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| [Flash back] Mission de rang S, la bâtisse des forts. [pv Genkishi] | |
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Genkishi Moeru Kyūdaime Hokage
Messages : 50 Date d'inscription : 01/01/2014 Localisation : Konoha no sato ♣
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| Sujet: [Flash back] Mission de rang S, la bâtisse des forts. [pv Genkishi] Mer 5 Fév - 11:59 | |
| ♣La bâtisse des forts ♣
~Dressé dans l'ombre, j’anéantirais les désirs de menace envers Konoha ~
La confiance est un cadeau sous-estimé, combien connaissent concrètement ce qu'est une confiance mutuelle, le fait de croire en une personne permet de faire naitre en lui un sentiment de certitude quant à sa force physique et mental. Je peux m'en vanter, tant d'années, tant de sacrifices et tant de patience, des frais très peu abondant si on juge du résultat avec un raisonnement rationnel, ce butin n'est autre que la confiance de mon sensei qui est à la foi le chef de la racine. Qui aurait pu croire en cet instant ? Combien peuvent le comprendre ? Danzo-sama est ce genre d'être caractérisé par la méfiance sans pour autant être jugée de monomane, il aime prendre son temps et analyser de lui-même ce qui l'entour. Pris de cour est surement le sentiment que j'ai ressenti quand il m'a transmit mon ordre de mission. Sans avoir fait attendre mon supérieur, j'ai quitté son bureau dans un nuage de fumée avec pour destination mes quartiers... La journée sonne sa fin et le soleil plie baguage, j'ai passé toute ma mâtiné assis dans le centre d'une pièce à réfléchir à mon plan. Il me fallait avant tout une prise de contact avec le chef des malfrats, réussir à prendre contact avec ce dernier, infiltrer leur base et établir un profil exact de la situation, je devrais examiner chaque fait et geste m'accoutumer à leur moeurs et m'imprégner de leur nindo.
Quoi de mieux qu'un membre de la racine déserteur de son village ? J'étais surement une bibliothèque de réponses à ses questions, une force non négligeable et une carte vivante du village. La désertion était ma carte maitresse, la couverture adéquate à la situation à laquelle je fais face, la lune transperce mes rideaux de ses rayons, pour certain c'était un panorama époustouflant qu'elle offrait, pour moi c'était l'heure de mon départ. Assis à genou mains sur les cuisses, j'ouvre mes yeux laissant reluire mes pupilles avec flamboyance, je me lève alors en direction d'une armoire de laquelle je sors des poches de peintures rouges sang. Je devais tout d'abord me forger un alibi et le stratagème que je prépare en est le béton qui renforcera celui-ci, au fond du meuble je prends mon paquetage déjà prêt et me saisis de mes deux katana, dressant ma cape ébène par-dessus mon uniforme je me dirige alors vers les portes du village. Du haut de la toiture qui supporte mon poids, j'ai une vu dégagée sur les portes de Konoha, voyant les gardes exercer avec sérieux leur travail je me prépare à mon offensive, mais avant tout je remarque à deux toits d'écart une silhouette que j'avais moi-même fait venir.
/Flash Back/
On dit que le bouche à oreille est une arme redoutable afin de semer des confusions implacables au sein d'une nation. C'est ce moyen de communication qui a dévoilé de grands secrets, il est utilisé le plus souvent pour taché une réputation ou monter une escroquerie, mon cas était tout autre il s'agissait du parfait alibi. Après avoir pris congé de mon entrevu avec le Mizukage, je me mis en route vers les quartiers chauds de Konoha, plus précisément dans un bar peu fréquentable. Avant d'enter, j'utilise un henge afin de prendre apparence d'un homme reflétant aux premiers abords l'homme qui sait tout, vendeur de potins aimant les bourses. J'entre couvert de mon accoutrement parfaitement réussi, je prends une table du fond et sors de mon sac une feuille et une plume afin de rédiger quelques mots." Cette nuit devant les portes, un drap vert va virer au rouge et le vent le conduira loin de la feuille. Signé « X » " Simple et efficace, à peine ma plume rangée qu'un homme entre faisant chanter le carillon métallique relié à la porte. Banale et sur de sois, affichant un faciès arrogant, gras sans pour autant être un mastodonte le typique commère qui loue un assujettissement à tout ce qui touche l'actualité.
