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Comme presque chaque nuit que je passais désormais au village de Suna, mes nuits étaient très mouvementée, et animée par un cauchemar que je réitérais à chaque fois. Cauchemar qui n'en était pas réellement un puisqu'il était tiré d'un fait réel, que j'avais vécu. Seulement quelques semaines auparavant, peut être des mois, le temps me semblait flou depuis ma cavale avant d'arriver ici, mais je revoyais toujours, nuit après nuit, mon ancienne demeure être la proie des flammes, et le corps sans vie de mon petit frère, ainsi que de mes parents, parmi tant d'autre de ceux de mon clan. Une fatalité qui m'heurtais au plus mauvais moment à l'époque, époque ou Kakuzô avait décidé de s'en aller après la belle Kyomizu.

Toutes ces pensées venaient m'assaillir de bonne heure, puisqu'il n'était que trois heures et des poussières du matin. Certes je n'avais pas beaucoup dormis cette nuit, mais je ne pouvais pas m'en accorder le luxe ce soir, alors qu'elle différence que ce soit mon réveil ou un cauchemar qui me pousse à me lever ? Peut être que le fait que je ruisselai encore de sueur était un indice, mais je préférais enterrer ceci au fond de moi pour le moment. Je préférai me diriger vers la petite pièce qui me servait de salle de bain me rincer et me préparer, j'étais en avance sur l'heure théorique de mon départ, bien que je n'avais pas de partenaire et pouvais donc partir à ma guise, je préférais ne pas trop tarder, et quatre heure du matin me semblait être une bonne horaire. Je pouvais donc m’accorder le luxe de prendre une douche, bien chaude, comme à mon habitude. Certaines habitudes d'ailleurs, que j'avais acquise dans ma jeunesse, n'avaient pas disparu, même après ma fuite, je prenais toujours autant de plaisir à faire attention à mon apparence, même si cela pouvait sembler dérisoire maintenant, mais la beauté pouvait être une véritable arme, surtout pour un ninja lorsque l'on savait la manier.

J'entrai donc dans l'âtre qui commençait à fumer sous l'effet de la vapeur, l'eau était brûlante, mais c'est que ce j'aimais, je profitai au maximum de ce luxe dont je ne pourrait plus me permettre dans quelques heures. Je regardai l'eau ruisseler sur mon corps, celui ci avait bien changé depuis, mais je ne aurai dire de quelle manière. Était il devenu plus fort suite à ces épreuves ? Était il simplement abîmé, meurtri, tout comme mon corps au fond de moi ? Sans cesse, je liai mon corps mon âme et mon coeur, je voyais la souffrance de l'un dans l'apparence de l'autre, sans pour autant être capable d'y remédier. Les autres étaient ils capable de percevoir cela ? De voir ma souffrance ? Surement pas, ou du moins pas ici, j'étais dans un foyer qui m'étais étranger, et ici, je ne connaissais personne, je n'étais même pas assigné à une équipe, et je ne le souhaitais pas. Le plus j'étais discrète ici, le mieux je me portais, je ne savais même pas combien de temps je resterais ici, et en quelques secondes, des larmes commencèrent à ruisseler sur mes joues, se mêlant à l'eau brûlante qui transformais ma peau blanche en une couche rouge et fiévreuse. D'un geste brusque, je me forçai à ne plus pleurer, je devais être forte, encore, la faiblesse n'était pas un luxe que je pouvais m'accorder pour le moment. Je devais relever la tête et aller de l'avant, tant que je le pouvais encore.

Une fois prête, et en tenue, je sortie de ma "maison", regardant une dernière fois que tout était en ordre avant que je parte. Un petit sourire s'esquissa sur mon visage, je reprenais enfin de l'activité, ce n'était pas si mal après tout, une petite mission de remise en forme. En disant cela, je prenais surement un peu les risques encouru dans cette mission à la légère, il s'agissait d'une mission de rang A où l’erreur pouvait m'être fatale. Enfin, mieux valait ne pas se perturber avec cela avant d'y être, cela ne servait à rien de se mettre la pression parce qu'il s’agissait de ma première mission depuis des lustres, dans un village qui ne me faisait pas confiance, en plus. Je me mis donc en route vers la porte principale du village, et une fois arrivé à celle ci, donnai mes papiers au garde présent à cette heure ci, personne d'autre ne remarqua mon départ, et celui ci l'aurait oublié d'ici l'aube, j’errai dans le désert, tel une ombre au milieu de la nuit.

