Il était très tôt ce matin lorsque mon devoir me força à ouvrir les yeux et à sortir de mon lit. Au alentours de quatre heure et demie, le Kazekage avait convoqué il y a de cela deux jours tout les Juunin capable d'assumer la responsabilité de prendre une équipe sous son commandement. A ma plus grande surprise je fus l'un d'entre eux ; peut être pour me conforter dans l'idée que j'étais désormais presque une Sunajin à par entière, du moinsdans le rôle que j'avais à y jouer. Cette réuinon avait été plutôt brève, les juunins présent s'étaient vu assignés trois gennins, ou Chuunin, sous leur commandement, et pouvait ensuite partir. J'avais été la dernière à être appellé et ce que l'on me disait était porté par un regard plein de confiance, comme si, contrairement à avant, on pouvais me faire une confiance presque aveugle et qu'il fallait que je me mette à les croire. Mon équipe n'était composée que d'un Gennin et d'un Chuunin, deux personnes au caractère spécial à ce que me disait mes fiches, et c'était pour cela que l'on me les avait assigné, me disait un camarade. Cela faisait bien longtemps que je n'avais enseigné, à vrai dire, même à Kumo je n'avais pas eu de véritable équipe sous mon commandement, j'étais la plupart du temps demandé comme professeur spéciale, pour aider les ninja en progression à affiner leurs spécialité, notament le vent ou l'électricité, ou bien pour former les futurs ninjas medecins à la pratique dans un stage rapide de quelques jours. Mais là j'allais devoir tout leur enseigner ... Cela allait me demander une énergie particulière, j'espère que je serais à la hauteur, pour leur bien.

Je me levai doucement, entrouvrant la fenêtre tout en me plaçant, les yeux clos, en plein coeur du courant d'air que je venais de créer par cette brêche. L'air était frais et sentais le matin, ainsi qu'une bonne journée, avec surement des rafales de vent plus violentes en fin de soirée, rien de bien méchant. Après avoir humé l'air pendant une vingtaines de secondes, je refermai la fenêtre, cela serait idiot de tomber malade juste avant de rencontrer mes futurs élèves. Ce n'était pas pour rien si je leur avais donné rendez vous très tôt le matin, j'avais à tester leur volonté et leur rigueur dans un premier temps, s'ils se défilaient juste à cause de l'horaire, alors ceux ci ne vivraient pas longtemps dans un monde comme celui ci. Tout bon ninja le savait, le sommeil pouvait être aussi meurtrier que bénéfique, il suffisait de savoir choisir le moment adéquat. Mais j'étais tout de même bien une heure en avance, je pris donc le luxe de me plonger dans une douche brulante, histoire de me relaxer quelque peu. Ce n'était pas que j'étais stressée à l'idée d'avoir deux enfants à faire grandir, mais dans un sens si. Je craignais plus leur cractère que ce qui allait survenir après, même si ces deux choses étaient étroitement liées. Si jamais elles, oui elles car j'ai bel et bien deux jeunes filles dans mon équipe, n'étaient pas capable de créer un lien très fort entre elle, et pire, entre nous, alors c'étrait foutu, cela ne servait à rien de former une équipe. Mais à penser cela, j'avais l'impression de revivre le premier jour où moi même j'avais été assignée à une équipe, en tant que toute jeune gennin, cela remontais à déjà 16 ans ...  

Toute fumante que j'étais, je sortais de l'âtre encore tiède et humide, pour me sêcher et me préparer. Bien évidement que je serrai en avance sur le lieu de rencontre, cela ne faisait aucun doute, mais je préferais partir dès maintenant, histoire de trainer un peu dans les rues du villages, de voir un peu les têtes des lèves très tôt, comme moi aujourd'hui. Le soleil n'était même pas encore levé, alors il était plutôt difficile de savoir si quelqu'un trainait dans les rues ou non, en tout cas, aucune odeur spéciale, ni son, ne s'échapait de l'épais brouillard que représentais la nuit.Je me sentais étrangement seule, mais ce calme était plus ou moins ... sage et reposant, même si je ne manquais pas de sommeil.

Je savais que j'allais devoir les tester un peu plus tard dans la journée et j'avais déjà mes petites idées, mais tout cela se clarifierait lorsque je les verrais de mes propres yeux, mes fiches avaient beau me donner une idée de ce qui m'attendais, je ne pouvais croire que mes yeux dans de telles circonstance, et le test qui allais leur incomber dépendait ... d'eux même, de leur façon d'être. D'ailleurs, ces fiches, je ne les avaient lues qu'en diagonale, que pouvait elle bien m'apprendre sur mes futures élèves ? Les deux avaient un peu plus de seize ans et étaient aproximativement du même niveau, même si l'une d'elle avait déjà passé l'examen Chuunin. L'une maitrisait l'element du vent, l'autre, on ne le savait pas vraiment encore, mais on pouvait se douter qu'il s'agissait de l'élement du vent aussi. Les deux filles vivaient plutôt en marge de la société ... Hm. Bah, j'allais bien voir après tout, l'essentiel était de ne pas se faire de préjugés.

Alors que sonnait cinq heure du matin, j'étais déjà à mon poste, dans un endroit qui surplombait le lieu de rendez vous que j'avais fixé, non loin du terrain d'entrainement, sous un roc isolé, très vieux et très grand, assez sec, et surement le seul ici à Suna de cette texture. Moi j'étais "cachée" un peu plus haut, dans un endroit qui m'offrait un panorama éblouissant sur le lieu de rendez vous mais aussi sur une bonne partie du village, il me restait encore une bonne demie heure à attendre leur venue, je sortai donc un petit livre de mon sac et entamma une petite lecture, d'un oeil peu attentif, tout en observant les alentours, à quoi allais-je donc avoir à faire ?

