Michiyo Midorikawa Konoha No Chuunin
Messages : 66 Date d'inscription : 30/01/2013 Age : 33
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| Sujet: explosifs à Konoha (mission solo rang B) Part. I Ven 3 Mai - 19:07 | |
| - lettre pour Jin Kaza:
Cher Jin,
J'ai espoir que tu te portes mieux depuis notre rencontre à Ebo...
Je me doute que tu aimerais supprimer cet événement de ta mémoire, mais je viens par cette missive pour te présenter mes excuses les plus sincère.
Comme tu as pu le remarquer sur la fin de cette mission je n'étais plus vraiment moi-même et cela m'attriste énormément.
J'ai eu vent de l'état dans lequel les équipes de Kumo t'ont retrouvé, et sache que j'aimerai changer cela si cela m'étais possible. Malheureusement je ne peux rien y faire, j'espère simplement que tu te portes mieux et que le temps effacera la rancoeur que tu me portes.
J'aurais préféré te dire cela de ma propre voix, mais j'ai eu ordre de ne pas m'approcher des murs du village caché des nuages.
Je pris pour que le temps efface tout cela et que je puisse enfin m'expliquer et m'excuser devant toi, si tu l'accepte bien entendu.
Porte-toi bien.
Respectueusement,
Michiyo
Explosifs à Konoha Mission solo rang B
Les premières lueurs du jour apparaissaient doucement au travers la fenêtre de Michiyo. Ce matin-là, elle n'avait rien de prévue et c'est avec un grand sourire qu'elle sortie de son lit. Ses pas la menèrent dans la salle de bain où elle laissa couler de l'eau chaude. La buée sur son miroir ressemblait à une légère brume flottant dans les contrées du pays de l'eau. Entièrement dévêtue la jeune femme entra sous la douche pour un moment de quiétude et de réveil en douceur. Le gazouillis des oiseaux printaniers apaisaient l'esprit de la demoiselle sortant de la douche, après de longue minutes, sa chevelure ébène ruisselait sur le sol de sa salle de bain. Puis sa main porcelaine passa sur la glace pour découvrir son visage encore humide. Ce visage qui semblait si calme camouflait un esprit en proie au doute. Depuis sa mission dans le pays de la foudre elle avait eu du mal à se remettre de ses gestes. Elle revoyait sans cesse les attaques portées sur son coéquipier. Comment pouvait-elle contrer cette élan qui possédait son corps lorsque le combat fait rage ? Elle repensait maintenant a la lettre qu'elle lui avait envoyé priant pour cela ne l'affecte pas plus.
Cependant, une belle journée ensoleillée se préparait doucement, aucun nuage à l'horizon simplement une légère brise tiède. Elle revêtit un simple kimono bleuté et blanc, un habit simple et léger pour une petite promenade matinale. Elle portait comme à son habitude sa sacoche de projectile à la taille et plaqué sur ses reins. Une dernière vérification lui fit penser à prendre son arme. Une main posée sur Miyako la fit hésiter un peu, le poids et la taille n'étaient pas utile pour une simple promenade matinale au sein de son village. Son arme favorite, était un éventail en fer, une arme de guerre efficace pour qui le maniait avec dextérité. Malheureusement, pour la jeune femme ses parents avaient disparu avant de lui enseigner cet art. Une perte bien regrettable, car c'est ce qui faisait sa faiblesse contre un combattant rapproché.
Aller tant pis je le prends pas. Après tout c'est qu'une promenade... Mais je vais tout de même en prendre un.
Aussitôt dit aussitôt fait, la demoiselle fixa un éventail basique en tissu à son bras dans sa manche de Kimono. Satisfaite de sa parure elle sortit de sa petite maison en chantonnant doucement. Sa voix était claire et fluide n'effrayant que très peu les hirondelles qui commençait à faire leur nid dans les combes de la maisonnette. Lentement la jeune femme se balada dans les rues de Konoha passant devant les commerce qui commençais a ouvrir leur devanture. Les rues s'habillaient de mille et unes couleurs, la brise tiède du printemps soulevait sa longue chevelure ébène encore mouillée et pas attachée. Les commerçants souriaient et la saluèrent à son passage, en retour elle leur offrir un joli sourire et un légèrement inclinaison du buste en guise de salue. Ce passage de bonne heure dans les rues marchande du village était une sorte de rituel pour la demoiselle. Et comme à son habitude, elle s'arrêta dans une confiserie et y acheta deux dango pour sa propre consommation.