J'avais un bon morceau de chemin à faire avant d'arriver à destination, la dernière position de la caravane qui pourrait me donner plus d'indice sur les hommes que je recherchais. Une pensée m'effleura l'esprit, le Kage m'avait expressément demander de rendre l'implication du village invisible, je retirai donc d'un geste prompt mon bandeau frontal pour le remplacer par un simple bandeau de tissu rouge, celui que je portais presque  tout le temps, à vrai dire, quand je n'avais pas mon bandeau frontal sur moi. Après un léger mouvement pour remettre mes cheveux en place, je repris ma route, Le soleil ne pointait même pas encore le bout de son nez, peut être arriverai-je avant que celui ci ne daigne se montrer. Enfin, nous sommes au pays du Vent, le soleil ne tarde pas dans cette région. De plus je devais me trimbaler tout un attirail d'affaire pour me préserver du froid, si la journée, il faisait une chaleur étouffante, la nuit fréquent était les sans abris à mourir de froid.

Le trajet fut plus long qu'escompté, mais moins pénible. Je ne croisai personne sur la route, et bien que je fut à destination midi passé, j'avais été plutôt rapide pour parcourir cette distance. Maintenant il ne me restait plus qu'à trouver la famille qui m'avait engagé. C'est maintenant que me frappait mon erreur passé, j'avais retiré mon bandeau, alors que j'allais voir les "clients", ceux ci n'avait donc aucune chance de me reconnaître. Je me cognai le front, étonné de ma stupidité, et remis mon bandeau orignal par dessus le tissu rouge, et peu après avoir repris mes recherches, un des gardes de cette famille m’interpella et m'introduit vers ses maîtres. Je n'avais ni le temps ni le courage de me perdre en formule de politesse, mais de par mon éducation et le fait que j'étais en mission, je me contentai tout de même du minimum syndical.

- Mademoiselle, ninja de Suna, je vous remercie grandement d'avoir su répondre à notre requête si promptement. Je suppose que vous êtes venu nous retrouver pour plus de détails ?

Je m'inclinai encore une fois, et répondu brièvement, me contentant d'hocher la tête quand à sa question, je ne me plaisais pas du tout dans cet endroit quelque chose .. clochait.

- Et bien comme spécifié dans mon message, une bande de brigand ne cesse de nous causer du tord, jusque là nous étions juste confronté à du vol de matériels, mais depuis peu je me suis aperçu qu'il me manquait aussi du personnel ! Et l'un de nos espions nous a rapporté avoir vu l'un des leurs marchander avec une personne étrange, et lui vendre l'un de mes ouvriers ! Cela m'est intolérable, le plus vite vous pourriez y ...

D'un geste prompt un Kunai s'envola en direction du pseudo garde qui m'avait accompagné. Celui ci se trouvait derrière l'homme à qui je m'adressais et avait sorti lui même un Kunai. Prévoyait il d'assassiner l'homme ? S'était il servi de moi comme d'un passeport pour pénétrer dans la caravane, sachant où elle était mais n'ayant aucun moyen d'y entrer ? Toutes ces questions resteront sans réponses, car bien que j'eu visé sa main et non son coeur, je ne pu tout de même pas garder l'homme en vie, il lâcha bel et bien son arme en main droite, mais se saisit d'un couteau en main gauche et se donna la mort. Apparemment celui ci savait que je préférais le garder en vie, et préféra donc se suicider plutôt que d’exécuter sa mission. La fouille du corps ne donna rien de très concluant, si ce n'est un message gribouillé sur une feuille de papier.

Une fois que la cohue autour de la scène se fut apaisé, j'expliquai vaguement mon plan, et lui dit que je mettrais celui ci en oeuvre ce soir, plus tard dans la nuit, mais que j'allais avoir besoin de son aide pour y parvenir ...  

