Flashback-Ce Cher Hokage [PV Moeru]

Les Souvenirs Tragiques

Je regardais le ciel embrumé et les quelques rayons de lumière qui parvenait jusqu’à nous. La forêt nous couvrait de son air frais et de sa densité, bien que faible, suffisante pour nous couvrir. La pluie s’était mêlée à l’écorce et ruisselait le long des arbres. C’était un mélange foisonnant de couleur qui donnaient naissance à un arc-en-ciel dans un hymne parfait et une chorégraphie symphonique digne des plus grands artistes et quoi de mieux comme sensibilisateur que la nature foisonnante et emplie de vie. Je regardais les lucioles s’éteindre au soleil levant et les mille-pattes sortir de leur hibernation. Rien ne dérangeait ce funeste tableau que le corps de trois de mes compagnons. Dans le jargon il s’agissait de « missions compétitive » lorsque deux personnes qui ont un but commun mais qui sont ennemis engagent deux villages opposés cela donne naissance à des missions qui opposent ces derniers et voient mourir l’un des camps. Les ninjas s’apparentaient plus alors à des mercenaires qu’à une force vive et constante et nous n’étions plus que des guérilleros dans cette jungle qu’était la foret de Konoha. J’avais tenu à être présent à cette mission en sachant la compétitivité présente. Notre campement n’était pas si proche de Konoha et je me demandais bien comment diable une équipe de chuunins avec un juunin avaient pu être massacrés aussi rapidement. La déduction était évidente et j’étais aux abois, relevant ma tête comme un chien et reniflant les alentours comme si tous mes sens étaient en éveils. Il ne pouvait s’agir que d’un bras-droit ou d’un Kage. Si c’était bel et bien un Kage qui s’était aussi nominé pour cette confrontation j’aurais dû en temps normal tenter une approche neutre et panser nos plaies à chacun, mettant en échec par la même ma mission mais, le simple fait de se mesurer à un être plus fort ne pouvait donner chez moi qu’une envie de me débattre à tout prix. Ceci dit j’avançais par les hauteurs tranquillement et surement. Il s’agissait de récupérer un convoi qui était protégé par deux chuunins konohajin et des gardes. Je les avais trouvés assez rapidement. C’est à cet instant que tout se joua car il ne semblait pas que la personne concernait par les meurtres étaient là et j’agissais au grands dames pour le bien de ma mission. Fier du nindo des Ogames je laissais en vie les lâches tandis que ceux qui m’affrontaient dignement je leur octroyais la mort plutôt que la honte. Il ne me restait plus que le convoi à prendre avec les chevaux. Le sang sur mon wakizashi fut nettoyé mais je ne m’occupais même plus des cadavres qui jonchaient mes pieds ainsi que des blessés gravement qui hurlaient dans un râlement. Le sang baignait la scène aussi funeste que celle de mes compagnons. J’avais du employer une de mes meilleurs techniques de kenjutsu pour parvenir à les tuer au plus vite. C’est à cet instant que j’entendis le bruissement des feuilles. Cet homme était fort : sans l’aide du terrain je ne l’aurais probablement pas remarqué tout de suite. Il n’émanait de lui aucune haine ou présence meurtrière.

Me retournant j’aperçus l’actuel Hokage dont on m’avait montré les quelques informations. C’était un vieux crouton avec les cheveux dégarnis et des rides plein la face, rien de bien extraordinaire mais les pépé qu’on arrivent pas à sentir c’est qu’ils ont l’expérience et j’étais bien placé pour le savoir au vu des capacités de mon grand-père que je respectais. Il était grand et svelte, son corps était toujours entrainé et il semblait confiant derrière ses lunettes. Ce petit air souriant m’énervait et c’était à croire qu’il ne me prenait pas au sérieux.

Vous êtes le Hokage si je ne me trompe ?

Les Souvenirs Tragiques

Reprenant ma lame en main et tenant fermement le pommeau je ne devais lui laisser aucune chance et ceci rapidement. J’étais un duelliste et je ne pouvais me défaire à l’idée de l’affronter. Ma concentration était totale et je ne ménagerais pas mon adversaire. Déployant une aura fuuton par tous les pores de ma peau puis rajoutant l’affinité raiton, j’obtins l’effet escompté : une aura belle et flamboyante, à peine perceptible si ce n’est les éclairs. Toutes mes cellules étaient fixés sur un même objectif : défaire l’homme présent.

~Niman Raiu no Ejiki~

Ma fierté et ma puissance, l’exaltation de mon âme et de mes entrainement passés sur mes affinités car j’avais passé le plus clair de mon temps à affiner l’utiliser des éléments pour pouvoir manier parfaitement mon chakkra que ce soit pour parer les situations comme les combats sur l’eau ou dans les arbres ou tout simplement pour affûter mes armes. De plus l’art du kendo était récent à Suna puisqu’il ne date que de l’époque de mon grand-père qui a permis au clan Ogame de prendre un nouveau souffle. J’avais suivis des stages intensifs et des cours de premier ordre auprès de maîtres puissants ainsi que de ma famille et je connaissais les bases de pas mal d’art comme ceux des kata de la foudre. Tombant en avant et ne défaisant aucune de mes failles et bien que perdant pieds je me rattrapais au dernier instant pour foncer jusqu’à mon adversaire avec mon affûtage fuuton si connu qui fit de moi l’actuel chef du clan Ogame. L’affûtage était fin, court et tout juste emplie autours du sabre mais il ne fallait pas se fier à cela car il s’agissait d’un affûtage des plus concentré capable de percer des cascades et couper des murailles. Cet atout était le meilleur et j’abattais mes cartes dès le début.