Mademoiselle Midorikawa ! Mademoiselle Midorikawa ! je vous ai enfin trouvé.
Une jeune fille criait du bout de la rue ne courant. Pour courir à cette vitesse cela devait être urgent et grave. Ses dango à la main Michiyo restait debout face à la genin, très certainement, qui arrivait rapidement vers elle. Les cheveux blonds suivaient derrière elle portée par la vitesse de son allure. Son regard saphir semblait plus que déterminé, arrivée à la hauteur de la demoiselle aux confiseries la petite reprit son souffle. La commission devait vraiment être urgente pour qu'elle se mette dans cet état. La jeune Michiyo l'avait accueillit avec un grand sourire plein de compassion pour la rassurer et attendit qu'elle reprenne un souffle plus sujet à une conversation. Cette jeune fille n'était pas inconnue à la chuunin du pays du feu, en effet elle l'avait souvent vu à l'académie. Elle de dénommait d'ailleurs Sachiko si ses souvenirs s'avéraient exact, une kunoichi très prometteuse d'après ce qu'elle en avait vu.
Que ce passe-t-il Sachiko-chan ? Il faut que vous vous rendiez le plus rapidement possible à la falaise aux hokages... C'est urgent ! Une équipe est déjà sur place.
Michiyo perdu son sourire si aimant pour un visage bien plus sérieux, plus perplexe. Il y avait donc un problème assez grave à la colline et elle devait s'y rendre le plus vite possible. La jeune chuunin sourit doucement à sa messagère et lui offrit le deuxième dango qu'elle n'avait pas encore mangé. Elle la remercia pour sa rapidité et se mit en route en courant en direction de cette place. Elle courue du plus vite qu'elle le pouvait soulevant un nuage de poussières derrière elle. Sur le chemin elle se posa toutes sortes de questions dont elle ignorait les réponses. Comme par exemple, ce qu'il se passait, si c'était si grave que cela et qu'elle pouvait bien être sa mission et son utilité dans celle-ci. Des dizaines d'interrogations qui prirent fin en arrivant sur place. Un ninja avait eu le réflexe de se mettre en travers de son chemin pour lui en interdire l'accès, mais une fois la demoiselle reconnue il s'effaça laissant la route libre. Quatre personnes étaient accroupis autour de quelques choses.
Bonjour, que se passe-t-il ici ? Bien je vois Sachiko a été rapide c'est bien. Bonjour, Michiyo ici c'est la cata... Un promeneur nous a indiqué un paquet suspect et voila ce qu'ont a découvert.
Deux ninjas accroupis s'écartèrent pour que la demoiselle puisse voir de quoi il s'agissait. Un paquet noir présentant un funeste présage, boite couleur corbeau arborant des fils de couleurs vives. S'accroupissant à son tour auprès du colis inquiétant la jeune femme observait avec la plus grande minutie évitant le moindre contact. Le spécialiste caché derrière son masque d'ANBU tourna son regard vers elle pour lui expliquer succinctement la situation. Effectivement l'instant prêtait au tragique, car une ombre planait sur le village caché de la feuille malgré les premières lueurs du soleil. Pour la jeune femme le temps c'était arrêté et son coeur semblait tomber dans une abîme de frayeur. Les peurs, elle les connaissait mieux que quiconque, mais à ce moment précis elle était paralysée. Pétrifiée à la seule idée que quelqu'un allait peut-être réussir à défigurer cette si belle citée. Une bombe placée stratégiquement si petite soit-elle peut provoquer d'énorme dégât, autant à l'intégrité de l'emplacement qu'au moral des villageois. Michiyo n'arrivait pas à se résoudre à imaginer ce village du feu subir la moindre blessure. Une mission lui était attitrée et elle la remplirait du mieux qu'elle le peu.
Il nous faudrait de l'aide, un autre paquet a été trouvé au niveau du visage du Nidaime. Il y a donc de fortes chances pour que d'autre soit dissimulés ici et là. Trouvez les et indiquez les nous, ensuite, comme vous avez pu le voir la fabrication est unique en son genre. Trouvez le poseur de ses instruments de mort et faites le parler. Prenez cette équipe avec vous.
