par eux-mêmes l’étendue des dégâts si dégâts il y avait avant de faire demi-tour. L’un d’eux poussa le vice jusqu’à m’agripper le bras, avant de le lever très haut, me forçant et me tenir sur la pointe des pieds. Il me souffla son haleine puante au visage dans un grondement rauque :

« C’est pas une gamine qu’est même pas du coin qui va m’dicter c’que j’dois faire ! »


Je me dégageais sèchement en lui lançant un regard noir, me frottant la tête et l’ébouriffant par là, désespérant de raisonner une troupe qui avait respiré plus de vapeurs de saké que d’oxygène depuis bientôt une grosse heure. Les brigands n’avaient pas choisi une horaires tirée au jeu de Go et les aiguilles qui pointaient Midi indiquaient l’heure de pointe dans les tavernes et aux tables du logis.

Classique.    

                Poussant un soupir rageur, je tentais une dernière fois de raisonner la marée humaine grandissante, bien en vain malheureusement et je ne réussis qu’à esquiver une gifle que tentait de m’asséner un grand maigre qui ne devait pas aimer les suggestions que je leur soumettais d’un ton pressant. Prise dans un dilemme, je redoutais de laisser la foule de civils ronde comme une quenelle déambuler dans les rues…mais désespérait de ne pas rejoindre Ayumi qui combattait déjà au bruit et aux cris qui nous parvenaient. Petite girouette hagarde, je cherchais des yeux les hommes vers qui j’avais vu mon maître se diriger plus tôt…je ne les avais que très brièvement aperçus du coin de l’œil mais le visage de l’homme appelé Yama…Yatom…- Oh peu importe – était resté assez longtemps à porté de mon regard pour que je puisse l’identifier. Légèrement en retrait par rapport à la foule, il soutenait un de ses camarades ivre mort qui baragouinait une chanson sans queue ni tête et c’est en quelques bonds que je fus sur lui :

« Faites quelques chose pour les civils s’il vous plaît ! Vite !! »


                  Et sans attendre sa réponse,  quel quelle  soit, je dis volte face et dans une courbe gracieuse, jaillit sir les toits en me dirigeant aussi vite qu’il m’était permis vers la source du tumulte. Le souffle court, je volais presque au ras des bâtiments, cherchant des yeux les attaquants avant de discerner quelques silhouettes sombres qui s’activaient dans les ruelles en hurlant, n’hésitant pas à saccager ce qui leur tombait sous la main sans la moindre vergogne. Du hait de mon perchoir, je pouvais voir mon sensei, danseuse au cœur du combat l’opposant à trois adversaires qui ne manquaient ni de cran ni de force. S’éparpillait par tout le village la troupe restante et j’hésitais une fraction de seconde avant de piquer droit vers les silhouette observées plus tôt qui mettaient de ça de là le feu aux bâtisses, soufflées par le feu et les flammes en un temps record.  Des cris retentissaient de partout dans une cacophonie assourdissante, mêlés au tintement brutal de l’acier des armes et aux crépitements insalubre des cendres qui brûlaient avec fureur.
                   Je m’écartais volontairement de mon maître, sachant pertinemment que je ne ferais que la gêner au vue de mes capacités et persuadée qu’elle n’aurait guère besoin de mes services…Dans le cas contraire, le village n’était pas immense et je n’aurais aucun mal à la retrouver dans un délai moindre. Dans un dernier élan, je franchi la distance qui me séparait du toit suivant et atterrit souplement au sol devant les trois pillards qui me jetèrent un regard interloqués. Prenant une voix railleuse, je leur lançais, encore incertaine de ce qui allait suivre :

« Bouh ! Je vais tout rapporter aux anciens ! Sinon ça,  ça vous intéresse ? »


Je pris le risque de faire scintiller à la lumière le joyau ciselé habituellement dissimulé et relançait, les jambes déjà fléchies :

« Attrapez-moi ! »

                   Dans un hurlement commun, les trois hommes brandirent armes et parchemins explosifs sans nul doute dérobés à quelques ninjas avant de foncer sur moi lancés à pleine puissance. Préparant le coup, je m’esquivais d’un saut et me posais avait légèreté sur une étale abandonnée en esquissant un petit sourire moqueur. Dans ma tête, un engrenage infernal se mettait en place pour évaluer chances, possibilités, capacités et sorties de secours en cas de dernier recours. Il m’apparut évident que je n’étais pas encore capable d’affronter ainsi trois hommes dans la force de l’âge, sans nul doute entraînés à combattre des ninjas sans soutien. Aussi, pris-je le parti de les affronter un à un…

On allait jouer à cache-cache.

