Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: °Empoisonnement° [Mission Rang A - Solo] Mer 31 Juil - 0:22
Mission intrigante et révoltante !
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Une nouvelle journée m’attendait une fois de plus à l’Hôpital du Village, tout en sachant qu’elle allait être longue, complète et très variée je m’y étais rendue très tôt afin de pouvoir organiser un plan avec toute mon équipe afin de se séparer les diverses tâches primordiales en ce jour. Vêtue de mon uniforme de Juunin spécialisée comportant l’insigne de l’unité médicale, j’avais délicatement attaché ma longue chevelure châtain afin qu’elle ne me gêne pas durant les divers soins que j’allais effectuer. La journée débutait et pour l’instant tout se déroulait pour le mieux, chacun effectuait la tâche qui le concernait et toute mon équipe réalisait un travail précis et adéquat pour ne pas dire parfait ; une bonne entente régnait et nous avions tous un objectif commun qui était avant tout le bien-être et des soins de qualité pour les patients présents dans la clinique. Ce matin-là, mon rôle était comme bien trop souvent, l’organisation et la paperasse, des tonnes de parchemins et de dossiers à remplir, surveiller, et classer.
J’avais pris appui sur la paume de ma main et je réfléchissais à tous les documents que je devais remplir pour ne pas faire d’erreur. L’administration était une chose qui ne me dérangeait pas plus que ça mais je me rendais compte que je ne faisais que très peu de soins depuis que j’avais obtenu mon titre de cheffe des Eisei-nins de l’hôpital. Le plus souvent, mon équipe m’appelait lors des cas compliqués et lorsqu’ils étaient dans des « impasses » en tant que qualité de soins. Tout en remplissant les dossiers, les uns après les autres machinalement, j’avançais rapidement… Je faisais de drôles de mimiques lorsque j’étais concentrée, Hijikata se moquait d’ailleurs souvent de moi quand à notre domicile je réfléchissais et je plaçais un doigt sur mes lèvres que je mordillais ensuite puis quand je m’amusais avec l’une des mèches de ma longue chevelure. Enfin… la honte quoi, mais depuis toute jeune je faisais de drôles de tête lorsque je me concentrais. En pleine réflexion sur l’un des dossiers que j’étais en train de remplir, je ne remarquai même pas qu’un Juunin que je connaissais avait fait son entrée dans la grande salle du personnel soignant. Son bonjour me surprit, je sursautai avant de le regardai et d’une voix abasourdie, je lui dis :
« Hey Shingi, ça faisait longtemps… comment allez-vous ? Que me vaut votre visite ? »
À son visage et le parchemin qu’il avait entre ses mains, je remarquais que quelque chose n’allait pas, que quelque chose s’était passé et que je devais être concernée. Après quelques mots échangés brièvement, il me donna une missive consignée par le Kage de Kiri Gakure No Sato. À la lecture de celle-ci, ma bonne humeur disparut petit à petit laissant place à un visage figé et interrogatif :
« Des dizaines de corps ont été retrouvés dans différents endroits de Kiri. Ces cadavres semblent suspectes car ce sont tous des femmes grandes avec une longue chevelure châtain, de plus des restes de plantes ont été retrouvées près de tous les corps. Selon les premiers éléments retrouvés, aucune marque physique n’est présente sur les différents corps inanimés et il semblerait que ces décès sont certainement dus à un empoisonnement aux plantes. Vous êtes la plus grande experte en plante présente dans le village, menez votre enquête puis tentez de retrouver le ou les coupables et arrêtez-les. »
Cette mission m’étonna dans un premier temps, j’étais assez stupéfaite de ne pas avoir entendu de toutes ces morts suspectes. Tout en me posant quelques instants pour relire plusieurs fois le texte de ce parchemin, je réfléchis à l’organisation de ma journée afin de recueillir beaucoup d’informations en moins de temps possible, il ne fallait pas qu’un autre corps ne soit retrouvé, je ne voulais pas un décès de plus à Kiri. J'étais l'une des ninja des plus à même de donner des informations sur les plantes dans le village.J’étais une personne très persévérante, forte mais avant tout humaine et les morts quelles qu’elles soient m’affectaient. Je n’étais pas triste, non, mais plutôt révoltée et touchée en pensant à ces dix familles qui venaient de perdre l’un de leur membre. Sachant que je devais me rendre rapidement à la morgue pour analyser les corps ainsi que les échantillons trouvés près des cadavres, je déléguai mon travail à l’un des eisei-nins habitué à cette tâche avant de me faufiler à travers les couloirs de l’hôpital en direction de la sortie.
Me dirigeant dans les petites ruelles du village, j’arrivai rapidement à l’endroit qui conservait les cadavres avant la mise en terre, déclinant respectueusement et rapidement mon identité au garde qui se trouvait à l’entrée de la pièce. J’arrivai dans celle-ci et je découvris dans un premier temps les corps ainsi que plusieurs ninjas de Kiri qui devaient également mener une enquête sur ces morts suspectes afin d’éviter qu’il n’y en ait d’autres. Je remarquai rapidement Hijikata qui était là avec l’un de ses hommes, il venait de rentrer de sa mission et avait dû être informé de ces actes à son retour dans le village. Il était encore vêtu de sa tenue d’Anbu mais ne portait pas son masque particulier comportant deux cornes surplombant le devant de sa chevelure. J’échangeai quelques mots avec lui afin de savoir s’il avait plus d’informations ; ce qui n’était malheureusement pas le cas, mais il espérait avoir plus de données après mon analyse…
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: °Empoisonnement° [Mission Rang A - Solo] Jeu 1 Aoû - 0:57
Analyse, comparaison & réflexion
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Tout en regardant attentivement la salle dans laquelle je me trouvais, je pensais tout d’abord au but de cette pièce. Tout de même passablement glauque, je ne m’y sentais que partiellement à l’aise ; certes, j’étais habituée aux personnes malades, mourantes et aux endroits « spéciaux », mais ce qui me dérangeait dans cet endroit était le nombre de personnes présentes autour de ces corps morts. Très… mmmh… particulier que tant de mondes soient là, en train de regarder et attendre que le voisin d’à côté trouve une information encore inconnue… Enfin bon… je me rapprochai d’un des corps et je réalisai ma technique Kaiseki Ken’shin afin d’analyser les parties internes touchées puisqu’aucune marque physique n’avait été repéré sur aucun corps. Il me fallut beaucoup de concentration afin de repérer les organes qui avaient été touchés avant le décès de cette jeune femme. Il est vrai que je n’étais pas habituée à analyser des corps inertes, c’était même l’une des premières fois que je réalisais cette technique sur un cadavre. Les yeux fermés, je constatai que le foie, le rein et le cœur avait été atteint relativement tôt envers les autres organes. Trois organes vitaux touchés rapidement, l’issue ne pouvait être que fatale. Je remarquai également des résidus, des corps étrangers inconnus sur ces différentes parties. Les morts étant inhabituelles, elles avaient toutes été suspectées comme étant dues à un empoisonnement, cette suspicion allait bientôt être confirmée.
