l'Instant d'une vie. Pv Michiyo (Flash-Back)

L'ombre qui murmure le calme.

l'Instant d'une vie. Pv Michiyo (Flash-Back) Geoffr10

~ « Une auberge bien agité » ~

C'est au Pays des Cascades, que le bretteur du nord use ses bottes de daims noir dans l’enchevêtrement aléatoire des petits cour d'eau généreux, qui chantent au grès des courants cristallins. Le samurai, éreinté, fait route vers le village le plus proche. Voilà plusieurs jours qu'il parcourt de long en large le territoire coloré que peint ce royaume. Pour autant il n'a cessé d'y jeter des regards désintéresser, vide et désinvolte. Pour lui rien n'est à la mesure du vide infinis que lui offre ses montagnes. là-haut le roc sombre millénaire contraste avec les neiges éternels. La montagne est un paradoxe à elle seule, un lieu lumineux amplis par un froid mordant, ou rien ne vie, si ce n'est le silence, chargé du poids de l'errance.
Là-haut le crépuscule, fait office de jours comme de nuit, jamais il ne se détache du firmament. Il en va de même pour les sentiments qui animent le coeur des marcheurs. Peur, remord, haine et amours, qu'importe ce qui vous déchires, qu'importe ce qui vous suit, le ululement des vents l'emportera loin et le silence des montagnes vous le rapportera, et cela, qu'importe votre chemin.

Ronchon, son air noble et fier en porte-à-faux, Jin entre dans l'auberge. Une posture qui ne manquera pas d'être remarqué. Son sabre en main, rengainé dans son écrin d'acier, il cherche place aux milieux des regards inquiets de certain, et accusateurs d'autres. Une maître d’hôtel tien le bureau des réception à la porte. Le bretteur, sans donner mot, présente sa réservation à la dame puis lui tend sa veste. Un bref échange de sourires polies, pour elle commerciale, pour lui forcé, et il sans retourne vers la grande salle.
Le lieu est sobre, les bois de tables, de chêne et d’acajous, soulignent un établissement de qualité, et la clientèle distingué et séante conforte l'impression. La nuit tombe dehors et les chandelles impriment une lumière tamisées et chaleureuse sur les bois, les visages et les sourires. Maintenant confortablement attablé, le bretteur passe commande.

" Du riz, du thons rouge et de l'eau gazeuse monsieur. " Le garçons s'était présenté à moi, avec le distinction que l'on connait à la profession. Au même instant une équipe de ninja, surement des Cascades, entre dans l'auberge porté par une cacophonie verbal disgracieuse. Le Plus imposant des sept, interpelle le serveur !

" Garçon ! Une table pour sept et vingt kilos de grillade. Porc et Boeuf... "

Fébrilement le jeune homme le coupe, tentant de lui expliquer que toutes les tables sont prises, qu'ils auraient dû réserver... Mais du haut de ses deux mètres l'homme ne veux rien savoir. C'est à cette instant que je remarque, que les clients me lancent des regards de supplication, que ma table et assez grande pour les accueillir. Dans mon dos je sens le Goliath venir, son pas lourd ne laisse aucun doute, surement veux t'il que je lui libère place et gîte...

" Jeune homme, fait nous place, le serveur t'auras trouvé une autre place dans l'instant... "
mon regard lourd tombe alors sur les épaules frêle du garçon de table. Celui-ci assure, la voix tremblante maintenant, que d'autres réservation on été faites, que d'autres clients ne devraient plus tarder...
"Vallons nous moins que ces clients !! Ingrat"

Jin Kaza

l'Instant d'une vie. Pv Michiyo (Flash-Back) Taki10

Spoiler:

Une nouvelle journée s'offrait devant les yeux de la jeune femme, une journée belle et lumineuse, pleine de promesse. Elle avait revêtu un de ces kimono aux couleurs de la nuit. Aujourd'hui, elle avait pour but de partir dans la région de Taki, découvrir pour sa culture personnel, mais aussi glaner quelques informations, car il n'y avait que dans les autres pays que l'on apprenait plein de choses nous concernant. Son passé, où tout du moins le passé de ses parents l'obnubilait jusqu'à en perdre le sommeil, elle partait donc en recherche de quelques informations à ce sujet. La jeune femme aux cheveux aussi sombre que la nuit finit de fixer tout son attirail de ninja ainsi que son arme de prédilection, Miyako qui devenait son plus proche ami quand elle partait seule dans des contrées inconnues. C'est ainsi que le jeune femme aux cheveux sombre tout juste attachés se mit en route.

