Sujet: Un nouvel arrivant [PV Shinsuke] Sam 13 Avr - 21:36
~Brumes~
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J’épluchais les dossiers comme chaque jour tandis que mes deux sœurettes étaient autours de mon bureau, légèrement agité. J’étais content qu’elles aient retrouvées des couleurs mais, travailler dans le calme (ou tout du moins parler à soi-même à voix haute) demandait une certaine baisse de tension chez elle. Je leur proposai dès lors d’aller jouer ailleurs bien que cela puisse me déchirer le cœur. Ces moments nouveaux et rares étaient importants pour moi mais, d’un autre côté, je devais assumer mes responsabilités vis-à-vis d’elle. J’avais une certaine tendance de surprotection vu qu’elles faisaient partie de mes rares points faibles dont je ne pouvais me défaire. Techniquement parlant, c’était un poids mais, il fallait se rendre à l’évidence que c’était un poids « nécessaire ». Ce n’est pas comme si j’aurai pu souhaiter qu’elles disparaissent, bien au contraire.
Le soleil était haut et, traversait la fenêtre. Je pouvais apercevoir la poussière parmi les rayons, virevoltant comme des moucherons et, se bagarrant dans un conflit perpétuel, poussé par l’air ambiant et, la température, agité comme des molécules. Nous étions comparables à ces grains devant l’immensité du monde. J’en vins à me demander si seul la lumière était notre point d’attache pour être perçu des autres ? Après tout, révéler la vérité était une forme de lumière qui révélait certains grains. On pouvait aussi citer des exemples plus terre à terre comme des phares mais, étant parti assez loin dans mes délires psychédélique, je ne pouvais pas m’arrêter sur cela.
Je fis tomber ma tasse de café par terre, par mégarde. Il faut croire que cette mare de café se révéla être ma lumière du jour. Mon regard s’assombrit un instant. Je me penchais lentement sans prêter attention au déversement qui se faisait dans toute la pièce (une inondation que quelqu’un d’autre nettoieraient d’autant plus…). Je pris les papiers, me relevait puis les agitait comme pour retirer les sortilèges noir ou, tout du moins la bénédiction sous couvert de malchance. Un visage en haut à droite. Vu que durant deux ans pour affirmer mon titre de Kage j’avais appris les visages de chacun, ce n’est sans aucun mal que je reconnus ce dernier : Shinsuke Takasagi. Un des meilleurs éléments de Iwa avec un passé assez divergent du ninjas lambda mais qui, ne l’avait pas empêché d’atteindre le grade de juunin. Il avait déjà fait une fois auparavant une requête pour faire partie de l’ANBU ce à quoi, aucune suite n’avait été donné car, son empressement l’avait fourvoyé mais, maintenant qu’il était juunin… Peut-être, valait-il la peine de faire partie de cette élite ? Je voyais l’ANBU d’une façon très traditionnelle et puritaine contrairement à d’autre Kage : la recherche d’information et, la protection des informations du village. C’était pour moi, l’une des missions les plus importantes, si ce n’est la plus importante, en terme de protection territoriale car, le village était une mine d’information et, qui sait combien l’information c’est le pouvoir ? Et je ne parle pas seulement des réseaux d’informations, je parle plus concrètement du savoir en lui-même. Tant que vous détenez la vérité légitime que vous pouvez (et j’insiste sur le mot pouvoir) divulguer comme une source lumineuse sur les masses ombreuses et inintelligible du corps substantiel et pauvre en critique du village alors vous tenez là le moyen de faire monter en grade ces basses castes et, par la même occasion le village. C’est pourquoi j’encadrais personnellement les ANBUS. Ils ne se connaissent pas entre eux, ont toujours un faux nom et, sont toujours repérable par moi et, uniquement moi. Je suis le gardien du savoir et, je me place égoïstement au-dessus. Après tout, ce n’est pas moi qui avait choisi mais, Kaoru, me contraignant à rester à jamais à Iwa. Etait-ce alors véritablement un cadeau ? J’acquerrais peu à peu cet envie de protéger les villageois mais, j’étais encore spectateur de ce qui se passe, déléguant tout et, n’agissant qu’en dernier recours ce qui, me donnait le temps de me balader dans les ruelles pour voir le monde. J’étais très tactile, toujours ayant eu l’envie de connaître au mieux la nature humaine qui est si complexe contrairement au métier de forgeron que j’aurai pratiqué un temps. Je souriais. Cela ne faisait que depuis quelques temps maintenant que j’avais pris conscience de mes capacités de génies au vu de ce que l’on a pu me dire : forgeron, médecin, orateur, etc Je serai passé comme un caméléon dans toutes les cases possibles et, à ce jeu je n’avais pas de limite. Pour ce qui était de l’apprentissage, les frontières étaient hautes. Ma seule difficultés au cours de mes apprentissages aura toujours été de viser (il faut croire que j’avais un compas dans l’œil).
