Déserteur que je suis, j'ai les Anbus de toutes les nations à dos. Je savais donc que de temps à autre des Chasseurs me tomberaient dessus, les risques du métiers. Mais soyez convaincu, je mérite mon pesant d'or... Sans hésiter, les villages ont mit le prix pour ma dépouille de bandit. Mort et certifié mort, les hautes instances de Kumo n'ont pas l'intention de juger le Rôdeur sombre du nord ! C'est la rumeur urbaine qui m'appelle ainsi, enquit de ce patronyme qui en dit long sur mes crimes, je traverse pour l'heure un lac du pays de la terre. C'est ici qu'une équipe de shinobi m'a intercepté, surement des Anbus d'Iwa, encore de la viande à molester.

Hargneux, haineux et dédaigneux... pour sûr de mon sang vient le mot vénéneux. Alors quand de la division d'Iwa, un seul courageux s'avance pour combattre, je salues intérieurement l'honneur du geste. Pour un zeste de vice noyé dans mes 7 litres rouge et brûlant, le reste n'est que pamphlet d’orgueil, c'est ce qui m'anime du plus profond de mes entrailles... Si j'ai déserter c'est pour l'amour du risque, plus que les penchant désuet du luxe et du vice. J'avance sûr de moi et loin de moi l'ombre des peurs. Pour cause, J'aime les sensations et les rancœur de tous ceux qui ne m'ont pas à cœur. Vivant, jamais plus que lorsque ma vie est menacé par autrui.

Je sers fort la poigne et la mâchoire, comme un molosse affamé qui déchire les viandes à l'image d'un hachoirs. Le sang coule depuis la scissure de mes lèvres, la voilà la haine et la rage aux bords des lèvres. Mugen en mains, mon sang teint le fil édenté de mon long Katana ébène... La nuit s'annonce rouge sous le regard des lunaire lumières.         

     

J'ai vue mon passé Kidnapper l'avenir et l'avenir sceller par et pour mes réminiscences troubles. J'ai l'intention de me délivrer du dit destin qui me tient, pour tenir à pleine mains mes lendemains. Funeste et difficile que de s'arracher à ce que me réserve la vie, c'est un effort sur soi. Chaque jour qui passe j'oeuvre et meuble ma vie, pour me construire une voie sans attache. Aujourd'hui, c'est un virage de plus sur mon tracé. Une courbe acéré qu'il ne me faut pas manquer. J'ai sur ma route un ninja qui risque fort bien de me battre, pour peu que je ne l'efface pas avant. Réussir ou mourir, c'est le dilemme du jour. Il faut, comme toujours, que j'écrase l'opposant le plus rapidement possible. Pour cause, dans ma plus grande force réside ma plus grande faiblesse. Un combat qui dure ne met pas mes atouts en exergue, bien au contraire...

Frapper fort dès le première assaut ! Voilà ce qu'il me faut pour rééquilibrer cette situation critique... Marcher sur l'eau, c'est on ne peut plus simple pour des combattants de notre acabit. C'est là, profitant de la nuit et des eaux troubles que je vais le surprendre. Trancher le translucide liquide pour dresser un mur azuré, dissimuler derrière je peux alors préparer ma besogne. A travers l'eau je le vois autant que lui me voit, ainsi je ne perds pas le visuel sur l'ennemie. Alors pourquoi cette manœuvre... Quelques surikens déchires la vague artificiel, une diversion de plus, tandis que pour ma part je me laisse couler au fond de l'eau, laissant à la surface un clone, le subterfuge est invisible ! Déjà mon double font sur le ninja d'Iwa, arme au poing ! près à abattre le fléau d'un sabre affamé. Dissimulé, j'observe et je concentre mes forces... La masse importante de mon Katana, alors rincé de toutes souillures depuis que j'ai dressé ce mur d'eau, ma très vite lesté au fond. Ici mon sang gronde et bouillonne. Mes veines et l’électrique nervures de mes chaires prennent une inquiétante teinte ébène. D'ici, j'ai la rétine assassine, la force du molosse, et le sombre fer de Mugen près à cisaillé jusqu’à même l'acier...  

Le timing sera parfait. En surface mon double file droit sur l'ennemie tandis que dissimulé dans les profondeurs, je me propulse depuis le tréfonds des eaux. Autant que je puisse tenir mon apnée, j'attend le bon moment... J'attaquerai quand il esquivera, quand il attaquera, quand il comprendra, au moment ou il ne s'y attendra pas !