Je décidai d’utiliser ma technique Dokunuki afin d’extraire ces résidus ou autant dire simplement le poison présent à l’intérieur de ce corps. Une sorte de bulle se forma contre ma paume afin de me permettre de récupérer une partie du poison que je déposai ensuite dans un récipient en aluminium. Je ne savais encore rien de cette substance retrouvée, mais ce dont j’étais certaine de devoir faire c’était de réaliser les mêmes étapes sur un second corps afin d’avoir des moyens de comparaison.
J’avais à présent, en ma possession, tout le « matériel » indispensable à mes analyses de plantes afin d’en savoir un peu plus sur l’origine de ce poison. Avant de me diriger dans mon laboratoire, je devais absolument avoir des renseignements sur les échantillons de plantes trouvés à côté de plusieurs corps. Je posai plusieurs questions et j’eus enfin des réponses précises par l’un des nombreux ninjas présents dans cette grande pièce :
« Assia-san, c’est moi qui ai découvert les échantillons de ce qui ressemble à des restes de plantes sur deux des corps. Cette preuve a été trouvée sur les vêtements de ces victimes, mais les autres n’en avaient pas. Je ne sais pas de quelle plante proviennent ces résidus, je suis navrée. J’espère avoir répondu à vos questions, je reste à votre disposition mais je ne peux pas vous en dire plus malheureusement...»
Sa réponse me satisfaisait partiellement mais après tout il ne pouvait pas forcément en savoir plus. Je pensais déjà dans un premier temps que ces deux restes retrouvés étaient des contaminations involontaires de ces criminels, selon moi c’était une erreur de leur part et il n’avait pas dû remarquer que des preuves avaient été laissées sur deux des scènes de crime. Mais bon… Il était temps pour moi de me diriger dans mon laboratoire situé dans le clan Toshizo afin d’analyser et de comparer ces divers preuves. Tout en expliquant ce que j’allais faire à Hijikata, je sortis rapidement de cette salle morbide et réfléchissais à tous les documents que j’avais en ma possession à notre domicile et qui pouvait m’aider dans cette étude des plantes et des poisons. Ma connaissance en herboristerie m’allait être indispensable même si les savoirs ne faisaient pas tout, loin de là. Au fil du temps, j’avais appris que le plus important était avant tout la réflexion et la remise en question. L’auto-évaluation quotidienne de chaque acte réalisé ainsi qu’une introspection et une cogitation étaient tout simplement primordial à une bonne analyse et une réalisation de soins de qualité ; du moins c’est comme je fonctionnais depuis ma tendre enfance.
J’arrivai dans mon laboratoire, une grande pièce ressemblant à une serre avec des centaines de plantes fleuries aux quatre coins. Je m’y sentais bien et c’était un endroit idéal pour étudier l’herboristerie et créer de nombreux remèdes comme à mon accoutumance. Aujourd’hui, je m’y rendais pour autre chose, une chose presque inconnue dans les rôles qui m’étaient attribués dans le village ; je n’avais pas pour habitude d’aider les forces spéciales dans leurs enquêtes concernant des crimes. Je déposai le matériel en ma possession sur un grand établi et je m’installai sur un sofa en osier quelques instants pour déjà répertorier les plantes que je possédais ou que je connaissais pouvant provoquer l’atteinte des organes cité précédemment aux membres présents dans la morgue. Passant mon index sur ma lèvre inférieure puis ma main dans ma chevelure afin de déplacer délicatement ma frange en dehors de mon front, j’adoptais à nouveau des mimiques de réflexion tout en lisant les parchemins que j’avais préalablement rédigés sur toutes les plantes que j’avais étudiées, découvertes depuis de nombreuses années. Étant absorbée dans ma lecture, je relevai une dizaine de plantes ayant comme effets principaux l’affection des reins, du foie et du cœur et une vingtaine d’autres touchant essentiellement le cœur. Je décidai de toutes les retenir en espérant que l’une corresponde aux échantillons retrouvés sur deux corps ainsi qu’au poison. Je mordillai la plume qui me servait à prendre toutes les notes nécessaires aux découvertes que je venais de faire. Au loin, je remarquai Toshi avançant dans le laboratoire au moment où j’allais me lever afin de commencer les analyses…
Hijikata se rapprocha et se pencha ensuite derrière moi sur le dossier du sofa. Il plaça ses mains sur mes épaules qu’il massa délicatement. Que dire… un bien fou, une légèreté qui me fit m’évader quelques instants et qui me détendait. Il avait bien entendu remarqué que j’étais stressée, que mes nerfs étaient tendus et que j’étais en pleine réflexion pour aller le plus rapidement possible. Discutant un petit moment avec lui, il me demanda si j’avais avancé et je lui expliquai ce que je venais de découvrir dans mes archives. Il avait les mots, les mots qui m’apaisaient et me boostait à la fois. Il était rare pour moi de voir Hijikata avec du temps libre, cela me faisait plaisir et j’espérais réellement qu’il allait prendre un peu de temps pour lui en attendant que l’enquête avance.
Ne perdant pas trop de temps malgré que le moment était très agréable, je me levai et me dirigeai près de l’établi, il était l’heure maintenant de commencer les analyses. Je ne pouvais m’empêcher de penser aux familles, à leur encontre qui allait se dérouler le lendemain. Hijikata le savait très bien, c’était peut-être pour ça qu’il était venu me rendre visite pour me changer les idées quelques instants ; c’était toujours difficile pour moi de rencontrer les familles des décédés, de leur parler de leur perte et surtout d’entendre leurs cris, d’accueillir leurs pleurs. Les pleurs, ça c’était complexe, j’étais depuis petite habituée à entrer en communication avec autrui, ce n’était pas ça le problème mais c’était bien la douleur morale qui était le plus affectant car souvent aucun mot de pouvant guérir cette blessure psychique. Pourtant la route était encore souvent longue pour les familles, et il devait réapprendre à avancer et à surmonter cette douleur mais ça seul le temps réussissait à l’apaiser sans jamais ne l’oublier.
Tout en tentant de ne pas encore trop penser à ces entretiens qui m’attendaient demain, je commençai à comparer les divers échantillons en ma possession. Après de longues minutes pour ne pas dire de longues heures, je découvris dans un premier temps que les deux résidus retrouvés sur les vêtements de ces jeunes femmes étaient les mêmes, des sortes de feuilles de plantes écrasées et « émiettées ». Prenant alors une partie de ces échantillons en leur rajoutant un liquide de choix utilisé pour la réalisation de poison, je commençai le mélange afin d’obtenir une texture aqueuse. Lorsque cela fut terminé, je comparai la consistance, l’apparence de ce mélange avec celui du poison. Les deux étaient similaires mais cela ne signifiait rien, les minutes s’écoulèrent et je voyais au fur et à mesure les aiguilles de la pendule en face de moi faire un tour, puis deux et trois… Je commençais à fatiguer mais je tentais du mieux possible de rester concentrée car chaque manipulation était complexe et risquée, je ne devais en aucun cas entrer en contact avec ces liquides. J’étais persuadée que les résidus trouvés sur le corps des jeunes femmes avaient servi à la création du poison mais il ne me manquait qu’une preuve, une petite preuve ; la réaction de chacune des substances. Prenant des pipettes, j’analysai encore un moment et je les déposai dans un autre liquide me permettant de voir ce qui se passait dans chacun des récipients… Les réactions étaient identiques, commençant par de petites bulles et une fumée de couleur sombre s’en dégageant. Ces expériences me faisaient presque sourire, on pouvait penser à une petite chimiste en herbe… Enfin bon… c’était maintenant clair, les résidus trouvés sur les vêtements avaient bien servi à la création de ce poison.
