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 A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !

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Jin Kaza
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MessageSujet: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptySam 14 Déc - 14:18

Ce Topic arrive juste après la mort de mes acolytes Nukenins.


L'ombre lumineuse du guerrier sombre !


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Fdff_c11

   

~ « Rôdeur du Nord » ~


Je suis un homme de la guerre, toujours il eut cette clameur, toujours il eut cette splendeur. Un échos rutilant sonne en moi, celui des fracas dans le feu de la bataille, celui des faits d'armes !

"Le voici brutalement dressé, haletant, les yeux écarquillés sur la pénombre des appartements de cette hôtel de passe luxueux. Dans le sursaut qui là arraché au sommeil, il a dispersé les oreillers de plume, les coussins armoriés, il a senti la caresse de la soie glisser au bas de son torse puissant. Ses mains larges sont crispées avec violence sur le satin froissé du drap, les muscle épais et saillants de ses épaules et de ses bras sont noués par la tension. Recroquevillée à l'autre bout du lit, il devine la nudité pâle de la favorite, son regard agrandi par la surprise ou par la peur."

"Qu'importe ce qu'il a crié du plus profond de son sommeille : à demi nu, plus ferme que le granite, il rayonne à nouveau d'autorité et de force quand s'infiltre dans sa chambre, iniquités, l’entremetteuse et les porte sabre au service de la maison. C'est un homme de la guerre, toujours il eut cette clameur, toujours il eut cette splendeur. Un échos rutilant sonne en lui, celui des fracas dans le feu de la bataille, celui des faits d'armes et des amers remords !"

         
 

A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Daplac10


Depuis mon départ de Kumo, mes nuits ont retrouvées leur agitation d'en temps. Je transpire, je cauchemarde et je me remémore avec remord, le souvenir des cris, des chaires brûlantes, des larmes et des morts ! Chaque jour je change de maison close, non pas pour le plaisir des chaires mais pour le cadre privé que ces lieux offre. Les auberges et les aubergistes sont de celles et ceux qui parlent trop. Ici, la discrétion est de mise, c'est la qualité première pour un commerce de chaire prospère. Le fait que je ne consomme pas les fleurs si chèrement payé, ne semble pas déranger les premières intéressées, celles avec qui je partage ma couche. Je me fais discret depuis la disparition de mes acolytes. Mon voyage me ramène en terre connu, un territoire ou je me suis fait un nom dans le passé. En tant que porte sabre, je reviens m'enrôler dans les rangs d'un seigneur quelconque. Ronin au pays du fer, cela rapporte toujours son pensant d'or...

Pour autant, mes nuits blanches de ses derniers jours m'ont données matière à la réflexion. Kumo ne manquera pas de venir me chercher, il me faut donc changer d'identité et ne pas pas profiter de ma réputation. C'est dommageable, mais la discrétion prévaut à toutes autre frivolité. Du temps où j'étais un mercenaire au pays du Fer, J'était classé dans les 500 meilleurs bretteurs du pays. Ici les forgerons, les écoles, les lames et les bretteurs qui les manient, cultivent tous leurs réputations et l'honneur qui va avec ! Rôder sur ces terres, Mugen à la hanche, et tout les seigneurs serons avisés de mon retour dès le lendemain. Aussi vrais qu'il a un registre qui répertorie les lames nobles, il y'a un registre qui répertorie tous les bretteurs du Nord. Soyez en sûr, aucune fines lames ne peut échapper aux regards suspicieux de la plèbe.







Jin Kaza









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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptyDim 15 Déc - 9:08

Ce Topic arrive juste après la mort de mes acolytes Nukenins.


L'ombre lumineuse du guerrier sombre !


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Fdff_c11

   

~ « Rôdeur du Nord » ~






Dans les neiges des terres libre du nord, mes bottines laissent la trace de mon funeste chemin. Le Silence et la Mélodie du vent m'a manqué. Que j'aime mon pays ! Les cols froids, les passes escarpées, les souffles forts et gelés des hautes montagnes... c'est là le reflet de mon cœur, un labyrinthe ou se perdent même les nobles émotions. La montagne cri sa solitude aussi fort qu'un râle agonisant. Elle me ressemble !

Au coin du feu, perché en son plus haut sommet, comme une étoile dans le ciel, je rumine là ma brève carrière Shinobi. Les âpres combats, les rencontres et toutes ces désillusions, je les remémores pour en faire le deuils. Dans cette profonde scissure, une de celle qui scarifient la montagne, je sourie devant la métaphore. Même la montagne subit les rouages du temps, pour preuve cette blessure béante... que je rallume à la lumière de ce feu ardent. J'ai vieillie, les scarifications du temps on fait oeuvre de charité sur ma carcasse charpenté. Bientôt le froid m'engourdit, bientôt la neige tombe et me noie, dans les limbes d'un sommeille subtile. Et dans mes rêveries quelque chose de rouge entre les dalles fume ; mais si tiède que soit cette douteuse écume, assez de corps sont éventrés et crevés pour que ce soit là mes regrets qui courent sur les pavés. Ô j'aurai aimé que ce soit du vin, que ce soit l'ivresse de ce que je n'ai jamais bu qui m’étreigne là, mais force est de constater que c'est la morsure de l'hiver, allier au chaînes du regret qui me tirent au plus profond des abîmes, c'est un nouveau cri qui m'arrache à là nuit.

L'aube et la conscience reviennent. Porté par les tremblements et les frayeurs de la nuit passé, aujourd'hui je prends la route, vers le nord, le froid et l'aurore boréal de ces contrés lointaines. Gravir et construire un projet pour mon avenir, le calme et l'errance s'y prête parfaitement. Il faut que je change d’identité, c'est ma première priorité, les loups de Kiri vont s'empresser de me chasser à l'annonce de ma désertion. Pour tout dire, tant que j'étais ninja de Kumo, mes crimes à l'encontre de leurs plèbes ne pouvais m'être reprocher, au risque de précipiter une guerre entre nos deux nations. Mais aujourd'hui, c'est une chasse à la cour qui s'annonce, cruelle et sans vergogne. Je dois aussi, parceque l'on ne vie pas d'amour et d'eau fraîche, vendre mes compétence contre rémunération. J'ai mon réseau dans ce vieux continent, je connais quelques Guildes qui pourvoient à des missions. Un mercenaire trouvera toujours des nobles à servir en ce pays empreint plus que tout à la culture féodal.  


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Kanda_10

 
Servir et mourir ! Me ranger au service d'un seigneur, non plus en tant mercenaire mais pour une allégeance scellé, c'est aussi un terme possible. Mais, je m'y refuse, aujourd'hui il faut que je trouve un sens à ma vie ! Un sens plus personnelle et plus noble !






Jin Kaza









Dernière édition par Jin Kaza le Sam 21 Déc - 12:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptySam 21 Déc - 12:35

Ce Topic arrive juste après la mort de mes acolytes Nukenins.


L'ombre lumineuse du guerrier sombre !


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Fdff_c11

   

~ « Rôdeur du Nord » ~






Parce qu'à l'ombre du cerisier, il y'a l'ombre d'une plénitude simple et délicate, amplis par le doux parfum des fleurs. Alors, au près d'une femme il y'a là l'oisiveté tendre et suave, amplis par les caresses brûlantes, d'une peau cristalline... Mais chaque envers dispose de son revers, comme l'ombre et la lumière, chaque joie est en équilibre fragile. Parce que funambule audacieux, le file de ma vie surplombait un gouffre obséquieux. Et parce que funambule fragile, j'ai chuté dans cette manœuvre sans filet, cet amour difficile.  

Un keffieh sur le nez, je dissimule la barbe et le bouc qui me sont apparue, après ses semaines d'errances dans les hautes contrés du nord. Le pays du fer m'ouvre maintenant ses portes. Il est de concours et de circonstance de faire cessation avec tous les visages de mon passé, j'ai besoin d'une nouvelle identité et pour remédier j'ai en tête un contrebandier qui fournis, à qui sait le rémunérer, un visage immaculé. De faux papiers, c'est ce dont j'ai besoin. Ma carrière de mercenaire passé sera encore une fois me donner les cartes et les réseaux nécessaire, avec tous ces chasseurs à mes trousses, c'est un bel atout dans ma manche.

Kenji Raiken, c'est mon nom. La pièces d'identité validé et certifié auprès du registre national, administration central du pays du fer, je suis maintenant un citoyen officiel du pays, avec une ascendance de chaire et d'os. Quelques part, dans l'un des cimetières de la nation, mes pseudo paternel sont enterrés six pieds sous terre. Mes économies sont sur leur fin, la dépense occasionné pour ce subterfuge habile m'aurai presque ruiné, si au préalable je n'avais pas économisé. J'ai toujours mis en réserve une bonne part de ma solde de shinobi, pour les mésaventures du genre, forte heureusement. A noter qu'avec le contrebandier, aussi discret soit-il, j'aurai peut être dus le tuer... Mais à bien y réfléchir, le vielle homme hirsute, commerciale et fin stratège dans le marchandage, aura son rôle à jouer quand viendra l'heure de brouiller les pistes ! Ne me reste plus qu'a acheter des armes, Mugen est un sabre d'une grande notoriété, le Shodai Kitetsu ne passera pas inaperçu ici.   