Jutsus:

       

Du font de l'eau j'observe, comme un prédateur reptilien à l’affût... Au vue de ma condition physique je pense retenir mon apnée deux à trois minutes tout au plus. Rien d'exceptionnel en somme, mais je concède que je ne suis pas entraîné pour ce genre de situation. Mon adversaire bouge avec aisance, il me faudra jauger et juger de ces compétences en temps et en heure avec de plus ample précision. Mon Taijutsu est loin d'être mauvais, mais au vue de la spécialité futon que ce ninja arbore fièrement là, il me sera difficile, plus encore que pour un autre, de l'approcher. Les fuyards de son genre, adepte du combat à mi-distance m'exaspèrent. Quoi de plus difficile pour moi, qu'un adversaire qui de loin attaque sans que je ne puisse le mettre à porté de mon sabre ou de mes poings. C'est la encore l'une de mes faiblesses. Il faut s'y faire, mon bushido est amplis de défauts. Mais c'est ici que réside la fierté, l'honneur et la droiture de mon style ! En attendant, du fond de cette étang, je suis dans l'impasse. Mon adversaire c'est envoler, comment vais-je l'atteindre ?!  

L'inconsistance de mon clone et la faiblesse de mon endurance pour l'apnée, sont autant de problème qu'il me faut palier avec ingéniosité. Préserver ma couverture est essentiel si je veux économiser mes forces. Réflexion, imagination, détermination, ambition et volonté brûlante pour la destruction. C'est le mélange explosif qu'il me faut rassembler pour en finir avec ce chasseur de déserteur.

Je n'ai rien dans mon panel jutsu qui puisse l'atteindre, percher comme il est. Rien n'on plus qui puisse me préserver de ses jutsus Futons avenir. Sur son disque de vent, il aura vite fait d'esquiver l'essentiel de mes attaques. C'est donc à cette minutes du combat, que beaucoup saisirai l'importance de la polyvalence. Du moins, c'est la conclusion direct du ninja, pas celle du samurai que je suis.  La voie de la facilité, du vice et de la trahison contre la voie de la perfection, du zèle et de l’ascension. Lorsque l'on pousse sa pratique au plus haut, on touche alors un domaine d'excellence sans précédent. Qu'il ai mille et une cordes à son arc et moi qu'une, l'important réside ailleurs. L'important c'est l'efficience du combattant ! Moi, je n'ai besoin que d'une seule flèche pour le tuer, tellement la mienne est puissante et précise...

Je vais profiter du fait que mon adverse ne me connaisse pas. Dans son ignorance de Ninja plane un doute sur la nature et l'étendu de mes spécialités. C'est ceux sur quoi ma stratégie se base. Caché dans les ténèbres des eaux j'incante pour qu'en surface, je puisse faire mouvoir mon clone inconsistant comme je l'entends. Mon double exécute alors quelques mudras fictifs qui ne veulent rien dire, avant de lancé une volé de Surikens. Une deuxième volé déchire alors l'instant d’après les eaux, pour fondre elle aussi sur le ninja d'Iwa. Un subterfuge subtile pour faire croire en des compétences que je n'ai pas ! Le Bukijutsu ou le ninjutsu non élémentaire... à lui d'interpréter à sa guise ce qui vient de ce passer ! La première volé d'arme blanche n'est qu'une nué non physique qui ne serai en rien attenter à sa santé, depuis ma place j'ai lance une deuxième vague d'arme blanche, elle belle et bien physique. Plus rapide que les premiers, les vrais shurikens vont se mêler aux faux. 20 surikens, c'est ce que je lui donne à voir et à affronter. Une sorte de Jutsu de clonage ou d'invocation multiple, lui seul interprétera la nature de l'attaque. Mais une chose est sûr, il ne devinera jamais l'envers du décor. Le vrais dans le faux !

Lancé des surikens depuis le fond de l'eau ne m'aurai été possible sans l'utilisation d'une force nettement supérieur à la moyenne. Encore une fois, le Gen'kotsu m'aura rendu un fier service. Pour autant l'effort fournit m'aura, en plus de consommer mon temps d'utilisation pour cette arcane de la destruction, réduit dans le même coup mon temps d'apnée sous l'eau. Tout au plus, il me reste une minute...             

   

Comme prévu, un ninja de son niveau n'a aucun mal à esquiver une attaque du genre. C'était prévisible au vue de mes spécialités. Pour tout dire j'ai appris à lancer le Suriken à Kumo. C'est dire, moi qui a intégré les forces du pays de la foudre alors que j'avais déjà la vingtaine. Je n'ai donc pas mis le temps ni même l'effort pour exceller dans la discipline, je suis une vrais bleusaille dans le domaine ! Pour autant je n'attendais pas des miracles de la manœuvre, seulement qu'elle me fasse gagner du temps !  

