Je regardais les concurrents dans l'assemblée; tous craignaient le nouveau champion d'Iwa. L'arène était vaste et le soleil haut. Les gens acclamaient le combat et étaient venus des quatres recoins de Kumo et au delà pour certains, histoire de pouvoir mesurer l'ampleur de la puissance des ninjas et, juger de la valeur de chaque village en présence. Ce n'était que le premier tour mais, je faisais partie des favoris car j'étais le dernier d'Iwa restant pour le tournois et, certains s'étaient informés comme quoi j'étais le protégé de cette pin bêche de Raoku. Rien qu'à penser à elle sa me debectatait. La garce m'avait imposé de bien apprendre le doton et c'est ce que je fis durant mes premières années de genin, comme si sa me passionnait. En plus le doton, ne me convenait pas du tout mais, il avait fallu que j'apprendre à le maîtriser. Je la rappelle encore me dire "c'est la base pour Jiton"; des paroles emplies d'espoir encore mais, son accession y semblait encore loin. Toutefois je connaissais le doton et pas mal de technique l'y concernant, d'autant plus que j'avais commencé en secret le Katon et, que je comptais bien impressionner cette vieille bique qui me regardait d'en haut de l'arène côtoyant le maître de cérémonie: Le Raikage. Mon adversaire semblait un peu transpirant. Il n'était pas des favoris et savaient d'avance que le combat seraient difficile, d'autant plus que mon niveau atteignait déjà celui de chuunin en terme de combat. En plus de cela, j'avais un sourire hautain sur mon visage en regardant le jeune homme qui me faisait face. J'étais plus âgé que lui, étant arrivé sous peu dans le village d'Iwa et ayant commencé ma formation plus tard que ce dernier bien qu'il semblait en être à sa troisième fois au vu de son âge. Il portait de large bandana autours de sa tête et recouvrant sont oeil droit tandis que son bandeau frontal était disposé à l'habitué...sur son front. Ses cheveux noir et gras tombait de ci de là sous les bandelettes. Il portait un vêtement de Kiri très familier avec des rayures régulières verticales et, avait une épée dans le dos, assez large et, se maîtrisant très certainement à deux mains. A peine le "Hajime" de lancer que mon adversaire ne tenait pas à me laisser de temps de bouger, incantant déjà et faisant sortir de la petite marre sur le côté de l’arène deux clônes aqueux. Les deux foncèrent sur moi tandis que mon adversaire me balançait des kunais que j'arrêtais moi-même avec des shurikens pour dévier les trajectoires, lui laissant ainsi le temps d'arriver jusqu'à moi par les airs tandis que j'étais maintenant occupé avec les deux clones aqueux. Un grand nuage de fumée apparut suite au coup puissant qu'il voulut m'infliger. J'étais sur l'unique arbre de l'arêne tandis qu'on pouvait trouver par terre une branche d'arbre coupé. Ma réactivité était supérieur à ce dernier mais, sa force était supérieur à la mienne pour sur quoique je pouvais remédier à cela.

Je repensais au conseil de la Raoku. Cette dernière me regardait en haut, d'un oeil dubitatif et me jaugeant comme d'habitude. Parfois son regard me paraissait lourd car, j'avais l'impression qu'elle ne me voyait que comme une bénédiction pour le village, une arme. Cela m'effrayait au plus haut point et, je le lui rappelais fréquemment. J'avais 12 ans à l'époque quand elle m'apprit comment obtenir cette force. Je me rappelle encore dans les jardin de son tendre mari Oonoki. La défunte m'avait sortit un papier d’un couleur marbre, légèrement froissé et, assez usager. On aurait dit du papier recyclé de mauvaise qualité mais, je me doutais bien que cela n’en était pas la cause. Il devait très certainement avoir des propriété et, je l’apprit en touchant le papier. J’avais hérité du katon, je ne sais comment mais, il fallait croire que j’avais cette affinité en moi ce qui, n’arrangea pas la vieille bique qui fit une moue des plus expressives et horribles à voir, le genre de tête oppressante de dégoût. Elle m’apprit comment maîtriser le doton avec cette technique. Je restais nuit et jour au contact des rochers à tenter de les briser de mon poings gauche alors que j’étais droitier. Elle ne tenait pas à ce que j’abimes ma main droite, celle qui me servait pour mon art (looooooool)