Je pose une main sur la table et gratouille la barbichette que m'offre mon déguisement, signe de reconnaissance, ces gestes font venir le dit homme à ma table. Bombant mon torse afin de sortir de ma redingote la lettre écrite il y a quelques instants, je la fais glisser de mon coin de table au sien, il l'ouvre en déchirant le côté de l'enveloppe soulignant son manque de finesse. « Source sur ? » dit-il, « Je suis un habitué et jusqu'à maintenant je n'ai jamais payé mes informations pour rien. Ca fera 1500 ryos » Il me fixe quelques secondes, pour sortir de ses bottes une liasse de billets, je saisis le pécule puis en passant mon pouce sur ma langue je me mets à compter le tout. Afin de signaler que tout est en ordre, je me lève en laissant un pourboire dépassant les 10 ryos, tous ces petits détailles ont l'air anodin et inutiles mais ils sont une manière de communiqué comme une autre et un savoir faire que tout membre de la racine se doit de savoir manier.
/Fin du flash back/
D'un bond égalant de loin l'agilité accrue d'un félin entrainé, je soulève un petit nuage de fumée à mon atterrissage au sol. Les gardes alertés, ils n'en prennent pas pour autant une grande importance quand ils voient mon accoutrement militaire : « Un membre des forces spéciales ! Une mission à cette heure si, tu es très demandé dis-donc ». La tonalité qu'il prononce afin de mettre fin à sa phrase est mon signe de départ, le signe d'une course fuselée vers ses deux hommes. L'assombrissement de la nuit, trouble légèrement les visions, habitué à ce spectacle ça ne dérange en rien les les gardes habitués à surveiller la nuit, mais quand la nébulosité prend par au ballais c'est autre chose. Je profite alors d'être caché de la vision du guetteur qui me surveille afin d'attaquer les gardes...
D'un geste violent je plaque une poche de peinture en plein buste d'un des deux hommes pour lui mettre un violent coup de poing sur sa joue, la collision de son cerveau contre son crane le met immédiatement hors jeu. Solide sur mes appuies, j'esquive d'un pas en arrière un direct d'un homme à l'expression violente, je dégaine alors subitement mon katana tout en lançant en l'air une autre poche de peinture pour l'exploser avec mon sabre faisant alors gicler de la peinture sur le corps du deuxième garde, et en maintenant l'élan de ma lame je lui assène un coup à l'épaule qui le fait plier genou à terre pour en finir d'un coup de genou au nez. Sans attendre je me mets à courir afin de m'éloigner dépassant ainsi les portes, du coin de l'oeil je vois la silhouette disparaitre de la toiture, j'affiche alors un maigre sourire reflétant le succès de mon plan.
