Je revenais en ces lieux mystérieux où l’abandon est la seule option. En effet, à perte de vue l’étendu détruit le mental des plus valeureux guerriers. Personnes ne connait les méandres ou ne saurait se repérer dans ce désert arctique. Pourtant des irréductibles y vivent au jour le jour, protégeant un savoir-faire médicinale qui m’intéressait. Il existait un clan connu d’il y a très longtemps dont il ne reste que peu de trace et, il semblerait que ces bédouins aient un lien avec "eux". Les Jouvences étaient un clan qui au début de l’ère shinobis prêtèrent finalement allégeance au Mizukage premier du Nom. Pourtant, ce n’est qu’une vaste majorité car, le reste des Jouvences avaient été éparpillés puis chassé. Seul Kiri avait fini par accepter en son sein ce clan dont le pouvoir avait un double tranchant. Je ne connaissais pas les détails mais il semblerait que ces derniers pouvaient guérir toutes les blessures même celles qui semblaient inaltérable. Il paraîtrait même que c’est un des Jouvences qui aurait appris au premier Hokage si réputé à se servir de son Mokuton pour régénérer ses cellules instantanément. Si ces ragots étaient véridiques, il me fallait dès lors me procurer ces techniques. Il existait une femme que l’on considéra comme la meilleure femme médecin du monde. Son savoir était semblable à la princesse Tsunade elle-même mais, je n’arborais pas cette envie. Je traçais ma propre voie. Egoïste et inconscient, je me perdais dans cette étendue, espérant que la chance pu me sourire à nouveau. C’était il y a longtemps : j’avais fugué d’Iwa et, m’était retrouvé chez ces bédouins si gentil. C’est auprès d’eux que je pus me consacrer totalement à ma maîtrise du Raiton. A y repenser, ce fut au combien difficile de maîtriser mes affinités avant de les réunir pour l’ultime étape du Tôta. J’étais dorénavant le seul sur cette terre à détenir ce savoir. Combien d’homme rêverait d’en connaître le secret. Le Tôta n’était pas inné (en tous les cas je ne connus personne l’ayant eu de naissance). C’est un art et une maîtrise subtile qui se transmettaient. Il en résultat qu’à l’instar d’Oonoki, j’avais trouvé ma propre symbiose qui résultat du Chiriton. Alors que la Balance réduisait en poussière n’importe quel adversaire, je manœuvrais la poussière au gré de mes envies. Certes moins puissant, mon pouvoir n’en restait pas moins des plus vicieux de ce monde. Il recelait des avantages des plus grand et des défauts des plus faibles. C’est avec ce même Tôta que j’eu obtenu l’approbation de tous lors de ma succession au rang de Kage, moi le bâtard de Raoku.


Le soleil était haut mais, j’avais froid. J’avais beau porter un équipement des plus lourds, ce dernier ne protégeait pas assez efficacement de ce sale temps qui jetaient un regard maudit sur ces terres arides que rien n’arrête. Le désert cauchemardesque resterait à jamais ainsi : immuable. Je commençais à m’enfoncer un peu plus au moment où je pus apercevoir les premières formes de ces pierres mélancolique ou burlesque. Tailladé de toute part, érodé au gré du vent, des formes monstrueuses en ressortaient. C’est ici que marquait le long périple de la folie. Quand rencontrerais-je les bédouins ? Autant dans un jour que cent ans, mes chances étaient certes minces mais présentes. Cette journée morbide recommençaient jour après jour. Mes réserves s’épuisaient et je devenais de plus en plus léger. Je voyais de plus en plus de forme monstrueuse. Ces gardiens me regardaient et hantaient chacune de mes nuits à la recherche de mes plus profonds cauchemars. Je me revoyais dans cette pièce. Je me rappelais les murs décrépi. Je revoyais cet être abject qu’il était, nu et sale, bourré par-dessus le marché. Je pouvais ressentir les exhalaisons puissante et nauséabonde que transportait la petite chambre. Et je regardais estomaqué Kukuri âgé de cinq ans alors. Je me réveillais, suant à grosse goutte ! Le cauchemar était parti mais je ne me sentais plus en securité dans cette pénombre où les gardiens semblaient se mouvoir sous le clair de lune. Je disjonctais et apercevait même des mirages. Mes vivres n’étaient pas mortes car j’avais pris d'avance cet endroit détracteur mais, ma volonté n’était plus la même qu’autrefois. J’avais vécu un an à errer dans ce district et, c’est en ces lieux que mon Kekkai Tôta pris forme. En repensant aux Jouvences et au savoir que j’avais manqué, je continuais ma route avant d’apercevoir enfin mes sauveurs. Je courais, heureux et pleurant à chaudes larmes. « Tata » était là ! Tout le clan était là. Ils m’avaient aperçu et étaient venu à ma rencontre. Mine de rien, trois semaines étaient passé dans ce désert…

