C’était un jour de printemps, le jour venait de naitre depuis plusieurs heures déjà puisque c’était l’après-midi. Sans doute devait-il être treize ou alors quatorze heures, ou entre les deux, il n’y avait pas d’horloges ou de montres dans le coin pour vérifier lorsqu’on l’appela. Oui, lorsqu’on appela Cross pour une urgence. Ces derniers avaient bien eu de la chance que le rouquin soit présent. En effet, cela aurait pu tomber sur un jour de congé, ou alors même sur une journée où cet alcoolique avait décidé de ne pas venir du tout, bien qu’il n’y soit pas vraiment obliger et aurait. Pire encore, il aurait pu être en mission. Mais bon, sur le coup il ne s’en était pas trop fait, un parce qu’il s’en moquait éperdument et deux c’est facilement qu’on aurait pu le remplacer par quelqu’un d’autre sur ce cas-là. Peut-être l’avaient ils même choisi parce que personne d’autre n’était disponible sur le moment. Non c’était peu probable. Les urgentistes devaient être informés qu’il travaillait sur ce sujet-là ces derniers temps. Dans un des laboratoires dans les sous-sols de l’hôpital, Marian travaillait. C’est un gros risque qu’ils avaient pris ça devait être reconnu et même porter à leur crédit comme une preuve de courage. À moins que ce ne soit plus tôt un acte de folie ou d’inconscience, que dis-je, ignorance pure et dur. Oui c’était un silence des plus absolus que le borgne aimait travailler. Les seuls bruits autoriser à exister dans la pièce où il œuvrait étaient les bruits de fond provoquer par ses décoctions. Que ce soit son de bouillonnement ou de sifflement induit par les instruments ou mixture. Il faut l’admettre il était doué dans se domaine là, du moins tant que son travail n’était pas perturbé. En effet un jour on avait voulu lui assigner une équipe de quelque ninja médecin, certains en formation d’autre accomplie. Mais ça avait al tourné. Ils étaient bruyants et nuls selon lui, pas un incompétent non il n’était pas allé jusque-là, mais sous le coup de l’énervement il aurait très bien pu. Si bien qu’il les avait tous mis à la porte du laboratoire, les menaçant par la suite de se servir d’eux comme cobaye s’ils venaient à nouveau le perturber. Le binoclard était quelque peu facilement irritable dans ces moments-là. Encore plus depuis qu’il avait infiltré Konoha. Si un plus de devoir supporter de rester dans ce village qu’il souhaitait devenir poussière il devait se coltiner une équipe de bras casser incapable de mélanger deux ingrédients sans provoquer une explosion ou alors foirer la mixture, c’était sûr et certain que Cross finirait par péter un câble. D’autant plus que, pour une fois, il avait du matériel ainsi qu’un équipement de qualité pour faire ses projets. Cela changeait grandement des conditions précaires dans lesquelles il travaillait du temps ou l’Akatsuki existait encore. Jiyuu bien que ce village ait de nombreux avantage avait de nombreux inconvénients. Contrairement à la rumeur disant que l’on trouvait tout ce que l’on cherchait dans son marcher noir, mettre la main sur des ustensiles pour jouer les scientifiques fous relevait du miracle. Alors qu’ici, c’est comme s’il marchait en plein rêve. Pas la peine de courir à droite à gauche pour trouver telle ou telle plante, non tout était à porter de main dans les serres, bon malheureusement on pouvait ne pas se servir comme l’on voulait, et pour les instruments, l’hôpital en regorgeait. À cela changeait bien Cross qui était obligé de crapahuter pour trouver ce qu’il voulait, ou s’efforcer de chercher certaines planques de se serpent d’Orochimaru ou il avait été trimballé pour récupérer le matériel qui s’y trouvait. Après tout cette enflure d’écailleux lui devait bien cela pour l’avoir séquestré et torturer. Il avait bien de la chance d’être mort celui-là croyez moi !

C’est en arrivant en trombe qu’on était venu dans le laboratoire où il exerçait « son art » comme il aimait l’appeler, en effet, chacun était doué dans un domaine qu’on pouvait même appeler art. Chacun était en droit de faire reconnaitre son don à un état d’art. Marian s’en fichait, du moins c’est ce qu’il disait, au fond il voulait que ce qu’il faisait, que ce soit, poisons et médicaments soient reconnus, et qu’on en tremble. Bien plus doué dans les poisons que médicament, à moins que cela ne relève d’un intérêt malsain de se dernier à toujours vouloir faire souffrir ses ennemies ou le prendre un revers avec un quelconque effet pervers. Le quadragénaire était perfide il fallait s’en méfier comme la peste. Et pire encore, il pourrait trouver un moyen de vous la faire attraper rien que pour vous emmerder !

