Flash Back d'une mission

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Rui, je m'appel Rui. J'ai 16 ans depuis moins d'une semaine et je vis actuellement à Suna. Ce n'est pas vraiment que je n'aime pas cette ville, en fait ça serait plutôt l'inverse, ou plus exactement ce sont ses habitants qui ne m’apprécient pas. Car jusqu'à aujourd'hui je ne connais pas de ville capable de sentiments. Quant à la raison de cette inimitié, j'imagine que ça viens du fait que je ne suis pas originaire de Suna, mon passé est bien sombre et je préfère ne pas avoir à en parler. Mais pour faire court, je suis le dernier survivant de ma famille. Le reste de mon clan est peut-être encore en vie, mais je ne sais pas où ils habitent, ni même s'ils me reconnaîtraient. De toute façon j'ai été recueillit, par chance ou malchance, je ne saurais le dire, par un homme étrange. Il avait des cheveux roux et m'as « sauvé » de la mort certaine qui était la mienne. C'est sur son conseil que je suis aller à Suna, mais je n'aurais jamais pensé qu'on me traiterait ainsi. Quoi qu'il en soit, je n'avais rien contre eux et j'avais traversé des épreuves suffisamment difficile pour parvenir à ignorer les villageois que j'indisposais. Mais ce n'était pas toujours simple, surtout quand on doit parfois travailler avec eux. Cependant, même avec ces petits problèmes, j'avais malgré tout une mission de temps en temps, Aujourd'hui c'était Lundi, non pas que les week-ends aient une importance, mais c'est surtout pour garder un repère temporel et ne pas tomber dans la routine au risque de se perdre soi-même.

J'aurais aussi bien pu tenir un journal, mais ce n'était pas mon genre et je n'apprécie pas non plus de laisser à la portée de n'importe qui mes faiblesses personnelles. Ma concentration et ma mémoire était suffisant pour remplir ce rôle. Du moins tant que j'avais quelque chose à faire. Car l'ennuie est bien un de mes pires ennemis. Vous me diriez d'aller m’entraîner et de développer mes techniques, mais comme je l'ai dit auparavant, je préfère éviter de montrer mes faiblesses. Bien que ces gens sont censé être mes alliés, je ne m'étonnerais pas qu'un jour ils en viennent à vouloir me tuer. La haine est capable de bien des choses surprenante, c'est bien pour cela que ce sentiment aussi puissant est concurrencé par l'amour. Je suis loin d'être un expert du comportement, mais c'est plus une généralité de mes expériences passées. De ce fait, je préfère ne pas montrer mes techniques pour garder cacher les points faibles de celles-ci le plus longtemps possible. Après il arrive que par nécessité je ne puisse pas m'offrir ce luxe et je ne vais pas tenter de tuer la personne qui aurait vu l'étendue de ma force, après tout il ne tient qu'à moi de les améliorer, ou d'en créer de nouvelles.

Cependant aujourd'hui, ce ne serait pas du temps libre qui s'offrait à moi. Un mot du Kazekage était parvenu jusqu'à la porte de ce que je pourrais appeler mon appartement. Sans doute une mission, suicide avec de la chance ? C'était peut-être ironique, mais il est bien arrivé des fois ou je me posais la question. Je sais bien que dans le fond je ne suis qu'un soldat pour le pays du vent, mais Suna étant un des villages les plus faibles numériquement parlant, les autorités devraient faire attention à chaque membres qu'ils possèdent. Je ne pouvais prétendre savoir ce qu'ils pensaient, mais ce qui était sur c'est que jusqu'ici je m'étais tellement accroché à la vie que je m'en étais sortit. Bon je dois aussi avoué que l’entraînement brutal et intensif de mon « sauveur » y était pour quelque chose. J'ai appris quelques ficelles que l'académie de Suna ne nous offrait pas, par manque de connaissance ou par cruauté ? Peut-être aucun des deux, mais il n'empêche que je m'en suis sortit jusqu'ici et que je suis parvenu à obtenir le grade de Chuunin. En temps normal, les chuunins devraient avoir à s'occuper d'un petit groupe de Genin, mais vu le peu de ninja que le village possédait et les antécédents que je traînais derrière moi, il n'était finalement pas si étonnant que je sois exempté de cette tâche. Ce qui au passage m'arrangeait un peu aussi, j'avoue ne pas vraiment apprécier la compagnie des autres, et d'autant plus lorsqu'ils sont plus jeunes.

C'est enfin qu'à force de traverser le village encore une fois pour atteindre le manoir du Kazekage que je me concentre enfin sur ce qui m'entoure, car c'est vrai lorsque je passe en ville, je m'enferme dans une bulle mentale pour ne pas entendre les rumeurs à mon sujet ou pour ne pas faire attention aux regards méprisants. Quand j'entre dans le manoir, bien que les gardes ne m'apprécient pas vraiment, ils ont au moins le respect de garder leurs pensées pour eux-même. En réalité, ce n'était pas Akira qui souhaitait me voir, mais l'un des conseillés de Suna. Il m'avait attiré dans son bureau non loin et m'expliqua la situation en quelques mots. Je voyais bien dans ses yeux et sur son visage les marques de l’inquiétude et de l'angoisse. Lorsqu'il eut terminé son récit, je saisissait un peu mieux la situation. Apparemment, un membre de l'ANBU avait intercepté un message concernant le conseillé que j'avais en face de moi, visiblement cela concernait une mission d'assassinat. Le porteur du message n'était pas celui qui devait commanditer le meurtre, mais cela indiquait qu'en revanche l'assassin était déjà là.