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Blade_10

Une simple armure de cuire avec quelques pièces d'acier habilement reparties. Voilà un plastron de belle facture, qui se hissera sans mal au niveau des blousons de protection qu'offre les villages. J'ai racheté un katana, du même acabit que Mugen aussi. Un sabre sans tsuba, lourd et tranchant ! Quand je sors de l'armurerie je suis méconnaissable, Mugen rangé dans une étoffe de soie, j'avance maintenant dans les rues tumultueuse d'une bourgade modeste. Finalement, tout bien réfléchi, je n'irai pas me présenter à une guilde. Ces entreprises monnayent les talents de mercenaires pour des nobles. Mais c'est à la lumière de son expérience passé que l'on est proposé au mission les plus appétissantes financièrement. Non pas qu'au nom de Jin Kaza les meilleurs mission ne me soient pas proposés, mais le patronyme que je porte là, lui ne m'assurera pas l’accès au quêtes les mieux rémunéré.    

Inquiétude et quiétude, la première pour les villageoises qui me toisent, la deuxième pour moi... Je suis enfin libéré de mes obligeances, alors je déambule, je discute, plaisante et même commerce des étoffes avec un marchant du Sud, un de ceux venu de la route d'Otto pour vendre le savoir faire raffiné des artisans des contrés du feu et du vent. Ici on sait forger l'acier mais pas tisser la soie, et pour tout dire j'ai un faible pour l’élégance et la qualité des matières nobles et brutes travaillé avec finesse et ténuité.

Les portes sabres ne sont pas rares ici. Les jeunes femmes de riche familles peuvent se targuer d'être sous bonne garde. Jeune et téméraire bretteur, il faut de la fougue, de l'honneur et du respect pour ces dames de haute ligné... les perles du nord ont pour escorte de puissant guerrier et soyez sur qu'un ceinture noir au pays du fer, j'en suis témoin, tuerai sans mal un Chunin de Kumo, kiri ou même de Konoha. J'ai encore beaucoup de chose à acheter, un destriers notamment et le service de deux ceintures noir. Voilà des dépenses difficile, mais nécessaire, sans quoi lorsque je me présenterai aux portes des châteaux, je serai rebuté. J'ai beaucoup réfléchi, comme une partie d’échec doucement j'avance les pièces, resserrant l’étreinte fatal, pour tuer le roi...
   




Jin Kaza









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Jin Kaza
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptyDim 19 Jan - 10:55

Ce Topic arrive juste après la mort de mes acolytes Nukenins.


L'ombre lumineuse du guerrier sombre !


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~ « Au service des dames et de la monnaie » ~




"C'était le milieu de la journée, mais la clarté était crépusculaire. La matinée avait été pluvieuse, et les nuages s'accrochaient en traînes pelucheuse sur les versants boisé du mont Kilimanjazen. Les monts se dissolvaient encore dans une grisailles brouillée, une queue d'averses et de crachin si sombre qu'elles suffisait à vous glacer les reins. Serrés sur le coteau, les toits d'ardoises du bourg miroitaient d'éclats mouillés ; au-dessus, le château de Bregor haussait ses murs noircis de traînées pluviales. Ce n'était vraiment pas un temps pour voyager ; pourtant, un peu avant midi, on les vit émerger des ombres de la forêt. Trois étrangers encapuchonnés, et cinq chevaux tout fumant d'humidité, au carcasse haute haletant et ahanant toute la souffrance de la longue expédition. Ils furent peu à les voir sortir du couvert. Deux bergers, le bonnet enfoncé jusqu'aux oreilles, qui rassemblaient leurs bêtes sur des prés pentus ; un petit ramoneur tout noir de suie qui se hissait hors d'une cheminée de la maison et bien sûr le guetteur du château, le nez rougi par les courant d'air gelé du nord, cinglant au plus haut du donjon.

Toutefois, quand les étrangers se présentèrent dans la grand-rue, le menu peuple réfugié sous les encorbellements et les bourgeoises postées aux fenêtres les dévisagèrent avec une curiosité impertinente mais inquiète. On n'avait pas tout les jours de la distraction dans le pays des montagne, aux frontières avec le pays du Fer...  Et puis, c'est trois-là avait un petit air qui vous attirait l’œil; une autorité les distinguait du voyageur anonyme, aussi sûrement qu'un faucon amène le chaos quand il tombe au milieux d'un vol de moineaux.


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Kanda_12


C'étaient là des gens de guerre. Il y avait deux hommes et un enfant ; on ne pouvait guère voir leurs visages, enfouis dans les ombres de leurs porte-chefs. L'un des adultes était âgés : quelques mèches blanches encadraient une figure que l'on noté marqué par les rouages des années. Juché sur son petit cheval de monte, le plus jeune avait l’œil méchant et on le devinait prêt à mordre. Le garçons tenait la bride d'un gros roncin, hargneux. Le vieil homme montait une jument pie ; à coté de ses sacoches de selle, il avait accroché une hache de batailles et une arbalètes légères, décordée pour ménager l'arc de fer. Le troisième homme, dans la fleur de l'age, de la main droite menait un destrier énorme, à la robe couleur d'orage dont les sabots faisaient vibrer les carreaux des fenêtres. Ce voyageur portait une tenu légère laissant là, dans ses baguages les pièces d'une armure de cuire, malgré le froid, la grisaille et les dangers de ces régions. On lui devinait une carrure fine et élancé mais des épaules puissantes. Il montait un palefroi racé à l'allure cadencée. Les cavaliers firent halte devant une Auberge, le patron se précipita sur le pas de sa porte, flairant la bonne affaire. Il fut déçu : Les étrangers ne prirent même pas la peine de mettre pied à terre. Avec une voix de soprano aux inflexions capricieuse, l'enfant commande trois grands verres de Lait épicé, une boisson chaude de ses contrés perdus, qui tient aux corps... Et les Cavaliers burent directement à l’étrier."

J'ai recruté des bretteurs mercenaires, l'un quinquagénaire d’expérience à la ceinture noir, il manie la hache de guerre, fruit de l'école Onodoken. L'autre, jeune homme tempétueux, c'est un adepte du Hitten mitsurugi ryu, il a serré une ceinture bleu à la taille. Certes l'un à vue passé trop d'hiver et l'autre pas assez, mais au vue de mes finances, c'est toute la compagnie que je peux m'offrir. Vous devez surement pensé que toutes mes dépenses, ne sont là que des actes de peureux traqué, pour me mettre en sécurité loin de Kumo et de ses ninjas chasseurs ; et si c'est bien ce qui chemine dans vos esprits, alors vous n'avez rien compris... Je vais tuer un Daimyo, celui du pays de la lune ! Et pour atteindre mon objectif, pour fragilisé Kumo au travers d'une guerre civile dans l'une de ses contré fédéré, il me faut abuser de subtilité politisé, un comble pour moi qui déni le verbe sucré...  

Mais alors que fait-je si loin de Kumo, au pays des montagnes... Le nerf de la guerre c'est l'argent, et sur notre bonne vielle terre, rien n'est plus chère payé que la vie, alors je viens en voler une !
 





Jin Kaza







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Yine Maeda
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptyVen 24 Jan - 21:29

L’intuition est un septième sens d’une utilité des plus appréciable lorsque le ou la concernée daigne y prêter un tant soit peu d’attention, dans les situations où la petite voix du coin de la tête en a assez d’émettre des élucubrations dans le vide. Elle ira vous prévenir d’un danger ou vous souffler quelque mauvais pressentiment, avide de vous détourner de la stupidité monstrueuse que vous vous apprêtez à commettre.

Stupidité monstrueuse que je commis avec le plus grand délice.

                         Si la prudence était une qualité que je pouvais revendiquer, l’absolue obéissance n’était pas mon fort et je dus tenir fermement mes positions pour obtenir ce que j’étais venu réclamer dans le bureau de notre cher kazekage : du temps. Depuis plusieurs mois déjà, j’enchainais les tâches diverses et variées et l’impact d’une profonde fatigue sur mon corps s’était fait ressentir sur la qualité de mon travail. S’il avait lâché son autorisation du bout des lèvres, un accord restait un accord et le lendemain matin, mon éternelle sacoche de voyage en travers du flanc, j’avais quitté les frontières de Suna, dans la traversée habituelle du pays du Vent.

Direction le pays du fer.

                     Région mystérieuse dont je n’avais jamais ne serait-ce qu’entrevu les abords, une curiosité professionnelle et personnelle m’avait poussé à revendiquer par moult arguments, le droit d’y pénétrer. Pays de montagnes crevassé de ravins, aussi tranchants et escarpés que les lames des bretteurs dont on louait les talents en ces contrées. Jetant un dernier regard en arrière, j’observais les rayons sablés d’or qui caracolaient mollement le long des enceintes fortifiées du village en vague à peine tiède, alors qu’une brise endormie agitait les grains de sable dansant à mes pieds dans de petits tourbillons blanc cassé. La journée s’annonçait on ne pouvait mieux et les prévisions météorologiques n’annonçaient aucune tempête sérieuse pour les prochains jours, rendant par là ma traversée aussi calme qu’elle pouvait l’être. Partir aussi tôt dans la matinée m’avait permis d’esquiver les habituelles questions sempiternelles de Ryuk, encore engoncé dans ses couvertures et n’émettant en général pas le désir d’en émerger avant une heure avancée…mais de quoi vivait-il mon dieu !?
               Un courant chaud balaya les quelques mèches dégringolantes sur mon visage faute d’un passage plus soigné de la part d’un peigne, se coulant contre les courbes harmonieuses du désert, femme endormie, jalouse et plus farouche encore qu’une jeune vierge. Adoptant une foulée souple et rapide en prenant garde à n’utiliser qu’une partie de mes ressources physiques, j’empruntais une voie de commerce relativement peu fréquentée dans l’optique de faire route seule sans avoir à essuyer l’un ou l’autre groupe nomade, doté de bonnes…ou de mauvaises intentions.  

