~ Archives retrouvées - Entraînement de technique ~
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Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
Messages : 464 Date d'inscription : 24/01/2013 Age : 32 Localisation : Ici ou ailleurs...
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Sujet: ~ Archives retrouvées - Entraînement de technique ~ Dim 1 Déc - 0:49
Souvenirs familiaux, domicile parental ...
Assia's Theme
Je marchais en compagnie de ma fille, Shura, dans les ruelles de Kiri Gakure no Sato. Peu de mouvements, peu de bruits, nous étions comme seules au sein de ce village anormalement inanimé. Peut-être était-ce ce temps brumeux et ces quelques degrés perdus ces derniers jours qui retenaient les villageois à l’intérieur de leur demeure. Enfin, après tout, l’hiver se rapprochait et Kiri n’était pas connu pour être l’une des nations les plus ensoleillées, loin de là… Je me tenais, debout, les mains déposées sur mes hanches et j’observais Shura courir à travers les allées, sautiller de bancs en bancs, monter sur certains toits situés à basse hauteur et prendre son rôle d’apprentie ninja à cœur à chaque instant. Cette journée débutait plutôt agréablement, nous devions nous rendre chez mes parents pour une visite hebdomadaire, ce moment rendait toujours la petite folle de joie, elle appréciait passer du temps avec ses grands-parents tout comme je ne quittais pas ma grand-mère à son âge ! Nous arrivions devant leur domicile, une petite maison arborée d’un jardin très peu fleuri en cette saison mais comportant tout de même quelques fleurs colorées qui embellissaient un peu plus le cachet de cette habitation ancienne.
Je frappai deux coups contre la grande porte en chêne et je l’ouvris comme à mon habitude, ma fillette entra en courant très rapidement et sauta aux cous de ses grands-parents que je saluai gaiment à mon tour. Une discussion débuta autour d’un thé fruité ainsi que quelques biscuits confectionnés par ma mère. Je fis par à celle-ci de ma joie de voir le lien qu’ils arrivaient à créer avec Shura et que ce rapport fusionnel me faisait penser aux souvenirs passés, ceux aux côtés de Lia, ma grand-mère. Un brin nostalgique… je repensais à tous ces moments passés auprès d’elle sur ce grand canapé en train de grignoter des biscuits. La nostalgie n’était pas vraiment un sentiment des plus sains mais elle apparaissait surtout durant des périodes d’introspection ou lors de simples rappels de souvenirs forts. Il ne fallait pas trop cultiver ce sentiment car il apportait la tristesse, émotion négative même si on m’avait toujours dit qu’il n’existait pas d’émotions positives ou négatives, je n’y croyais pas vraiment. Shura, me voyant pensive, se rapprocha de moi et vint s’asseoir sur mes genoux :
« Maman, dit… tu me montres les photos de ta grand-maman à toi. »
Sa phrase était prononcée, sa demande ne me dérangeait pas, au contraire cela allait me faire plaisir de farfouiller dans toutes ces archives familiales que je n’avais plus consulté depuis ma réussite à l’examen de Juunin. Je pris donc la main de ma fille et tout en souriant à mes parents, je me rendis dans la pièce destinée aux souvenirs. Ouvrant la porte, je découvris qu’elle n’avait pas changé, une grande salle avec une petite fenêtre qui n’éclairait que très peu le lieu. Une pièce sombre, où des dizaines de cartons étaient empilés à gauche et à droite et en son centre une grande table en bois brute. Tout était poussiéreux, cet endroit dégageaient une odeur de vieilleries et les couleurs s’y mélangeaient n’étaient qu’essentiellement le gris et le brun, quelle tristesse… Enfin, les souvenirs s’y trouvant allaient sûrement égayer cette salle.
Assises au sol et ouvrant les caisses une à une, je montrai à Shura les photographies de son arrière-grand-mère, des portraits de moi à son âge et tout ça la faisait sourire, elle semblait passionnée et ça me rendait heureuse de pouvoir y compter notre histoire familiale du côté des Kimura comme elle avait surtout eu la culture Toshizo au domaine dans lequel nous vivions. Il est important pour un enfant de connaître ses ancêtres, de comprendre d’où elle vient afin de garantir une bonne éducation et une évolution complète et enrichie. Ouvrages médicaux, documents en tous genres ou encore parchemins, cet endroit était rempli d’objets anciens telle une brocante. Je décidai de dérouler quelques parchemins afin de les faire découvrir à Shura. Je reconnus rapidement l’écriture de Lia et en lisant le premier, mon visage changea, mes yeux devinrent un peu plus grands et ma bouche légèrement ouverte, j’entendis ma fille me dire : « C’est quoi maman ? Dis-moi, c’est quoi ? ».