~Shidensen~

Arrivant au plus vite jusqu’à mon assaillant et mon affûtage prêt, il ne me restait plus qu’à tenter une coupe basse sur ses jambes au vu de ma position, dos voûté et offert à mon adversaire mais c’était à lui de voir : Profiter pour m’occasionner un coup mais perdre ses jambes ? Je m’étais jeté corps et âme dans le combat et le deal était simple….ma vie ou la sienne.

Liste Techniques:

♣Ce maigre corps qui abrite une bigre puissance♣

~Dressé dans l'ombre, j’anéantirais les désirs de menace envers Konoha ~

Le monde ne pourra-t-il donc jamais reposer en paix ? Pourra-t-il un jour se passer de ses combats, de ses habitants qui tombent chaque jour au front ? Tant de morts durant l'histoire, pourtant il n'en tire jamais de leçon correcte, comprendra-t-il un jour que ces corps enterrés sous terre ne servent à rien ? Que ces orphelins délaissé chaque jour ne contribuent à rien ? Mon âge me permet de me poser ces questions, car durant trente-cinq années d'existences le scénario n'a jamais changé, seul les acteurs ont été modifiés. Les êtres vivants d'un siècle espèrent que ceux du prochain seront meilleurs qu'eux, qu'ils ne fassent pas les mêmes erreurs. Mais assouvir le désir de puissance est aussi ardu qu'espérer atteindre la lune, chacun n'espère que déverser sa force dans les entrailles de son prochain. Le système Shinobi nous a condamné...condamné à vivre dans le combat, faisant de celui-ci un quotidien inesquivable. Mon... Notre rôle et de rendre chaque jour meilleur notre monde, mais comment pouvons-nous veiller à cette tâche quand lui-même ne vit que pour le chaos. Il y a bien un coupable, mais qui ? Nos ancêtres ? La mère du Rikudou pour avoir mangé le pouvoir lui-même ? Son idéal était établir une paix dans son temps de chaos, Est-ce la malédiction de ce monde, une bonne action conduit à une mauvaise ? Je ne pense pas qu'il puisse y avoir une autre explication, nous sommes animés de cette flamme du combat, de cette effervescence du risque. Après tout nous sommes des ninja, et qui plus est, nous sommes victime d'une règle qu'on nous a imposé, incroyable n'est-ce pas ? Même les hommes les plus puissants que l'on connaisse ne purent se défaire de ces chaînes. Ce que j'en pense ? Je ne suis pas pacifiste, pour mon village je brandirais les poings, peu importe la couleur de leur retour, vermillon ou ébène. Cependant, je ne suis pas un anarchiste, si pour sauver des vies il me faut ravaler mon égo, alors je le ferais et en sortirais que plus fort. Je me déplaçais rapidement entre les arbres pour intercepter les ninjas de Suna qui avaient pour idée d'attaquer notre convoi, je laissais quelques ninjas transporter la marchandise, tendis que moi je pris la route de nos ennemis afin de les immobiliser et ainsi assurer la réussite de notre voyage...

Je me tenais devant eux, les observant d'une rétine assassine. Ces hommes de Suna qui espéraient nous prendre sur le flanc droit, la guerre entre nos deux nations est-elle évitable ? Je me devais de les anéantir, tous... L'un deux vint rapidement après quelques passements de jambes essayer de m'infliger un coup de poing en pleine face, c'est en m'abaissant rapidement le laissant alors entrevoir mon dos que je lui mis un coup de coude au ventre. Suivit d'un coup de poing au niveau de sa gorge et en bloquant un coup de pied d'un autre assailant grâce à mon avant-bras, j'enchainais avec un coup de pied retourné pour le tenir à distance. Suivant l'élan de ma rotation, je me saisis de mon katana pour trancher celui qui essaya de me prendre par derrière. C'est alors que je m'élançais dans la bataille, tranchant mes ennemis sans état d'âme, usant d'un Kenjutsu rapide et puissant. J'adaptais à mon faciès un visage vide et neutre, il était vrai de dire qu'à ce stade de mon évolution tuer n'apportait plus en moi de l'excitation ou de la peur, j'y étais initié et cela est pour moi le dada quotidien de ma vie de ninja. Je ne leur laissais même pas le temps de me toucher, bien qu'ils étaient assez bien entrainé, le niveau d'écart était beaucoup trop abyssale, même si mon âge montre le contraire j'avais le physique d'un grand guerrier qui pouvait endurer les malheurs du combat, mais surtout j'avais l'expérience. Rien ne vaut celle-ci, elle permet de se défaire de situations épineuses ou encore d'attaquer ingénieusement. Mon Taijutsu ne pouvait être critiqué et leurs mâchoires en sang pouvaient en témoigner, quand mon Kenjutsu il est aussi puissant que le montre la profondeur de leurs blessures. Faisant un coup dans le vide pour rincer mon katana de son sang, je le remis à ma ceinture pour reprendre ma route vers mon convoi...