                      Fléchissant les genoux pour amortir mes pas marquant l’étendue désertique, quelque fois ombrée par des falaises de pierres presque chimériques, quelques heures suffirent pour atteindre les frontières du pays sans trop d’encombre –hormis cet éboulis de dune qui avait eu l’amabilité d’attendre mon passage… - Devant moi s’offrait mille et un chemins et autant de perspective de découverte, prête à nourrir une curiosité frétillante et une impatience grandissante.
Deux jours complets de marche dont une nocturne, faute à mes insomnies fréquentes, me furent nécessaires pour atteindre enfin les frontières du pays du fer aux abords relativement peu accueillant. Des paysages aux couleurs d'hiver et de granit dont je n’aurais pas soupçonnés l’existence se succédaient en montagne grises ravins sombres, tableau étrange un peu inquiétant mais pourtant plein de charmes aux yeux de la novice voyageuse que j’étais. Une bruine fine rendait l’atmosphère humide et je grimaçais en frottant vigoureusement mes bras nus où se déposaient quelques fines gouttelettes lumineuses…j’en venais presque à regretter le peu d’informations que je possédais sur cette petite nation, notamment sa météo visiblement peu chaleureuse. J’avais ouïe qu’elle était terre de seigneur et bretteurs aguerri, à l’honneur sans faille, peuplée pourtant de gens de mauvaises fréquentations. Haussant les épaules pour moi-même, je passais ma langue sur mes lèvres et caressant les aspérités d'une falaise rocheuse que je longeais :

*On a tous de mauvaises fréquentations de toute manière…*


                     Déambulant au hasard sur le chemin rocailleux et grignotant une ration sèche tirée du fond de mon sac…ressources que j’allais devoir renouveler quelque part par ailleurs -, j’observais le décor tout autour de moi, ayant pleinement conscience de mon piètre sens de l’orientation…Il allait bien falloir que je déniche quelques habitations dans cet étrange pays montagnards aux couleurs de pluie et de métal. Si je n’avais cure de la bonne ou mauvaise hospitalité des habitants, la légèreté de mes rations tendaient à plus m’inquiéter… au nom du ciel pourquoi diable mes parents ne m’avaient-ils pas conçus plus prévoyante et méthodique ! Qu’importe, il est de ces habitudes qui ne changeront sans doute jamais.

La journée s’épuisa.

                           Alors que les ombres du soir grimpaient au devant de tout le cadre qui m’entourait, je n’avais guère croisé plus qu’un chamois, trois écureuils et quelques corbeaux qui avaient pris leur envol à l’aube de mon passage sous leurs nids de pierre. Grimaçante dans un soupir, je massais mon épaule ankylosée par la sangle de mon sac au trois quart vide et cherchait des yeux un abri pour la nuit. Plissant les paupières et me mordant les lèvres, j’entrepris de distinguer aussi loin que ma vision me le permettait les toits d’une masure, la fumée d’une auberge….

Où les pavillons d’un château.

                     Surprise et amusée à la fois, je sifflais trois petites notes aiguës et reprenant un brin de motivation, trottinait d’une foulée légère quoique alourdie par la fatigue vers ces tours providentielles entraperçues un instant. Soit, il était bien naturel que ses occupants n’offriraient pas le gît et le couvert à une shinobi d’un pays avec lequel il n’entretenait que peu de relations…aussi dissimulais-je ma signature énergétique autant que possible en prenant le parti d’être une mauvaise fille l’espace d’une nuit. Je zigzaguais alors entre les roches couvertes de mousse à toute vitesse sans perdre de vue le plus haut pavillon qui crevait le ciel en une ombre menaçante que je pris pour la plus accueillante du monde, fatiguée de coucher sous les masures abandonnées des petites agglomérations croisées de ça de là.
Portée par la bruine légère qui s’infiltrait par tout les interstices de ma tenue de voyage, légère et éthérée, ma course stoppa enfin au devant d’une façade de pierres noircies par l’absence de lumière d’où émergeaient quelques pavillons bourgeoisement entretenus semblaient-il. La bruine avait enfin cessé, laissant derrière elle un ciel d’ardoise  sale et une odeur de feuilles pourries par les eaux du ciel, ainsi que ma tête blanche où s’accrochaient milles petite particules liquides.

Damn.

                     Longeant le mur d’enceinte, désireuse de passer plus inaperçu qu’une ombre, la nuit tombante renforçait ma fatigue musculaire et morale et c’est avec peine que je gravis l’arrière du bâtiment, trop harassée pour utiliser mon chacra qui m’aurait pourtant été d’une aide plus que précieuse. Ma foi il se saurait depuis longtemps si j’avais été indestructible… Lorsqu’enfin perchée sur le rebord de pierre je pus sauter à bas, un frisson glacial secoua mon épiderme et je grommelais vaguement une malédiction contre les températures étranges de cette nation métallique. Une cour en terre battue et dallée en son centre perçait un peu plus loin sur ma droite, indiquant l’entrée principale que je pris soin de contourner, avant de faire glisser un panneau de kami boisé à l’arrière du bâtiment principal, bien assez fourbue pour que mon esprit cesse d’élaborer un plan plus sûr. Glissant sans un murmure le long des vastes corridors, j’optais pour une pièce apparemment vierge de toutes traces d’occupation et fermant soigneusement le panneau derrière moi, me laissais tomber à même le tatami tressé aux couleurs délavées, ayant juste le temps d’adresser quelques mots au ciel qui faisait sa sourde oreille en espérant me réveiller assez tôt pour déguerpir en vitesse avant le réveil du domaine.

Sur cette prière furtive, je sombrais étendue, mon sac encore sanglée roulant sur mon flanc, dans un sommeil sans rêves.

....


Il est toujours agréable d’être réveillé par la caresse immatérielle de la lumière sur votre peau nue, dispensant une chaleur bienfaitrices lorsque vous émergez d’un sommeil réparateur. Ou par le chant mélodieux de l’un ou l’autre oiseau délicat dont le pépiement ravissant vient chatouiller votre esprit embrumé pour le tirer de ses songes.
Un coup de tsuba dans les côtes… disons juste que j’avais connu de réveil matinal plus agréable ! Un aboiement me résonna dans le tympan, m’arrachant à l’engourdissement dans lequel j’étais encore plongé deux minutes plus tôt et entrouvrant les paupières dans un miaulement de douleur, je distinguais les silhouettes encasquées de deux gardes encadrant une femme richement parée, tenant un éventail aux lames métallisée écartant une bande de tissu chatoyant, la mine blême de colère. Je bredouillais, hagard et mortifiée en me voyant ainsi découverte, honteuse de ne pas avoir pris de plus amples précautions…Je bredouillais vaguement :

« Qu’est-ce…ce qui se passe… »

Enfermant son éventail d’un coup sec, l’élégante dame jeta un regard de granit sur les deux gardes qui m’empoignèrent sans ménagement par les bras pour me redresser, mollement campée sur mes jambes qui me portaient à peine. Groggy, je me frottais les yeux en ébouriffant mes cheveux d’une main ennuyée et une moue contrariée sur le visage. Repérée. La belle affaire… Jetant un œil perçant sur ma personne, la propriétaire écarta brutalement les pans de mon écharpe et poussa un sifflement de colère :

« Une shinobi de suna, tiens donc ! Vous êtes bien jeune pour déserter ainsi, petite demoiselle ! Vous serez raccompagnée à votre village dès ce soir ! ».


                     Ses paroles me tirèrent instantanément de ma torpeur et j’écarquillais les yeux en poussant une plainte sourde, la retenant d’une exclamation de vive voix. Il n’était pas question que je retourne au village comme ça…si le kazekage venait à l’apprendre, je risquais de me prendre une volée de brimades et une mise aux arrêts certains pendant au moins une semaine… ! Comme si j’avais besoin de ça alors que notre Kage venait juste de prendre ses fonctions.

« Attends s’il vous plaît ! J’ai l’autorisation de venir au pays du fer…je suis navrée d’avoir pénétrée ainsi chez vous mais cela fait des heures que je cherche un abri, plus des jours que je couche dehors ! Je n’ai pas réfléchi plus que ça… »


Exercice que je pratiquais pourtant régulièrement, je n’allais pas aggraver mon cas en le lui dévoilant. Les gardes émirent un rictus mauvais et moqueur que je dissipais d’un regard couleur sang. Se retournant vers moi, la femme chassa les pans larges de son kimono aux couleurs de soleil d’un revers du bras avant de refaire le tour de ma personne, soulevant ma chevelure, tâtant mes hanches et retournant mes mains dans tous les sens…je m’arrachais à son emprise dans un glapissement de protestation, reculant de trois pas et dardant sur elle un regard brillant de mécontentement.
Ses lèvres corail se pincèrent dans une petite moue et elle haussa discrètement les épaules dans un soupir délicat avant de reporter ses yeux sur moi :

« A défaut d’avoir mieux vous ferez l’affaire. »
- Je vous demande pardon ?