Je peux être satisfait de moi ! Mieux que me donner du temps, la manœuvre m'a offerte une ouverture. Le Futon qui jusqu’à maintenant le tenait hors de porté vient de s'éteindre. Dans sa chute, avant même qu'il ne compose le moindre mudra, avant qu'il ne touche l'eau... je prépare mon attaque la plus véloce contre ce courageux chasseur de déserteur. D'ici, je dispose d'un avantage conséquent, celui de l'imprévisibilité de mes attaques. Forcé de constater que tapis dans la profondeur des eaux j'annihile bon nombre des atouts du Ninjutsu. Je concentre dès lors mes forces, mon corps bouillonne ! Une aura haineuse prend mes chaires, la noirceur du chakra légendaire de mon clan m’émeut et me transporte dans une frénésie diabolique. Toutes ces violences qui me possèdent, enserrés par le dernier rempart de ma conscience ne brûlent que pour voir tout ces fous qui attentent à ma vie, six pieds sous terres... Rassasié je suis, lorsque l’ennemie décède !

La force du démon qui transpire de moi, l'espace d'un instant, fait de mon corps une véritable  machine de la destruction massive. Pour autant, résumer l'homme que je suis à la simple violence brute serai réducteur. Perdu dans l'errance, j'ai tout de même des espérances ! De ce fait, je ne peux livrer ma vie aussi facilement ! Amer est la réinsertion, la prison et les condamnation du monde ninja à mon égard. Jamais je ne me laisserai prendre, j'ai trop à faire ! En ce sens j'ai l'obligation d'être fort, habile et prévenant. Alors, avant d'initier mon attaque, j'ai préparé avec hâte d'un regard et d'un mudra du tigre une substitution avenir. Un subterfuge établi avec un rocher qui gît là, au fond de l'eau... sait on jamais !  


La propulsion est monstrueuse ! Et cela, malgré le frein qu'impose la masse d'eau pensante sur mes épaules. Pour sûr, encore une fois le Gen'kotsu me sauve la mise. Inflexible est le tranchant sombre de Mugen, lancé tout droit sur le cœur de mon ennemie ! Je percerai même l'acier avec cette puissance. Une fois la besogne exécuté, sans même vérifier la réussite de mon attaque, je prends mes distance, ma proie dans le me-li-mélo des eaux agités retombantes... résultante du déchaînement véloce de mes forces. L'ai-je tuer, ou grièvement blessé ?! Nous le serons très vite, en attendant je reprends mon souffle, pour tout dire j'ai tiré sur la corde. Mon corps est sur la limite, dans le rouge dirait-on même ! Entre l’apnée et cette attaque, je suis épuisé.


         

La surprise se lit sans mal sur le faciès entamé que j'arbore là. J'ai fournis un effort conséquent qui n'a pas payé. Alors que mon clone disparaît dans des luminescences blanches, mon regard azuré se noie déjà dans le vide des réflexions. Il me faut réfléchir pour construire et soutenir une nouvelle stratégie. Cette fois à la hauteur de la défense surhumaine qui se dresse devant moi. Moi qui a toujours eu en respect le Sandai-Raikage, je trouve là dans mes errances de déserteur, un ninja qui s'approche dangereusement du jutsu défensif ultime dont j'ai toujours voulu percer le secret. Un défie comme je les aime ! Pour le moment il faut que je mesure l’étendu de sa défense, sans pour autant me mettre sous le joug de l'une de ses offensives. Mais mon corps me refuse l'hardiesse, patience est mère de toutes les vertus me dit t'il. Au vue de mon souffle court, je dois en effet m'astreindre la patience avant toute contre attaque. Se reposer, se préparer tout en restant protéger de mon adversaire, voilà le maître mot de cet instant !

Plus la nuit avance, plus une brume mystique tombe sur le lac. Bientôt s'ajoute à la fine pluie, un brouillard épais, comme un tapis d'ivoire fumeux sur le bleu des eaux. Jusqu’à la hanche, le gris de ces vapeurs nous prend. L'occasion pour moi de préparer une stratégie... [action caché] J'avance d'un pas mesuré, ma besogne terminé, je rengaine mon sabre laissant ainsi pour plus tard mon subterfuge fatal.