Il était tard, aux alentours de vingt trois heures, et moi j'étais en train de passer le balais dans l'une des pièces de l'imense caravane. Bien que la famille par laquelle j'avais été engagée était nomade, elle n'en demeurais pas moins très riche, et la pièce était spéctaculairement bien remplie d'ailleurs. J'étais étonnament surpris que les brigands préféraient voler des êtres humains plutôt que de tels bijoux de décorations. Etait-ce simplement plus facile ? Peut être cela raportait il plus ? Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans une affaire de contrebande .. d'être humain. Mais ainsi allait la vie, et je me retrouvais donc enfin dans "le feu de l'action" comme on dit. Enfin, bien que mon idée était plutôt ... farfelue j'étais persuadée que ça allait fonctionner. De ce qu'on m'avait dit, la plupart des brigands étaient des hommes, et dieu sait à quel point les hommes (et encore plus les brigands !) raffolent de jolies jeunes femmes comme "esclaves". Je ne descendais pas de n'importe quelle famille, et ma beauté naturelle allait me servir d'arme cette fois ci. Voici la réponses que je pourrais donner au personnes qui me demande pourquoi, moi Juunin, je prend tant soin de mon apparence. Et bien voila. La voila la raison.

J'avais demandé au chef de la caravane de me faire "travailler" seule dans un endroit plutôt isolé, et sans garde, il fallait que je me fasse capturer, il fallait que les brigands croient au fait que j'étais une nouvelle servante de la famille. Le problème était que celui qui m'avait accompagné, et qui s'était avéré être un assassin au solde de ces trafiquant m'avait reconnu et savait que j'étais une ninja de Suna. Alors j'avais improvisé et relaché mes cheveux en cascade sur mon dos, et m'abstenant de mon bandeau écarlate, que je portais constament sur le front si je n'avais pas mon bandeau de ninja.
Je portais donc une robe en tissu rose, d'une toile fine presque transparante, et bien plus épaisse au niveau de mes jambes, ainsi je pouvais camoufler un Kunai, acroché à un turban sous une longue chaussette qui remontait jusqu'à mi cuisse.

Cependant tout était vraiment calme, presque trop calme. Cela devait faire presque deux heures maintenant que j'attendais, et je me demandais si on allait finalement venir me chercher, mais rien. Pas un bruit, pas d'âme qui vive dans le secteur. Si cela continuais ainsi, j'allais bientôt devoir renoncer. Peut être qu'ils n'avaient pas eu vent de ma soit disante identité, qu'ils ne savaient pas qu'il y avait une nouvelle jolie jeune fille à Kidnaper. Ou peut être avaient ils eu leur compte et ne souhaitaient plus enlever qui que ce soit. Je redoutais cette possibilité quand j'entendis un verre se briser. Puis des bruits de pas dans ma direction. Je fentai de perdre mes moyens et me mis à "courir" en direction de la sortie, oh quelle surprise, la porte était vérouillé ! Tien donc, comme c'était étrange, étais je piégée ? Oh bien heureusement oui. Enfin, ce n'est pas comme si j'avais du attendre toute la nuit !