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Le Mardi matin suivant, je me remémorais ce que le conseillé de Suna m'avait dit. Apparemment, l'assassin était déjà dans le village, sinon le messager n'aurait aucune raison de venir ici. Mais le membre du conseil ne pouvait finalement plus faire confiance à qui que ce soit et c'était aussi incompréhensible pour moi qu'il me choisisse. Après tout j'étais le mouton noir du village et même j'étais peut-être le coupable idéal pour cette mission d'assassinat. Cependant le conseillé m'avait dit que justement, le fait que je sois le coupable idéal me lavait de ses soupçons en quelques sortes. De plus, si j'échouais je serais sur d'avoir des problèmes, ce qui renforcerait mon envie de résoudre cette mission. Alors en partant, je lui demanda de récupérer toutes les informations possible pour pouvoir enquêter plus facilement. Après tout le but était à la fois de protéger le conseillé et de démasquer l'assassin. Seulement, j'avais pour l'instant un avantage que ma cible n'avait pas. J'étais au courant et pas elle. Du moins si l'assassin travaillait seul et qu'il n'avait pas des contacts parmi les autres ninjas et de toute façon j'étais déjà mépriser par les autres, je serais donc pas suspecté directement par l'assassin j'imagine. Mais cela demanderait un certain doigté que je n'étais pas certain de posséder. Néanmoins, en me levant ce matin, je me prépara comme à mon habitude. Prenant ma douche et un petit déjeuner léger, puis une fois équipé de mon attirail de Sunajin, je sortit à la lumière du soleil.

Je me rappelais pas vraiment avoir un goût prononcé pour le sommeil, mais là je fut surpris de voir que le soleil n'était en fait pas encore parut à l'horizon. La lumière extérieur que j'avais entraperçue de l'intérieur était celle d'une autre maison. L'aube allait bientôt pointé au loin, mais j’avais encore quelques heures pour ça. En respirant l'air frais de la nuit, je me pris à me rappeler une citation que mon maître avait dite un jour : « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. » C'est étrange, car je ne vois pas ce qui aurait pu être à l'origine d'une telle pensée. Bien que l'ont puisse se sentir seul au milieu de l'obscurité de la nuit, nous ne somme pas rendu maître du monde pour autant. Puis, dans le cas ou cela serait vrai, cela ne durerait que jusqu'à ce que les autres se lèvent. Mais laissant là mes réflexions peut utiles pour l'instant, j'avançais dans ce village que j'avais tant parcourue depuis mon arrivée ici. C'était peut-être ça qui était à l'origine de ma manie à ne pas dormir beaucoup, ces rues silencieuses, ce climat de calme et de tranquillité, tout ce qu'il appréciait dans ce village c'était ces moments-là. Mais curieusement, je n'avait pas forcément besoin d'être dans le village pour trouver d'autre moments comme ceux-là. Ou bien cela venait peut-être du fait d'être le seul à se tenir debout au milieu de la ville, seul, au milieu des bâtiments ou chacun dormaient. Enfin il devait bien y avoir une personne ou deux qui surveillait le village, mais je ne serait pas dérangé par ceux-ci.

Le plus dur maintenant, était de savoir par ou commencer. Mais j'avais déjà une petite idée sur la manière de procéder. C'était assez simple, mais par forcément fiable. Je me trouvait maintenant au centre du village et je songeais à la manière dont je m'y prendrais pour attaquer le conseiller de Suna. Si j'étais moi-même un assassin, comment allait-je procéder ? Premièrement je me prévoirais une porte de sortie, car en cas de désastre ça peut vous sauver une vie. L'idéal n'était pas non plus d'attaquer le conseiller dans son bureau, le manoir était un endroit assez bien gardé, ce qui laissait donc le chemin pour s'y rendre et chez lui. Je me dirigeais donc vers la demeure de mon client pour cette mission et j'observais les alentours, quels seraient les endroits les plus pratiques pour assassiner quelqu'un et s'enfuir après. En fait à mesure que j'observais les alentours, je ne m'étais pas rendu compte que le jour s'était totalement levé et que certains passants étaient en train de se lever en me regardant d'un air louche. Je jugea qu'il était temps de m'éloigner vers un petit magasin pour prendre un petit quelque chose à déjeuner. Je ne doutais pas que le commerçant ne m'appréciais pas et qu'il devait sûrement me faire des prix légèrement au-dessus de la norme, mais je m'en fichais totalement. Une fois repus, je repris mon enquête et je ne trouvais pas forcément de point concluant sur ma théorie. La demeure du conseiller était dans un genre d'immeuble dont il était difficile d'atteindre la fenêtre sans se faire remarquer.