Je leur racontais mes aventures, ma montée au grade de Tsuchikage, plus haut représentant. Ils ne comprenaient pas la portée du titre mais, reconnaissaient ma valeur.  Tata m’avaient accueilli à nouveau chez elle. Ce n’est que le troisième soir que je leur appris le pourquoi de ma visite. Tous se turent en entendant ce mot qui semblait tabou chez eux : « Jouvence ». Le chef de ce petit clan bédouin me regarda d’un œil avisé, un étranger. Tata bien que peu encline comme les autres, fut tout de même fébrilement de mon côté. C’est à genoux que je fis ma requête avant que le chef, ayant pris son calumet, ne le passe au prochain et exulte des menaces.


Inconscient j’apparu devant eux car, d’aucune connaissance précise je ne pouvais leur transmettre. J’étais un ignare entouré d’un savoir qui dépassait très certainement ma compréhension humaine. Le chef ne fut pas étonné et, j’aurais même plutôt dit agacé. Sans le Soujuu Akuma, très certainement n’aurait-il pas accepté. Je n’avais aucun scrupule à manipuler la discussion pour qu’elle aille dans mon sens. Les gens autours étaient étonnés de sa décision finale et, c’est un brouhaha hors-norme qui s’ensuivit dans l’assemblée. C’est ainsi que j’appris une histoire compté depuis près de 200 ans.

Il courait à travers la forêt le pauvre Ashura. Il courait sans s’arrêter. Les soldats avaient disparu, tous partis en poussière. Il les avait prévenus du contrecoup. Le temps les rattraperait inlassablement. Le roi n’avait rien voulu entendre. Il les avait « soigné », les avait rendus plus « forts ». En vain, on ne joue pas avec le temps. Le gâcher, ce n’est pas seulement en avoir pour son argent, c’est en avoir pour sa vie. Le Reiki, art des Jouvences, avait permis à Ashura de reconstituer des bras perdus, de rendre la vue aux aveugles. On le désirait comme une Deité. Malheureusement, le roi voulait que son armée devienne la meilleure. Le petit groupe d’Ashura le prévînt.


Sur le coup, le roi n’avait pas compris. Ashura ne comprenait pas trop non plus ces paroles qu’on lui avait expliquées lors de son apprentissage. Alors que Juubi voulait récupérer son dû et que le grand sage des six chemins se battaient, Ashura avait participé à l’aider, ayant été l’un de ceux qui ont reçu le don de Sanbi. Juubi avait été scindé et la fontaine de Jouvence avait été relâché par le grand arbre. La fontaine était l’eau nécessaire à Juubi pour continuer à vivre. Priver de cette eau, c’est entre autre l’un des facteurs qui mit fin au règne du grand Arbre. Les hommes lui avaient volé son essence et son dû ne put être récupéré. La cupidité n’engendre rien de bon et c’était maintenant une guerre plus atroce qui s’ensuivait alors que le sage des six chemins allait donner son dernier souffle. Le jeune Sanbi avait été accueilli par le peuple d’Ashura, près de la fontaine de Jouvence. Sanbi en est le gardien et le démon ainsi que la quintessence cristallisé. Alors jeune, le démon avait appris au peuple à utiliser la fontaine et c’est ainsi que les Jouvences étaient nés. Ashura Hyugâ n’était que l’un des rejetons de ce clan. Ce traître, ne tenant parole, avait utilisé son don au service de la guerre des royaumes et des clans. Ashura désirait que les derniers royaumes en vie, reste intact malgré l’apparition des ninjas et leur utilisation du démoniaque « chakkra ». Ashura avait renforcé avec son groupe tous les guerriers du royaume, leur donnant l’expérience et la force qu’ils auraient du acquérir les 10 dernières années sans pour autant les vieillir. C’est ainsi qu’une armée avec une expérience du combat accrue vit le jour. Maintenant il n'en restait plus rien. Pour 10ans d’expérience, les intérêts du temps avait été trop grand et, quelques année suffirent pour voir, pile au moment, tous les soldats partirent en lambeaux ou vieillir de plus de 30 ans ! Le royaume qui avait su résister jusque-là et fédérer les différents états autours, fut déchu !

