Kaitaro Nagi Konoha No Juunin
Messages : 10 Date d'inscription : 30/01/2013
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| Sujet: Le retour du fils prodige Dim 6 Oct - 19:47 | |
| . :: Le retour du fils prodige ::.
Bordel ! Je savais que ce genre de choses aurait été plus que dangereuse mais je n’aurais jamais imaginé que je serais dans un tel état. J’avançais lentement en titubant, j’avais mal, je sentais le vent froid fouetter délicatement mon visage. L’atmosphère était très douce, contrairement à la douleur que je ressentais en ce moment. La main appuyé sur mon côté je me sentais me vider lentement mais surement de ce précieux liquide en cette nuit étoilé. Un joli décor pour m’éteindre vous ne trouvez pas ? En tout cas moi oui, cependant, il était hors que question que je meurs ici et aujourd’hui j’avais encore des choses à accomplir dans ce monde et puis mourir loin des miens n’était exactement ce que j’avais imaginé. J’avais de plus en plus de mal à avancer, mes pieds se prenaient de plus en plus souvent dans les grandes racines des arbres. Il me restait donc si peu de force. Je me trainais lentement vers cette grande porte que je pouvais apercevoir au loin. Loin, c’est vraiment le mot, j’avais l’impression que je devrais traverser une vingtaine de pays avant d’y arrivé.
« Merde !! »
*Sbaff* Première chute. Le sol était tellement froid et confortable, je n’avais presque plus envie de me relever. Ce serait tellement plus simple de faire ça. Je regardais ma main couverte de mon sang. J’avais perdu l’habitude de le voir rependu de la sorte. Je la remis à l’ endroit de ma blessure en appuyant le plus fort possible. Je me remis debout dans une grande douleur. Je me sentais pitoyable, j’étais tombé dans le piège le plus simple du monde comme un débutant. A croire que l’expérience que j’ai acquise ne me sert vraiment à rien. Je levai la tête vers le ciel avant de replonger mon regard dans l’obscurité du sentier qui se trouvait devant moi. Je repris ma marche, du même pas chancelant qu’avant ma chute, j’avais mal et un peu froid, mes vêtements étaient trempé et sale, mon bandeau solidement attaché à mon bras, je me sentais vulnérable et sans défense. A la merci du premier cochon sauvage venu. Sans osé l’admettre je me raccrochais a la vie comme une araignée a son fil au-dessus d’une bassine d’eau, mais j’avançais encore et encore en sentant mes forces s’amenuiser.
Miracle. Cette porte est miraculeuse. Elle qui me paraissait si lointaine ne se trouve plus qu’a quelques centaines de mettre. Ca semblait être trop beau pour être vrai, enfin, j’étais presque tiré d’affaire. Ma vue commençait peu à peu à se troublé. Pas maintenant !? Pas après tout ce chemin, j’étais trop près du but pour échoué maintenant. Avec le peu de force qu’il me restait je tentais « d’accéléré » le pas. Durant cette longue ligne droite je me sentais seul face au vent, la douleur et mon propre corps. Une épreuve horrible que l’on a peu de chance de réussir a surmonté. Plus que deux cent mètres. Je vois déjà les gardes au loin. La question est de savoir si eux me voit. Je devais me rapprocher, puiser dans ces dernières forces restantes pour arriver jusqu'à eux. A ce stade cela devenait une véritable torture. Plus qu’une soixantaine de mètres et …. *sbaff*
Seconde chute, je n’avais plus la force de bouger ne serait-ce que le petit doigt. Je crois bien que c’est ainsi que je vais finir. Je n’entais quasiment rien à part un bruit semblable a une voix lointaine couverte par beaucoup de d’autre choses. Ma respiration se faisait de moins en moins rapide et de plus en plus douloureuse, mes paupières étaient encore plus lourdes qu’après une semaine d’insomnie. Quel dommage, je serais mort avant d’avoir atteint mon objectif et de les avoir retrouvé. Au moins j’aurais eu une vie bien rempli….Mes yeux se fermèrent et je sentis quelque choses m’empoigné, me soulever et puis…. Plus rien.
*3 Jours plus tards *
Le chant d’un oiseau, une brise petite brise agréable, et un silence paisible. J’étais chez moi ! Enfin, j’étais…. de retour au bercail. J’ouvris les yeux lentement. Je me trouvais actuellement dans une salle toute blanche. Je connaissais cette salle ou du moins une semblable. J’étais à l’hopital, j’avais donc survécu. Vous n’avez pas idée du soulagement que je ressent. Je me sentais aussi redevable à celui ou ceux qui m’auront amené jusqu’ici. J’avais encore un bandage au niveau de ma blessure et je ne sentais plus qu’une cicatrice, encore récente. Je me redressais en regardant autour de moi, je savais que je ne pourrais pas sortir tout de suite alors je patienterais et bientôt je reprendrais en main ma vie....
"Il n'y a pas a dire... cet endroit m'a manqué "
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