D'autant plus que l'entrée n'était accessible qu'aux habitants du bâtiment. Il restait donc le chemin jusqu'au manoir du Kazekage, mais c'était une manœuvre difficile et cela demandais une étude attentive des habitudes du conseiller. Donc il aurait la possibilité de démasquer l'assassin en cherchant une personne qui suivrait le conseiller en l'étudiant dans les moindres détails. Cela me demanderais un peu de discrétion, mais je savais que j'en étais capable. D'autant que je maîtrisais bien la technique de transformation. Je m'étais donc posté non loin de l'habitation du conseiller en prenant l'apparence d'un homme lambda. Ainsi je n'éveillerais pas les soupçons et je pourrais surveiller les alentours du conseiller. En espérant que cela me permette de débusquer l'assassin. Je m'étais installer sur les toits des alentours pendant qu'il s'avançait. Il avait toujours cette expression inquiète, mais il ne m'avais pas remarqué je pense. En le suivant furtivement, je ne remarquais pas quelqu'un dans son entourage à l'attitude suspecte, c'est donc qu'il devait être expérimenté. Mais je faisais malgré tout attention aux endroits qui seraient les plus susceptibles de le rendre vulnérable à une attaque. J'en découvris quelqu'une, mais rien de bien probant et il se faisait déjà assez tard, je commençait à avoir faim. Je pouvais facilement résister à l'envie de manger, mais je préférais éviter lorsque ce n'était pas nécessaire. Je n'aurais qu'à reprendre plus tard mon enquête.

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En mangeant mon repas, je réfléchissais à une stratégie pour protéger le conseiller en cas de pépins. Je n'avais pas de technique de téléportation, ni même les capacités d'un senseur, cependant, j'avais la possibilité de faire quelques clones pour veiller sur lui. Mais cela me demanderai une quantité de chakra que je ne pouvais me permettre de dépenser en continue. J'aurais aussi pu demander l'aider d'autres ninjas, même si je doute qu'ils soient d'accord par le simple fait que je sois celui qui demande. Mais d'après le conseiller, l'assassin était peut-être parmi sa garde proche, aussi je devais me passer de leur aide. L'idéal était de trouver le tueur, mais je n'avais finalement que peu d'indices et je ne savais pas non plus quand il comptait passer à l'action. Profitant de mon après-midi pour étudier les alentours du manoir en cherchant les possibles angles d'attaques, mais je ne découvris rien comme je le pensais. C'est alors que je pris conscience d'un petit détail que j'avais négligé. Si j'étais capable de changer mon apparence, il n'était pas impossible que l'assassin en fasse de même qu'il change plusieurs fois de suite en suivant le conseiller, ce qui explique pourquoi je n'avais repéré personne. J'aurais droit à une nouvelle chance dans peu de temps puisqu'il commençait maintenant à être tard. Le soleil était encore dans le ciel, mais le conseiller finissait tôt ces jours-ci. Il est vrai que le village ne croulait pas sous les missions et donc le personnel administratif avait fort peu à faire.

Cette fois, j'étais bien plus attentif que ce matin et j'observais avec attention chaque individu qui regardaient avec un peu trop d'insistance le conseiller. Je m'assurais que ceux-ci n'allaient pas dans une ruelle pour changer d'apparence et revenir au milieu de la rue pour suivre ce pauvre homme. Dans un premier temps je ne décelais rien, mais à un moment j'aperçus furtivement du coin de l’œil un homme qui avait observer les toits pendants un instant, je doute qu'il m’ait vraiment repéré, mais peut-être avait-il sentit ma présence, car il semblait se diriger à grande vitesse, sans courir, vers un endroit un peu plus désert. Sans doute voulait-il vérifier si on le suivait ou non. Mais par prudence je n'en fis rien, pour ne pas me faire repérer définitivement et ainsi perdre la possibilité de trouver et de piéger ma proie. Je devais me montrer plus malin que lui, mais aussi plus prévoyant, car je n'avais aucune idée de ses capacités. Je décidais donc de stopper ma filature pour aujourd'hui, car je pense que l'assassin serait bien trop prudent pour tenter quoi que ce soit aujourd'hui. S'il avait sentit un danger il redoublerait de prudence et ferait le maximum pour être le plus discret possible. Moi c'est ce que j'aurais fais en tout cas, donc il y avait de forte chance qu'il fasse de même. Prenant le chemin de mon habitation, je songeais à mes actions pour la journée de demain, je devais moi aussi faire preuve de prudence maintenant que ma cible s’était sentie observée. Mais l'idéal était de lui préparer un piège.

Le soir venu je m'allongeais sur mon lit, songeant déjà à ce que je pourrais faire pour coincé ma proie. Une petite idée me traversa l'esprit alors que j'allais m'endormir. Il suffisait d'utiliser un clone du conseiller ainsi l'original ne craindrait rien. Mais il ne fallait pas qu'il se rende compte de la supercherie, c'est pourquoi je devais moi aussi étudier les habitudes du vieil homme. C'était curieux de voir que le tueur et le protecteur en soient réduit à la même tâche. Cependant la nuit ne m'apporta pas plus de conseil que la veille. En me levant, je vis qu'encore une fois le soleil était couché. Tant mieux cela me laisserait le temps de me préparer. Je laisserais un message sur la fenêtre du vieil homme pour qu'il ai connaissance de mon plan et qu'il m'aide à débusquer son ennemi. Il ne la verrait peut-être pas tout de suite, puisque j'avais attendu qu'il soit partit pour le faire. L'assassin était peut-être matinal comme moi et guettait une occasion pour s'en prendre au conseiller. Je redoublais donc de prudence par simple mesure de précaution, je ne pense pas que c'était superflue dans le sens ou cela mènerait à la perte de l'assassin de Suna. Pendant que j'attendais que le conseiller sorte de chez lui suffisamment loin, je songeais à ce qui pouvait pousser un homme à trahir son pays et tous ses amis. Peut-être était-il victime d'un ninjutsu, ou simplement d'un genjutsu. Quoi qu'il en soit il devait être arrêter, même si le vieil homme n'avait pas précisé qu'il souhaitait voir son agresseur vivant ou mort, je préférais ne pas avoir à le tuer. De toute façon je n'avais pas le grade requis pour exercer les sentences dans ce village.