Les forêts plus majestueuses les une des autres se suivait aucune ne ressemblait à la précédente, ici régnait une symphonie de couleur et une myriade de sons tous plus beaux les uns que les autres. Tous les êtres vivants semblaient signaler leur présence de part et d'autre du chemin que foulait la jeune femme. Cependant, la demoiselle restait aussi silencieuse et discrète que possible afin de ne pas déranger toute la vie qui l'entourait. Chemin faisant ses pas l'amenèrent à Taki, village caché du pays des cascades. Magnifique pays aux couleurs magiques et scintillantes avec le soleil de midi. Les gardes de ce village malgré la visible réticence laissèrent la jeune demoiselle entrer pour trouver tout au moins le couvert pour le repas. Un groupe de sept personnes la dépassèrent et la bousculèrent sans même y prêter attention, remettant ses cheveux en place la jeune femme aux cheveux ébène poussa un long soupir de dépit et pris sur elle pour pas noter l'incident. Elle ne devrait pas faire de grabuge ici, il faudrait user de diplomatie et ces brute ne serait certainement pas enclin à comprendre. Pour cela Michiyo s'était durement entraîné auprès de sa défunte mère, l'art du langage faisait bien souvent ses preuves, mais certaine personne y était malheureusement immunisée.
Une auberge à l'allure calme et sereine se dressa devant elle, alors que ça faisait au moins dix bonnes minutes qu'elle faisait le tour de Taki sans trouver cette auberge pourtant si grande, peut être inconsciemment est ce qu'elle préférait faire un tour pour se calmer après l'incident pour pouvoir manger sereinement. A l'instant où elle allait pour ouvrir la porte, des voix s'élevèrent du restaurant à l'apparence pourtant si calme. Elle entrouvrit la porte pour savoir de quoi il s'agissait, à son grand désarroi elle reconnue les sept personnages pressés croisé précédemment. Ils se tenaient derrière un homme aux cheveux sombres et qui a première vue était en train de manger.

Mais que peuvent-ils bien lui vouloir ? Bon de toute façon il faut que je rentre si je veux manger.

Alors que son corps passa l'entrebâillement de la porte, une partie des regards se posèrent sur elle et se concentrèrent d'un air apeuré car la jeune femme qui venait de passer la porte ne ressemblait en aucun cas a une guerrière. En effet elle dissimulait toujours son art de la guerre derrière l'apparence d'un dame de compagnie, art légué par sa mère, elle lui avait enseigné l'art de la musique, de la danse du thé et de la discussion. C'est dans cette apparat qu'elle passa l'entrée de l'auberge. Les gens semblaient effrayés par ces odieux personnages. Les brutes ainsi que le jeune homme aux longs cheveux nuit tournaient le dos à l'entrée de l'échoppe. Les regards soutenus faisait rougir très légèrement la jeune femme, elle se demandait si c'était à cause de ses différences qu'ils la regardaient ou à cause de son entrée ici. Ses yeux se posèrent à nouveaux sur le jeune homme dérangé pendant son repas, un corps fin et élancé révélant malgré ses habits une musculature saillante et très nerveuse. Malgré son calme apparent, on pouvait noter dans sa voix un profond agacement et une furie à peine camoufler. La réaction du jeune homme ne la surpris donc que très peu la jeune femme qui instinctivement avait saisit fermement de sa main gauche la base de son éventail de guerre. Le chef de la bande avait été mis KO en une seule et unique attaque. La colère des six autres étaient palpables et se faisait ressentir comme le vrombissement furieux d'un essaim d'abeille. Toutes les personnes présentes avaient eu un mouvement de recul quand la brute de près de deux mètres s'écroula par terre inconscient et incapable de respirer. Pas un recul de peur, mais plutôt de surprise à en juger par leur visage, tout le monde semblaient craindre cette bande plutôt pathétique jouant avec leur masse imposante et leur nombre. Michiyo n'avait pas peur de ce genre d'énergumène. Au vue de la rapidité, de la force et de la précision du jeune homme et de ses propres qualité de combattante il n'aurait jamais fait le poids. Cependant, la jeune femme espérait secrètement manger dans un établissement calme et serein pas dans une bâtisse ravager par les combats. Avant qu'une des six brutes ne passent à l'action, elle se déplaça calmement au travers de cette petite foule en s'éclaircissant la voix et se plaçant entre les opposant faisant face au groupe plus nombreux.

