Si j'étais un homme, j'en serai réduit au genre canin et si j'étais une bête j'en serai élevé au plus haut du règne, comme un requin. Je serais noir si j'étais couleur, c'est la teinte de nos cœurs ! Si j'étais une guerre je serai la pire et si j'étais une saison, j'aurai été un l'hiver rigoureux. Pour jour, j'aurai été un treizième de janvier pour me souvenir d'un passé tragique, pour heure, j'aurai été comme une ultime seconde, celle qui précède le dernier souffle. Ma dégaine présomptueuse, je la traîne dans les rues tumultueuses de Kumo. Chez moi, dans ce village, ma réputation n'est plus à faire... C'est celle d'un ninja en marge, reclus même dans les rangs de sa propre famille. J'ai le verbe dur, toutes les instances à dos, acculé et dos au mur... Certes, mais futilités que cette image que je me traîne. Si je suis sur le bord du gouffre, à un cheveux de la court martial avec même la peine capital qui me pend au nez, c'est bien plus parceque la Raikage m'a dans le viseur que parceque je suis un problème. A chaque pas que je fais, les civiles chuchotent, admiration et peur se mêlent dans leur yeux. Quand aux ninjas en garnison, resté au village au repos, ils me toisent avec défis et orgueils. La Raikage les a bien dressé...

Je profite de mon repos, suite à une grosse mission exécuté au coté de mon garde fou du moment ! Kogomi Saku. Une sensei qui s'improvise grande sœur plus que supérieur hiérarchique. Le regard haut, la démarche assuré et la mains posé sur le sabre je déambule dans les rues, direction le Dojo de Kumo.


Avant de faire irruption dans l'entre des Kenjukas, je fais une halte chez l'armurier du village. En voilà un, un des rares villageois qui m'a en amitié. Lui et moi entretenons des relations nobles et honnêtes. Je le respecte pour son travail et lui pour mon bushi de samourai ! C'est déjà la deuxième commande que je lui fais. Il y'a quelques mois j'ai laissé Mugen, mon katana maudit, entre ses mains expertes. Je n’avait donc pas à mes coté le tranchant sombre qui fait ma renommé et ma fierté. Mugen... Un long katana, lourd, édenté à la coupe diabolique. J'ai laissé mon compagnons d'acier chez le meilleur forgeron du pays, pour raviver sa morsure brûlante ! Et c'est donc sans lui que je me suis élancé dans une nouvelle mission périlleuse. Un Katana et son wakizashi à la hanche pour le remplacer, lourds et rigides comme je les aimes. Voilà des lames composites de qualités, enserrées dans leurs fourreaux d'ébènes, travaillées à la forge avec des aciers denses et froids. En somme des armes inflexibles qui se seront révéler parfaites, pour résister aux contraintes colossales que je leurs ai réservé. Il m'avait donc forgé deux sabres de remplacements qui ont sus parfaitement être à la hauteur des exigences attendus. Nombreuse étaient les indications que je lui avait donnés. La longueur du fil que j'affectionne, le diamètre du cœur de sabre que j'aime manier, le poids général que je préfère massif, un équilibre centré, une gorge longue et profonde, un dernier tiers inflexible et bien d'autres injonctions auxquelles il à su donné écoute et réponse.

Aujourd'hui je lui ai demandé un bokken en bois composite. En somme une performance d'artisanat même pour les meilleurs Ken-doki/armurier. Un cœur et un tsuki/pommeau en bois de fer pour un fil en bois de Kiri. Le Tetsuboku vulgairement appelé "ébène des rois" ou "bois de fer" est un bois dense et lourds. Pour cause, il ne flotte pas, le comble pour du bois. Sa robe noir, son poids et sa dureté en font un bois parfait pour travailler les gardes haute comme celle du Jodan. C'est un style de Kenjutsu qui demande beaucoup de force, un sabre lourd y est donc essentiel pour l'entrainement. Le problème étant que le Tetsuboku brûle facilement et longtemps, comme du charbon qui rougeoie des heures durant. Il devient alors cassant et s'effrite dès lors très vite... Le comble d'un Kenjuka, un sabre qui se casse. C'est pourquoi autour du cœur lourd et dense j'ai demandé un bois de Kiri. Très léger il absorbe très peu l’humidité, ne conduit pas la chaleur et ne brûle qu’à très haute température... S'il avait été lourd, ce bois aurai été parfait pour la pratique du Kata du feu !

Voilà deux essences de bois nobles qui une fois liés seront répondre à mes attentes. Mais là encore le travail et la qualité ont leurs prix, toute ma misérable paie de Chunin y passera. Mon Bokken tout vernis de noir, une résine inflammable qui plus est le recouvrant, j'entre dans le dojo arme en poing. Ici, beaucoup de Kenjukas s’entraînent dans l'ardeur et la sueur...           
 

A en regarder de plus près, au vue des masques et des équipements standard posé au vestiaire, c'est une divisons d'anbu qui travaille l'art noble et élitiste qu'est le Kenjutsu. A leur niveau de pratique ninjutsu, il est essentiel d'avoir des bases dans le maniement du sabre, c'est ce pourquoi des divisions se réservent souvent le dojo, pour y venir travailler... L'un des cinq se retourne, surement le chef d’équipe, il me toise et dans son regard je vois bien qu'il me reconnait. Qui ne connait pas le "Rôdeur du nord" entre les murs de Kumo. Encore une fois ma réputation me fait défaut. Sa langue de serpent claque et les mots poisons feulent déjà. "Le Dojo est réservé pour l'élite de Kumo, dégage le recalé."


