La pluie venait enfin de s'arrêter. J'étais prête à repartir dans ma course effrénée qui durait depuis déjà bien trop longtemps. A vrai dire, cela faisait déjà quelques moi que je songeais à passer non loin de Konoha, mais j'avais peur. Réellement peur que quelqu'un là bas me livre. Mais j'avais aussi de l'espoir. Ici était le siège des Kyomizu, j'aurais peut être la chance inouïe de croiser mon cousin et ex Raikage, avec lui en ma compagnie, je pourrai facilement rejoindre Kumo et imposer notre retour, trouver les coupables de ce crime horrible contre ma famille et enfin, enfin rendre justice. Au plus les jours passaient, au plus mon envie de vengeance grandissait, justice, il n'y avait que ce mot la dans mon esprit ; Justice. Qu'importait le fait que l'on m'arrête, voir même que l'on me tue, pour un crime de guerre perpétré contre mon propre village, c'était leurs têtes que je voulais, et je l'aurais. Mais seule, et dans les conditions actuelles je risquais plus d'attirer des ennuis à tout ceux que je chérissais dans mon élan de vengeance. Et puis je n'étais pas la seule à penser ainsi dans la famille, mais personne ne devait agir, je priais chaque soir pour qu'aucun d'entre eux ne fasse de sottise et ne marque l'arrêt de la courte paix que nous avions durement obtenue.

Enfin, il n'était pas vraiment l'heure de penser à cela, le trajet en bateau pour faire la liaison entre le pays du feu et le pays de l'eau m'avait épuisé ; la légère tempête qui avait accompagné le voyage n'avait été qu'en trop. J'étais enfin sur la terre ferme, espérant, sûrement vainement, que mon séjour à Kiri avait effacé les traces de ma cavale, que mes poursuivants avaient cessé de me courir après. De toute manière, je serais fixé d'ici peu. Je me remettais donc en route, après avoir largement payé le capitaine du navire, en direction des abords de Konoha. Cela me déplaisait, mais mes ressources commençaient à s'amoindrir et peut être trouverais je refuge dans le village de la feuille. J'avais toujours été bien accueilli ici, peut être n'était il pas au courant des événements me concernant et que je pourrai entretenir des relations amicales avec les gens du Feu. Mais j'en doutais, ma fuite était d’ordre politique, et même si le Raikage remplaçant Kakuzo m'avait toujours porté une grande attention amicale, elle n'avait pas pu faire grand chose face à ces rebondissements politiques. Ma famille n'avait plus d'appui à Kumo, pour le moment, et le Kage ne pouvait se permettre de perdre elle même l'appui du village pour sauver ma famille. Ce quelqu'un qui avait voulu notre fin devait être influent dans le village, mais très discret. J'espérais pouvoir compter sur l'amitié que nous nous portions, Murakami Sama et moi, pour m'aventurer ici. Mes pensées étaient contradictoire, la prudence me criait de ne pas y aller, ma raison me faisait croire que le Kage avait étouffé l'affaire. Peut être.

Je ne croisai pas un chat sur le chemin, alors que je parcourais l'une des routes principales. Je prenais le risque de m'exposer pour confirmer mes doutes. Si personne ne m'attaquais, notre Kage devais nous porter une attention particulière, sinon … sinon c'était tout à fait normal. J'étais épuisée, mais pas à bout de force, comme je l'avais été en arrivant à Kiri. Là, je pouvais me battre en cas de besoin, bien que je préférais éviter cette possibilité. Au final, j'eus tout de même droit à un regard ou deux, après avoir croisé une caravane en provenance du pays du feu, quelqu'un que je ne connaissais pas, mais cela n'était pas étonnant. Si seulement mon ami et contact n'avait pas déménagé … D'ailleurs Suna serait sûrement ma prochaine destination, j'avais une petite idée derrière la tête, peut être que la bas, ma cavale s’arrêterait. En attendant, j'étais en plein cœur d'une forêt que je ne connaissais que trop bien. Même si je n'étais pas d'ici, maintes fois j'avais été amené à travailler avec les Konohajins. Je doutais quand à la continuité de nos coopérations, mais peut être que cela se reproduirait, un jour.

Quelques heures plus tard, je reconnaissais les abords du village de la feuille, peut être encore une dizaines de kilomètre. Avec les nuages dans le ciel, j'avais du mal à estimer l'heure, j'avais du arriver de Kiri ce matin, vers sept heure, et là, il devait être aux alentours de quatorze, quinze heure.
Je n'avais pas vraiment le temps de manger, pourtant je mourrais de faim. Mais mes provisions s'amenuisaient, je devrais sûrement me passer de repas aujourd'hui. Dans un soupir allongé, je repris ma course vers le village, toujours hésitante quand au fait d'y pénétré. Je pouvais toujours feinter le voyage ''familial'', couvrant mon identité de ninja, j'apparaissais toujours les cheveux attachés avec un bandeau sur le front, alors peut être que sans cela, je pourrais entrer sans encombre. Alors, une fois non loin du village, je détachai mes cheveux et retirai mon bandeau rose, qui soutenait cette masse bleuté qui me servait de coiffure. Je devais être bien moins belle ainsi, mais bon, pour une fois, je pouvais faire l'abstraction sur cela, pour ma survie. Une fois au porte, j'usais de mes charmes sur les gardes, ce n'était pas vraiment très … poli venant d'une femme en cavale, mais maintenant, j'avais la conviction de devoir entrer à Konoha. J'avais … quelque chose à faire, peut être pouvais je me mettre à la recherche de mes quelques amis présents ici. Peut être pourraient ils me venir en aide.