Messieurs, je pense inutile de vous expliquer la suite de se qui pourrai suivre si vous succombez à votre colère. Chacun d'entre vous subira sans aucun doute le même sort que votre ami. Et vous n'aimeriez sans aucun doute en arrivez là j'en suis certaine. Alors je vous laisse le temps de ramasser votre collègue et sortir de ce restaurant avant que je me fâche.

La jeune femme avait parlé avec beaucoup de calme et de douceur, cependant elle y avait subtilement glissé pas mal de fermeté et de rigueur. Pesant ses mots et ponctuant correctement ses phrases pour une meilleure compréhension de la part de ses interlocuteurs. Ces derniers étaient visiblement mal à l'aise en voyant la jeune Midorikawa ouvrir son arme en grand et en en faisant sortir les lame camouflée a l'intérieur en guise d'ultime ponctuation. Deux des six personnes ramassèrent leur chef alors que les autres ouvraient la porte pour les faire sortir s'excusant pour leur ami. Enfin gardant calme et douceur elle se tourna vers le jeune homme lui adressant un jolie sourire puis s'adressa au serveur complètement anéanti par ce qui venait de se passer.

Je venais pour goûter a vos mets, mais à en croire la situation vous n'avez pas de table de libre ? Même si je ne suis pas contre de partager une table avec le jeune homme. Etant donner la longueur nous ne nous gênerons pas. Enfin si cela ne le dérange pas bien entendu

La jeune femme faisait à présent face au jeune homme pour attendre sa réaction, espérant qu'il accepte.

Le serveur tentait désespérément de reprendre des couleurs, son regard semble vide et son visage totalement livide. Aucun son ne franchissait ses lèvres, comme si la vie avait disparu du corps du jeune homme. Un silence lourd de sens s'était installé dans cette bâtisse, aucun bruit de couvert ne résonnait. Contrairement à lui le client dérangé avait changé de visage une fraction de seconde, un visage habité par la joie comme quand un souvenir heureux viens nous soulever la coeur quand il est habité de sombre sentiments. Enfin la voix du jeune client aux cheveux sombres éclata, et ranima doucement ces lieux. Malgré la douce musique qui s'échappait des hauts parleurs.

Vous avez tempéré la situation avec force, arrivée telle une ombre, l'ombre qui murmure le calme. Garçon ! prenez la commande de madame !

Il l'avait comparé à une ombre, une ombre apaisante ramenant calme et sérénité dans des lieux rongés par la colère et la haine. Elle n'aurait jamais pu se comparer à cela, mais le compliment la toucha profondément, la réaction fut quasiment instantanée, la couleur de ses pommettes prirent doucement une teinte rosée très légère. L'appel au serveur le sorti de ses songes, s'inclinant respectueusement à plusieurs reprises comme pour s'excuser de son absence certainement inacceptable de son point de vue, mais tout à fait logique d'une vue extérieure. Il bafouilla quelques mots récupéré sans doute au hasard de sa mémoire. Aucune phrase compréhensible arriva aux oreilles de la demoiselle cette dernière rassura aussitôt le jeune garçon de salle en posant doucement sa main sur son épaule. Elle lui murmure quelques paroles afin de la rassurer.

Calmez vous jeune homme, je vais simplement prendre une belle assiette de sashimi et un bol de riz. En vous remerciant par avance.

Les derniers mots prononcés semblaient avoir fait leurs oeuvre insufflant courage et conviction dans le coeur du jeune serveur. Le regard de la demoiselle se posa à nouveau sur le visage de l'inconnu aux cheveux couleur nuit, celui-ci avait complètement changé. Son air bon enfant avait été remplacé par un air plus sévère, plus strict et plus renfermé. Cela étant il proposa à la jeune femme se s'asseoir y mettant cependant une condition.