Leur adressant un petit signe, je sifflotais comme un petit merle et agile, disparut sur le toit d’une maison pour atterrir dans la ruelle suivante, me dissimulant dans l’ombre mouvante que me procurait un angle de mur, pour un bref instant. Un homme déboula dans la rue en clamant un ordre aux deux suivants qui le suivait à environs un mètre de distance. Le second passa.

3…2…1…

                        Détendant brusquement ma jambe, j’émergeais de l’ombre et fouettant violemment la gorge du brigand qui suffoqua brièvement, reculant de trois pas. Ce fut suffisant et avant qu’il ne se reprenne, je lui claquais un parchemin explosif sur la poitrine prélevé dans sa propre poche, avant de sauter allégrement en arrière pour éviter d’être prise dans l’explosion. Les yeux du déjà mort se dilatèrent dans une expression de terreur avant de disparaître dans une détonation assourdissante, ne laissant plus place qu’à une place noircie éclaboussée de matière organique.
                   Plus réactif que leur défunt comparse, les deux hommes se retournèrent et eurent le sang d’asséner contre mon dos un coup de poignard qui, grâce au ciel, ne me traça qu’une belle estafilade sans trop de douleur. Bondissante sur un autre toit, je les observais me crier des injures et se lancer des consignes que je ne pouvais percevoir parmi le tumulte. Toute leur haine cristallisée sur moi, ils me suivirent avec une piètre aisance et je ralentis l’allure, simulant une douleur au dos afin qu’ils n’aient aucun mal à couvrir la distance qui nous séparait. Il me fallait une deuxième cachette. Je priais en silence pour que mon maître n’ai aucun désagrément qui puisse perturber son combat et m’efforçait de ne pas trop m’éloigner d’elle, galopant dans un rayon restreint.

Bah…

Plus que deux.







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Ayumi Hidemi
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MessageSujet: Re: Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine]   Oasis, des fruit de l'eau d'source du fun ! Partie 1/4 [Mission rang A Pv Yine] EmptyMar 14 Jan - 21:01





 
"Formation"


 

 Je  commençais à pleurer l'impatience des hommes. Ne voyant pas ma chère petite élève se ruer dehors comme je l'attendais, je mettais mis dans la tête de l'attendre avant de reprendre le combat. Je n'avais pas besoin d'elle pour me battre, mais ainsi je pourrais lui donner mes instructions et lui dire quoi faire. Dedans j'entendais un tumulte hors du commun et compris le ''retard'' de Yine. La plupart des hommes étaient affalé devant la porte à vouloir être spectateur de mon combat, tandis que d'autre courraient simplement chez eux. Seulement voilà. De je ne sais quelle directive les hommes que je combattais se mirent à se ruer sur moi. Etait-ce un mouvement de désespoir ? De haine ? Cela m’embêtais car je n'attendais la jeune Kunoichi que depuis deux, ou trois secondes maximum. Je ne bougeai pas d'un pouce et rangeai mes deux sabres dans leur étui pendant que les bandits se lançaient dans une course vers leur propre fin. Je n'aimais guère tuer, ou du moins je n'avais jamais apprécier cela. Il est vrai que depuis … les tragiques événements que j'avais vécu suite à mon départ précipité de Kumo, j'y avais pris goût. Mais je voulais tout de même essayer de ne pas tuer ces deux babouins puant, des otages, ou prisonniers, étaient toujours plus utile que des cadavres. Lorsque les deux hommes lancés simultanément furent à moins de deux pas de moi, je pris appuis et m’élancerai dans les airs. D'une seule vrille, j'allais les frapper au visage avec mes pieds d'un superbe grand écart, qui n'était autre que le prolongement de ma vrille, avant de retomber au sol. Les deux barbares furent projetés et retombèrent lourdement quelques mètres plus loin, sur le sol caillouteux du village. L'un d'eux resta au sol tandis que l'autre tentai de se relever, et de s'enfuir. En deux petites enjambées rapide, je le dépassais et effectuais un petit croche-patte. Sa tête termina la tête la première dans le sol et une fois le corps ayant suivi cette même trajectoire, je m'assis sur son dos pour l'attacher. Je m’aperçus qu'en réalité j'avais frappé un peu plus fort qu'escompté et que nous nous étions déporté de quelques dizaines de mètres de l'auberge. Je cherchai mon apprentie des yeux et compris où elle était lorsque j’entrevis une silhouette se balader sur les toits. Bah, elle avait sans doute voulu m’épargner sa compagnie pour ce ''combat'', pensant me gêner.  Ce qu'elle ignorait, et ce que j'avais faillit oublier, c'était que lors d'une attaque organisé, les groupes les plus faibles étaient envoyé dans les endroits peu dangereux, comme les tavernes. Les hommes étant ivre mort, ils ne représentaient pas une véritable menace ; même un gennin pouvait s'en occuper.