                   Faire l’affaire ? L’affaire de quoi ?  Tournoyante sur elle-même, mon hôte improvisée partit d’un rire sombre aux accents mauvaise qui m’hérissèrent le poil et grincer des dents. Jouant un bref instant dans la lumière de ses épais cheveux noirs, elle reprit sans m’accorder réellement son attention :

« Je consens à ne pas vous traîner jusqu’à votre désert miteux et vide de vie…à une petite condition ! J’ai engagé quelques hommes pour un travail pour lequel je les paierais …seulement, je souhaiterais m’assurer en cliente précautionneuse de leur fidélité à la bourse. Accompagnez-les et vérifier donc qu’ils accomplissent leur tâche. Si vous refusez petite demoiselle…

- Sa voix se fit caressante et doucereuse, écœurante cuillère de miel qu’on me forçait à avaler d’une traite  -

« …je vous ramène personnellement à Suna et m’assurerais qu’une fois là-bas vous ne franchissiez plus jamais les frontières seule. Alors ? C’est un marché honorable non ? »

                     Si je n’avais pas été une shinobi attachée aux valeurs de son village et si ma maîtrise des coups de sang n’avait guère excellé comme à présent, je cois que je l’aurais tué, sauté à la gorge et tranché la jugulaire avec les dents. Un tel marché n’avait rien d’honorable et une petite voix intérieur,  que le travail qu’accomplirait ces braves hommes n’était pas bien chaste. Mordillant mes ongles, je sentais une indécision mêlée d’angoisse et de colère et si mon visage n’en montrait rien, l’améthyste de mes prunelles renseignait bien assez sur mon humeur !

Je n’avais pas le choix.

Etre privée de liberté ne valait pas ce sacrifice et c’est roide, les dents soudées et les jointures des doigts blanchies que j’acceptais d’un hochement de tête en grondant d’une voix sourde, emplie d’une colère et d’une rage violemment contenues :

« Où sont-ils ? »

Sa voix s'éteignit dans un murmure gargouillant, débordant de satisfaction personelle.

"Ils ne devraient pas tarder..."






HRP : post exceptionnellement long pour la mise en place rapide et dans un souci de logique, histoire de ne pas faire traîner l'entrée en matière. Désolée si je n'y ai pas mis de codage, j'en cherche actuellement, je le rajouterais lorsque mes recherches seront abouties. Voilou.
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Jin Kaza
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptyDim 26 Jan - 13:17

Ce Topic arrive juste après la mort de mes acolytes Nukenins.


L'ombre lumineuse du guerrier sombre !


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Fdff_c11

   

~ « Au service des dames et de la monnaie » ~




Le donjon déchire le brouillard, dressé là comme une flèche, celle d'un autre monde. Les pierres de la bâtisse sont noirs de suies, encrassés par les pluies et les vents mais aussi par ces brumes fantasmagoriques qui tapissent les flancs de la montagne. Les montures sont nerveuses, même l'étalon s'avère rétif. Son pas presque affolés sur le pavé noyer, sous ce tapis fumeux et lugubre, manquerai presque de faire tomber son Maître-Cavalier. Chaque pas résonne, dans cet univers de silence. Doucement les mercenaires approchent du mur d'enceinte, celui dans lequel sont scarifiés des brèches. Ce sont là des meurtrières, par lesquelles les hommes de guets ne manqueront pas d'abattre le fléaux perçant d'une arquebuse. Une seule de ces lances suffirait à transpercer de par en par le plus massif des chevaux, de quoi tenir en respect nos invités. L’écume du petit jours, blanche et laiteuse, aveugle nos voyageur, sous le joug de cette lugubre ambiance. Trop dense pour voir plus loin que les nasaux de sa monture, le bretteur à la tête du cortège avance avec prudence... Lorsque la porte d'acier transparaît au travers du brouillard, elle n'aura pas manqué d’inquiéter le destriers. Bientôt il se cabre, effrayé par le crissement mécanique de la herse ! La porte s'ouvre sur une coursive intérieur, tandis que le bretteur rassure son cheval. La lueur des flammes dansent sur les murs, on y devine pas pour autant le bout de ce couloir sinistre. Il faut tirer sur le mord avec force et conviction pour que les chevaux apeurés daignés s'engager dans l'ombre. La coursive est percé à même le roc de la montagne, elle mène à un atrium immense, avec pour ciel et plafond les stalactites d'une grottes illuminé par la lueur tamisé des chandelles. Le donjon et les murs qui l'enserrent ne sont que la partie émergé d'une bâtisse qui serpente et prend demeure au cœur même de la montagne.      

Pied à terre, le plus jeune des mercenaires dégourdit ses jambes endolories par des jours de voyages arasant. Groggy, le plus âgé lui n'en resta pas moins professionnel.  A peine descendu de sa scelle que déjà il soulage l'encolure et le dos de sa bête. Sur un ton neutre, délié de tout reproche ou de toute hypocrisie, le sénéchal s'adresse alors à son employeur.

"Les chevaux sont épuisés Monsieur."


Le bretteur, resta un moment silencieux, il prend alors note du conseil tout en réajustant sa ceinture, dans laquelle il a glissé à l'instant, une immense lame ! Cela en vue d'alléger son voyage, il avait jusqu'à alors rangé le bleu de son acier dans une sacoche de scelle, tout en prenant soin de la garder à porter de dégaine. Sait-on jamais !

"Je sais Dargkûn, mais à pied nous ne nous serions jamais présenté en temps convenu. La ponctualité est de rigueur avec les dames."

"Certes Monsieur, nous somme ponctuels."

Sur ces mots les gardes de la maison font irruption. L'atrium compte dorénavant une quinzaine de soldats tous plus mordants les uns que les autres. Ils faut les comprendre, la maîtresse de maison fait appelle à des mercenaires pour exécuter une besogne qui devrait, selon toute logique, leurs être dévolus. Ce n'est sûrement pas par bonté d'âme qu'elle sauvegarde leurs vies, plutôt par regret... Celui d'avoir sous ses ordres des incapables ! Pourtant l'un d'eux semble différent, insensible à toute jalousie, c'est d'ailleurs lui qui s'avança avec fierté, loin de tout sentiment d'infériorité.

"Veuillez nous excuser l'accueil, vous faire rentrer par la poterne dans l'humble demeure de Madame, ce n'est pas dans nos habitude. Comprenez pour autant que la grande porte est épié par l'ennemie. Cette entré dissimulé dans la montagne sert nos intérêts discret. Il serait malheureux que la partie adverse est vent de votre arrivée"

Toujours armé de son silence orgueilleux, l'ex-junin de Kumo acquiesce d'un simple hochement de tête. Cette Ora de noblesse et de confiance aura le don d'exaspérer t'avantage le menu-fortin. Dans le rang les rumeurs sifflent. Sûrement des messes basses, le genre de mots doux tout aussi vulgaire qu'honteux. Pour cause, personne ne serai les prononcer à haute et intelligible voix. Remonté à hauteur de son supérieur, le plus jeune mercenaire épaule là, le natif des contrés lointaines du nord. Qui n'a pas remarqué le rictus suffisant du jeune insolent ? Imbu de lui même, une insulte prononcé trop forte aura brisé son rictus, place à un élan colérique...

"Toi là, qu'est ce que tu as dit ! Répète, que je puise te fendre le jarret. L'honneur de maître Raïken sera alors sauf..."


"Suffit Daïshi ! Ne te rabaisse pas. Apprend la patience et la miséricorde. Regarde, du haut de tes  quatorze ans tu fait trembler ces messieurs."


En ténor incisif et comandant habile, notre mercenaire vient, de son verbe aiguisé, taire toutes les rumeurs. Le tout en préservant l'ego de son jeune comparse. Tant de finesse atteste d'une grande expérience de commandement, cela crève les yeux, cette équipe de mercenaires est à craindre !

Couloirs, escaliers et portes de roc, ce château est un coffre fort en plus d'être un vrais labyrinthe. Le tintement de l'acier sonne à chaque pas, celui des hommes en armure qui serpentent les entrailles de la montagne. Bientôt l'architecture des pièces traversées changent. Plus spacieuses et luxueuses, sur les murs de grande tapisseries brodés et armoriés donnent, à qui veut bien les regarder, de leurs chaleurs colorés. Nous sommes là dans le donjon du château. Ici le blason de la maison est afficher avec fierté. C'est une montagne rouge de sang jonché de cadavres, avec pour sommet un arbre haut en couleurs dans sa ramure d'automne.  La légende, une histoire presque fantasque, voudrait que le peuple se soit réfugié dans la montage, celle-ci ayant par bonté ouvert une brèche dans ses entrailles, pour accueillir la femme, l'enfant et le vieillard... Tandis que sur ses flancs se jouait la rage d'une bataille. C'est la légendaire bataille des clans du fer, du roc et de la terre. A cette époque les pays n'était qu'un ensemble désunit de peuplades éparses et individualistes. Iwa et la nation du fer venaient fraîchement de naître... Alors pour étendre leurs frontières les clans respectifs des deux jeunes nations s'affrontèrent sur les flancs de cette montagne. Les clans du rocs, prit entre deux feu dans ce triptyque féodale et martial sanglant, défendirent avec brio leur peuple. Sorties victorieux, ils constituèrent alors une nation indépendante que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de "pays des montagnes".

Ce sont là des récits et des batailles d'un autre âge, empreintes de magie ! Faut-il croire ou mécroire la légende ? Libre à chacun de suivre son propre chemin, mais les mythes dissimulent toujours une part de vrais, cachée dans le rouage habile de la comptine.
La maîtresse de maison, fait tout honneur à la légende d'ailleurs. Elle est âpreté avec soin et sobriété, sur ses courbes sinueuses tombe le voile chaud d'une étoffe blanche et laiteuse. Maniéré, la princesse dans son trône suspend sa lecture, délivrant là un soupir bref et retenu, comme si nous l'avions sciemment dérangé. Avec volupté et grâce, elle ferme son livre. Nul doute que la gestuelle fut mainte fois travaillé... Et cela dès son plus jeune âge. Se tenir, se vêtir, agir et palabrer, le tout avec finesse et élégance c'est là toute la qualité des femmes de bonne école, l'école de la noblesse.