Ça ne me dérange pas que vous vous joignez à cette table mademoiselle. Cependant ! J'aime manger dans le calme. Alors, si c'est aussi votre cas installez vous

Elle était contente de savoir qu'il acceptait, elle contourna lentement la table souriant doucement personnellement à la majorité des clients qui, peu à peu se remettaient à manger. Elle remit doucement en place sa longue chevelure en place en la rejetant par-dessus son épaule puis tira sa chaise avant de s'asseoir dessus en faisant disparaître les lame caché de Miyako et le repliant délicatement puis elle le fixa a sa ceinture afin qu'elle ne soit nullement gênée durant son repas. Pendant l'intégralité de la manœuvre elle n'avait quitté des yeux l'homme avec qui elle partagerait son repas. Les caractéristiques physiques du jeune homme ne contrastaient que peu à celle de la demoiselle, son corps élancé, fin et nerveux, ses yeux et ses cheveux étaient tout deux sombre. Alors que le corps de Michiyo était plus doux plus généreux, grâce a ces attraits féminin et ses yeux avaient une couleur plus que chatoyante "de douces braises les soirs ou le froid tombe" comme le disait sa défunte mère quant à ses cheveux ils rappelaient les nuit sans lune où seul scintillement des étoiles apportaient une peu de lumière. Cependant, elle ne le jugeait nullement, car elle en avait horreur. Soudain son regard s'assombrit un court instant, elle ressassait ces longs moments de jugement que lui avait trop souvent porté ses congénères. Trop de blessures nullement effacés assaillirent sa mémoire. Elle secoua doucement la tête simulant une fausse remise en place d'une mèches de ses cheveux ébène déjà plus que bien placé. Son regard pétillant était à nouveau présent et étincelait à la lueur des plafonniers. Elle croisa doucement ses doigts sur la table jetant quelques regards aux badauds encore incapable de reprendre la continuité de la repas. Après quelques minutes le même serveur a présent ragaillardie posa délicatement le repas de la demoiselle sur la table souriant et reculant toujours incliné. tant de cérémonie a son égard la gênait énormément elle faisait partie du même monde qui lui et ne se sentait en aucun cas supérieur à lui.

Merci beaucoup... mais relevez vous je vous en pris.

l'Instant d'une vie. Pv Michiyo (Flash-Back) Michi_10

Quand elle reporta son regard sur le jeune homme elle le trouva perdu dans ses réflexions, complètement perdu. Mais il reprit assez vite contenance, elle se demandait ce qui avait bien pu lui arriver l'irruption des sept compères ne semblait pas avoir troublé le jeune homme. Certes il s'était mis en colère, mais qui ne se mettrait pas en furie lorsqu'il est dérangé en plein repas. La jeune femme cessa toutes ses réflexions sur le compte de son compagnon de repas, spéculer était bien la dernière chose à faire face à un inconnu, car les préjugé arrive vite lorsqu'on ne connait pas. Elle posa donc son regard sur son repas récemment apporté, le poisson lui faisait terriblement envie, mais les bien séances voulaient que les présentations se fassent auparavant. Ses doigts avaient pourtant glissé sur sa paire de baguette et jouait lentement avec alors qu'elle levait les yeux vers l'homme aux cheveux sombres.

Jin Kaza, bretteur du nord, enrôler pour le pays de la foudre

La voix claire de son interlocuteur brisa le silence de la salle, mais elle n'était pas assez forte pour perturber les autres personnes de l'auberge. La jeune femme avait écouté toute la phrase qui venait de son interlocuteur avec une grande attention mémorisant chaque mot. L'intonation de sa voix se faisait à présent plus douce et plus sereine, bien plus calme qu'au préalable. Michiyo avait très peu entendu parlé du pays de la foudre et de mémoire n'y avait jamais mis les pieds. Cependant, elle était toujours avide de connaissance, un sourire naquit sur ses lèvres en imaginant les contrées qu'il pouvait y avoir là-bas. Son regard fit un bref allé retour sur l'arme qu'il portait à la ceinture, se remémorant les entraînements à l'épée de ses compagnons de Konoha. Cela ne l'avait que très peu attiré préférant l'art de la subtilité, mais un combattant à l'arme blanche était bien plus redoutable.

Et vous que faites vous, au pays des cascades, mademoiselle... ?