Il était maintenant clairement Mercredi, le soleil se levait et comme chaque jour, le village faisait de même. Prenant une nouvelle apparence pour la journée et ainsi ne pas me faire remarquer de la foule et de l'assassin. Aujourd'hui, je n'emprunterais pas les toits, cela serait trop suspect si je me fais repérer, j'optais donc pour une approche plus directe et donc plus dangereuse. Me mêlant à la foule, je pouvais suivre le conseiller d'un point de vue beaucoup plus terre à terre. Toujours sur la défensive, je faisais mine de faire comme tout le monde, j'avais si bien appris comment faire grâce à mon ancien maître. Se faire passer pour n'importe qui et ainsi ne pas éveiller les plus de soupçons à mon égard. J'observais quelques fois les habitations du village à la lumière du jour, je pouvais admirer la couleur du ciel et du sable, l'un pouvant se confondre avec l'autre. Les quelques échoppes des vendeurs sur la place qui tentaient de gagner leurs vie à essayer de vous convaincre qu'il est vitale pour vous d'acheter un bracelet fait d'un or plus pur que n'importe quel diamant. C'était sûrement du baratin et je n'en avait que faire, je faisais malgré tout mine de m'y intéresser pour que mon rôle ne soit pas découvert. C'était bien plus difficile de surveiller le conseiller d'ici, mais c'était aussi plus instructif, car il y avait toujours la possibilité de se mêler à la foule et de le poignarder avant de tenter de s'enfuir, le seul hic était qu'il serait immédiatement découvert, à moins d'être un expert, cette manœuvre serait vraiment imprudente de sa part.

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Cependant, de mon point de vue, il me serait plus facile d'observer les alentours sans me faire repérer, même si je n'avais toujours pas d'idée précise de l'homme que je cherchais, j'étais quasiment certain qu'il était un homme, la carrure que j'avais vu hier me laissait penser que c'était le cas, c'est pourquoi j'estimais qu'il en était un, mais je ne délaissais pas non plus la possibilité que ce soit une femme qui utilise la métamorphose tout comme moi. Suivant de loin le conseiller je vis qu'aujourd'hui il avait encore son expression un peu nerveuse, mais alors qu'il s'approchait du manoir du Kazekage, je restais prudent observant les toits particulièrement dans l'attente d'une possible attaque. Ça n'avait pas manqué puisque je vis une forme adossé à un mur sur le toit le plus proche du manoir du chef du village. De là ou je me trouvais, il ne pouvait me voir qu'en tournant la tête et s'il faisait cela, je verrais son visage. Seulement lorsque j'observais dans la direction du conseiller, je vis qu'il était déjà rentré dans le bâtiment, il était déjà trop tard si l'assassin souhaitait s'en prendre à lui. Je devais donc suivre cette personne pour connaître son identité et en apprendre plus sur ses capacités. En montant discrètement sur le côté du toit ou je l'avais vu, je ne vit plus rien, il avait habillement disparu sans laisser de traces. C'était bien plus dure que ce que je pensais, mais j'étais encore loin d'avoir envie de laisser tomber, pire même je n'avais qu'encore plus envie de le trouver et de lui montrer à quel point me sous-estimer était une erreur qui pouvait être fatale.

Non pas que je cherche à le tuer, mais sa vie en serait à tout jamais changé à n'en point douter. Je devais donc tenter de retrouver ma proie et il me restait beaucoup de temps avant la fin de la journée. J'avais pas ou peu de piste pour le dénicher, mais je pense qu'il ne devait pas être bien loin, il devait se préparer pour ce soir, ce n'était que des suppositions, mais s'attendre au pire peut prémunir de beaucoup d'incident. J'avais une vague idée de sa carrure, les vêtements qu'il avait mis aujourd'hui étaient de couleur sable pour se confondre plus facilement dans le décors, c'était basique mais cela fonctionnait bien. Il y avait beaucoup d'autres gens habillés de la sorte, mais tous n'avaient pas la même carrure. Dans les gens à proximité je ne trouvais que trois personnes correspondant au profil que je cherchais. Je décidais donc d'en suivre un parmi les trois au hasard, parfois la chance fait partit de la réussite. En l'observant avec plus d'attention, je vis qu'il possédait les cheveux brun et les yeux bleus, ses vêtements étaient bien de couleur sable et recouvraient tous sont corps tel une cape. Mais après l'examen plus approfondie, j'estimais qu'il n'était pas un ninja, ses gestes étaient parfois maladroit et il semblait un peu trop lent mentalement. Cela pouvait bien être une habile tromperie, mais j’avais l'impression que c'était authentique, aussi tentai-je de trouver une autre cible à suivre. Seulement, lorsque je me dirigea au milieu de la rue, mon estomac gronda discrètement. Tant pis, je me passerais de repas pour l'instant, mon esprit était bien trop focalisé sur ma cible pour que je puisse manger.