La fouine que j'avais moi-même fait venir m'a vu quitter le village, ma cape couverte de sang avec une lame toute aussi rougeoyante, il ne fait aucun doute que le bruit va courir celui qui dit « Un membre de la racine a déserté Konoha ». Toujours cette même coutume, celle qui me laisse à chaque départ jeter un dernier regard à mon village, d'habitude légèrement inquiet et douteux sur mon retour, aujourd'hui il est plein d'espoir, et rassasié d'une rage inépuisable envers le danger qui nous guette. En cette nuit, le clair de lune témoignera de mes actes, j'avais une confiance aveugle envers mon chef dès lors où elle apprendra ce qui s'est passé il fera le lien et comprendra qu'il ne s'agissait que d'une mise en couverture, après tout c'était bien une mission de rang S et top secrète. |
| | | Genkishi Moeru Kyūdaime Hokage
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| Sujet: Re: [Flash back] Mission de rang S, la bâtisse des forts. [pv Genkishi] Jeu 6 Fév - 17:06 | |
| ♣La bâtisse des forts♣
~Dressé dans l'ombre, j’anéantirais les désirs de menace envers Konoha ~
J'ouvris mes yeux qui s'étaient quelques peu assoupis, comment résistez au calme de la mer, au bruit de la barque qui flotte sur le liquide d'un bleu azure ? Afin d'entamer ma mission, je devais rejoindre l'ile du pays du thé où serait surement le lieu d'approvisionnement des ravisseurs. Je redresse mon buste afin d'avoir une vue dégagée sur l'horizon, j'ai du sommeiller assez longtemps si on juge de la distance qui a déjà été avalée. Cependant, ce moment de relaxation a aussi été un moment de réflexion, j'ai pus prendre compte de l'ampleur de la plaie que je devais cautériser et les contre coups si elle devait s'infecter encore plus. Le navire frotte sa coque contre le rivage, il était temps pour moi de poursuivre ma route à pied, recouvert d'une cape je cache mon visage afin de laisser le doute planer sur où se trouve le membre de la racine déserteur. Sans tarder, j'entreprends l'analyse de cette ville, comme le dit sa réputation elle est le centre du commerce, des sacs viennent et repartent à longueur de journée un parfait marché pour nos malfaiteurs. L'heure était venue de lancer ma campagne publicitaire, suivant le rituel d'infiltration je prends l'apparence d'un homme au visage ovale et à la chevelure crépue, à la corpulence abondante et à la démarche trainante.
Je déambule dans les rues étroites du marché en trainant de la jambe droite, avec un but bien précis en tête. La sécurité n'est pas mère de sureté dans cet endroit, si on suppute les rues on ne peut y voir aucun uniforme se démarquant des autres, on peut donc en déduire qu'il y a aucune force de l'ordre ou du moins elle ne s'impose pas du tout. Le dossier que m'a confié Danzo-sama montre une carte indiquant deux bases, chacune s'éloigne de l'autre d'une distance de vingt kilomètres cependant, je soupçonne l'existence de bases supplémentaires et surtout le repère principal. Chez chaque grand guerrier on peut trouver un informateur, sans faire exception à la règle, je possède moi aussi ma propre source d'information. Connaissance de longues années, il est l'une des rares personnes en qui je fais confiance, il réside dans la neuvième avenue et je devais très vite établir un lien avec ce dernier afin de m'informer et infiltrer l'organisation. Je m'arrête devant un boutiquier, je redresse le tissu qui tient mon sac et pousse la porte qui portait l'écriteau " fermé " et pénètre dans le dit magasin. Un homme à la faible corpulence, au kimono azuré et à la chevelure brune vient m'accoster, sa pipe émet un léger bruit quand son fer rencontre le fourreau de son katana et son verbe est toujours aussi vantard et enchanteur:
-Bonjour à vous chers monsieur, je n’ai pas l’impression d’avoir déjà croisé votre faciès. Nouveau en ville il vous faut des meubles ? Vous êtes ici au bon endroit, la boutique Nukimura sera subvenir à vos attentes.
-De vendeur d’armes tu bascule au mobilier, dis-moi Shimada-kun ‘’est-ce l’envie d’échapper le train-train habituel ou la colère d’une femme qui te met aussi bas’’.