Sa voix se faisait à cet instant preuve de force et de curiosité, le sourire toujours léger et présent sur son visage elle inclina légèrement la tête en signe de remord et posa ses baguettes rougissant légèrement. Elle était honteuse d'avoir pensé à manger avant de se présenter, elle manque d'honneur alors que lui l'avait honoré en lui cédant un peu de place sur sa table.

Sumimasen jeune bretteur du nord, je me nomme Michiyo Midorikawa kunoichi du pays du feu.

La jeune femme releva la tête pour répondre au jeune combattant du pays de la foudre sur sa venu dans la région des cascades, elle avait avancé sa main pour serrer celle du jeune homme en guise de conclusion pour les présentations espérant sincèrement qu'il en fasse de même. Elle hésitait cependant à tout lui dévoiler préférant garder un par de mystère mais n'étant pas une mission elle pouvait très bien lui en dire une partie. De plus le jeune homme semblait plus que sincère bien que d'un pays différent. Elle accentua son sourire devenant presque enjôleur, mais elle n'était pas là pour charmer quelqu'un, cela était venu naturellement en croisant son regard azuré.

Je suis au pays des cascades uniquement dans le but de le traverser pour me rendre dans le pays de l'eau en quête de réponse. Puis-je me permettre de vous retourner la question, très cher ? ?

Michiyo n'avait pas pour habitude d'être curieuse a ce point mais elle ressentait l'envie d'en savoir plus sur ce jeune homme au regard si calme. Elle plongea son regard flamboyant dans celui du jeune attentive a sa réponse.

La main tendue au-dessus des mets présents à table, la jeune femme semble saisir une once d'hésitation de la par du dénommé Jin. Mais ne comprend cependant pas le sens de son hésitation, sans doute une peur quelconque, ou une réticence à toucher une autre personne. Néanmoins, les questions de Michiyo se sont évanouis au contact de leur main. Le visage de la jeune femme se détend une fraction de seconde, un flot d'émotion positif s'empara de la jeune femme. Le sourire déjà présent sur ses lèvres semblaient plus sincères, le bonheur que vivent les gens aussi infime soit-il peut se révéler être une énorme source d'émotion positive. La demoiselle aux cheveux ébène remerciait sa mère pour se toucher si particulier qu'elle avait hérité. L'instant d'après elle le maudissait, les peurs à présent toutes ces peurs que l'Homme cherche à dissimuler plutôt qu'à essayer de vaincre. La moindre terreur aussi profonde qu'intime éclate comme une vérité aux yeux de la demoiselle, malheureusement elle n'y est pas pour autant insensible. Il lui faudra beaucoup de concentration pour contenir ce flot d'énergie si négative au regard de son compagnon de déjeuner.Mais on ne peut pas tout cacher au regard des autres et cela, Michiyo en sais quelque chose un regard en dit autant que tout un discourt et c'est sans doute ça qui a poussé le jeune homme à retirer sa main. La jeune Midorikawa était toujours émerveiller en voyant ce que l'Homme pouvais dissimuler au plus profond de lui-même. Des vieilles terreurs infantiles comme des disparitions de proche, tout un panel aussi riche que diversifié alors que les moments heureux se ressemblait à peu près tous. Un sourire d'une mère, un câlin d'un père ou le baiser tendre de sa moitié. En contre partie Michiyo fut étonné par la douceur de la main du jeune homme, une poigne si ferme, si sur de lui et une peau douce comme le velours. Mais elle garda cette réaction pour elle observant les gestes du jeune homme. Il s'était mis à manger alors qu'elle lui donnait sa réponse elle fit de même en attendant que la voix de l'homme aux cheveux sombres résonne à nouveau face à elle.

Il en va de même pour moi. Je suis de passage dans la région. Je rentre de mission. Une dernière nuit à l'auberge et demain aux aurores je reprendrai la route pour Kumo.

Dites moi si je ne suis pas trop indiscret... quel genre de réponses cherchez-vous aux abords des brumes de Kiri ? Si vous ne m'aviez pas certifier votre affiliation au pays du feu, j'aurai parié sans l'ombre d'un doute que vous venez de l'Est mademoiselle Midorikawa. Le teint clair du pays de l'eau ne m'est pas inconnue !