Je n’y en croyais pas, comment était-ce possible que je n’avais vu ce parchemin ? Comment cela se faisait-il que mes parents ne m’en aient jamais parlé. Je me levai et je sortis de la pièce pour me rendre dans le petit salon auprès de mes paternels et je continuai de lire ces écriteaux. Une phrase termina ce parchemin :
« À ma petite fille Assia, tu découvriras je l’espère ce parchemin quand tu auras l’âge et le niveau d’apprendre cette technique. Je l’avais inventé et n’en avais jamais parlé à qui que ce soit, je sais que tu sauras l’acquérir lorsque ton niveau te le permettra ; tu deviendras une très forte Eisei-nin, crois en toi comme moi je le crois. Je veillerai sur toi à jamais. Bien à toi, je t’aime. ~ Pour que d’autres puissent vivre ~ ».
Ces mots retentirent dans ma tête, dans mon esprit ; de nombreuses années s’étaient écoulées depuis son décès et de relire une phrase comme ceci provoqua sur mon corps un frisson inexplicable. En lisant ce dernier écrit, j’entendais à l’intérieur de moi sa douce voix, elle m’avait dit à maintes reprises que je deviendrai une grande Eisei-nin et en m’évadant quelques instants sur le chemin que j’avais parcouru jusqu’à aujourd’hui, je me disais intérieurement qu’elle avait entièrement raison, que c’est grâce à son soutien et son encouragement quotidien, je me retrouvais là aujourd’hui. À la fin de ce long parchemin, écrit noir sur blanc, la phrase que je ne cessais de me répéter, mon nindo : « Pour que d’autres puissent vivre ». Ce nindo n’était de loin pas mon invention mais bien de Lia, ma grand-mère. Il m’inspirait, me parlait et était pour moi essentiel, c’est pour cette raison que j’avais dédié ma vie à ma progression en tant que ninja médicale. Ce fût et est encore une grande ninja, Eisei-nin de renommée, son prénom n’a pas disparu des discussions d’aujourd’hui et elle est encore reconnue de tous. Une fierté et une motivation sans pareille pour moi...
Une voix résonna dans ma tête, une petite voix douce et innocente, celle de ma fille qui se questionnait sur mon attitude et sur ce parchemin que moi seule avait lu. Me détournant auprès d’elle et de ses grands-parents, j’expliquai brièvement le contenu de ces écrits passés :
« Ce parchemin est daté de quelques semaines avant son décès, elle y rédige des explications concernant une technique qu’elle avait en sa possession mais que personne ne connaissait dans son entourage. Cette technique est nommée : les ailes de l’ange ».
Continuant quelques explications en lien avec cette technique, nous terminions alors gentiment de prendre le thé avant de se retirer du domicile de mes parents...
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
Messages : 464 Date d'inscription : 24/01/2013 Age : 32 Localisation : Ici ou ailleurs...
Je me situais au centre de notre grand jardin aux apparences tristes en cette période de l’année. Seuls quelques arbres saisonniers gardaient de leur splendeur grâce à quelques bourgeons fleuris, apportant un peu de beauté et de joie durant ce moment hivernal à tuer pendant plusieurs mois. Notre retour au domaine du clan s’était fait rapidement et j’avais confié Shura aux domestiques présentes en ce jour avant de me vêtir de mon kimono d’entraînement aux couleurs sombre et de rendre dans ce lieu propice à l’apprentissage.
La patience... À la fois essentielle à la réussite mais tout autant désagréable et énervante parfois... J’avais appris à être patiente dans ma profession, dans un premier temps en lien avec mon équipe, ensuite par rapport aux pathologies rencontrées et donc à la création de nouveaux antidotes me prenant parfois des semaines avant d’être efficaces et utiles. Dès aujourd’hui, je devrai faire preuve à nouveau de patience pour apprendre une nouvelle technique non des moindres. Certes j’étais habituée à découvrir, acquérir de nouveaux savoirs mais cela faisait quelques années que je n’avais pas appris de nouveaux jutsus.
Relisant attentivement le parchemin que je tenais entre mes doigts fins, je prenais connaissances des conseils de ma grand-mère afin de mieux cerner la finalité de cette technique. D’ailleurs, une définition précise des capacités de ce jutsu apparaissait dans ces écrits :
« Surnommée les ailes de l’ange, cette technique correspond en réalité à une technique d’affinité katon. Elle correspond à la création d’ailes à base de feu débutant de tes omoplates et faisant jusqu’à trois mètres d’envergure. Elles te seront utiles en tant que protection lors d’un combat mais surtout lorsque tu réalises des soins sur tes coéquipiers. Elles dégageront une forte chaleur qui empêchera l’ennemi de s’en approcher ... ». En quelques mots, elle m’avait expliqué brièvement mais intelligemment cette technique qu’elle avait en sa possession, par la suite, elle décrivait les différentes étapes afin de l’acquérir.