Deux hommes donc, arrivèrent derrière moi, en riant, devant mon regard apeuré, j'espérais juste qu'il ne tente pas de me violer ou quelque chose du genre, que je n'ai pas à les tuer, cela me compliquerais les choses ...Mais non tout allait bien, j'avais juste droit à de ... salaces commentaires sur mon aspect, mais je savais passer outre, du moment qu'ils me mennaient à destination. On me mis la tête dans un sac, et on m'entrainai sur des kilomètres et des kilomètres, mais je pouvais à peu près savoir où nous nous trouvions, à compter de ma position de départ, nous avions pris vers le sud, et donc nous nous raprochions de Suna, bien que nous étions très loin de la dite ville. On me poussa brusquement dans une pièce assez réduite et on me rendit la vue, même si il faisait très sombre dans la pièce. Une fois les brigands partis, des voix commencèrent à se lever, et certains vinrent constater mon état. On me posa maintes questions, mon origine, comment ils m'avaient eu. A auncun d'eux je ne revela mon plan, et bien heureusement pour moi, personne n'était blessé, je n'avais donc pas besoin de soigner qui que ce soit. Ensuite ce fut à mon tour de poser les questions, je leur demandai ce qu'on leur faisait faire, quand est ce que les gardes passaient par là ... Et apparement, on ne les forçaient pas à travailler, On les entrainaient à ... mieux servir ? Puis certain étaient revendu à de riches personnes. Qu'est ce que c'était que ce cirque ? Selon ce qu'on me disait, il n'y avait qu'une dizaines de garde, pas plus. Et selon mes informations en amont, ces ninjas étaient très efficace à distance, mais très peu au corps à corps. J'avais donc déjà ma petite idée sur comment m'y prendre, j'allais devoir progresser dans le noir, les eliminer un par un durant leur ronde, et trouver le chef, rien de plus basique que cela. Mais il commençait à être vraiment tard, et j'allais avoir besoin de sommeil pour la nuit suivante, ainsi que pour le repérage de la journée, il fallait que je dorme, et le plus vite serrait le mieux.

 
Je me reveillai bien avant tout le monde, j'avais du dormir quatre heure, mais cela suffirait pour ce que j'avais accomplir, l'éssentiel était que je n'étais plus faitguée. Après tout, vu la situation dans laquelle je m'étais mise pour accomplir cette mission, l'échec n'était pas une option, puisque ma vie en dépendait également. J'écoutais, oreille collée à la porte, attentivement les bruits de pas à l'exterieur, une personne, peut être la même, mais cela m'étonnais puisque les pas de celui qui passais au premier et troisieme tour semblait moins lourd et moins rapide que celui qui passait au deuxieme et quatrieme tour. Donc deux hommes faisaient la ronde autour de la "prison." ou étaient donc les potentiels huit autres ?Si seulement je pouvais avoir vue sur l'exterieur, ne serait ce que pour identifier le terrain ... Mais non, durant toute la matinée, on nous garda enfermé ici, avec à peine de quoi voir la lumière de soleil par dessous la porte. Mais soudainement, j'entendis des bruits de pas s'intensifier et comprenant qu'ils se dirigaient par ici, me reculai et me fourrai dans le masse. Lorsque la porte s'ouvrit, je vis donc celui qui devait être le chef, ou du moins le bras droit, il était habillé très luxueusement, mais n'était par armé. D'ailleurs il suffisait de voir sa  carure pour comprendre qu'il s'agissait d'un cerveau, et non d'un combatant. Cependant il était accompagné de deux personnes, qui elles, étaient armés et étaient surement des ninjas. Il s'agissait probablement de ses gardes personnels. La dernière ligne. Selon l'hypothèse, il ne me restait donc plus que six gardes à identifier.

Etrangement l'homme restait là, à nous fixer, puis chuchota quelque chose en me pointant du doigt à son garde de gauche, puis acquiessa de la tête avant de partir. Quelques secondes plus tard, un garde me pris par le bras et me fis sortir. Le soudain changement de luminosité m'aveugla pendant une dizaine de secondes, et pendant que je recouvrais la vue, l'homme parla.

"Tu as de la chance, tu plait à notre chef qui ne t'avais jusque là pas remarqué, tu aura donc le privilège de devoir ... le servir, dans ses moindres désirs."