Je sortais dehors d’un air serein et, tranquille. J’avais auparavant utilisé une technique de transformation pour ressembler à un passant des plus anodins. Je marchais tranquillement avant d’arriver au marché. Le soleil était écrasant mais heureusement, le marchand avait prévu un paravent pour abriter ses fruits des putrides et pervers effets de la sphère lumineuse qui nous inondait. Je pris une pomme puis, regardant le vieil homme, son chapeau couvrant une partie de son visage, je demandais :
La pomme ne semble pas mûre.
L’homme prit une légère inspiration, retira son chapeau puis, tirant de chaque côté sa moustache, il se releva et répondit :
C’est la saison pourtant. Je vous promets que ce sont les meilleurs. Goûtez-donc.
Je ne me fis pas prier et, croqua à pleine dent tout en feignant la saveur exquise de cette dernière qui, en soi, n’avait rien d’incroyable.
C’est incroyable ! Il ne faut pas juger un livre à sa couverture ! Quel est donc votre secret ?
L’homme s’approcha dès lors pour me le susurrer à l’oreille.
Bonjour Kage-sama , qui cherchez-vous et, pour?
Shinsuke Takasagi, recrue Anbu, r.d.v dans 3 jours au repère.
Habilement dès lors, je lui remis les papiers que j’avais sur ce dernier puis, repartant, je devais me préparer à accueillir et, convaincre cette future recrue !
Je retournais d’un pas assuré et déterminé vers la case départ où je devais finir la paperasse qui m’était assigné, d’autant plus qu’au vu du nombre de ninjas à Iwa, toutes les missions étaient prises et, cela donnait du lourds travail chaque jour au pauvre Kage (je m’auto-plains, c’est moche ? je sais). Je crevais de chaud, comme à l’habitude dans cette journée. C’est là que j’aperçus au loin une femme crier tandis qu’un jeune homme s’enfuyait au loin avec sa besace. J’arrivais instantanément devant ce dernier qui voulut me donner un violent coup de poing pour m’écarter…en vain. J’esquivais sans nul doute, des gouttes perlant mon front, tombant alors sur son poing puis, j’attrapais son poignet et, le tordait, lui faisant lâcher prise au même instant. Un léger cri de surprise mais, rien de bien grave : plus de peur que de mal. Je ramassais le sac et, le donnait à la vieille dame. Le malheureux s’était enfui mais, déjà je le rattrapais. J’étais suspicieux de savoir qui était-il ? En effet, un village est un microcosme où la misère est facilement contré car, toutes les familles sont restreintes en devenant ninjas et, acquiert tous une condition donc minimal. Hormis en temps de guerre, il est donc rare de voir des pauvres mendiants ou des voleurs dans un village. Le véritable fléau d’Iwa serait plutôt les trafics organisé comme la drogue mais, cela ne m’intéressait qu’à moitié. J’attrapais donc ce vaurien par le col et, le ramenait dès lors dans une petite ruelle où seul deux vieux passants étaient visibles au loin. Je l’emmenais derrière un escalier avant de s’apercevoir que ce n’était qu’une transformation. Je lâchais dès lors l’homme d’âge assez mure qui me faisait face.
Vous êtes venu Minos.
Ce n’était pas son véritable prénom mais, je lui avais donné ce nom. Je souriais, assez fier de l’élite des ANBUs. L’homme était là aussi à l’époque de Raoku et, même d’Oonoki. Il avait 45 ans et, était plus petit que moi bien que plus massif et, entretenu (restant assez fin tout de même). Il avait commencé à perdre ses cheveux (calvitie quand tu nous tiens) et, ses yeux étaient plissés mais, il n’était pas non plus sénile. Il arguait une pose haute et, bien tendu devant moi. Il avait été éduqué sous l’ancienne génération où le respect de la hiérarchie était un fondamental. C’était un élément précieux qui formait les nouveaux ANBU et, me surveillait dans l’enceinte du village. Il était terriblement bon dans son domaine. Il avait orchestré le vol sans que je m’en rende compte et, en prédisant mon action afin que je le prenne plus loin. De plus, il avait préalablement remarqué la petite ruelle où nous pourrions parlé tranquille. Vu que je venais à peine de quitter son homologue au marché, il avait pensé à ce plan en moins de 5 minutes. Je respectais ses compétences de stratagèmes, son discernement et, sa dévotion envers les Kages. Il me faisait part de ses interrogations, comme l’appartenance ancienne à Kumo de Shinsuke qui, semblait problématique à première vue. Rajoutez à cela l’échec de sa première tentative. Consciencieux et, prenant largement compte de sa perspicacité, je lui quémandais un peu d’aide :
Tu retourneras voir notre marchand. Tu changeras les directives habituelles. Il ne faut pas seulement un ANBUs qui le suit partout durant ces trois jours, il faut aussi une recherche complète de son passé antérieur à sa venu à Iwa. Tu enverras Libra, Servile et Drago pour la recherche d’information.