Entraînement... Un mot indispensable à l’apprentissage et à l’évolution de tous ninjas. L’heure était donc venue pour moi de me mettre à cette tâche... Me décalant légèrement vers la droite de notre grand parc, lieu légèrement moins danse en végétations, je commençai par l’essentiel. Rassemblant ma longue chevelure, je la plaçai ensuite sur mon épaule afin de ne pas créer de flambeau avec celle-ci et je rigolais intérieurement... Lia avait pensé à des détails vraiment surprenant, depuis toujours, elle donnait de sa personne afin que je ne prenne aucun risque et je ressentais cette attitude à travers ces écriteaux.
Je commençais alors par prendre deux grandes inspirations qui m’aidèrent à me concentrer et tout en rabaissant délicatement mes paupières, j’expirai longuement jusqu’à un vide presque total de mes poumons. Enfin prête, la première étape importante correspondait à une concentration de chakra de type katon dans la paume de l’une de mes mains. Je n’utilisais le katon qu’à partir de mon souffle, comme beaucoup de techniques se réalisaient de cette façon et jamais je n’avais pris la peine de tenter de le concentrer dans ma main.
La perfection n’existant pas, je ne pouvais pas dire que j’avais une parfaite maîtrise de mon chakra mais je faisais partie de l’élite puisque les premières années en tant qu’Eisei-nin servait essentiellement à malaxer son chakra et à l’utilisation de ses mains pour soigner et guérir. Cette première partie ne devait donc pas être trop complexe mais je ne devais pas m’avancer trop subitement et me déconcentrer inutilement. Tendant ma main, paume en direction du ciel, je commençai à concentrer mon chakra dans cette partie de mon corps, puis tout en étant attentive, je tentai de changer sa forme afin de faire apparaître une flemme. La tâche n’était pas d’une réelle complexité pour tous ninjas d’un certain niveau mais j’avais pour habitude quotidienne, à de nombreuses reprises durant la journée d’utiliser la paume de mes mains pour soigner et je devais réapprendre à changer cette aura verte qui faisait partie intégrante de ma vie.
Plusieurs essaies furent nécessaires avant d’observer une jolie flamme de couleur rouge orangée apparaître, elle était certes petites et je devais à présent apprendre à la rendre plus grande, plus conséquente avant de me projeter dans la suite de cette acquisition qui me tenait réellement à cœur.
Fermant les yeux, je laissai mon corps aux courbes harmonieuses ne faire qu’un avec la nature qui m’entourait ; je laissai ensuite mon esprit vagabondé quelques instants, le vidant petit à petit pour donner libre court à mon activité. Feu... voilà ce à quoi je devais penser actuellement, toutes les entraves possibles à un entraînement adéquat devaient disparaître... La paume tournée vers le ciel, c’est en plissant un peu plus mes paupières fermées que je concentrai à nouveau mon chakra de type katon à l’intérieur de celle-ci. J’ouvris les yeux et je vis cette flamme encore trop faible, je rajoutai alors, petit à petit, un peu plus de chakra afin de la faire grossir, sa taille grandissait laissant place maintenant, sous mes yeux, à un feu recouvrant entièrement ma main et d’une hauteur d’une vingtaine de centimètres.
Réalisant à plusieurs reprises cette action, je tentai par la suite de séparer la flamme en deux formes distinctes. Une formalité grâce à ma maîtrise de chakra, le concentrant de chaque côté de la paume de ma main, le feu se divisa alors en deux parties. Tout prenait forme dans mon esprit ainsi que visuellement, l’entraînement avançait rapidement, la motivation résonnait avec la persévérance qui avait pris possession de mon corps. Voulant à présent former deux ailes à partir des deux parties que je venais de créer, je fus interrompu par un orage passager. Mes vêtements humides, ma chevelure s’égouttant de la pluie qui venait de s’abattre sur le village, je retournai rapidement dans notre domaine afin de me mettre à l’abri et me réchauffer. Me déshabillant brièvement, je laissai mon kimono tomber sur le sol et me dirigeai sous la douche, sur la pointe des pieds, ma peau surplombée d’un frisson. Frigorifiée, je me plongeai sous les jets d’eau chaude qui provoquèrent une sensation des plus agréable !
« Mmmh, comme ça fait du bien... »
Passant ma main droite dans ma chevelure afin d’enlever le surplus de savon, une légère douleur me surprit ; la période d’entraînement avait révélé de légères brûlures à force de concentrer le feu à l’extrémité de mon membre supérieur, je réalisai alors ma paume mystique afin de soigner rapidement cette petite blessure.
Me revêtant d’un kimono simple que je portais essentiellement pour rester à domicile, je me rendis dans une pièce calme décorée aux couleurs pastelles que j’utilisais comme une sorte de bureau. Tout en m’installant dans le sofa présent dans le coin de cette petite salle, je programmai la suite de mon apprentissage en prenant compte des différents rendez-vous des prochaines journées.
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