Je frappais la pierre, encore et encore mais, je n’y arrivais pas alors que ce n’était que de minable caillou. La vieille arrivait alors devant moi et prit le caillou, le désagregeant de la simple force de chakkra. Pour ma part, je me devais d’y arriver en rajoutant la force de mon poing. Je n’aimais pas réussir quelquechose et bien que je sache qu’il faille des années pour maîtriser une nouvelle affinité, l’exploit fut au rendez-vous. Cette anecdote a aussi fait au sein du village de moi le « génie d’Ikebukuro ». 3 jours et 3 nuits me suffirent pour maîtriser parfaitement l’élement Doton et par la même occasion cette technique. C’est cette technique que j’executais aujourd’hui même contre mon adversaire. Elle m’avait permit la première fois de briser la roche.


Mon poing se raffermit, enroulé de roche et il s’abattit sur mon adversaire alors que j’avais utilisé la branche de l’arbre pour prendre appui et accélérer. Un nuage de poussière tout aussi important qu’avec l’épée de mon adversaire se faisait, tournant violemment et repoussant des particules de poussières sur les invités qui toussaient et grognaient contre ce match salissant. Le jeune adversaire avait quelque dans son sac et assez de réactivité pour résister au poing de terre avec son épée à deux mains, malheureusement pour lui j’avais une main de libre. J’utilisais un Shougekishou sur son épaule et, à cette distance, il fut éjecte légèrement et son épaule déboîte. La distance était alors parfaite entre nous : 3 pas. Le poing de terre m’avait permit de plus de fissurer légèrement le fort de la lame adverse. J’étais en position de force et, j’allais faire la différence avec une technique de kenjutsu, dégainant Diana, ma fidèle wakizashi-serpe. Je fonçais sur mon adversaire et, face à lui, devant son champs de vision, chaque pas était rapide quoique trop lent pour le hâper car déjà il avait dégainer pour me faucher une fois à portée. Néanmoins, en un instant je bascula sur le côté et disparut un instant, me retrouvant derrière lui. Son champs de vision n’avait pas suivit la feinte de ma technique.

~3ème mode-Narukami~

Mon adversaire ne se retournait que trop tard. Sans sa protection de kirijin, il aurait été à l’heure actuelle mort car, la serpe était une arme bien plus vicieuse. La face incurvé crochetait l’habit puis de la pointe s’enfonçait avant de déchiquetait l’armure devenu plus fragile. Le côté arrondi aurait permis de toucher plus tôt car il faisait gagner quelques centimètre mais, pour une offensive comme celle-ci et, s’assurer de passer l’armure des kirijins, la face incurvé remplit parfaitement son travail, m’octroyant la victoire mais, je devais cette victoire avant tout par l’action décisive du poing de la terre ! Le public était de cet avis car, tous estomaqué par la victoire facile gardait la bouche béante et ouverte. Raoku semblait fier mais, se retint de montrer sa joie. Elle voulait surement éviter un incident diplomatique bien qu'il ne s'agissait pas d'un kumojin. Le Raikage lui-même semblait épater par cette performance et, de bon coeur claquait des mains, suivit de la foule. C'était les début alors du Génie d'Ikebukuro.