Les mercenaires saluent leur dame. C'est la forme et l'usage. Bientôt elle descend le promontoire sur lequel est établit son trône. Trône qui d’ailleurs s'apparente d'avantage à un sofa confortable, luxueux et paresseux qu'a une haute chaise de commandement. La démarche ample et chaloupé, comme un pas de danse musicalisé, plonge marche après marche, dans une hypnotique sérénade tous les hommes de la pièce. Concupiscent, jeune et fragile face aux foudroyant pourvoir charnelles des femmes, le cadet des mercenaire en perdrait presque la raison. C'est la faiblesse intime de la jeunesse, cette vulnérabilité maladive, qui ne se soigne qu'à coup de désolations amoureuses poignantes ! Si il y'en à bien un, sur qui ses futiles manières séductrices ne prennent pas, c'est bien notre bretteur libre du Nord.

"J'ai une mission pour vous et vos bannerets Maître Raiken. J'attend de vous que vous l’honorez. Dans le château du fief voisin, mon époux me trompe avec une gueuse perfide, la duchesse du temple Sakura. Il m'a dit être partie pour discuter politique au pays des rizières, un vile prétexte pour commercer avec cette femme. Mais j'ai des espions partout. Tuez le !"  
 




Jin Kaza









Dernière édition par Jin Kaza le Sam 8 Fév - 17:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptyDim 2 Fév - 19:09

En proie à une indécision entremêlée de colère, je tournais en rond au centre du tatami crémeux de la pièce, une main triturant nerveusement l’éternelle mèche rebelle qui chatouillait ma joue en cascadant avec douceur. L’alcôve de silence dans laquelle j’avais été emmenée et sévèrement cloîtrée dégageait une chaleur froide pierreuse et grise, loin de ces cocons molletonnés et moelleux que l’on rencontre habituellement dans les riches bourgades et les résidences princières…

Peut-être étais-ce moi qui me braquait sur de menus détails, inconsciemment désireuse de tout tourner à l’obscure.

             Quelques souvenirs noirs menaçaient de refaire surface et les multiples périodes d’isolement et d’enfermement que j’avais connus jadis hantaient parfois encore mon esprit…jetant une œillade appuyée teintée de ressentiment sur les murs épais, j’étouffais un grognement de frustration et me rabattit sur mes cheveux pour calmer l’anxiété qui menaçait de poindre. Extérieurement pourtant, j’étais une statue paisible et calme…Paradoxal.
               Songeuse, je priais pour la énième fois le ciel que personne au village n’ai vent de cette déplorable histoire et frottais mes bras nus en dardant un œil inquisiteur sur la pile de vêtements soigneusement ordonnée qu’une domestique avait eu l’amabilité de déposer là, l’élégante propriétaire semblant accorder un minimum de soin à l’image que je dégagerais en accompagnant les hommes qu’elle avait engagé. Ah, les nobles… Virevoltant sur moi-même avec légèreté, j’exhalais profondément l’air lourd emparfumé par les quelques tiges d’encens bleuté, fragrance suave et sucrée au quelle je n’étais guère habituée, avide d’une bouffé d’oxygène. Les murs de pierre de la demeure oppressaient mon esprit trop longtemps enfermé déjà mais je redoutais plus encore au fond de moi de devoir sortir de cette bulle silencieuse, à affronter des hommes que je ne connaissais pas plus que mon hôte.

Ma foi…

                 Poussant un dernier soupir, j’avançais vers les hardes que l’on m’avait aimablement données et les dépliait d’un claquement sec. Le tout se composait d’un haut croisé de kimono ancien couleur terre de sienne, tressé pourpre et d’un long bas élargie sans nulle doute habituellement porté par un homme vu sa taille exubérante dans laquelle je voyais déjà mes jambes flotter. Bien que d’apparence légère, le tissu se trouvait confortablement rembourré en prévision de la déplorable météo du pays et deux plastrons de cuir se fixaient aux épaules, apportant une sécurité minime, certes, mais néanmoins appréciable. Une paire de tabi montante et des geta de bois sombre reposait à côté du meuble ou gisait l’habillement, renforcées par des sangles de cuire et une boucle de métal aux chevilles pour la marche prolongée au travers des contrées montagneuse. Charmante attention, bien que le bas du pantalon de kimono dissimulait ces quelques atours. Pour achever le tout, un de ces larges chapeaux de paille tressé pointu attendait sagement près de l’ensemble, protecteur bienvenu en cas d’averse bien que ce dernier semble avoir déjà été usé un nombre de fois non négligeable.

Petit croquis express de la tenue en question...:

Je n’allais guère prendre le temps de me plaindre si déjà on ne m’avait pas jeté à la porte…

                Reposant les tissus, je dénouais mon écharpe et fit glisser le tissu encore froid et humide de ma tenue de voyage sur mes épaules, lequel tomba à terre dans un froissement étouffé. Réalisant la même étape pour l’ensemble de mes vêtements, je m’étirais, mise à nue, éprouvant cet intense soulagement de liberté après le désagréable engoncement que j’avais du supporter dans mon tissu mouillé. M’asseyant un instant et après avoir vérifié que la porte était bien fermée, je massais mes membres endoloris par les coups de tsuba qui formaient quelques bleus et par la nuit achevée trop vite…            
            Passant mes mains sur mes cuisses, je songeais au groupe que j’allais devoir accompagner en souhaitant ne pas être un poids, au mieux une ombre que ne les gênerait pas ! Combien étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Avaient-ils déjà vécu ou sortaient-ils seulement des jupes de leur mère !? Je cloîtrais toutes ces questions derrières mes lèvres et frottant ma poitrine en grimaçant, attrapait les vêtements éparses sur le meuble pour les enfiler, appréciant le contact chaud et doux d’un habillement que ne j’avais pas l’habitude de porter. Le tout glissait contre mes courbes avec délicatesse, caressant leur contour fin bien que ma poitrine tende à flotter légèrement dans tout ce que je pouvais porter. Damn…Rejetant hâtivement mon écharpe immaculée quelque peu rognée à ses abords, je ramenais mon épaisse chevelure couleur de neige en une queue de cheval basse d’où s’échappait encore quelques mèches indisciplinées que je renonçais à mater une fois de plus. Laçant le couvre-chef sur ma gorge en le laissant contre mon dos, je patientais dans un coin de la pièce en fermant les yeux, goûtant à la pureté d’un silence de granit que je savais éphémère…


TOCTOC

               Un coup léger frappé contre la porte ciselé aux rainures de métal retentit et il ne s’écoula pas trois seconde que cette dernière s’ouvrit, laissant apparaître une domestique vêtue d’une étoffe couleur de sang et qui agitait sa main dans ma direction. Plissant les paupières, je me redressais d’un bond et m’avançait vers elle alors qu’elle me tendait ma sacoche confisquée plus tôt. La soupesant dans ma main en remerciant la femme d’un sourire, je constatais avec une stupeur mêlé d’amusement que l’ensemble de mon matériel avait été laissé intact et que deux bombes lumineuses avaient été ajoutées par les soins de la propriétaire…charmant, décidemment, la confiance quelle m’accordait n’étais visiblement pas des meilleures pour qu’elle ne juge pas mon attirail suffisant. Des rations avaient été ajoutées, alourdissant le poids de la besace et m’arrachant un sourire satisfait ! Au moins, je ne serais pas un gène si l’argent s’avérait être un problème au sein du groupe.
              S’effaçant, la domestique m’indiqua de la main sans piper un mot, la domestique m’indiqua la direction du couloir principal et fit demi tour à petits pas mesurés avant de disparaître sans un mot à l’angle d’un mur. Curieuse personne.

                 Déambulant d’un pas vif et souple, je traversais le couloir en frôlant du doigt les tapisseries précieuses habilement mises en valeur par un jeu de lumière invisible, toutes représentatives de batailles anciennes et d’histoires fantasmagoriques. Des éclats de voix parvinrent enfin à mes oreilles et stoppant mon avancée devant une immense porte de rouille sombre à demi ouverte, je jetais un œil curieux au travers de l’interstice lumineux.  
Là, mon « hôte » semblait palabrer avec quelqu’un que je ne pouvais voir, marchant d’un pas gracieux devant son ou ses interlocuteurs, le voile blanc de son habit flottant comme un nuage épais :

"J'ai une mission pour vous et vos bannerets Maître Raiken. J'attend de vous que vous l’honorez. Dans le château du fief voisin, mon époux me trompe avec une gueuse perfide, la duchesse du temple Sakura. Il m'a dit être partie pour discuter politique au pays des rizières, un vile prétexte pour commercer avec cette femme. Mais j'ai des espions partout. Tuez le !"  

Tuez quelqu'un...seigneur, si j'étais contre un meurtre, les infidélités m'hérissaient le poil et ne sachant rien de cet homme, cela ne m'empêcherais guère de dormir, pourvu qu'on ne découvre pas mon implication dans cette histoire, que ce soit de près ou de loin.