Rien qu'à me souvenir de la tête de leur chef, cela me repugnait, je devais agir avant ce soir ... D'un coup d'oeil je constatai l'état des lieux. Un petit camp, trois batiment, deux semblable, puis un, plus luxueux spatieux et reculé. Il y avait trois gardes qui patroullait vers un pont, surement la sortie, un garde devant notre porte, et deux garde devant le grand batiment. Le reste devait être dans le troisième batiment qui devait être leur garnison. Je pouvais déjà imaginer mon plan pour cette nuit, tout allais devoir être rapide, si  l'homme me conduisait dans le batiment, j'allais devoir abattre les gardes à l'interieur, sortir, me diriger vers le batiment des gardes, qui était assez loin du pont pour que ceux ci ne me remarque pas de nuit, éliminer ceux du batiment, liberer les otages, et si les gardes du pont ne nous remarquais pas, tout était fini. Il y avait possibilité que des armes supplémentaires se trouve dans la garnison, je priais pour des fumigènes soporiphique, ou quelque chose du genre qui me permettrais de neutraliser les derniers gardes. Tout ce passa comme prévu, le garde m'emmena auprès de son chef, dans le grand batiment, dedans il n'y avait que des serviteurs, mis à par les deux gardes du corps de celui que je devais maintenant accompagner. Je ne comprenais pas, personne n'avait entammé la demarche de me fouiller ... Etaient ils si imprudent ? Il y avait un couic quelque part ... cela n'était pas possible ...

La journée, l'homme ne pretta même pas attention à moi, occuper à passer des accords et des transaction, moi je restais assise à côté de lui. Vite, que la nuit arrive vite .... Et après une apres midi longue, très longue, je me retrouvais enfin devant une assiète plutôt bien garnie, un repas plutôt luxueux en somme, cela ne pouvait être que bénéfique, à compter que celui ci n'était pas empoisonné. Je mangeai tout de même le repas, et lorsque tout le monde eu rejoins sa place, c'est à dire les gardes dans la garnison et les servant dans la "prison", l'homme m'entraina dans ses quartiers privée. Il ne m'adressa pas la parole, et commença à me déshabiller, il commençait par le haut ... et une fois que celui ci eu les mains prise à essayer de deballer ce qu'il pouvait avoir à voir au niveau de ma poitrine, je m'empara du kunai que j'avais dissimulé et le lui planta dans le ventre, puis dans l'oeil, histoire de lui cramer le cerveau et de l'empecher de réagir; ou d'alerter qui que ce soit. Je savais que l'un de ses gardes attendais non loin de la porte, mais le "chef" lui avait dit de s'éloigner, histoire de ne pas être importuner par mes possibles "cris". Cependant, je récuperai mon Kunai, me plantai en décalé vis à vis de la porte, et hurla à l'aide, plusieurs fois. J'entendis deux hommes, venir au pas de course, et lorsque la porte s'ouvrit sur les deux gardes, j'abatai le premier d'un lancer de Kunai, et terminais l'autre, après un coup de pied dans la face, par un coup de paume dans la gorge, il n'était pas mort, en tout cas pas avant que j'eu récupéré le kunai lancé pour lui planter dans le dos. L'un deux portait un Katana, et ce n'était pas pour me déplaire, puisqu'il s'agissait de mon arme de prédilection. Je lui empruntai donc ce petit joujou et m'aventurai, par l'une des fenètres, à l'exterieur du batiment. Je ne mettais pas trompé sur le timming, nous avions dinner jusqu'à tard, et il faisait déjà nuit noire.

Je me retrouvais donc à l'arrière du batiment, non loin de la trajectoire de la ronde du premier, j'allais donc me placer dans un coin sombre, et attendis jusqu'à entendre des bruits de pas. Apparement, le garde ne se doutais vraiment de rien, puisqu'il s'était arrêté pour une envie pressente derrière les buisson. Cela serait sa dernière, en une fraction de seconde, c'était sa jugulaire, qui pissait. Je déplaçait vite fait le corps derrière ce même buisson, et me retirai, partant cette fois ci vers la batisse des gardes. Comme dans la prison, il n'y avait pas de fenetre. Mais vu au rire que j'entendais, et au nombre de voix que je dénombrais, ils étaient quatre. Et pas moyen de passer discretement. Bien, il allait être temps d'utiliser mes jutsu, et quelques clones devraient suffir à faire le travail, comme il s'agissait de ninja faible au corps à corps, je n'avais eu aucun soucis jusque là, alors il n'y avait pas de raison que je m'arrête de prendre leur défaut à mon avantage. Dans un murmure suivi d'un mudra, je fit apparaitre trois clone de moi, ce qui était largement suffisant, et entrai en ouvrant la porte, qui n'était pas vérouillé, puisque l'un des gardes s'appretait à sortir. Celui ci était le deuxième à effectuer ses rondes, il avait du s'arrêter pour boire, ou peut être était il relayé. N'empeche qu'en ouvrant la porte, il eu à peine le temps d'entrevoir le katana qui lui coupait la gorge. Les trois autre moi prirent les devant et entrèrent avant moi, l'action fut rapide et aisé, les gardes ne s'attendais pas à cela, et jouais simplement au carte. A vrai dire cela était compréhensible, il ne s'attendais pas à une attaque venant de l'interieur comme nous étions tous sensés être de simple servant. Et si quelqu'un venait de l'exterieur, les gardes du pont n'aurait aucun mal à les neutraliser, ils étaient dans leur domaine de la distance. La clef était la, accroché à la porte, je m'en emparais, et dans un brouillard je dissipais mes clones, sauf un, que je laissa non loin de moi, j'en aurai l'utilité plus tard, j'en étais sure.