Ashura avait échappé à ses assaillants. Les rares soldats restant le poursuivait, en vain. Il avait réussi à les semer. Peu de temps plus tard, le royaume fut rasé par la guerre et les conflits des clans. Les jouvences avaient participé à la bataille des clans au final, dispatché dans les differents clans. Ainsi leur art, fut perpétué en de multiples branches à travers toutes les nations. Ashura Hyuga pour sa part, avait finalement atterris à Iwa. Jeune et pourtant ayant plus de 67 ans, c’est là qu’il rencontra un jeune garçon. Personne ne se rappelle du nom du premier Tsuchikage, comme oublié par le temps, effacé par la puissance du souvenir mais, Ashura le rencontra. Ayant vu en ce jeune homme, une âme noble et puissante, se rendant compte de ses erreurs, il aida le jeune homme. Dernier de son groupe. Peut-être dernier de son clan ? Sanbi était en colère, trahis par les hommes. Ashura était loin de tout ça maintenant. Il voyait dans le jeune garçon l’espoir d’une nation forte. Quelques années plus tard, Iwa naquit, peu après le village du feu, second dans la course au village et à la paix. Ashura avait pu se rendre utile à nouveaux mais, c’est avec amertumes que certains ninjas furent mécontents d’avoir pris plus de 10 ans en un coup quelques années plus tard ! Aucun d’entre eux n’était mort mais, Ashura les avait prévenus. On ne rigole pas avec le créancier. Encore une fois chassé, porteur de ce sinistre savoir, il prit refuge avec ses disciples dans les plus hautes contrées, s’exilant dans un désert où rien n’est possible. Depuis lors il perpétua le dit savoir interdit. Ce savoir que les nomades avaient acquis. Il n’en reste plus grand-chose hormis la base même du Reiki (qui n’est que l’un des nombreux arts des jouvences).



Je regardais le chef souriant. Cette histoire était terriblement intéressante. Elle rejoignait les découvertes que nous avions faites avec Saber Milena. L’histoire avait été effacée mais, nous la recouvrirons. Je ne dirais pas que cela ne se ferait pas sans quelconque accroc, d’autant plus que le passé nous cache nombre relique très puissante et qui galvaniserait le découvreur de moultes attention. Me relevant et dépliant les manches de mes bras, je souriais.


Je prenais la mauvaise habitude d’apprendre des techniques qui raccourcissait ma vie.

Alors même que j’avais surpassé la difficulté du tôta, je n’y arrivais pas. Le soleil haut nous écrasait et, torse nue, je prenais de sacré rougeur. Mon corps souffrait et me grattait de partout. Les bédouins avaient une peau plus bronzé que moi, emplie de mélanine. Comment pouvaient-ils me laisser dans cet état après ce que nous avions vécu ensemble, durant 1 an. Cette question me taraudait et, tandis que j’essayais de faire sortir ce même bandage bleu que j’avais vu, l’homme qui m’entraînait, y répondit.


Le vieil homme me souriait des rares dents qui lui restaient. Sa tête était dégarnie et, des plumes pendouillaient à ses oreilles tandis qu’un collier doré d’une valeur inestimable sans doute, ornait son cou. C’était très surement le grand sorcier du village. Il avait encore plus vieilli qu’auparavant. Je me demandais si c’était à cause du Reiki que je ne l’avais pas reconnu tant les rides couvraient sa face d’être humain. Il n’était plus rien d’autre qu’un bulldog dont le savoir ancestrale serait mien.  Ses frêle main apposées sur le lapin dont il avait coupé l’une des pattes, tenant fermement la partie coupée, la juxtaposa à l’endroit où elle aurait dû être. Tandis que de cette main, il faisait liaison entre la patte et le corps, de l’autre, une aura bleuâtre en sortit et, une sorte de rouleau bleu se déroula. Le bandage était mince mais, il l’apposa tout autour de la patte fermement. Retirant ses mains, il attendit quelques secondes avant de retiré énergiquement le bandage lorsque ce dernier vira à une couleur rosâtre. Ma surprise et mon engouement pour cette technique atteignit son summum. La patte coupée était dorénavant rattachée au corps !

Mon sens de l’observation m’avait permis d’enregistrer précisément la quantité de chakkra utilisé, le temps impartis de l’opération et la couleur du bandage quand il faut le retirer. Néanmoins, tout cela ne suffisait pas pour faire apparaître le bandage. C’était un mystère complet ! Le sorcier semblait déçu et cela m’agaçait légèrement bien que je ne le montrais pas. Fatigué et épuisé, sous le coup de la chaleur et de l’énervement, alors que je voulus me relever, je tombais à terre, écrasant mon brûlant sur un sol sec et engendrant une douleur aigue. J’enrageais de ces traditions tandis que je fermais les yeux pendant que l’on me transportait. Un peu plus tard, alors que j’agonisais, je me rendis compte que j’étais dans une grotte souterraine. Les bédouins m’y avaient emmené. C’était une sorte de Q.G pour eux très certainement car, ici et là apparaissaient des camps de fortunes mais, certains même étaient fait de pierre.  Ils y faisaient très frais et, j’avais moins mal. De plus, une nappe phréatique jouxtait le village. Mon ancienne nourrice ayant vu que je m’étais réveillé, souriante et avenante me dit de me baigner dans la nappe. Le contact avec l’eau fut glaciale et, une fumée âcre résultat du contact chaud/froid entre mon corps et le liquide. Une fois totalement prolongé dedans, je ressentais une sensation différente qu’une eau normale. La fumée ne s’arrêtait pas et mes couleurs revenaient assez vite.  Ma nourrice s’approcha pour m’expliquer, prévenant d’avance ma curiosité.