Je vis rapidement quelqu'un d'autre et je me dirigeais à sa suite avec toute la discrétion et la furtivité dont j'étais capable. Mais je devais sûrement être tombé sur ma cible, car il avait tendance à se retourner fréquemment et je due changer de métamorphose plusieurs fois pour ne pas éveiller plus les doutes à mon sujet. C'est alors que ma patience et mon habileté furent récompensées, je découvris l'endroit où il se reposait. La maison était semblable à celle tout autour, mais celle-ci était exactement à mi-chemin entre l'habitation du conseiller et le manoir du Kazekage. En d'autre circonstance j'aurais tenté d'y rentrer, mais je préférais garder ça pour une autre fois. S'il m'attendais et qu'il m'avait tendu un piège cela ne m'arrangerais pas du tout. Une autre possibilité était que cette maison abritait un passage secret qui menait ailleurs dans le village, mais je n'avais jamais entendu parlé d'un sous-terrain en dessous de Suna pour la simple et bonne raison que le sol n'était pas propre à la création de tunnel. J'imagine qu'avec beaucoup d'effort et le concourt de quelques ninjas maîtrisant le Doton, il n'était pas impossible d'en créer un, mais cela aurait sûrement fait parler beaucoup de gens. C’était d'ailleurs une bonne idée de créer un passage sous le village pour pouvoir permettre à la population locale de fuir sans avoir à subir les dégâts d'une attaque. Mais le village étant l'un des plus pauvres, cela prendrait sûrement plusieurs années avant qu'un tel plan puisse être mis en place.

J'avais une petite idée pour en avoir le cœur net, j'avais pour cela besoin de l'aide du conseiller et je me rendis donc au manoir du Kazekage, les gardes me demandèrent si j'avais une convocation, seulement ce n'était pas le cas et j'eus beaucoup de problème pour parvenir à voir le conseiller, en réalité c'était un des gardes qui avait du aller le déranger pour m'autoriser à le voir. Je lui expliquais donc mon plan une fois en face de lui. En lui demandant d'emprunter un chemin différent chaque jour le matin et le soir, il poserait beaucoup de problème à l'assassin, car j'étais quasiment sur de l'avoir coincé et je devais le piéger dans son abri. Mais pour cela je devais m'assurer qu'il serait loin de moi pendant ce temps-là. Il sembla un peu sceptique, mais il accepta malgré tout, alors que je pris le chemin du village j'avais repris mon apparence normale pour être sur que le conseiller ne me refuse pas l'accès, du coup je devais trouver un petit coin tranquille pour changer de forme encore une fois. Une fois mon apparence changée, je me rendis donc à proximité de l'habitation de ma proie et j'attendis qu'il soit l'heure pour le conseiller de sortir et ainsi me rendre au domicile tant convoité. Je me trouvais enfin de la porte et mon cœur battait à tout rompre. Il n'était pas impossible qu'il ai piégé la porte et que j'en subisse de grave dommage. J'observais les alentours un instant avant de créer un clone de papier qui allait ouvrir la porte pour moi. Fausse alerte apparemment, puisqu'il revint vers moi après être rentré et il n'y avait pas de pièges.

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Je le dissipais donc et avançait moi-même dans ce lieu qui m'était inconnu. L'endroit était sombre et humide, c'était agréable dans cet endroit ou le soleil et chaleur étouffante faisait partit du quotidien. J'en profitais donc pour inspecter les lieux avec une attention toute particulière, mais je ne vis d'extraordinaire, c'était un apparemment banal comme le mien. Je ne décelais pas de passage secret, mais il n'était pas impossible que je sois passé à côté non plus. Cependant, par simple précaution je ne touchait à rien, s'il le remarquait, cela pourrait causer la mort prématurée du conseiller, ou au contraire faire avorter son assassinat et du coup forcer le commanditaire du premier à engager plus de mon ce qui rendrait la tâche bien plus compliquer. Dans tous les cas il était loin d'être tiré d'affaire. Je ne pouvais pas non plus me permettre de mettre des parchemins explosifs non plus, si jamais il en découvrait un, il saurait tout de suite ce qui l'attend. Le mieux que je pouvais faire, était d'utiliser ma technique de déplacement sous-terrain pour les mettre dans le sol et ainsi préparer l'endroit au cas ou. Dans l'idéal, ne pas abîmer le village serait un plus, mais je ne devais pas non plus permettre à ma proie de s’échapper non plus. Cependant, je ne pouvais plus se permettre de rester ici plus longtemps, c'est pourquoi je pris soin de refermer la porte correctement avant de repartir par un autre chemin. Prenant soin aussi de camoufler mes traces de pas et faire en sorte que la cible ne se rende compte de rien.

Après tout, le conseiller devait maintenant être de retour chez lui. Ce changement d'attitude avait du mettre la puce à l'oreille de l'assassin et peut-être qu'il serait suspicieux, mais le conseiller aurait maintenant le message que je lui avait laissé ce matin. L’étau de mon plan se refermait lentement et inexorablement sur ma proie. Le soleil était en train de disparaître à l'horizon derrière les montagnes de sable alors que moi je me dirigeais vers mon lit. Demain je devais être prêt, l'assassin aurait peut-être envie de passer à l'action. C'est le moment que je ne devais pas rater, autant pour la réussite de ma mission que pour la survie du conseiller. Malgré cela, j'avais du mal à trouver le repos cette nuit. Le stress ? Ou bien l'excitation du moment ? Je n'aurais su le dire, mais je finis tout de même par m'endormir quelques heures. Je n'avais pas l'habitude de faire de rêve et encore moins depuis que j'avais été repêché par mon maître. Mais cette nuit c'était différent, mon sommeil était agité et je ne pouvais rester dans la même position bien longtemps. Un simple rêve ou un cauchemars, une réminiscence du passé, une vision de l'avenir, je ne pouvais pas dire ce que c'était, mais ce qui était sur c'est que cela m'avait marqué, car je me réveilla en sursaut avec une désagréable impression que mon rêve était encore vivace dans mon esprit, ce qui me laissait anxieux dans mon lit humide de ma transpiration. En regardant par la fenêtre, je vis qu'il faisait déjà jour dehors, ma nouvelle journée allait commencée.