Je me réveille en sueur, parcourue de spasmes, en criant. M'asseyant dans mon lit, je me mets en position de méditation, puis je respire lentement, profondément, afin de retrouver mon calme. Quand mon pouls décide enfin de retrouver un rythme normal, j'ouvre les yeux, et regarde autour de moi : les draps sont déchirés, tous les objets de ma table de nuit sont éparpillés dans la pièce.. Je soupire. Encore un cauchemar. Des corps en sang, sans vie, des visages lointains qui m'appellent, des souvenirs qui reviennent, des moments de bonheurs passés qui revivent, aussitôt gâchés par du sang... Un mélange infernal, qui me laisse dans un état déplorable.
Comme chaque fois, je sais que je n'arriverai pas à retrouver le sommeil, je me décide donc à sortir dans l'air frais de la nuit, sur les toits, mon refuge.

C'est ainsi toutes les nuits, depuis le jour où mon équipe et moi avons été convoqué dans le bureau du Kazekage, qui  nous a appris que notre senseï avait péri lors d'une de ses missions. On sut aussi que sa mort fut violente, et qu'aucune équipe de secours n'auraient pu le sauver tant son corps et ses organes vitaux étaient endomagés. Si mes coéquipiers parurent attristés, ce ne fut rien comparé à ce qui se passa en moi. Tous les souvenirs, que j'avais enfouis tant bien que mal au fond de moi, dans un recoins de mon âme, bouclés derrière de solides remparts, ressurgirent d'un coup. Tel un barrage qui rompt sous la force de l'eau, ce rempart éclata lorsque je voulu y enfermé cette terrible nouvelle. ..
Avec le temps, je m'étais attachée à notre senseï. J'avais retrouvé quelqu'un sur qui m'appuyer, quelqu'un qui l'air de rien prenait soin de moi. Même s'il n'était pas vraiment démonstratif, je savais que je pouvais me tourner vers lui en cas de problème.. Mais non, lui aussi on me l'enlevait. Comme si le bonheur ne pouvait m'être offert. Les jours qui suivirent ne furent que errance. Je ne pouvais résolument pas m'attacher à quelqu'un, je devais porter la poisse, j'en étais sûre, et c'est cette pensée qui me torturait l'esprit jour après jours, peuplant mes nuits de ces cauchemars horribles.

Je n'eut plus aucunes nouvelles de mes anciens coéquipiers. Notre « amitié » n'étais apparemment qu'une fiction, installée pour la bonne entente de l'équipe, pour les missions et les plans à élaborer. Génial, moi qui croyait que des personnes m'avait enfin acceptée !
Alors quand un matin je reçu la missive qui m'apprenait qu'on m'avait assigné une nouvelle équipe et un nouveau senseï, je ne fût pas vraiment transportée de joie. J'allais encore devoir rencontrer de nouvelles personnes. Il m'avait fallut beaucoup de temps pour intégrer l'ancienne équipe (intégration factice apparemment) et je craignais que ça soit pire avec celle ci, j'avais peur de m'attacher, et de croire possible que quelqu'un m'accepte...

Les événements des dernières semaines repassent ainsi dans ma tête, tandis que j'observe la nuit du haut de mon toit. À la position des étoiles, je devine qu'il me reste environs trois heures avant de me rendre au point de rendez-vous, avec ma prochaine équipe.   Plutôt que de rester là à me ronger le moral, je m'élance à travers les toits, courant, sautant par dessus les espaces, toujours avec souplesse, toujours en silence, tel un chat. Physique, douloureux, mais parfait pour purifier les pensées, et c'est tellement grisant de sentir le vent de la vitesse contre son visage !
À regret, je me décide à rentrer afin de me préparer pour cette nouvelle épreuve. Je me jette sous la douche, et efface ainsi les dernières traces de cette nuit. En enfilant ma tunique, je me motive intérieurement, à l'idée de ce qui m'attend. Un point positif : je sais que aucun de nous trois ne connaît les autres. Je ne vais pas me retrouver dans la même situation qu'avant, et j'espère que ça ira...

Je sors de la maison en même temps que le soleil se lève dans le ciel, et me rends au point de rendez vous, en me demandant ce qui m'attend. Toujours par les toits, profitant de l'ombre et des rayons du soleils encore faibles à cette heure-ci, j'atteins le roc isolé où mon destin m'attend. J'aperçois une jeune fille qui s'approche du rocher. Je ressens une forte présence, et pourtant cela ne correspond pas à  son physique. Je regarde plus attentivement aux alentours, et aperçois une ombre dissimulée derrière un rocher. Je me demande si c'est mon imagination, si le soleil me joue des tours, puis en voyant la jeune fille s'adresser à l'ombre, je devine que je n'ai pas rêvé. Je l'entend demander si l'ombre connaît Ayumi Hidemi (notre futur senseï) et je comprends que la demoiselle ne doit être que Yine Maeda, ma futur coéquipière. J'attends de voir la réponse de l'ombre, prudente, à l'écart et dissimulée. Après tout, on ne sait jamais ce qui nous attend.

 C'est dans de telle situation que le temps pouvait vous parraitre totalement maléable ; il y a de cela quelques mois, j'aurais trouvé le fait d'attendre seule, sur un rocher ennuyeux au possible et le temps m'aurait parrut long, aujourd'hui, j'avais l'impression de rensentir le courant du temps qui passait à travers moi, comme si j'étais capable de ... ressentir chaques secondes qui passaient. Au loin, le soleil commençait à étirer une fine couche rose s'étendant sur tout l'horizon visible, d'ici quelqes heures, celui ci serait en train de briller bien haut dans le ciel, comme pour surveilller le mode de vie de chaque être humain soumis à ses puissants rayonement. En ce monde, il n'existait rien de plus puissant que le soleil, il était donc normal que chaque dieu primordial lui soit associé, un être si gigantesque, que l'on as constament au dessus de nous, mais que l'on ne peux regarder sans se brûler la rétine. Ceci était étrange d'ailleurs, peut être ne voulait il pas que l'on découvre son véritable visage.

