La couverture sur le corps, les membres endormis, le doux son des oiseaux qui chantent; le matin. Le soleil caresse sa peau, lui demandant de se réveiller et de sortir de ses beaux rêves. La chevelure rose enveloppe toute la tête d'Hanabi, avec beaucoup de mal, cette dernière arrive à lever son dos dans un long bâillement accompagné de mouvements de bras. Un étirement général s'effectue par le petit brun de femme, lui faisant craquer les os un par un. Que dire sur se moment magique qu'est l'aube du réveil, le prologue de la journée mais aussi la fructueuse récolte des idées nocturnes. Les jambes glissent sous le drap, elles se posent au sol, faisant s'élever tout son corps frêle. Hanabi marche en direction de la sale de bain, les cheveux en pétards, les pieds qui traînent, la fatigue frappante encore, touts ses éléments qui la font ressembler à un "zombie" plus qu'à autre chose, lui donnent un air comique. L'eau coule de se bout de métal, elle brille dans une danse en harmonie avec la lumière la faisant briller de milles feux, émoustillant les petits yeux violets de la jeune spectatrice. Les mains s'approchent de l'eau, elles se déposent délicatement sous le jet, lui permettant de mouiller son visage et de la secouer un petit peu. Après sa longue toilette matinale, elle se dirige vers la cuisine, un peu plus humaine cette fois là. Fouillage dans les placards, une perte de temps, elle a oublié de faire les courses. Sacrilège, pas de sucre pour le matin ?! Impossible !

Hanabi court encore et encore puis arrive devant le seul marchand de bonbons qu'elle connaisse. Elle en prend un stock qui durera un mois (une montagne de bonbons si vous préférez) environ puis retourne chez elle en déguster quelques uns. C'est alors qu'un ninja arrive chez elle lui tendant une lettre "Mission mademoiselle Manjome !". Hanabi sourit, elle la prend, lui fait une petite révérence et lui donne un bonbon en ouvrant la lettre par la suite :
"Il semble qu'un réseau de fraude sévit dans un modeste village non loin de Kiri et perturbe l'économie de celui-ci. Cela s'étendrait des jeux de hasards jusqu'à des ventes de contrefaçons. Allez sur place et enquêtez sur cette fraude, il se peut bien qu'une organisation de bandit soit à l'origine de ces perturbations.". Dans la lettre, il y avait un papier avec un portrait d'un homme vieux à la barbe grise, il était celui qui avait déposé la plainte, le maire du village.

Dans un grand soupire, Hanabi alla dans sa chambre et elle vit le Katana de Kurena, juste pour essayer elle le prit dans les mains et un énorme mal de tête la prit, elle changeait de personnalité. Les yeux rouges, la fureur incarnée, l'envie de tuer et la force gagnant tout son corps : Kurena. Cette dernière se mît en tenue de combat et prit son Katana, prête pour sa mission. (ici)

Elle se mit en route, sautant d'arbre en arbre, prenant quelques petites poses de 5 secondes environs toutes les 40 minutes, une vraie machine. Elle s'épuisait un peu mais son mental ne perdait jamais le contrôle et elle continua comme ça, jusqu'à la tombée de la nuit. A cette heure là, elle se met dans sa tante, elle ne pouvait faire autrement que de prendre sa grosse couvert, se retransformant en Hanabi. Elle ne dormait pas bien, elle remuait, se perdant dans ses rêves étranges. En ce moment, elle voyait une guerre, un homme lança un kounai dans un femme, cette dernière mourut. Fin du cauchemars. Le lendemain matin, elle prit un petit bol de riz froid et elle Kurena se remit en route. La femme aux yeux rouges arrivait peu à peu vers le village accusé de fraude. Elle en arriva au porte avec une robe, elle avait l'air si mignonne et inoffensive, personne ne pouvait se douter qu'elle était là juste pour arrêté ses trafiquants. ici.

Elle pénétra dans le village, il n'y avait que de magnifique maison et personne ne vivait dans les rues ou était atteint de sous nutrition, étrange. Elle entra dans un casino, il y avait 3/4 du village dedans, elle scruta la grande pièce, luxueuse par ses meubles et par les matières de ses murs et put y apercevoir le maire du village, il y avait un portrait de lui dans la lettre. Tout ça devenait de plus en plus étrange et Kurena décida d'aller en apprendre plus grâce au maire. Kurena approcha ce dernier et lui chuchota : "Vous avez déposé la plainte de fraude, mais êtes vous fou ? Imaginez si un ninja venait pour remplir la quête et qu'il tombait sur vous ? Message d'une personne qui veut rester dans l'anonymat."
Le monsieur se redressa sur sa chaise et il me tira contre lui, c'était dégoûtant, il sentait horriblement mauvais et puis il était lubrique, pervers, vieux et repoussant. Il me murmura à son tour : "Ne t'inquiète pas jeune femme, si un ninja de Kiri arrive un jour, je ferais mine de ne pas avoir déposer la plainte aux près des habitants et je ferais comme si je n'avais rien à voir avec les fraudes." Kurena sourit et lui fit un clin d'oeil, elle avait réussi à piqué les clefs qui se trouvaient dans sa poche avant qu'il n'ait finit de parler, elle cria "Bonne chance !" et elle s'en alla.

Quelques secondes plus tard, elle se trouvait devant la maison du maire, elle était somptueuse, vraiment magnifique, bien inscrite dans le luxe et la tradition. Elle s'y introduit sans bruits ni traces en montant par une fenêtre située en haut de la maison. Une fois infiltrée, elle se cacha derrière un mur et pencha la tête, heureusement, le couloir vers le bureau du maire était vide. Elle se dirigea vers la porte, c'était verrouillé. Elle sorti les clefs, déverrouilla la porte et se dirigea vers le bureau. Elle avait senti une présence, il y avait un ninja derrière elle, d'un coup, elle se baissa, se cachant dans l'ombre. La hauteur sous plafond était parfaite pour utiliser Tōei puis Taoreta. Le ninja d'en face n'était qu'un simple rang C, un peu nul en tous cas. Hanabi entendit le bruit d'un de ses pas, elle profita du noir pour glisser sous son ennemi et utiliser son Tōei le projetant dans l'air mais elle utilisa très rapidement Taoreta après sa première technique au point d'avoir fait s'envoler l'adversaire a à peine deux mètres de haut. Le kiri-jin tomba à terre, évanoui, n'ayant rien put faire. Hanabi alluma une bougie et commença à fouiller. Elle trouva des papiers qui montraient ses emprunts d'argents non remboursés, mais, une taupe chez la banque du village les marquait comme remboursés. Voilà le vrai problème, il y a aussi une lettre dans laquelle le maire dit à son ami qu'il a vidé la cagnotte du village. Toutes ses preuves, suffiront pour le faire mettre en prison. Le voyage était terminé, le couché de soleil venait de finir. Kurena reprit le dessus pour le voyage et une fois arrivée à Kiri, elle montra toutes les preuves à Gargonith qui envoya se pauvre vieux à la barbe grise directement en prison.