C’était par une belle après-midi de printemps, dehors le soleil réchauffait l’atmosphère et un vent frais soufflait afin les rayons de l’astre de soient pas insupportable. Non c’était même l’idéal. Alors pourquoi notre rouquin n’était-il pas dehors ? Ou était-il d’ailleurs ? Enfermer dans un laboratoire qu’il monopolisait depuis maintenant quelque temps Marian travaillait. Assis sur une chaise une seringue dans une main, un récipient rempli dans l’autre. Venant plonger la pointe dedans, lentement il extirpa de ce liquide une partie de sa contenance qui vint remplir la seringue. Chopant une petite fiole dans laquelle baignait déjà un liquide, il vint vider de l’outil de prélèvement dans ladite fiole avant de la reboucher et secouer rapidement mélangeant les deux mixtures. Une fois fait, il versa le contenu de l’éprouvette dans un plus grand récipient. Dans ce dernier reposait déjà une étrange pâte. Ce n’en n’était pas, il s’agissait uniquement d’un autre liquide, bien plus dense qui lui donnait sa ressemblance avec de la pâte, mais cela ne durerait. À peine le contenu de la fiole versé qu’une réaction se produit. Lentement le liquide bien plus fluide se rassembla au milieu avant de s’enfoncer, mettant du temps à s’assimiler au reste. Lorsque a flaque disparut, la pâte sembla se liquéfier changeant de couleur. Voilà qui la rendait déjà plus utilisable, mais est-ce que son effet restait le même? Se saisissant d’une seringue propre Marian en préleva un peu, une fois bien remplit, il attrapa une tomate, bien mur, bien rouge, elle était belle et donnait presque faim, mais pour combien de temps ? Plantant la seringue à l’intérieure et appuyant, injectant dans cette dernière un peu de sa solution obtenu plutôt. La reposant, l’observant, attendant une réaction et il l’espérait la réaction espérer, la tomate se mit noircir, lentement pourrissant de l’intérieure à grande vitesse avant qu’elle ne s’affaisse comme vider de sa contenance, ne laissant plus qu’une peau épaisse et visqueuse. Souriant devant le résultat, Marian frappa dans ses mains. La distraction était terminée maintenant il devait se remettre au travail. Enfin travail, on ne pouvait pas vraiment l’appeler ainsi, c’était plus tôt un entrainement, un entrainement qui vissait à augmenter sa résistance, la résistance de son corps, de son organisme face à l’acide. Car oui, la plus grosse faille des jutsu de Marian était sa vulnérabilité face à ses propres techniques. Il c’était donc mis un point d’honneur combler cette faiblesse. Il n’en restait pas moins que ses techniques de dokuton comportait d’autre faille qui les rendait toujours aussi dangereuse pour lui. En effet, la moindre flammèche et PAN ! Elle vous explosait à a gueule. Bien que pratique en diverse occasion, l’idée de faire exploser l’acide restait de la folie. Et effet il n’y avait rien de mieux pour le stopper que d’utiliser le katon, mais c’était un risque pour l’adversaire de se faire exploser également. Oui autant se demander qu’elle était l’avantage dans se kekkai qui se révélait être une arme à double tranchant, nombre de personnes, peut instruite sans doute, l’aurait abandonné, mais pas Cross. Non son intellect le poussait à trouver une solution à ces désavantages. Et procédant par priorité, il fallait éliminer la menace des dégâts provoqués par l’acide sur l’organisme de l’utilisateur. Ici Marian faisait face au risque de dissolution, mais aussi de destruction interne avec tous les effets pervers que l’acide entrainait. La maitrise de l’Irou et son savoir sur son kekkai lui permettraient de trouver la solution. S’il n’était pas question de chakra, le problème serait plus simple, mais la présence de cette énergie influence considérablement l’acide produit par les jutsu de Cross qui peuvent venir perturber les lois de la physique. Heureusement s’il existe un moyen pour influencer l’acide à l’aide du chakra et la rendre encore plus destructrice, il existe un moyen pour contrer ses effets. Il semblait simple dit comme ça, mais il repose encore et toujours sur la concentration du chakra de la personne pour qu’elle s’adapte chakra contenu dans l’acide pour le contrer, tout en préservant les effets qui permettront de se protéger de l’acide de base.

Soupirant Marian se leva de sa chaise pour aller commencer son expérience-entrainement. Le rouquin avait fait savoir aux autres qu’il s’agissait d’un travail n’ayant pas envie qu’ils en sachent trop sur lui et ses techniques, préférant passer pour un simple maitre de l’Irou. Se rendant dans une petite salle annexe qui était encore vide, allant servir plus tard d’un local pour stocker divers produits et matérielle, le renégat se dit qu’il s’agissait de l’endroit idéal pour s’entrainer sans éveiller les soupçons ni fait trop de dégâts. Fermant la porte et l’isolant bien, il effectua quelque signe de mains, deux séries avant de cracher un nuage d’acide qui recouvra toute la salle. Plaquant ses mains l’une contre l’autre il se concentra. La peau se sa main se mit lentement à grésiller semblant se faire agresser par l’acide. Rapidement il y fit circuler son chakra pour essayer d’adapter son corps à cette condition pour qu’il ne soit pas atteint par l’acide ambiant.