Loin d'être une quelconque provocation, il s'agissait simplement d'une phrase codée entre allié. Si le mobilier semble lui être d'un grand succès, il fut un temps où il portait le nom d'Iranosuke fabriquant et vendeur d'armes en tout genre. Un dont de la nature il représente le caméléon parfait, il peut changer d'identité comme bon lui semble sans conserver un grand amour propre, il se déguiserait en femme pour faire ce qui sait de mieux, récolter des informations. À ce stade de ma situation, je me devais de m'entourer d'une personne de confiance, mais surtout, je ne pouvais pas faire la moindre erreur. Chaque détails compte, et si je néglige ne serait-ce le moindre élément qui me parvient je pourrais rater une occasion de joindre ces antagonistes. La pression était à son comble, je me devais de garder la tête froide et les idées claires afin de pouvoir faire les bons choix aux bons moments, et en mission il faut à certains moments savoir improviser c'est entre autre ce qui rend la tâche plus épineuse et périlleuse. Je suis ce genre de personnes qui réfléchissent toujours deux fois avant de sauter d'un point à un autre, comme je suis capable d'improviser comme le ferait tout ninja. On dit qu'une seconde est éphémère, mais avec une grande concentration elle peut paraitre une éternité. Il est difficile de rester concentrer, car dans une mission aussi pointilleuse il faut l'être à chaque instant et sur plusieurs choses différentes. Je ne perds en rien mes moyens, et je fais confiance en mes capacités et mes entraînements passés, et jusqu'à maintenant je ne peux que les saluer.
-Mais c’est Genkishi-kun, que fais tu ici bon sang ! Et il se passe quoi ? On raconte qu’un membre de la racine a déserté ! C’est pas toi hein ?
-Pourrions nous monter à l’étage, afin d’échapper les regards indiscrets.
Il ferme la porte principale de sa boutique et m'accompagne à l'étage où se trouve un petit appartement, nous pénétrons une pièce isolée et il apporte comme la coutume le veut un verre de thé à son invité, quant à moi je prends mon aise en désactivant mon henge. Au début perplexe et confus, il retrouve ses esprits quand je lui annonce que tout n'était que mascarade afin d'infiltrer un réseau de malfaiteurs. Je ne suis aucunement surpris quand il me fait part de ses connaissances sur cette organisation, et d'après lui, elle se servirait de cette ville comme d'un point d'escale et de quelques sources sûres, ce soir ils allaient passer par ici. J'en apprends longuement, et il serait dit d'après Shimada, qu'ils utilisaient comme je le pensais la ville comme endroit de ravitaillement. Là était ma chance, je devais aujourd'hui infiltrer leurs troupes afin d'assurer un timing qui me permettrait de régler cette histoire au plus vite. Ayant demandé à Shimada de se renseigner sur le convoi de ce soir, il quitte l'appartement afin d'exécuter ma demande, j'utilise alors la table basse comme lieu de travail et sors les documents qui m'ont été donnés par Danzo-sama. Une en particulier louait mon attention, celle du protagoniste de cette milice. Amagiri Kyuuju, sans trop comprendre pourquoi ce nom faisait naître en moi un sentiment que je ne pouvais identifier, on ne connait rien de son passé comme il reste une énigme actuellement. Ni passé ni présent, aucune information n'a été détournée je peux noter là une extrême précision dans ses agissements où il surclasse une sécurité sans pareil.
L'hokage dit que cela fait un moment qu'ils agissent dans le noir totale, comment peut-ont se cacher d'un village ninja composé d'équipes anbu et de toutes les dispositions possibles afin de retrouver le plus fin des déserteurs ? Je ne peux que saluer sa finesse et doigté dans ses stratégies, comment de tels hommes peuvent-il chercher le chao ? Comment peuvent-ils être fervents de l'anarchie ? Ces questions je n'avais pas à y répondre, mon devoir était clair et simple, neutraliser ces hommes, je n'hésiterais aucunement dans mes procédures et mènerait cette mission sur le périple de la réussite. Assis à genou je sors de mon sac un parchemin assez spécial, il m'a été donné par Danzo-sama avant mon départ, il était utilisé pour les rapports secrets que nous devions envoyer. Simple aux premiers abords, il s'agit cependant d'un mécanisme à la hauteur des compétences en fuinjutsu de Danzo-san, une fois le rapport terminé il suffit d'insuffler un peu de chakkra sur le sceau qui recouvre l'étui qui protège le message afin de le sceller, ainsi il ne peut être lu que par la seule personne capable d'annuler le scellement qui est Danzo. Une fois mon rapport rédigé, j'effectue les étapes afin d'assurer son arrivée indemne et le transmet à Shimada afin qu'il l'envoie dans les plus brefs délais, il s'assit alors me faisant face afin de m'expliquer ce qu'il a dénicher comme information.