Un sourire se dessina un peu plus sur le visage de la jeune femme, cette inconnue pensait à juste titre qu'elle venait du pays de l'eau. Un pays emplit de nostalgie pour la demoiselle, pays de sa tendre enfance celui qui avait vu ses premiers jours. Malheureusement très peu de souvenir lui en était resté, trop peu à son goût et en réalité ce n'était même pas ses propres souvenirs, simplement des récit de ses défunt parents comptant leur vie dans ses contrées. C'est ce qui poussait la demoiselle à partir à la recherche de tout ça, de son passé et de celui de ses parents. Elle saisit délicatement une tranche de saumon entre ses baguettes et le porta à ses lèvres dans un geste doux et calme. Une fois avalée elle porta son regard sur l'homme face à elle et lui sourit doucement.

Votre regard sur le monde est juste et précis. Effectivement je tiens mon teint de ses brumes et je pars trouver des réponses sur mes origines.

Je vous trouve moi aussi particulier Monsieur Kaza des mains si douce pour un art tel que le vôtre me perturbe. N'y voyez là aucun reproche je ne saurai vous juger en si peu de temps. Mais je dois vous avouer que peu de bretteur possède d'aussi belles mains que les vôtres, forte et douce à la fois.

La jeune femme espérait ne pas avoir offensé l'homme aux mains de fer les différences sont souvent cause de souffrance en ce bas monde et les critique sont souvent des plus blessantes. Elle avait essayé de faire en sorte de ne pas prononcer de paroles blessantes.

Le serveur était furtivement passé tel une ombre aux abords de la table déposant une théière et deux tasses au côté de la jeune femme et était reparti dans le même élan. Il avait posé cela, tel une offrande sur un autel en guise de remerciement sans doute, cela faisait sourire Michiyo, car elle ne se sentait pas redevable bien au contraire c'était le dénommé Jin qui avait fait la plus forte impression face a ces bandits. Cependant, la jeune femme ne lâcha pas le Kaza du regard, car elle attendait de lui une réaction après qu'elle ait posé le sujet de ses mains. De la sienne souple et légère elle saisit la théière et versa une partie de son contenu dans les deux récipients, le liquide ambré fumait légèrement tel une brume matinale au printemps. Un délicat parfum de jasmin et de thé vert embauma les alentours de la table. La femme aux cheveux ébène porta doucement sa tasse à ses lèvres pour humer le délicieux fumet les yeux toujours tournée vers l'homme en face d'elle.

Ni voyez pas une bénédiction ou une qualité. Observer plutôt le danger et l'horreur qui transpire de ces mains...

Une démonstration allait suivre, mais la jeune femme resta calme et paisible bien qu'elle ne se doutait pas de la suite. Son regard flamboyant suivait le moindre geste du jeune homme, analysant tout ce qu'il faisait. Ses mains restèrent autour de sa tasse afin qu'il ne craigne aucune attaque ou autre agression après tout il ne lui voulait aucun mal pour le moment. Elle croisa un instant le regard de Jin pour s'en assurer et celui-ci ne lui dévoila ni méchanceté ni agressivité sur l'instant peut être un soupçon de profonde tristesse et de regret, mais aucune mauvaise intention. L'éclat métallique d'un shuriken attira l'oeil de la demoiselle, couvert par un long soupire de la part du manipulateur de l'objet.

Zekai, la morsure vengeresse !

Le cri sinistre du fer broyé par la force brute du jeune homme résonna aux oreilles de Michiyo, comme un cri désespéré de l'arme qui retomba lourdement sur la table en une masse informe. L'arme pourtant si tranchante et effilé venait d'être broyé d'une main sous ses yeux. La jeune femme restait impassible sans l'ombre d'une quelconque peur dans le regard un peu surprise par la force de l'homme. Elle qui n'en possédait que très peu fut étonnée que l'on puisse faire subir tel tourment à une arme ninja. C'était ici l'art guerrier de Jin la force brute et l'art des armes blanches. L'extrême opposé de la jeune femme elle qui appréciait la distance en combat et la subtilité, cependant, elle avait soif de connaissance et toute nouveauté aussi infime soit elle lui donnait envie d'en savoir plus pour élargir ses connaissances et sa culture personnelle.

J'espère ne pas vous effrayer ?