Ce Jeudi, je sentais que ma chance avait tournée, en bien ou en mal, je ne savais pas. Peut-être qu'en réalité c'était à cause de mon rêve de ce matin qui m'avais suffisamment perturbé pour que j'en vienne à penser ça. Cela ne m'empêcha pas pour autant de faire comme à mon habitude depuis le début de la semaine, et d'aller voir si le conseiller était toujours là. Je le vis sortir dans la fraîcheur salvatrice du matin. Il n'était pas sortit plus tôt mais le soleil semblait tarder à se lever. Mais alors que mes pensées étaient en train de flotter dans ma tête, je vis du coin de l'oeil un mouvement que je n'avais pas remarqué. L'homme que je chassais était là, en train de faire la même chose que moi. Je m'étais dissimulé entre deux bâtiment dans l'ombre et déguisé. Mon opposant lui semblait se cantonner aux toits. Mais cette fois j'allais le prendre par surprise. Profitant d'un petit moment pour grimper en hauteur également, je pouvais maintenant admirer l'assassin de dos. Il n'avait pas l'air de m'avoir remarqué et pendant que je m'approchais il se déplaça sans se retourner. Je trouvais cela curieux, lui qui d'habitude était si prudent, était maintenant si sur de lui qu'il ne faisait plus attention ? Je préférais rester méfiant et continuer à l'observer, de toute façon s'il tentait quoi que ce soit, j'aurais le temps d'intervenir avant que le conseiller ne s'en aperçoive. Mais alors qu'on arrivait au bout du chemin, je vis l'homme que je suivais s'immobiliser et disparaître dans un petit nuage de fumée caractéristique des techniques de clonages.

Je n'arrivais pas à y croire, je m'étais fais berner si facilement, j'aurais pourtant du le voir venir, tous les indices étaient là, mais alors que je me retournais je le vis en train de me regarder avec un rictus, seul le bas de son visage était visible et je n'y décelais aucun signe distinctif comme une cicatrice ou un tatouage qui puisse me servir. Les même vêtements que la veille, de couleur sable et recouvrant tout son corps. J'allais me lancer à sa poursuite, mais ce dernier utilisa un fumigène alors que lui fonçait dessus, ce qui m'aveugla le temps qu'il puisse prendre la fuite. Je rageais toujours intérieurement de m'être fait manipuler si facilement. Finalement je n'étais peut-être pas en si bonne posture que j'imaginais, mais la partie était loin d'être terminée. J'avais bien plus d'un tour dans mon sac et maintenant j'allais employer les grands moyens ! Déployant le papier que je portais sur moi pour créer un oiseau de papier, dissipant ma métamorphose dans le même temps, je m'envolais dans les airs en un rien de temps. De là-haut je pourrais le voir fuir et je pourrais même le suivre sans qu'il puisse s’apercevoir de ma présence. Il s'approchait de son repère que j'avais déjà piéger, je préférais ne pas l'activer maintenant, mais cela serait aussi peut-être ma seule chance de le stopper. Après je n'avais toujours pas de preuve tangible de sa culpabilité. Je ne pouvais pas l'amener aux autorité et le mettre aux arrêts sans preuve, d'autant que je n'étais pas vraiment apprécier dans le village.

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Je ne pouvais pas deviner ce qu'il comptait faire à partir de maintenant, mais si j'avais été lui, je me serais déjà enfuis du village. Mais il est vrai que dans ce désert, même quand on y vit depuis longtemps, c'est un endroit risqué, et plus que tout, totalement à découvert. Du coup en y repensant, j'attendrais une caravane et je tenterais de partir avec elle incognito. De ce que j'en savais la prochaine caravane n'était pas avant Lundi prochain, j'avais donc un peu de temps devant moi. Il fallait maintenant que je le débusque et que je... Non le problème n'était pas là, je devais attendre avant de le capturer, avoir la preuve qu'il comptais bien s'en prendre au conseiller. Pour l'instant j'avais n'avais trouver qu'un individu qui se jouait de moi, ce n'était pas une preuve suffisante. Je ne pouvais cependant pas non plus négliger le fait que j'ai été découvert, si j'avais été lui et que la mission devait être accomplie, j'irais tuer le témoin pour préserver mes traces. J'étais donc potentiellement en danger, mais je ne pouvais le montrer, cela donnerait trop d'opportunité à l'assassin. Malgré ça, je ne pouvais pas non plus faire comme si de rien n'était, simplement que la partie venait de se compliquer et que ma vie était mise en jeu. Ce que ma proie ne savait pas, c'est que plus j'étais acculé et affaiblie et plus j'étais dangereux. D'autant plus que j'avais piégé son repaire. Cela aurait fait une bonne opportunité de le faire sortir de son trou, mais il était encore trop tôt.