Le premier tour avait été des plus aisés. Les gens commençaient à me voir différemment et, le champion d'Iwa augmentait sa côte à chaque seconde qui passait. Seul Kumo m'aura connu véritablement par le biais de l'épreuve chuunin. J'avais treize ans alors et, j'étais serein quoique de voir tous les projecteurs sur moi ne m'arrangeait pas forcement. Dans mes prédictions, je devais rester encore dans l'ombre mais, c'était sans compter la vieille bique de Tsuchikage qui avait fait en sorte de vanter mes mérites, surtout que j'avais fini par lui donner raison avec cette victoire facile. Kumo était une ville intéressante. Je me baladais avec mes deux sœurettes alors car, je ne pouvais les laisser seul durant toutes la durée de mon trajet. Kukuri léchait tranquillement sa pomme d'amour tandis que Mairu me posait des questions sur ce village que je ne connaissais pas. Nous étions tous deux très curieux et, je passais le plus clair de mon temps à visiter. La visite du grand temple de Kumo resterait à jamais graver dans ma mémoire, bien plus imposant et beau que notre temple qui servait avant tout de refuge. Je rencontrais dès lors Raoku en chemin mais, je me doutais bien que ce n'était pas un hasard et, je ne tenais pas à ce qu'elle me trouve. Je la sentais déjà venir m'apprendre une technique doton alors que je passe enfin un peu de temps avec le peu de famille que j'avais. La vieille ne passait pas inaperçue dans la foule qui la reconnaissaient. Néanmoins, elle nous rattrapa avec une aisance déconcertante et me prit par le peau du cou avant de me lancer violemment dans les airs. Je me rattrapais vivement sur une façade d'immeuble avant de voir de la boue foncer sur mes membres et m'attacher à la paroi. La boue était assez puissante pour me coller à cette dernière mais, je me débattais assez bien pour en sortir bien que trop lentement car, la vieille arrivait alors sur l'immeuble en face de moi pour en rajouter une couche. J'étais totalement recouvert de boue hormis ma tête et, collé au mur. Je faisais une tête d'enterrement tellement c'était prévisible...


J'étais et je suis curieux de nature mais, je n'aimais pas m’embarrasser pour autant de truc inutile et, vu l'aisance avec la quelle on pouvait se détacher de la boue, ce n'était du domaine que du ralentissement et, à haut niveau, cette technique ne me servirait surement que très peu. La vieille sortit son calumet et, fuma une bouchée un instant d'un air serein puis, le retirant doucement et le rangeant tout aussi tranquillement , elle répondit:

MAIS T'ES CON OU QUOI?! NE RECHIGNE JAMAIS A EN SAVOIR PLUS ABRUTI!

MAIS SA ME SERT A RIEN!

FAINÉANT!

Le terme faignant fit instantanément mouche. Tout au contraire, je savais bien que j'étais quelqu'un de travailleur, j'avais du tellement bosser pour en arriver là et, m'occuper de mes soeurs si jeunes fut une tâche lourde mais, j'étais aussi assez hautain et imbus de moi-même, me considérant comme un self made-man ce qui, avait engendré une certaine susceptibilité à ce terme. Je soupirais de rage lui rétorquant que j'étais partant mais que vu la facilité d’exécution ce serait un jeu d'enfant. Mes capacités d'analyse était déjà à l'époque très bonne et, j'avais remarqué la totalité des signes exécutes. Déjà dans le village le surnom de Génie d'Ikebukuro naissait ainsi qu'à Kumo via ce tournoi. La technique fut aisé à apprendre. Le point le plus difficile fut surtout de déglutir la boue à cause du gout horrible et de l'impression de vomir certes mais, donner forme à son chakkra en boue n'était pas une chose aussi aisé. La proportion en énergie spirituelle et physique requit étaient légèrement supérieur et le ratio entre les deux étaient très différents que pour le poing de terre mais, une fois trouvé le bon ratio au bout de quelques heures, l’exécution était parfaite; restait la visée qui, elle demandait surement plus d'effort et, semblait ne pas être mon point fort, laissant un léger rictus sur la vieille bique avec son visage décrépi qui souriait de manière moqueuse et, tellement oppressante, s'en était dégueulasse. Mes soeurs étaient présentes alors et, ne purent s'empêcher de prendre exemple sur la vieille Tsuchikage, adoptant ce rire horriblement démoniaque et silencieux, m’énervant légèrement.


La vieille agita sa main de haut en bas vers moi tandis qu'elle gardait l'autre devant la bouche alors que son visage avait une expression faciale en cul de poule et, les yeux bridés, assez hautain et moqueur.