Ces paroles censé prévenir tout malentendu contrastait avec son regard qui lui prônait la mise en garde comme pour dire "voilà maintenant tu sais où tu vas". Cette différence fit sourire la jeune Midorikawa, car elle n'était pas le moins du monde effrayer, mais plutôt étonné de la prouesse du jeune Kaza. Elle posa délicatement sa tasse dans sa soucoupe pour venir saisir la masse métallique et la tourner dans sa main pour l'observer sous toutes les coutures. Puis elle tourna son regard vers le jeune homme lui adressant un doux sourire, posant le métal à l'endroit où il était tombé.

Rassurez vous, vous ne m'effrayez pas. Je suis plutôt étonnée de vos capacités, votre corps renferme une tel force... Je comprends mieux comment vous avez mis hors d'état de nuire le brigand de tout à l'heure. Qu'est ce qui vous force à croire que vos mains ne sont pas une bénédiction ? Elle vous permet aisément de camoufler votre force.

Michiyo savait que ressasser les vieux souvenirs devait être utilisés avec douceur et sans brutalité pour ne pas brusquer les gens. Si le jeune homme voulais se confier il le ferai, mais de lui-même, cependant elle se rappelait la condition de sa place à cette table et ne voulait en aucun cas offenser et énerver l'homme aux cheveux sombres. Elle marqua donc une pause dans ces paroles rougissant légèrement à cause de cette curiosité mal cachée.

Sumimasen Monsieur Kaza, je ne voudrais pas vous déranger lors de votre repas par mes questions. Je ne vous imposerai pas de répondre et comprendrais que vous préféreriez finir votre déjeuner dans le silence.

l'Instant d'une vie. Pv Michiyo (Flash-Back) Florag12

Vous ne me dérangeais pas ! Pour répondre à votre question, mon rang fait de moi un guerrier d'honneur. Je suis un bretteur du nord pas un shinobi ou un espion lâche et fourbe. En ce sens je ne cache pas mes forces comme eux le feraient. Je les portes fièrement comme un étendard qui flotte au grès des vents. Au vue de tous, au grès du sang !

La fierté du jeune homme transpirait clairement de son discourt, de la force dans ses convictions, mais un total mépris pour l'art de l'espionnage. Cependant, il savait mesurer son langage afin de ne pas brusquer ou offenser son interlocuteur. Une qualité forte appréciable pour ne pas déclencher tout offensive ou autre préjuger sur son compte. Un guerrier dans l'âme, une force incroyable pouvant briser quasiment n'importe quoi de sa main, mais un coeur hésitant. Bien dissimuler dans sa voix, mais son regard ne pouvait cacher cela, la porte de l'âme humaine dévoile bien des choses si on sait y regarder avec attention. Mais celle du jeune Kaza était trouble et fortement dissimule. Soudainement et sans préavis Jin se dressa de toute sa hauteur, aussi brusquement qu'une tempête de sable. En un éclair et le serveur se précipita à ses côtés prenant en compte ses demande et ses questions. Michiyo restait de marbre buvant calmement son thé tentant de réprimer son envie de demander au jeune homme de rester plus longtemps, mais sa décision semblait irrévocable. L'auberge ne comptais plus de chambre libre et le bretteur céda simplement la sienne.

Tant mieux. Mademoiselle prendra donc mes quartiers ce soir, voici la clé de la chambre ! Monsieur y conduira et y portera aussi toutes ses affaires.Pour ma part je me dois de vous laisser ma belle demoiselle de Konoha. La route m'attend, je préfère tout compte fait hâter mon retour sur Kumo.

Aucun choix n'avais été laissé à la jeune femme, aucune échappatoire et la kunoichi sera légèrement les dents pour ne pas couper la parole et aller à l'encontre de la décision du jeune inconnu du pays de la foudre. Tout s'était passé trop rapidement pour que la jeune femme puisse intervenir, Jin s'apprêtait déjà à sortir il était là, devant elle incliner pour prendre congés de Michiyo. Il dissimulait son visage et son regard sans aucun doute intentionnellement, car son coeur hésitait peut être. Rien n'était sûr, le jeune Kaza partait si brutalement, comme s'il venait de voir un fantôme.

J'ai été honoré de faire votre rencontre. J'ai le geste abrupte et je le sais. Veuillez pardonner que je vous fausse compagnie sans plus de sens et d'explications...