La journée avait à peine commencée et j'étais déjà dans une position inconfortable, mais j'avais un avantage que mon adversaire ne soupçonnait pas. J'avais un point de vue d'ensemble sur la ville, quasiment rien ne m'échappait et j'étais presque sur de pouvoir le retrouver, alors que lui ne pouvais le deviner. De plus, même s'il y parvenait, alors il serait obligé de se dévoiler et de se mettre à ma merci. Cependant, cette distance m'empêcherait également d'intervenir rapidement s'il s'en prenait au conseiller. Je devais donc faire un choix. Je devais jouer à pile ou face le résulta de ma mission. Soit je me mettais à portée de mon adversaire au risque de me faire tuer avant le conseiller, soit je restais à distance pour m'en prendre à lui au risque de perdre le vieille homme. L'option du clone était toujours envisageable, mais je n'aurais pas autant de manœuvrabilité avec lui que mon propre corps. Mais il pourrait au moins me faire gagner du temps, jusqu'à ce que je sois à portée de ma cible. C'est donc ce que je décidais de faire. Redescendant un moment vers le village pour produire un clone de papier qui protégerais le conseiller à ma place. Cela me demanderais une bonne quantité de chakra de maintenir mon clone et l'oiseau de papier, mais je m'en estimais capable. C'est à ce moment que mon estomac grogna. C'est vrai que j'avais oublié de me nourrir depuis hier soir et mes forces s'useraient plus vite, mais j'étais déjà prêt à faire ce paris risqué, alors avec un petit handicap en plus, cela me donnerais plus de force pour le vaincre.

La journée était passée rapidement et mes forces étaient au plus bas, mais mon clone montait la garde à proximité du manoir du Kazekage, moi je survolais le ciel de Suna dans l'attente d'un signe de ma proie. Mon attente fut récompensée lorsque je vis du mouvement à proximité du chemin que le conseiller empruntait. Je le suivais du regard et donnais l'ordre à mon clone de se tenir prêt. Il avait sans doute dû passer la journée à me chercher et avait sûrement choisi de s'en prendre au conseiller ou à moi rapidement. Mais je devais me montrer prudent, c'était peut-être encore une fois un piège de sa part et j'observais également les alentours. Ce fut effectivement une bonne idée car, lorsque le conseiller sortit et que mon clone arriva à proximité de l'homme que je chassais, ce dernier disparue dans un nuage de fumée encore une fois. Mais de la-haut, je vis qu'il était directement de l'autre coté de la position de mon clone. J'avais encore le temps, aussi demandai-je à ma réplique de s'y rendre, le clone n'avait pas besoin de voir, puisque je voyais à sa place. Mais il ne pourrait sûrement pas tenir longtemps face à un tel adversaire, il n'était là que pour gagner du temps de toute façon. En le voyant face à lui ma cible eut une réaction de surprise probablement puisqu'il arrêta sa course immédiatement. Je ne pouvais pas distinguer clairement ce qu'il faisait en bas, mais cela devait sûrement être l'activation d'une technique car il avait ses deux mains réunis et rapidement un souffle de feu emporta mon clone dans une petite explosion.

C'était la preuve que je désirais, il m'avait attaqué alors que je n'avais rien tenté à son égard. Je plongeais donc rapidement vers lui avec mon oiseau de papier pour parvenir à sa rencontre. Il était assez proche de l'entrée du manoir du Kazekage, mais j'arriverais avant qu'il ne puisse tenter d'abattre le conseiller. En fait, lorsque je fus à moins d'une dizaine de mètres de lui, il releva soudainement la tête dans ma direction et je vis son visage pour la première fois. Des cheveux noirs et des yeux marrons, il avait le visage un peu fin, mais pas suffisamment pour être celui d'une femme. L'expression de son visage était incontestablement la surprise, il ne pouvait pas s'attendre à moi, le rejeté du village venir pour le stopper dans sa tentative d'assassinat. Je n'avais pas beaucoup de chakra pour le stopper et je n'étais pas encore assez près de lui pour lui lancer ma technique. Par contre, lui avait la portée suffisante pour me lancer une autre boule de feu. Je réussi à éviter son attaque, même si c'était très proche, et je vis quelques Kunai lancés à mon encontre. Ils se plantèrent dans mon oiseau en papier sans problème et cela ralentis considérablement leur force de pénétration à tel point que je pouvais les récupérés à la main pour lui renvoyer et ainsi déstabiliser son attention. C'était la petite occasion dont j'avais besoin pour plonger ma cible dans un Genjutsu suffisamment longtemps pour l'amener aux autorités. Cela fit effet comme je l'avais prévue et ma proie était maintenant à ma merci.