C'était à ça que j'allais ressembler dans quelques heures moi aussi, à un soleil. Non, je n'allais pas me mettre à briller, mais j'allais me mettre au dessus de deux jeunes ninjas pour surveiller leur progression d'un air serein, tout en leur donnant, comme le soleil fait avec les plantes, ce qu'il leur faudra pour progresser. Je connaissais les histoires respectives de chacunes de mes futures élèves, et si l'on croisait leurs histoires avec les miennes, on obtenait vraiment une équipe dramatique, nous vivions toutes dans un faux bonheur derrière lequel on tentait de se cacher. La mort planait autour de nous. Rien que par cela, j'allais vraiment devoir me montrer rude. Cela pouvait sembler étrange, mais la vie avait déjà commencer à leur montrer son véritable aspect, et elles savaient que celle ci ne faisait pas de cadeau. En étant dure avec elles, je les ferrais progresser plus rapidement et elles deviendront bien plus forte que tout autre personne vivant dans un monde plus ... chanceux. Mais je devrais aussi leur apporter une touche de bonheur commun que l'on partagerais tous ensemble, histoire de leur redonner gout à la vie.

Une demie heure passa, et je sentis une présence, puis une deuxieme, un peu plus dissimulée, s'avancer vers ici. Bien, elles étaient quelques peu en avance, c'était bien. En sentant qu'elles allaient arriver presque au même moment, à une minute près, je me rendis visible, et ne camouflai plus ma présence ici, certes je ne descendis pas de mon perchoir pour autant, je préferais attendre à observer leurs actions avant d'entreprendre quoi que ce soit, mais je restais tout de même visible, histoire d'atiser leur curiosité. La réaction de l'une d'elle, dont le physique semblait correspondre à celui de Yine Maeda, me créa un sorte de sourire en coin, celle ci s'était bel et bien doutée de qui j'étais, mais par peur de se tromper n'avait pas osé le dire ouvertement ; elle était venu vers moi et m'avait demandé si je connaissais Ayumi Hidemi. J'aurais pu passer des heures à m'amuser à la faire tourner en bourique, mais l'heure n'était pas à l'amusement, je bondis donc de mon piedestral, en lui adressant un regard du coin de l'oeil. Un regard n'exprimant pas grand chose, si ce n'est un "c'est moi que tu cherchais" je ne savais pas encore comment agir avec elle ne connaissant pas leur personnalité respective, je préferais donc ne laisser transparaitre aucune émotion.

Mes pas me dirigèrent vers ma seconde élève, je l'avais reconnu, et moi j'avais la certitude qu'il s'agissait bel et bien d'elle, après tout, à elle on ne leur avait donné que mon nom, moi j'avais eu des fiches, plus ou moins bien remplies, à leur sujet. Je les connaissais déjà un minimum donc. Je me retrouvais à mis distance entre l'une et l'autre, en plein coeur d'un terrain d'entrainement, j'adressai un coup d'oeil à l'une, puis à l'autre,avant de passer les mains derrière mon dos, et d'une posture noble, mais ferme, les invinta à se rassembler ainsi qu'à s'asseoir. Moi je devais rester debout, histoire d'observer les réactions de chacunes. D'un ton imperial, strict, mais tout de même doux ( je ne pouvais pas lutter indéfiniement face à la nature ) je m'addressai au groupe nouvellement formé.

-Je me présente, je suis Ayumi Hidemi, et comme vous devez le savoir je suis votre nouveau Sensei. Je suppose que vous ne vous connaissez pas, et que vous ne me connaissez pas non plus. Et bien cela fait un point commun entre nous, personne ne connait personne, alors autant partir sur de bonnes bases et se présentez convenablement qu'en dites vous ? Je marquai une légère pause avant de reprendre, après avoir repris mon soufle dans le silence que j'avais instauré.
Comme je vous l'ai dit, je m'appelle Ayumi Hidemi, du clan Hidemi de Kumo, j'ai vingt six ans, et je suis ninja depuis presque dix sept ans. Mais je ne connais personne ici, puisque cela fait moins de quelques mois que je suis ici. J'ai pour ambition de faire de vous de grande ninja , mais plus que cela, de vous formez face à la vie, car celle ci sera votre pire ennemie, et je sais que vous le savez déjà, c'est pour cela que je suis votre sensei, sachez que la vie ne m'a pas gatté, tout comme vous, de ce fait, n'ayez crainte de parler ouvertement avec moi, je saurais vous écoutez, sans vous jugez, que vos probleme sois plus ou moins important que les miens je n'en ai cure, vous passez en priorité maintenant. Sachez une chose, vous allez me hair durant notre entrainement, il sera très dur, vraiment, je ne compte pas vous faire de cadeau, mais sachez aussi que je donnerais ma propre vie pour la votre, vous êtes le futur de ce monde, et êtes à mes yeux bien plus importante que moi. La vie etant faite de choix, lorsque ce sera à votre tour de vous présentez, je voudrais que vous me repondiez franchement, si vous vous sentez capable ou non d'endurer des entrainements qui pourrait vous laisser à la porte du coma. Commençons donc par toi, Yine Maeda c'est cela ?

Je disais cela en poitant, mains jointes, la dites Yine ; je n'avais jamais été très douée pour les discours, j'esperais cependant qu'elles avaient su capté la profondeur de mon message ...  