Il est temps de faire parler les poings plutôt que le tranchant de mon sabre. Plus tard je lui ferai connaitre le feu du divin, en attendant je me dois de mesurer les forces et les faiblesses de son armure. Solide sur mes appuis je m’arrête là, je vais maintenant lui faire goûter la fureur vengeresse de mon Taijutsu d'exception. Avant cela je colle sur les phalanges d'acier de ma main gauche, 3 notes explosives superposées l'une sur l'autre. La garde du style Zekai en impose, aucun points vital ne seraient être protégés, tout autant que puissant est l'atout offensif que cette position donne à mes poings. Qu'il vienne lui et son armure, je vais lui faire goûter l'ossature dense et dur que des années d’entraînements ont forgées. Comme le fer que l'on bat à force de coups entre le marteau et l'enclume, je me suis construit là un corps d'acier... Qu'il vienne donc, je vais le briser !      

Jutsu:

        

         

Le Nuages pourpre d'un fumigène s'étant là, sur l'eau tumultueuse de cet étang. Comme toujours dans un combat, profiter d'un subterfuge de dissimulation s'avère efficace... Mais c'était compter sans ma rétine assassine. A l'instant même ou l'explosion résonne et empoisonne la place de son fumé rouge et étanche, que j'ai déjà en main un Kunai explosif.

Lancé dans une course rageuse, la garde Zekai tenu et Kunai en main... Notez que je n'ai pas cette stupide façon de courir, celle que tout les shinobis ont. J'anticiperai et préviendrai dans ma manœuvre toutes retraite aquatique. Tout autant que je préparerai mon attaque physique direct, au cas ou l'enhardi sortirai du nuage sans se prémunir de mes poings... Pour cause, au plus près du nuage empourpré je lance maintenant le kunai explosif tenu jusque la en main ! Lancé dans le dernière instant, ce moment ou le parchemin enflammé s’apprête tout juste à libéré son souffle, ce moment ou même l'eau ne serai plus retenir et contenir le souffle jusque la scellé dans le papier. Les eaux s'enragent alors, quand le Kunai s'enfonce dans la nappe translucide pour rendre son ultime râle, celui de l'explosion... L'implosion gonfle les eaux tumultueuses, noyant par la même le nuage rougeoyant étendu ci dessus. Cette manœuvre aussi simple soit-elle n'en reste pas moins efficiente. J'ai étouffé prématurément le fumigène et prévenu même, une éventuelle retraite dans la profondeur des eaux.


Ne me reste plus qu'a le cueillir... Les quelques fumerolles rouges et embrumées qui persistent là disparaissent. Le voilà qui m’apparaît au milieux des embruns rougeoyant clairsemé... Toujours lancé dans ma course effréné, j'appuis la course pour lui tomber dessus, surement avant même qu'il ne puisse terminer son oeuvre, celle qui se voulait dissimulé. Mon souffle sonne et résonne, profond et ténébreux... L'heure est venu de faire parler la violence dans l'errance, celle du style Zekai dans l'élan unique et dévastateur qu'on lui connait !



L'impact sera lourd, brûlant et douloureux... Pour lui comme pour moi ! Car les parchemins explosifs accolés sur mon poing vont démultiplier la puissance de mon attaque, tout autant que la force brute de mon Gen'kotsu ardent, insufflé depuis mon sang, densifiera l'impact. Feu, force et véloce rien ne résistera à mon Taijutsu suicide. Rien, ni même sa défense d'acier et son impudence acide... Mon regard amer dans le sien, comme surprit par les enfers personnifié dans mon poing. J’abats le joug dévastateur qui s'il le touche, le projettera au loin, la rate brisé, dévoré par le feu et déchirer de l’intérieur... Plus tard la violences des blessures et de l'hémorragie splénique à envisager le tueront surement, ceux ne sera l'histoire que de quelques minutes. Et je serai alors satisfait qu'il meurt.

Jutsu & précisions:

         

La douleur est sans nom, la violence sans limite et la rage sans borne. Mon cœur souffre, mes chaires me supplient et ma fierté brûle comme jamais. Plus que la volonté de vivre, j'ai ce petit rien, qui jamais ne me délaisse. Cette flamme ardente qui me tient debout, malgré tout, malgré les douleurs... Encore une fois, l'ennemie fuit le combat. A l'image de ma Raikage, ce ninja refuse le combat, dissimulé derrière sa peur et son nindo de ninja. Qu'importe, je ne plis jamais l'échine devant les lâches. Il est temps d'en finir, j'ai le temps contre moi, bientôt le souffle dévastateur et démoniaque du Gen'kotsu m'abandonnera. J'ai beau l’économiser, ça force m'impose ses bornes... contenir ce chakra dans tout mon corps, le chakra haineux et sombre de mon clan, c'est même pour moi tout une épreuve. Je ne suis pas de ses hommes à qui la douleur dicte la retenu, pour autant les blessures qui me tiraillent, asserviraient le plus courageux des samurai. De mon bras sain, j'enserre mon bras lésé, déchiré et lacéré profondément jusqu’à l'épaule. L'hémorragie et les brûlures auront raison de moi si je laisse l'essence écarlate et vital, brûlante et bestial, s'écouler sans vergogne... La douleur sera insoutenable et garder conscience dans un tel combat sera toute une épreuve. Vais-je avoir la force mentale pour autre-passé le cri d'alarme, celui de mon corps, celui d'un blessé tirer vers le fond...