La nuit commençait à tomber mais à présent, il était important de savoir quelle plante avait servi à la création de cette substance mortelle. Je comparai le reste de l’échantillon que je n’avais pas utilisé pour la concoction aux huit plantes en ma possession dans mon laboratoire. J’avais au préalablement broyé une feuille de chacune en petits morceaux comme ceux trouvés sur les jeunes femmes. Après quelques minutes seulement et une analyse minutieuse, je trouvai la plante correspond à cent pourcents aux résidus. Enfin… enfin je commençais à avoir des preuves concrètes. Cette végétation se trouvait en quantité non loin de Kiri Gakure No Sato, il était donc à la portée de tous de s’en procurer.
Le ciel sombre recouvrant totalement la grande cours de notre quartier, je savais qu’il était l’heure pour moi de me reposer quelques heures avant de continuer mon enquête. J’avais eu de nouvelles informations, plus ou moins primordiales pour la suite de ma mission et j’étais certaine que ce ou ces criminels étaient des connaisseurs de plante et de concoction de poison pour avoir pu en réaliser une si grande quantité et d’une manière si précise. Tant de questions me trottaient dans la tête, je décidai de me rendre dans notre demeure et tout en marchant je tentais de trouver qui avait pu faire cela à notre village…
Techniques utilisées :
Spoiler:
Nom de la technique : Kaiseki Ken'shin Traduction : Analyse médicale Description : Technique permettant de connaitre la gravité des blessures internes, ainsi que l'état de santé du patient... Elle permet également de se renseigner sur les parties touchées ou non et de garantir leur intégrité. Cette technique permet à son utilisateur de soigner une personne dont l'état est grave, cependant, la technique "Shousen" est requise.
Nom de la technique : Dokunuki Traduction : Extraction du poison Description : L'utilisateur extrait le poison directement du corps de la cible grâce à son chakra. Il lui faut pour cela être au calme et prendre son temps. Ce jutsu ne consomme que peu de chakra malgré le niveau avancé de la technique. Les techniques "Shousen", "Kaiseki Ken'shin" et "Chakra Enjitô" sont requises.
Nom de la technique : Honzōgaku Traduction : Herboristerie Description : Savoir-faire propre aux Eisei-nins les plus érudits, avec une grande connaissance des plantes médicinales en vue de la création de baumes, de remèdes, d'antidotes, de pilules du soldat,... etc. que l'iroujutsu ne saurait soigner ou faire. (NB : cette technique permet de créer divers concoctions, il faut avant l'utilisation : un rp et un nécessaire pour la création.)
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
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Sujet: Re: °Empoisonnement° [Mission Rang A - Solo] Jeu 1 Aoû - 22:35
Parfois, j'aimerais redevenir une enfant, sans responsabilité...
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Le soleil dardant ses rayons depuis peu, j’étais encore allongée dans notre grand lit et j’observais par la fenêtre les oiseaux virevolter dans le ciel, slalomant entre les branches des arbustes qui entouraient notre demeure. Leur présence m’apaisait et me détendait avant de commencer cette journée qui n’allait pas être des plus agréables. Malheureusement, je ne me sentais pas en grande forme et même très fatiguée suite à la nuit agitée que je venais de passer. Tant de pensées m’avaient traversé l’esprit sur cette enquête, concernant dans un premier temps les auteurs de ces crimes, je me demandais qui ils pouvaient être et d’où ils pouvaient avoir des connaissances si précises sur les poisons ou encore s’ils venaient du village ou d’un autre endroit. Enfin… tant que nous n’avancions pas dans l’enquête, je n’allais pas le savoir, déjà simplement leur nombre était inconnu. Pff… si peu d’informations et déjà tant de décès tous similaires. Ma nuit avait également été entravée par l’imagination des discours qui allaient m’être dit aujourd’hui, pas simple toutes ces familles qui devaient être encore sensibles pour ne pas dire effondrées par la récente mort d’un de leur proche.
Je me levai et pris une longue douche fraiche pour faire passer le temps car il était encore trop tôt pour aller à leur rencontre. Tout en m’habillant de ma tenue de Juunin spécialisée du village, j’allai me balader dans Kiri afin de repérer les demeures dans lesquelles je devais me rendre. L’heure était arrivée et je me dirigeai devant le premier domicile, à mes renseignements c’était un jeune père venant de perdre son épouse, ils avaient eu il y a trois ans une petite fille.
Arrivant devant la porte d’une couleur claire, je tapai deux coups à l’aide de mon point et je pris une grande inspiration tout en fermant les yeux quelques secondes. Un homme vient se présenter à moi, suivi de près d’une petite fillette blondinette. Après m’être présentée respectueusement, je fis mes condoléances à son jeune mari encore extrêmement affecté par les récents évènements. Il arrivait à communiquer, retenant sa douleur et sa colère, je le remarquais sur son visage tendu, crispé et surtout aux larmes qui venaient se perler aux coins de ses yeux. De longues minutes de conversation s’enchainèrent, je savais qu’il retenait sa souffrance devant sa petite fille, ne voulant pas lui faire trop de peine, je n’insistai pas longtemps mais lui demandai qu’on se revoit après cette mission qui m’avait été confiée. Je voulais faire un entretien avec lui, seul, afin qu’il puisse exprimer cette douleur mentale car il était indispensable d’extérioriser ceci et il n’avait que très peu de connaissances dans le village et aucune famille aux alentours. Il accepta une future rencontre dans les semaines à venir et me donna des informations précises sur l’emploi du temps de son épouse le jour de son assassinat. Elle se rendait au marché, elle était partie seule et c’est deux heures après que son corps avait été retrouvé dans un autre endroit du village, à l’opposé de leur demeure. Tout en remerciant cette personne, je me dirigeai vers le second domicile d’un pas lent et interrogatif, le cœur serré par ce premier témoignage touchant.