En effet, trois jeunes académiciens se tenaient contre la paroi rocheuse de la falaise un peu perplexe au vu de leur mission. Elle les trouvait un peu jeune, mais qu'importe elle n'était pas là pour choisir son équipe. Certainement qu'ils étaient les derniers disponibles, ou bien les plus près du site. Le visage sérieux, elle hocha brièvement la tête pour s'acquitter de sa mission et invita les trois jeunes à la suivre. Ils ne devaient pas perdre de temps, alors c'est en chemin qu'elle les brifera. Dans un premier temps elle tenta de dédramatiser la situation pour que les genins ne perdent pas leur moyen. Il fallait qu'il reste maître de leur esprit pour être capable d'utiliser leur compétence au maximum. Ensuite elle se mit à réfléchir à haute voix, essayant de se mettre à la place de ce criminel. Une chose insensée pour elle comment pourrait elle imaginer détériorer ce monument ? Comment réussir à penser comme ce forcené ? Dans tous les cas la réussite de sa mission tenait à cette capacité de projection, en plus, des esprits mauvais elle en avait côtoyé bon nombre au cours de ses quêtes. Poster sur un toit en hauteur de Konoha elle entrepris ses réflexions à voix audible.
Ce genre de personnage, surtout dans le cas de ce poseur, cherche toujours a nous dire quelque chose. Mais que cherche-t-il à nous montrer ? Serait-ce une haine particulière contre les Hokages ? ou alors .... Son regard descendait des visages de granit pour se poser sur le bâtiments dressés devant eux.
Mais oui c'est ça la Tour de l'hokage est juste en dessous, la disposition va fragiliser et détruire les visages pour qu'il s'écroule sur la tour. C'est donc ça son but ? mais il doit il y en avoir d'autre ... Pour détourner l'attention ...
Un poseur de bombe par définition est un lâche qui préfère se cacher et observer la panique et la peur au coeur d'un village. Par ailleurs il peut s'avérer, selon le cas, être un fin stratège capable de gérer un mouvement de foule de sa cachette. Elle tourna le dos à la tour, cible d'une épée de Damoclès, pour faire faire au reste de la ville. Son regard scrutait tous les bâtiments les uns après les autres à la recherche de réponse. Les commerces ? Non une panique générale lui ferai sans doute rater sa cible principale, car le colis était gardé secret pour le moment à l'exception de notre dirigeant. Les habitations ? Non plus, s'il vise la tour de l'Hokage pourquoi s'en prendre aux citoyens. Le quartier des ANBU est trop complexe à surprendre. C'était sans doute un endroit indispensable et un peu loin de la falaise et son courroux. Un endroit qui paralyserait l'aide pour ses victimes primordiales. Le bâtiment lui sauta aux yeux comme une révélation, l'hôpital était parfait pour détourner l'attention, incapacitant les secours. Trois minutes leur avaient suffi à rejoindre l'emplacement et c'est à l'arrière du site à peine camoufler par des buissons qu'ils trouvèrent le paquet.
Takuya cours prévenir l'ANBU. Dit lui que c'est la tour qui est visée, mais qu'il y a certainement encore un autre colis pour disperser les secours. Fait vite !
Une fois le jeune garçon parti, Michiyo réfléchit encore un instant pour trouver encore une position. Qu'est ce qui permettrait d'affaiblir une ville en proie à la panique ? Deux minutes de réflexions lui avaient suffi pour avoir une seconde idée, suivi de ses deux derniers coéquipiers elle fonça aux portes. Avec cette clôture infranchissable Konoha n'avait qu'un point d'accès ou d'évacuation, si les portes sont close l'ensemble des habitants sont piégés. Tous les ninjas serait donc réquisitionnés pour contenir une foule si importante aveuglé par la terreur des explosions. Omaro fut le second à partir appeler les renforts tendit que Michi et sa dernière partenaire courait à présent vers l'endroit de la cité encore sans danger. Celle la serait sans doute disposée au hasard, mais vu les cachettes des précédentes elle serait facile à trouver. Elles se séparèrent pour couvrir une plus grande zone, ce quartier était la zone commerçante. La jeune femme aux cheveux ébènes se sentait horriblement coupable, car c'était dans ces rues qu'elle se promenait un peu plus tôt. Quelques minutes plus tard un sifflement caractéristique parviens à ses oreilles, seulement quelques secondes furent nécessaire pour rallier la position de la jeune genin.
Mademoiselle Midorikawa, je crois que je l'ai trouvé, regardez ! Oui bien joué, va vite les prévenir moi je vais refaire rapidement un tour en passant chercher tes deux équipiers. |
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