En voilà un qui à bien choisie ses mots. Peut le savent, mais il est vrais que j'ai concouru à une formation Anbu, une demande faite à la Raikage en personne... La formation n'a pas donné suite mais à mon sens ce n'est pas dus seulement à mes compétences ! La Raikage ne me porte pas dans son cœur, et je sais que l'orgueilleux qu'est ce ninja en à pleine connaissance. Un pompeux sou-fifre bien enhardit pose sa main sur mon épaule... "Tu te prends pour qui toi !" Il n'aura pas eu le temps d'en dire plus que le Kashira de mon bokken vient s'enfoncer dans le plexus du Anbu. La fracture de sa cage thoracique briser à résonner dans un craquement glauque et sinistre. Genoux au sol, il suffoque submergé par la douleur et le souffle court... Beaucoup aurai immédiatement perdu connaissance, mais ce sont pas la de simple ninja de bas rang, ils méritent bien leur grade.

Mon aura s'élève comme le feu d'un brasier venu des enfers. Ma fierté est un bijoux que l'on ne serai bafouer sans être sévèrement puni. Ici dans ce dojo vieux de 300 ans, rénovée il y'a peu par Yasuo Sasimi, personne n’osera utiliser de ninjutsu élémentaire sans que je le brise. C'est une règle du temple, à ses portes on se délaisse des concepts ninja pour revêtir ceux du samourai ! Mon sang boue, le chakra ténébreux des Kaza gronde en moi et voilà que les forces démoniaques m’étreignent dans leur bras... La force du Gen'kotsu en mains j'enserre mon bokken toujours plus fort !

Pauvre fou, dans l'entre sacré du Kenjutsu l'un tente de composer d'une main, un mudra ! Déjà mon bokken file dans une morsure ascendante ravageuse, je ne lui laisserai pas le temps de déshonorer le lieu.

Habile le ninja esquive tout juste, du moins c'est ce qu'il croit... Une onde de choc le propulse quelque peu du sol que déjà retombe sur lui mon bokken lourd et enflammé. La résine inflammable fait son ouvre... Pour cause je lui ai écrasé le buste dans le feu et la force que connait l'ombre du style Kagutsushi ! Inconscient, le kimono du ninja s'enflamme, l'un de ses compère étouffe le feu à l'aide de sa veste. Les deux recalés agonisent et le chef du groupe me regarde avec insistance et rage. Cela ne m’empêche pas de lui crier à la face un ordre jouissif net sans équivoque qu'il s'empressera d’exécuter ! 


Tous me surclasse en puissance, mais sabre en main je suis le meilleur. Demain surement un Anbu me tombera dessu, pour me faire payer l'affront ! Ce jour là je serai prêt... Sortie, ils sont surement allé tout droit vers l’hôpital du village, leurs blessés sur les épaules. J'entame alors mon entrainement sans l'ombre d'un remord.

Kenjutsu:

  
            

Le Bokken dressé en garde Migi-Jodan j'initie le premier Kata du feu. Le sabre s'allonge dans mon dos, doucement j'amorce la remonté et le feu retombe enfin pour tout brûler. Le sabre de bois c'est enflammé dans cette chute lourde et véloce... "Hibarashi, offensive première"... Déjà le fil du sabre remonte plus rapide que jamais. "Onigaeshi !" L'espace d'une seconde L'ébène rougeoyant en est devenu invisible. Un souffle chaud déferle que me voilà élancé sur un autre ennemie fictif, derrière moi je traîne le lourd Bokken avant d'armé une coupe transverse ample dans le vide "Fauchage pourpre du Lotus !"

Encore une fois le bokken se sera enflammé, deux pas de recule et la garde basse sonne déjà le prélude à l'un de mes jutsus les plus puissant... Le parquet pleure, l'onde de choc thermique carbonise le bois, mon sabre lancé dans une ascension mordante mugit l'ode d'un châtiment nouveau ! "De ton corps... qu'il ne reste rien !!" La deuxième phase de l’ascension du lotus retombe comme un feu des enfers foudroyant, et de mon opposant imaginaire il ne reste qu'un cadavre tranché en deux, comme carboniser par le milieu, du sexe au vertex !


Une esquive, un contre et voilà que je pivote dans un pas de recule, changeant même d'orientation pour venir trancher un ennemie dans mon dos, venu du ciel..."Shin'ku Rakuen, le paradis pourpre." Maintenant j’enchaîne les estocs savamment menées, une deux et trois ! A force d'esquive et de recule l’ennemie est acculé, dos au mur mon sabre vient se planter dans sa trachée, et dans un geste net et brutal je lui fends le crane pour libéré mon sabre de l'emprise de ses chaires fumantes et brûlé..."Miryuu !"

Deux heures que je travaille ce même ballet infernal contre une meutes d’ennemie imaginaire. A force de travail, mes gestes et la forces que j'y mets n'en sont devenu que plus fluides et puissants. Satisfait du résultat obtenu j'entame une méditation... En tailleur au milieu du dojo, je contemple et cultive la tempérance et le silence.