Un rictus diabolique me tiraille, quand je sers un nœud de file d’Ariane à hauteur de mon épaule, un geste douloureux qui ce veut éteindre l'écoulement de mon feu intérieur. Je suis vivant, la douleur me le rappelle, me le cri et me le susurre comme une intime confession amoureuse, un ultime secret révélé dans les derniers instants d'un mourant... C'est au cœurs du combat que ma vie prend sens. Quand je me bats pour la garder, quand je lutte pour la préserver, quand la souffrance du cœur fait échos avec les souffrance des chaires ! C'est peut être un aveux désespérer, exprimé au travers de mes scarifications volontaire, ou un vice masochiste vile et sans profondeur... mais j'assume ce besoin, celui de mettre mon corps en jeu, à cheval entre la mort et la vie sur fond d'errance et de désertion à tout affiliation !

Très graves sont les brûlures qui ont carbonisées ma main. Une partie du torse, des hanches et du cou, la cuisses aussi... tout me tirailles, c'est la souffrance qu'impose le joug des flammes. La nausée me retourne les boyaux, j'ai vomis des gerbes de sangs et craché des mots tous plus durs les uns que les autres. Maudissant par la, ce corps fragile qui est le mien, ce corps qui me refuse le combat ! Les émois intérieurs qui m'animent en rendraient fou plus d'un. J'ai mal à en supplier la mort de venir, mon esprit glisse doucement dans les limbes, pour lui l’échappatoire la plus aisé reste la douceur de l’inconscience. Un voile sombre tombe sur mon regard... c'est dans cette bataille de l'esprit, celle ou l'on lutte contre soi même, celle ou l'on se fait violence pour repousser l'oisiveté du sommeille que j'interdis toutes faiblesses à mon corps ! Mon ultime effort pour tenir l'esprit éveillé, pour le forcer à assumer la douleur de ses chaires brisées, pour reprendre le pouvoir, comme un despote autoritaire sans compassion !  


J'ai scelle les douleurs, dans un cri exhalé du plus profond de moi... reprenons donc maintenant le combat qui oppose le roi au régicide. Tout cela n'aura pas duré plus d'une seconde, entre ce clone réduit en fumé et le retour à la pleine conscience de mes chaires. Dans ce même laps de temps j'ai fait un tour d'horizon et le tour des réflexions... Mon ennemie c'est caché, mais où ! D'une main, soutenue par ma dentition de carnassier, je joue du doigté pour faire un nœud coulant avec du file d’Ariane, le même qui m'a permis de serrer un garrot sur mon bras. Ne me reste plus qu'a laisser la boucle de celui-ci là, flottante sur l'eau. A une main je compose de suite un mudra pour me substituer aux fonds des eaux. La profonde inspiration précède, l'immersion. Qu'elle n'ai pas ma surprise quand aux fonds des eaux je retrouve le ninja d'Iwa. Moi qui voulait attendre une ouverture ici, je viens d'en crée une malgré moi ! En surface le lourd roc m'a remplacer, serrer par mon nœud coulant comme un lasso lancer à distance, je tiens l'autre bout du file d'Ariane. Moi qui voulais me servir de la méthode pour me déplacer sous l'eau plus facilement, je fais d'une pierre deux coups, un comble ! Le bloc avec lequel je me suis substitué coule déjà. Mon ennemie trop occupé à observé en surface le bloc qui sombre vers le fond, ne m'aura surement pas remarqué dans son dos. D'un geste puissant je tire le rocher, la encore la force brute du Gen'kotsu fait fureur ! Le roc s'enfonce alors avec force et vitesse sur mon ennemie du jour, tandis que dans son dos je file droit sur lui... Surement y verra t'il un doton de très haut niveau, qui fond sur ses ennemies où qu'ils soient, mais il n'en ai rien ! Alors qu'il tentera de se soustraire au poids et à la vitesse du roc qu'il lui tombe dessus, depuis le fond des eaux je fonce droit sur lui à l'aide de puissant appuis, ceux que me donne le Gen'kotsu.    

 

Jutsu:

Topix abandonné.