Cette dernière remarque m’énerva d'autant plus et je me remis au travail d'arrache pieds. J'étais épuisé chaque soir mais qu'importe car au final, bien qu'épuisé, j'arrivais enfin à viser une cible à plus de 15 mètres ce qui était déjà pas mal mais, cette technique me prit tout de même plus longtemps que le poing terrestre. Et dire que je haïssais tant attaquer à distance à l'époque. Enfin bref, l'heure du second tour arriva tôt ou tard et, j'étais confronté à un ennemi qui semblait du même acabit que l'autre ahuris que j'avais eu au premier tour mais, contrairement à ce dernier, cette jeune fille qui se tenait devant moi, provenant de Suna, sortant un large éventail, se tenait à distance. Elle avait les cheveux noirs et une étoile sur la joue droite. Je me demandais si c'était pour le style. Je penses qu'elle avait du gagner par la ruse car, elle semblait doué d'une intelligence assez remarquable. Instantanément après le Hajime m'avait-elle lancé une bourrasque afin d'en profiter pour se cacher en haut de l'unique arbre. En fin c'est ce que je croyais car il ne s'agissait que d'un simple clone. Je ne me retournais prestement par instinct pour éviter des aiguilles senbons ainsi qu'une shuriken fuma remarquablement exécute. C'est à partir du moment où je voulus répondre à son offensive que, je ne remarquais que trop tard les fils reliés aux aiguilles senbons avec les fameuses clochettes. Ce piège vieux comme le monde. Elle tira sur les fils et des aiguilles senbons surgirent de derrière pour m'entailler par l'arrière. Je criais de douleur car, cela faisait un petit moment que je n'avais pas reçut un coup depuis mon arrivée à Kumo. Je réfléchissais un instant, me préparant à de nouveaux pièges. Je me laissais tomber en avant avant de me rattraper au dernier moment. Le plus important était de réduire la distance.


Je la surprenait par ma vitesse acquise , fonçant sur elle grâce à mon appui mais, la portée du shindensen restait minime, tout du moins insufisante pour l'atteindre mais, à cause de l'effet de surprise, par peur elle se replia un instant en arrière. Je ne dégainais pas Diana pour mon shindensen, en fait j'incantais ma nouvelle technique.


La boule de terre ainsi formé puis, une fois dans ma main, je la lançais violemment vers les jambes de mon adversaire qui vit ses pieds s'empourprer dans la terre. J'étais tombé à terre, mangeant le sol suite à shindensen et, je me remettais sur pieds au plus vite pour pouvoir enclencher un nouveaux shindenzen et la découper mais, elle avait préféré utiliser son éventail pour m'éjecter au loin d'un coup de futton et, lui laisser le temps de se dégager de la boule terre. Je lui lançais à mon tour des shurikens suivis d'une nouvelle boule de Doro no Toma qu'elle se prit en pleine tête, utilisant son éventail pour repousser les shurikens et ne voyant donc pas arriver la terrible boule sur son visage. La pauvre ne voyait plus rien et avait été sonné un instant, c'en était risible; je la plaignais mais, n'allait pas pour autant filer cet occasion; d'autant plus que j'étais fier d'avoir fait mouche! Je fonçais alors sur elle pour la happer mais la bougre avait prévu l'action et utiliser une substitution. Je me retournais alors directement en direction de l'arbre car, il était le seul arbre de l'arène. Une fois la boue partit, elle ne remarqua que trop tard la coupe que je dégainais sur elle mais, se laissa violemment tomber à terre pour l'éviter. Il est vrai qu'à cet instant j'aurais pu la tuer sans faire exprès vu qu'elle était à ma merci. Elle s'en sortait avec un sacré mal de dos mais, sa allait. Je sautais tout de même à côté d'elle, Diana en main afin d'être sur qu'elle abandonne. Une fois les senbons dans le dos retiré, je ne fis pas de tour du stade. J'utilisais ma maîtrise de Shousen pour tenter de me soigner ce qui étonnait le public.

Si jeune et déjà apprenant l'iroujutsu!