Arrivant devant cette nouvelle porte d’entrée, similaire à la précédente, je recommençai le même discours encore et encore comme à toutes les suivantes… Je découvris devant moi une femme d’une cinquantaine d’années accompagné de son mari, ils venaient de perdre leur fille d’une vingtaine d’années. Empli de chagrins, ils s’effondrèrent tous les deux à peine je commençais à leur poser des questions… Je pris beaucoup de temps avec eux, montrant des signes empathiques, j’étais touchée par ce qu’ils me disaient… Des choses tellement vraies, des choses auxquelles on ne pensait pas forcément. La dame ne cessait de me dire :
« Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d’aimer… Nous croyons avoir le temps mais ce n’est pas vrai. Regardez ma fille, elle est morte, assassinée par des êtres ignobles mais elle ne devait pas mourir, pas avant nous. Oui, vous savez les parents doivent mourir avant leurs enfants, c’est dans l’ordre des choses et regardez, regardez ce que nous vivons. Un jour, nous prenons conscience, aujourd’hui j’ai pris conscience que nous avons franchi un point de non-retour et que jamais nous pourrons revenir en arrière, qu’il ait trop tard pour profiter encore avec elle. Ses sourires, ses colères… tout… tout nous manque vous savez »
Elle s’effondra au sol, en larmes et cria sa douleur à de nombreuses reprises… Je la consolai mais je savais bien que mes mots n’apaiseraient en aucun cas sa souffrance encore trop présente. C’est avec le cœur gros, les mains tremblantes et un visage figé que je quittai cette demeure tout en leur conseillant de prendre un rendez-vous le plus rapidement possible avec l’une de mes amies du village que je connaissais qui aidait les personnes dans leurs phases de deuil. Je marchai dans la petite ruelle se situant devant leur domicile et je réfléchissais aux informations qu’ils venaient de me donner sur les activités de leur fille. Premièrement, comme la première victime elle se dirigeait dans le centre du village au moment où son enlèvement a eu lieu et son corps n’a pas été retrouvé près de ce quartier. Puis, la famille venait de m’expliquer également qu’ils ne connaissaient que très peu de villageois à Kiri Gakure No Sato. C’est perdu dans mes pensées, tout en analysant chacune des mots qui m’avaient été dit, à toutes ces larmes que j'essuyais et qui me touchaient, que je me dirigeai d’une maison à l’autre et c’est en arrivant à la dernière que je vis Hijikata au loin se rapprocher de moi avec deux de ces hommes.
Après un échange avec eux, j’appris qu’un nouveau corps avait été retrouvé dans le village, en plein jour… Pfff.. Ils avaient déjà questionné la famille de cette jeune femme et mon époux m’expliqua brièvement ce qui en était ressorti. Tout correspondait aux dix familles que je venais d’interroger… Très peu de contact dans le village, des femmes qui se rendaient seul à un endroit et les victimes retrouvées dans des lieux différents et pas forcément proches de leur domicile. Après quelques minutes de réflexion, j’expliquai mes premières idées à Hijikata.
« Tu sais, je pense que ce ou ces agresseurs ont un endroit dans le village qui leur permettent d’emmener leurs victimes pour ensuite les empoisonner, elles ont été retrouvées à des endroits différents et loin de leur lieu d’enlèvement, comme pour brouiller des pistes. En plus de ça, je commence à croire que ces personnes malsaines viennent de Kiri puisqu’elles ne s’en prennent qu’à des jeunes femmes ne connaissant que peu de monde dans le village. Mmmh… il nous manque des éléments mais je commence également à être inquiète… Et si la personne qui faisait ça, nous la connaissions… si c’était un de mes « disciple » connaisseur en plantes ? »
J’étais pensive et je réfléchissais aux villageois capables de faire ça… Peut-être commençais-je à psychoter ? Mais j’avais un pressentiment que je connaissais ce criminel… Les yeux relevés vers le ciel, j’écoutais Hijikata qui valida rapidement mes premières idées concernant cette enquête. Je réfléchissais quelques instants et…
« Faut que j’en aies le cœur nette mon chéri. Je vais à l’hôpital, je te tiens au courant. »
Je partis comme une fusée en plein décollage et je courrai en direction de mon bureau. Je venais de penser à un ancien membre de la clinique, un ancien employé que j’avais dû licencier il y a deux ou trois semaines… Arrivant dans cette petite pièce, je m’installai et ouvris les documents que je rédige sur chaque membre de l’hôpital. C’est rapidement que j’effleurai tous les parchemins en essayant de retrouver celui qui m’intéressait. Les minutes fuirent rapidement et je me disais que parfois j’aimerais redevenir une enfant, une petite fillette où mon seul soucis était le choix des couleurs pour mon dessin, où je n'avais pas de responsabilité avec cette impression de ne pas assez avancer pour apaiser les souffrances d'autrui…
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Sujet: Re: °Empoisonnement° [Mission Rang A - Solo] Ven 2 Aoû - 2:24
Et si c'était lui ?
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Le dossier se présenta enfin à moi, je le tenais entre mes mains et c’est avec interrogation que je l’ouvris et relu les notes que j’avais pris sur ce jeune homme. La raison de son licenciement était claire, il avait déparé dans l’hôpital, faisant tout d’abord peur aux patients avec des propos illogiques, en volant par la suite du matériel chirurgical qu’il remit à sa place suite à ma demande et pour terminer il avait commencé à dépouiller les personnes âgées de leur économie. Mmmh… je m’en souviens encore très bien, il m’avait apporté toutes les excuses possibles en me parlant de problèmes familiaux mais je ne pouvais tolérer ceci. Je n’avais pas prévenu les forces de l’ordre puisque les mamies n’avaient pas voulu porter plainte… trop gentille. Certes, je pouvais accepter que des villageois aient des problèmes familiaux ou encore d’argent, mais ce n’était pas une raison pour commettre des délits et de plus pour une personne de confiance et de respect au sein de l’hôpital. Si j’avais pensé à lui, c’était dans un premier temps parce que je lui avais appris une grande partie de théorie ainsi que de pratique sur les plantes. Enfin, cela ne signifiait rien mais je me posais la question… Et s’il avait commencé à totalement délirer ?
Pfff...Je n’en savais rien et je ne pouvais tirer de conclusions trop hâtives, c’était une simple idée. Je continuai alors de relire les dossiers que j’avais rédigés durant ces dernières années sur les membres qui n’avaient pas été correctes. Aucun ne correspondait à ce que je recherchais, aucun autre suspect possible. Je gardai précieusement le parchemin concernant cet homme que je n’avais pas revu depuis et je décidai de me rendre chez lui afin de prendre des nouvelles et tenter de dénicher de nouvelles informations. En sortant de mon bureau, je remarquai une certaine panique dans l’hôpital… Ne comprenant pas trop ce qui se passait, si un homme grièvement blessé venait d’être emmené ou que quelqu’un venait de mourir… Je tentai de calmer un peu les troupes avant de demander ce qui provoquait ce stress généralisé des quelques personnes qui m’entouraient ?
« Assia-san, nous venons de faire notre inventaire, comme à chaque début de mois et…et…et nous avons remarqué qu’il nous manque pas mal de matériel… Nous, no…us ne sav…. »
« Hey, calmez-vous et expliquez-moi ça tranquillement. Pas mal de matériel ? Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce qui a été volé ? » Je gardai mon calme et prit le temps d’écouter mon équipe comme à mon habitude, même si je savais au profond de moi que le temps m’était compté, je ne pouvais les laisser dans cet état psychique.