Elle était belle et intelligente à la fois. Plus vieille d’une dizaine d’année que moi, elle n’en restait pas moins bien conservée et ses cheveux châtain clair étaient resplendissants. Ses yeux en amandes me regardaient, comme un aventurier dorénavant accepté au sein du clan. Les peintures qu’ornaient son visage, ne faisait que resplendir son regard brillant. Ses lèvres semblaient pulpeuses tandis que son menton était assez petit. Elle était assez grande mais, je l’avais dépassé en taille. Elle se nommait Uka’ti. Cela  voulait dire « Lune » dans ce dialecte que je ne comprenais pas. Elle resta à me regarder dans l’eau tandis qu’elle m’avait expliqué tout cela. Je sortais de l’eau nu. Dans la tribu, le corps humain n’était que naturel mais c’était l’âme le privée. Ainsi, avouer ses sentiments ne se faisait pas et, les mariages arrangés étaient de mise. Ainsi Uka’ti était marié au sous-chef de la tribu apparemment. Lorsque je l’avais connu, elle ne l’était pas encore et, c’est avec surprise que je le sus sans que cela ne m’étonnes. Je m’étais fait à l’idée de ces coutumes barbares et grotesques comme je le pensais. J’étais né dans un monde progressiste et cela m’exaspérait mais, il en était ainsi (il fallait tout de même avouer que cela me gênait un peu qu’elle me voit nu mais, je gardais mon sourire sur mon visage).


Trois jours c’était passé et j’avais repris l’entraînement, mon corps commençait à se faire au soleil mais je continuais d’en partir et, je me demandais si à force de régénérer mes cellules ainsi par la source spirituelle, je ne risquais pas d’augmenter mes chances d’avoir un cancer. Les bédouins ne semblaient pas beaucoup se préoccuper des conséquences. Je voulais ce savoir, alors je devais accepter les conditions. Après une pause, tandis que je n’arrivais toujours pas à sortir le bandage, le sorcier vînt à ma rencontre.


Voîlà que maintenant il me parlait d’un principe de Senjutsu et de Inton. Je comprenais mieux pourquoi cette technique est si difficile ! J’essayais d’analyser ses paroles. Le Inton se base sur un surplus de partie spirituelle sur celle corporel. Cela jouait donc directement sur la balane même du chakkra qui veut que chaque partie qui le compose soit de 50/50. Je devais donc déjà trouver le bon quota pour créer le bandage. Avec l’aide du sorcier, nous avancions déjà plus vite. Je ne comprenais pas pourquoi il ne m’avait pas dit cela plus tôt. En plus, je devais participer aux tâches du clan et, durant une semaine je partis à la chasse avec eux, nettoyer leur « Q.G » et autres. La vie en communauté n’était décidemment pas mon dada. Ma vie de Tsuchikage m’avait complaint dans une certaine facilité. Je devais être rouillé un peu. Reprenant l’exercice, enfin le bandage sortit ! Néanmoins, à peine apposé sur une blessure que ce dernier partait en lambeaux. C’est là où l’étape du senjutsu était primordial. Il ne fallait surement pas une maîtrise incroyable du senjutsu, tout comme pour le Inton mais, il me fallait prendre un peu de cette énergie et, je ne l’avais jamais fait auparavant !

Je prenais donc congé du sorcier. Je partais seul le soir, disparaissant de la circulation et me posant sur un rocher. Je sais que pour maîtriser le senjutsu, il fallait ressentir l’énergie spirituelle. Cet exercice ardu ne se fit pas sans mal vu les moindres informations que j’avais au sujet de cette énergie. Je mis plus de 1 mois à réussir à ressentir l’énergie ! Pour la récupérer ne serait-ce qu’une infime partie, je mis plus de 1 semaine. Enfin, réunir toutes les étapes ne me prit que quelques jours et, c’est avec brillo que le lapin reprit son droit que je lui avais arraché. Remerciant le clan, je les saluais mais, avant de partir, je remerciais Uka’ti et son mari de m’avoir hébergé aussi, donnant un baiser sur la joue de cette dernière qui déconcerta le clan. Je dus expliquer que c’était les mœurs aux pays de la terre pour dire au revoir aux dames. Tandis que je serais la main de son mari. Uki’ta rougissait de honte.

Revenant à Iwa Gakure no Sato grâce à un guide du village qui m’accompagnât hors du désert, j’étais fin prêt à affiner la base que je venais d’acquérir du Reiki.