Je tenais une cigarette entre mes lèvres et me rendais vers mon effectif. Je devais veiller au bon transport de ce convoi en route vers le pays du croissant de lune, c'était un pays riche et qui n'avait pas de protection militaire si-ce n'est quelques soldats. Nous aurions pu sortir avec de grands bénéfices si nous avions pu atteindre le pays en temps et en heure, mais il fallut qu'il se dresse devant moi. Des cheveux platines et une taille de trois pommes, des apparats de Kendoka et un léger air enfantin. Serait-il possible que cette personne soit autre que le Kazekage ? Il avait donc eu l'idée d'esprit d'utiliser mon absence pour les massacrer... Blessés et/ou morts, ils avaient trouvé plus fin qu'eux. Le Kazekage était un très bon utilisateur de kenjutsu, aucune utilisation de ninjutsu n'avait été suscité, seule une lame blanche put mettre fin à la vie de plusieurs ninja de Konoha. Je sortis de ma bouche un nuage toxic de fumée et lâcher ma cigarette pour la laisser tomber au sol. Je le voyais alors se recouvrir d'une armure à l'image des Raikage, cependant celle-ci était faite de vent et d'une légère quantité de foudre à en juger par les éclairs l'entourant. Le niveau des ninja a augmenté de niveau exponentielle, et les plus jeunes étaient l'espoir de la nouvelle génération. Mais nommer un enfant comme Kazekage, Suna devait avoir une excellente raison de l'avoir choisis. Dégainant son sabre il se mit en ma direction à une vitesse folle ! Il utilisait donc cette armure pour doper ses capacités physiques, et qui plus est le tout ajouté au muso shinden ryu; le kenjutsu de la foudre. Il était un maître de la vitesse, déjà que le muso shinden offrait une vitesse accrue ajouter à cela une armure qui vise à améliorer cette dite vitesse et surement renforcer sa résistance. Ais-je eu le temps de cligner des yeux ? Ou de me déplacer sur le côté pour l'éviter ? Je sentais une légère chaleur à mes jambes quand je perdis l'usage de celle-ci pour tomber au sol, je voyais le Kazekage se réjouir à la réussite de son assaut. Gardant mon doigt pointé sur lui, j’explosais laissant des flammes à ma place pour le consumer. Profitant de cet instant pour sortir de ma cachette, j'utilisais quelques mots en armes contre le Kazekage afin de moi aussi passer à l'offensive. Si il marche, mon genjutsu sonore viendra perturber les sens de mon adversaire pour l'emprisonner dans ma technique.

-Très intéressant...Je suppose que toi tu es le Kazekage n'est-ce pas ? Dis-je gardant un sourire moqueur.

Techniques(s) Utilisée(s) :

Poulet Pimenté

Les flammes et la hantise ainsi que la précipitation demandé pour combler au mieux le temps que j’avais à consommer tant de chakkra furent la décision finale et fatale qui m’infligea une brulure au dos, me retournant et roulant en boules je pus apercevoir un instant de dos le clone enflammé tandis que me roulant d’après j’éteignais les flammes plutôt que de me rattraper au dernier instant comme l’exigeais la technique par la suite. Mon armure fuuton avait embrasé les flammes et ne portant pas de protection ninjas comme à l’habitude de ce genre de mission je recevais le châtiment du manque de précipitation et des picotements puissants se faisaient ressentir dans mon dos. C’était d’autant plus dérangeant que je me devais de continuer mon élancé et ne pas m’arrêtez mais à peine je pus apercevoir durant un flash l’hokage (véritable j’espérais) un hibou me pris en son sein. Comprenant le genjutsu et tentant au mieux de me débatir je vis le hokage apparaitre et sortir de la bouche du volatil pour m’assaillir au même instant d’un kunai dans l’épaule, ce à quoi je répondis en me mordant jusqu’au sang les lèvres pour me sortir de ce genjutsu. Suant à grosse goutte et ayant subit des dommages au dos (le trou béant dans mon hakama en témoignant) je ne pouvais que m’abaisser un instant pour reprendre mon souffle et regarder le Hokage d’un sourire moqueur : aucun respect de son adversaire. C’était quelque chose qui avait le don de m’agacer que les gens qui ne prenaient pas les combats au sérieux quel que soit la ferveur de leurs assaillants. Me relevant tout de même je ne pris même pas la peine de répondre à ces attentes car je devais profiter de mon armure au maximum. Il n’était pas bien loin et à peine cinq mètres je n’aurais donc pas besoin d’avoir recours à une technique pour m’approcher de lui et lui asséner un coup d’épée. Soucieux de ses capacités à me tempérer je ne réitèrerais pas de suite mon affutage fuuton si connu et déclinant un peu de la douleur psychique et toujours sensible à l’épaule je serrais les dents puis expulsais de l’air pour reprendre une respiration lente, essoufflé et forte.

Dès lors qu’une brise fut soufflée je m’élançais d’un pas décidé vers mon adversaire et mes jambes puissantes. Le genjutsu avait tout de même touché un instant mais l’armure restait toujours un avantage certains lors d’un face à face et je n’hésitais pas. Rapidement à portée de par la vitesse accrue je tentais une coupe diagonale vers le haut de mon wakizashi et ceci à une main tandis que je dégainais le second dans le même instant pour tenter de répondre à une quelconque offensive de kenjutsu qui suivrait dans l’instant et fier de mon style à deux épées qui m’avait permis de contrer l’offensive totale dont faisait preuve la plupart des kendokas lors d’une mêlée décisive.

Listre des Actions employées:

Niman Raiu no Ejiki est toujours actif (+3 niveaux toujours durant ce tour)
Gama porte Psychée(1) et perds donc un niveau.
Le niveau actuel de Gama est Rang S niveau 27

♣Ce maigre corps qui abrite une bigre puissance♣

~Dressé dans l'ombre, j’anéantirais les désirs de menace envers Konoha ~

La réjouissance de la réussite est un sentiment que tout être humain veut atteindre. Peu importe le moyen utilisé, il ne souhaite que réussir dans ses actions. Devons-nous le blâmer de cette soif de progression ? L'enfant qui me faisait face était un dévoué au combat, le respectais-je ? Énormément, cette fervence dont il faisait preuve animait en moins un moment de nostalgie, me voyant à son âge me donner cœur et âme dans mes combats, pour ce en quoi je croyais, pour ceux en qui j'étais dévoué. Cependant, le malheur du monde veut que cette fouge du combat disparaisse après avoir atteint un certain âge, comme-ci cette rage de vaincre était lié à notre enfance, comme-ci peu à peu notre âme s'effaçait pour laisser place à des adultes sans aucun scrupule. C'est la chaine de l'évolution qui désire cela, ce n'est pas seulement la morphologie qui s'agrandit, l'esprit s'endurcit afin de pouvoir tenir tête à notre société. Cette société animée par l'amour, le sexe, le pouvoir. Ces péchés sont les vices de ce monde et les plus grands moteurs de crime, ce sont nous les adultes qui pourrissons ce monde et nous en somme fière. J'enviais tellement ce Kazekage, j'enviais les beaux jours que je n'avais plus et ceux qu'il allait vivre, cette marge de vie qu'il détenait. C'est cette habitude de se lancer dans la gueule du loup qui m’énervais chez les jeunes personnes, à croire qu'ils ne possèdent aucune considération pour leur propre personne, mais on prend connaissance de la valeur d'une chose qu'après l'avoir perdue. Il y a une énorme différence entre le courage et le suicide et cette envie de "foncer dans le tas" était plus du suicide qu'un acte de courage, se tenir comme un mur devant les attaques n'est pas de la bravoure, seulement un acte enfantin. Après nos quelques échanges, je pus voir que le Kazekage était un homme qui était confiant de ses capacités, près à s'exposer comme un nerf à vif sur l'attaque tellement cette confiance était abyssale et cela n'était pas inutile pour moi...

Malgré son jeune âge, je ne pouvais le sous-estimer, il est vrai que même contre le lapin le lion donne tout ce qu'il a et il n'était pas dans mes mœurs de ménager mes adversaires peu importe leurs rangs ou grades... Il avait succombé à mon genjutsu comme tous, cet art subtil et meurtrier. Simplement en transférant du chakra dans son cerveau il est possible de tuer l'ennemi, sans verser une goutte de sang, sans user d'un effort physique. Il est l'art le plus complexe à maitriser, ce qui n'empêche pas d'avoir des maîtres dans ce domaine. Le Kazekage vit se former à ses arrières un animal sinistre et superstitieux, un hibou au plumage ébène le saisir de ses griffes. Il s'agissait d'un genjutsu de la célèbre Kurenai Yuhi que j'avais modifié, ce n'était pas d'un arbre que je sortais le poignarder mais de la bouche du volatil. Qui plus est, mon clone avait explosé laissant un vent de flamme à sa place, ainsi j'avais pus user de la faiblesse des éléments et son armure de vent avait attisé les flammes dégagées. Son armure encore active c'était un avantage que je ne pouvais négliger. Après qu'il se soit roulé à terre pour éteindre les flammes à son dos, il se leva les lèvres en sang, il s'était sorti de mon genjutsu en se mordant les lèvres, mais malgré le peu de temps où il y fut prisonnier, la sueur sur son front montrait la douleur mentale qu'il avait subi. Il reprit son souffle mais n'avais pas tiré de leçon, il entreprit une course pour foncer sur moi, cette fois-ci je n'allais point le laisser m'approcher, sa vitesse était conséquente mais j'avais assez de temps pour incanter rapidement. J'utilisais mes deux mains effectuant des mudras rapides et précis, il n'avait usé de position lui permettant d'utiliser pleinement sa vitesse, il était temps pour moi d'agir. Plaquant mes mains au sol, un couloir de terre l'emprisonna en son sein, à l'instant même où il se forma, des flammes sortirent du sol pour le bruler vif... Une fois que le couloir allait perdre de sa robustesse pour tomber sous la chaleur des flammes, allais-je voir le Kazekage carbonisé ? La puissance des flammes ajustées à son armure futon n'allait qu'ajouter de l'huile sur le feu et peut-être ce combo allait être le point de combat.

Doton~ Iwa no Hinan ~Prison de pierre~

Katon~Shōidan no honō~flamme incendiaire~

Technique(s) Utilisée(s):

Danse du Printemps Aquatique

Les brûlures n’étaient rien comparé à ma détermination et bien qu’handicapante c’était surtout le genjutsu qui m’avait atteint. Je n’étais pas encore arrivé jusqu’à mon adversaire bien que la distance entre nous aient pu être minime que déjà un couloir de terre commençait à se former pour m’arrêter assez rapidement. Utilisant le Konobori, je parcourais les parois pour en sortir avant d’en être happé et ce fut chose faite. Il eut faut dire que sans le concours de mon armure cette action n’aurait pas pu être réalisable mais à cette distance et au vu du temps d’apparition du mur et de mes compétences physique il en fut autrement et j’arrachais par ma fougue l’expiation qui aurait été fatale à l’intérieur de cette antre qui déjà commençait à rougir derrière moi. Prenant appui sur le dôme qui commençait sérieusement à ne plus pouvoir contenir les flammes qui consumaient à l’intérieur je sautais jusqu’à mon assaillant et grâce à cette appui me permit d’arriver jusqu’à lui sans trop encombre. Arrivant dans son Ma Ai ou zone de vie je ne décidais pas de couper sec, bien au contraire le laisser s’échapper n’était pas une option et déjà mes pas se firent résonner autours de lui pour ne lui laisser aucune chance de sortie.

~La Danse du printemps aquatique~

Je devais profiter de mes compétences actuelles maintenant car mon endurance avait ses limites et je n’étais pas homme à pouvoir me battre continuellement sans l’aide du chakkra de Chômei, fut-il être réaliste. Ceci dit mon affûtage était fin prêt cette fois et j’abattais les diverses coupes aléatoirement. Peu m’importaient où elles atterriraient car avec mon affûtage les dégâts seraient hors-norme quoiqu’il advienne et ne serait-ce qu’une seule de ces coupes traversent. Son genjutsu avait marché mais la distance nécessaire pour le lancer était un point faible certains face à moi et sans une quelconque aide pour me repousser je ne voyais pas comment il ferait pour ne pas subir ses dommages ! J’étais confiant et sur de moi, arrogant et hautain à la fois mais je ne doutais pas une seconde de mes capacités présentes et j’étais concentré sur l’effort physique intense que demandait l’exécution d’une danse.