Le génie d'Ikebukuro continuait alors de faire parler de lui dans les tribunes!

Spoiler:

Les paris étaient lancés, effrénés. Le tournois chuunin battait son plein et la final allait avoir lieu. Jusque-là mes compétences avaient pu préserver mon statut de champion d’Iwa et, j’allais me retrouver contre un adversaire de taille qui, semblait lui aussi avoir dépassé les espérances placé en lui. Malheureusement pour Kumo, c’était un konohajin qui arrivait en final. Son prénom était tout de même familier : Konohamaru. Il était un peu plus jeune que moi mais, semblait avoir des réserves à première vue. Raoku me mit en garde qu’il connaissait les techniques du célèbre héros de Konoha Naruto et qu’il était le petit fils du troisième Hokage. Le combat serait rude et, il me faudrait éviter le combat rapproché. Ma techniques apprise récemment me serait utile mais, il me fallait maintenant une technique doton pour neutraliser mon adversaire et, je pris la peine de demander à Raoku qui, afficha une mine des plus extasiée à l’idée que je porte un intérêt croissant au Doton. Au vu de ma curiosité naissante, elle voulut m’apprendre une technique plus complexe que les autres, d’un niveau d’utilité bien plus élevé :
Les techniques de maîtrises de poids d’Oonoki. Avec ces dernières, aucune techniques doton ne me résistera mais, entre autre, je pourrais encastrer un adversaire dans de la terre. Les deux techniques étaient liées : alourdissement et allègement terrestre. Les temps furent durent et, à chaque fois l’échec mais, pourtant je continuais inlassablement : chien-coq-chat-tigre-chêvre-tigre-chien-coq-chat-tigre-chien-coq-chat-chien-chat-tigre-serpent-dragon-tigre-coq-chat-chien-chêvre-dragon-serpent. A chaque fois j’échouais et, à chaque fois la quantité de chakkra pompée était hors-norme au vu de mes capacités. Raoku soupirait à mes échecs. Elle pensait avoir misé sur un véritable génie mais, se contenta de justifier cet échec par l’appartenance au répertoire d’Oonoki. Toutefois, la vérité c’est que j’avais une quantité de chakkra réduite par rapport à d’autre. En vain, je ne me laissais pas abattre. Il fallait tout d’abord reprendre les bases pour augmenter mes capacités en chakkras. Tous les jours, un entraînement physique intense et, de la méditation s’inscrivaient dans mon programme personnel. La vieille dame ne s’occupait plus de moi, trop occupé avec ses affaires d’invité d’honneur. Kurotsuchi, alors âgé de 16ans, venait regarder mes progrès. Elle était bien plus sévère que sa grand-mère et, bien plus susceptible. Il m’était facile de toucher les points sensibles et, nous passions plus de temps à nous engueuler qu’autre chose bien que, ces échanges me permirent de me relaxer mentalement. Je pris ma besace et laissa un mot à la grand-mère. J’étais partis hors du village. Un avis de recherche avait été dépêché au plus vite pour me récupérer. En vérité je n’étais pas bien loin mais, bien caché dans des crevasses de montagnes. Malheureusement, Raoku devait être excédé car elle dépêcha un shinobi de kumo aux pouvoirs de senseur pour me retrouver ; l’un des meilleurs de Kumo dénommé A. J’avais tout de même eu trois jours seul dans les montagnes. C’était largement suffisant. Je revins ce même soir devant la vieille dame. Elle semblait énervé et, dans son regard, on sentait qu’elle n’était pas prête à concéder la poule aux œufs d’or. J’avais du mal à savoir si elle me choyait juste par intérêt pour le village ou, si elle me portait réellement de l’intérêt. C’était surement ce qui était le plus énervant. J’aurais aimé qu’elle me sorte un « je suis fier de toi » ou un peu d’amour. Je n’étais qu’un enfant. Je n’avais plus de famille hormis mes sœurs et, une présence adulte n’aurait pas été de refus. En tout les cas, je lui rabattis son claquet vite fait, lui dévoilant les dites techniques.