 
L'ombre bondit de son piedstral et atterrit juste devant Yine Maeda sans autres paroles. A sa stature et le regard qu'elle lui lança je sus que se tenait ici Ayumi Hidemi, à qui ma vie allait être liée pour quelque temps. Elle ne dit aucuns mots mais son attitude et sa posture me firent comprendre son message : nous devions nous rapprocher et nous assoir à ses pieds afin d'entendre son discours.
En m'approchant doucement les lignes de notre senseï devinrent plus précises. Ainsi que son aura. Mon dieu... Elle était tellement imposante et puissante, que je mis aussitôt à respecter et à craindre à la fois cette femme. Elle pouvait sûrement la meilleure des alliées, mais aussi la pire des ennemies. Jamais encore je n'avais été frappée à ce point par l'aura de quelqu'un. C'était... Chaud, imposant, réconfortant, autoritaire.
Elle commença son discours :
-Je me présente, je suis Ayumi Hidemi, et comme vous devez le savoir je suis votre nouveau Sensei. Je suppose que vous ne vous connaissez pas, et que vous ne me connaissez pas non plus. Et bien cela fait un point commun entre nous, personne ne connait personne, alors autant partir sur de bonnes bases et se présentez convenablement qu'en dites vous ? 
Comme je vous l'ai dit, je m'appelle Ayumi Hidemi, du clan Hidemi de Kumo, j'ai vingt six ans, et je suis ninja depuis presque dix sept ans. Mais je ne connais personne ici, puisque cela fait moins de quelques mois que je suis ici. J'ai pour ambition de faire de vous de grande ninja , mais plus que cela, de vous formez face à la vie, car celle ci sera votre pire ennemie, et je sais que vous le savez déjà, c'est pour cela que je suis votre sensei, sachez que la vie ne m'a pas gatté, tout comme vous, de ce fait, n'ayez crainte de parler ouvertement avec moi, je saurais vous écoutez, sans vous jugez, que vos problème sois plus ou moins important que les miens je n'en ai cure, vous passez en priorité maintenant. Sachez une chose, vous allez me haïr durant notre entrainement, il sera très dur, vraiment, je ne compte pas vous faire de cadeau, mais sachez aussi que je donnerais ma propre vie pour la votre, vous êtes le futur de ce monde, et êtes à mes yeux bien plus importante que moi. La vie étant faite de choix, lorsque ce sera à votre tour de vous présentez, je voudrais que vous me répondiez franchement, si vous vous sentez capable ou non d'endurer des entrainements qui pourrait vous laisser à la porte du coma. Commençons donc par toi, Yine Maeda c'est cela ?

Ce fut un court discours. Mais un discours emplis de promesses. Si sa voix avait des allures impériales et strictes, on discernais derrière une douceur propre à la femme qu'elle était, et toute fois empreinte d'une autorité qui n'accepterait en aucun cas d'être bafouée.  Elle nous proposais un entraînement qui nous laisserai aux portes du coma ? Qu'elle fasse. Je n'avais plus rien à perdre, et les douleurs physiques ne me faisaient plus peur. Elle nous affirmait qu'on allait la détester ? C'est dans la haine qu'on est le plus performant, poussés par la volonté de montrer aux autres que nous ne nous laissons pas faire. Et c'est avec ce traitement qu'on allait être le mieux préparées aux obstacles de la vie et à notre voie de ninja, je le savais. Elle nous apprenait qu'elle aussi avait eût un passé difficile, je conclus que ma coéquipière n'avais pas la vie facile non plus. Ayumi ajouta que nos vies passaient avant la sienne désormais, et que l'on pourrait tout lui dire. Il faut avouer que c'était en contradicton avec ses propos précédent. Elle nous affirmait qu'on la haïrai, mais qu'à la fois on pourrait tout lui dire et lui confier notre vie. Cela me plu. Ce fut à ce moment précis que je décidai de suivre cette ninja les yeux fermés.

Ce fût au tour de Yine de parler. Curieuse, je l'observais du coin de l'œil. On sentait de suite qu'elle avait traversé des épreuves dures. Trop dures pour son âge. Comme moi, et sûrement comme notre senseï. Elle ne s'étala pas sur sa vie, dévoilant son nom, son âge et qu'elle n'était pas née ici. Je sentis qu'elle aurait voulu en dire plus, mais pour je ne sais qu'elle raison, elle s'en teint là.

Ce fut mon tour.
Je suis Kailea Narith, et j'accepte de vous suivre senseï.
Je dis ces quelques mots d'un ton empreint d'assurance, afin de lui faire comprendre que je lui confiais ma vie sans aucuns remords, ni peurs. Elles n'avaient pas besoin d'en savoir plus sur moi. Du moins, je n'étais pas disposée à me confier et prendre le risque de faire ressurgir les fantômes du passé. Pas ici, ce n'étais pas le moment. Ayumi savait sûrement déjà tout de moi, grâce aux fiches distribuées à chaque senseï responsables d'une équipe. Quand à Yine, et bien... Je verrai comment nos relations évolueront. Peut être qu'elle deviendra ma seule amie, ou restera cette parfaite étrangère. Mes réflexions s'arrêtèrent sur un point. Je ne pouvais pas m'attacher trop à ces personnes car cela m'avait porté malheur dans le passé. Mais j'étais disposée à prendre un nouveau départ. Ici commençait une nouvelle vie. Je venais de celer mon destin à deux parfaites étrangères, je ne pouvais plus faire demi tour. Mais quoique qu'il arrive, je suivrai Ayumi à travers l'entraînement qu'elle nous donnera. Afin d'évoluer, et de devenir une ninja puissante, en mémoire de mes parents.