Un beau jour de printemps, idéal pour sortir se reposer ou se prélasser sur un carré d’herbe, de se faire doré la pilule, de faire le plein d’énergie, prendre un véritable bain de soleil revigorant. Aucun nuage n’étant à l’horizon ou dans le ciel, mis à par peut-être un ou deux de ces moutons cotonneux qui voguaient un solitaire cette mer se trouvant au-dessus de leur tête. Oui c’était bien bête de gâcher une journée pareille à s’entrainer ou à faire quelques expériences. Marian apprécierait sans aucun doute cette journée qu’il passerait dans une auberge non loin du village ou il boirait encore et encore des litres de saké. Il allait se ruiner le foie un jour à force de continuer ainsi. C’est couvert de quelque brulure que Marian sorti de la pièce annexe. Encore heureux qu’il n’y eût personne pour le voir ainsi. Venant attraper une pilule qu’il croqua avant d’avaler, ses éléments venant rapidement se rependre dans son organisme et raviver ses forces. Composant quelques signes de main il vint soigner ses plaies, les faisant disparaitre. Son entrainement avait été un franc succès, les rangs B ne devraient plus lui poser de problèmes pour le moment. Mais c’était encore loin d’être terminé. Même s’il s’en était protégé il était loin d’être totalement vulnérable au moindre de ses jutsu. Sans doute même n’y arriverait-il jamais. Une fois remit en forme il retourna à ses expériences qui n’avait guère réelle importance. C’est alors qu’on le dérangea. On cogna à la porte sans pour autant qu’il ne daigne y répondre. On essaya de l’ouvrir puis de la forcer. Manque de bol, ceux qui étaient derrière n’étaient pas les premiers et Cross avait mis des chaines et un cadenas pour empêcher qu’on ne l’ouvre de l’extérieure, il ne tenait absolument pas à être dérangé. C’est alors que l’on exploser la porte qui fut arracher à se gonds. La chaine et le cadenas volèrent en éclats. Nan mais c’est qu’ils étaient stupides ou vraiment prêts à tout. Se levant de sa chaise il gueula.

« Nan mais vous êtes taré ! Faut que je mets un chapeau sur la poigner pour que vous compreniez que je ne veux pas être dérangé par des pignoufs dans votre genre ?! »

« Cross-sama on à besoin de votre aide rapidement à l’étage du dessus un des infirmiers a été retrouvé là-bas inconscient, son état des graves et ils n’arrêtent pas d’empirer. »

Plissant les yeux et soupirant Cross les suivit, ne pouvaient ils donc rien régler par eux même ? Tsunade n’avait telle pas amélioré le système des ninjas médicaux à Konoha. Ils étaient donc censés être plus compétents. Décidément, ce village se révélait de plus en plus décevant. Montant d’un étage et étage et allant jusqu’au soi-disant malade grave, le rouquin découvrit un jeune infirmier coucher au sol du sang s’entourant. Se baissant il l’examina, il semblait que le sang par terre de provienne pas seulement des quelque blessures qu’il avait.

« Vous l’avez touché ? »

« Et bien… »

« Je vous demande si vous l’avez touché, déplacer ou autre ?! »

« Oui, moi, il avait du sang au niveau de la bouche je l’ai jute nettoyer, mais nous ne l’avons pas déplacé. »

Mh, du sang au niveau de la bouche. Ce qui voulait dire qu’il en avait vomi ! Illuminant ses paumes il les passa au-dessus. Quoi impossible c’était bien ce qu’il pensait, mais comment. C’était trait pour trait des dégâts provoqués par son nuage d’acide. Comment avait-il pu être touché ? Regardant autour de lui il serra les dents, nan l’aération de la pièce du sous-sol était relier à celle si ? Mais c’était quoi ce système pourri ? Se recentrant sur son patient il remarqua que les dégâts étaient déjà bien engagés, il fallait faire vite sinon il n’allait pas survivre. Il ne fallait pas que cet incident ne se propage. Exécutant quelques signes de mains, il vint toucher la victime peut-être pourrait il étendre sa technique de résistance à l’acide sur lui afin de stopper les dégâts et ensuite les réparer. Se concentrant quelques minutes Marian réussit à équilibrer les forces si bien que l’acide cessa de ronger son organisme. Néanmoins, c’était loin d’être fini les dégâts étaient important.

« Shinkyuu Chiyute no jutsu »

Une importante aura verte vint entourer les mains du rouquin avant de se répandre sur le corps de l’infirmier, le chakra commença à réparer ses tissus, ses poumons, ses blessures et brulures. Venant renforcer ces os et en réparer quelques un qui s’était cassé en chutant lors de sa perte de conscience. Lentement, mais surement les soins furent administrés et la vie de l’infirmier fut sauvée. Se redressant rassurer d’avoir empêché que l’incident de fasse une victime et n’entraine une enquête, le quadragénaire se retourna et commença à sermonner les deux apprentis ninja médecin et le confirmer, leur montant une histoire et en profitant pour les traiter d’incompétent retournant finalement à son laboratoire.