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Je n'en revenais pas moi-même, j'avais réussi si facilement à l'arrêter avant que le conseiller ne soit touché par cette tentative que j'avais l'impression d'avoir dû oublier quelque chose. Cependant, rien ne me venait à l'esprit. Je déposa le corps de ma cible capturée et emprisonnée dans le Genjutsu que je maintenais sur l'oiseau de papier pour la transporter jusqu'au bâtiment des forces de l'ordre. J'en profitait au passage pour vérifier si le conseiller n'avait pas été blessé et s'il n'avait pas subit les effets d'un piège ou d'un jutsu en particulier. Mais par chance, ce ne fut pas le cas, il rentrait chez lui comme à son habitude et par le chemin qu'il avait l'habitude d'emprunter. Je pense qu'il serait soulagé de savoir que son assassin avait été mis hors d'état de nuire. D'autant plus que les autorités étaient surprises de me voir amener un ennemi du village, moi qui était l'étranger que tous méprisait. Cependant, le fait que j'ai pu amener la victime vivante était une bonne chose, car ils pouvaient maintenant l'interroger pour en connaître plus long sur cette histoire et en connaître l'origine. Mais il fallait rester prudent, car il n'était pas impossible que l'assassin ait un complice qui tenterait de le tuer avant même qu'il ne dévoile ses secrets. C'est pourquoi je demandais au gardes pour participer à l'interrogatoire et ainsi éviter toutes tentatives de le réduire au silence définitivement. Néanmoins, il n'y eut aucun incident et les membres des forces spéciales furent très intéressé par les informations que la cible révéla.

Apparemment, l'homme qui avait tenté de tuer le conseiller était allié avec un gang de brigand des alentours et le conseiller était justement en train de préparer des patrouilles dans le désert pour éradiquer ce problème. Seulement si le conseiller était tué, alors cela donnerais plus de temps libres aux voleurs. L'assassin n'était peut-être qu'un simple exécutant et il n'en savait pas beaucoup plus. Peut-être que cette histoire relevait d'un complot ou d'un problème bien plus grave. Quoi qu'il en soit, j'en fut le sauveur et j'imagine bien que la majorité des personnes présente dans la pièce ne pouvaient supporter l'idée de me devoir quelque chose comme de la reconnaissance. Mais de toute façon je n'en demandais pas tant. Le simple fait d'être tranquille était suffisant à mes yeux. Pourtant, le conseiller, en apprenant l'histoire fut d'un tout autre avis et décida de me récompenser avec une petite prime pour la mission. Cela me serait sûrement utile pour l'avenir, mais actuellement l'argent ne pouvait pas m'offrir ce que je désirais. Seulement, cette mission périlleuse m'avait appris quelque chose d'important que je connaissais déjà, mais que mon esprit avait légèrement délaisser. Ne jamais sous-estimer son ennemi. Je l'avais fais et mon adversaire aussi. Au final j'avais eu de la chance car mon moment de faiblesse n'avait pas aider l'assassin, alors que le sien lui avait été fatal. Il faut dire aussi que j'avais pris l'habitude de provoquer des failles chez mes adversaires pour pouvoir les exploiter.

De plus j'avais soigneusement cachée mon identité pour que ma cible ne puisse pas deviner à qui elle avait à faire, et c'est sûrement ce qui m'a permis de pouvoir retourner la situation de cette manière. Même si toute cette histoire n'était pas totalement terminée, elle avait pris un tournant qui était bien plus favorable pour nous que pour nos ennemis. Après que cette petite histoire ce soit ébruité, le conseiller avait reçu une garde rapprochée, mais elle n'était pas forcément digne de confiance, car l'assassin avait beau avoir donner le nom de ses complices. Il en demeurait certains dont il ne savait rien en dehors de leurs pseudonyme. Ce qui rendait les choses d'autant plus difficile. Le village ne pouvait pas non plus fermer ses portes à tous les marchands et autres personnes qui venaient régulièrement au village de Suna, au risque de dévoiler une faiblesse que les autres pays tenteraient sûrement d'exploiter. J'avais fais mon possible, mais je ne pouvais pas gérer les conséquences qu'engendraient la découverte de l'assassin originaire du village de Suna. Même si je fus mit hors de cause rapidement, certains soupçons à mon égard persistaient, même avec l'intervention du conseiller, cela ne semblait pas rassurer les Sunajins. Pour eux, si même un allié du village pouvait être contre eux, alors pour ceux venu d'un autre pays, cela serait encore pire. Je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir, même si j'avais sauvé en quelque sorte le village, mon rôle de mouton noir me collait bien trop à la peau pour qu'ils puissent l'oublier.

Ce vendredi matin, même après avoir manger et soulager mon estomac, même après avoir passer une bonne nuit de sommeil, j'éprouvais toujours cette sensation bizarre. Comme si j'avais oublié quelque chose. Ce n'est qu'aux alentours du soir que je réalisa de quoi il s'agissait. Les parchemins que j'avais dissimuler dans le sol sous la maison de l'assassin. J'avais totalement oublier de les enlevés et les déclencher provoquerais sûrement encore plus de perturbation. Par chance je me souvenais encore du chemin et je pris le temps de retourner dans le sol pour en retirer les parchemins. Mais en ressortant, je tentais à nouveau d'explorer la maison dans laquelle il vivait. Cette fois je pouvais me permettre de fouiller avec plus d'ardeur puisque ce dernier était maintenant sous bonne garde. Comme j'aurais pu le deviner, quelques acolytes de l'assassin avaient fouiller ses affaires pour cacher des preuves éventuelles à moins que cela ne soit les ANBU qui aient fait ça. Je ne trouvait donc rien d'intéressant, tout ce qui avait une valeur quelconque pour cette affaire avait déjà été récupéré. Il ne me restait donc plus qu'à retourner chez moi et à laisser les autorités prendre le relais. J'allais sans doute retrouver mon quotidien banal et sans intérêt. Je retournais donc à mon appartement, voyant que rien n'avait été touché, l'endroit était silencieux comme j'aime. Même s'ils se refusaient tous d'y croire, j'avais sauvé le village et cela resterait gravé en moi.

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