Liste des techniques utilisées:

Gama est actuellement Rang S niveau 26 et son Niman Raiu est toujours actif.

♣Ce maigre corps qui abrite une bigre puissance♣

~Dressé dans l'ombre, j’anéantirais les désirs de menace envers Konoha ~

J'avais négligé sa vitesse, ou j'avais sur estimé mon attaque ? Ce combo était l'une de mes signatures, s'il avait abouti, le Kazekage aurait été brulé vif. Cependant, il sut user des capacités que lui offrait sa technique pour marcher sur le mur de mon couloir et sortir indemne de celui-ci. Je ne pouvais pas me donner l'occasion de m'acharner sur ma chance, il avait déjà prit appuie sur la pierre pour foncer sur moi. Il était facile de juger le kazekage, téméraire et sans frayeur, il fonce sur la cible peu importe ce qu'il lui en coute. Je devais saisir ce défaut qu'il avait pour assurer ma victoire. Une téléportation ? Il était déjà en face de moi, armant mon poing à mon épaule, d'un mouvement sec j'essaye de lui pulvériser la mâchoire quand mon poing le traverse comme s'il n'était qu'une image. Deux, trois, puis quatre...Dix Kazekage m'entouraient tournant comme un carrousel incessant, c'est quand je vis une lame frôler mon épaule que je compris la situation. Il utilisait cette illusion d'optique qui affichait plusieurs images de lui pour faire pleuvoir sur moi des dizaines de lames. Je ne pouvais pas échapper à ce jutsu, mais étais-je dans une illusion ? Une lame traversa mon épaule, une autre vint déchirer ma jambe, et la fin je la sentis quand l'une de ses armes blanches me pourfendit le coeur... Un liquide visqueux recouvrit le sol et les doubles du kazekage s'effacèrent sous mes halètements, ma vision était troublée et mon coeur ralentissait. Était-ce la fin de ma vie ? C'était donc la fin qui m'avait composé dieu? Mourir par la main d'un enfant ? Je levais les yeux vers le kazekage, tenant sa lame qui était enfoncée dans ma poitrine, j'affichais alors un large sourire de ma bouche en sang, pour susurrer quelques mots au jeune homme en face de moi...

-*kof kof* Voilà une très belle démonstration*kof*. Jeune Kazekage.

Je sentais mon corps se refroidir et mon pouls se taire. J'agrippais d'un geste violent ma gorge comme si quelque chose y était coincé. Ouvrant ma bouche à son paroxysme, un bec sortit de celle-ci, puis des ailes et pour finir un hibou au plumage ébène. Mon corps entier se divisa alors en une vingtaine d'hiboux allant brouiller la vision du kazekage qui s'était surement fait une joie de sa victoire. Qui plus est, le clone katon avec lequel je m'étais substitué avait surement lâché ses flammes afin qu'elles aillent bruler le Huitième du nom. C'était cette technique qui me permettait de démoraliser ma victime, de lui faire croire que rien ne pouvait m'atteindre, que j'étais invincible... Il s'agissait de mon genjutsu le plus parfait, de mon arme la plus utilisée. J'avais maintenant une ample liste sur le Kazekage, grand utilisateur de kenjutsu, ses affinités étaient le raiton et le futon. Il était aussi un grand fervent de vitesse et son armure était une arme à ne pas prendre à la légère. De mon côté je lui avais montré mon genjutsu, mon ninjutsu et mes affinités, il était possible de dire que nos consommations de chakra étaient à peu près égales, mais son armure devait demander une énorme quantité de chakra, après tout stabiliser du raiton sur du futon n'était pas chose aisée. Sortant de l'endroit où était caché mon clone pour me substituer, je sortis de ma sacoche un kunai attaché à une note explosive pour le lancer sur ma cible. J'avais frôlé la mort et j'avais craché sur son odeur peu envoutante, mon kunai allait à une vitesse accrue sur ma cible, allais-je entendre le boom final ?

[ NB : Il y a une action cachée dans ce post ]

Action Moyenne : Defuragou Fukurou
Action Mineure : Utilisation du kunai

Technique(s) Utilisée(s):