Je les accompagnai dans la salle de matériel et je constatai de moi-même ce qui avait été volé : des substances végétales, des liquides de création pour les remèdes et des archives concernant les plantes que j’avais moi-même apporté sur mon lieu de travail… Mmmh… j’étais peut-être folle mais je pensai directement à l’enquête qui venait de m’être confiée. Un mois que l’inventaire avait été fait et trois semaines que je l’avais licencié, des substances à base de plante volé ainsi que de la documentation décrivant l’effet des plantes et dont celle utilisée de la poison en faisait partie… Des illusions ou la réalité ? Une chance ou une espérance ? Je n’en savais trop rien mais si ça pouvait être vrai, ce serait une chance dans cette situation si dramatique. Mon équipe ne devait pas comprendre mon état suite à cette découverte, j’étais presque heureuse d’avoir enfin des preuves possibles et un homme qui devenait un principal suspect. Je rassurai très vite mon équipe et leur expliquai que j’allais m’en occuper à mon retour et je me dirigeai rapidement à travers les petites ruelles du village.
Je fixais mon parchemin attentivement pour trouver la demeure de cet homme que j’avais quitté qu’en terme partiellement bon… Il ne m’en voulait pas mais n’avait pas apprécié le fait de se retrouver sans travail, son rôle de soignant détruit, ce que je pouvais parfaitement comprendre. Les yeux plongés dans ces écriteaux, j’avançai d’un pas assuré-lourd, plutôt masculin, tout simplement une allure qui ne me ressemblait pas habituellement. J’étais déterminée et je voulais en avoir le cœur net le plus rapidement possible, avait-il pu faire ça ? Était-ce quelqu’un d’autres et j’avais totalement fait fausse route ? C’était envisageable et probable surtout… ce n’était que ma première piste après tout et j’accepterais l’échec à cette étape-là. Ce que je ne désirais en aucun cas, c’était de prolonger cette enquête inutilement et ne pas progresser… mais je n’en étais qu’au deuxième jour d’investigation.
J’arrivai devant cette grande demeure, une maison robuste datant de plusieurs années et qui me donnait presque la chair de poule… Je n’avais pas peur, loin de là j'étais intrépide mais je la trouvais simplement insalubre, aucun soin n’était apporté à cette bâtisse; alors qu’elle avait du cachet. Je ne savais pas du tout s’il vivait seul, en couple ou en famille, je ne savais pas à quoi m’attendre mais j’avançai jusqu’à la porte surplombée de plantes grimpantes et je marquai un temps d’arrêt. Je pris trois grandes respirations tout en insufflant lentement et longuement et je frappai dans un petit endroit libre afin que mon point résonne sur le bois. Maintenant… je devais réfléchir à la manière dont j’allais aborder le sujet !
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Sujet: Re: °Empoisonnement° [Mission Rang A - Solo] Dim 18 Aoû - 15:10
Course poursuite...
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La porte s’ouvrit devant moi, laissant apparaître un homme d’une trentaine d’années je dirais et ressemblant étrangement à Engo le soignant que j’avais licencié il y a presque trois semaines de cela. Mais ce n’était pas lui, celui-ci avait quelques années de plus… Tout en l’observant attentivement, je me présentai respectueusement en donnant mon nom, mon prénom ainsi que mon grade de Juunin spécialisée, cheffe des Eisei-nins et je demandai ensuite à pouvoir discuter avec Engo. De longues secondes s’écoulèrent avant qu’il ne se présente à moi, je l’attendais de pied ferme mais j’esquissai un sourire lorsqu’il se rapprocha de moi ; après tout je ne pouvais pas encore tirer de conclusion trop hâtive. Une discussion s’entama entre lui et moi, des paroles plutôt brèves, presque sèches se rajoutèrent à un regard fuyant. Nous venions de parler de tout et de rien, de la vie en général mais ce n’était pas le but de ma visite. J’abordai alors le sujet… le sujet qui allait peut-être fâcher mais je devais à présent savoir si j’étais sur une bonne piste ou si je m’étais totalement trompée depuis la relecture de son dossier ou encore la découverte du matériel manquant dans l’Hôpital du village. Prenant une grande inspiration, je le fixai droit dans les yeux ne laissant transparaître aucune émotion ; je l’observais attentivement pour permettre de distinguer tous signes louches me faisant penser au stress ou encore à la dissimulation de mensonges… Des sortes de petites mimiques comme je pouvais le faire lorsque j’étais angoissée en tournoyant l’une de mes mèches de cheveux dans tous les sens ou encore des symptômes significatifs comme des sueurs excessives, un regard fuyant et des impatiences dans les membres inférieurs. Je connaissais parfaitement ces syndromes pour les avoir étudiés mais également vécus durant les différentes missions que j’avais pu accomplir.
Fixant son regard mais tout en ayant un spectre plus large de vision pour me préparer à toutes éventualités, j’avalai ma salive avant de lui demander sur un ton froid et direct :
« Dites-moi Engo, avez-vous entendu parler de ces meurtres perpétrés dans le village ces derniers jours ? C’est la raison de ma visite ici ! »
Même lorsque j’étais énervée, lorsque j’avais des doutes sur ce que j’avançais dans mes propos ; je gardais cette sérénité et cette assurance lors de mes prises de parole. Venant de ma grand-mère qui m’avait enseigné cette capacité à entrer en communication avec autrui avant son décès, j’avais conservé toutes les connaissances qu’elle m’avait apporté ce qui avait forgé ma confiance en moi et certainement mes différents rôles au sein du village. Sans compté mon poste de cheffe des Eisei-nins ainsi que de l’Hôpital, les villageois se confiaient souvent à moi et j’arrivais le plus souvent, avec persévérance, à obtenir ce que je désirais. L’ambiance entre les divers employés de la clinique, les bénéficiaires de soins et moi-même était bonne et agréable. J’arrivais à concilier mon rôle en tant que cheffe et celui en tant qu’humaine composée de ma sympathie et ma gentillesse très connue des autres. J’attendais une réponse de sa part, l’attente ne fût pas longue, quelques secondes à peine avant que j’entende quelques bredouillements sortir de sa bouche… :
« Euhh… e… euhh... oui..oui, j’en … j’en ai en..entendu parler Assia-sam…» Ses paroles furent interrompues par un bruit sourd provenant du domicile…
Poussant d’un geste plutôt sec Engo qui se trouvait devant moi, j’observai l’intérieur de la demeure et je remarquai une vitre brisée à l’arrière de la maison. C’était bien un bris de verre que je venais d’entendre… Que s’était-il passé ? Je repensais rapidement à la réponse que mon ancien employé venait de me donner et elle ne me satisfaisait en aucun cas, il ne semblait pas du tout calme et son attitude avait totalement changé comparé à la discussion quelconque que nous avions eu quelques minutes auparavant. Mais au fond, cela m’était égal je voulais savoir ce que le jeune homme, qui m’avait ouvert la porte, était en train de faire à l’intérieur du domicile. Je poussai d’une geste brute Engo avant d’entrer dans cette grande demeure sombre et insalubre. Je fis mes premiers pas et c’est à ce moment-là que j’entendis mon ancien employé me crier :
« Non Assia ! Je vous ordonne de rester ici, vous n’osez pas entrer !!!! »
Détournant quelques secondes mon regard afin de chercher celui du jeune homme, je me disais au profond de moi « Mais de quel droit ose-t-il me donner des ordres… ? » Pfff… la colère augmentait en moi, mes mains commençaient à trembler, tellement que j’avais envie de venir éclater mon point de chakra en plein milieu de sa tête… Je me retenais, je serrai les points en les tournants vers le sol et je pris plusieurs grandes inspirations tout en fermant les yeux quelques secondes ; je ne savais pas encore ce qui se tramait dans cette demeure… J’avançai un peu plus dans cette maison si noire que je voyais à peine où mes pieds se déposaient, tous les volets étaient fermés… il n’y avait que la fenêtre brisée au fond de la pièce qui apportait un petit peu de lueur du jour… Je réalisai rapidement plusieurs mudras et concentrai mon chakra à l’intérieur de ma paume droite pour faire apparaître un disque de feu afin d’illuminer un peu plus cette pièce pour me diriger en direction de cette vitre partie en mille éclats. Je me dépêchai mais je restais sur mes gardes car j’avais un mauvais pressentiment concernant cet homme qui m’avait ouvert la porte et qui semblait s’être volatilisé. La pièce s’éclaircissant un peu plus grâce à la concentration de feu que j’avais à l’intérieur de ma main, je remarquai pleins de déchets de plantes, des feuilles écrasées mais également des dizaines de manuels posés à gauche et à droite… il n’y avait plus aucun doute pour moi ! Et même si je me trompais, le doute n’avait pas sa place en tant que ninja !