Je me grattai l'arrière de la tête d'une main et me cachai la bouche de l'autre, pendant que je baillais, toujours assise sur le dos de mon prisonnier. Bon, il allait falloir retourner au travail. Mon élève était elle assez compétente pour ce charger de cela seule ? Hm ce serait une bonne épreuve pour la tester, de plus je savais pertinemment qu'elle en était capable. Seulement, je ne voulais pas lui faire prendre de risques, alors j'allais me charger d'éliminer la menace … Ou bien lui courir après pour lui donner mes instructions, ainsi que de lui remettre une baffe mémorable de ne pas être venu me demander que faire dans une telle situation, alors que c'était notre première mission ensemble. Bon, il était temps de se tenir au courant de la situation. Un frisson me parcouru l'échine lorsqu'une série de détonation me parvint de l'ouest. Je tournai la tête et d'un petit saut me retrouvais en hauteur, assez haut pour évaluer la situation. Yine se faisait courser par trois autres bandits qui semblaient légèrement mieux armés, et expérimentés que leurs camarades que je venais d'éliminer. D'un autre côté, il restait un groupe, reparti sur une surface de soixante mètre carré, qui trouvait amusant de brûler les maisons. Ayant une once de confiance absolue en mon élève je la laissai partir je ne sais où tout en me dirigeant vive comme l'éclair vers le lieux de l'incendie.

Rapidement sur place, je tachai de ne pas me faire remarquer et d'un rapide coup d’œil examinai les ruines de maison en passant à côté. Elles étaient presque toutes vides. Seuls restaient les femmes et les enfants, en proie aux flammes. C'était cela que je voulais confier à mon élève, m'accompagner ici et sauver les villageois, puis affronter si nécessaire le gros de la bande. Dans un soupir étouffé je poursuivi mon chemin vers l'une des maisons encore habités, rentrai par une fenêtre et sortait par l'autre, une femme dans mes bras, que je déposais quelques ruelles plus loin en lui ordonnant de courir vers la taverne, que je venais de sécuriser, plus où moins. Je n'avais pas vu d'autre bandit que ceux ci, et ceux qui poursuivaient Yine, alors il n'y avait aucune chance de se faire pincer sur le chemin. Je ne savais pas si les bandits m'avaient vu récupérer la villageoise, mais cette incertitude ne m'arrêtai pas pour autant, et en quelques minutes, j'avais fait le  tour des rares maisons encore habités et envoyé les villageois se réfugier. Tout les autres étaient déjà partis, seuls des dommages matériels étaient à craindre. Je m’étais sûrement faite repérer, mais soit j'étais trop rapide pour eux, soit il ne jugeai pas important de s'attaquer à quelqu'un qui ne les prenait pas pour directement pour cible. Seuls quelques armes de jets avaient cliqueté loin derrière moi dans un coin de ruelle. Comme personne ne semblaient me suivre, ils avaient du me prendre pour une villageoise qui fuyait et n'avait pas cru important de se lancer à ma poursuivre, le butin devait être plus intéressant. D'ailleurs ce petit tour de propriétaire m'avait permis de compter approximativement le nombre d'ennemis, quinze, dont un qui semblait largement être le chef, de par sa stature imposante et sa position reculée par rapport aux autres.