Comme je pouvais m'y attendre, elles n'avaient pas grand chose à me dire. C'était prévisible vu leur passé et leurs traits de caractères respectif. Mais je me sentais pennée tout de même de voir quel malheur pouvait déjà les acacbler à leur âge. Et je savais que la jeune Kailea allait avoir besoin de beaucoup de temps pour m'accorder confiance, à moi où à sa partenaire, son sensei avait pérri il y a de cela quelques semaines, un très bon ninja et une grosse perte pour le village, je ne le connaissais pas vraiment, mais je l'avais déjà croisé quelques fois, là où tout les ninjas se rassemblent après le travail, quelqu'un de bien apparement. Mais elle arriverait à surmonter cela, de toute manière elle n'avait pas le choix, sauf si elle souhaitait mourir très tôt. Et je ne lui souhaitais pas cela, je ne lui souhaitais rien d'autre qu'une longue et pleine vie, à elle comme à sa partenaire. Mais pour cela j'allais devoir être l'être le plus horrible du monde avec eux. Mais revenons au deux petits être qui allaient m'accompagner à partir de maintenant. Hm ... Apparement rien de ce que je pouvais voir m'indiquait sur leur force, ou bien leur détermjnation, j'allais donc devoir les mettre à l'épreuve, sous peu, oui voir même très vite. Après les avoir fixée tour à tour pendant une dizaines de secondes, et ainsi avoir profité du silence, je leur fit signe de se lever et de me suivre, je marquai néanmoins une courte pause pour leur addresser mes derniers mots doux.

Ceci est votre dernière chance de renoncer, ainsi que de me poser des questions. Reflechissez bien.
Renoncer, je ne pensais pas vraiment qu'elles le ferraient. Que ce soit par peur ou par courrage, cela pouvait être l'un et l'autre ; la peur de ce qu'on dirait si elles partaient, le courrage de vouloir affronter ce que je leur avais promis. Et vu le peu de débit qu'elles avaient eu durant notre dernière conversation, je ne pensais pas non plus qu'elles aient spécialement envie de s'adresser à moi maintenant. Je pris donc la route de la petite cabane abandonnée non loin du camp d'entrainement, peu de monde en connaissaient l'existance, et je serrai plutôt éttonnée qu'elles même le sachent. Le trajet sembla durer une éternité, malgré l'heure matinale, on avait l'impression que le ciel nous observait, observait ce que j'allais leur faire subir. Je pris une seconde pour lever mes yeux vers celui ci et d'un sourire en coin lui transmettais mes pensées. Le sol était rocailleux et ne facilitait pas la marche, qui s'annonçait durer plus d'un quart d'heure, je ne souhaitais pas y aller en courrant, la marche était plus reposante pour l'esprit, me permettant de paufiner mon plan. Cela faisait aussi monter le stress en elles, qui devaient surement ce demander ce qui mijotais dans ma tête.

Je ne me retournai pas une seule fois vers elle durant la marche, il leur suffisaient simplement de voir mon regard pour se douter de quoi il allait advenir, je ne souhaitais pas leur donner ce bonus. J'avais litéralement changé de personnalité, j'étais passée de la gentille ninja, trop attentionnée envers les gens, à une sorte de maitresse dûre et inflexible comme l'acier, malheureusement pour elle, ou peut être heureusement, je n'allais leur être d'aucune aide dans l'épreuve avennante.

Nous arrivâmes sur place quelques dizaines de minutes plus tard, le sol était déjà sec, et la petite cabane était là, planté au millieu de rien, comme si elle venait de sortir de terre. Après avoir fixé le lieu dans un petit sourire je me retournai, reprennant mon air impassible, celui qu'elle n'avait pas encore vu pour l'instant, avec en plus de cela, la froideur de la glace. Je croisai les mains dans mon dos et leur expliquai vaguement ce qui les attendait.

-Bien, nous voici à un endroit méconnu du monde. Comme vous devez vous en douter, je vais bien évidement vous tester. Cet endroit sera votre lieu d'épreuve. Je ne vous donne qu'un seul indice, la clé se trouve en vous.

Une fois ma bouche close, d'un mouvement extrêment rapide, je passais derrière les deux enfants et les assomait. D'un petit revers de main, rien de trop violent, juste histoire de les laisser dormir une petite heure de plus, les pauvres ,je les avais levé à cinq heure du mat' après tout. Je les instalai à l'intérieur, et laissai un petit papier* sur la table. Après un dernière regard en arrière, je fermai la porte, et plaça le sceau qui allait scéller leur destin sur la porte. "Plus qu'à attendre maintenant", dans ces mots, je pris une chaise et m'assis, un bouquin en main, attendant de voir ce qui allait devenir d'elle. Je riais presque quand au choix de mes mots, allaient elles trouver la solution dans le délai imparti ?

*

Citation :

Mes chères élèves, votre mission est simple, vous devez sortir d'ici en moins de ... disons un jour. Souvenez vous de ce que j'ai dis, la clé est en vous.

PS : tenter de forcer la porte est une véritable perte de temps, vos niveaux respectifs ne vous permettrons pas de sortir ainsi.

HRP : Je ne poste plus tant que vous n'avez pas fini, pm ou cb pour des indices au cas ou !

 "Je suis Kailea Narith, et j'accepte de vous suivre senseï."

Ma phrase fût suivie d'un silence, un silence qui murmurait au creux de mes oreilles « tu as scellé ton destin ». Jettant rapidement un coup d'oeil à Ayumi, je crut voir un sentiment passer sur son visage, déception, compréhension ? Je ne saurai le dire. Quand à Yine, la bouffée de tristesse qui déferla en elle ne put passer inaperçu, mais je ne dis rien.

Ayumi laissa passer quelques secondes de silence, et énonça ces mots :

Ceci est votre dernière chance de renoncer, ainsi que de me poser des questions. Reflechissez bien.