Tout en rejoignant le bord de la fenêtre, je laissai mon chakra se dissiper de l’intérieur de ma paume et mon disque de feu disparut petit à petit. À peine quelques secondes, un minute je pense s’était écoulée avant que j’arrive à regarder à travers la fenêtre mais j’avais découvert énormément de choses et surtout mon cerveau avait travaillé à plein régime, me posant des dizaines d’interrogations… Je vis au loin un homme avec une grande sacoche en bandoulière, il me semblait que c’était cet homme que j’avais rencontré quelques minutes auparavant, il était en train de courir d’arbres en arbres se dirigeant vers la sortie du village ! Je devais être sûre que c’était bien lui, la distance qui me séparait de lui était grande tout de même, je plaçai mon pouce à la bordure de mes lèvres et je me fis une petite entaille et je plaçai ensuite ma main sur le sol :
Kuchiyose – Nala !
Ma louve apparût et je lui ordonnai de suivre, grâce à son flair, cet homme et de me dire si c’était bien lui qui venait de quitter le domicile, cela n’allait pas être très compliqué pour elle mais nous devions nous dépêcher afin de s’en rapprocher le plus possible ! Une course poursuite débuta avec Nala à mes côtés… Sautant d’arbres en arbres afin d’aller plus vite et suivre le rythme de ma louve, il ne fût pas très longtemps avant que mon animal me transmette ses informations recueillies … !
Techniques utilisées :
Rang C : Nom de la technique : Hi Hen'ban Traduction : Disques de Feu Description : L'utilisateur concentre son chakra dans sa main pour former un disque de feu (N.B : fonctionne aussi avec les deux mains en même temps.). Ces disques, se lançant comme des frisbees peuvent revenir vers le lanceur, ce qui pourra surprendre l’ennemi qui ne s'y attend pas.
Rang B : Nom de la technique : Nala (Invocation) Traduction : - Description : Technique permettant à Assia d'invoquer une louve se nommant Nala et qui fait partie de la meute du Mont Kagami.
Assia Toshizo Cheffe des Eisei-nins de Kiri / Modo
Messages : 464 Date d'inscription : 24/01/2013 Age : 32 Localisation : Ici ou ailleurs...
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Sujet: Re: °Empoisonnement° [Mission Rang A - Solo] Dim 25 Aoû - 11:00
Surprise & déception.
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La course poursuite se poursuivit quelques longues secondes et je repensais à l’attitude d’Engo ainsi qu’à ma découverte dans cette maison salubre et repoussante. Qu’avait-il à me cacher celui-ci ? Et je l’avais laissé seul afin de rattraper celui qui avait pris la fuite… Avais-je eu raison ? Je n’en savais trop rien… Je me posais des dizaines de questions à savoir ce qui se manigançait et surtout à réfléchir si j’avais pris la bonne décision de la suivre sans prévenir des ninjas du village… Je continuai de sauter d’arbres en arbres à pleine vitesse, heureusement que mon physique et ma persévérance me le permettaient ; perdue dans mes pensées, j’avançais jusqu’au moment d’entendre la voix de ma belle Nala :
« Hey Assia, que fais-tu ? Je vois bien que tu es en pleine réflexion mais écoute-moi… » Je m’arrêtai et je ne vis pas ma louve auprès de moi, c’est en me retournant que je la vis quelques mètres derrière moi, elle s’était arrêtée et je ne m’en étais pas rendue compte… j’étais plutôt surprise. Je la fixai et c’est à ce moment-là qu’elle reprit : « J’en suis certaine, c’est lui… L’odeur qui s’en dégage est la même qu’à l’intérieur de la demeure. Suis-le, je vais retourner au domicile en tentant de trouver un ninja afin d’arrêter ton ancien employé. »
Nous étions vraiment sur la même longueur d’onde avec Nala, j’avais imaginé la même chose et je savais que je pouvais y faire confiance. Nous devions simplement espérer qu’il ne s’était pas enfuit et qu’elle allait le retrouver rapidement. Je continuai alors ma course et je fis encore plus d’efforts pour le rattraper, je commençais à ressentir les effets de cette poursuite, cela faisait très longtemps que je n’avais dû suivre quelqu’un et que je devais utiliser à un tel point ma résistance physique. C’est vrai, depuis mon accouchement, mes missions s’étaient très bien déroulées et n’étaient pas si complexes que cela ; ça me permettait en tout cas d’avoir un peu d’actions malgré tous ces questionnements qui me trottaient dans la tête. Je me rapprochai un peu plus, il semblait ralentir, je pouvais enfin le rattraper. Je pris une grande respiration et je courrai un peu plus vite afin d’arriver à sa hauteur, il se stoppa net et me fit face. Je remarquai qu’il était tout aussi essoufflé que moi, son visage était rouge et sa respiration rapide, tout comme moi, sa course l’avait également fatiguée… Je le fixai, de haut en bas et une question me vint alors à l’esprit… était-il un shinobi du village ? Je n’en savais rien, il ne me semblait pas car je ne l’avais jamais rencontré mais sa course et cette capacité physique commençait à me faire douter…
Tout en gardant une distance de plusieurs mètres, je ne le quittais pas du regard, il ne m’inspirait pas confiance et de plus je ne savais encore rien sur lui. Je me retrouvais seule, face à lui, au milieu de cette étendue verdâtre d’arbres et de champs. Au loin, derrière lui, j’observais un petit ruisseau allant se jeter dans l’énorme océan entourant notre village. Dans tous les cas, le temps que nous avions mis dans cette course poursuite nous avait fortement éloigné du village et j’imaginais déjà les réflexions de mon tendre mari, me rappelant que j’aurais dû prévenir avant de le suivre jusqu’à cet endroit lointain. Mais bon, je savais que c’était pour me protéger et qu’après tout il n’appliquait que son devoir de chef des forces spéciales… Mon regard posé sur cet homme qui m’avait fortement mis en colère, je n’attendis que quelques secondes avant de m’adresser à lui :
« Dites-moi, pourquoi s’être enfuis ? Vous avez quelques choses à vous reprocher, c’est ça ? Je crois qu’il est préférable pour vous de me suivre et je vous l’ordonne… Nous nous feront un plaisir de vous interroger ! »