                    C’est bien ce que je pensais, elle s’adressait en effet au groupe de sans nul doute de bretteur –en ces contrées ils semblaient maîtres et seigneurs-, que je me devais de suivre. Certaine à présent, je me coulais en silence dans la pièce, avant de me placer légèrement en retraite de l’élégante dame, en inclinant la tête poliment. Je pus détailler par là le petit groupe…l’homme au centre dégageait assez d’aura pour qu’on le devine chef du petit groupe…Maître Raiken avait-elle dit me semblait-il… Je ne le voyais pas bien, l’éclairage sombre laissant à désirer mais on pouvait deviner une carrure musculeuse et un beau visage dissimulé derrière un tissu. Un sabre en travers de son flanc indiquait sa position et l’habile bretteur qu’il devait être. Bah…j’aurais tout le temps de l’étudier une fois à la lumière du jour ! Deux adultes et un adolescent restaient à peine en arrière, le plus jeune affichant une suffisance qui me surprit…Bien qu’il soit plus jeune que moi d’à peine trois hiver, sa taille lui donnait l’air plus âgé de deux que moi. Magnifique, j’avais déjà envi de fuir loin et vite.

Lorsque la maîtresse de maison eut terminé sa tirade, j’avançais d’un pas supplémentaire et inclinais très légèrement le buste, sans baisser les yeux :

« Yine. Je vous accompagnerais dans votre tâche et m’assurerais de l’accomplissement de la mission. »

Je préférais de pas leur avouer mon appartenance à un village caché ainsi que mon nom et mon grade, ce que je jugeais souvent inutile…si ils étaient mercenaires comme cela semblait être le cas, j’avais tout à perdre en le leur dévoilant maintenant et mieux valait qu’ils l’apprennent seulement une fois en route.

J’avais l’impression d’être une minuscule petite chose fragile que l’on livrait aux griffes de lions enragés... N'étais-ce pas leur faire injure que d'envoyer une jeune fille en surveillante d'hommes aguerris ?
Ca promettait…
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Jin Kaza
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptyVen 7 Fév - 23:37

Ce Topic arrive juste après la mort de mes acolytes Nukenins.


L'ombre lumineuse du guerrier sombre !


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~ « Au service des dames et de la monnaie » ~




« Yine. Je vous accompagnerais dans votre tâche et m’assurerais de l’accomplissement de la mission. »

Il faudrait être quelque peu irresponsable, pour surveiller des loups en chasse. Canins malsains, qui ne croient plus qu'en la jouissance, satiété sanguine des cadavres dévorés. Au pays des mercenaires, la carcasse vaut son pesant d'or. Instant bestiale. La mort, quelque part attend. Les lois écrites n'ont plus d'emprise sur ses rôdeurs riches et fiers, alors pourquoi les enchaîner à un garde-fou. Qui plus est, la petite -semble- selon toute évidence ne pas être des plus coriaces, mais surtout pas du pays...

Son teint halé et sa chevelure ivoire n'y trompe pas, ils auront beau la vêtir du traditionnel Kimono de Take-kagure, on comprend de suite qu'elle est étrangère. Politicienne habile, la commanditaire manie avec habilité les pions sur l’échiquier. Elle n'envoie pas ses soldats et se paye là le luxe d'agir sans compromettre sa position, dans l'échec comme dans la réussite. Des mercenaires de passages, avides et agressifs, c'est monnaie courante. Quant à la petite, envoyé au hachoir, si elle revient elle confirmera la réussite de la mission... Si elle ne revient pas, tué sous le joug des gardes du palais Sakura ou des rônins, on sera la que les mercenaires on échoués ou bien fuient lâchement avec l'avance. Dans ce cas, les troupes du château ne manqueront pas de prendre en chasse les voleurs... Une implicite compréhension se lit dans le regard du déserteur de kumo et de sa commanditaire. Il a compris, et elle, elle sait qu'il n'est pas dupes.

"Voilà une avance Maître Raiken, en gage de ma confiance."  

Bientôt une servante servile, bousculée à coup de jurons, rapporte à pas pressé une besace de cuir. Une besace qui renferme une avance en or, présenté humblement sur un plateau d'argent. Dérangée par l’absence de réaction du massif tueur à gage, l'esclave a le nez sur le marbre, fixé sur le bottine du monstre qui la toise. Surement achetée sur le marché clandestin d'Iwa, la gamine s'empourpre, bientôt elle tremble de honte. Il suffirait d'un rien pour qu'elle pleure à chaudes larmes. Le bretteur, comme pour ne pas salir ses mains, claque des doigts, ordonnant à son plus jeune équipier de débarrasser la petite.

"Daïshi, aide-là !"

"On va te sortir de là grande sœur !"

Le gamin, tout en récupérant la besace, aura au passage susurrer ces quelques mots, avec discrétion ! Embaumé dans la douceur, il aura là, simplement par ses mots, étouffé la tempête nerveuse qui animait son aînée bouleversée... Chamboulée parce qu'elle à reconnu son petit frère au cœur de son enfers. Tout le monde, au vue de la scène, aura pensé que c'est l'Ora meurtrière du déserteur qui apeure la petite. Finalement, peut-être que ces trois hommes, ne sont pas unis que pour et par l'argent. Si la dame est habile, l'héritier du clan Kaza l'est tout autant, sous prétexte d’exécuter une mission, la fine équipe sert un dessin plus noble. Mais un problème vient de faire son entré, un imprévu de taille... Comme un boulet sur un prisonnier, la gamine pèse lourd.  

/Flash back/Dans l'ombre, attablé en retrait, dans une taverne glauque et insalubre j'observé de loin l'agitation au comptoir. Encapuchonné, je respire paisiblement dans le voile de mon keffieh tandis que le roque de voix abruptes, gaussent et raillent -semble t-il- un jeune garçon. Trapu et hardi, le jeune homme, c'est présenté là tout en sachant que c'est une taverne de mercenaires. Pourquoi ?  

"Gamin, t'es trop jeune pour porté un Sabre, donne ça à papa."
"Bas les pattes connard !"
"Il est pas très urbain le jeune, faut lui raccourcir le jarret... Tue le Donosuke."
"Messieurs, tuez le dehors, j'ai déjà eu ma dose de ménage aujourd'hui." [...]

Les esprits s’échauffent, et pour tout avouer, un élan de sympathie me prend pour ce gamin ronchon. Dans sa prestance, je lis comme un parfum de rage et de force. Un peu comme moi à son âge. Redresser de toute ma hauteur, j'avance alors à pas mesuré vers le comptoir. Par mégarde, ou par volonté provocatrice, je bouscule le rustre, histoire de me faire une place devant le tavernier...

"Un café noir !"
"Hey enflure, regarde où tu vas ! Tu te prend pour q... "

Le fracas sonore d'un crane brisé, percé par des lances aiguisés, celles du bois d'un comptoir démoli ! J'ai encore, sans vergogne, tué. Écrasant ma poigne démoniaque, comme un fléau, venu du ciel. J'ai éteint là les jérémiades pour faire naître une rumeur lugubre. La main ensanglanté, s'arrache au méninge gluante du crane explosé...  Je me saisis alors de ma tasse... dans mon dos, c'est surement des regards gelés par l'effrois qui me toisent. Pour cause, un cadavre fulmine, c'est le rouge des chaires à vifs.

"Je lève mon verre à ceux qui ne croient plus en rien. A ceux qui, chaque matin, s'étirent dans le brouillard et piquent du nez dans un café noir. A ces aubes rouges rubis, à ces derniers levés de soleil qui n'ont pas de prix, sur ce parvis nappé de groseilles... A ces femmes qui au réveil ne sentent rien sous leurs mains. Je lève mon verre pour ces mômes armés, en treillis, qui ne pensent plus à demain ! Gamin, on fait rarement ce que l'on veut, souvent ce que l'on peut... Aujourd'hui tu m'en dois une, demains tu m'en devra deux... Alors attable toi avec moi et raconte moi t'as vie. Que je puisse juger du prix de cette dette."
 
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Jin Kaza









Dernière édition par Jin Kaza le Sam 15 Fév - 14:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptySam 8 Fév - 16:22

Un silence lourd de réprobation semblait suivre mes paroles, flottant dans l’air moite comme un mauvais présage et un sévère mécontentement de la part des mercenaires… L’homme que l’on nommait Raiken fixait la propriétaire, lesquels partageait un échange muet qui en disais plus que nécessaire sur leur pensée respective et plus que jamais, le sentiments d’être placée sous le crocs des loups s’insinuait en mon être. Le désir de remballer sèchement la maîtresse de maison sur son odieux marché et de rentrer moi-même à Suna, quitte à être mise aux arrêts pour un temps me traversait l’esprit de manière insidieuse et si mon visage restait d’une impassibilité totale, un remous couleur orage se jetait contre ma poitrine et je me forçais à oublier la teinte sanguine que tendait à prendre mes prunelles. Glissante comme une ombre, je me coulais derrière le petit groupe de mercenaire, soutenant fermement le regard interrogateur et sombre du plus âgé du groupe et de l’un des adultes, dont ma présence semblait déplaire largement assez pour qu’il ne se gène pas en me cognant du tsuba. Lui jetant un regard sang et sifflant de menace, je pris position  en retrait, étudiant de dos le chef de troupe et ses différents acolytes.

"Voilà une avance Maître Raiken, en gage de ma confiance."


                    Une avance tiens donc ! Cette dame, à défaut de m’être sympathique, n’était pas une de ces poupées capricieuses poudrée de blanc et semblait posséder une expérience diplomatique et un sens des affaires intéressant. Sur ces paroles, une jeune personne en yukata couleur des roses fanées aux cheveux châtains foncés en queue tombante sur la nuque s’était présentée, presque mortifiée par sa propre présence. Entre ses mains plus frêles qu’elles n’auraient du l’être, la fameuse avance sur un plateau d’argent, dot impudique que la malheureuse évitait de ses grand yeux larmoyants couleur cendrée. Intriguée, j’observais le plus jeune des mercenaires la débarrasser de son chargement doré, lui murmurant quelque chose à l’oreille…

L’acuité auditive qu’il m’avait été permis d’acquérir durant mon enfance, fort utile pour échapper aux pas de mes bourreaux de sensei éphémères, me permit d’en saisir le sens et je du faire un effort…comment dire…quasi surhumain pour ne pas pousser un glapissement de surprise.