Bizarrement, on sentait dans le ton de sa voix que l'on avait pas vraiment le choix. Fuir devant une femme de sa sorte, c'est montrer que l'on est faible. Elle nous invita à la suivre, et s'ensuivit une marche lente et silencieuse, sous un soleil ardent.

Je me trouvais en deuxième position, juste devant ma coéquipière, appréhendant l'épreuve que notre senseï allait nous présenter. Je profitais de cette marche pour faire le vide en moi, et me préparer mentalement et physiquement au défis qui allait nous être imposé d'ici peu. Sûrement encore un test pour nous apprendre à coopérer, mais avec cette femme, cela risquait d'être légèrement plus éprouvant et compliqué que la première fois.

Elle marchait elle aussi en silence, aucun regard vers nous. Le professeur venait de remplacer la femme qui nous avait accueillit, laissant surgir l'être que nous allions détester, qui allait nous pousser à franchir nos propres limites. L'aura qui se dégageait d'elle à cet instant était on ne peut plus puissante, imposante, écrasante. Je ne voyais pas son visage, ce qui laissait mon esprit vagabonder sur les sentiments qui la traversaient à cet instant.

Derrière moi, Yine était tout autant silencieuse. Cela faisait bientôt une heure que nous nous étions rencontrées, on ne s'étaient pas encore adressée la parole. Cette fille me plaisait bien, au premier abord. Ayant appris à ne jamais me fier à la première impression, j'attendais de voir la suite des évênements pour arrêter une opinion à son sujet. Mais une chose était sûre : pour survivre à cette femme qui était désormais notre senseï, j'allais devoir instaurer quelque chose entre Yine et moi, si elle ne faisait pas le premier pas. Peut-être pas de l'amitié, mais un esprit d'équipe, c'était certain, je sentais de toute façon que nous n'allions pas avoir le choix.

Notre marche s'acheva aux abords d'une petite cabane, qui m'était inconnue, et l'attitude de Yine elle révéla qu'elle aussi en ignorait l’existence. Mauvais signe.

Ayumi se retourna soudain face à nous, l'expression de son visage, surtout de ses yeux, m'apparurent enfin, et tout mes sens entrèrent en alerte, criant une seule chose : danger. Respirant lentement, j'essayais tant bien que mal de me calmer, mais rien à faire. Et le ton qu'elle pris pour s'adresser à nous n'arrangea rien :

-Bien, nous voici à un endroit méconnu du monde. Comme vous devez vous en douter, je vais bien évidement vous tester. Cet endroit sera votre lieu d'épreuve. Je ne vous donne qu'un seul indice, la clé se trouve en vous.
 
L'idée de fuir le danger n'eût pas le temps d'arriver jusqu'à mes muscles, car à la demi-seconde qui suivit, une douleur irradia dans ma tête.... puis plus rien.


Ce fût le son qui revint en premier. Enfin le son.. le silence plutôt, accompagné d'une respiration lente, celle de Yine. Gardant les yeux fermés, j'analysais la situation. Je ne sentais plus le soleil et l'air qui régnait devant la cabane, nous devions donc être à l'intérieur. J'étais allongée sur le dos, sur un sol dur et sec, mais ma tête reposais sur un tissu doux. Délicate attention de la part de ma coéquipière sûrement, qui me toucha quelque peu, même si l'esprit n'était pas aux remerciments pour le moment.

J'ouvrit les yeux et regardais autour de moi. Je ne m'étais pas trompée, nous étions bien à l'intérieur de la cabane. Me levant doucement afin de vérifier que j'étais entière (après tout, Ayumi nous avait bien dit qu'elle n'hésiterait pas à nous blesser), je fit le tour de la cabane, inspectant chaque recoins. Yine était déjà réveillée, et m'observait, assise dans un recoin. Elle semblait elle aussi en bon état, et avait sûrement déjà dût faire son inspection. Mon regard s'arrêta sur la table qui pourrissait au milieu de la pièce. Un carré de papier traînait dessus. Je le prit entre mes doigts, et lus les mots de notre senseï :

"Mes chères élèves, votre mission est simple, vous devez sortir d'ici en moins de ... disons un jour. Souvenez vous de ce que j'ai dis, la clé est en vous.

PS : tenter de forcer la porte est une véritable perte de temps, vos niveaux respectifs ne vous permettrons pas de sortir ainsi."



Reposant le mot, mon esprit entra en ébullition. La clé, en nous ? Quelle signification cachaient ces quelques mots ? M'approchant de la porte pour vérifier l'existence du sceau (la décharge me confirma la vérité, ça aurait été trop simple sinon), j'en arrivais à une conclusion.
Me tournant vers ma coéquipière, je brisais le silence en lui adressant les premiers mots de notre relation d'équipe :

« Eh bien, il semble que nous allons devoir coopérer pour nous sortir de là, à moins que tu n'ai déjà trouvé solution à notre problème bien entendu. »

L'expression que prit le visage de Yine me fit sourire intérieurement. La voir ainsi, les cheveux en bataille, les yeux ronds et la bouche ouverte, assise par terre, c'était pour le moins comique. J'avais sûrement dû lui ôter les mots de la bouche, parfait, au moins elle n'était pas lente d'esprit, chose que je n'aurai supportée. Une coéquipière qui réfléchit aussi vite que vous, ça peut se révéler utile.

Elle se leva, et un sourire naquit sur son visage, timide, mais sincère, et d'une voix douce, elle m'adressa ses premiers mots :

« J'allais te le proposer, Nous... n'avons peut-être pas débuté sur de bonnes bases... Yine Maeda c'est mon nom... Je … je souhaite que nous puissions... travailler.............................................. Ensemble. »

Ensemble. Le mot eût du mal à franchir ses lèvres. Dans un sens, il impliquait tellement de chose.. Le premier pas était franchit, nous ne pouvions faire demi-tour. Je me surpris à espérer que ces débuts timides grandiraient en quelque chose de bien.. Une complicité, de la confiance... Le futur nous le dira.