Mais au détour d'une ruelle, ma capacité à me rendre belle me trahis, et deux hommes, plutôt costauds et finement ivres m'abordèrent. Je n'avais pas peur, mais je me sentais agacé, si je me défendais, on saurait qui j'étais. De plus, ces hommes étaient des ninjas qui rentraient de mission, sûrement. Ils étaient ninjas, ça c'était sur, après le fait qu'ils aient bu pouvait m'orienter sur le succès d'une mission. D'une phrase mal prononcée, l'homme de droite me fit comprendre son désir de m'attirer dans sa couche, tandis que l'autre m'empoignait le bras. Je ne pouvais pas vraiment réagir … mais allais-je me rabaisser à hurler à l'aide ? Quand même pas … Si seulement quelqu'un de sobre daignait s'aventurer dans les parages me sortir de cette situation plus que bancale …

Les hommes me faisaient déjà plutôt pitié en général, mais il m'avait déjà été permis d'en recontrer quelques bon, de la même trempe que mon cousin pour ne citer que lui, mais ceux ci déppassaient toutes limites possible de bien être en societé. Au plus l'un me serrai le bras, au plus l'autre déversait un flot de paroles malsaines et de plus en plus icompréhensibles. Au fur et à mesure que les secondes passaient, j'avais vraiment envie de prendre le premier pour tapper sur l'autre, mais que vouliez vous, si je faisais cela, fini ma couverture, et fini ma petite pause tant attendue. Cependant je commençais à douter de mes chances si je ne réagissais pas, bon dieu, mais personne ici ne daignait aider une femme en danger ? Etait ce a cause de l'heure ? De l'endroit ? Du fait que j'étais une étrangère ? Nul ne savait me répondre, et en l'occurance, nul ne le pouvait. Je commençais à réactiver la machine de mes muscles pour dégager mon bras, lorsque je me retins de tout mouvement, sur les toits, il y avait quelqu'un, ou plutôt quelqu'une, je pense. Même si je m'êtais accomodée à l'obscurité de la nuit je n'étais pas capable de discerner réellement ses traits, mais sa carrure parlait pour elle.

J'entendis le premier homme hurler; de douleur ? C'était fort possible, tout dépendait de la température de ce que ma sauveuse inconnue venait de lui verser sur la figure. Ajoutons à cela l'effet de surprise, car si moi j'avais tout de suite compris de par mes réflexes de ninja en danger qu'elle était là, eux ... n'aurait même pas remarqué un éléphant au milieu de cette ruelle. A vrai dire, pour eux, mes seins semblaient beaucoup plus attracitf et attirait pleinement leur regard. Rien qu'à cause de cela j"aurais du laisser parler mes poings, mais que faire dans un pays qui n'est pas le sien alors que l'on fuit sa maison ... En quelques secondes, les deux hommes étaient à terre, moi je n'avais pas bougé et avais toujours mon bras en l'air, comme si l'homme qui le tenait auparavant était encore là. J'essayais d'avoir l'air surprise, et je dus m'y forcer même si cela n'était pas facile, entre ma routine de ninja et le fait d'avoir déjà vu beaucoup plus spéctaculaire ... Ce qui me frappa, cependant, c'était sa tenue, et son age. Mais je restai tout de même de marbre, elle venait de me "sauver la vie" alors je n'allais pas la critiquer sur sa tenue, peut être l'avais je reveiller par mes semblants de cris ! En revanche, elle semblait plutôt jeune, un quinzaine d'années tout au plus, n'avait elle pas peur de sortir seule dans cet accoutrement ? Je veux dire, je me connais et je sais que je n'ai rien à craindre, de plus je suis bien plus âgée, surement, mais elle, elle est encore jeune, et même si je ne sais pas du tout de quoi elle est capable, ou presque, cela ne m'empechais pas de m'imaginer divers scénarios plutôt glauque. Enfin, n'y pensons pas.

Contre toute attente, c'était elle qui semblait surprise, pourquoi ça ? Avais je mal caché mon jeu ? J'espérais vraiment qu'elle ne savait rien sur moi, car même si je pouvais jouer des mots pour essayer de m'en tirer, convaincre les gens par le mensonges ou autres ne m'a jamais vraiment plu. Par reflexe, je me passai la main sur le visage, peut être avait il quelque chose d'étrange ? Non ? Bon et bien ... Ce fut un corbeau presque aussi noir que la nuit qui sembla tirer la jeune fille de ses pensées. Elle eu un léger sourire et s'adressa à moi, d'une voix douce et fluette, pour s'inquieter sur mon état. Oh oui, ça j'allais bien, mais pouvais je vraiment, encore une fois, dire la vérité ? Dire que rien de tout cela ne m'avais choqué et qu'en vérité, j'étais limite blasé que les gens ai mis si longtemps à agir ? Que si j'avais pu, je les aurai sans aucun soucis envoyer vasler à deux patés de maisons plus loin ? Evidement non, mais j'en avais marre de mentir, je n'en pouvais plus. Peut être pouvais-je faire confiance à cette jeune fille, elle m'avait sauvé une fois, peut être pouvait elle le faire dans une forme plus concrète cette fois ci ? Je mis un peu de temps à répondre, fixant le sol, à la recherche de mes mots, que devais je dire ? D'une voix douce et posée, je lui répondis.

- Merci beaucoup de m'avoir sauvée ! Je ne savais vraiment que je faire avec des gens comme cela ... Je suis vraiment navrée de vous avoir fait perdre votre temps, mais je ne suis pas vraiment d'ici et je connais très mal les environs, du coup je me suis aventurée par là et ... voila. Je vous dois quelque chose maintenant, je serais vraiment ravie de pouvoir vous aider d'une quelconque manière, même si dans le cas présent, cela risque de s'averer compliqué pour moi.

Bien, j'avais réussi à uniquement "demi" mentir et je pensais qu'avec cette petite accroche, la jeune ninja voudrait bien discuter un peu plus ouvertement avec moi. Il ne me fallait que cela, quelqu'un à qui parler pendant un instant, quelqu'un qui accepte de m'aider à faire resortir toute la rage emmagasinée durant mon périple. Mais je ne connaissais personne capable de cela. Ou alors si ce quelqu'un existait, il était fort bien caché ! Mais je ne cherchais pas du tout à tromper la jeune fille, je pensais réellement ce que je disais, je lui en devait une, réellement, et elle n'était en aucun cas forcée de m'aider, Je ne lui en voudrait pas pour cela, mais son visage m'intringuait, et sa personne aussi. Qui était elle ? Je voulais vraiment savoir, de ce fait, quelques secondes après avoir intérompu mon flots de parole, je le repris d'une simple question : "Quel est ton nom ?".

Pendant un instant, j'eu comme une perte de controle de ma personne. Après avoir cessé de parler, j'avais plongé mon regard dans le sien, me laissant absorber par la couleur automnale de ses iris. Une couleur qui éveillait certaine chose en moi, certaine chose sur lesquels je ne pouvais placer de mots, mais qui était très clair dans mon esprit. En voyant une telle couleur, je voyais les Nuages, et par n'importe lesquels, les Nuages tels qu'on pouvait les voir au coucher du soleil lorsqu'il faisait beau, sur les plus hauts mont de Kumo. Ces Nuages, contrairement aux autres nuages, avaient une telle liberté dans leur mouvements, un spectacle tel qu'il n'en existait qu'à mon village. Ces Nuages que je passais souvent des heures à observer, allongée près de mon petit frère, les rares moment où je pouvais être avec lui lorsque je n'étais pas en mission, lui même s'entrainait désormais, aujourd'hui, il aurait surement du avoir à peu près l'age de ma jeune sauveuse ; il aimait tant ces nuages ... Et maintenant voila que lui même en était devenu un, un simple nuage flottant dans le ciel, surrement avec plus de liberté qu'il n'en avait jamais eu. Aurais je cette chance ? De devenir un nuage un jour et de vivre dans un monde où je peu aller ou bon me semble quand bon me semble sans être traquée constament ? Même le vent ne pouvait totalement soumettre les nuages, et eux seuls étaient les vrais être libre de ce monde ; puisse donc mon frère être en paix la haut et recueillir tout l'amour que je n'aurais su lui donner durant sa brève vie d'être de chair.

D'un bref mouvement de tête je redescendis sur terre, qu'étais je en train de faire ? De plus en plus souvent, je perdais ma concentration pour un simple détail, je m'évadais loin, trop loin pour être capable de réagir si le destin m'y poussait. Il fallait que je me reprenne, si cela m'arrivait dans une situation bien plus critique ... je pourais bien abréger ma vie de ces quelques années supplémentaires qu'il me restait, et je n'avais pas prévu d'en finir maintenant, pas avant de ...Rien, cela me regardais personnellement, et mon visage affichait déjà clairement mes sentiments. Je ne devais pas laisser une goute de plus s'évader par les pôres de ma peau blanchâtre. N'empeche que cette jeune fille me rendais nostalgique, était ce parce que je connaissais ces yeux que je me mettais à repenser au passé ? A qui une telle lueur avait bien pu appartenir que je connaissais déjà ... Bon, aucun nom ne me vennait sous la main, mais cela me reviendrait bien un jour, comme toujours.

La jeune fille semblait plutôt perdue, peut être n'avait elle pas l'habitude de rencontrer des étrangers de cette facon ? Avec l'âge elle comprendra que dans notre monde, on fait toujours de bien étrange rencontre. Mais après tout peut être le sait elle déjà, peut être est elle simplement ... étonnée par ma carrure que malheureusement je ne pouvais cacher, mais qui était en effet contradictoire avec ce que je prétendais être ? Elle disait s'appeler Setsu, du clan Nohara, et portait cependant un autre nom. Ce clan, j'en avais entendu parler, il y a longtemps, très longtemps. Une des leur était réputé très doué en irou, et mon maitre m'avait conté son histoire, lors de ma période d'entrainement sur les monts. Cela remontais à plus de dix ans ... dix ans déjà que j'occupais le poste de Juunin et que je subsistais, étais-je chanceuse ? Ou peut être l'inverse ...
Cependant nous étions dans un environement étroit, les murs renvoyaient la sonorité de sa voix avec presque plus d'amplitude qu'à la base. Et je commeçais à avoir froid, même si je ne le laissais pas parraitre, par habitude, et aussi parce que j'avais appris à y resister, rester dehors parce temps ne m'enchantais guère. D'ailleurs la jeune Setsu me pris de court et après m'avoir demander mon identité, m'avais déclaré avoir elle même froid avant de me laisser répondre. Cette fille était plutôt amusante, dans son caractère. Son idée était des plus brillante, un verre de thé avec par ce temps ne pouvait se refuser, mais quelque chose ne tournait pas rond, dans une telle situation, je ne pouvais plus me contenter de mentir, si jamais elle s'en rendais compte plus tard, toute ma crédibilité s'envolerait, alors qu'être honête, bien qu'à double tranchant, me permettais de lui montrer que j'étais de confiance. Enfin, pour l'instant me contenter de lui dire mon nom lui suffirait, peut être.

-Je m'appelle Ayumi Hidemi, et je viens de Kumo, effectivement je suis cousine de l'ancien Raikage Kakuzô Hidemi, en tant que ninja tu as surement déjà entendu parler de lui ici, je suppose. Je suis ici ... sous asile politique, dirais je, mais je crains de n'en pouvoir dire plus ici, même les feuilles ont des oreilles, mais ce serait un plaisir de poursuivre dans un endroit plus approprié.

Je laissai filer la jeune femme devant moi et entrepris de la suivre, cela sans compté que nous avions discuté pendant quelques cinq minutes, et que cela avait suffit à l'un des trois alcoolman de se relever et a essayer de me re retenir par le bras. Le geste de trop l'ami. Et puis quoi de mieux pour lui dire ce que je voulais que de lui montrer hein ? Elle comprendrais, enfin je ne savais même pas si elle regardait, mais monsieur Alcolo allait finir sa nuit avec de nouveau bleus. D'un geste souple je rompai le lien que tentais de créer cet homme et brisai ses doigts du paumeau de mon katana, caché soigneusement dans mon dos sous ma veste parapluie. La douleur lui détacha un regard assez singulier, mais pas un mots ne sortit de sa gorge avant que je l'assome d'un coup de coude suivant le geste qui lui avait brisé les os de la main. Dans un sourire assez expressif et plein de regret, j'expliquais à la jeune Nekos ce dont j'étais réellement capable, et tout en poursuivant le chemin, en essayant de dissimiluer sous des métaphores non trop complexe, lui éxpliquai ce qui m'êtais arrivé, et le pourquoi de ma venue ici, j'esperrais que celle ci comprendrais ....

 Le sol était encore mouillé, et l'air redevenait humide, le vent me parlait et me disait que la pluie ne saurait tarder à pointer de nouveau le bout de son nez. Après le voyage que je venais de faire je ne tenais pas vraiment à me reprendre la pluie sur la tête, alors je ne savais pas trop où m'emmenais la jeune femme, mais j'esperais que ce n'était pas trop loin, les premières goutes ne sauraient tarder. En vérité, penser au temps qu'il allait faire et écouter le vent était une manière pour moi d'enfermer mes sentiments et d'être en pleine possession de mes compétences, dès que trop de sentiments néfastes refesaient surface, je me mettais à écouter le vent et j'arrivais à reprendre controle de moi. Chacun avait sa manière et cela n'était pas étonnant, venant d'un ninja ayant pour principale affinité le vent. Je continuais cependant de suivre, plaçant quelques mots de ci de là, la jeune femme. Si je faisais cela, ce n'était pas en priorité pour mon bien, mais pour le sien, en effet, lui raconter tout cela lui donnait des armes contre moi, au cas ou elle n'aurait pas confiance en moi, et si elle voyait que moi je lui faisais assez confiance pour lui raconer tout ceci, elle pouvait être ... plus soulagée ? Moins stréssée ? Bah peu importait, l'éssentiel, c'était qu'elle ne me voit pas comme un ennemi, ou quelqu'un lui voulant du mal. Cependant ... je pouvais bel et bien lui attirer des ennuis, et cela me faisait peur. Je n'aimais absolument pas attirer les autres dans mes problemes, et cela risquait d'arriver avec elle. Enfin, tout était ''lancé'' et il était impossible pour moi de faire machine arrière, j'avais bien trop besoin de son aide maintenant, car même si ma route Konoha – Suna serait ma dernière, elle serait aussi celle qui nécéssitait le plus de préparation.

Cependant, j'appréciais grandement le fait de pouvoir parler à quelqu'un, peut être était ce parce qu'apart le bruit des lames, et les cris d'agonie, cela faisait bien longtemps que je n'avais eu aucun contact avec un être humain. Mais je ne me deplaçais pas aussi sereine que ce que je laissais paraitre, j'épiais chaque centimètre de l'obscurité dès que celle ci se meuvait, dès que l'on changeait de route. Je savais très bien que mes traqueurs ne tarderais pas à savoir où j'étais, j'avais beau avoir cammouflé mon passage du mieux que je le pouvais, je savais que les mercenaires ne reculait devant rien. Car oui, si les la nouvelle Kage en place à Kumo avait réussi à maitriser les choses et à rapatrier les ninjas qui me chassaient, les ennemis politiques de Kakuzo ne s'étaient pas gêné à engager des mercenaires pour me poursuivre. Mon repis n'avait été que très bref, mais m'avait fait un grand bien, maintenant, j'espérais que je pourrais profiter de la même pause une seconde fois.

Petit à petit, nous avancions dans Konoha, passant une fois à gauche, puis à droite, notre trajet dura une diaine de minutes, pendant lesquels les nuages qui surplombaient nos têtes s'étaient bien épaissit, le vent ne soufflait presque plus ; le calme avant la tempete, cette nuit l'orage qui allait déferler sur Konoha allait être violent, très violent. Cela me faisait d'autant plus froid dans le dos, bien qu'après avoir vécu 25 ans à Kumo, j'étais bel et bien habitué aux orages, j'étais une ninja et je savais très bien que l'on pouvait se servir d'un orage pour camoufler une traque, et ainsi attraper sa proie par surprise. Je devrais redoubler de prudence. Mais au plus j'avançais, au plus je me rendais compte que je laissais la peur m'envahir. Non pas une peur pour moi, mais pour elle, je ne connaissais pas ses talents de ninjas, mais je ne voulais pas mettre quelqu'un d'autre en danger, encore moins quelqu'un du même âge que ce qu'aurait été mon frère ajourd'hui, elle devait être au moins aussi prométeuse que lui, et de ce fait je me devais de la proteger contre mes propres ennemis tant que je serrais ici, si je n'avais su le faire avec mon frère, je devais, non, j'allais le faire ici. Je posai mon regard sur la jeune fille que je suivais, et pendant une fraction de seconde j'eus l'impression de voir mon frère marcher à nos côté, comme pour me dire que je devais le faire. C'était vrai qu'il y avait une étrange ressemblance entre la prénomée Setsu et mon frère, moramement j'entends bien. Du peu que j'avais vu d'elle, la jeune femme me faisait de plus en plus penser à lui.

En vain, je m'éfforcais à chasser cela de mon esprit, lorsque nous arrivâmes devant une maison, où la jeune Nekos s'arrêta. Avait elle suffisament confiance pour m'emmener chez elle ? Je rougissais presque à cette idée, et cela me rassurait, mercenaires ou pas, ils n'auraient jamais l'idée de venir me chercher chez quelqu'un et non dans un hotel ou quelque chose comme ça. La ninja entra et m'invita à la suivre, chose que je m'epressai de faire. Une fois à l'interieur, elle déposa son corbeau ; magnifique animal au plumage de nuit qui s'envola vers cette dite nuit comme pour la rejoindre ; et se dirigea vers la cuisine surement pour préparer du thé en m'indiuant un fauteuil, avec une petite gêne cammouflée, je m'assis tout de même. Lorsqu'elle revint, elle fut presque instantanément assaillit par un chien. Sorte de petite peluche mi loup mi chien. Etrangement, les seules personnes que je connaissais à avoir de tels animaux étaient les Inuzuka, cela était plutôt étonnant qu'elle en ait un. Ma foi, cela n'était pas bien grave après tout, de plus le petit animal était mignon comme tout. Dans un sourire, je lui gratouillai le front lorsque la jeune femme me présenta son animal, avant de le reposer et de me demander comment je trouvais son thé. C'était une saveur plutôt original, changeante de ce que nous avions dans notre famille, ou plutôt de ce que moi je buvais, mais ce n'était pas mauvais, même plutôt bon. Je lui fis donc part de mon ressentis dans un petit rire, lorsqu'un éclair déchira la nuit. Je ne mettais donc pas trompé, cette nuit allait être agité, prions que ce ne serait pas le cas pour nous. Cependant je ne savais que trop répondre à la maitresse des lieux par circonstance. Enfin, je savais que je ne pouvais pas refuser, pour mon bien, mais aussi par respect, dans la noblesse, on nous apprenait à ne jamais dire non à un cadeau, alors je me devais de plier, mais comment le lui dire ? Je m'inclinais légerement, en remerciant la jeune femme de sa bonté, lui disant ce dont j'étais capable de faire si jamais elle avait besoin d'aide, lorsqu'un second éclair vint couper ma parole.

Pendant un instant, nous nous retrouvîmes dans le noir complet, puis la lumière revint. Un bruit attira mon attention et je me levai, me mettant en distance de sécurité de la jeune Setsu, seul la distance d'un bras me séparait d'elle, mais cela était il assez proche ? Et puis pourquoi agissais-je ainsi ? Peut être était ce seulement le fruit de mon imagination. Le prochain éclair confirma mes doutes. La nuit allait être agitée, et je sentis une troisième, ainsi qu'une quatrieme présence durant le nouveau labs de temps dans lequel nous étions encore dans le noir. Je tendis la main vers ma gauche, pensant y trouver la jeune femme, l'acier me répondit et vint mordre ma chair le long de mon avant bras, qui ruisselait d'un teint veirmeil désormais. Bras contre le ventre, je bondis d'un pas en arrière, et me saisit de l'un de mes bébés de guerre. Je le savais ... Comment avais-je pu être assez stupide pour l'embarquer dans mes ennuis ?! Deux hommes maqué me faisaient face, peut être deux femmes, ou un duo mixte, je n'aurais su dire, mais là n'étais pas la question, je devais abbatre le premier, à gauche, qui retenais ma nouvelle protégée de cette nuit par la gorge. Il y eu un nouvel éclair, et celui ci leva une nouvelle tempete, mon katana ne mesurait plus seulement quelques centimètres, il mesurait désormais plus de deux mètres, fait à partir de mon chakra venteux. J'avais profité de l'obscurité suivant l'éclair pour utiliser mon jutsu et élargir de arme de manière à ce que celle ci puisse atteindre mon adversaire sans toucher la jeune Setsu. L'homme, ou la femme, qui la retenais se vut forcer de la relacher, puisque la pointe de mon arme s'enfonçait dans son oeil jusqu'au coeur de son cerveau. Seule manière véritable d'empecher celui qui détiens un otage de lui faire du mal lorsque vous agissez, la petite était libre, j'esperais qu'elle n'allait pas être trop choquée et qu'elle allait réagir, je ne sais pas, qu'elle bondisse près de moi ou qu'elle tue l'autre je m'en fichais, mais si elle restait si près de l'unique mercenaire restant, elle se mettais en danger et mon champ d'action restait trop renfermé pour que je puisse agir une seconde fois.

Parmi tout ce qui m'êtait passé par la tête, la scène à laquelle j'assistais était des plus incongrue. Je veux dire, je ne m'attendais pas réellement à ce que la jeune fille agissent de cette manière, ce fut quelque peu la touche de comique dans la situation et j'eus un fin soutire qui s'étirait vers le côté gauche. A vrai dire ce n'est pas tout les jours que l'on voit une jeune ninja se battre avec un mercenaire et se servir d'une poele pour l'assomer, ou le tuer, vu la violence du coup et en tant que ninja médecin, j'estimais les chances de survie de l'homme en dessous des cinquantes pourcents si personnes n'agissait rapidement. A vrai dire qu'il survive je m'en fichais, il était plutôt question de pouvoir le reveiller pendant un peu plus d'une minute, qu'il meure ensuite ... bah c'était "ça" de moins à faire. Si moi je n'avais que tâché le sol d'une marre de sang gluant sorti de l'orifice oriculaire du premier homme, elle, avait bondi de partout et s'était sauvagement battue. A vrai dire je comprennais totalement sa colère, sans même qu'elle ne me dise un mot. J'avais vécu la même chose à plus grande ampleur le jour ou j'ai du partir. Egalement le jour où ... nin, je ne devais surtout pas y penser, c'était la plus mauvaise idée que je pouvais avoir pour le moment.

Ce n'est qu'une fois que la jeune Setsu revenue au calme s'étira que je ressentie une vive douleur dans mon avant bras. Ah, oui, c'est vrai. Je n'avais pas vraiment pris le temps de faire attention de ce qui m'avais entaillé le bras, mais au vu du Kunai ensanglanté, serré d'une poigne rigide et froide dans la main du cadavre, je n'avais pas grand chose à craindre pour mon bras. Une entaille longue, qui parcourait tout le long de mon avant bras, mais qui n'était que peu profonde, les Kunai n'étant pas fait pour trancher, mais pour percer. Je plaçai mon bras contre mon ventre, pour éviter de tacher encore plus le sol avec mon propre sang, la Kunoichi de Konoha du prendre cela comme un signe de douleur, et commença une série de va et viens semblable à un manège. Suivant ses conseils je ne bougeai point et m'assis sur timidement sur une chaise en attendant que celle ci souhaite mettre sur une chaise l'individu ... poelé.

J'avais ma petite idée sur le comment réveiller notre chère marmotte attachée, mais au vu de l'instance de la petite ninja vis à vis de mon bras je me préocupai de cela en premier. Après avoir essuyé le sang de ma plaie, je passai une dizaine de minutes à concentrer mon chakra sur la plaie, jsuqu'à ce que celle ci cesse de saigner. Dans la foulée, je passai ma main encore brillante et chargée en chakra sur sa joue, même si sa coupure n'était rien ... qu'une toute petite coupure, cela m'amusai de faire cela et je laissai échaper un rire léger en disant que si jamais je n'avais pas guéri sa joue, elle n'aurait peut être plus jamais pu parler.

Mais la jeune femme n'eut pas l'air si receptive que cela à ma blague, elle ne devait pas avoir l'habitude de ce genre de situation, et vu l'heure qu'il était, elle devait surrement être asaillie par le sommeil. Ayant passé le clair de mes jours à ne dormir que quatre heures par nuit, madame la fatigue, je n'entendais presque plus sa voix. Laissant donc la ninja un instant je me retournai vers le mercenaire, qui s'averrait être la mercenaire. Je passai ma main sur son crâne histoire de voir l'étendue des dégats ; si je l'a reveillais maintenant, elle ne survivrait pas au choc plus d'une minute, son coeur s'arrêterai. Mais je ne fis rien. J'entendis un leger gemissement provenant de derrière moi. N'avais-je pas guerrie la petite Setsu ? En retournant le regard vers elle, je compris qu'elle s'était également entaillé le ventre et que la douleur l'avais surprise. Et puis c'était quoi cette tenue ? Il faisait froid, elle devrait se couvrir plus que cela bon sang ! Pendant un instant je me figeai sur place, j'avais l'impression d'agir comme ce que je faisais avec mon petit frère auparavant, mais je secouais la tête pour, une nouvelle fois, chasser ses idées de mon cerveau, après tout je portais juste secour à une enfant qui m'avais sauvé. Je bondis vers mon sac me saisir de ma veste de Kunoichi de Kumo et la passai autour de ses épaules. Et après avoir guérrie cette vilaine entaille je retournais à ma salle besogne. Un petit choc au niveau de l'abdomen, merci le pouvoir de l'éclair, et la voila qui était repartie. Elle avait le regarde livide et sans vie, je ne savais pas vraiment ce que j'allais pouvoir obtenir d'elle. D'une main ferme je lui saisi le menton et plongea mon regard dans le sien :

-Qui t'envoie ? Parle, tu ne sais pas de quoi je suis capable, et ce n'est pas la mort qui t'attend si tu ne parle pas.
HRP : c'est vraiment court et dégueulasse, j'suis désolé ^^'

Mon regard était devenu aussi opaque que l'acier, nul n'aurait pût deviner toute la colère qui pouvait bouilloner en moi. Dans un sens, j'avais envie de mettre un point imédiat à la vie de cette femme qui avait passé son temps à me traquer depuis que j'étais partie de Kumo, dans un autre ... j'étais curieuse et je devais savoir pourquoi, pourquoi tout cela. Cependant je savais très bien que je ne devais pas céder à la colère, je l'avais toujours su et ce ne serait pas la première fois que cela m'aiderait. Imaginez juste une seconde que la jeune femme chez qui j'étais en ce moment même me voit dans cet état ... ah en fait non, je n'ai rien dit, un sourire en coin s'afficha discrètement sur mes lèvres alors que je repensais à la crise de rage qui s'était emparée d'elle peu de temps avant, au final peut être ne le vivrait elle pas si mal, si moi même je pettais un boulon. Mais ce n'était pas mon genre, évidement.

L'attente commençait à se faire longue, pourquoi les mots ne sortaient pas de la bouche que j'avais imaginée verbeuse ? En retour je n'avais eu droit qu'à ... de la bave qui coulait du coin de sa bouche et un gémissement digne d'un petit chaton. Sentant venir les simptôme d'une mort soudaine dont je connaissait la cause je lachai prise et regardait le futur cadavre avec dédain : Poison. C'était vraiment petit, mais je m'en doutais, beaucoup de ninja avait eu à se tuer eu même pour ne pas réveler certaines informations, preuve de courage ou de lacheté ? Les réponses divagaient sur le sujet. Cependant il n'était pas commun que cela se fasse par empoisonnement, généralement les futurs morts s'otent la vie en s'éventrant ou en se tranchant la gorge, elle, elle était préparée, comme si elle savait qu'elle ne faisait pas le poids face à moi et qu'elle devrait en venir à ça. Qui avait bien pu la fournir bon sang ?! Je me laissai tomber sur les fesses à terre la tête entre les mains, cette histoire me rendait folle. Je repris cependant très vite mes moyens, il n'était pas temps de perdre pied ; pas maintenant.

Je me relevai, vérifiai l'état de la mercenaire et tournai mon regard vers la jeune femme, elle semblait pleine de remords. Etait-ce parce qu'elle -pensait avoir- avait tué quelqu'un ? Peut être que je ne la connaissait guère oui, mais une petite leçon sur la vie de ninja s'imposait, sinon cela allait lui causer du tord pendant longtemps et j'étais bien placé pour parler, ce n'est pas pour rien si je suis ninja medecin après tout, et non une vulgaire assassin ... Je pris parole après qu'elle se soit excusée, ah ... si elle savait. Enfin c'était compréhensible qu'elle n'ai pas saisit, j'avais des années d'expériences, et la vocation de médecin en plus.

- Eh ... reprends toi, tu n'as pas à t'en vouloir ainsi, même si tu viens de tuer quelqu'un. En plus tu ne l'a pas tué toi même, c'est ceci qui l'a tué.

j'avais pris soin de ramasser la petite fiole surmontée d'une aiguille et la présentai devant elle, entre nous, à hauteur d'yeux.

-Je comprend ce que tu ressens, enfin, ce que ça te fait d'avoir tué quelqu'un. Avant cette térible histoire et la mort de mon petit frère, j'étais pareille. D'ailleurs ce n'est pas pour rien que je suis devenue ninja medecin. J'ai fais certaines choses dont je ne suis pas très fière lorsque j'ai aidé mon cousin au pouvoir, mais je peux te dire que le pire dans tout cela, c'est le remord. Il n'y a rien de plus destructeur. Et puis n'oublie pas, c'était toi ou elle, tu n'avais pas d'autre choix, habitue toi à cela, cette situation te sera imposée plus d'une fois en temps que ninja.

Je posai ma main sur son épaule. Ou du moins j'essayai. J'eus à peine le temps d'éfleurer mon propre manteau qu'elle portai qu'elle virevolta sur place et m'envoya dans une autre pièce. J'en souris, sans vraiment comprendre, et resta là, devant la porte qui se refermai après ces quelques mots. J'hésitais, en temps que femme on m'avait habitué au ménage dans ma famille alors je pouvais sans soucis sortir l'aider, mais je savais comment se sentais les gens lorsque vous les aidez a faire ce genre de chose, je pouvais néanmoins l'aider à transporter les corps ... ou les faire disparaitre à ma manière, surement plus radicale. Bah, en vain, elle m'avait précipitée dans cette pièce, le message était clair.

Je me disais que de Kumo à Konoha on ne devait pas avoir la même notion de fraicheur : Pour moi cette pièce était presque un véritable sauna. Je n'osais pas me servir comme elle me l'avait indiqué, mais je n'hésitai pas à enlever les quelques couches de voyages que je portais, ainsi que mes sandales ninja, me retrouvant ainsi en collant filée, short, et un t'shirt en maille, surmonté d'un bandeau au niveau de ma poitrine, c'était comme ça que je m'habillait sous ma tenue ninja et ceci était très démonstratif de mes habitudes. En fait c'était également là tenue que j'arborais lorsque je me baladais chez moi, ainsi je n'avais pas véritablement besoin de me changer entre le moment où j'allais à la douche, et le moment ou je rentrais du travail. Toute cette stratégie avait prit des années à aboutir, mais désormais elle payait. J'en était d'ailleurs plutôt fière. Je m'allongeais sur le lit en étoile de mer et en fixant le plafond, je me demandais quelles conséquences ce qui venait de ce passer ce soir pourraient avoir. Rien de grave je l'espérais vraiment.

J'avais du m'assoupir quelques minutes, ou peut être un peu plus, puisque le silence avait envahie la pièce d'à côté où "travaillait" la jeune femme. Pris d'un sentiment mêlé entre l'inquiétude et la curiosité je me levai en vitesse pour aller voir. La lumière était toujours alumé, ce qui me rendit encrore plus inquiète .. Mais au final rien de spécial, elle s'était juste assoupie, surrement en faisant une pause puisqu'il restait encore quelques tâches par terre, tout allait bien. D'un pas lent, je m'approchai de l'eau dans le sceau, histoire de voir si l'eau était encore chaude, apparement oui, cela ne devait pas faire longtemps qu'elle s'était arrêtée. Je fis donc demi tour pour chopper l'éponge et ... me ramassa à plat ventre sur le sol : c'est vrai ... le parquet ça glisse quand c'est mouillé ... J'esperais ne pas avoir eveillée la jeune Kunoichi, il ne semblait pas, elle devait être épuisée de ce qu'elle avait vécu, c'était normal. Cette fois ci, je m'avançai plus prudement et terminai en deux trois mouvements de netoyer son sol. Fière de moi je plaçai le matériel de ménage dans un endroit qui me semblait convenable et pris place sur un siège restant, livre à la main, je n'étais pas fatigué et je ne pouvais dormir en sachant que, d'un j'avais déjà dormi, et de deux que l'on savait où j'étais et que l'on voulait du mal à la petite.

Mon regard ne faiblissait pas, et d'une ligne à l'autre je poursuivais ma lecture. Ce que je lisais n'avait pas grande importance en soit, mais j'avais toujours aimé lire et cela me permettait de rester éveiller tout en m'occupant. Il s'agissait cette fois d'un livre fantaisiste qui parlait de pouvoir magique et de dragon ... L'immagination de certains auteurs était impresisonante, mais lorsque je voyais ce dont quelques ninjas étaient capables, je me disais que notre monde aussi l'était, impressionant. Les heures passaient et à intervale régulier je regardais d'un oeil par dessus le livre si la petite Setsu dormait toujours, je m'assurais également que rien n'ai bougé, que personne d'autre n'ait tenté une intrusion plus discrète cette fois. La nuit ce passa, plutôt calme bien heureusement, mais je n'avais pas fait attention aux cadavres là dehors, ah mince, je devrais peut être aller m'en charger avant que la Kunoichi de Konoha ne s'éveille, elle qui avait l'air si troublée d'avoir tué ... oh et puis, vu l'état dans lequel ça l'avait mise, il valait mieux qu'elle fasse une partie de ce "travail" après tout.

Alors que le petit matin pointait le bout de son nez, mon hôte ouvrit les yeux plutôt brusquement et tenta de se lever, je fus quelque peu surprise, mais ne bougeai pas, si ce n'est un sourcil. Après avoir compris qu'elle venait de revenir dans le monde réel, elle se calma puis scrutta les alentours, comme perdue, ou surprise je n'aurais su le dire. Apparement, elle venait de passer une térible nuit, cela était compréhensible après tout, vu ce que j'avais apporté avec moi ... Je m'en voulais à moitié pour cela, et j'avais presque peur de m'en aller. Désormais les mercenaires savaient où elle habitait et savaient que je l'avais cotoyé, ne risquaient ils pas de revenir et de l'attaquer ? Mais je ne pouvais rester ici ne serait-ce qu'un jour de plus, je devais me remettre en chemin et j'avais déjà assez perdu de temps à avoir attendu que la jeune femme se reveille pour lui dire au  revoir. Bon, elle le méritait vraiment vu les circonstances, cependant je devais courir après le temps désormais. Après tout cette petite nuit m'avait permis de me reposer un peu et je ne pouvais pas cracher la dessus, j'en avais besoin.

Enfin l'endormie se leva et vint vers moi, j'eus peur qu'elle ne me reconnaisse pas au début, mais elle m'adressa un simple bonjour, d'une voix faible et endormie puis m'invita à venir prendre le petit dejeuner ; ce n'était pas une si mauvaise idée après tout, mon estomac commençait à vouloir s'exprimer et je n'appréciais guère que quelqu'un essaie de parler à ma place. Je pris donc place à table et attendis que la chef serve ce qui lui plaisait. Pendant je me rassasiais, je m'aperçut qu'elle par contre n'avait rien avalé, j'avais envie de faire une remarque à ce sujet, mais après tout, à quoi bon, je n'avais pas grand chose à lui repprocher.

Enfin vint l'heure du tragique évenement de la matinée : déplacer les cadavres. Nous démenagions les corps en douceur, un par un, et en toute discrétion, il est vrai que cela n'était pas très commun de croiser une ex Kumojin et une Konohajin transporter deux cadavres en pleins Konoha. Un par un nous transportions les deux cadavres jusqu'à l'endroit souhaité et commencions à creuser. Cela pris un peu plus d'une heure, mais une fois cela fait, je me sentis débarassé d'un poids, la petite allait pouvoir de nouveau vivre "correctement". Quand à elle, le l'a voyait perdu dans ses pensées, surrement entrain de ce poser mille questions vis à vis des morts et dela vie du ninja, tout ça tout ça... Je ne savais pas vraiment si je deais agir où nnon, mais je remarquais que je n'avais toujours pas récuperé ma veste. Alors que je pensais à cela, Setsu me tendit ma veste que je récuperais avant de la remettre sur mes épaules. J'eus la chance d'être sauvé du discours d'adieu par la jeune Kunoichi pusique celle ci prit les devants et me dis "au revoir", tout en me disant que si j'en avais besoin, je pouvais rester ici, ou venir la voir quand je le voulais ; revenir la voir ça oui, je le ferai, mais rester ici, je ne le pouvais malheureusement pas. Cepdannt je ne comptais pas partir sans lui dire au revnoir non plus !

- Je ne puis malheureusement m'éterniser ici, je dois reprendre la route, bien que j'ignore ou celle ci va me mener, mais ...

Bien hereusement je nétais pas une ninja sans réserve, et même si je me battais à deux katanas, j'en avais toujours un de sureté dans mon sac, alors je savais que mon geste ne me coûtait pas grand chose. Mais quel était ce geste ? Et bien après avoir décroché le bandeau rouge qui tenait mes cheveux et de les avoir laissé tomber de part et d'autre de mon visage, je me saisit de la poigne blanche de l'un de mes katana, et en sorti la lame, que je pointais vers le ciel. D'un petit noeud j'accrochais le bandeau à la poignée, attrapai l'arme par la lame, et tendis le katana à la jeune ninja d'une main, le foureau de l'autre.

- Mais je ne serai jamais bien loin de toi si tu as besoin d'être protégée, apprends à t'en servir et cette lame blanche comme ton âme deviendra comme ton propre enfant.


J'étais quelque peu malheureuse de devoir la quiter ainsi, mais je savais que l'on se reverai bientôt, je mis donc mon sac sur une épaule, et me retournai, reprenant mon chemin, une main en l'air, en signe d'au revoir, mais à bientot.