"On va te sortir de là, grande sœur !"

               Toutes mes pensées visant à rentrer au village s’effacèrent brusquement pour laisser place à un immense point d’interrogation et à un léger sourire en coin… Il semblerait que mon jugement envers ces hommes ai été trop hâtif puisque la cause de mort qu’il semblait servir n’était pas l’unique raison de leur venue en ces lieux. Mais une prise de conscience vint tarir mon amusement de la scène et le respect naissant pour ces hommes… si leur dessein n’était pas uniquement ce que la dame m’avait laissé entrevoir, j’étais une entrave potentielle à la réussite de leur mission, élément imprévu qui risquait de chambouler des plans sans nul doute mûrement établis.

                Plissant les paupières, je lançais mon esprit dans de multiples réflexions, aussi rapides que possible… Si sauver la sœur de ce Daïshi était une des quêtes à accomplir, il me paraissait impensable de l’entraîner dans la mission d’assassinat et la ramener dans son village ou son foyer familial, une perspective urgente. Nullement taillée pour les longues distances ou le combat, son corps affaiblis et amaigri par son service douloureux sous un joug de pierre la rendait trop faible pour espérer une quelqu’onc résistance de sa part sur une course-poursuite. Puisque tirer cette jeune personne de là semblait une priorité, je m’avançais alors d’un bond, feignant une expression ennuyée teintée d’angoisse devant la maîtresse des lieux, le cœur battant à tout rompre en priant de ne pas faire une bêtise comme il m’était coutume :

« Madame ! Je suis navrée…j’ai oublié un objet qui m’est très précieux dans les affaires dont vous m’avez permis de me débarrasser ! C’est un cadeau important d’une valeur certaine…je ne pourrais me permettre de repartir sans ! »

               Pinçant des lèvres avec mépris, l’élégante personne crispa des doigts sur la couverture de son livre et me lançant un regard foudroyant pour mon interruption peu élégante, fis un geste de la main dédaigneux vers la porte en lâchant un « Va et dépêche-toi » agacé.
J’agrippais alors sans violence le bras de la jeune servante dans une moue faussement inquiète :

« Indiquez-moi le chemin s’il vous plaît…j’ai un sens de l’orientation déplorable et je serais bien incapable de retrouver la pièce où je me trouvais…Une grande pièce aux murs gris avec une table et un…-

« Soraka !! Emmène vite cette petite péronnelle écervelée et hâte-toi, j’en ai déjà assez de l’entendre geindre ! » M’interrompis brutalement la dame dans un geste d’impatience."

Baissant furtivement la tête et dissimulant autant qu’il m’était possible l’envi de lui cracher au visage pour le manque total de respect dont elle faisait preuve envers moi – j’avais ma fierté que diable -, j’entrainais de l’autre côté de la porte la jeune fille qui peinait à me suivre en haletant :

« A…attendez-mademoiselle ! Vous…vous allez trop v …»

Je stoppais brutalement devant la porte veinée de fer dont j’avais parfaitement retenu l’emplacement  et la poussais rapidement à l’intérieur en refermant derrière moi, un doigt sur les lèvres et la tête en girouette pour vérifier que nous étions seules. Une fois certaine de notre discrétion, je relâchais enfin mon rôle d’actrice écervelée et adressait un sourire cynique amusé à la jeune personne tremblante :

« Tu as de la chance que l’on s’inquiète pour toi, ton frère semble t’aimer beaucoup. Prends-en conscience. »

                Interloquée, Soraka dardait sur moi une mine mi inquiète mi surprise tandis que je ramassais à la va-vite mes vêtements de voyage aux couleurs sombres et les lui fourraient dans les mains en lui intimant l’ordre de les enfiler immédiatement, puisque l’humidité avait enfin séché. Un conseil de ma part et elle s’empressa de fouiller dans les placards du fond de la pièce pour dénicher un long manteau épais contre le froid qui régnait à l’extérieur de la bâtisse, le passant sur ses épaules par-dessus mes anciennes hardes dans lesquelles elle flottait légèrement. Jetant son yukata élimé au fond du placard, je restais pensive…
La disparition de son esclave ne risquait-elle pas de compromettre les plans de ces hommes si une poursuite était lancée ? D’un calcul rapide, j’estimais qu’un nombre certain de servante devaient travailler ici et la disparition de l’une d’elle passerait inaperçu pour un temps certains…  je me tournais alors vers la jeune fille, hésitante à m’adresser un mot ou un geste et lui donnant une tape dans le dos, chuchotait :

« Va trouver une de tes camardes, une personne dans laquelle tu as toute confiance ! Dis lui que si la dame demande où tu te trouve, tu es terriblement malade et contagieuse si possible ! Qu’elle prétende même ta mort si elle se fait trop insistante, débrouille-toi et sors par derrière. Fais en sorte qu’aucun garde ne te voit et que la personne à qui tu porte ta confiance ne soit pas une bavarde et ne te pose aucune question ! Retrouve nous de l’autre côté de l’enceinte au sud, je viendrais te chercher avec ton frère. Va ! »

Hochant vigoureusement la tête, la demoiselle disparut d’un pas furtif à l’angle d’un couloir après avoir passée la porte, et moi, je repartis en feignant une fois de plus un rôle qui n’était pas le mien –l’enthousiasme et le soulagement- avant de refaire mon entrée dans la salle principale. Là, je m’inclinais légèrement devant la dame en la remerciant pour sa patience et sortant de sous mon écharpe le collier qui en réalité ne m’avais jamais quitté.

« Veuillez me pardonner pour mon étourderie…Mademoiselle Soraka est restée de l’autre côté…elle s’est senti légèrement fiévreuse, je ne l’ai pas retenu. Elle a rejoint vos domestiques en ce moment même. »


Sur ces paroles, je frôlais le bras du jeune Daïshi du doigt en murmurant inaudible ment pour la dame, restée trop loin pour qu’elle puisse m’ouïr :

« Ta sœur va bien. Je vous conduirais à elle. Reste tranquille. »


Et sans un mot de plus, me replaçait à l’arrière de la petite bande en fermant les paupières, parfaitement calme. Priant pour que la jeune fille ne se fasse pas attraper. Auquel cas, il faudrait trancher quelques têtes...

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Jin Kaza
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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptySam 15 Fév - 16:16


L'ombre lumineuse du guerrier sombre !


A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  Fdff_c11

   

~ « Au service des dames et de la monnaie » ~




Les femmes me font tourner la tête, rien de surprenant, c'est comme dire que Kiri c'est stressant ! J'ai cette effet sur les institutions. Pour cause, la rumeur est sale, glauque et grise, insidieuse et sournoise. Près à me déchirer les entrailles pour éviter que je braille de trop. Je suis cette rumeur, ce glaive de l'ombre, d'autant plus meurtrier qu'il est invisible. La rumeur c'est un grand garçon, mon ombre porte un nom, dévoyés par tous, c'est toute l'humanité qui est à mes trousses. Tous les hommes naissent libre, en théorie, avant que se fasse le trie, cette belle escroquerie. Je ne cherche donc rien dans le Nord, ni mon chemin, ni le trésor au fond des bois avec l'épée de Merlin. Je ne cherche pas le feu, la fumée ou la paix, tout brûle déjà dans le pays de mes chansonnettes.
Mais si j'avais une chose à dire à tout ces viles politiques, ceux de Kiri, de Kumo, de Konoha, du pays du fer et d'ailleurs...  " Tout ces mômes vont grandir ! Tous ces petits, mal assis en roue arrière, sur les chaises et les tables, tous ses mômes que les grands esprits ont rendus détestable, poussent comme ils peuvent sur des champs de sables, à la soif, à la faim et à l’abri de rien. Affamez les, enfermez les, enragez les tous ! Une fois en age de choisir, ils seront alors quoi vous dire !"

C'est de ces générations sacrifiés -celle de la quatrième grande guerre ninja et celle, plus actuelle, la notre ou plus rien n'a de valeur dans se monde- que sont issus mes comparses. Des hommes blessés par les cruautés d'un monde biaisé. La scène qui se déroule là, sous mes yeux, aura vite fait de me noyer dans un nuage d'incompréhension, qui est cette gamine ?

Quoi qu'il en soit c'est une fouineuse un peu trop zélé à mon goût. Son ingérence est dangereuse, la maîtresse de maison aura vite fait de comprendre son double jeu... Je n'ai pas entendu ce qu'elle a dit et compris de nous précisément, mais au vue de Daïshi, c'est sans doute beaucoup, parce que son faciès à fondu comme neige au soleil à la seconde même ou elle lui a parlée... Peu importe, l'heure est venu. Comme nous étions venu, nous repartons. Nos montures fraîches élancées au galop... Du fer des sabots, nous déchirons alors la vallée et le vert pâturage encore humide de la rosé matinale. Alors que nous chevauchions en silence, bercé par les seules foulés tonitruantes des chevaux, je remarquais bien les regards inquiets de mon jeune filleule et de la petite indiscrète à la traîne. Je peux facilement comprendre Daïshi, mais le comportement de la gamine me laisse lui perplexe. (hrp :Je suis pas détective Conan, je peux pas in-rp tout comprendre xD)

Nous y voilà, devant le bras de fleuve qu'il nous faudra traverser à gué. Passer ici, nous évitera un long détour par le pont d'Anduin, plus à l'ouest. Une route moins périlleuse mais qui aurai sans nul doute, rallongé notre chemin d'au moins une demi-journée. Pour autant le gué d'Auduin ces jours ci, du fait d'un temps gris et pluvieux dans la région, semble malgré son cordage de passage étiré entre les deux berges, bien difficile. Les eaux charrient violemment le parterre carrossable aménager là, dans le lit du fleuve. L'été c'est un filet très fin d'eau qui passe ici, mais aujourd'hui la traversée s'annonce bien ardu...  Rétifs, l'étalon que je mène tire et force sur le mord, comme pour me dire son appréhension. Qu'à cela ne tienne, il faut faire feu de tout bois, bientôt les canassons obéiront l'un après l'autre, à coup de cravaches et de bottes dans les flancs.