« Kailea, si nous devons nous entraider, j'aimerai te proposer une chose, si tu l'accepte. Si nous sortons d'ici en nous alliant... accepterais-tu de venir boire un verre ? »


Sa question me pris de cours, je ne m'y attendais pas du tout, mon esprit bugga pendant quelques secondes. Boire un verre ? C'est quelque chose que font habituellement les amis, pas des étrangères comme nous le sommes ! Mais bon. Il est temps de sortir de cette vie noire, absente de rire. Sans le savoir, Yine m'avait offert le plus beau cadeau qu'on m'ait fait depuis longtemps : un sourire, un sourire sincère et amical.

Sa proposition semblait l'avoir gênée, car elle enchaîna de suite, en revenant à notre but principal ; sortir de cette maudite cabane, et affronter notre senseï.

« Et... Si nos actions respectives sont inutiles... Qu'est-ce qu'elles donneraient... ensemble ? »

Un tilt retentit dans mon esprit. Mais bien sûr ! Elle venait de trouver la solution. L'énigme disait bien que SEULE, nous ne pouvions pas détruire le sceau. Mais à deux, si !

« Tu n'as pas tort. Essayons de lancer une attaque simultanément sur cette fichue porte, nous verrons bien si c'est ça ! »

Parmis mes techniques, une seule se trouva être la plus adaptée. Me mettant de biais par rapport à la porte, la table pourrie en vue, je commençais mes mudras. Lorsque j'eût assez de chakra canalisé dans mes mains, ma technique fusa : « SUIRAN REPPU ! » et la table se trouva projetée à grande vitesse contre la porte.
Au même instant, Yine lança sa technique, et devant nous, le sceau explosa, la porte avec. Nous avions réussi ! Dans un sourire, je me tournais vers Yine :

« D'accord pour le verre, à condition que ça ne soit pas un rencard. Les femmes, c'est pas mon truc . »

Citation :

¤ Nom : Suiran Reppu
Traduction : Ouragan de Jade
Action : mineure
Description : Le ninja peut, grâce au vent, contrôler plusieurs petits objets à distance, comme des kunaïs, en les entourant de courants ascendants et descendants qu'il manipule par sa volonté. Cette technique se canalise.

 D'un regard réfléchi, j'examinai le sceau que j'avais posé sur la porte, n'avais-je pas été un peu trop ... exigeante ? Ce que je voulais dire, je me doutais bien qu'elle reussirait cette épreuve, mais dans un élan de foi, le parchemin que j'avais récupérer et colé ici était ... plus résistant que ce que j'éxigeais d'elles. Bah, cela me permetait à la fois de tester leurs capacité à coopérer, et aussi leur puissance individuelle. En fait, ce sceau était trop resistant pour deux ninjas lambda, venant de passer leur examen. Je savais que Yine était déjà Chuunin, et Kailea avait déjà eu un peu d'expérience, alors j'avais opté pour une barrière pour laquelle il fallait au moins trois ninjas  de leur rang pour la détruire. J'étais du coup, soucieuse quand à leur réussite, avaient-elles assez de puissance pour détruire cette barrière ? Cette éventualité m'amusait, en vérité, si elles ne pouvaient m'entendre, ni moi ni rien d'autre venant de l'extérieur, moi je le pouvais. Tout comme je pouvais réduire l'entrave à néant juste en décrochant le petit morceau de papier. Ce qui m'interessait, ce n'était pas de les voir sortir d'elles même, c'était d'entendre ce qu'elles pouvaient se dire dans une telle situation, où elles étaient confrontés à une coopération focée. Etaient elles prêtes pour le travail d'équipe ? Voila ce que je voulais savoir, peut importait leur niveau. Alors peut importait la résistance du sceau, si leur réaction était bonne, elles étaient admises, peut importe leur puissance.

Je sortis mon bouquin de la poche suppérieure de mon gillet de Juunin et m'assis contre une roche, légèrement à l'ombre. En réalité je ne lisais pas vraiment, où si je l'avais fait, cela avait été très bref. Assez rapidement, je me perdis dans mes pensées, et commença à repenser à ma propre épreuve, il y avait ... 15 ans de cela. C'était à la fois si loin et si proche, d'ailleurs repenser à cela me donnait froid dans le dos, me dire que je commençais à être vieille ... alors que je n'avais que vingt six ans (Et toute mes dents). Après une brève imagination de l'horreur future que je pourrais être si je me relachais, je me replongeai dans mes pensées, comment ça c'était passé pour moi déjà ? Etrangement, mes souvenirs étaient tout embrouillés, lorsque je repensais à un examen, peut importe lequel, c'était mon examen Juunin qui me revenait à l'esprit et qui restait là, sans laisser d'espace pour le reste de mes souvenirs. Etait-ce parce que c'était la première fois que je tuais quelqu'un ? Tout cela juste pour un examen ? Etait-ce pare que j'avais finis par m'évanouir de fatigue, une fois ma reussite en poche ? Je ne savais pas et cela était quelque peu embêtant, car tout les détails étaient là. Mes sabres ensanglantés, ruisselant de sang comme si je l'avais trempé dans un pot de peinture. Mes propres bléssures ... Tout ceci ... Et je ne parvenais pas à me souvenir du simple petit test que nous avait fait passé notre sensei de l'époque, lorsque j'avais intégré ma première équipe.