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| Sujet: Re: [Flash back] Mission de rang S, la bâtisse des forts. [pv Genkishi] Jeu 6 Fév - 18:23 | |
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~Dressé dans l'ombre, j’anéantirais les désirs de menace envers Konoha ~
Le clair de lune témoigne de ma patience et persévérance, non pas avec des mots, mais avec une lumière céleste qui déchire les cieux afin d'alimenter les quais du village du pays du thé d'une fine lumière immaculée qui permet de distinguer divers silhouettes. Accroupi sur une toiture, à mon côté gauche se tient Shimada à plat ventre tenant dans ses mains une paire de jumelle, pendant que celui-ci arpente l'horizon d'un regard aiguisé je reste silencieux à sa droite. La tâche de l'espionnage est épuisante mentalement si bien qu'elle l'est physiquement, elle demande une patience à toute épreuve car si elle peut durer une heure ou deux, elle peut s'éterniser et demander quelques mois. Dans mon cas on peut accentuer le fait que la chance est de mon côté si on juge de la stabilité de la mer. Au retour de Shimada de sa quête d'informations, il m'a appris que nos bandits allaient sillonner la mer afin de rejoindre le village, leur but est de se ravitailler en provisions et repartir dans la nuit vers leurs bases, ce qui m'offrait un court laps de temps afin de les infiltrer. Une douce brise se lève quand Shimada m'alerte de l'arrivée d'un bateau, je prends à mon tour les jumelles et visionne lentement l'horizon de droit à gauche, un air de confusion emprisonne mon visage quand je vois une foule quelque peu abondante sur le pont du navire, une armée entière afin de porter seulement quelques sacs ?
Remarquant les marques de perplexités sur mon faciès, il me tire les jumelles des mains afin d'en comprendre mieux sur la situation, il lâche alors un petit « ça alors, ça doit être eux » d'une voix qui reflétait une réponse à l'une de ses questions, quand je lui demande des explications j'apprends qu'un village avait été attaqué non loin d'ici se faisant alors dévaliser ne laissant dans ce dernier que les femmes d'âges mur. La question était surtout qu'allaient-ils faire de ces individus ? Les réduire à l'esclavage ? Le bateau accoste le quai et six de nos ennemis descendent afin de charger leur stock de nourriture, il en reste alors trois sur l'embarcation. La sécurité était serrée, et à chaque sac chargé j'y voyais du temps perdu pour moi. Soudain, au grand malheur de nos malfaiteurs, un homme saute du bateau et entreprend un sprint vers les petites ruelles, du pont du dit bateau on peut entendre des cris tels que "il a déchiré ses liens attrapez le". Les six hommes chargés de déménager leurs ressources se retrouvent eux aussi à épuiser leurs forces à travers une course rapide pour rattraper le fuyard. J'y vois une occasion sans pareil, je saute de toi en toi suivis de Shimada l'occasion était divine et il ne fallait surtout pas la manquer sous peur de faire échouer la prise de contact avec cette milice. Je bondis du toit rejoignant une petite ruelle, « prend le ! » dis-je à Shimada qui intercepte le pleutre et l'immobilise, je le regarde rapidement mais assez précisément afin de prendre son apparence à l'aide d'un henge. Faisant confiance à mon informateur et en ses connaissances quant à mes méthodes, je sors de la ruelle pour gagner une abîme qui scellera mon sort, faisant en sorte de faire croire à mon accoutrement j'imite les gestes d'un affolé pris dans un cul-de-sac, tel un rat pris dans un bocal je m'agite dans tous les sens quand six ombres s'affichent.