Deux jours plus tard, la final battit son plein. J’entrais à nouveau dans l’arêne où m’attendait le concurrent. Un jeune garçon un peu plus jeune que moi, un bandeau frontal de konoha, des cheveux brun foncé assez long et, relevé ; une écharpe bleu et des habits assez simple. Je saluais Konohamaru. Il n’avait pas l’air bien terrifiant mais, à l’aube de la réussite il ne fallait pas s’endormir. Nous nous tenions tous les deux prêts. A l’annonce du « HAJIME », nous foncions alors au même moment l’un sur l’autre kunai à la main. Nos échanges étaient assez basiques et, aucun ne semblait avoir l’avantage bien qu’il ne semblait pas très agile, me permettant de lui asséner un violent coup de poing à la tête. Je dégainais dès lors Diana pour le trancher mais, la substitution le sauva. Il se retrouvait alors au-dessus de moi, me balançant des kunaïs dans sa chute. J’esquivais d’un roulet boulet sur le côté tout en visant avec précision son cou de mes senbons qui l’atteignirent. Je m’approchais dès lors le croyant mort mais, il surgit de sous terre pour m’asséner un violent crochet qui m’éjecta en l’air. J’étais sonné au loin. Je me relevais, la bouche pleine de sang et, deux dents cassées. C’est là que je compris que ce n’était pas un simple adversaire dès lors qu’il maîtrisait le Kage Bunshin no Jutsu. Il incanta, prêt à me balancer un filet de flammes bien spécifique au sarutobi mais, je tombais en avant, évitant de justesse le tir de feu et, enchaînant ainsi sur ma technique préféré.


Prenant appui au dernier moment de ma chute, je fonçais vers mon adversaire, rasant le sol et, prêt à lui asséner une violente coupe en diagonale. J’étais extrêmement rapide dès lors que j’avais pris cette impulsion du dernier instant. Il n’avait pas le temps d’esquiver et, je lui asséna un violent coup, faisant voler en éclat une armure doton qui le protégeait. Le sagouin avait prit ses précaution. Il maîtrisait le doton et le katon, tout comme moi. Malheureusement, il avait plus d’un tour dans son sac. Sa jambe était tout de même ensanglantée. Il sortit trois clones. Deux d’entre eux me bouchait la vue et, je n’aimais décidemment pas ça. Ils foncèrent alors sur moi. J’esquivais leur coup avec une aisance déconcertante tandis que, je leur assénais alors deux shougekishu à chacun, les éjectant avant de voir arriver sur moi Konohamaru propulsé par son clone, une orbe d’un bleu pâle et, concentrant une sorte de siphon de chakkra en son sein. Je ne connaissais pas bien cette technique mais, il était clair que me la prendre de plein fouet ne m’aurait pas permis d’en sortir.

Ka

D’un tonneau bien placé j’esquivais l’orbe qui me frôlait à peine mais, le jeune Konohamaru en fit de même ne me laissant aucune chance de fuite. Néanmoins, j’avais réussi à gagner 1 seconde le temps de sa réaction, le temps nécessaire pour utiliser une substitution. Je me retrouvais dès lors dans l’unique arbre de l’arène, regardant l’état de la grosse branche d’arbre, une marque bien étrange circulaire, remplie de cercle convexe et, de trait concaves, bien ancré, laissant un magnifique cratère. Il était clair que me prendre cette technique de plein fouet ne m’apporterait rien. Je balançais dès lors des boules de boue avec ma technique précédemment apprises avant le deuxième tour afin de le clouer au sol ce que, je réussi. Je fonçais dès lors sur lui mais, il invoqua deux nouveaux clones qui allaient le protéger. Je balançais un Shuriken Géant tandis que Diana était retroussée dans mon dos, bien accroché. Le premier clone l’arrêta sans mal mais, le second shuriken caché le prit de plein fouet, continuant sa course et, obligeant le second clône à se prendre l’attaque. Konohamaru avait préparé un second orbe mais, au dernier moment je lançais un fumigène, délaissant un clone illusoire dans ce brouillard. Il ne semblait pas trop aimé ce genjutsu de bas étage car, il tomba dans le piège. J’étais alors dos à lui, il se retourna et, voulut me la mettre en pleine tête. Il n’avait juste pas prévue que je serai ACCROUPIE derrière lui, les mains sur le sol après avoir incante.