Minos acquiesca, semblant content de mes choix puis, se retira. Je retirais ma transformation puis, n’avait plus qu’à attendre le fameux rendez-vous au repère.
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Sujet: Re: Un nouvel arrivant [PV Shinsuke] Dim 14 Avr - 20:25
Femmes, je vous aime !
Une vapeur invisible sort de ce corps rouge et brulant qu'est le mien. Un léger mal de crâne suivit de près par une fatigue implacable, chacun de mes muscles pleurerait la douleur s'il le pouvait. À mes côtés, un corps tout aussi brulant que le mien, encore bouche bée et désarmé par la rapidité qu'a mis le septième ciel pour l'assommer. Encore chaud, je serais dans l'incapacité de vous dire ce qu'elle fait dans mon lit cette créature envoutante. Ce n'est qu'après avoir posé ma main sur mon visage, que je me souviens pourquoi elle. Une chevelure lisse comme la soie, sombre comme le charbon, des courbes présentes s'en êtes exagérées. Je passais mes mains dans sa chevelure légèrement grâce ce matin, c'est en voulant lui caresser le dos et le fessier que je me rendis compte qu'ils avaient pris un énorme volume. Malgré le fait que je sache que la dame dans mon lit est la plus renommée des geishas d'Iwa. Je n'ai pas le moindre grain de souvenir de ma soirée d'hier, j'étais le plus chanceux des hommes, aucun à part moi n'a maintenant la renommée d'avoir passé la nuit avec la patronne du bordel. Bof, surement la routine, quelques verts puis des discours coquins pour finir dans ma chambre. Je lui tapotais deux fois les fesses pour me lever et me mettre dos à elle, j'enfilais alors mon pantalon blanc pour rester torse nu quand soudain j'entendis une vieille voix.
-NAANANANANANANANIIIIIII ??????????????
Mais où sont les cheveux longs et lisses ? Où sont les formes généreuses et les yeux d'une lueur coquine ? Ce n'était pas la reine du bordel, elle agitait ses sourcils en me pointant du doigt. Elle était nue seulement habillée du haut de son kimono, elle se mit à courir dans ma direction, je sortis de la pièce pour me retrouver dans le salon, une dizaine de femmes ne dépassant pas la soixantaine étaient éparpillées dans chaque recoin du salon. Ce n'est pas possible, dites-moi que je rêve, commente ? Pourquoi moi ? Mais qu'es je fais pour mériter ça ? Et dire que j'allais me rendre au bar pour citer mes exploits du soir, et voilà l'humiliation ultime, les seins qui pendent, des fessiers tellement énormes qu'une chute du haut de la tour du Tsuchikage serait une simple formalité. J'essayais d'éviter ces créatures hideuses qui me courraient après, le voisin du bas frappait la tuyauterie à l'aide d'un bâton se plaignant du grabuge, j'entrais dans les toilettes pour essayer de me cacher, mais une autre chimère était assise sur la cuvette tout en jouant avec le papier toilette. Dans mon élan de fou allié, je sortis bousculant quelques vieilles au passage, je pris mon tee-shirt suivi de ma veste pour sauter de la fenêtre. Je courrais comme un léopard dans les rues d'Iwa, les marchantes bouches bées devant la rapidité d'un homme agressé par une armée de sorcière. Arrivé devant la maison close en question, je serai mes poings pour entrer en claquant les portes.