Fuite Cuisante et Dechéance de Jinchuriki

Depuis le début de cette mission « compétitive » Konoha avait une longueur d’avance. Le simple fait de savoir cela m’énervait au plus haut point et m’agaçait. Déjà mon équipe avait été réduite à néant et bien que le convoi ne soit bien loin j’étais en position désavantageuse. Fier de mon talent et du guerrier que j’affrontais j’avais foncé sur lui en un instant et avait tenté de le découper. La coupe fut nette et terrible mais ce n’était pas lui, simple subterfuge d’un clone de feu mais j’avais négligé dans mes futurs assauts qu’il eût put créer plusieurs clones et donc s’en servir pour une substitution. L’erreur fut fatale lorsque je m’avançais fièrement à nouveau sur lui et bien qu’il pût user de ninjutsu très puissant en peu de temps et soulever un couloir de terre la rapidité acquise par mes maitrises du fuuton et du raiton m’avait permis de sortir indemne et d’arriver jusqu’à mon adversaire. Le piège du second clone de feu se referma. « La coupe fut fatale » m’étais-je dit intérieurement tandis que peu de temps après le corps de mon adversaire se volatilisait en de nombreux hiboux m’assaillant de toutes part avant de laisser un clone de feu découpé devant moi. Le Hokage était fier de son ninjutsu et de son genjutsu et c’était avec ces armes subtiles qu’il me laissait en plan pour m’attaquer par derrière avec un kunai explosif. Il était trop tard : entre les corbeaux et le clone de feu que je venais d’annihiler je n’avais pas le temps d’esquiver, il me fallait repousser le kunai. Dans un cri de fureur mon aura fuuton et raiton dénommé « Raiu Niman » prit plus de l’ampleur et repoussa le kunai qui explosa et souleva une vague de fumée qui fut retourné contre mon assaillant. Fatigué et épuisé j’avais pris la peine de monter dans le convoi pendant que la fumée se soulève et d’un bon coup engagea les chevaux à galoper. Fuir m’agacer au plus haut point mais il fallait que je commence à donner la priorité au convoi qui était l’unique priorité de notre mission. Je ne savais pas si j’avais réussi à semer notre assaillant ne serait-ce que pour me permettre de cacher le convoi mais un rapide tour de tête me fit déchanter assez rapidement : bien que les chevaux puissent être au galop, il suivait d’un bon train et aurait pu être capable de nous rattraper. Heureusement un lancer de fumigène de ma part me permit de le distancer ne serait-ce qu’un peu plus et de gagner peu à peu du terrain. Une fois que je ne le voyais plus de mon champs de vision je me déplaçais aléatoirement aux alentours de ma position puis m’arrêtait pour cacher le convoi et détacher les chevaux. Le convoi fut long à cacher et mes compétences en piège n’était pas incroyable mais pour peu qu’il ne me trouva pas dans le coin si il avait continué à chercher j’avais gagné assez de temps. Prenant un temps de pause je prenais compte de mes blessures et de la gravité de celle dans le dos. Détachant mon haut partiellement pour découvrir mon corps meurtris j’invoquais Violetta. La petite scarabée fit son apparition dans son kimono blanc à bordure rose et à échelle d’une poupée. Elle portait une brosse et me vit surprise !

"-Aaaaaah ! Mais vous pourriez au moins attendre Gama-sama que je puisse me brosser."

Elle n’avait pas de cheveux et j’avais du mal à cerner l’intérêt de la brosse qu’elle déposait sur sa carapace et sa corne herculéenne et peu féminine qu’était cet organe sur son front. Il était plus petit que la moyenne et bien reluisant (elle devait mettre une certaine huile sur elle pour je ne sais qu’elle raison d’attraction insectoïde). Une fois prête et remise de ses émotions c’est avec effroi qu’elle put voir mon dos, certes mineures pour ce que j’avais pu voir auparavant mais comme à son habitude elle en fit des tas et sortit ses lunettes qu’elle ajusta sérieusement avant d’appliquer le shousen du mieux qu’elle put tandis que j’étais allongé sur le ventre.

"-Mais comment vous êtes-vous fait cela ! C’est horrible… Vous devriez faire plus attention à vous ! D’un autre côté…"

Elle chuchota rougissante une dernière phrase que je n’avais pas entendue mais son air ahuris en touchant mon dos ne laissait nul doutes sur les pensées de la petite scarabée. Soupirant et ne tenant pas compte de son ressentis je la remerciais tout de même chaleureusement avant de remettre mon hakama troué. Je lui expliquais la situation et lui demandait de bien vouloir partir mais, sa réaction fut bien contraire à mes attentes et je fus bien idiot de croire qu’en lui expliquant qu’un homme très fort me poursuivait elle partirait tranquillement.

"-Vous avez besoin de soutien et le mieux quand on est caché à se reposer c’est d’avoir un médecin près de soi !"

M’avait-elle rétorqué que déjà je ne pouvais que la laisser rester et sortit une couverture pour tenter de m’endormir. Bien entendu je lui avais proposé ma couverture que l’on partageait bien facilement vu qu’elle ne faisait pas plus de quinze centimètre.

…………..

"Tu es bien faible AHAH"

L’insecte me dévisageait raillant et d’un air vantard tandis que je lui faisais face sur mon poteau de pierre. De l’eau entourait le lieu complètement tandis que Nanabi était embué dans de nombreux fils et toiles à peine visible. Je restais souriant devant sa remarque et cela eut le don de l’agacer mais alors qu’il voulut ne serait-ce que bouger l’un des membres pour m’attraper les fils étaient fin et la contraction de ces derniers autours des membres qu’ils avaient tenté de bouger le faisait souffrir. Tout de même soucieux de la santé de Chômei je fis la remarque.

"-Tu devrais éviter de t’emporter pour si peu. Tu es le grand Chômei.

-Cesse de me narguer gamin, j’en ai connu des moins avares et bien plus forts.

-Naruto Uzumaki ?"

Il se tut un instant.

"-Tu as bien vu que certains d’entre nous pouvions faire des efforts. Si tu t’es retrouvé enfermé en moi ce n’est que par méprise"

Chômei soupirait à mes termes. Il était conscient de cette vérité mais certains points semblaient l’agacer.

"-Il n’empêche que rare sont ceux qui nous voient comme des êtres bon. Nous sommes passés du stade d’arme dévastatrice de chakkra à arme à double tranchant : les gens sont toujours aussi méfiants et tu n’as qu’à regarder la solitude qui t’entoure."

Le coléoptère s’empressait de rajouter avec ironie.

"-C’est aussi pour cela que tu es Kazekage, héhé."

…………..

Ceci dit j’entendais des pas en notre direction qui me réveillèrent dans un sursaut brusque et révélant à mes assaillants que je les avais remarqués. Je me relevais dès lors et me préparait au combat à nouveau. Ma vie semblait n’être faite que pour se battre et cette lassitude n’était que bien au contraire un véritable plaisir sanguinaire que de voir le sang de mes adversaires se mêler au sol tandis que la sueur sur mon front témoignait d’un combat ardu qui m’avait fait progresser à un niveau supérieur. Pour autant j’étais toujours troublé de ma défaite cuisante à toucher l’Hokage après tous nos échanges et cela m’enrageait. L’insecte ne le savait que terriblement et me chuchotait bien habilement.