Le sol s’affaissa sous ce dernier et, il se retrouvait dès lors coincé dans la terre. J’étais dès lors très fier de moi et, la foule semblait complètement ébahis mais, je les voyais crier. Je ne comprenais pas bien ce qu’il disait dans ce brouhaha infernal mais, c’est là que je compris mon erreur quand je pus lire sur les lèvres des gens « attention ». Je comprenais alors qu’il avait profité du brouillard pour faire un clone à son tour. Je ne me retournais pas, je perdrais trop de temps ; je courais seulement. Je savais qu’il était derrière moi, j’entendais ses pas mais, la blessure à la jambe l’avait épuisé. Quant à moi, la douleur commençait à être insoutenable. Il s’arrêta un moment et, se mit à terre tandis que je m’appuyais contre le tronc d’arbre. Nous reprenions tous deux notre souffle. Il avait déjà fait deux de ces orbes bleues et, des techniques katons et doton remarquables mais, ses réserves semblaient ne plus lui permettre grand-chose. D’un autre côté, j’avais de plus en plus de mal à réfléchir, je ne pensais plus qu’au combat et, à mon instinct, la bouche pleine de sang, des dents cassés et, le souffle court. La douleur était hors norme et, finalement cette pose se révéla un véritable supplice pour moi tandis que Konohamaru se relevait pour venir me donner le coup final. Je ne savais pas quoi faire hormis peut-être abandonner mais, quand je vis mes sœurs en haut dans l’estrade, je souriais à Konohamaru.


Il s’arrêta un instant, reprenant son souffle puis, me répondant alors.


Je me relevais à mon tour tandis qu’il avançait vers moi. Il me donna alors un coup faible et peu puissant que j’esquivais non sans mal tandis que le clone disparaissait. Le saligaud avait encore la force pour un clone. Dans un élan de courage et de force, il fonçait sur moi, un kunaï à la main. J’exécutais de nouveau mes boules de terre qu’il n’arriva pas à esquiver sur le coup. Même cloué au sol je les enchainais par terre tentant de le recouvrir au mieux et de créer une véritable marée boueuse, enchaînant de suite avec la dernière technique.


Alors que la terre marâtre semblait durcir, Konohamaru n’arriva pas cette fois-ci à sortir ses pieds de là. Le bloc de terre créé était bien trop lourd et, ses jambes étaient entièrement ancré dans la chose. J’avais mal à la bouche mais, tenta tout de même une approche.


L’examinateur semblait d’accord mais, le jeune garçon cria, me regardant le sourire aux lèvres et, totalement confiant. Il était débile ou quoi ? Il avait les pieds cloîtrés et, plus assez de chakkra pour une technique.


Moi qui n’avait pas toujours vécu en ninja, respectait alors un instant ce jeune garçon qui m’avait tenu tête malgré notre unique année de différence. Il avait une volonté que je n’avais pas et, une endurance à toute épreuve. Je fonçais alors sur lui en criant, énervé par l’énigme non-résolu de son cas mais, je m’arrêtais alors au dernier moment, me figeant sur place à l’extase de tous puis, me résolvant j’abandonnais, relevant ma tête vers lui. Il n’y avait pas à réfléchir, il n’y avait pas de cas plus simple : c’était un guerrier. Le clan Sarutobi pouvait être fier de son champion. Je me pris des remontrances de toutes part mais, garda un peu de contact avec ce Konohamaru. Sa dernière lettre remonte à 2ans après ma nomination maintenant. C’était à mon tour de lui écrire et, si je lui rappelle ceci, c’est que je voudrais qu’il sache qu’il fut l’un de mes rares amis et, que j’étais sincèrement désolé. Je ne t’oublie pas mon ami.

Bye bye