Ce combat serait pour plus tard, je me devais maintenant de rejoindre mon apprentie. Rapide comme une panthère, je galopais entre les ruelles, et une fois à distance raisonnable du gros des troupes, me mis à bondir de toit en toit. Une nouvelle explosion eu lieu à ma droite, je me dirigeai donc vers cette zone. Une fois sur les lieux du crime, je ne trouvai qu'un tas de cendre. Pendant un quart de seconde, j'eus peur qu'il ne s'agisse de mon élève, mais le bon sens et les cris de ce qui semblait être le reste du groupe de trois huluberlus me ramenèrent à la raison dans un sourire. Bon, je n'allais pas laisser mon élève rattraper le score actuel de 3-1 sans intervenir. Je bondis sur les toits et remarquai que Yine étaient toujours en courses poursuite à la recherche d'une nouvelle stratégie. Je rejoignis approximativement la position de la course et bondit au sol, à trois, quatre mètre dans le dos des deux hommes restant, les jambes courbés, me retrouvant ainsi presque assise par terre et exécutait en une fraction de secondes les différents mudras de mon jutsu.

« Soyokaze ! »

J'avais lâché mon jutsu d'une voix enjouée, mais tout aussi puissante et claire. En une fraction de seconde la bourrasque soulevée par mon chakra atteins les hommes de dos et les propulsèrent de ci de là. Je jetai un coup d'oeil à Yine, avant de la rejoindre d'un éclair et de lui envoyé une grosse pêche au visage.

- C'est la première, et dernière fois que tu pars seule prendre des risques sans m'avoir consulté, et que je n'ai donné mes instructions!

Spoiler:

 
© Eryu/Leony

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Yine Maeda
Suna No Chuunin
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Instructions



                     Régulant lentement mon souffle, je jetais des regards incessants derrière moi, m’assurant tout en gardant la prudence à l’esprit que les deux lascars ne s’étaient pas encore lassés de la petite cavalcade forcée. La mort violente de leur comparse semblait les avoir profondément enragés et je notais par là un sentiment de solidarité…ha le bonne blague ! Partout s’élevait des crépitements et les brûlures des maisons emplissaient l’air de fumée noirâtre. A quelques mètres, une mère courrait en serrant son enfant, aussi changeais-je immédiatement de direction, terrifiée à l’idée que la mort de cette femme se transforme en meurtre involontaire, ayant moi-même guidé les deux brigands à ma suite. Dérapant sur une tuile, je poussais un juron et sautillait vivement sur un toit légèrement plus bas, perdant quelques mètres sur la distance qui me séparait de mes poursuivants, lesquels s’échauffaient autant qu’il était possible en lançant des armes dans ma direction. L’une d’elle siffla à mon oreille et je courbais la tête pour éviter une seconde salve qu’ils semblaient manier avec une habilité que je ne leur aurais soupçonnée. La précision de leur tir ne valait guère mieux que ceux d’un gennin moyennement entraîné, aussi était-il relativement simple de les esquiver, mais l’estafilade tracée dans ma chaire me gênait légèrement, la coagulation s’accrochant à des bribes de tissus qui tiraillaient la chaire.  Soupirant en silence, j’orientais mon regard vers la zone de combat où j’avais vu Ayumi s’éclipser plus tôt, aussi légère qu’un souffle et véloce qu’une lionne. Si je ne me faisais guère de souci pour elle, les cris qui résonnaient autour de moi me préoccupaient de plus en plus et je m’esquintais l’épaule contre un angle de façade, plongée dans une réflexion assidue pour me débarrasser des brigands le plus rapidement possible. Il ne m’était pas permis de faire d’erreur et je priais en silence le ciel qu’il n’y ai pas de victimes innocentes en trop grand nombre, si la mort ne pouvait être évité avant que je ne tente quoi que ce soit.