"Tu auras certainement besoin de moi gamin…Je n’attends que cela."

♣Ce maigre corps qui abrite une bigre puissance♣

~Dressé dans l'ombre, j’anéantirais les désirs de menace envers Konoha ~

En elle-même ma stratégie avait abouti, cependant l'une des moeurs de l'homme a fait que cette stratégie soit bâclée. La fuite, c'est le moyen utilisé par le Kazekage afin d'éviter la collision de nos deux forces, ce qui paraissait une onde de vent envoyée par ce dernier fit valser les deux kunai que je lui avais envoyé. Bien que l'explosion fut imposante, la distance entre moi et celle-ci suffit pour m'en protéger, ainsi simplement en mettant mon bras sur mes yeux quelques secondes je pus me sauver de la poussière qui s'était levée sur le terrain. Il y avait beaucoup à déduire de ce combat, le Kazekage était trop jeune, il devait gagner en expérience, car même le corps le plus puissant de l'univers se doit d'être muni d'un cerveau et d'un esprit qui le guide. Une chose n'était pas à proscrire de ce combat, la fourberie du Kazekage était massacrante, il avait profité du nuage de fumée et du temps que celui-ci mit à se dissiper pour prendre le convoi et de fuir avec. Calme et serein, avec mon doigt je remis mes lunettes à leur position pour ensuite prendre le temps de me rendre dans le coin où était positionné le convoi pour trouver la direction qu'avait prit le Kazekage. Les traces de sabots étaient visibles sur le terrain, me relevant de la position accroupie que j'avais pris pour analyser la roche, je fis lever un léger voile de poussière d'un saut pour prendre en course le convoi volé... Mon centre de gravité était adapté à ma course, ni trop proche ni trop loin du sol pour m'armer d'une vitesse accrue, le silence était maître et mon calme déversait sa sérénité sur le lieu de la course poursuite, seul les bruits de mes kunais et shuriken dans leurs étuis étaient perceptibles et encore. Quelle est la raison qui a poussé Suna à élever cet individu au rang de Kazekage, ses prouesses dans le ninjutsu étaient certes à la hauteur des attentes que demandent son rang ,mais pas sa stratégie. Il n'a fait que me foncer dessus la tête baissée sans se soucier des risques qu'il pouvait courir, peut être sur estimait-il trop son armure, peut être était-il trop confiant de ses caractéristiques de combat. Ma vitesse m'avait permis de rattraper le convoi et c'est en voyant le dos du Kazekage totalement brulé que je pus comprendre la gravité de la situation. Deux kages s'affrontaient, peut être de ce combat allait découler une guerre, ou un conflit dans le monde ninja, quoi qu'il en soit, il avait brulé les frontières qui nous séparaient et n'a pas lésiné sur le sort de mes hommes, le combat était inévitable.

Ayant remarqué ma présence, le jeune Kazekage ordonna ses chevaux d'accélérer leur course en tirant sur leurs rênes. Sans mes compétences de déplacement j'aurais surement perdu le convoi dès mes premiers passements de jambes, j'étais sur le point de sauter de l'arbre sur lequel je me tenais quand le Kazekage prit les devants. En lançant un fumigène il profite de la distance assez conséquente qui nous séparait pour encore une fois échapper le combat. Les enfants ont toujours tendance à délaisser les jouets qu'ils auraient trop usé et cela me confortait dans l'idée qu'au fond j'avais bien affaire à un de ces jeunots impatients et impétueux qui grincent des dents lorsque l'objet de leur volonté leur échappe. Résultat des jeux, j'avais perdu le Kazekage et mon convoi. Le premier réflexe d'un simple ninja aurait été de s'affoler et de crier son incompétence, je sortis un paquet de cigarette en l'approchant près de ma bouche pour sortir de celui-ci une cigarette à l'aide de mes lèvres, remettant le paquet dans ma poche, je sortis mon briquet pour allumer mon tabac. Je sortis de ma bouche un épais nuage de vapeur, je n'avais pas à m'affoler il ne pouvait pas être bien loin et vu son état je pouvais prédire qu'il allait essayer de se reposer. Il était maintenant question de chasse, maintenant c'était un combat entre l'animal et la proie rien de plus. Suivant les traces des chevaux, j'étais attentif au décors qui m'entourait à l'atmosphère que j'aspirais, je m'arrêtais chaque minute après quelques sauts pour recouvrer la piste de mon ennemi, je devais faire vite afin d'éviter qu'il se soigne. Malgré le fait que j'avais eu le dessus durant notre première confrontation, je ne pouvais pas le sous-estimé, ou du moins pas encore... J'étais arrivé à l'endroit où les traces s'arrêtaient, gardant ma cigarette entre mes lèvres j'écartais de ma route les arbustes qui bloquaient celle-ci, quand soudain je vis le Kazekage affichant une mine absente... Je voyais le Kazekage immobile, mais le convoi n'était plus entre ses mains, peut être l'avait-il caché... En sortant de mon point d'observation je fis face au Kazekage forçant celui-ci à se lever...

-Le Kazekage doit être extrêmement flegmatique pour prendre congé d'un combat et se payer un moment de répit" lui dis-je d'une voix sereine soulignant mon calme face à la situation.