Les gens eurent du mal à comprendre ce qu'il se passait lorsque j'ouvris la porte, je leur fit comprendre de se taire, et d'attendre mon retour avant de partir, il restait encore un dernier obstacle à franchir. Le pont. Cette fois, je n'avais pas trop d'idée quand à comment agir pour les prendre de revers et ne pas me faire tuer avant. Puis soudainement, une idée grimpa jusqu'à mon cerveau. Tout ces gardes ne sont que des mercenaires, qui travaille pour l'argent. Du moment que leur employeur est mort, ils n'ont aucune raison de risquer leur vie. Je m'empressa donc de refaire tout le trajet, et de ramasser le corps sans vie du "chef" sans nom d'ailleurs. Une fois revenu, j'indiquais au gens de sortir, nous étions une quinzaine dans cette petite pièces, et les gardes n'étaient que trois. Nous prirent donc la direction du pont, et les gardes vinrent à notre rencontre,sans même nous attaquer. Leurs ordres étaient clairs, nous ne devions pas mourir, nous valions de l'argent, beaucoup d'argent. Lorsqu'ils posèrent la question de ce qu'il se passait, j'envoyai le corps de leur chef a leur pied, et ils comprirent.

- Vous n'avez aucune raison de nous arrêter et de vous battre. Tout vos compagnon sont morts, vous êtes les trois uniques survivant, de plus, personne d'autre ne vous paiera, que ce soit pour notre mort, ou pour notre capture, alors laisser nous partir et vous vivrez.

Apparement, cela ne les convaincurent pas, et mon clone fut la proie de mutliple projectile. Cependant, pendant ce temps, j'étais tombé dans le dos du premier garde à ma portée, et l'avais terassé, ce fut bientot le tour du deuxieme, qui mis genou à terre lorsque ma lame ateingnit le bout de sa gorge, son ami l'imita. Après les avoir attaché, nous partimes en direction de la caravanes, nous en avions pour quelques heures de marches de nuit, un peu plus puisque je devais retrouver mon chemin, mais très vite, après nous être dirigé à taton, nos pas nous ramenèrent vers une route connue, qui nous permis de rejoindre la caravane sans encombre.

Lors de mon retour, le chef de famille de la caravane était soulagé de revoir tout ses servants en vie, mais triste du sort que j'avais réservé aux brigands. Apparement, leur cerveau était son frère cadet, qui avait été chassé de la famille il y a quelques années de cela après avoir tenté de violer une servante. Mais il me remercia quand même d'avoir accompli le sens premier de ma mission, et me remis l'argent de récompense. Que je ne tardai pas à rammener à Suna. Mais sur le chemin, une question me traversais l'esprit, qu'est ce qui m'avait poussé à agir comme une démone cette nuit là ? Je veux dire, à l'époque ou j'étais ninja de Kumo, j'aurais trouvé un moyen de résoudre cette mission par une voie pacifique, cette fois ci ... j'avais tué, et pire encore, pris plaisir à le faire ...

Cette question me hantai toujours, alors que je me trouvais devant la porte du Kazekage, à l'attendre pour lui faire mon raport ...