*Reste calme. Réfléchie. Cours. Respire…*


                       Une galipette me permit de contourner deux shurikens que je ramassais en vitesse et fourrais dans ma sacoche avant de détaler un peu plus vite cette fois ci. Le but de la mission me parut à présent annexe face à la misère qui brûlait sous nos yeux dans les cris d’agonie des plus faibles, en proie à la panique devant leurs biens qui s’envolaient pour une fois de plus. Une présence soudaine que je commençais à bien connaître à présent s’approchait à grande vitesse, me rassurant définitivement sur les talents de mon maître qui devait certainement courir après un autre groupe de brigands.

« SOYOKAZE »

                    La voix me stoppa nette, provenant juste de derrière moi. J’hésitais à me retourner, craignant de m’être trompée une fraction de seconde et de m’exposer ainsi à des tirs rapprochés de la part des deux brigands. Prenant appui sur une anfractuosité, je pliais finalement les genoux en prenant le risque de perdre mon avance sur eux…et à peine eu-je le temps de voir les deux corps de mes poursuivants décoller qu’une douleur vive m’asséna brutalement au visage, me faisant chanceler de quelques pas avant de glisser sur une tuile et de tomber sur l’arrière-train, tétanisée. Elle avait frappée avec force, certes, mais ce n’était rien à côté de la vague intérieur qui me tordait les entrailles avec une force inouïe et c’est haletante que je me redressais, les pupilles écarquillées au possible et la gorge paralysée.  
                      La dernière fois que je prenais des risques ? Mais ce…ce n’était pas possible…prendre des risques c’était…c’était ce que j’avais toujours du faire…c’était normal… Pourquoi me frappais-t-elle ? Qu’avais-je fait ? Une foule de souvenirs s’abattit sur moi avec une violence terrifiante et je suffoquais devant les images qui se succédaient en fraction de seconde, comme autant de petites lames empoisonnées. Courir, pleurer, courir, souffrir, blessures…Tous les maîtres qui m’avais pris sous leur « tutelle » n’avait jamais vu rien d’autre en moi qu’un moyen de diversion fort utile et n’hésitaient jamais à m’envoyer au casse-pipe ! Aussi avais-je pris l’habitude de prendre l’initiative la plus risquée, quitte à perdre un membre ou deux tant que le sacrifice s’avérait bénéfique. La pêche que je venais d’essuyais me brûlait la joue comme un avertissement, m’enjoignant vivement l’obéissance. La dernière fois que je partais seule….et ne pas prendre de risque…Elle…

S’inquiétait ?

                   Je n’arrivais à détacher mon regard de son visage en colère, cherchant vainement une explication à son acte…Elle ne pouvait pas être inquiète…Tant d’émotions se bousculèrent dans mon esprit et j’hésitais à lui sauter à la gorge, folle de colère, ou à fondre en larme devant la seule personne qui semblait se soucier un tant soit peu de ma vie – en dehors de ce cher Ryuk -.

Je ne choisis rien de cela.

« Vous…étiez…inquiète… ? »


                    La question me parut stupide, futile et dénuée de sens dans une pareille situation et un cri d’enfant me ramena à la brusque réalité, m’arrachant à ce flottement incertain. Le village…les habitants…la mission…secouant la tête, j’ébouriffais par là mes cheveux qui se collèrent à quelques gouttes de sang dans mon dos et repris lentement contenance. Me redressant péniblement, je repoussais d’une main tremblante les quelques mèches folles qui dégringolaient devant mes yeux et massait mon épaule ankylosée avant de regarder tout autour de moi, articulant d’une voix blanche et sourde :

« J’attends…vos instructions…Ayumi-sensei. »

                   Les hurlements qui emplissaient l’air me vrillaient les tympans et je regrettais le silence des étendues désertiques, les cris interrogateurs tournant dans ma tête n’arrangeant en rien les choses. Je dissimulais la blessure légère sans gravité à mon maître en croisant les mains dans mon dos et penchait la tête, les yeux encore écarquillés et la gorge sèche, la joue aussi douloureuse que si un fer rouge m’avait été appliqué. Cette douleur n’était pas celle d’un coup ennemi ou d’une blessure d’arme…

Un fer rouge en forme de poing.
Mais un poing qui s’ouvrait sur une main qui m’étais tendu et que j’avais qu’à saisir.
Ce que je fis au fond de mon âme en fermant les yeux, attendant les ordres sans bouger.






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