Tandis que je rejoins le bord opposé suivit de près par mes comparses, le ahanement gémissent de la jument qui porte notre garde fou me fait tressaillir. Bien moins haute au garrot que les autres bêtes, l'équidé de cette dame s’essouffle et manque presque d'être emporté par le courant. Très réactif, Daïshi aura vite fait d'harnacher la jument d'un nœud coulant habilement jeté autour de son l'encolure. Son lourd ronçin les aura alors tractés sans mal hors de l'eau. Apeuré et prise par la folie, la jument, à peine libéré du tumulte des eaux, se cabre et s'agite dans une cavalcade nerveuse, valdinguant sans précaution sa cavalière. Malmené, la petite Kunoishi, si elle tombe de selle, finira écrasé... piétiné sous des sabots d'aciers. Il y'a là 300 kilos de chaires et d'os, animés par plus de force qu'il ne faudrait pour tirer dix hommes. Tandis que Daïshi tire sur la corde et que Dargkûn s’apprête à décoché un carreau de flèche meurtrier, je descends de ma monture. Pied à terre j'avance avec calme j'approche du fléau, et quand ma poigne enserre la bride, c'est une force monstrueuse qui restreint la monture. Le cheval aura beau se débattre, il lui est impossible de se cabrer, pire encore, la force lui impose de plier l'échine... Maintenant, une autre peur fait acte, une peur qui tétanise jusqu'à l'âme. La jument ne bronche plus, elle tremble.    
     



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MessageSujet: Re: A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !    A la frontière du fer et de l'enclume, un nouvel éclat !  EmptyLun 17 Mar - 21:55

MIZU




                    Tristesse et appréhension. Tant d’émotions étaient passées par le visage du jeune homme qui chevauchait non loin de moi à peine en retrait du reste du groupe que je ne pu distinguer que les deux plus flagrantes.  Sa mine d’adolescent hautain et chiffonné avait laissé place un court instant à une tristesse profonde, un ressentiment terrible et une vaste inquiétude pour des raisons que je ne connaissais que trop bien… Soraka n’avait pu sortir de l’autre côté de l’enceinte. J’aurais été cruelle d’hausser simplement les épaules en le laissant au pieds des murailles, lui avouant sans émotions que sa petite sœur adorée resterait pour un temps prisonnière encore mais puisque je ne souhaitais pas m’attirer une rancune quelqu’onc, j’avais préféré me taire, tapotant son épaule puisqu’ils nous avait fallut rattraper Raiken et le vieillard sans tarder.
                 Je n’avais guère eu l’occasion d’échanger plus de paroles avec les autres membres du groupe et cela ne semblaient nullement les incommoder au vue du silence lourd et méfiant qui planait en permanence du côté des plus âgés. Il aurait été presque agréable que le jeune Daishi fasse de même mais sa langue vivace s’était rapidement déliée pour raconter je ne savais quels exploits de combat dont je ne me souciais pas le moins du monde.

Seulement…

                    L’aura de force et d’autorité dégagé par le dirigeant de la troupe m’intimait presque en silence de me taire et de ne pas contrarier la forte tête…ou tout du moins en donnait l’impression et ça me suffisait amplement pour serrer des dents. J’avais maudit une bonne centaine de fois la maîtresse du domaine depuis que nous étions partis, ayant la désagréable impression que l’optique d’une tranquille ballade à cheval était à exclure.
En parlant de cheval…
                   Depuis QUAND y avait-il des chevaux à Suna ! Les pauvres bêtes ne supportaient guère notre climat étouffant et nous n’élevions prioritairement que des rapaces et oiseaux de proie. Aussi n’avais-je jamais posée mes fesses sur une selle, ni tenue la bride d’un monstre de trois-cents kilos pour qui je devais peser à peu près aussi lourd qu’une sacoche. Les montures lancées au galop, je m’efforçais d’imiter les assises des cavaliers devant moi, les doigts emmêlés dans l’épaisse crinière de la monture que l’on m’avait désignée et accompagnant au mieux les foulées amples en ondulant le bassin. Le temps n’ayant pas été des plus cléments, le suintement de la boue accompagnait à sa manière la chevauchée régulière et dieu merci enfin silencieuse puisque le jeune damoiseau avait eu l’amabilité de se taire depuis que nous avions perdus le domaine de vue.
                 
                   L’homme que les deux comparses nommaient « Maître Raiken » stoppa enfin son énorme équidé au devant d’un torrent aux houles agitées que je regardais d’un œil légèrement inquiet…L’eau était un élément que je ne craignais nullement mais la violence du torrent me faisait quelque peu douter des capacités de la bête qui me portait. A la suite des trois cavaliers, la jument s’engagea dans le courant en soufflant par ses larges naseaux, comme soupirant sous l’effort trop grand. Elle rejeta soudain l’encolure en arrière et poussant un hennissement déchirant, s’agita soudain en dérapant sur le fond profond et argileux, secouée par les flots. Dans un sursaut de panique, j’agrippais la crinière de toutes mes forces et maintenant fermement la bride, semi-noyée dans les remous qui m’aspergeaient le visage au fur et à mesure que la bête dérapait.  Haletante, je me cramponnais comme une forcenée et ce n’est que lorsque la monture de Daishi tracta ma jument hors des eaux que je relâchais enfin mes muscles crispés comme une corde d’arc.

Je n’aurais pas du.

               Sans nul doute secoué, l’équidé se rua soudainement comme une diablesse possédée... et trempée, je ne dû ma survie sous les pattes enragée qu’à l’étrier solide qui me permit de rester en suspension précaire sur le côté de la selle, cramponnée au pommeau… Terrifiée, je voyais s ‘agiter devant mon nez une masse qui m’écraserait comme une feuille morte et fermais les yeux en serrant des dents, focalisée sur ma prise. La jument se figea soudain…essoufflée, je lâchais brusquement prise et retombais mollement sur le dos, juste sous le ventre de la monture qui respirait avec une rapidité affolante, comme en proie à une terreur peu commune. Le cœur battant et les poumons en feu, je restais immobile quelques secondes encore, les pupilles dilatées. Me redressant enfin et tournant le regard, c’est à maître Raiken que je fis face, la poigne serrée sur la bride dans une allure terriblement imposante qui force le respect… J’eu presque pitié pour la jument malgré son rodéo endiablé.

M’inclinant légèrement en posant une main encore tremblante sur l’encolure de la monture, je leur adressais mes remerciements dans un souffle court, impressionnée et secouée par la violence que pouvait dégager ces énormes créations de la nature. Je m'efforçais de garder un visage calme et évitais touts gestes brusques...
                 Une fois ma gratitude exprimée, nous pûmes remonter en selle et reprendre la chevauchée. Me permettant un instant de desserrer la bride, j’ôtais tranquillement le haut de mon kimono en l’essorais sur les flancs bouillonnant de la jument pour la rafraîchir et me sécher par la même occasion. Des bandes couvraient ma poitrine de toute manière et m’étais d’avis que ces messieurs en avait vu d’autres sur ce plan là. Aussi pris-je la peine d’essorer en course les quelques affaires qui avaient vilainement pris l’eau pendant la traversée du torrent.
           Une fois essorée et la mine toute chiffonnée par mes mains agitées, je profitais au passage d’un paysage étranger montagnard aux sentiers escarpés bordé de forêts épaisses dont je craignais parfois les couverts m’empêchant de trouver ma route. Le chemin que nous parcourions actuellement était semé de caillasses qui giclaient sur notre passage dans quelques cliquetis assourdissants. J’en profitais pour détailler plus amplement les trois mercenaires que j’accompagnais pour le caprice futile et l’odieux chantage d’une noble dame à qui j’aurais bien collé quelques coups bien placés… La force non négligeable dégagée par les trois protagonistes présageait une certaine prudence et je tentais de me promettre cette chose impossible qui était de tenir mes remarques sarcastiques derrières mes dents ainsi que l’acidité verbale dont je pouvais faire preuve.
Observant d’un œil vigilant la lumière déclinante, je pressais les flancs de la jument des cuisses pour la pousser à la hauteur du vieil homme, à qui je n’avais encore dit mots :

- Excusez-moi…Comptez-vous chevaucher également de nuit ou prévoyez-vous un arrêt à la fin du jour ?


                Non pas que je sois fourbue par une cavalcade dont je n’avais pas l’habitude – je ne l’aurais jamais avoué devant les trois hommes ! – mais je doutais que les bêtes tiennent la cadence jusqu’au lendemain. Je pris donc la liberté de poser ma question en tournant un regard interrogatif vers le Raiken qui semblait scruter la route, forteresse imperturbable.
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