Je me retrouve ligoté avec un bâillon à la bouche dans une sous cabine du bateau. Malgré le fait que je sois aussi mal à l'aise qu'un poisson hors de l'eau, je ne peux que saluer l'instant passé, celui qui m'a enfin permis d'infiltrer la bande. Notre patience et synchronisation avec Shimada m'a permis de monter sur le bateau, s'affoler était inutile autant que penser retrousser chemin était une solution impossible, de cet instant c'est soit mourir soit réussir. Les vas et viens des vagues qui bercent le navire me font rouler d'un coin à un autre de la pièce, tel une feuille tanguant entre les courants d'un vent indécis, pour l'instant je n'étais point maître de la situation mais cela ne serait tarder si on juge du bruit que fait la coque du bateau qui gratte la terre ferme. Deux hommes pénètres la cabine et me sortent brutalement, une fois à l'extérieur je peux apercevoir un quai médiocre ainsi qu'une flore imposante, l'ébène de la nuit m'empêche d'en voir plus et on semble entreprendre un chemin étroit dans la verdure. Après la jungle je peux voir du coin de l’œil quelques cheminées fumantes, et quelques lumières allumées, nous étions surement dans un petit village non loin des archipels de Kiri.
Ils nous firent entrer dans une cour qui surplombe une bâtisse imposante, on peut y voir un poste de garde ainsi que quelques individus qui patrouillent. Je peux reconnaitre l’œuvre d'un chef pointilleux, d'un homme précis du détail et amoureux du bon ordre des choses, le doute était inexistant il s'agissait bien de l'une des bases d'Amagiri. On descend un escalier de cinquante-deux marches pour se mouvoir dans un boyau souterrain, l'humidité rend l'action de respirer de plus en plus difficile en progressant dans ce couloir et l'étroit nous oblige à nous bousculer l'un à l'autre. Une fois arrivés au milieu du couloir, les gardes ouvrent une porte métallique à l'aide d'une manivelle en fer ce qui rend l'ouverture accessible seulement de l'extérieur, ils nous font alors entrer en veillant à chaque passage et une fois le processus fini ils nous quittèrent en refermant minutieusement la porte derrière eux. Les enfants se mettent à pleurer et les vieillards à ce lamenter, je semble être le seul chez qui les larmes ne coulent pas mais surtout le seul à être content d'être ici.
On peut juger de la faiblesse des hommes dans ce genre de situation, celle qui le laisse douteux et perplexe ne sachant aucunement s'il va se faire torturer ou décapiter, c'est à ce moment qu'il réalise ce qui lui était cher de ce qui ne l'était pas et ce pourquoi il vivait. Au premier abord je les aurais qualifiés de simples paysans craintifs et anxieux, mais après quelques heures, je peux entrevoir de fortes têtes qui se vouent à des susurrements tels que « on ne va pas rester ici les mains croisées » Ces simples mots me donnèrent une idée, quelque peu utopique et périlleuse, je pensais au fait de les utiliser pour en faire une armée. Une légende raconte que de simples fermiers ont mis fin à l'oppression d'un tyran à l'aide de pelles et de fourches, mais surtout grâce à du courage et une force de conviction, plusieurs pièces de bronze peuvent valoir une pièce d'or et c'est bien ce que je comptais démontrer, mais pour l'instant je devais me faire discret et mettre au point un plan qui me permettrait de survivre moi et le bien-être de ma mission.
Dernière édition par Genkishi Moeru le Jeu 6 Fév - 18:58, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: [Flash back] Mission de rang S, la bâtisse des forts. [pv Genkishi] Jeu 6 Fév - 18:25 | |
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| Sujet: Re: [Flash back] Mission de rang S, la bâtisse des forts. [pv Genkishi] Jeu 6 Fév - 18:26 | |
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