Il restait là devant moi, il se tenait droit et semblait me regarder fièrement et n’avait eu aucune réaction à la suite de ma phrase, il était resté de marbre. Cette attitude m’agaçait à un point inimaginable… je pris de grande respiration pour ne pas m’énerver et faire mon devoir ! Attendant une réponse de sa part, les minutes s’écoulèrent sans que rien ne se passe, le temps passait très lentement, voir trop lentement… Je n’appréciais guère avoir des moments d’attente dans une situation comme celle-ci. Je vis son visage changer, en un instant un sourire de dessina sur celui-ci, mais pas une sourire empathique ou de compassion mais bien un vicieux accompagné de ces grands yeux me fixant étrangement. Ces traits très spécifiques me faisaient penser à un psychopathe, un rire se fit entendre, ce qui ne fit que confirmer ce que je venais de m’évoquer intérieurement. Mais qu’avait-il ? Il était fou… j’en étais certaine mais ça ne me faisait pas peur, s’il comptait m’impressionner avec ça, il avait bien tort ! Je lui fis mon regard de la fille blasée et surtout supérieure à lui en faisant des petits mouvements de gauche à droite avec ma tête, j’espérais sincèrement que cette mission allait se terminer très vite, j’en étais fatiguée et surtout je voulais démasquer les personnes ignobles qui avaient fait ça à ces jeunes femmes qui ne demandaient qu’à vivre ; je voulais simplement venger les familles en deuil et détruite par ce décès.
Finis de rêvasser, je m’approchai de lui, mes hanches se balançant fémininement au rythme de mes pas. Je le vis placer sa main dans les poches de son pantalon large et en à peine deux secondes, il lança des dizaines de shurikens en ma direction… Le combat était donc lancé, il ne voulait pas se rendre, il ne me restait plus qu’à le blesser afin de le reconduire au village, je ne voulais surtout pas le tuer car je voulais être certaine que c’était bien lui qui avait commis ces actes ! Voyant les projectiles fonçant sur moi, je sautai sur le côté en plaçant mes mains sur le sol afin de faire une roue ; les jambes en l’air, la dernière venant se poser sur la terre ferme se fit entailler légèrement par un shuriken qui resta planté dans celle-ci. Tout en me redressant, je le retirai et le balançai à côté de moi. Cette blessure n’était rien et ne saignait que très peu, j’enchaînai alors aussi avec un lancer de projectiles divers dans sa direction, qu’il évita assez facilement. C’était donc un ninja, je devais le blesser en prenant garde de le garder en vie, ce qui n’était pas simple pour moi ; au combat, j’utilisais souvent des techniques ne laissant aucune ou très peu d’issues possibles. C’est vrai qu’il était rare que je me batte, étant plutôt retirée lors des batailles afin de pouvoir apporter mes soins, je ne maniais que rarement mes techniques de combats. Je ne savais encore rien de lui, ni ses capacités, ni son niveau ce qui m’obligeait à adopter une mise en garde minutieuse.
Je préparai une technique de feu plutôt simple, je fis plusieurs mudras à l’aide de mes mains et j’inspirai une grande quantité d’air
« Katon – Housenka no jutsu »
Je recrachai une quinzaine de boules de feu se dirigeant droit sur cet homme non loin de moi. Prenant un certain temps à réaliser mes mudras, l’ennemi n’était pas dupe et s’était préparé mais par chance l’une de mes boules katon le toucha à l’épaule ce qui occupa son attention quelques instants. Il était habile ce qui prouvait bien que c’était un ninja plutôt confirmé. Je ne savais encore rien de ces capacités, malheureusement… Je ne voulais pas que ce combat s’éternise, je courrai alors dans sa direction afin de l’immobiliser, je parcourus les quelques mètres qui me séparaient assez rapidement mais je le voyais en train de réaliser des signes avec ces mains et en arrivant à un peine à quelques centimètre de lui, ayant préparé mon chakra dans mon point, il plaqua sa main surplombée d’une petite tornade de vent contre ma poitrine, ce qui me fit propulser de plusieurs mètre en arrière. Atterrissant sur les jambes, légèrement fléchies je m’aidai des mains et des pieds pour me ralentir en concentrant mon chakra à l’intérieur de ceux-ci. Blessée légèrement, je n’avais pas encore le temps de me soigner, je voulais en venir à bout puisqu’il commençait à me taper sur les nerfs ! Il avait donc du ninjutsu, je décidai d’opter tout d’abord par une technique à distance… Joignant mes mains, je réalisai à nouveau plusieurs signes et j’expirai une grande quantité d’air que je projetai ensuite en direction de cet homme.
« Katon – Kasumi Enbu no jutsu »
Un nuage de fumée grisâtre recouvrit la zone en face de moi entourant l’ennemi et réduisant ainsi sa vue et son apport en oxygène. Restant à l’extérieur de ce nuage, je le vis sortir non loin de moi, plié en deux comme l’expression le dit si bien et toussant à pleins poumons, c’était le moment… Je courrai en sa direction et vins lui asséner mon point de chakra en plein milieu du village, ce qui le projeta sur quelques mètres avant de s’arrêter bruyamment et fortement contre un tronc d’arbre ! J’avais bien entendu retenu ma force et modéré ce coup de poing en le rendant plus faible qu’habituellement, après tout je ne voulais que le blesser suffisamment pour qu’il soit assommé un léger instant ! En m’approchant de lui, je ressentis une douleur supportable à la poitrine, la fixant je remarquai qu’il m’avait tout de même bien touché, je n’avais que très peu ressenti la douleur auparavant, je pense maintenant que c’était dû à l’excitation du combat et à ma haine qu’il avait lui-même déclenché. Plaçant mes mains recouvertes d’une aura verte sur ma poitrine, je laissai quelques secondes s’écouler afin que la douleur diminue légèrement et que la plaie se cicatrise un minimum et je pris ensuite un remède de ma propre création afin de faire disparaître la douleur d’ici ces prochaines heures. Étant prête à le reconduire au village, j’utilisai ma main pour le tenir accompagné de ma force plutôt surprenante mais j’avais de la difficulté, ma réserve de chakra avait fortement diminué et je savais que je n’avais plus l’habitude d’en utiliser une si grande quantité. J’avançai, à petits pas, le surélevant à l’aide de ma seule capacité physique ainsi que de mon chakra et je repensais à Nala… Allait-elle bien ? Avait-elle pu trouver de l’aide et rechercher Engo ? Je n’en savais rien… De légers doutes s’installèrent mais dans tous les cas, ce ninja inconnu encore pour moi devrait répondre de son attitude et de ses actes ; pour réagir de la sorte, il devait bien avoir quelques choses à se reprocher !