-YUMI-chan !!!! Où es-tu ? - Criai-je
-Mmmm…. Pourquoi cris-tu, Shinsuke d’amour -
-Ne te moque pas de moi oro, comment as-tu osé me faire sa ? Des vieilles gluantes, tu m’avais promis tu rentrerais avec moi !!!!-
-Shinsuke d’amour, j’étais sur le point de rentrer avec toi, mais tu étais complètement soul, et tu as invité un groupe de personnes âgées à ma place ce qui ma chagrinée. Pour me rattraper rendez-vous ce soir-
-Tu as osé me duper, je n’étais pas soul tu entends et je savais très bien ce que j….. Naniiiiiiiii ? ?? Ce soir ? D’accord je viendrais te chercher Yumi-chan on va s’amuser oro !!!-
Elle m'avait encore dupé, sa beauté est telle qu'un simple regard suffit à vous embraser, ce n'est pas la première fois qu'elle me joue des tours aussi sadique de mon point de vue. Je ne pouvais pas m'empêcher de sentir ses mains rugueuses sur mon corps, mon dieu qu'elle honte, en plus d'être blessé je devais essayer de ne rien dire aux fous du bar. Car oui tous les matins je vais dans un bar au centre Iwa, parfois pour un café, parfois pour un dernier verre avant un lourd sommeil. Surtout cette semaine de congé, je m'étais alors mes mains dans mes poches en direction du bar en question... Une fois à l'endroit prévu, je m'assis au comptoir en bois et comme un habitué de maison j'ai juste à poser mon regard sur la serveuse qui connait par coeur ma commande du matin. Un bon café bien noir, comme d'habitude le bar est animé, des bagarres des vendeurs de tout et n'importe quoi. Il est rare de trouver un shinobi parmi le lot, sauf bien sûr le fidèle Shinsuke, J'étais à moitié mort, j'appuyais mon visage sur mon poing pour m'assoupir légèrement, le vacarme était insupportable « Shinsuke nous sommes vendredi » je posais sur la servante un regard nonchalant, pâle et complètement plongé dans un autre univers je lui répondit doucement « Et alors ? » Tout le monde ce mit alors à rire ce qui me faisait bourdonner les oreilles, même ceux avec qui je m'entendais bien se foutaient de ma gueule, merci la solidarité de camaraderie. « Vendredi signifie Shinsuke, sources chaudes gratuites pour les femm... ».
Avant même qu'elle ne finisse ses mots, j'étais déjà dehors à entreprendre une course fuselée à travers Iwa, j'en appelais même mes talents de Shinobi en passant non pas par les cheminements, mais par les toits. Sources chaudes gratuites pour les femmes, un vrai paradis sur terre, rien de plus beau pour moi qui voue un culte à cette espèce humaine que sont les femmes, bien que je n'arrive jamais à différencier les femmes des hommes, la nuit tout est découvert a grand jour. Plan de chasse, il me fallait une couverture, si j'entre tel que je suis maintenant je ne dépasserais pas la porte d'entrée, surtout que la sécurité doit être impassible. Mais que dis-je, moi Shinsuke premier du nom je me fais du souci sur comment pénétrer une bâtisse pleine de femmes ? J'arrivais alors devant la source en question, un simple henge et me voilà l'une de ses créatures envoutantes et diablesse, je pénétrais dans les vestiaires pour sortir enfin dans les bains, par sécurité je me mis sur un arbre caché par un mur, la distance était de plusieurs mètres, mais vous avez en face de vous le redoutable Shinsuke. Je sortis de ma sacoche l'outil du siècle, " Le télescope de poche " que vous soyez à dix ou vingt mètres, c'est comme si vous étiez à quelques pas de votre cible. J'armais alors mon arme de chasse puis entamais l'action favorite de mon oeil :hap:Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Yumi-chan fit son apparition, qui plus est nue, à peine ais-je eu le temps de poser mon regard sur sa poitrine, un jet surpuissant sortit de mon nez, à chaque fois je pose mes yeux sur elle je me retrouve au bord d'une hémorragie à cause du sang perdu. J'étais souillé de coup par de grosses femmes, avant de me jeter en dehors des sources chaudes, je n'oublierais jamais cette scène, et dire que j'allais voir Yumi-chan nue, maudit soit ce nez. Je démarchais déçus dans les ruelles d'Iwa, avec un pansement au front. Le soleil frappait très fort, quant au marché il était bondé de personnes de toutes origines venues goûtées au fameux riz d'Iwa, je passais prêt d'un marchant quand celui-ci m'interpella.
- Vous avez été frappé par une femme jeune homme, faites confiance en ma magie, avec cette potion elle vous donnera rendez-vous, prêt du rochez couvert de l’ombre des montagnes. Seulement trente ryos, parce que c’est vous. -
Je l'aurais traité de sorcier et charlatan, mais c'était un appel du Tsuchikage, oui l'ombre du rocher, et le rendez-vous était près du quartier anbu puisqu'il dit « couvert de l'ombre des montagnes, un indice sur les anbu qui protège le Tsuchikage dans l'ombre. En ouvrant la potion, il y avait l'adresse exacte, et comme je le pensais c'était bien près du repaire des anbu. Sans attendre, je fis disparaitre la potion puis me mis en route vers l'endroit indiqué.
(Si tu veux je change un truc dis moi ^^ rp non corrigé)