D'un coup d'oeil rapide je regardais ma montre, histoire de vérifier le temps, bien maintenant elles étaient sûrement éveillée, cela faisait ... 1h30 que je pensais ?! Wow, cela faisait un bon moment que je n'avais pas passé tant de temps à éveiller de simple souvenir pendant aussi longtemps. Sentant que mes fesses commençaient à souffrir du sol, je me relevai et entammai de faire le tour de cette petite cabane, afin d'écouter ce qu'elle avait à se dire, niet, pas un son ne sortait de la cabane. Peut être les avais-je frappé un peu fort au final ... Ou peut être avaient-elles juste besoin de sommeil après leur nuit ? L'un dans l'autre, vu l'heure à laquelle elles avaient du se lever se matin et la vie pas très facile qu'elles menaient, cela serait compréhensible.

Soudain, j'entendis un son, mais pas en provenance de la petite cabane, cela venait de plus haut ... de la route quoi. Oups. Peut être était-ce le propriétaire des lieux ? A vrai dire, si personne, ou presque, ne connaissait cet endroit, c'était parce qu'il était occupé par un mossieur par très ... comode. Un sorte d'ours humain, je ne savais même s'il parlait notre language. Pour dire vrai, je pensais que l'homme n'était qu'une légende lorsque j'avais trouvé l'endroit vide. Boooon, il était temps de remplir mon devoir de capitaine, et d'aller au devant de certains ennuis. J'entendis un gromèlement puissant lorsque l'homme approcha. Certainement avait-il vu le sceau sur sa porte. Je bondis donc sur le toit et le héla d'une voix à moitiée amusée par ce petit divertissement. "Hello !"

Sans chercher à comprendre l'homme m'envoya un rocher dans la figure, que je coupai en deux graçe à mon scalpel de chakra. Bien, ce n'était pas une légende, cet homme était vraiment étrange. Je bondis juste à temps pour l'empêcher de retirer le parchemin de la porte et de ma main non tranchante, lui saisit le bras ; je n'aurai jamais cru une masse comme lui capable de bouger si vite et je remmerciai tout les dieux d'être plus jeune, plus petite, et donc plus réactive que lui. Un violent coup de genou me frola le ventre, alors que je me décalai pour l'esquiver, j'entrainai le bras de l'homme avec moi, histoire de l'imobiliser. Ce machin craignait-il la douleur ? Il ne semblait rien sentir ! Quelqu'un de lambda aurait déjà un genou à terre et hurlerai de douleur, suite à la tension que j'excerçais sur son bras. Lui se retourna simplement pour tenter de m'atteindre avec sa main libre. Je me baisse alors pour esquiver son coup. Mais bon dieu, qui était cet homme ? Là je commençait serieusement à en avoir marre, en plus de venir me déranger pendant l'examen de mes deux petites apprenties, il m'ennuyait ! Si seulement ce truc savait parler, j'aurais régler cela de manière pacifique en lui expliquant que j'avais besoin de sa cabane pour quelques heures, et que s'il y avait mondre dégat, je l'aiderai à réparer. Mais non lui m'avait aggressé directement. Bon, j'avais un petit remède à cet ennui, je ne comptais pas le tuer, cela ferrai tâche, mais si jamais il devenait trop dérangeant ... bon pour l'instant, tentons de rester soft, et calme. D'un violent coup de tranche de main, j'entamai sa cuisse droite avec mon scalpel, il allait saigner ... certe, mais cela le calmerai. Alors que je l'entendis "gémir" je lachai sa main, ainsi ma main gauche était libre. De cette même main, j'envoyai une décharge électrique dans son dos. Ah tout de suite, monsieur muscle faisait moins le malin hein ! On m'avait pourtant dit qu'au plus c'était gros, au plus ça résistait a l'électricité ... bof. Je fini de l'assomer avec un petit coup de pied derrière la tête, sage bonhomme.

Ah, cette fois il y avait du mouvement à l'interieur, ça parlais ...d'invitation à prendre un verre ? Serieusement ? Je veux dire, était-ce vraiment le temps pour deux ninjas de discuter de cela ? Je commençait à rire quand tout à coup je fus ... surprise, très surprise. Une table sauvage vollait en ma direction, avaient elles réussi à détruire la porte ?! Oooooh cela était très interessant. Je plaçai ma main droite en face de mon visage, et laissai la table se couper en deux sur ma main / scalpel, que je n'avais pas eu le temps de désarmer, a mon plus grand bonheur. J'attendis que la poussière soulevée par l'explosion se dissipe en restant droite, une main sur les hanche et l'autre toujours droite devant moi, le chakra qui la tenait active commença à s'éfiler puis à disparaitre, cette fois ci, je pense que je n'en aurais plus besoin. En voyant mes deux élèves sortir, je m'assis sur le dos du gentil monsieur dormant, et interpelai mes élèves.

- Je vous avais demandé de sortir, pas de m'envoyer une table dans la figure ...

Je me levai tout en souriant écartant les bras avant de leur poser mes mains sur l'épaule de chacune d'elle.

- Bravo, vous avez été plus perfomante encore que ce que j'attendais de vous, vous êtes officiellement intégrées dans l'équipe ! Je vous félicite ! Il est temps d'aller faire notre photo d'équipe désormais ! Cependant Yine ... Je suis assez déçue de toi ... Tu invites ta coéquipière à prendre un verre avec toi, sans penser à moi ? Cela se paiera ma grande !

Encore une fois je riais, j'étais si heureuse d'avoir réussi .. à les faire réussir ! Elles semblaient si prometeuse, je n'avais aucun doute sur leur avenir en tant que ninja. C'est donc en enjambant la nouvelle petite coline ronfleuse que nous repartîmes vers le village, si le sensei que j'étais avait eu une mine très serieuse en arrivant ici, c'était avec un large sourire que je partais, Bravo les filles.


Techniques utilisées dans le post :

Spoiler: