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| Un entraînement robuste pour une enfant.. [Pv : Yine & Setsu] | |
| Auteur | Message |
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Aikenka Inuzuka Konoha No Juunin
Messages : 118 Date d'inscription : 04/07/2013 Age : 25 Localisation : Je suis comme le vent chérie.. Hihihihihihi
Feuille Shinobi EXP: (294/2000)
| Sujet: Un entraînement robuste pour une enfant.. [Pv : Yine & Setsu] Lun 23 Déc - 17:10 | |
| Nous avions mérité ce repas. Quelque côtelettes de viandes riches en gras, de basses qualités, mais qui suffisaient amplement à nous remplir la panse qui criait famine. Je souriais, affichant mes grosses canines aiguisées en observant mon fidèle ami se goinfrer comme jamais, avalant rapidement et goulument jusqu'au moindre résidu de sauce ce qui lui était offert. Je n'en faisais pas autant, moi. Trop occupé à essayer de nourrir la petite dernière, Shima. Elle est tout l'opposé de Chuujitsu. Raffinée, à la fois calme et joueuse, gracieuse et séductrice, elle tient beaucoup à son image de magnifique boule de poils. Elle mangeait peu, ce que je trouve problématique. Elle est belle, mais ce n'est pas ce qui fera d'elle un chien de combat puissant. Pour que ses muscles se développent, il faut qu'elle ai de quoi muscler ! Enfin.. Ce n'est qu'une enfant après tout, je ne peux lui forcer à manger plus que ce dont elle a besoin. Les mets engloutis, nous nous levions pour repartir. Où ça ? A l'entraînement bien sûre ! Enfin, si nous pouvons appeler cela un entraînement.. Depuis ce matin, à l'aube, nous accompagnions la jeune chienne de manière ludique, pour l'habituer à recevoir des coups et en donner, de manière subtile. C'est vicieux, mais comment convaincre une jeune fille recouverte de paillettes avec une poupée à la main de nous mordre, si ce n'est en lui volant sa tétine ? Hmm ? C'est exactement la même chose pour les chiens. Shima est susceptible, la charrier était donc un bon moyen de l'énerver et de la voir agressive. Évidemment, c'était lourd, répétitif, ennuyant.. Mais c'est une étape très importante pour l'avenir d'un chien Inuzuka. Si il n'est pas banal, commun et habituel pour lui de se battre, il ne sera que moins efficace par la suite. Premièrement, parce qu'il aura raté des années d'entraînement, mais aussi parce qu'il sera moins violent dans l'âme, moins fort psychologiquement. Ayez un enfant en basage, répétez lui chaque jours d'être agressif, et vous verrez, qu'à dix ans le gamin tuera des gens de sang froid. Oui, oui c'est ce qu'on appelle du bourrage de crâne. Nous rejoignions de nouveau la ferme Inuzuka, et j'aboyais pour leur ordonner de faire une course. Simple, et efficace. Cette jeune chienne reste un enfant, et boude facilement. Elle est du genre à pleurer et clamer des dizaines de minutes ses échecs, en répétant qu'elle est incapable de tout, uniquement pour qu'on la plaigne. En la mettant en concurrence avec d'autres chiens et en la faisant prendre le dessus volontairement, elle gagne une confiance en elle, ce qui est primordial. Je me moquais légèrement, en la voyant se dandiner, toute fier d'avoir dépassé à la ligne d'arrivée quelques secondes avant Chuujitsu, qui lui, ramper lentement. Par la suite, je la félicitais en lui caressant le museau.
" Bouuuuuh ! Chuujitsu t'es.. Pff.. Tu n'as pas honte d'avoir été battu par une fille ? Et dire que tu es un chien ninja.... "
Elle riait, et Chuujitsu lui faisait mine d'être rongé par la honte. Et les jeux continuaient, le chat perché, le " loup ", comme des enfants dans une cours de récréations. Je me joignais à certains d'entre eux, et parfois même j'appelais mes compères canins, mais l'esprit était bon enfant, ce qui n'est pas forcément déplaisant, même pour un animal. Je m'autorisais une petite pause dans le lit de paille que je m'étais créé, continuant de les observer à travers les arbres qui dansaient à mesures de courant d'air, mais aussi des rayons de soleil tranchant qui nourrissaient l'effort en sciant la peau pour en laisser sortir un liquide transparent et odorant. Je souriais, les voir s'amuser de temps en temps..
" Je dois bien avouer que c'est une partie de mon bonheur. "
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| | | Yine Maeda Suna No Chuunin
Messages : 76 Date d'inscription : 16/09/2013 Localisation : au dessous du ciel
Feuille Shinobi EXP: (301/2000)
| Sujet: Re: Un entraînement robuste pour une enfant.. [Pv : Yine & Setsu] Lun 30 Déc - 1:52 | |
| Qui êtes-vous
Le soleil filtrait au travers des stores et jetait sur le matelas au tissu de taffetas ondoyant dans lequel je me coulais comme une anguille en me pressant contre lui, ramenant ma cuisse contre sa jambe douce et encore toute chaude de la nuit, soupirant d’aise en enfouissant mon nez dans le creux de son cou. Une mollesse tiède ondulait contre ma peau et je ramenais le drap moelleux contre ma poitrine, en me pressant contre la sienne, avide d’un peu plus de chaleur et de réconfort et goûtant à cet étrange sentiment de sécurité que pouvait provoquer sa présence. Clignant des paupières sous la lumière cinglante du début de la matinée, je grommelais quelque chose avant de le regarder, frottant mon nez contre le sien en contemplant son éternel sourire ravi avant de rejeter la couverture au loin. La chaleur qu’il dégageait me rassérénait et j’en oubliais jusqu'au décor autour de moi, respirant son parfum léger et suave, toujours un peu poussiéreux du fait qu’il sortait rarement à l’air libre en plein jour. Nous étions ensemble une fois la nuit tombée et je m’endormais tantôt dans ses bras, tantôt lui dans les miens, comme sa bonne vieille expérience savait m’endormir avec toutes les douceurs et caresses possibles. Là, contre ma poitrine. Il était à mes côté depuis longtemps déjà et l’affection que j’éprouvais pour lui grandissait au fur et à mesure que passait le temps et les nuits et que les années lui donnait ce petit goût plus vieux, plus sage mais toujours aussi doux.
Ce chien en peluche…je l’aimais bien. Chipé à une gamine lors d’un passé moins glorieux, alors que mes jeunes yeux qui auraient pu s’émerveiller des découvertes du monde n’étaient que brouillard et larmes.
Je jetais un œil à demi fermé sur les vêtements hâtivement jetés sur le dossier d’une chaise, plus reculée au fond de la pièce en soupirant avant de virevolter devant la fenêtre en sifflotant un petit air ravis. Il y avait de cela si longtemps que je n’avais pas dormis dans un vrai lit et le confort que cela m’avait procuré l’espace d’une nuit avait accompli sur mes muscles un travail remarquable. Cambrant le dos, je me hissais sur la pointe des pieds en me plaçant volontairement dans la lumière qui dessinait un halo fauve sur ma peau mordorée, appréciant le contact invisible et délicieusement chaud de la lumière des aurores.
Ah…Konoha…
J’y étais venu passer quelques jours, profitant de la petite solde que j’avais économisé durement durant les dernières missions de ce mois-ci. Il était si plaisant de voir les fruits de son labeur s’écouler paisiblement dans ces rares plaisirs et ce contentement d’avoir accompli quelque chose de bien…
Je plaisante.
En réalité, même si il était vrai que j’avais pris deux jours de repos, j’avais purement et simplement brisé une vitre de l’étage supérieur de l’hôtel et m’étais infiltrée dans une chambre libre, aussi discrète que pouvait l’être une feuille se posant sur un lit de mousse. Soyons sérieux, je ne dépenserais pas un sou pour une nuit dans un hôtel, aussi charmant soit-il et malgré tout le confort qu’il pouvait procurer. Sur la pointe des pieds, je m’habillais à la hâte en faisant glisser le tissu contre ma peau et démêlant quelques mèches à la va vite du bout des ongles, soucieuse de déguerpir avant d’être prise sur le fait pour un larcin dont j’étais seule responsable. Oh…je n’avais rien abîmé cette fois ci et j’espérais que mon petit « interdit » ne serait pas pris trop en compte par les gérants de l’hôtel. Après une débarbouillette sommaire et un rapide passage dans la salle de bain pour rectifier un pli devant le miroir lustré à la perfection, j’agrippais la lanière de mon sac de voyage où s’entassait quelques affaires et bondit souplement par la fenêtre, chatte de gouttière au milieu d’une maison bourge. Tache dans un tableau, mais tache avec le sourire aux lèvres. C’était tellement plus amusant… Atterrissant silencieusement sur le sol, je m’inclinais, narquoise, devant la face de l’hôtel dans une courbette ridiculement exagérée avant de disparaître à l’angle de la rue, le cœur battant et le souffle profond. Une fois parcourue une distance que je jugeais respectable, je me remis à un pas lent, en quête d’une distraction quelqu’onc ou d’un endroit dont je n’aurais pas connaissance et qui pourrait susciter mon intérêt. Parcourant les ruelles colorées déjà pleines d’animation, vomissant une foule bigarrée qui s’agitait de toute part n proie à l’excitation, l’empressement ou tout simplement, le travail. J’avais pleinement conscience du peu de fiabilité qu’il m’était permis d’accorder à mon sens de l’orientation mais curiosité et mémoire sélective sont deux facteurs prioritaires quant à la découverte de nouveaux chemins. Du moins, c’était l’excuse que j’aimais bien resservir à toutes les sauces lorsqu’on me retrouvait au milieu d’une forêt, en larmes parce que cela faisait deux jours que je n’avais pas retrouvé la route. C’est que ça ne pousse pas dur les arbres dans le désert…
Passons. Je laissais mes pas me guider au détour des allées et des rues, sans me fixer de points de repères et flânant de ça de là en évitant de mon mieux les regards interrogateurs que posait l’un ou l’autre passant sur moi. Il n’était pas difficile de deviner mes origines en regardant la couleur de ma peau ou les étoffes de mes habits…Je m’en moquais. L’astre solaire montait déjà haut dans le ciel et était sur le sol milles ombres mouvantes en un camaïeu gris et noir qui ondulait en serpents imaginaires sur le sol. Un groupe d’enfant me dépassa en riant, accompagné d’un chiot au pelage roux qui jappait en leur mordillant les mollets, ne leur arrachant que plus de cris et de piaillements. Continuant ma route un sourire au coin des lèvres, je quittais progressivement le centre pour me diriger vers les champs alentours et les forêts touffus qui bordaient le pays du feu.
Un aboiement.
Je ralentis légèrement le pas en fronçant les sourcils, plissant les paupières en direction du bruit animal familier qui semblait provenir d’une imposante bâtisse, dont les armoiries pourpres tranchaient violemment sur la pierre grisée. La ferme des Inuzuka…Oh je n’y avait jamais mis les pieds car jamais il ne me fut permis d’aller aussi loin lors de rares mission à Konoha, aussi profitais-je du temps qui m’était offert pour y jeter un œil. Elle semblait ouverte aux visiteurs et l'on pouvait y admirer le splendide élevage de chiens ainsi que la force de leurs dresseurs, ninjas redoutés. Trottinant avec légèreté, je contournais la bâtisse pour orienter ma course vers le parc qui semblait s’étaler un peu en arrière. Les aboiements se faisaient plus distincts…
Et je les vis.
Un imposant chien blanc et une charmante petite chienne se battaient amicalement sous les pieds d’un jeune homme adossé contre un arbre, les joues marquées par les crocs pourpres des Inuzuka, le regard dur et le flair alerte semblait-il. Un beau visage aux traits sereins mais qui semblait gronder de l'intérieur en un instinct meurtrier dévastateur. Je ne pris pas la peine de dissimuler ma présence, sachant que leur flair était réputé pour détecter un ennemi rapidement. Je n’avais pas encore aperçu la ferme qu’il m’avait sans nul doute déjà repéré. Aussi pris-je le parti de m’avancer calmement et déposant mon sac sur le sol, les mains ouvertes en signe de non agression et le pas lent et souple. Me tenant à distance respectable par sécurité, j’inclinais poliment la tête en direction du jeune homme et pris la parole d’une voix douce :
« Me permettez-vous de me joindre à vous ? »
Je ne me permis pas un pas de plus, riant intérieurement en ayant senti le chacra de ma chère cousine Setsu qui tendait à s’approcher vers le lieu eu question. Patiente, j’attendis.
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