Seul sur l'eau

J’entendais sa voix qui résonnait dans ma tête, encore et encore, me chuchotant sans relâche à quel point j’étais faible et insignifiant, incapable même de garder la tête froide et courant la queue entre les jambes. Putin. Je rageais comme je n’avais jamais pu rager de ma vie. Je voulais gagner et je ne comptais pas perdre maintenant, quoiqu’il puisse arriver mon honneur avait été bafoué et, mettant un pied à terre je versais des larmes tout en riant. C’est dans un soupir que je répétais.

« -Comme j’ai pu te décevoir papa.

De là-haut il devait m’avoir vu fuir tandis que la jeune scarabée était encore là, effrayé de l’aura terrifiante que je dégageais. Ce n’était pas la mienne, c’était Nanabi qui se délectait du spectacle et qui allait de même profiter de mon impuissance, me susurrant doucement qu’il pouvait m’aider et que seul je ne pourrais rien.

-Tu n’es qu’un incompétent et sans moi tu n’y arriverais pas. Accepte cela et laisse-moi te prêter mon pouvoir. »

Putin. Putin. Putin. Ce connard d’insecte avait raison et je ne pouvais rien y faire. Putin. Putin. Putin. Ça m’énervait qu’il puisse me prendre de haut, je voudrais leur montrer à quel point je suis digne du poste qui m’avait été assigné. Merde. Merde. Merde. Je me mets à crier. Le Hokage n’aura entendu de moi que quelques mots et c’est d’une bête dont il s’était épris à poursuivre mais l’information qui serait révélé à Konoha ne serait pas des moindres car en ce moment le chakkra que je dégageais n’était pas le miens. Fait chier. Fait chier. Fait chier. Je me relevais en pleurant, un air de gamin apeuré sur mon visage attristé et complètement déformé car je ne voulais pas mourir ici et encore moins faire honte à mon nindo déjà bafoué. Alors que Violetta voulut s’approcher je criais dans un furibond et une telle haine qu’elle reste à sa place.

« Va-t-en ! » Avais-je lâché.
………………………………………..

"Ok Nanabi. Juste pour cette fois."

J’étais toujours là me tenant sur l’eau tandis que le visage de ce dernier rayonnait d’un sourire narquois et d’une méchanceté impressionnante. Il n’attendait qu’une chose et je la fis. Des milliers de fils qui retenaient Nanabi je me résignais à en couper un seul et un unique et déjà l’insecte fut rassasié de cela et se débattait de plus belle.
Tu as bien mérité ta compensation Gama.

…………………………………………

La rage m’envahissait tandis qu’une haine incontrôlable s’emparait de moi. C’était bien pire que les fois où j’utilisais ses techniques. Un voile violet semblait éclore autours des pores de ma peau comme de multiples bourgeons ou une acné terrifiante qui s’emparait de mon corps comme des larves grouillants autours d’une chair putride et déjà morte. Mes yeux prirent une teint jaunâtre tandis que l’iris de ses derniers adoptèrent les formes de ceux d’une bête. Je n’arrivais pas à me contrôler, il fallait que je lui saute dessus.

Déjà je fonçais sur lui avec autant de hargne qu’auparavant. C’était un désespoir hurlant qui émanait de mon wakizashi et une terrible réminiscence de mes péchés. J’ai toujours été éduqué pour me battre loyalement et de face mais j’avais échoué face à ce vieil homme et était partit en privilégiant la mission mais je savais au fond de moi ce que j’avais ressenti : une peur indescriptible d’une mort soudaine et brutale. Véritablement je n’étais qu’un petit garçon apeuré et rageant de sa force minable et bien qu’elle puisse être tout de même grande elle n’en était pas moins insignifiante face à l’expérience de l’homme âgé qui me narguait de ses propos et dans mon élan ce n’était rien de moins qu’une chair meurtris qui incantait dans un élan de rage.

Le cri retentit dans une mélancolie de tristesse et un assourdissement puissant et gênant qui me fut par la même, très dur à supporter suite à de nombreux entraînement. Cet assourdissement je l’entendais en continu parfois lorsque Nanabi l’exécutait. C’est un vrombissement qui vous tue et vous oblige inconsciemment à vous arrêter net ne serait-ce qu’un temps pour mettre vos mains sur vos oreilles, réflexe inconditionné et très utile. Une complainte qui transpercerait le cœur et le ressentit de cet homme, glacial et sans teint elle gèlerait ses envies car ce bruit insectoïdes n’avait rien d’humain de par sa fréquence et, gênant comme il l’était-il ne représentait qu’une frustration puissante et sans borne.

Profitant du son mon coups d’épée partit tout seul embué d’une aura sinistre violacé et noirâtre. Le coup était violent et bien plus puissant qu’à l’accoutumé. Une rage sans borgne s’abattait à cet instant tandis qu’une queue de chakkra était visible derrière moi. L’énervement et la rage était les dieux de la guerre, jugeant par la même l’être qui m’avait provoqué du tords et le condamnant à une mort certaine par ce coup véloce.

………………….

J’étais tout seul sur la mare d’eau tandis que Nanabi bougeait et mouvait mon corps. L’eau semblait s’assombrir et atteindre mes pieds. C’était une eau froide et retord à vous glacer le sang et vous transpercer de ses milliers de molécules givrés. C’était une sensation abominable qui remontait le long de mon corps doucement et j’étais recroquevillé sur l’eau, juste là, à regarder comme un spectateur à travers l’eau mon combat. J’étais une sorte d’être omnipotent hors de mon corps. Oui c’est ça : j’étais totalement hors de moi dans tous les sens du terme. Je n’y prenais aucun plaisir et ne ressentait plus rien d’humain tandis que le même vrombissement que subissait le vieil homme se répétait dans ma tête continuellement et puissant. Celui qui porte Nanabi en lui devra supporter ce bruit insupportable encore et encore.
J’aimerais tellement que ça s’arrête.

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