Je me déplaçais, lentement, et c’est en relevant délicatement mon visage que je vis au loin ma louve accompagnée d’un bel homme… Hijikata bien entendu. Ils se dirigeaient dans ma direction et je souriais, me disant que ma louve avait bien réussi s’ils venaient tous deux tranquillement auprès de moi. Je pouvais réellement compter sur elle, je repensais à ce que nous avions pu vivre ensemble précédemment et une fois de plus ce lien, qui nous liait toutes les deux, devenait un peu plus fort encore. C’est impressionnant tout de même de se dire que nous arrivons à créer une affinité comme celle-ci, que nous étions proches mais également et surtout complices et admiratives de l’autres. C’est rare, oui j’en suis certaine, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir la possibilité d’être si proche de son animal ! Elle restait sauvage, je le savais, mais une confiance avait été créée et solidifiée avec le temps, nous arrivions à nous comprendre grâce à un simple regard ou une petite phrase. C’était simplement magique et irréel pour moi…
Nous arrivions au même endroit, je déposai alors le corps au sol et avoir les forces qui me restaient, je m’accroupis et pris la tête de Nala entre mes mains et je la câlinai tout en la félicitant :
« C’est bien ma belle, tu as réussi alors ? Je suis tellement fière de toi. Merci, merci pour tout »
Cette phrase résonna tant j’y avais mis d’entrain et de joie… Je me relevai ensuite vers mon tendre mari que je serrai contre moi tout en lui déposant un baiser délicat sur ses lèvres douces et sucrées. Je lui demandai ensuite si c’était bien Nala qui l’avait prévenu et s’ils avaient pu arrêter mon ancien employé… Réponses positives, il me confirma tout cela avant que je ne vois arriver derrière lui deux ninjas des forces spéciales spécialistes en fuinjutsu, ils scellèrent alors le corps de ce jeune homme dans une male afin de le transporter jusqu’au village. Tout s’était plutôt bien déroulé au final, mais la mission n’était pas encore terminée… Oh non !
Ce n’est que quelques heures plus tard, en pleine nuit, que l’interrogatoire débuta. J’avais pu y participer mais également parler de la vie privée d’Engo avec ce dernier. Je fis face à de nombreuses révélations encore inconnues pour moi et ne m’en doutant en aucun cas. En réalité, l’homme que je venais de combattre était son grand frère, il avait perdu sa femme lors d’une mission il y a quelques années déjà et avec le temps il était devenu « fou ». Ayant des délires hallucinatoires, des idées de persécution et avait menacé Engo afin qu’il le suive dans ces projets. Mon ancien employé ayant toujours soutenu son frère, l’avait donc aidé et suivi dans ces différents meurtes… Pff… Je restais calme, je prenais de grande respiration en continuant de poser mes questions et j’appris que cette ninja décédée lors d’une mission avait été empoisonnée, ce qui provoqua la haine de son mari qui commença à lui-même utiliser les savoirs d’Engo afin de pouvoir intoxiquer d’autres femmes. Quelle histoire tout de même, j’étais surprise qu’il ait pu commettre de tels actes et j’étais déçue de cette attitude venant d’un ancien soignant ! Les heures s’écoulèrent entre mes questionnements et les interrogatoires des forces spéciales du village. Les coupables étaient démasqués et le jour se levait sur Kiri Gakure no Sato, je voulais me rendre auprès des familles endeuillées afin de leur apporter les informations recueillies. J’étais fatiguée et mon corps devenait faible, je devais me reposer avant de m’évanouir mais je ne pouvais le faire avant d’avoir accompli mon devoir et terminé ma mission ! C’était ma personnalité…
Il me fallut environ une heure pour me rendre dans chaque demeure et il était venu le moment pour moi de rejoindre mon domicile accompagné d’Hijikata qui prit également quelques heures pour se reposer… Sur le chemin du retour, passant ma main délicatement dans ma chevelure, je réfléchissais…je trouvais cette histoire plutôt triste au final mais je me disais que « la seule personne que nous sommes destinées à devenir est la personne que nous décidions d’être » ! Ils avaient choisi de tuer ces femmes et avaient manigancé et réfléchi à un plan afin d’atteindre leur but, il ne pouvait pas en être excusé. Nous décidons qui nous devenons, qui nous serons, et après tout, toutes les cartes sont entre nos mains !
Techniques utilisées:
Rang D - Nom de la technique : Housenka Traduction : La Balsamine Description : Le ninja inspire de l'air, et recrache sur son adversaire une quinzaine de sphères enflammées, plus grosses et plus puissantes que la technique Dagan. Contrairement à celle-ci, ce jutsu est plutôt axé vers un style offensif, et les sphères peuvent causer de réels dégâts et de violentes brûlures si les cibles les prenant de plein fouet. De plus, les boules de feu, étant plus grosses, peuvent dissimuler des shurikens et des kunaïs, idéal pour leurrer l'opposant.
Rang C - Nom de la technique : Kasumi Enbu Traduction : Danse du Brouillard Description : Technique intéressante du répertoire Katon, le ninja crache devant lui, et sur une large zone, un nuage de fumée grisâtre, qui va intensifier les dégâts causés par les techniques Katon. De plus, si l'adversaire est dans la zone où sera déversé le brouillard incandescent, il peut s'asphyxier, et perdre connaissance.
Rang A - Nom de la technique : Oukashu Traduction : Poing de chakra Description : Le ninja concentre du chakra dans son poing, et en touchant un objet, il peut relâcher cette énergie si violemment qu'un adversaire se retrouve projeté sur plusieurs mètres, et se retrouve bien amoché. Si cette technique est utilisé sur un objet matériel, ce dernier implose, tout simplement (comme par exemple la terre et la roche).(Technique mélangeant le Taijutsu et l'Iroujutsu)
Rang C - Nom de la technique : Shousen Traduction : Paume mystique Description : Technique de base que connaissent tous ninjas médecins. Malgré le fait que ses soins soient limités, sur le terrain ils sont souvent d'une grande aide. Son efficacité s'améliore au fur et à mesure que le ninja progresse dans la voie médicale. Il peut créer des scalpels de chakra mais n'a pas encore assez de maitrise pour les utiliser au combat. Consomme moins de chakra quand il est utilisé sur autrui que sur soit même.
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