L'honneur me reviens très cher, il n'est pas courant de rencontrer les bretteurs du nord. J'aurai plutôt souhaité que notre rencontre ne s'écourte pas de la sorte, mais vous avez sans doute à faire à Kumo alors je ne peux vous retenir alors je vous remercie sincèrement pour vos quartiers et pour m'avoir accepté a votre table. Soyez prudent sur le retour cher Kaza. Sans doute nos chemins se recroiseront-il.

La jeune femme se leva rapidement pour s'incliner alors que le jeune homme tournait déjà les talons pour disparaître de l'auberge. Elle se retrouvait à présent seule devant son assiette presque vide, qu'elle s'empressa de terminer, car déjà les regards se posaient sur elle. La jeune Michiyo se leva et quitta la salle de repas en remerciant le serveur et lui laissant un pourboire en passant. Les pensées de la jeune femme tournaient dans sa tête, pourquoi le jeune Kaza était il partit si vite ? Avait elle fait quelque chose de mal ? Peut être avait elle posé trop de questions ? Toutes ses questions allaient et venaient dans son esprit sans pour autant trouver de réponse. L'aubergiste l'avait mené au travers d'innombrable couloirs puis venait de pousser une porte.

Voila votre chambre damoiselle vos effets ont été montés par mes soins bonne soirée.

La chambre n'avait rien d'extraordinaire, mais convenait tout à fait a la jeune femme, tout était simple sans fioriture, une âme de pureté errait dans la pièce l'inondant de sérénité et de calme. La jeune Midorikawa verrouilla la porte derrière elle et jeta un oeil par la fenêtre seulement quelques minutes s'était écoulées. Peut être pourrait elle apercevoir le bretteur du nord si l'ouverture donnait derrière l'auberge. Elle y resta penché, de longues minutes sans voir une âme qui vive. L'éclat pâle de l'astre nocturne éclairait les rues mais malheureusement pas assez pour distinguer quoique ce soit. Une légère mine interrogative semblait figé sur le visage de la kunoichi, encore plein de questions, mais peu importait à présent les réponses, car il se faisait tard et demain il fallait qu'elle se concentre sur la route qu'il lui restait a parcourir. Elle se dirigea vers la salle d'eau retirant ses habits et en les disposant correctement sur une chaise. Michiyo fit couler de l'eau chaude puis se contempla dans le miroir dont la buée camouflait peu à peu son image comme si la brume avait envahi ses appartements. Elle se plaça sous l'eau a présent chaude et la laissa couler sur son corps en fermant les yeux pour se détendre et faire le vide dans son esprit. Les minutes s'égrainaient rapidement mais l'eau chaude était revigorante et apaisant pour la jeune femme. Elle sortit enfin calme et maître à nouveau de ses pensées, elle s'entoura d'une serviette qui une fois fixée cachait juste les parties les plus indécentes à montrer. Sa longue chevelure ébène restait toutefois libre et collait sur ses joues et ses épaules, s'égouttant sans retenue sur le plancher. La jeune Midorikawa déambulait silencieusement dans sa chambre préparant ses affaires pour le lendemain et posa un piège derrière la porte et les fenêtres, un simple parchemin explosif coller a cheval sur la porte et son montant. Soudain son regard fut attiré par un objet déposé sur la table de nuit, un livre oublié posé là dans l'espoir de le retrouver le soir. Sa couverture était simple et sans image seul le titre prônait et livrait des informations sur son contenu.

tosho himitsu bushi

La jeune femme ne pus s'empêcher de le feuilleter, l'ouvrage était sur l'art de la guerre, discutant de stratégie d'offensive et de défense. Il était tout à fait à propos pour le jeune bretteur ancien locataire de cette chambre d'auberge, mais hors de propos pour l'art de la demoiselle. Cependant, elle aimait agrémenté sa culture personnelle de toute sorte de connaissance, mais dû à contrecœur se résigner à ne pas lire l'ouvrage prenant plus de temps pour son repos. Elle le lirait sans doute sur le chemin qui porterai ses pas vers le pays de la foudre, véritable but de sa quête de réponse bien que Kiri l'était pour d'autres raisons. Michiyo s'allongea sur le lit toujours vêtue de sa serviette et s'endormit doucement pensant à sa mission prochaine.

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